dimanche 31 octobre 2010

Perte du patrimoine familial, changement d’activites, éducation L’équation de la réinsertion des rapatriés mauritaniens.




Une fois la frontière franchie, c’est une nouvelle vie qui commence, un nouveau départ pour les rapatriés mauritaniens. Si ces derniers se posent beaucoup de questions sur leur réinsertion, du côté mauritanien, on cherche à rassurer.

Comme la plupart de ceux qui ont décidé volontairement de rentrer dans leur pays, Amadou Bâ reste dans le flou en ce qui concerne son avenir. Comme tous les réfugiés, il avait laissé l’ensemble de ses biens (un troupeau d’une centaine de têtes, sans compter les dix hectares qu’il cultivait) en Mauritanie.

Vingt-et-un ans après les événements, il ne se fait guère d’illusion. Il sait qu’il ne retrouvera jamais son cheptel. Tout au mieux récupérera-t-il un lopin de terre et lui donnera-t-on une vache pour sa famille, en plus d’une petite aide financière.

Mais on ne peut douter de son désir de retrouver sa patrie. A Mery, un des sites de réfugiés situé dans le département de Dagana (à environ 130 km de Saint-Louis) où nous l’avons rencontré le samedi 16 octobre, comme les autres candidats, Amadou Bâ prépare activement ce grand départ.

Les camions de l’Unhcr (Haut commissariat des réfugiés des Nations unies) qui viennent embarquer les bagages et l’équipe de journalistes qui les accompagne, suscitent la curiosité de tous les habitants de ce petit village. Une dame, habillée en couleurs vives, où prédomine le bleu, semblant ne point être concernée par tout ce qui se passe, supervise attentivement le chargement de ses bagages.

Son frais maquillage traditionnel et ses boucles d’oreilles jaunes et rouges semblent avoir déposé une couronne de beauté sur sa grande figure. Quand nous l’avons retrouvée, le lendemain, dimanche, au site de transit de Richard-Toll, la mine toujours en berne, le maquillage défait, telle une fleur fanée, sa remarquable beauté ayant perdu beaucoup de son éclat, elle nous a semblé avoir nettement vieilli en une nuit.

Le souvenir du cheptel et des biens perdus.


A l’ombre d’un arbre, Minel et sa bande de copains (de jeunes adolescents), qu’on peut qualifier de sceptiques, pour ne pas dire de révoltés, sont en conversation. « Je ne vois pas pourquoi, après avoir tué nos parents (il fait allusion au conflit de 1989), on nous demande de rentrer. Je pense que nous ne devons pas retourner là-bas », s’indigne Minel. Lui n’envisage nullement de rejoindre un jour le pays de ses ancêtres.

« Après mes études coraniques, je compte aller à Saint-Louis faire du commerce et m’y installer définitivement. L’expérience a montré que ceux qui sont rentrés souffrent là-bas. L’année dernière ils nous ont sollicité pour des vivres. Là-bas il n’y a que du sel. Et puis, c’est quoi un Peulh sans troupeau ? », ironise le jeune homme, pourtant sans avoir jamais mis les pieds en Mauritanie.

Evidemment, les candidats au retour n’ont pas la même opinion. Du reste, le rapatriement est volontaire. Mais, sans doute, beaucoup partagent son inquiétude. Tel un baume, un sentiment étrange de joie, teinté d’angoisse, s’était emparé des rapatriés au moment où ils s’apprêtaient à franchir la frontière. Les regards furtifs et les soupirs étaient autant de muettes questions. Cependant, tous, ou presque, étaient en tenues de fête.

Une fois la frontière franchie par les rapatriés, les représentants du Hcr peuvent pousser un ouf de soulagement ; mais Tamsir - un rapatrié que nous avons suivi depuis le début - et ses camarades sont loin d’avoir les réponses à toutes les questions qu’ils se posaient.

La pluie, qui les a accompagné jusqu’à l’arrivée fut-elle perçue, tout au plus, comme un « bon signe ». Mais, plus fondamental que ce symbole, pour Tamsir et les autres : c’est de trouver du boulot, une fois en Mauritanie. Pour certains, c’est un changement total de perspectives.

