jeudi 30 septembre 2010

URGENT : La chaine Al-Jazeera diffuse des images des otages français enlevés au Niger




La chaîne de télévision qatarie Al-Jazeera a diffusé des images des sept otages, dont cinq Français, enlevés le 16 septembre au Niger. Le rapt avait été revendiqué par Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi).

La chaîne Al-Jazira a diffusé jeudi une image qu'elle dit être celles des sept otages, dont cinq Français, enlevés au Niger il y a deux semaines par Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi).

L'image est accompagnée, selon Al-Jazira, d'un enregistrement sonore où plusieurs personnes répondent à tour de rôle à des questions posées en français par un inconnu.

La chaîne n'a toutefois pas encore diffusé cet enregistrement. Sur cette image, on peut voir sept personnes assises à même le sol, sur un terrain sablonneux, et des hommes en armes se tenant derrière elles. L'une des personnes a le visage flouté, ce qui indique qu'il pourrait s'agir de la seule femme du groupe, les jihadistes ayant l'habitude de ne pas montrer les traits des femmes dans leurs vidéos ou documents filmés.

Au moins quatre otages, présentés comme des Français, sont notamment interrogés sur leur état-civil et les circonstances de leur enlèvement, a indiqué à l'AFP une source de la rédaction d'Al-Jazira qui a visionné l'enregistrement.

Al-Jazira n'a pas précisé pas à quelle date les photos avaient été prises. Ces images, si leur authenticité est prouvée, constitueraient la première preuve donnée par les ravisseurs que les otages sont en vie. Sept personnes, dont un cadre d'Areva et son épouse, tous deux de nationalité française, et cinq employés de Satom (trois Français, un Malgache et un Togolais) ont été enlevés à leur domicile à Arlit (Niger) dans la nuit du 15 au 16 septembre.

Leur enlèvement a été revendiqué par Aqmi. Selon une source malienne, les otages sont "détenus entre les déserts malien et algérien", dans la zone du Timétrine, une région de collines désertiques dans le nord-est du Mali, à une centaine de kilomètres de la frontière algérienne.


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Source :
France24

Les pays du Sahel intensifient la lutte contre Aqmi.




La coopération entre les pays du Sahel aux prises avec al-Qaida au Maghreb islamique (Aqmi) semble s'accélérer. Mercredi, une réunion des chefs des services de renseignement d'Algérie, de Mauritanie, du Niger et du Mali s'est tenue à Alger.

Elle devait conduire à la mise en place d'un centre censé centraliser les informations sur la nébuleuse islamiste. Ce sommet inédit, qui intervient trois jours après une autre réunion régionale, celle des chefs d'état-major à Tamanrasset, devrait permettre de compléter le dispositif régional de lutte contre le terrorisme.

«Il semble qu'il y ait une certaine prise de conscience des dangers que fait courir Aqmi au Sahel», se réjouit un Occidental à Bamako.

Pourtant, les militaires et diplomates occidentaux restent prudents. Souvent annoncée, la coopération régionale est toujours vacillante. Le quartier général de Tamanrasset regroupant les quatre armées, officiellement opérationnel depuis avril, est dans les faits loin de l'être. «Nous sommes tous d'accord pour lutter contre le terrorisme, mais nous devons nous entendre au millimètre près sur le comment», a reconnu l'un des respon­sables militaires. L'entente pourrait être complexe. Les quatre pays n'ont pas une approche commune du danger. «En fait, le Mali, la Mauritanie ou le Niger manquent de moyens. La clef du problème est entre les mains d'Alger, qui semble moins pressé d'agir», tranche un diplomate africain.

Chasse gardée algérienne.

L'Algérie, puissance régionale, est la seule à disposer des forces militaires, du matériel et de l'expérience pour engager une offensive contre les groupes terroristes. L'armée dispose en outre de puissants relais dans tout le nord du Sahel. «Les Algériens n'ont pas attendu les enlèvements pour agir sur leur flanc sud», rappelle Kader Abderrahim, de l'Institut de relations internationales et stratégiques (Iris).

Ils ont servi d'intermédiaires au Mali lors du règlement du conflit touareg en 2006 et ont gardé des contacts avec ces groupes qui évoluent sur les mêmes terrains qu'Aqmi. Paris, qui entretient des relations tendues avec Alger, ne manque d'ailleurs jamais de souligner l'importance qu'il accorde à ce pays.

Malgré tout, l'Algérie tarde à jouer ce rôle prépondérant. La presse algérienne, comme les journaux maliens, est très critique à l'égard des pressions des pays occidentaux, accusés de ne voir que leurs intérêts.

Le versement de rançons pour la libération d'otages, qui renforce les terroristes, est un autre point d'achoppement, tout comme le déploiement de troupes françaises au Niger. «Alger ne veut pas voir de forces armées sur son territoire. Il y a un problème de souveraineté exacerbé qui fait qu'à un moment ça bloque», analyse Jean-François Daguzan, de la Fondation pour la recherche stratégique (FRS).

Mais la susceptibilité à l'égard de l'Europe n'est pas le seul frein. La mise en place d'une cellule de renseignements basée à Alger, se heurtera d'entrée à la volonté de certains d'élargir le cercle à d'autres pays : Maroc, Tchad et Libye. Or l'Algérie, en froid avec le Maroc, se refuse à l'intrusion de Muammar Kadhafi dans ce dossier.



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Source :
Figaro (France)

Intempérie /L’école 5 de Tidjikja encore sous les eaux



Certains quartiers de Tidjikja ont été littéralement inondés suite aux pluies diluviennes qui se sont abattues sur la ville et qui ont occasionné d’importants dégâts aussi bien pour les domiciles privés que pour les édifices publics. Des murs d’enceinte et des bâtiments en entier ont été détruits dans les quartiers de Zira, Z’reibat, Bamoyra, Laadeila, Ghaadaa. L’ancienne bâtisse de la mairie de Tidjikja, elle-même, n’y a pas échappée : une partie de sa façade nord s’est affaissée mettant en danger le reste du bâtiment. Mais c’est surtout à Z’reibat où les dégâts ont été plus ressentis avec la formation d’un immense lac inondant toutes les habitations alentours. En effet, les eaux du lac ont submergé les boutiques du marché voisin avant de prendre possession de la cour et des locaux de l’école 5 ainsi que le domicile du Directeur de la sureté régionale.
Plus de vingt jours après cette inondation, les eaux continuent encore à envahir les locaux de l’école 5 compromettant la rentrée scolaire qui y est prévue comme pour le reste des écoles du pays, le 3 octobre 2010. Selon le Hakem de Tidjikja Sid’ Ahmed Ould Houweibib, une mission de l’ENER a visité l’école et promis d’envoyer une équipe et du matériel pour évacuer les eaux et assainir les lieux mais cette équipe tarde encore à arriver. La mairie de Tidjikja a fait montre, de son côté, de beaucoup de volonté pour apporter son appui aussi bien pour évacuer les eaux au niveau de l’école 5 que pour soutenir les sinistrés mais ses moyens sont limités pour pouvoir faire face efficacement à tous ces défis. Lors d’une réunion municipale présidée par le maire de Tidjikja, les sinistres occasionnés par les pluies été au menu de la rencontre. La liste des sinistrés a été dressée et remis à l’administration en prélude d’une opération de distribution de vivre qui sera engagée par le CSA au cours de cette semaine.
D’autre part, force est de souligner que les pouvoirs publics ont affiché un silence coupable face aux dégâts occasionnés à Tidjikja par la pluie. Cette attitude de démission est douloureusement ressentie par les populations locales laissée à elles-mêmes par un pouvoir que d’aucuns, ici, n’hésitent pas à qualifier de rancunier.
Khalil sow Cp/Tagant
Khalil1965@yahoo.fr

mercredi 29 septembre 2010

Mercenaires à la solde de Aqmi Un chercheur américain confirme le recrutement des «vétérans » du Polisario.



J. Peter Pham est un professeur à James Madison University à Harrisonburg, dans l’Etat de Virginie. Il a à son actif plusieurs publications et études sur l’Afrique et le Moyen-Orient. Dans une publication récente, il évoque le rôle indéniable du mercenariat qui renforce les capacités destructrices de l’Aqmi dans la région, rendue facile par le recrutement de mercenaires. Il pointe du doigt les «vétérans» du Polisario.

Pour J. Peter Pham, il ne fait l’ombre d’aucun doute que l’organisation terroriste Al Qaeda recrute de plus en plus de mercenaires aguerris pour parvenir à ses fins notamment pour renflouer ses caisses par les rançons versées par les pays européens dont les ressortissants sont kidnappés par ces mercenaires à la solde de Al Qaeda.

J. Peter Pham, qui alerte sur la gravité de cette tendance au recrutement dans les terreaux qui s’offre à l’organisation terroriste, cite entre autres le cas d’Omar Sahrawi.

Mais pour lui Omar Sahrawi n’a jamais fait partie de l’organisation de Al Qaeda au Maghreb Islamique (Aqmi). Il s’agirait bien selon lui d’un membre influent de l’oligarchie militaire du Polisario qui depuis de longues années déjà avait offert ses services à cette organisation et aux trafiquants de tout acabit. J. Peter Pham cite le cas de Omar Sahrawi convaincus en même temps que trois autres vétérans du Polisario, à savoir, Mohamed Salem Mohamed Ali Ould Rguibi, Mohamed Salem Hamoud et Nafii Ould Mohamed M’Barek, comme partie visible de l’iceberg.

Le rôle de Omar Sahrawi, dans le cadre de la prise d’otages espagnols de Accio Solidaria et de l’échange qui a suivi leur libération, conforte le chercheur dans ses analyses sur les liens étroits entre ces mercenaires « payés par Mokhtar Belmokhtar, Khaled Abou al-Abbas, Laâouar », commandant l’Aqmi au Sud du Sahel. Les mercenaires avaient été payés « pour organiser et exécuter » l’enlèvement des espagnols au profit de cette organisation terroriste.

Le chercheur met encore en évidence la participation de douze autres personnes mises en accusation par le procès de Nouakchott pour leur complicité avérée. Le chercheur regrette d’ailleurs que les tractations pour la libération des espagnols aient permis à Omar Sahrawi de servir de monnaie d’échange en plus des sommes faramineuses déboursées par Madrid pour récupérer ses citoyens de l’emprise des terroristes.

Mieux encore pour J. Peter Pham, l’attaque menée par les forces mauritaniennes et françaises qui ont tué six terroristes en juillet révèle diverses identités parmi les victimes. Toutes auraient été recrutées par l’Aqmi pour leur expérience militaire ou leur parfaite connaissances du terrain.

