lundi 9 janvier 2012

Viol collectif d'une fillette de 14 ans à Moudjéria




La brigade de la gendarmerie de Tidjikja enquête depuis hier sur une histoire de viol collectif dont aurait été victime une fillette de 14 ans à Moudjéria de la part de trois gardes.

La fillette, F.S, en classe de 4ème, endurait des sévices sexuels depuis plus de trois mois, selon l’examen médical auquel elle a été soumise par réquisition de justice.

Selon, une source proche de la victime, la mineure aurait avoué que c’est sous la menace que les trois gardes abusaient d’elle. Ces derniers continuent cependant de tout nier en bloc accusant les gendarmes de vouloir les mouiller dans une affaire dont ils n’y sont pour rien.

Eclairage sur le conflit foncier de Tenewbek.




Suite à une campagne d’intoxication et de noyautage de l’opinion, pour l’apitoyer, menée á travers certains sites électroniques, à propos du litige foncier de Tenowbek, par des imposteurs, voici la réaction, largement motivée, de la partie Idjekoudji, originaire du lieu du litige depuis le 7* siècle de l’hégire. Le résumé du fond du dossier est simple :

Ce conflit est né début novembre 2009, quand un groupe de Ehil Ebija a entrepris, inopinément, des travaux de réhabilitation d’une épave de puits, creusé dans les années 60 du siècle dernier, sur autorisation verbale donnée par Idjekoudi , originaires de ce lieu depuis le 7 ’ siècle de l’hégire.

Autorisation verbale et provisoire donnée à une dame, par humanité. Cette dame, venue seule, et ses parents ont habité autour de ce puits pendant environ 6 ans et retournèrent à leur territoire d’origine au sud-ouest de Mederdra donnant ainsi main levée sur ce puits laissé à l’usure du temps pendant 39 ans, et symbole de la générosité des Idjekoudi.

Dès la naissance du conflit, début Novembre 2009, l’Administration a pris la mesure conservatoire consistant à interdire tout travail de réhabilitation ou d’exploitation du puits jusqu’au dénouement du conflit. L’objet du litige a été mis sous scellé le 29/12/2011.

Ce geste rend à la force publique le respect qui lui est dû et qui a été bafoué pendant 2 ans par Ehel Ebija qui n’ont tenu aucun compte d’environ 20 missions venues leur répéter l’ordre de surseoir à leurs travaux jusqu’au dénouement du conflit. Missions conduites tour à tour par le maire d’Awleigat , par les gardes, par les gendarmes, par le Hakem et même par le Wali.

Ehel Ebija voulaient créer le fait accompli. Le laxisme, voire la complicité des autorités locales de l’époque les y ont efficacement aidés. Car à la naissance du conflit, en Novembre 2009, les broussailles et le sable sortaient encore de la margelle du puits après 39 ans d’abandon.

Cette mise sous scellé rend à la population de Tenewbok un peu d’espoir de paix après les insultes et les menaces qu’elle subissait, tous les jours, de la part d’Ehel Ebija installés au puits contesté, situé à 560 mètres seulement de nos demeures.

A/ Idjekoudji disposent, dans le dossier, entre autres, d’une autorisation officielle motivée, du Hakem de Méderdra, compétent géographiquement á l’époque, pour recreuser leur puits de Tenewbek, en l’absence de toute contestation sur la propriété traditionnelle du terrain. Autorisation n’70 du 15 mars 1983. Donc, document conforme aux dispositions légales en la matière.

Et l’administration doit être une continuité. Tous les habitants de l’espace compris entre Rosso et Wad naga, les intellectuels, les historiens vous diront que les Idjekoudji ont accueilli, dans cette zone , les cinq premiers immigrants, qui, des siècles durant, devaient se multiplier pour donner aux Techoumcha l’ampleur démographique nécessaire á la conduite de la guerre de charrBebbe. Ce qui nous ramène aux 7e et 8e siècles.

B/ EhilEbija font valoir un manuscrit, sur papier libre, qui serait fait par un cadi pour reconnaitre leur souveraineté sur une portion de ce territoire. S’agissant d’un conflit collectif, tout le monde sait que la loi, avant et après l’indépendance n’accorde cette prérogative á aucun cadi. La seule autorité compétente étant le Hakem, après enquête et publicité. Leur document de base n’a donc aucune valeur et leur ouvrage, selon les textes réglementaires, doit être détruit ou transféré ailleurs, en valeur.