« Nous étions de grands éleveurs, par la force des choses, nous sommes devenus de petits agriculteurs, n’ayant plus de cheptel », explique Amadou Bâ. Tamsir, lui, avait réussi à se refaire une petite santé matérielle : il avait construit une maison et acheté un cheval. Tout cela, il l’a laissé à son frère ayant choisi de rester au Sénégal.

Où trouver du boulot de l’autre coté ?


Certains esprits sceptiques ne manquent pas d’interpréter ce « subterfuge » des familles comme une volonté de garder un pied sur chaque rive du fleuve. Officiellement, des retours d’ex-réfugiés n’ont pas été constatés, indique Rufin Gilbert Lubaki, représentant général adjoint pour l’Afrique de l’Ouest du Hcr.

« La réintégration (des rapatriés) prend du temps, mais les conditions de ceux qui sont déjà rentrés se passent normalement. L’indicateur, c’est que les gens continuent de s’enregistrer pour rentrer volontairement », dit-il. Et selon Souleymane Ould Brehim, directeur régional de l’Agence d’accueil et d’insertion des rapatriés (Anair) pour le Trarza, zone d’accueil de l’essentiel des ex-réfugiés, l’insertion de ces derniers « se passe dans des conditions acceptables ».

« Après la première phase d’urgence, nous sommes mieux préparés pour que l’actuelle phase se passe dans de meilleures conditions. Il y a déjà 600 hectares cultivables qui sont préparés pour ceux qui sont en train de revenir. Ils auront les mêmes droits que tous les autres citoyens mauritaniens », informe-t-il, soulignant que le retour des ex-réfugiés entraîne « très rarement » de conflits, compte tenu qu’« ils sont réinstallés dans leurs villages d’origine ».

Pour les fonctionnaires, Souleymane Ould Brehim soutient que la majorité de ceux qui sont revenus ont été réintégrés, les autres ont reçu « des compensations ». Mais d’autres interrogations subsistent encore, notamment en matière d’éducation et de santé. Là aussi, le fonctionnaire mauritanien cherche à dissiper les inquiétudes : « les systèmes éducatifs sénégalais et mauritanien se valent.Les enfants qui avaient commencé leur scolarité au Sénégal pourront la continuer sans problème, nous avons même mis en place un programme de remise à niveau (en langue) pour eux, avec l’appui de l’Unesco », explique ce fonctionnaire mauritanien.

Nous n’avons pu vérifier tout cela sur le terrain. Ce qui est sûr, dans l’option aussi bien des autorités mauritaniennes que du Hcr, c’est que l’assistanat ne peut pas durer éternellement. Les rapatriés doivent donc s’intégrer progressivement : construire leurs maisons eux-mêmes, etc.

Seneweb

www.cridem.org


Source :
GPS (Mauritanie

L’Etat mauritanien tolère l’esclavage : Le cas du PK13 / 14 Rosso. Note d’alerte, octobre 2010.



Depuis le dimanche 3 octobre 2010, un seul sujet occupe toutes les discussions à Rosso, au sud du pays, sur la frontière fluviale avec le Sénégal : un cas d’esclavage a été découvert, au quartier PK 13, dans la collectivité des Oulad Begnoug, dits Trarza Noirs.

Les faits sont imputés au sieur Yedaly Ould Veyjeh et sa famille. Leur victime est une jeune femme du nom d’Aichetou Mint M’ Bareck, avec ses 8 enfants dont 3 repartis entre certains membres de la famille des maîtres ; ainsi, les Ehel Veyjeh et les Ehl Elhadj se partagent la propriété et l’usufruit - au même titre que les têtes de bétail - de 6 personnes, sur un total de 11, les 5 autres en bas âge, donc improductifs.

La découverte du cas résulte d’un incident domestique ; ainsi, Mabrouka l’une des filles d’Aichetou, esclave depuis toujours, a refusé d’obéir à sa maîtresse malade pour les soins de qui elle était spécialement affectée ; la jeune servante, excédé du régime de brimades et de l’excès de travail, s’est permis d’injurier la dame.

Alors cette dernière fait appel au chef de famille, Yedaly Ould Veyjeh, afin qu’il appliquât la correction requise par la gravité de la faute.