Même si cette étude ne fait que confirmer les suspicions corroborées par l’arrestation de Omar Sahrawi et de ses acolytes dans l’enlèvement des espagnols en Mauritanie, elle n’en offre pas moins une nouvelle intrigue sur les raisons de l’engagement des mercenaires dans le camp de la nébuleuse terroriste. Malgré les démentis «officiels » du Polisario, dépêchant des missions à Nouakchott, après l’arrestation du principal inculpé, la citation de «L’homme du désert » (Omar Sahrawi) dans l’enlèvement des otages espagnols, la revendication de sa libération par l’Aqmi ainsi que son implication présumée dans les trafics illicites prouvent que les mercenaires acquièrent un statut dangereux dans l’échiquier militaro-financier de l’Aqmi.

Les frontières mauritaniennes pendant longtemps poreuses à ces activités sont de plus en plus sécurisés notamment depuis la mise en place en décembre 2009 du corridor de sécurité et le démantèlement en février 2010 d’une colonne armée jusqu’aux dents, en possession de plusieurs tonnes de cocaïne. C’est peut être aussi pour cette raison –depuis que l’étau s’est resserré contre elle- que l’Aqmi tente de porter un coup dur au pays.

Mais pour J. Peter Pham, tous les pays de la région n’ont pas le même agenda face à cette dynamique de «prises d’otages qui offre aux terroristes les moyens dont ils ont besoin» pour continuer d’exister. Alors à qui pourrait profiter de cette anarchie terroriste aux frontières des Etats ? That’s the big question. De la réponse à cette interrogation fuse aussi celle en rapport avec l’efficience de la mise sur pied d’un commandement unifié de lutte contre le terrorisme dans la sous-région.

Jedna Deida



Source :
Le Quotidien de Nouakchott

Tous unis face à la menace terroriste




Le président de la République Islamique de Mauritanie s'est engagée à combattre avec tous les moyens disponibles le terrorisme et à l'éradiquer de notre pays; ce combat est tout à fait justifié car le fléau du terrorisme et de l'extrémisme est étranger à nos coutumes et contraire aux principes fondamentaux de notre sainte religion.

La mise en saine réalisée par l'Aqmi ne trompera pas le peuple mauritanien; son armée sera de plus en plus vigilante et combattra avec vigueur les groupuscules de l'Aqmi même en dehors des frontières de notre pays. La stratégie militaire adoptée par nos forces armées et de sécurité est la plus sûre car il faut détruire le noyau de ce mal là où il est et non attendre qu'il ne vienne vers nous.

Le peuple mauritanien doit s'unifier et mettre de côté ses divergences politiques pour soutenir nos vaillantes forces armées dans ce noble combat; nous ne sommes pas un pays doté de beaucoup de moyens financiers et matériels; notre économie est encore en compétition.

Nos moyens de défense militaire sont assez limités, mais notre engagement est plus que jamais ferme et avec la miséricorde de Dieu et de son prophète Mohamed "Alleyhi Al Salatou we Salam" nous vaincrons.

Les derniers combats menés par notre armée contre des colonnes de l'Aqmi l'ont bien prouvés et la Mauritanie peut être sûre de remporter la victoire, car elle dispose d'un peuple uni, d'une armée décidée et adaptée au terrain abritant les éléments de l'Aqmi, mais surtout d'un engagement politique maintes fois rappelé et réaffirmé par le président de la République.

SM Lehlou

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Insécurité au Sahel: Le renseignement de la région réuni à Alger.




Les patrons du renseignement d'Algérie, Mauritanie, Niger et Mali devaient se réunir ce mercredi à Alger dans la plus grande discrétion pour mettre en place un centre commun de renseignement afin de lutter contre l'augmentation des actes terroristes dans la région du Sahara-Sahel.

L'annonce de cette rencontre de source bien informée à Bamako la veille n'avait toujours pas été confirmée officiellement par Alger qui maintient un black out total à ce sujet, mais la presse algérienne y consacre mercredi de longs commentaires.

Ces discussions sécuritaires suivent une série d'enlèvements de ressortissants étrangers au Sahel, dont le dernier a eu lieu à la mi-septembre au Niger: sept étrangers (cinq Français, un Togolais et un Malgache) du groupe nucléaire français Areva et d'un sous-traitant.

Les enlèvements ont été revendiqués par Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) et Paris s'est dit prêt à négocier, tandis qu'une source malienne impliquée dans les négociations indiquait mardi qu'ils étaient "en vie". Les otages seraient actuellement détenus dans le désert aux confins de l'Algérie et du Mali. La réunion a lieu trois jours après celle des chefs militaires des quatre pays à Tamanrasset, dans le sud algérien, en conseil de comité d'état-major opérationnel conjoint.

"A cette rencontre, il y a eu des divergences et des points d'accord. Nous sommes tous d'accord qu il faut lutter contre le terrorisme. Maintenant nous devons nous entendre au millimètre près sur le comment", expliquait mardi à l'AFP à Bamako un responsable des pays participant, donnant un peu le "la" de la réunion d'Alger.

Le quotidien algérien Liberté cite, parmi les problèmes auxquels le Niger, le Mali, l'Algérie et la Mauritanie sont confrontés pour unir efficacement leurs efforts de lutte anti-terroriste, l'influence "des pays occidentaux soucieux uniquement de leurs propres intérêts". Le quotidien reproche à l'Occident notamment de ne pas partager avec la sous-région ses renseignements obtenus par des moyens technologiques sophistiqués, telles les photos satellitaires.

Dans la lutte anti-terroriste, les journaux reviennent sur le discours du président Abdelaziz Bouteflika, lu la veille devant l'Assemblée générale de l'Onu par son ministre des Affaires étrangères Mourad Medelci. Le président y appelle à l'arrêt du versement de rançons et de l'élargissement de terroristes en échange de la libération d'otages.

Le payement de rançon "est absolument condamnable" et "constitue une source importante de financement du terrorisme", dit-il. Quant à l'élargissement de terroristes, la France avait été dans le collimateur de l'Algérie lors de la libération en février de son otage Pierre Camatte, détenu durant trois mois. Sa libération était intervenue après celle, exigée par Al-Qaïda, de quatre islamistes -deux Algériens, un Burkinabé et un Mauritanien- arrêtés en avril 2009 dans le nord du Mali où ils étaient détenus.

Et après l'enlèvement de cinq de ses ressortissants, la France est maintenant soupçonnée par la presse algérienne d'être prête à payer une rançon. C'est une "manière de faire", dit le Quotidien d'Oran, que les "militaires de la région" considèrent comme "contreproductive en matière de lutte anti-terroriste".

Pour l'heure en tout cas côté français, il a été annoncé que la présidente d'Areva, Anne Lauvergeon, se rendra jeudi et vendredi au Niger. Elle y rencontrera notamment les salariés du groupe nucléaire à Arlit, dans le nord, où les otages avaient été enlevés dans la nuit du 15 au 16 septembre.


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Source :
AFP via Google

La Mauritanie entame des négociations avec Abou Zeid.




Les autorités mauritaniennes ont procédé à la libération de 27 contrebandiers maliens, membres des groupes de trafiquants de drogues. Ces derniers ont quittés la prison centrale de Nouakchott dans la soirée de lundi.

Ils ont été livrés aux autorités maliennes qui les a livrée à son tour à l’organisation du groupe salafiste pour la prédication et le combat, activant dans la région du Sahel, dans le cadre d’un éventuel échange contre les otages français kidnappés le 21 septembre dernier au Niger.

L’armée mauritanienne avait menée au mois de février dernier, une opération militaire contre les groupes terroristes, pendant laquelle trois éléments ont été éliminés et le reste arrêtés, une importante quantité d’armes et de drogue a aussi été saisie.

Présentés devant le tribunal, ces derniers ont été accusés de commerce et trafic de drogue et soutien aux terroristes, mais ils ont été libérés sans qu’il y ait eu de procès.

Selon les spécialistes du dossiers, les autorités françaises auraient ouvert la porte des négociations avec le groupe de Abdelhamid Abou Zeid, émir de la phalange Tarik Ibn Ziad, responsable du kidnapping des ressortissants français, employés de la compagnie Areva, au Niger. Ces dernières ont exprimés leur désir de négocier avec les terroristes dans le but d’assurer la sécurité de ses ressortissants.

Le président Nicolas Sarkozy a déclaré, il y a deux jours, que la France est prête à discuter bien qu’elle n’ait eu aucun signe sur la possibilité d’entreprendre des négociations. Les trafiquants que les autorités mauritaniennes ont libérés ces derniers jours seront sans doute livrés à l’organisation terroriste en échange des otages français.

Par ailleurs, beaucoup s’interrogent sur la libération par Nouakchott de ces trafiquants qui entretiennent des relations avec l’organisation terroriste, arrêtés sur son territoire alors qu’il s’apprêtaient à faire passer d’importantes quantités de drogue et d’armes, alors qu’ils n’ont pas été jugés, si elle n’est pas impliquée dans des négociations entre différentes parties qui oeuvrent pour la libération des otages français détenus par Abou Zeid, avant que celui-ci ne change d’avis, comme ça avait été le cas avec le ressortissant britannique Edwin Dyer, exécuté après que Londres ait refusé de négocier et aussi le ressortissant français Michel Germaneau qui a été tué après le raid aérien franco-mauritanien qui a causé la mort de six terroristes.

Ce marché n’est pas le premier puisque Nouakchott s’est déjà pliée aux exigences de Madrid et les marchandages de Bamako lorsqu’elle a livré le terroriste Omar le Sahraoui au Mali qui l’avait à son tour livré à l’organisation terroristes en échange des otages espagnoles.

Dalila B.



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Source :
Ennahar (Algérie)

Mauritanie: le groupe pétrolier Total passe aux ' tests ' de production




Le groupe pétrolier français Total, qui avait débuté en 2009 un forage de prospection dans le bassin de Taoudenni (nord-est de la Mauritanie), va entamer une phase de "tests" des hydrocarbures découverts, a annoncé mardi à Nouakchott un de ses représentants.

"Nous allons rentrer, dans les jours qui viennent, dans la phase de tests, c'est-à-dire que l'on va mesurer la qualité et la quantité des hydrocarbures", a affirmé le directeur Afrique du Nord de Total, Jean-François Arrighi de Casanova, au sortir d'une audience avec le président Mohamed Ould Abdel Aziz.

"D'ici quelques semaines, j'espère que nous aurons plus de choses à dire sur ce sujet. Pour l'instant, nous attendons, mais nous sommes confiants", a-t-il ajouté, devant la presse.

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M. Arrighi a indiqué que sa société venait d'achever un forage au "Ta8" de Taoudenni, au nord-est de Ouadane, et qu'il était venu en informer le président mauritanien.

