lundi 3 septembre 2012

Nouadhibou : Des citoyens se plaignent des interpellations arbitraires.

Dans un contact avec l’ANI, des habitants de Nouadhibou ont affirmé avoir été victimes d’interpellation « arbitraires « de la part des éléments du commissariat centrale de police de la capitale économique. Selon leurs témoignages, il était aux environ de 00 Heure, durant le weekend dernier, quand les deux hommes, qui sortaient d’un restaurant chinois, furent suivis par un inconnu lequel ne tardera pas à leur dire « avez-vous bien mangé »? Ils furent étonnés tout en se regardant mutuellement, chacun voulant comprendre s’il s’agit d’une connaissance. Ce n’était pas le cas. L’un d’eux lui répondit qu’il n’a pas « à leur poser une question pareille et qu’il n’a qu’à continuer son chemin ». C’est alors qu’il leur répondit en les menaçant d’arrestation. Quelques secondes plus tard, arriva à leur hauteur une voiture de la police roulant à vive allure, avant de s’immobiliser après une cascade ayant soulevé un nuage de poussière « aveuglant ». Sans aucune autre forme de procès, ils furent immédiatement conduits, à bord du pick up en direction du commissariat centrale de Nouadhibou. Surplace, ils ont été également menacés d’ « emprisonnement » avant d’être placé dans un lieu exigu, « en attendant l’arrivée de l’officier ». Ce dernier ne sera pas là, malgré les coups de fils « simulés » par les policiers. Ces dernières ne tardèrent pas d’avouer que leur camarade n’était pas « dans son assiette », avant de relâcher les deux infortunés, dont un souffrait de gastrite. Cela, disent-t-il, se passe au vu et au su de tout le monde comme si « une telle atteinte à la liberté des citoyens ne constituent une violation de la loi ». Il est temps que chacun sache que la liberté des personnes, garantie par la constitution, est sacrée. www.cridem.org Source : ANI (Mauritanie)

Deux hommes armés volent trois millions de l’agence laitière Jouheina.

L’agence Jouheina de vente des produits laitiers a fait l’objet dimanche dernier d’une tentative de cambriolage effectuée par deux hommes armés dont l’un avait brandi une arme sur le comptable de cette représentation, confisquant de la caisse trois millions d’Um dont deux venaient juste d’être versés par un client pour une commande. L’un des agresseurs avait emporté la somme et s’en est allé sur le champ alors que l’autre, tournant le dos pour rejoindre son ami, a reçu un violent coup de l’un des gardiens qui le déséquilibra et fera tomber de ses mains l’arme, permettant ainsi sa maitrise immédiate par les autres sentinelles qui se sont précipités sur lui. Appelée, la police arriva sur les lieux, identifia le voleur qu’elle conduisit par la suite au commissariat. Selon des sources sécuritaires, le cambrioleur a reconnu qu’un collègue répondant au nom de Ely Cheikh, identifié également par les flics, avait fui avec l’argent. Il fait actuellement l’objet d’intenses recherches Résumé et traduction par MOML pour Cridem

Lancement du festival culturel de Ain Farba, dans un environnement de charme naturel

