mardi 8 mars 2011

Sénatoriales de Tidjikja: Oui à l’équité, non à l’hégémonie !




Les acteurs politiques de la moughataa de Tidjikja ont convenu jusqu’ici, d’une représentation parlementaire qui tienne compte du découpage géographique. Tidjikja (capitale de la moughataa) et Rachid (arrondissement) se partageaient équitablement les deux Députés de la moughataa.

Le Sénateur revenait à l’arrondissement de Ghoudiya. Cette répartition consacre une alliance dictée par la géographie, les valeurs, les intérêts et les orientations partagées.

En conservant ses spécificités propres, la gestion de ses contradictions internes tout en comptant sur ses alliances, chaque aire géographique de la moughataa de Tidjikja se retrouvait partie prenante de l’édifice parlementaire régional.

Cette configuration politique a prouvé son efficacité jusqu’en 2006 quand il y eut un contexte particulier marqué par un régime transitoire, pas porté sur les enjeux locaux, en raison de sa mission provisoire et transversale (amendements de la constitution, chantiers prioritaires et élections…). C’est le changement historique du 6 aout 2008 qui allait permettre de relancer les alliances nationales et locales en les fédérant par la suite au sein de notre parti : l’Union pour la République (UPR).

La sénatoriale prévue en avril prochain donnera-t-elle l’occasion pour revenir sur ces alliances locales ainsi que sur la répartition géographique de la représentation parlementaire pour la moughataa de Tidjikja? Si oui, quelle nouvelle répartition proposera-t-on à la triptyque Tidjikja-Rachid-Ghoudiya? En d’autres termes, qui représentera qui ?

Les échos qui parviennent de Tidjikja laissent penser qu’il y a une volonté de remise en cause du partage des fonctions parlementaires. Le poste de Sénateur qui revient au nom de la répartition à l’arrondissement de Ghoudiya, est visé par Rachid lequel au nom de la même répartition a pourtant un poste Député.

Cette ambition brise les équilibres établis et ouvre la voie à l’hégémonie dans un contexte, de mesure et d’équité. En aspirant à représenter Ghoudiya, l’arrondissement de Rachid empiète sur d’autres «compétences territoriales», fragilise la base de l’UPR à Ghoudiya et expose le Parti aux prochaines élections (démobilisation, vote sanction…).

Cette candidature à l’investiture de l’UPR ne manquera pas d’envoyer un message de marginalisation à la base de l’UPR à Ghoudiya. Elle confortera enfin, le discours des opposants au président Mohamed Ould Abdel Aziz comme quoi, tout l’arrondissement de Ghoudiya est sanctionné. Oui à l’équité, non à l’hégémonie !

Salem Vall Ould Bouna






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uninternaute

Brakna : Boghé : L’UFP prépare le terrain pour consolider ses acquis




Une délégation de l’Union des Forces de Progrès (UFP) conduite par le député Kadiata Malik Diallo et comprenant MM. Mohamed Maciré et Sidina, a organisé samedi après-midi, au domicile du député Sy Samba, une réunion d’information et de sensibilisation sur la vie du parti et la situation du pays mais aussi d’implantation de ses structures de base.

Tous les militants et sympathisants de ce parti qui domine le paysage politique local depuis 2001 (il occupe les deux sièges de député et l’Hôtel de ville de Boghé) ont fait le déplacement pour écouter leurs leaders après plusieurs mois de somnolence politique.

Ouvrant la rencontre, le député Sy Samba a d’abord souhaité la bienvenue aux participants avant de rappeler que cette réunion, la 2e du genre depuis le début de ce mois, a pour but de « redynamiser les instances du parti pour confirmer son assise sur la scène locale ».

Lui succédant, le député Kadiata Malik Diallo a tiré à boulets rouges sur le régime de Mohamed Ould Abdel Aziz qu’il appelle ironiquement "le président des pauvres" accusé d’avoir « accentué la paupérisation des masses par une hausse vertigineuse des produits de base (riz, sucre, huile, thé, lait en poudre, carburant etc.) et aggravé la gabegie qui est pourtant son cheval de bataille ».

« Comment peut-il prétendre lutter contre la gabegie tout en s’entourant de ceux-là même qui avaient mis le pays à genoux sous l’ère Taya » ? s’interroge-t-elle.

Pour Mme Kadiata Diallo, « le régime en place manque de vision et de clairvoyance et fait preuve d’immobilisme face aux problèmes cruciaux dont souffrent les citoyens à savoir le chômage, le renchérissement du coût de la vie, l’absence de liberté ». Sur ce dernier point, le député a lancé une mise en garde à ceux qui ont en main les destinées du pays les appelant « à tirer les leçons des révolutions populaires qui ont balayé les régimes de Ben Ali et de Moubarak et qui font tâche d’huile dans de nombreux pays arabes ».

Avant de terminer, la responsable de l’UFP a invité tous les sympathisants du parti à adhérer massivement en payant la carte à 100 UM « pour garantir ses succès aux prochaines échéances ». Quant aux intervenants, ils ont unanimement salué « l’engagement, le courage et la détermination des dirigeants du parti qui militent depuis de longues années pour l’instauration de la justice et de l’égalité en Mauritanie ».

Ils ont réitéré « leur soutien indéfectible au parti et leur détermination à défendre ses principes à 8 mois des échéances législatives et municipales ». Pour cela, une commission départementale d’implantation comprenant MM.Mamadou Bâ, Abdi Ould Brahim et Hassane Ould Hamdy, a été mise en place.

Dia Abdoulaye


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Source :
Dia Abdoulaye

Manif d’ouvriers à Kaédi : L’administration toujours insuffisamment préventive.




Des ouvriers ont manifesté aujourd’hui devant la wilaya de Kaédi, en protestation de l’intention malveillante d’une société sénégalaise de voiries, bénéficiant d’un marché local de construction de réseaux routiers, d’embaucher prioritairement la main œuvre étrangère, notamment dakaroise, aux dépens des employés nationaux, lesquels estiment avoir fait une formation de qualification pour satisfaire au profil d’emploi demandé par l’entreprise en question.

L’administration régionale qui est censée être la première à défendre les intérêts de ses protégés semble ne pas avoir veillé dés départ à la machination, qui a fini par provoquer la lire des ouvriers, à une période où l’Etat a plus que jamais besoin d’une autorité totalement dévouée dans le service public et soucieuse à tout moment d’améliorer les conditions de vie des citoyens en mettant à contribution tous les moyens disponibles et toutes les opportunités.

En effet, gâcher une aussi précieuse occasion de recruter des nationaux et par conséquent d’aider des ménages à faire face à un train de vie difficile, c’est jeter l’huile sur le feu et dresser des obstacles à la volonté de l’Etat de s’investir à tous les niveaux dans le social, notamment dans les milieux démunis.

Mieux vaut tard que jamais, car l’administration locale avait fini par promettre aux mécontents de revoir avec la société la question de leur emploi en premier.
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Source :
Le Véridique (Maurtanie)