En 2005, Total avait signé deux contrats de partage de production avec l'Etat mauritanien sur les blocs Ta7 et Ta8 de ce bassin de Taoudenni.

Puis, en 2008, Total avait cédé à la compagnie pétrolière algérienne Sonatrach une participation de 20% dans les permis Ta7 et Ta8, et 20% encore à la société nationale du Qatar, Qatar Petroleum International.

TOTAL

Tournoi de football inter saison de Rosso: Ba Madine offre le trophée au vainqueur



Le directeur général de l’Agence nationale d’appui et d’insertion des rapatriés (ANAIR), Ba Madine vient de faire don d’un trophée à la Ligue régionale de football du Trarza. Une sympathique cérémonie de remise du trophée s’est déroulée, lundi matin (27 septembre) dans les locaux de l’ANAIR.

Outre le directeur de l’Agence, on notait la présence du président et du secrétaire général de la Ligue, Yeslem Ould Lahah et Brahim dit Mido. Ce trophée sera octroyé au vainqueur du tournoi de l’Inter saison de Rosso qui mettra aux prises, ce vendredi 1 er octobre, au stade Ramdan, Chebab à l’ ASC N’Diourbel, pour le compte de la finale d la deuxième édition du championnat Nawétane.

Dans un mot prononcé à cet effet, Ba Madine a d’emblée souhaité « bon courage » aux organisateurs du tournoi de l’Inter saison qui ne cessent de soutenir la jeunesse rossossoise. Tout soutien à la jeunesse est un choix pour l’avenir. Ba Madine fait partie d’une génération pour laquelle le sport et surtout le football avait marqué leur vie.

Il a indiqué que Rosso se singularisait au football alors que le basket était l’apanage de Boghé. Ba s’est dit sensible à toute action de nature à redynamiser la pratique footballistique à Rosso et à lui redonner ses lettres de noblesse pour qu’afin Rosso retrouve sa place d’antan de pourvoyeur de générations de footballeurs talentueux. Des 23 ans passés à Nouadhibou, il a pu constater l’étendue des talents des jeunes footballeurs rossossois qui ont évolué dans les principales formations de la capitale économique.

Fin observateur de la scène footballistique, Ba Madine a salué l’apport non négligeable que Diop Babacar dit Ndiobo et Pape Seck ont apporté au football mauritanien sur la scène sous régionale. « Ce n’est pas un hasard que la situation de crise actuelle du football rossossois ne soit identique à celle du football national », fait-il remarquer.

« Pour redorer le blason terni du sport roi, la seule option qui vaille, préconise Ba Madine, ancien joueur amateur, est un retour au travail à la base mais aussi rendre le football obligatoire dans le cursus scolaire ».

Quant à Brahim Diop Mido, il a salué les immenses efforts et soutiens que Ba Madine ne cessent d’apporter à la jeunesse du Trarza. De son coté, le président de la ligue de football du Trarza, Yeslem Ould Lahah, il a magnifié l’action du directeur général de l’ANAIR qui, dit-il, a toujours répondu présent aux initiatives de la jeunesse et des sportifs.

Récemment, il a épaulé les basketteurs de Rosso, lors des phases finales, après avoir mis à la disposition de l’équipe de football de Rosso, durant les éliminatoires de la coupe nationale. Grace à ce soutien, les jeunes se sont surpassés.

En apportant ainsi son soutien à la famille sportive du Trarza, Mr Ba Madine montre son attachement à la jeunesse de sa région et entend ainsi accompagner le vent du renouveau sportif qui souffle sur la capitale de la Chemama, qui fut jadis le vivier du football.

THIAM MAMADOU

Le trésorier adjoint se plaint de ses collègues du comité régional du croissant rouge mauritanien




M. Abderrahmane Ould Bakar, trésorier adjoint du comité régional du croissant rouge mauritanien s’est présenté au bureau de l’AMI à Tiris Zemmour, indiquant qu’il a été élu au sein de ce comité en 2008, qui celui-ci a fait des réalisations considérables à ses débuts, « mais, depuis un certain temps, son action est passée de son cachet humanitaire pour prendre un profil politique et ethnique découverts » a-t-il dit.

Il a également précisé que la nouvelle présidente « Didda Mint Louleid et son adjoint Seyid Abderrahmane Diarra- qui sont deux cadres de l’Alliance Populaire Progressiste – ont orienté l’action du comité vers une composante précise, sur une base politique et raciale » a-t-il expliqué, précisant que pour la trésorière Limeima Mint El Houssein et son adjoint « ils sont devenus hors de la partie».

Il a indiqué par la suite avoir écrit des lettres restées sans suite au président du croissant rouge mauritanien, au wali et au hakem, signalant l’existence d’une quantité de produits alimentaire acheminée pour secourir les sinistrés des inondations de 2008, qui n’est pas arrivée à destination, « ayant été partagée par l’actuel Hakem, la présidente et son adjoint » dit-il, précisant qu’il détient les preuves de ce qu’il avance.

Il a également demandé l’ouverture d’une enquête sur cette affaire. La trésorière Mme Lemeima Mint El Houssein s’est contentée quant à elle de dire qu’elle ne s’est pas entendue avec le groupe et qu’elle a arrêté de travailler avec celui-ci depuis quelques temps ».

De son côté, la présidente du comité Mme Dida Mint Louleid a indiqué que ce problème a été déjà tranché par la présidence du croissant rouge, que le président du CRM a effectué une visite spéciale à cette fin et qu’il « n’est pas d’ordre local » a-t-elle dit.

Agence Mauritanienne d'Information

mardi 28 septembre 2010

Les pluies causent d’importants dégâts matériels dans la localité de Nteichett, 25 km à l’est de Boutilimitt



Mardi, 28 Septembre 2010 14:12

Les pluies et les tempêtes ont occasionné la destruction de 12 maisons et de dizaines d’habitations précaires dans la localité de Nteichette, 25 kilomètres à l’est de Boutilimitt.

A ce sujet, l’imam de la mosquée de cette localité sinistrée, Mohamed Lemine Ould Cheikh Sidi Mohamed a déclaré à Sahara média que les « dégâts matériels sont estimés à quelque 22 millions d’ouguiyas », précisant qu’il n’a pas eu de pertes en vies humaines.



L’imam de la localité a lancé un appel pressant aux pouvoirs publics pour qu’ils jouent leur rôle humanitaire, indiquant que le village « a perdu la moitié de ses capacités vitales », à cause des pluies.



Des précipitations accompagnées de vents forts sont tombées dans la nuit du mardi sur la zone de Boutilimit et ont occasionnées des dégâts d’inégales importances dans les localités dépendant de la moughataa.
Saharamédias

Rencontre des Chefs d’état-major à Tamanrasset: Sortir de l’immobilisme !




Les dernières attaques de l’Armée mauritanienne contre des bastions de l’Aqmi mettent fin à l’immobilisme dans lequel baignait la région soumise à la guérilla de l’Aqmi. Quatre pays, les plus touchés par l’activisme de la nébuleuse, Mauritanie, Niger, Mali et Algérie, amorcent une action commune. Ce noyau devrait être étendu à d’autres pays concernés par ce phénomène.

Jusqu’ici éparse et sans réelle incidence sur la reconstitution des bastions de la nébuleuse terroriste et sur sa menace contre la stabilité de la région, la lutte armée s’organise sur le terrain à la suite de la réunion de Tamanrasett (Sud de l’Algérie) à laquelle ont pris part les premiers responsables des armées en Mauritanie, au Niger, au Mali et en Algérie. Une réunion extraordinaire axée sur la lutte contre le terrorisme et la criminalité organisée.

Selon les responsables algériens, s’exprimant à la télévision nationale de ce pays, dimanche, il y a urgence à «se concerter », « à mettre en commun les moyens » et « à favoriser les échanges d’informations».

Tels sont en tout cas les propos du Chef d’état-major de l’Armée algérien, le général Ahmed Gaïd Salah, devant ses pairs des quatre pays présents.

Etendre la lutte à d’autres pays concernés.

Depuis la Conférence d’Alger sur la sécurité dans la région sahélo-saharienne contre le terrorisme des évidences montrent bien que cet effort visant à endiguer le phénomène ne peut ignorer d’autres pays concernés par cette menace. Au nombre de sept (Mali, Niger, Mauritanie, Tchad, Algérie, Burkina Faso et Libye) dont ne prennent part aujourd’hui que quatre à la rencontre extraordinaire de Tamarassett, la vision «intégrée coordonnée et solidaire» de la lutte devrait aussi prendre conscience de l’indispensable participation d’autres pays comme le Tchad, le Nigeria ou encore le Maroc.

Il y a à craindre, qu’à ce stade, les antagonismes entre Etats (Algérie-Maroc) n’aient des relents d’une lutte « chasse gardée ». C’est à l’aune des dépassements de ces clivages politiques entre pays voisins et menacés que la lutte contre Aqmi prendra tout son sens.

Les plus durement touchés.

Même si tout le Sahel n’est pas épargné par les actions parfois spectaculaires de l’organisation terroriste de Al Qaeda au Maghreb Islamique (Aqmi), l’Algérie, le Mali, le Niger et la Mauritanie offrent aujourd’hui le terrain de prédilection pour l’action de cette organisation. Ce phénomène transfrontalier crée d’ailleurs une véritable suspicion sur ses origines et enfonce toute la sous-région dans une ambiance d’instabilité délétère. Après donc évaluation des dangers que fait courir cette épée de Damoclès suspendue au-dessus de tous les pays de la sous-région, le temps est aujourd’hui à la riposte.

Attaques armées et séries de prises d’otages européens dont les rançons alimentent les caisses de l’organisation terroriste, les pays prennent conscience de la gravité de la situation. Les Chefs d’état-major des quatre pays ont donc eu l’occasion d’évaluer à Tamaransett la menace et les moyens à mettre en œuvre pour y faire face. Ce nouveau conseil de guerre n’a pas pourtant établi de calendrier sur le déploiement des armées sur le terrain encore moins sur les moyens dont chaque pays fera montre.

Mais le premier acte de cette riposte semble être une occupation de l’espace laissé depuis longtemps aux mains de l’organisation terroriste et des bandits de grand chemin qui s’adonnaient aux trafics en tous genres (drogues, cigarettes, armes…). C’est là probablement un premier acquis notamment pour le pays hôte, l’Algérie, qui en invitant à «compter sur nos propres moyens» émettait «diplomatiquement » ses réserves sur la participation directe des français à cet effort de lutte l’Aqmi notamment aux côtés des autorités mauritaniennes, au nom de la souveraineté des Etats.