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La ville de Ain Farba dans le Hodh Echarghi , s’est transformée en grand centre de migration vers l’Est de la Mauritanie , après que l’hivernage y a déroulé son tapis vert de pâturages panoramiques. Dans cette atmosphère, s’est ouverte la nuit dernière, la deuxième édition du festival de Ain Farba pour la Culture et les Arts, organisé par l’institution EDDIWANE, en présence d’un large public de personnes de cette ville antique, et de nombreux invités qui ont afflué de l’intérieur et de l’extérieur Mauritanie. Le festival a débuté avec des versets du Coran, puis se sont succèdés sur le podium : - Le maire de la ville, qui a souligné l’importance de l’événement et de son rôle dans la promotion et émancipation des population de Ain Farba , - Le directeur du festival, Ibrahim Ould Cheikh Ahmed , qui a remercié tous les invités au festival et surtout ceux de la République du Mali sœur , les au torités administratives , les élus , les troupes artistiques et les personnalités culturelles, soulignant que le festival de Ain Farba a été en mesure d’atteindre plus de succès grâce a l’appréciation particulière que fait le Président Mohamed Ould Abdel Aziz de la culture et les arts , leur rôle dans le désenclavement des diverses régions du pays, et leur participation active dans le développement en général. Cela se manifeste -, explique le directeur du festival, par l’intérêt qu’accorde le gouvernement du Premier Ministre, Dr Moulay Ould Mohamed Laghdaf, en plaçant le festival de Ain Farba sous les auspices du ministère de la Culture, de la Jeunesse et des sports et par la présences des autorités publiques a cet événement important. L’ouverture du festival de Ain Farba a été annoncée par le Secrétaire Général du Ministère de la Culture, Dr Khalil Ould Mahdi Ould Jid, au nom de Mme Cissé Mint Cheikh Ould Boyda , par un discours expressif dans lequel il a place cet important événement dans son contexte général et dont l’objectif est de valoriser le patrimoine culturel national, et sa vraie capacité à sauvegarder l’originalité et l’identité culturelle du pays, en insistant sur l’attention de l’État dans ce genre d’initiatives positives pour les populations. Dr Khalil Ould Jid a dit que le pari du Président de la République, Monsieur Mohamed Ould Abdel Aziz sur le développement culturel a fait que le ministère de la Culture accompagne ce festival de près, pour montrer l’importance de cette ville dans la mémoire Mauritanienne entre hier et aujourd’hui. L’hymne du festival chante par l’artiste Ely Salem Ould Eleya La symphonie du festival de Ain Farba pour la culture et les arts a commencé par le jeune artiste Ely Salem Ould Eleya , qui a dirigé avec brio et efficacité l’ hymne du festival, où il a été un des premiers artistes sur le podium, entrainant le public avec sa voix mélodieuse et l’enthousiasme qu’on lui connaît dans le monde de l’art et la musique. Les paroles de l’hymne du festival culturel evoquaient la place culturelle et touristique de Ain Farba et son rôle dans l’histoire de la résistance et de l’unité nationale UN programme culturel charge de conférences et expositions du patrimoine Les activités du festival de Ain Farba commencent ce dimanche par une conférence présentée par le Dr Soufi Ould Chaibani un des cadres de la ville, mettant en lumière les différents aspects du développement , culturels et historiques relatifs à l’ancienne et récente Ain Farba. Le reste des conférences et des séminaires aura lieu à partir de six heures du soir tous les jours En plus de ce programme intellectuel et scientifique, continue sous des tentes l’exposition des produits d’artisanat , arts manuels locaux, et les créations des coopératives féminines de Ain Farba que visitera le commissaire en charge de la lutte contre la pauvreté, l’insertion et les droits de l’homme, Mohamed Abdallahi Ould Khattry - Équitation et parades de chevaux Une des caractéristiques du grand événement de Ain Farba est la course de chevaux qui commence le lundi soir avec la participation d’un grand nombre des chevaliers qui équipent leurs chevaux de parures traditionnelles et qui font la course contre le vent en brandissant leurs fusils authentiques dans l’atmosphère de carnaval sous les you you ,enthousiasme et joie des gens. La