D’autant qu’il est á 560 mètres du village de Tenowbek, homologué comme tel par le Hakem, le Wali, et la Commission Nationale. Le village de Tenewbek existe depuis trois 3 décennies, abrite environ 500 personnes, un bureau de vote et toutes les infrastructures et toutes les ressources nécessaires, le transport en commun, un sondage, une coopérative agricole agréée par le Ministre compétent ; etc. Les photographies qui suivent donnent une vue éloquente du village.

2’/ Par mesure conservatoire prise par la Moughataa, entérinée par la Wilaya et le Ministère,en attendant la décision arbitrale , tous les travaux de réhabilitation de l’épave du puits par Ehel Ebija ont été suspendus ,dès novembre 2009 . En ce moment-là, les arbustes et le sable émergeaient de la margelle, le puits étant totalement enseveli après 39 ans d’abandon.

3’/ Malgré cette interdiction, Ehel Ebija continuèrent les travaux de réhabilitation. Une vingtaine de missions pour les rappeler á l’ordre sont restées vaines. Missions conduites tour à tour par le maire d’Awleigatt, par les gardes, par les gendarmes, par le Hakem, et même par le Wali. Ehel Ebija voulaient créer le fait accompli. Le laxisme et la complicité des autorités locales, de l’époque, les y ont aidés efficacement.

4’/ Jusqu’au 29 /12 /2011 le prestige de l’Etat a été bafoué, l’autorité des agents de la force publique a été ignorée et reniée. Et la valeur de l’objet en litige a été fondamentalement modifiée, pendant que l’affaire était pendante entre les mains de responsables administratifs.

Le principe de prévention des troubles a été ignoré car d’ un point de vue sécuritaire, d’un point de vue technique, d’un point de vue coutumier, il est absolument dangereux qu’un puits soit exploité ou légalisé, á 560 mètres de nos maisons, par des gens très belliqueux, étrangers á notre Moughataa, et nettement en conflit avec nous, avec la loi et avec l’Administration, pour refus d’obtempérer répétés et outrages à magistrats.

Nos adversaires sont des envahisseurs, venus d’une autre moughataa, et qui ne comptent aucun individu, aucune famille, aucune tente, aucune maison, aucun hangar, aucune tombe sur toute l’entendue de notre moughataa. Cela ressemble aux colonies Israéliennes en territoire palestinien.

Nous avons été étonnés de lire les déclarations de nos adversaires, sur certains sites, . Nous défions quiconque pour prouver l’existence de ce village ou d’une population qui y serait. D`ailleurs, dans cette région, les noms des puits ou des villages ne sont pas en arabe classique comme Lmanssour. Nous donnons une prime à quiconque démontrera, dans la semaine, l’existence de ce village, ou d’une quelconque population à cet endroit désert.

Le mensonge ne construit pas les villages. C’est se moquer des sites électroniques et de leurs lecteurs, ainsi que de l’Administration, en essayant de leur faire croire qu’il y a un village, habité par d’éminentes personnalités, là où il n’y a rien !

Aucun habitant de la commune d’Awleigatt, ou de la Moughataa de Ouad Naga, ou de la Wilaya du Trarza ni aucun berger, ni aucun transporteur n’est au courant d’un tel village. Par ailleurs tous les habitants de cette région, et les autorités, savent qu’à Tenewbek , il y a deux puits et un sondage électrique ,tenus à la disposition du public ,y compris Ehel Ebija et que leur crainte de soif de leur cheptel ,amené là par provocation , est une grande contre vérité. Ce potentiel en eau est seulement à 1122 mètres de l’épave du puits contesté.

Nous ne nous départirons pas de notre modération, mais la grossièreté de nos adversaires dans leurs prétentions et leur argumentation nous a amenés à faire ce droit de réponse et à nous porter au secours de la vérité et de la dignité.

Chebab Tenewbek



www.cridem.org


Source :
ponpon

Hamady:"Prisonnier je servais de domestique et de berger chez les juges et les commandants à Aleg"



Hamady Ould Abderrahmne, né en 1960 à Male(Brakna), est le plus ancien détenu du Centre pénitencier d’Aleg. Hamady arrêté en 1984, suite à une bagarre qui l’a opposée à une fille de son âge.
L'homme avait tapé la fille d'une pierre sur la tête, celle-ci tombe malade et fut admise à l'hôpital avant de décéder quelques jours plus tard.

Par la suite , Hamady est arrêté, jugé puis emprisonné. Durant sa détention , il a servit de domestique et de berger chez des juges d'instruction , des commandants et les gouverneurs d'Aleg .

Hamady Ould Abderrahmane retrace les faits marquants de ses vingt sept ans de vie carcérale avant d'être libéré en novembre dernier.

ALAKHBAR