Il faut néanmoins rappeler que dans le sillage de la stratégie de lutte contre l’Aqmi dans le Sahel, adoptée lors de la réunion d’Alger, le Commandement de ses forces disséminées dans le désert à la traque des activistes terroristes, sera dirigé, à tour de rôle, par chacun des état-major.

Cette opérationnalité suppose également un quadrillage par les forces des pays de leurs propres frontières afin d’éviter des renforts logistiques notamment et des incursions transfrontalières venant d’autres pays non encore impliqués dans cette lutte commune. Alors, un pour tous et tous pour un? Wait and see !

Jedna Deida


Source :
Le Quotidien de Nouakchott

ANAIR : Communiqué de presse : Cérémonie symbolique de remise de prix au PK 6.



Le lundi 27 septembre 2010, à 10 heures, a eu lieu au site de rapatriés du PK 6, une cérémonie symbolique de remise de prix, au profit d’une coopérative féminine de teinture du site.

Cette cérémonie était présidée par une délégation de l’ANAIR comprenant MM Ndiawar Kane, Mohamed Ould Horma et Souleymane Ould Mohamed Abdellahi, respectivement, Chef du département de l’assistance d’urgence et des AGR, Assistant chargé du contrôle général, du suivi et de l’évaluation et Représentant au Trarza.

Les opérations de teinture, initiées en 2008, ont connu des sorts variés. Et, à l’issue d’une mission d’évaluation de l’ANAIR, l’opération du PK 6 a été jugée satisfaisante. Pour encourager les femmes du site et créer une saine émulation au niveau des autres sites, pour la bonne gestion des AGR et autres actions d’insertion, l’ANAIR a décidé de récompenser les plus méritants.

En remettant à la Présidente de la coopérative, Madame Binta Yéro Sow, la somme de cent mille Ouguiya, au nom de M. Ba Madine, Directeur de l’agence, MM Kane et Horma ont mis l’accent sur la nécessité de redoubler encore d’efforts, afin de porter l’opération au plus haut de la réussite. Ils ont insisté sur la responsabilité des récipiendaires quant à l’exemplarité de cette réussite. Ils ont enfin exprimé toute leur satisfaction, de voir les initiatives et les efforts consentis par l’agence, commencent à porter leurs fruits.


Source :
ANAIR

Des quantités de pluie à l'intérieur du pays


Les quantités de pluie ont été relevées, au cours des dernières 24 heures, dans quelques unes des wilayas du pays selon le réseau administratif de commandement(RAC) du ministère de l'Intérieur et de la Décentralisation.
Hodh Charghi:
- Timbédra..............................11 mm
- Oum Goufa.............................16 mm
- Djigueni..............................21 mm
- Bassikonou............................05 mm
Hodh El Gharbi:
- Tamchakett............................09,5mm
- Voulaniya.............................01,5mm
Assaba:
- Boumdeid..............................12 mm
- Guérou................................12,5mm
Brakna:
- Lerdi.................................15mm
- Tachott...............................80 mm
- Boufkeirine...........................25 mm
- Ouad Amour............................20 mm
- Dionaba...............................05 mm
- Cheggar...............................10 mm
- Touele................................14 mm
- Aouchorguit...........................07 mm
Trarza:
- Méderdra..............................02,5mm
- Tiguent...............................16 mm
- Taguilalett...........................11 mm
- R'Kiz.................................11 mm
- Tékane................................06 mm
- Boutilimitt...........................32 mm
- Elb Adress............................11 mm
- Arafat................................18 mm
- Bareina...............................30 mm
- Matamoulana...........................11 mm
Tagant:
- Goudhiya..............................18 mm

AMI

Africa Ecorace compte traverser la Mauritanie cette année




Le responsable de la troisième édition du rallye Africa Ecorace, J-L Schlesser a indiqué que les organisateurs de ce raid comptent cette année è apporter de grandes améliorations, en augmentant, notamment, le nombre de participants issus de pays européens et en inscrivant la Mauritanie dans les étapes de ce raid auto-motos.

C’est à l’issue d’une rencontre avec le Président Mohamed Ould Abdel Aziz, avait déclaré « je crois que nous passerons encore par la Mauritanie, pays qui était et reste encore une terre d’hospitalité, de tolérance et de paix », ajoutant qu’il « espère, de toute façon que la nouvelle édition se passe dans de bonnes conditions ».

Il est prévu que le Rallye, qui doit démarrer à partir de la France le 27 décembre prochain, passe par l'Espagne et le Maroc avant de traverser les terres mauritaniennes en direction de la capitale sénégalaise vers le 9 janvier 2011.




Source :
Sahara Medias (Mauritanie

lundi 27 septembre 2010

Les tribus du Nord Mali lâchent AQMI




De sources généralement bien informée, on apprend que plusieurs éléments des tribus du Nord du Mali dont des Touaregs et des Brabich ont décidé de ne plus prêter main forte aux éléments d’AQMI qui sont en fait des terroristes sans foi ni loi et qui causent tant de mal aux ressortissants de cette région malienne.

Si cette information se vérifie, la nébuleuse AQMI aura perdu une arrière base sur laquelle elle avait toujours compté. Ce revirement fera perdre aux trafiquants en tous genres une bonne des renseignements qu’ils obtenaient sur le mouvement des forces armées mauritaniennes.

Par ailleurs, on apprend que les accrochages menées depuis quelques jours par ns vaillantes forces armées et de sécurité touche à sa fin. Les terroristes ont été pourchassé jusqu’à leur dernier retranchement.

Les mêmes sources indiquent que le bilan serait très lourd pour AQMI :plusieurs tués, plusieurs blessés et de nombreux prisonniers dans leur rang.



www.cridem.org


Source :
Le Véridique (Mauritanie)

Des chômeurs accusent l'Inspecteur de Travail et le Hakem de Zouérate.




Un groupe de chômeurs, qui s’est présenté dimanche au bureau de l’Agence Mauritanien d’Information à Zouerate, s’est plaint du mauvais comportement de l’inspecteur régional du travail du Tiris Zemmour à leur égard.

Le groupe a qualifié le traitement de leur dossier de non transparent, l’inspecteur de faire l’objet de recrutement sélectif, sans tenir compte de la liste des sans emplois inscrits sur le registre de l’inspection qu’il dirige.

Les concernés, qui disent représenter 1000 chômeurs environ, indiquent, que malgré la demande progressive du travail et les recrutements quotidiens et extérieurs à la liste dans les différentes spécialités opéré par cet inspecteur, aucun chômeur enregistré n’avait été embauché.

Les plaignants ont évoqué de nombreux cas de travailleurs étrangers recrutés dans toutes les catégories d’emploi, pouvant être exercés par des citoyens, mais « en raison de la bénédiction de l’inspection régional du travail, les mauritaniens sont exclus et les étrangers recrutés ».

Les délégués dudit groupe ont également souligné avoir adressé une lettre au Hakem de la Moughataa de Zouérate, qu’ils accusent de complicité avec l’inspecteur contre eux, précisant qu’ils ont écrit des lettres au Wali, qui a adressé à son tour une note à l’inspecteur pour corriger la situation.

Mais cette lettre n’a eu aucun écho, « étant donné que l’inspecteur s’est mal comporté à notre endroit, nous qualifiant de vieux, d’ignorants » disent-ils, ajoutant qu’il a proféré à leur endroit de viles expressions, disant « je vous rappelle que je ne suis pas responsable du travail, que la tutelle n’est pas représentée dans la Wilaya, tout comme vous n’avez pas le droit de vous présenter à mon bureau, car je suis concerné uniquement par les travailleurs » a-t-il dit.

L’inspecteur a poursuit ses diatribes en disant : « je suis chargé de l’emploi et non du recrutement et les entreprises sont libres de recruter suivant leur choix ; l’administration ne pouvant y intervenir. » En réponse à ces « accusations, M. Mohamed Ould Haibelti, inspecteur régional du travail au niveau de la wilaya du Tiris Zemmour à indiqué que ce « groupe est composé essentiellement de personnes âgées qui ne peuvent travailler que dans le domaine du gardiennage. »

Il a également souligné que les offres d’emploi dans ce domaine sont presque inexistantes, précisant n’avoir reçu aucune demande dans ce sens toute l’année en cours.

L’inspecteur a ajouté que le rôle de l’inspection se résume dans l’inscription des demandeurs d’emploi, l’annonce des postes vacants, et la sélection des travailleurs en fonction de leurs compétences et qualifications.

Cependant ; il n’a pas nié avoir dit aux délégués de ce groupe qu’il n’est pas concerné pas l’emploi et que les employeurs sont libres dans le choix des recrutements qu’ils veulent, qu’il s’est adressé à eux, durant certaines rencontres au cours du mois de Ramadan en les qualifiant de personnes âgées d’ignorants etc, mais qu’il était sous pression et qu’il est désolé d’avoir agi ainsi.

Ould Haibelti a aussi réaffirmé avoir refusé de reconnaître leur formation, car elle n’est affiliée à aucune structure syndicale, professionnelle ou autre, précisant que l’inspection entame actuellement une campagne de licenciement des étrangers. Il a toutefois souligné le problème de manque de spécialités et de professionnels en mesure d’assurer les tâches remplies par les étrangers employés par les entreprises.



Source :
Canalrim (Mauritanie

Les détenus de Lemzarrab quittent la prison civile en prélude à leur extradition vers Bamako.




Une vingtaines de ressortissants maliens arrêtés en mars dernier à Lemzarrab (frontière du nord Mali), ont quitté la prison civile, lundi aprés-midi, en prélude à leur extradition vers Bamako, a appris ANI de sources informées.

Arrêtés en mars dernier au cours de l’opération de « Lemzarrab », par l’armée mauritanienne, ils sont accusés par la justice mauritanienne de trafic de drogue et d’armements ainsi que de collaboration avec AQMI.

Les dispositions nécessaires pour leur extradition vers le Mali, sur demande de Bamako, ont été accomplies depuis quelques jours par le parquet de Nouakchott.



Source :
ANI (Mauritanie)

Liste des soldats mauritaniens tués au Mali



Plusieurs blessés ont été rapatriés dans les différents hôpitaux du pays, en particulier à Nouakchott. De nombreuses familles se sont précipitées, à l'annonce du rapatriement des blessés, vers les structures hospitalières dans l'espoir d'avoir des nouvelles de leurs proches. Elles étaient rassemblées devant les portes de l'hôpital à NKTT mais n'ont pu accéder aux services concernés. Pour le moment le flou demeure quand aux victimes des 2 côtés, militaires et terroristes salafistes, ainsi que le nombre exact de tués civils maliens.