présence d’invités distincts au festival Le site du festival présente la forme d’un panneau touristique unique entre les dunes d’or , les paysages verdoyants et les maisons hospitalières de Ain Farba , où les séries de tentes allouées proposent diverses œuvres populaire, styles du patrimoine et des produits locaux, tandis que l’espace entre les tentes a ete couvert la première nuit de la fête par les habitants de toute la ville de toutes les classes et tous les âges, dirigés par les notables et autorités départementales et régionales, sur lesquels on peut lire dans leurs yeux ,l’importance de cet événement et leur attachement à l’extrême a sa reussite Parmi les personnalités les plus en vue , l’ancien ministre Khatar Ould Cheikh Ahmed, dont le père Cheikh Ahmed a fondé Ain Farba avant l’indépendance y a plante des palmiers et en a fait une ville bien vivante a telle enseigne que le défunt président Moktar Ould Daddah y a tenu la première réunion du Conseil des ministres de la Mauritanie en 1967. Une perle dans l’est du pays, en dépit de son éloignement de la capitale, sur une distance de 800 km Entre autres nombreuses personnalités culturelles qui ont assisté à la cérémonie d’ouverture du festival, l’ancien ministre Sidi Ould khlifa, et SE M. Abubakar Ould Ahmed Président du Prix de la Fondation Chinguetti, Le professeur Hassan Ould Mohamed Abdallahi Ould Hassan expert international en patrimoine, et M. Moulay Ely Ould Daff ,le senateur de Mederdra Mohamed Salem Ould Mohamed Sidiya,le senateur de Nouadhibou Mohamed Ould Abebou,le senateur de Zouerate Mohamed Ould Avelouatt ,le senateur d’Atar Mukhtar Ould Zoughman et un certain nombre d’hommes d’affaires et autres personnalités Les poètes et les artistes du festival le premier soir du festival a ete marque par des lectures de la belle poésie dont le point culminant était atteint avec les brillants poètes cheikh SEC et Mahfouz Ould Abbou. Par la suite la troupe Tarti Touareg du Mali a enflammé la foule par des danses et chants tres rythmes. Puis c’est au tour de l’ artiste Cendrillon qui n ;est autre que Mona fiMint Dendenni et sa troupe qui ont présenté plusieurs chansons entre l’ancien et le nouveau, qui ont impressionné le public . la fête nocturne de Ain Farba a continue avec d’autres troupes et musiciens de la la République du Mali invités d’honneur du festival cette année. Le premier soir du festival a atteint le sommet de l’enthousiasme avec les louanges du prophète où les artistes dirigés par Seyid Ould Bedden et Jemal Ould Beilil surnommé Anquintan ont entraine le publics dans les espaces spirituels et religieux au rythme de la musique merveilleuse à couper le souffle . Seyidna Ould El Alem Maestro du festival Compositeur artiste connu Seyidna Ould alem était présent au festival de Ain farba avec grande distinction . Il coordonne toutes les participations techniques et a joue avec succès et brio le rôle du grand maestro du festival . La troupe d’Ehel Nana au festival Dans sa première participation dans la 2eme édition du festival, la troupe d’Ehel Nana se produira le jeudi soir, et ne manquera pas d’apporter des surprises au public de Ain Farba selon une source recueillie par « Emjad » . cette troupe compte parmi ses membres Mouftah Ould Nanna, Tahra et Hourou Emnat Nanna . Le directeur du festival se transforme en directeur du protocole . Bon nombre d’observateurs ont remarque que le directeur du festival de Ain farba ,Ibrahim Ould Cheikh Ahmed s’enquiert de tous les petits et grands détails de la fête, surtout au moment de l’ouverture, en dépit de l’existence de nombreux comités d’organisation. Il règle tous les problèmes avec précision, plaçant le festival dans une atmosphère de joie et d’hospitalité Le Festival de la mélodie de la pluie Bien que la pluie soit une miséricorde que tout un chacun souhaite voir tomber, le directeur du festival Ibrahim Ould Cheikh Ahmed a montré des signes d’anxiété, craignant de voir les averses gâcher la fête. Mais le plus étrange c’est que la pluie n’est tombée que dans le milieu de la nuit après que les festivités de la cérémonie d’ouverture se soient achevées. Elle a arrose Ain Farba jusqu’au matin de la deuxième journée, ce qui augmente la beauté et la splendeur de cette ville charmante de l’Est mauritanien, Souce : SidiOuld Emjad