Voici les noms des militaires de l'armée mauritanienne tués pendant les opérations menées contre l'AQMI en territoire malien depuis Vendredi dernier ( source Al Akhbar via kassataya).

Liste provisoire des tués :


Capitaine
Mohamed O/ Maham,
S/LieutnantSidaty O/ Moulaye Ismael,
Mohamed mahmoud O/ Boudady,
Sidi El Mokhtar O/ Lemkhaitir,
Mohamed Yahya O/ Dieh
Sidi O/ Laghdaf ,
Ned O/ Mohamed,
Cheikh Sid’Ahmed O/ mohamed.

Source: kassataya.com

Brakna : Lancement des travaux de construction du forage de Mabrouk (commune de Boghé).



Le Hakem de la mouqata’a de Boghé, M. Ahmeddou Ould Mohamed Lemine, accompagné par le maire de la commune de Boghé, a inauguré dimanche en fin de matinée, le projet de construction d’un forage pastoral à Mabrouk (sur l’axe Boghé-Rosso) obtenu sur financement de l’Institut Dar El Hadith en partenariat avec le Comité koweïtien de secours et exécuté par l’entreprise “Zem Zem forage et prospection”.

Ce projet d’une importance capitale permettra de répondre aux besoins sans cesse croissants en eau aussi bien pour les hommes que pour les animaux des localités de Mabrouk, Afniyya et Mballaji qui s’abreuvent par puits ou à partir du fleuve (situé à 4 km environ).

L’institut Dar El Hadith était représenté à la cérémonie d’inauguration par MM. Ahmed Mahi Wane (son président), Amadou Bocar Diop (responsable des projets) et Mamadou Moussa Sy (son représentant au Brakna).

« Les équipements de surface sont déjà installées pour le démarrage effectif des travaux : pompe à boue, foreuse, lot de tiges de forage, tricônes, matériel tubulaire PVC ; il s’agit pour l’instant de procéder à la reconnaissance du sous-sol pour déterminer la lithologie du terrain », explique M. Camara Souleymane Diadié, technicien de l’entreprise Zem Zem.

Créée en 1989, cet organisme humanitaire a réalisé plusieurs actions destinées à venir en aide aux personnes déshéritées, malades ou en détresse. Parmi celles-ci, on peut citer notamment la construction de puits dans diverses localités (Touldé, Thiénel, Bakaw, Houdallaye, Horé Mondjé, Nioly Carrefour et Fondé Mayel) et de forages (Mballaji, Thiénel), la prise en charge de 100 orphelins, l’appui matériel aux rapatriés (Dar Salam, Houdallaye, Goural, Hamdallaye, Goural, Bababé), l’aide des malades (de diabète notamment), l’iftar de Ramadan et l’achat de moutons de Tabaski pour les personnes indigentes.

Ces actions sont rendues possibles grâce à des partenaires des pays du golfe dont notamment le Comité Koweïtien de secours, le Regroupement Dar El Birr (EAU) et plusieurs autres initiatives individuelles.

Dia Abdoulaye
Cp. Brakna

dimanche 26 septembre 2010

Inauguration de la 3ème mosquée de Monguel



Kaédi, 26/09/2010 - Le hakem de Monguel, M. Ahmed Miské Ould Mohamed a inauguré, au cours du week-end écoulé, la mosquée construite à Monguel ville par les populations.
Cette mosquée, la troisième de la ville, peut recevoir, selon le directeur régional du ministère des affaires islamiques et de l'enseignement originel au Gorgol M. Mohamed Lemine Abeiybak 150 fidéles.
Dans un mot prononcé pour la circonstance, le hakem a remercié les populations de la ville pour l'intérêt qu'elles accordent à l'islam ainsi que leur soutien aux pouvoirs publics.

AMI

Arrestation d’une bande de trafiquants de drogues



La Brigade mixte relevant de l'état major de la gendarmerie nationale a saisi une quantité importante de stupéfiants et des équipements sophistiqués pour fabriquer les monnaies à Nouakchott et dans le centre de Chgueig relevant de la moughataa de Guerou en Assaba.

La Brigade mixte a saisi dans ce cadre 100 kilogrammes de chanvre indien au centre de Chgueig en deux prises la première de 84 kg saisie le 21 août avec le sieur Bakary Ould Babana de nationalité mauritanienne né en 1953 à Aioun et la seconde de 16 kg saisie le 24 septembre dans un bus de transport en provenance de Gogui Zemmal (moughataa de Kobenny) détenue par les sieurs Bal Ghassimou né en 1967 à Ségou (Mali) et Diallo Ousmane né en 1985 à Bamako tous deux de nationalité malienne.
Par ailleurs la Brigade mixte a appréhendé en outre, jeudi dernier dans une maison à étage dans le quartier "Baghdad" à Nouakchott, à l'issue d'informations qu'elle a recueillies un groupe de 8 personnes constitué d'un mauritanien, d'un guinéen, d'une camerounaise, d'un ivoirien, de deux gambiens et de deux sénégalais avec du matériel sophistiqué et notamment d'une imprimante et d'un ordinateur pour le traitement du papier monnaie ainsi qu'un scanner pour la couleur avant impression en plus des billets de banque de différentes monnaies dont le dollar US, l'ouguiya (billets de 2000 UM et de 5000 UM).
De même, un certain nombre de téléphones et des abonnements avec des sociétés de télécommunications de la place en plus du service internet pour le contact avec les différents réseaux et collaborateurs dans ce domaine ont été trouvés en leur possession.
Les prévenus seront déférés à la prison civile en attendant leur jugement.

ANI

samedi 25 septembre 2010

Des cas d’intoxication alimentaire à Boutilimit dus à la consommation de lait avarié




L’Association pour la protection du consommateur a annoncé l’existence de cas d’empoisonnement alimentaire dans la ville de Boutilimitt, 150 kilomètres à l’est de Nouakchott, au sein des membres d’une famille qui ont consommé une boisson à base de lait avarié.

L’Association a indiqué avoir déjà mis en garde contre l’anarchie qui règne dans l’importation de produits laitiers, notamment le lait en poudre Celia, dont la date de péremption est difficile à déterminer, selon ses propos.

L’association a renouvelé l’appel aux consommateurs pour observer la plus grande prudence et prendre soin de vérifier les dates de péremption des produits alimentaires mis en vente sur le marché et voir les conditions dans lesquelles ils sont conservés et distribués.

Elle a aussi demandé aux autorités publiques d’exercer un contrôle strict sur les produits laitiers et punir ceux qui n’hésitent pas à trafiquer les dates de production et de péremption mettant ainsi en danger la vie des citoyens.



Source :
Sahara Medias (Mauritanie

Arrestation dans le nord mauritanien de 3 étrangers suspectés de trafic de drogue






Trois étrangers suspectés de trafic de drogue ont été arrêtés jeudi soir par une patrouille de l’Armée mauritanienne dans la zone d’El Hank (quelque 1000 kilomètres au sud-est de Zouerate), a appris APA de source sure samedi à Zouerate.

Les 3 inconnus, remis à la police de Zouerate, ne disposent pas de papiers d’état civil permettant leur identification mais, selon les données préliminaires, deux d’entre eux sont algériens et le troisième est nigérien.

Leur véhicule avait été a été touché par balles pendant la course poursuite engagée par la patrouille contre un convoi 4 voitures évoluant dans cette zone sensible du territoire mauritanien où s’aventurent terroristes et trafiquants de tout genre.

Les 3 autres véhicules ont pris la fuite.

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Source :
Agence de Presse Africaine

Sélibaby silence on patauge.




Triste est le spectacle qu’offre Sélibaby capitale du Guidimakha mauritanien en cette fin d’hivernage . Au lotissement anarchique, est venu se greffer un état des routes que ni l’état ni la commune n’ont pu prévoir . En effet depuis peu, la ville de Sélibaby est devenue un centre important des Ong nationales et étrangères.

En plus le projet de construction de la route Kaédi -Sélibabay-Gouraye a entrainé un afflux massif de véhicules de toutes catégories qui transitent toutes par le centre ville. Fonctionnant sans plan d’aménagement urbain sérieux, la ville a vu naitre ça et là des boutiques dans tous les rebords des routes qui empiètent sur le domaine public sans que personne ne lève le doigt .

Résultat aujourd’hui toutes les concessions ont au moins une boutique qui s’ouvre dans la rue.Tout le monde vend, achète, revend, négocie, trafique ..etc.

Même nos braves policiers et soldats se sont dotés de véhicules de transport et /ou de taxis accroissant le trafique dans cette bourgade entourée de collines et traversée par plusieurs oueds .

Aujourd’hui avec les pluies diluviennes la ville est devenue une mare. Plus de passage , pour traverser une rue vous êtes obligés de longer la rue en longueur sur des centaines de mètres à la recherche d’un point de passage non encore atteint par le clapotis des eaux chassée par le passage d’un véhicule . Sélibaby offre une image honteuse qui ne semble déranger en rien nos élus ……..


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Source :
nemahaidara

Nouvelle attaque aérienne visant des terroristes de l’AQMI au nord du Mali.




Un avion militaire mauritanien a effectué un raid contre des camps de retranchement relevant d’Al-Qaïda au Maghreb Islamique, dans le nord du Mali.

Selon des sources du nord malien, « un accrochage a eu lieu, hier, entre l’aviation militaire mauritanienne et des combattants d’AQMI ».

Ces mêmes sources n’ont fourni aucune indication sur les objectifs visés, ni sur les dégât provoqués par cette attaque aérienne.


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Source :
ANI (Mauritanie)

Rosso : Les agriculteurs contestent le prix du riz !




Des centaines d'agriculteurs, se sont réunis, lundi 20/09/2010 à l’hôtel Al Asma de Rosso, en vue d'examiner le prix du riz fixé par l’Etat pour la saison 2010-2011. Les participants ont décidé d'envoyer un message au Premier ministre pour lui demander d'intervenir afin d'atteindre deux objectifs:

Le premier est l’augmentation des prix indiqués, et le second est de veiller à l’application de la grille d'achat pour la saison 2009 - 2010, qui donne un prix important au riz,dont le taux 57% ou plus, contrairement à la grille actuelle qui ne donne un prix élevé que pour le riz dont le taux dépasserait 60% et il est très rare, selon les orateurs , parce que la plupart du bon riz est au taux de 55 à 60%.

Cela signifie que la plupart des riz paddy sera vendu entre 73 et 80 ouguiya le kilogramme or sur la grille d’achat ces prix constituent les deuxième et troisième et non le prix de la première qualité qui est de 87 ouguiya.

Sachant que le coût de production d'un kilo de riz paddy vaut plus de 80 ouguiya selon les estimations officielles du ministère du développement rural . Les participants ont également décidé d’envoyer leurs délégués au ministre du Développement rural pour discuter de la question. Et dans leur lettre au PM, les participants ont mis en cause l'adoption des prix courants suite aux propositions inadéquates présentées par des techniciens enfermés entre quatre murs et éloignés du domaine agricole depuis longtemps.

Au cours de cette réunion, les syndicats agricoles ont sollicité l'intervention du gouvernement dans le secteur agricole par certaines actions positives, notamment: le règlement de la crise de la dette, et l'Etat doit supporter une partie du coût des intrants agricoles de base et l'achat rapide de récolte de campagne des cultures en plus à un règlement rapide de la crise de pénurie d'eau dans les bras du fleuve qui a explosé d’une manière sans précédent à la hauteur de la saison actuelle.

Ont appelé à cette manifestation, deux organisations syndicales:

- Association pour le développement et la diversification agricole, dirigée par M. Yahya Ould Beibe.

- Union des producteurs agricoles mauritanienne, dirigée par M. et Sir Led Mayoof.

Note: texte écrit et envoyé pour publication par Yahya Ould Beibbe Tel: 2032633

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Source :
hjiddou

vendredi 24 septembre 2010

Boghé, Journée spéciale d’assainissement : les sites ciblés le centre de santé de Boghé...



Le mardi 21 septembre 2010, restera une journée spéciale dans l’agenda historique des travailleurs du centre de santé de Boghé. Une vingtaine de jeunes filles et garçons de l’association des jeunes ressortissants de Boghé ( A J R B ) dirigée par Mademoiselle Fatimata Amadou Dioum dite Aisso décident dans leur programme vacances 2010 d’aller rendre propre les lieux suivants : la mairie de Boghé, la Gendarmerie et le Centre de Santé de Boghé.

Des pelles, brouettes, râteaux et des pioches à la main pour aller épousseter ou mieux balayer nettoyer les cours, salles et bureaux du Centre de Santé de Boghé, la commune et la Gendarmerie.

Rappelons que ce matériel d’assainissement est fourni par la commune de Boghé. De neuf heures jusqu’au treize heures, ces jeunes intellectuels, ont pris toutes les ordures du centre de santé et la mairie, arrosé et nettoyer les alentours de la route longeant, le dispensaire jusqu’à la mairie, sous le soleil accablant de l’hivernage, on pouvait lire sur ces visages, la ferme volonté et la joie de servir son milieu. Les vacances pour eux ne signifient pas se reposer mais aussi aider la population.

Ce lancement, d’une journée spéciale d’assainissement, est une occasion aussi d’analyser les problèmes des jeunes en général et envisager les solutions pour l’avenir. Ces gens s’engagent déjà, aux travaux salutaires de transformation des mentalités et des structures.

Ils ont aussi dans des conférences, exprimé haut et fort leur lutte contre la drogue, le yamba, phénomène qui bouleverse actuellement les jeunes. Bien avant cette journée d’assainissement le 17 septembre 2010, (A J RB) a organisé une conférence animée par le Docteur Mohamed El Kebir Dia sous le thème : la santé et développement (le paludisme, les problèmes de santé liés à l’eau) et autres des questions diverses.



Cette action positive des jeunes étudiants du département de Boghé est une participation au développement pour les uns, au changement pour les autres, modèle sans doute le visage d’un nouveau monde. Oui, les réalités auxquelles ils ont à faire face sont autant d’obstacles qu’ils doivent franchir pour agir toujours dans ce noble choix, qu’ils ont opté pour de bon. Ces jeunes ont reçu l’appui total du Nouveau médecin chef du centre de santé de Boghé

Lorsqu’on veut bien dépasser les vues superficielles, les conclusions hâtives et sans nuances, on constate que certains jeunes sont déjà les acteurs de développement, de transformation dans leur milieu ou pays.

Diop Mohamedou Abou dit Hbodiel
CP le Véridique au Brakna.



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Source :
Mohamedou Abdou Diop

Projet PAHABO: Un garçon de 3 ans est mort




Le Projet d’Aménagement Hydro - agricole du Brakna Ouest (PAHABO) est à sa dernière phase, fin de projet. Les bénéficiaires du projet se posent des questions sur les réalisations et sont préoccupées par les dégâts causés par ce dernier. Ils sont préoccupés par les accidents du projet. Les activités prévues ont causé les dégâts suivants :

1) Recalibrage du marigot N’Diorol. Les 2 ponts sont mal faits et commencent à faire des fissures, les risques liés à l'éffondrement avant l'Harmattan sont présents.Les villageois environnants commencent à perdre beaucoup d’animaux domestiques et une perte humaine d’un enfant de 3 ans à N’diorol vient d'être déclaré (30 Aout 2010), « Allahouma akvirlahou, warahamhou »

2) Réalisation d’une digue piste de 68 km : Cette digue se dégrade de plus en plus, les pluies ont ravagés les la couche de carrière.

4) Stabilisation de 50 ha de cordons dunaires et plantation de 30 km de brise-vent: Cette activité n'est pas clairement visible aux yeux des bénéficiaires.

5) Réhabilitation de 110 ha de périmètres maraîchers: cette activité présente des nuances avec les projets de l'Etat mauritanien sur l'aménagement des périmètres agricoles.

Habitant de la zone du projet
ongbdmm@yahoo.fr


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Source :
Dvlptsudsud

Urgent : L’armée mauritanienne traque quatre véhicules dans la zone de Lemzareb et fait prisonniers des Algériens et des Nigériens.



Des sources généralement bien informées ont indiqué à Sahara média que l’armée mauritanienne a fait prisonnier des Algériens ainsi que des Nigériens près de la localité de Lemzareb, sur les frontières nord-ouest de la Mauritanie, après la traque de quatre voitures dont une a été immobilisée, suite à la crevaison de ses pneus.

Les sources ont indiqué que ces voitures dont trois ont réussi à s’enfuir, venaient du Mali et se dirigeaient vers l’Algérie. Elles ont été prises en chasse par l’armée mauritanienne dès leur entrée sur le territoire mauritanien et trois des individus se trouvant sur le bord de l’un des véhicules ont été fait prisonniers et soumis à un interrogatoire.

L’on pense que ces voitures appartiennent à un réseau de contrebande agissant sur la frontière mauritano-algéro-malienne. Une zone dans laquelle l’armée mauritanienne avait tué, le 26 février dernier, 3 hommes et emprisonné 18 autres que la Mauritanie avait accusé d’appartenir à Al Qaeda au Maghreb Islamique (AQMI) qui protégerait ainsi ces réseaux de trafiquants.




Source :
Sahara Medias (Mauritanie)

Boghé : Le bureau de la sous-section UPR sort de son sommeil !




Le bureau de la sous-section communale UPR de Boghé s’est réuni mercredi sous la présidence de son secrétaire général, M. Ngaïdé Abderrahmane Hamath. C’est la 1ère réunion du genre depuis son élection consécutive à la campagne d’implantation des structures du parti au pouvoir en avril-mai dernier.

Elle est censée redynamiser les structures de base et redonner une nouvelle impulsion à la mobilisation politique des masses près d’un an avant les échéances municipales et législatives.

Après le rituel des prises de contact entre les cinq membres présents sur les sept que compte le bureau exécutif, le secrétaire général de la sous-section a d’abord exhorté ses camarades à la cohésion et au travail « pour ne pas trahir les espoirs que les militants et militantes du parti ont placés en eux ». « Nous devons être à l’écoute de notre base pour prendre connaissance des multiples problèmes auxquels elle fait face au quotidien en vue de les transmettre au niveau supérieur !», a-t-il lancé.

Abordant le 2e point à l’ordre du jour, M. Ngaïdé a fourni les résultats de l’implantation de l’UPR dans la commune de Boghé. Ils s’établissaient comme suit :

Zones Unités de base Adhérents
Thidé 23 1560
Touldé 18 1328
Thialgou 18 1460
Mboon 14 1061
Escale 11 880
Boghé Dow 18 1445
Nioly 43 2840
Total 145 10654


« Ce sont les représentants de ces 10 654 adhérents qui ont porté leur choix sur nous ! Nous devons en conséquence, oeuvrer pour la consolidation de cet acquis en vue d’imposer notre suprématie sur le paysage politique local », souligne le secrétaire général avant de faire un compte-rendu détaillé des circonstances dans lesquelles le bureau de section, le bureau fédéral et les délégués au congrès ont été choisis.

Enfin, le bureau exécutif communal a adopté une ébauche de programme « afin de rompre avec la léthargie qu’elle traverse depuis son élection il y a 5 mois. Elle s’articule autour de 4 axes principaux : l’écoute des populations en vue de répertorier tous les problèmes économiques et sociaux auxquels elles font face, la mise sur pied de coordinations zonales pour faciliter le travail de mobilisation, d’information et de sensibilisation, le recensement des militants des unités de base qui n’ont pas encore reçu leurs cartes d’adhésion et enfin l’ouverture d’un siège local pour le parti.

Les membres présents (Mohamed Mahfoudh O. Boubacar, Houriya Koné, Mariam M/ Sraba et Amadou Adama Lam) ont tour à tour pris la parole pour réitérer leur détermination à œuvrer pour l’unité et la cohésion au sein du parti afin de garantir ses succès électoraux aux prochaines consultations.

A l’issue de 5 mois de somnolence politique, les responsables locaux du parti au pouvoir semblent déterminés à retrousser les manches pour mener le combat de la conquête des voix à un an des élections municipales et législatives. Il s’agira de s’assurer que les 10 654 “adhérents” recensés lors de la campagne d’implantation sont résolument acquis aux principes et idéaux du parti et seraient prêts à défendre ses couleurs devant les urnes. L’avenir nous le dira !

Dia Abdoulaye
Cp. Brakna

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Source :
Dia Abdoulaye

Kaédi : forte menace des eaux de la crue sur la digue de protection du PPG II



Au cours de cet hivernage 2010/2011, les eaux de la crue de la Chemmama ont atteint un niveau record en hauteur en un laps de temps, provoquant des menaces et de fortes dégradations sur les digues de protection des PPGI et PPG II de Kaédi.

La période de grandes craintes de rupture des digues de protection des PPG de Kaédi, se situe dans la deuxième quinzaine du mois de septembre qui est caractérisé par des précipitations accompagnées souvent de vents violents.

Tout à commencer le jeudi matin 16 septembre 2010, quand une pluie accompagnée d’un vent fort s’est abattue sur la ville de Kaédi ; des vagues ont fait passer l’eau au dessus de la digue séparant le quartier Gourel Sagné et le pont-vanne du PPG I, lieu de passage pour les exploitants des périmètres rizicoles et les voitures de transport qui font le trafic dans des zones situées à l’Est de Kaédi.