L’Hivernage : De l’eau, de la verdure…

De la verdure à perte de vue, des mares et des ruisseaux.... L’intérieur de la Mauritanie respire de nouveau et accueille tous les jours, bêtes et éleveurs. Loin de la forte canicule de Nouakchott, les vacanciers sont aussi de la fête. Ils sont venus partager avec leurs parents, les joies d’une nouvelle saison des pluies radieuse. La saison des pluies s’est installée dans toutes les zones de production du pays. Après une année de détresse et de désolation, la zone agropastorale renaît. L’hivernage s’est installé avec de fortes pluies isolées qui ont occasionné des inondations à Magta Lahjar, Sangrava, Choggar. Kamour…Les scènes de désolation et de décor hideux ont laissé place au soulagement. La zone agropastorale est redevenue une destination privilégiée pour les vacanciers. D’Aleg à kiffa, les campings se multiplient et grossissent tous les jours des villages revanchards qui ont éperdument souffert du déficit pluviométrique de 2011. La ville de Nouakchott a du mal à retenir ses populations. Conséquences de cette migration estivale, Nouakchott, la capitale se vide de ses occupants. Leur soif de liberté et de grandes espaces entrainent tous les jours, des accidents mortels sur la route de l’espoir. En témoigne, ce carambolage qui a eu lieu le lundi 27 aout, à 06h 30 mn à l’entrée de Ouad Naga entre une Hilux et une Mercedes 190. Un accident meurtrier qui s’est soldé par un mort et 4 blessés. « Les conditions pastorales et d’exploitation agricoles sont déjà bonnes » Vides et abandonnées, il ya quelques jours, l’espoir est revenu dans les zones agricoles de Kiffa après une année sabbatique, causée par un déficit pluviométrique qui avait ravagé le cheptel local et appauvri les populations. Fuyant la mort, les cheptels ayant transhumé vers le Mali ont commencé à paitre de nouveaux dans les grandes surfaces luxuriantes. Le soir, les animaux viennent s’abreuver dans les nombreux cours d’eau où les enfants apprennent à nager. L’eau est abondante et la végétation dense, malgré le déficit de pâturages noté dans certaines zones de cultures pluviales, par le rapport de FEWS NET-USAID, paru en aout 2012. « Ce n’est que dans le centre de la zone qui jouxte les parties de la zone de cultures pluviales (moughataa de Kankossa et de Kiffa) où les conditions pastorales et d’exploitation agricoles sont déjà bonnes et que les apports de l’assistance, du travail agricole et l’accès au lait ont conduit, chez les agropasteurs à dominante agricole, à situation d’insécurité alimentaire minime (Niveau 1 IPC.2) inhabituelle pour la saison, dans toute la zone même en année normale. ». A Magta Lahjar, Sangrava, Choggar, l’espoir est aussi revenu. Les grandes surfaces agraires ont été inondées par les fortes pluies « Si leurs niveaux actuels de remplissage est maintenu, jusqu’en octobre (période de leur mise en exploitation), on peut arriver à de superficies exploitées supérieures ou au moins égales à celles d’une année moyenne et les 100 MT de semences destinées à cette typologie (soit 42 pour cent des besoins en semences d’une année normale) seront insuffisants pour ensemencer les superficies exploitables cette année. « note le rapport de FEWS NET-USAID. Une opportunité pour le gouvernement mauritanien qui vise selon l’Ong FEWS NET, « l’exploitation de 292 000 Ha (dont 35 000 ha en riz irrigué) et espère arriver à une production céréalière brute de 265 000 MT (135 000 MT en riz et 130 000M T en céréales traditionnelles). » Selon le rapport, l’exécution des programmes d’assistance et la reprise des activités agricoles ont contribué à la réduction des niveaux de l’insécurité alimentaire dans les zones agricoles. « Néanmoins, note le rapport, la hausse du prix des animaux en juillet 81.5 % à Magta Lahjar) va se consolider dans toutes les zones, entre aout et novembre en raison de la forte demande des fêtes religieuse, et l’amélioration de l’embonpoint des animaux avec les conditions pastorales plus favorables. Dialtabéwww.cridem.org Source : Le Quotidien de Nouakchott | Edu