Tout le monde s’est mobilisé pour donner appui et soutien afin d’éviter le pire. Le lundi 20 septembre 2010, le Ministre Secrétaire Général à la Présidence de la République, Monsieur SY Adama et le Commissaire à la sécurité alimentaire, ont effectué une visite à Kaédi pour venir s’enquérir de la situation.

Le mardi 21 septembre 2010 : une fuite d’eau a été découverte dans une des ouvrages de la digue de protection du PPG II, situé au niveau de la décrue contrôlée ; cette information qui a passé vite entre les exploitants sur le terrain, qui ont encore le mauvais souvenir de l’inondation du PPG II en 2007, ont plié bagages et prirent vite congé du périmètre.

Les vagues violentes qui se forment à partir de Lexeïba 1, terminant leur course sur la digue de protection du PPG II, ont provoqué de graves dégradations, qui quand elles continuent,risquent de provoquer des brèches qui inonderont le périmètre.

La mobilisation a été générale : les autorités Administratives et Municipales, les structures techniques d’encadrement : la SONADER et la Délégation régionale de l’agriculture du MDR, les responsables des Unions des PPG 1 et 2 ainsi que les paysans qui sont venus de Kaédi, de Djéwol, d’Awoynatt et de Djingué, sont tous mobilisés pour venir au secours, afin d’éviter la catastrophe.

Le Directeur Général de la SONADER Mouhamed OULD H’Malla et son Directeur technique de l’aménagement, Monsieur TOUDA n’ont pas attendu pour faire le déplacement de Nouakchott à Kaédi pour constater les dégâts et aider à trouver des solutions éventuelles.



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Source :
sambath

La foudre tue un homme et blesse une femme près de la localité d’Azlat, entre Aleg et Boghé




Un homme a été tué par la foudre près de la localité de Azlat, 30 kilomètres au sud d’Aleg, dans la nuit du jeudi. On rapporte également qu’une femme a subi des blessures au cours de ce phénomène naturel, fréquent en période de pluies.

Des témoins oculaires ont rapporté à Sahara média que la foudre est tombée alors que la zone recevait de fortes pluies accompagnées d’éclairs et de tonnerres.



C’est la deuxième fois que la foudre provoque la mort d’hommes cette année en Mauritanie, après celle tombée sur la localité de Wad Naga, la nuit de la fête d’Id El vitr, et qui a occasionné le décès de quatre personnes.

Des blessés et des prisonniers d’AQMI transportés vers Nouakchott






Le site d’information El Moustaqbal.com a publié aujourd’hui que des sources bien informées ont déclaré à son site qu’un important mouvement d’avions dans le ciel de Néma a été constaté.

Selon ce site il s’agit d’avions qui transportent des blessés et des prisonniers d’AQMI suite aux derniers accrochages entre notre armée nationale et les terroristes.

Selon ce site les mêmes sources ont annoncé que le ministère de la défense nationale publiera incessamment un communiqué final dans lequel il donnera les détails sur les prisonniers et blessés d’AQMI tombés dans ce combat.



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Source :
Le Véridique (Mauritanie)

La BAD évalue l’impact de la route bitumée M’Bégnick- Boghé sur les populations bénéficiaires





Une mission de la Banque Africaine de Développement (BAD) séjourne dans la Moughata’a de Boghé et de R’Kiz depuis le 19 septembre 2010 pour procéder à l’évaluation de l’impact de la réalisation de la route goudronnée qui relie Rosso à Boghé sur la vie des populations bénéficiaires.

Dans ce cas précis, la BAD s’intéresse au lot II du projet de cette route goudronnée, c'est-à-dire le tronçon M’Bégnick-Boghé, long de 111 kilomètres et financé par l’institution financière africaine et dont les travaux avaient été réalisée par la Société Nationale Chinoise des Travaux de Ponts et Chaussées (SNCTPC) entre 2003 et 2007.

Cette mission de la BAD est composée de M.Bendjebbour Abdelkrim expert en infrastructures, de M.Bah O Sid’Ahmed, de M. Léké Marin du côté BAD et du côté Mauritanien on notait la présence de M. Sidaty Gaye, coordinateur du projet DIT au MET ainsi que de monsieur Bâ, spécialiste de l’environnement.



De gauche à droite: SONG HAIBO (interprète SNCTPC), Bendjebbour Abdelkrim (Expert BAD), Léké Marin (Bad), Bah O Sid'Ahmed (Bad), Sidaty Gaye (coordinateur projet DIT au MET).


Face aux missionnaires de la BAD, le Hakem de la Moughata’a de Boghé, M. Ahmedna O Mohamed Lemine confortablement assis sur son bureau. A la réunion étaient conviés également plusieurs ONGs (New Vision, ADRI, AMAD et la Wold Vision) ainsi que la presse.


Après le mot introductif du chef de l’exécutif départemental qui a salué les effets positifs de ce projets sur le vécu quotidien des populations locales en affirmant : « le citoyen ressent beaucoup plus les investissements sur les projets structurants que les dépenses sur le consommable» car ajoute t-il « les premières réalisations demeurent ce qui n’est pas le cas pour les consommables».

Le maire absent à cette réunion était représenté par son adjoint M. Samba Lô. Ce dernier a dit toute sa joie et celle des populations de sa commune pour la réalisation de cet ouvrage qui dit-il contribuera à la construction de l’avenir de nos enfants.

Répondant à la question : « quelle perception de l’impact de la voie sur les gens ?» posée par M. Bendjebbour, le maire adjoint a fait un bref rappel historique du calvaire éprouvé naguère (avant la construction de la route) par les populations de l’Ouest du département pour se déplacer. Il cité son cas à l’époque où il enseignait dans cette zone. « je faisais deux jours à l'ouverture des classes pour accéder à Dar El Barka ». Et en période d’hivernage, il fallait obligatoirement emprunter une pirogue pour accéder dans les localités riveraines et il n y’avait pas d’autres choix.

Dans la foulée, il rappelé que l'ancien chef de canton, Kane Mame, père de l'actuel maire se déplaçait à bord d'une pirogue jusqu'à arriver sur le dièri (zone non inondable) et attendre des heures durant pour trouver un véhicule qui part sur Boghé ou ailleurs. Aujourd’hui la situation a radicalement changé avec l’avènement de la route a-t-il fait remarquer.

A sa suite, le chef du projet, Bendjebbour n’a pas manqué de faire part du sentiment de fierté, de la satisfaction (pour reprendre ses propres expressions) de la BAD après la réalisation de ce projet. « Nous sommes là pour mesurer l’impact de cette route sur la vie des populations en vue de la préparation du rapport de parachèvement de l’ouvrage» a indiqué l’expert de la BAD. Il a évoqué également les retombées du projet sur les populations. Il a cité les deux complexes scolaires construits à Lougatt (commune de Lixeîba) et à Dar El Barka ainsi que les forages.

Il a aussi souligné la souplesse des interventions du projet en affirmant à cet effet que plusieurs modifications ont été apportées dans la mise en œuvre du projet après beaucoup d’acrobaties à l’en croire. C’est dans ce cadre que s’inscrit l’aménagement d’un rond point au carrefour de la route reliant Rosso à Boghé. Des efforts ont été fait pour diminuer l’impact de la route sur l’environnement ont fait savoir les missionnaires de la banque.

Le représentant de New Vision, monsieur Samba Fall ainsi que M. Lom Djibril Amadou (délégué général de l’ONG ADRI) ont adressé de vifs remerciements à la BAD et à l’Etat Mauritanien pour avoir pensé à la réalisation de ce projet qui a désenclavé une bonne partie de la Moughata’a.

Quant à Abdoulaye Touré, chef du projet AMAD à Boghé, il a fait dit que son Ong intervient depuis 12 ans dans la région mais seulement dans sa partie Est et jamais à l’Ouest à cause de l’enclavement de cette zone. La construction de cette route a poussé l’Ong AMAD à s’intéresser désormais à la zone Ouest et de corriger ce déséquilibre.

Lô Djibril Malick membre de l’Ong ADRI a quant à lui déploré l’exiguïté de la largeur (6 mètres) de la route en souhaitant désormais que les largeurs de nos routes soient augmentées d’un mètre. Reprenant la parole, M. Bendjebbour a apporté une précision de taille en indiquant que ce projet de route est d’abord un projet du gouvernement Mauritanien proposé à la BAD qui a accepté de l’accompagner. Un projet qui a permis le recrutement d’une main d’œuvre locale et la construction de plusieurs autres infrastructures sociales.

Sur ce, l’un des participants a contredit l’Expert de la BAD en affirmant que le projet n’a pas offert des emplois à la main d’œuvre locale (aux jeunes du département de Boghé précisément) mais plutôt à d’autres citoyens Mauritaniens venus pour l’essentiel de Barkéol.

Toujours dans le même ordre d'idées l’intervenant en question a aussi rappelé les dégâts humains causés par les excavations de l’entreprise chinoise qui sur ces drames se rejetait la responsabilité avec le MET. Un discussion vive s’est prolongée sur ces deux points.

Et les missionnaires de la BAD n'ont pas manqué de prêter une oreille attentive à ces points soulevés contrairement aux cadres du MET qui ont tenté vainement de prendre la défense de leur ministère et celle de l’entreprise pour laisser entendre que les populations de Sayé avaient formulé une requête écrite auprès de l’entreprise pour que les zones d’emprunts soient conservées telles quelles afin de leur permettre d’y abreuver leurs animaux.

Là, monsieur Lom a averti que s’il n’existe pas d’écrit des populations de Sayé et de Miftah El Kheîr à cet effet, cela signifie que l’argent du contribuable Mauritanien doit être remboursé par l’entreprise qui a été payé pour la remise en état des excavations.

Sur ce point précis, Bendjebbour est catégorique : « la remise état des zones d’emprunts par l’entreprise à la fin des travaux est clairement stipulée dans le cahier des charges et une fois la période de garantie achevée, un procès verbal contradictoire impliquant les populations doit être établi ». Et pourtant, rien de tout ça n’a pas été fait. Si bien que le procès verbal de réception provisoire de la route a paraphé en catimini en fin 2007, à l’insu des maires des quatre communes du département de Boghé traversées par le tronçon M’Bégnick-Boghé. Dès lors, que dire des populations bénéficiaires elles?

En conclusion, les participants à cette réunion consacrée à l'évaluation de l'impact du projet s'accordent tous sur les avantages qu'offrent cette route pour les populations et son impact positif socioéconomique sur la vie des bénéficiaires. Elle a généré de nombreux emplois permanents en dehors des emplois non permanents, favorisé la sédentarisation des habitants de la zone, facilité le transport des produits agricoles et le développement du transport automobile et l'attraction des partenaires au développement vers le Brakna Ouest.

Les bénéficiaires ayant participé à cette rencontre se sont félicités de cette initiative de la BAD de faire le déplacement sur le terrain pour évaluer l'impact du projet sur les bénéficiaires et avec aussi les bénéficiaires en présence des différents acteurs du projet. Les ONGs conviées à cette réunion ont également adressé leurs remerciements au Hakem de les avoir associé à ce conclave. La mission a poursuivi sa tournée le lendemain dans la commune de Dar El Barka.

Il faut rappeler en fin que la mairie de Boghé que nous avons contacté après la réunion a nié l'existence d'un écrit émanant des populations de Sayé et demandant la transformation de l'excavation en une marre comme le laisse croire les cadres du MET. Celle-ci soutient plutôt avoir exigé la remise en état des zones d'emprunts avant de provoquer des noyades qui ont coûté la vie à des personnes.

Thièrno Souleymane CP Brakna

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Source :
Le Quotidien de Nouakchott

jeudi 23 septembre 2010

Un groupe de femmes manifestent devant les bureaux du Hakem de Kaédi.




Une soixantaine de femmes des quartiers de Tenzah, d’El Kebba, d’Initi, d’El Jedida, de Wendama et de Dar Essalam ont manifesté hier matin devant les bureaux de la moughataa de Kaédi.

La porte parole de ces femmes, Aminettou Mint M’Bareck, a indiqué que les eaux de cet hivernage ont détruit une partie de leurs maisons et envahi le reste.

Mme Aminetou a noté dans ce cadre qu’une partie de ces femmes a été recensée par l’administration mais n’a pas bénéficié des aides et l’autre partie n’a pas été recensée.


Source :
Canalrim (Mauritanie)

Mouvement aérien inhabituel à l’aéroport de Néma.



L’aéroport de Néma, à l’Est du pays connaît depuis les premières heures de l’aube de ce jeudi 24 septembre, une navigation aérienne inhabituelle, qui n’a pas manqué de susciter les interrogations des habitants qui suivent à la minute les échos des combats opposants l’armée mauritanienne aux dernières poches de résistance de l’AQMI, sur un site situé non loin de Tombouctou.

Selon le site alakhbar, qui révèle ces navettes inaccoutumées, un gros avion militaire français se serait effectivement posé sur le tarmac de l’aéroport de la capitale du Hodh Charghi, suivi quelques minutes après par 3 hélicoptères militaires, ces mouvements seraient incontestablement liés aux dernières évolutions sécuritaires dans la région.

L’armée mauritanienne plus que jamais déterminée à étouffer dans leurs arrières refuges les combattants de l’organisation terroriste, ne lâche pas prise, convaincue que pour être gagnée, cette guerre du destin et de souveraineté territoriale, lâchement abandonnée par les Etats spectateurs voisins, doit être menée jusqu’au bout.

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Source :
La Nation (Mauritanie

Néma déjà galvanisée par le succès de ses Journées de jeunesse.




La ville de Néma abrite depuis le 20 septembre 2010 les Journées Régionales de la Jeunesse et des Sports de la Zone Est. Plus de 500 jeunes des régions de l’Assaba, du Hodh El Gharbi, du Hodh Charghi, du Guidimagha y participent.

40 jeunes venus de plusieurs villages et sites de rapatriés prennent part à ce grand conclave placé sous le signe de la consolidation nationale. Le Ministère de la Culture, de la Jeunesse et des Sports (MCJS) et l’Agence Nationale d’Appui et d’Insertion des Réfugiés (ANAIR) ont mis les petits plats dans les grands pour le succès de ces journées.

Quatre ministres (Sy Adama, Ministre Secrétaire Général de la Présidence de la République,Ould Dermane, Ministre du Commerce, de l’Artisanat et du Tourisme, Mint Boyda, Ministre de la Jeunesse, Ould Leyla, Commissaire (ministre) à la Sécurité Alimentaire) et d'importantes personnalités (Ba Madine, DG ANAIR ; Bouh Ould Hamoud, vice-président de l’Assemblée Nationale, Fall Youssouf, SG CONFEJES…) avaient fait le déplacement de la capitale du Hodh Chaghi pour donner un caractère particulier à ces journées.

Ouvrant cette manifestation, la Ministre de la Culture, de la Jeunesse et des Sports, Madame Cissé Mint Cheikh Ould Boyda, qui est aussi fille de Néma, a insisté sur l’importance du rôle de la jeunesse en tant que vecteur fort de la rampe de lancement de cette Mauritanie nouvelle. Le Stade de Néma qui a abrité la cérémonie d’ouverture de ces journées a vibré aux rythmes de trois grands artistes : Mohamed Ould Hembara, le Groupe Degdaga de Néma et surtout Ghazali, le danseur rappeur branché.

« Nous sommes très contentes de ces rencontres entre jeunes qui permettent la floraison des initia­tives culturelles dans un pays au patrimoine aussi riche et varié que le nôtre » nous déclare Houda, une jeune de 14 ans venue du Guidimagha et habillée aux couleurs du MCJS et de l’ANAIR, les deux grands organisateurs de cette manifestation.

« Merci au Président Aziz qui s’occupe bien des jeunes » nous lance Merzoug, 12 ans venu de l’Assaba, avant de poursuivre: « Ces journées nous permettent de briser le car­can de la morosité ambiante ». Déjà galvanisée par le succès de ses Journées de jeunesse, la capitale du Hodh Charghi se prépare à reprendre sa place de locomotive dans l'arène culturelle du pays.

Selwa Mint El Hanevi, Envoyée spéciale

Mauritanie 24

Commune de Boghé : La dégradation de l’Environnement au centre des préoccupations de l’ONG ADRI



Depuis le 16 Septembre, l’Action pour le Développement Rural Intégré (ADRI), organise en partenariat avec le Programme des Nations Unis pour le Développement à travers le SGP(Small Grant Project) une campagne élargie d’information et de sensibilisation sur la dégradation de l’environnement et ses conséquences sur les ressources naturelles. Le thème choisit par les responsables de cette association porte sur le thème : « Vers une Gestion Rationnelle et Durable des Ressources Naturelles de la Commune de Boghé ».

La première journée de sensibilisation s’est tenue à la même date dans le village de Bakaw en présence d’une centaine de participants (des notables, des femmes de ménage et surtout de jeunes) et de monsieur, Lo Djibril Malick, délégué aux finances. Cette rencontre avec les villageois a été l’occasion pour les conférenciers d’échanger avec les participants sur plusieurs sujets de préoccupation : l’état de la gestion des espaces forestiers, sur l’utilisation des terres (le domaine foncier notamment), l’épandage des déchets communautaires, l’utilité de l’eau et sa gestion pour l’agriculture et la mise en œuvre de certaines techniques pour défendre cette dégradation (la collecte et la création des banques de semences forestières, le reboisement, la mise en place des pépinières communautaires, la mise en défens, le rôle de la communauté dans la gestion des ressources naturelles et la vie associative). A cet effet, l'animateur de cette conférence, M. Lom Djibril Amadou délégué général de l'Ong ADRI a usé de tous ses talents d’orateur pour convaincre l’assistance sur le danger que représente la déforestation pour la vie des villageois et l’importance de l’arbre et de la forêt dans la vie de nos populations. Il a cité l’exemple des forêts classées de Bakaw et de Thiènel dans le passé dont les superficies et le couvert végétal ont été complètement réduits sous l’action négative de l’homme. Des actions qui ont entraîné la disparition des animaux sauvages, les plantes médecinales, la rareté des pluies, l’augmentation du vent et de la poussière. Concernant les solutions proposées pour une bonne gestion des ressources naturelles locales, ADRI recommande l’application du code forestier et du décret d’application en la matière, l’organisation des cadres de concertation (association, comité de gestion, coopératives féminines etc…) et la sensibilisation des partenaires locaux (commune, ONG, services techniques déconcentrés de l’Etat). En outre, il a cité en références les efforts du gouvernement Mauritanien (le Ministère Délégué auprès du PM chargé de l'Environnement notamment) dans la protection de l'environnement, particulièrement la journée de l'arbre et récemment le projet de reboisement de 2 Millions de plan du président de la république, Mohamed O Abdel Aziz. Pour être plus pragmatique, l’Action pour le Développement Rural Intégré compte sur la mise en œuvre de cinq mesures phares pour faire bouger les choses. Il s’agit de : collecter les semences forestières chaque année pour favoriser l’existence des espèces lors de la régénération assistée, la mise en place des pépinières communautaires tous les ans pour le reboisement, le développement des techniques et pratiques de mise en défens, la prévention contre les feux de brousse et la conservation des sols (digues, retenues d’eau, barrages etc.. ). L’animateur de la conférence M. Lom Djibril Amadou s’est longuement appesanti sur l’importance de la vie associative dans le développement communautaire. Il a aussi répondu à certaines questions qui portent notamment les solutions alternatives que l’Ong ADRI propose aux communautés endogènes, charbonniers et boisseliers qui demeurent parmi les principaux agents de la dégradation de l’environnement mais dont la vie reste intimement liée à l'exploitation de ces forêts. Sur ce, M. Lom a indiqué que l’option envisagée par son organisation vise à aider les communautés à s'organiser pour mettre en place des plans de gestion des forêts en délimitant celles-ci en trois compartiments reparties ainsi qu'il suit : une partie destinée à la coupe du bois (pour permettre aux populations les plus démunies de se procurer du bois de chauffe) , une deuxième partie destinée aux pâturages et une troisième partie destinée à la conservation de la nature (pour les abris des animaux sauvages). En d'autres termes, les populations peuvent s'organiser en groupements communautaires permettant d'effectuer des coupes collectives de bois pour assurer un approvisionnement collectif des villages et ouvrir périodiquement les forêts classées. Rappelons que l'animateur a également fait une présentation assez détaillée de l'Ong qu'il représente ainsi que l'ensemble des actions entreprises par celle-ci depuis son installation à R'Kiz et Boghé. Dans la première Moughata'a, ADRI met en œuvre un projet de santé communautaire avec la communauté de Gani relevant de la commune de Tékane alors que dans la deuxième Moughata'a, elle a développé un projet de pépinière communautaire dans la localité de Touldé Doubango en vue de la sauvegarde des ressources forestières. La campagne se poursuit dans les localités de M'Bagnou, Lopel et Thiènel qui marquera la dernière étape.

Thièrno Souleymane CP Brakna