1. Le déclenchement.


Après avoir subi le châtiment physique, l’esclave, malmenée et humiliée, prit la fuite, à la recherche de refuge; dans sa quête éperdue et panique, elle croise le chemin des militants anti-esclavagistes qui alertent les ONG de droits humains. Le Président de l’Initiative pour la Résurgence Abolitionniste (IRA) s’est déplacé pour alerter les autorités administratives ; le président de SOS- Esclaves a dépêché un avocat aux fins d’assister les victimes, surtout les enfants, sur le point de leur déposition à la police.

SOS-Esclaves a mobilisé son seul véhicule dédié à l’assistance urgente aux victimes, assurant ainsi les différents déplacements des esclaves et le transport de leurs effets, toutes démarches accomplies en présence de la police. Depuis lors, Aichetou et ses 8 enfants, retirées de leurs maîtres par les autorités, sont hébergés chez un militant de SOS-Esclaves en attendant l’épilogue judiciaire.

Ils vivent dans un dénuement total, à l’image de centaines d’autres victimes « libérées », l‘Etat n’ayant consenti aucun geste, même pas de compassion, à leur endroit. Et comme d’usage jurisprudentiel dans le pays, les médias publics ignorent l’évènement, l’administration s’empresse de l’étouffer et le juge reste, aux abonnés, absent.

Aujourd’hui, les victimes survivent grâce à l’inventivité du mouvement anti esclavagiste, en plus de quelques contributions volontaires.

2. L’épilogue.

Si, aujourd’hui, Mr Mohamed Ould Yedaly, dit Gourgui, soutient que «la question de l’esclavage appartient au passé», c’est pour disculper sa famille. Son droit de réponse, sur le site « Cridem », n’est en fait qu’un moyen d’essayer de camoufler la vérité en jetant la poudre aux yeux du public.

L’allégation d’un contentieux de voisinage ne tient pas ; Mabrouka, enfant mineur, s’est brulée, au domicile de tiers, alors qu’elle travaillait à leur service, sans rémunération, comme l’atteste l’absence de contrat. Comment justifier, aussi, que Yedaly Ould Veyjeh, âgé de plus de 65 ans, se déplace, à deux reprise, pour venir infliger, à Moyna Mint Bilal ,des châtiments corporels quand elle désobéissait à sa sœur Maghlaha Mint Veyjeuh dite Foyliha et lui rendait ses insultes ?!!

Pourquoi les enfants d’Aïchetou n’ont pas été scolarisés, comme ceux de ses prétendus employeurs- voisins !!!!Pourquoi en a-t-on arraché quelques uns pour les placer chez les différents membres de cette famille ?

3. Le problème.

Interrogé par nos soins, Boubacar Messaoud, Président de SOS-Esclaves se prononce, à l’abri de toute ambiguïté: « Dans la tribu Oulad Begnioug dont je suis membre, il existe encore des familles dont notamment les Ehl Veyjeh, propriétaires d’esclaves par ascendance qui continuent à les servir, d’une ligne à la suivante. Oulad Begnioug, fuit du métissage culturel, se composent essentiellement de Hratine, Peuls et Wolof, tous devenus maures par assimilation.

Dans cette tribu nous connaissons tous, parmi nous, ceux qui possèdent encore des esclaves, ceux qui n’ont jamais eu, comme ceux qui acceptent encore de servir leurs propriétaires sans se plaindre. Face au déni de l’esclavage, organisé et encouragé par les autorités à tous les niveaux, nous ne pouvons intervenir que lorsqu’une victime sollicite notre aide, comme dans le cas d’espèce.

Conclusion.

Il est à noter qu’une délégation de la Commission Nationale des Droits de l’Homme a séjourné à Rosso où elle a rencontré les autorités administratives, les esclaves, les maîtres et les représentants locaux des O.N .G de droit de l’Homme. Hélas, il y a peu à en espérer, compte-tenu des précédents d’occultation systématique des pratiques d’esclavage, politique quasi officielle de l’Administration et du sommet de l’Etat que dirigent des descendants d’anciens maitres dont la solidarité compacte entretient le silence autour du crime.

Annexe : Liste des victimes, après enquête et recoupements

1. Aïchetou Mint M’Bareck, environ 34 ans
2. Moyna Mint Bilal 20 ans environ
3. Mabrouka Mint Bilal, 16 ans
4. Tayfour Ould Bilal, 14 ans

5. Salma Mint Bilal, 10 ans
6. Mamme Mint Bilal, 9 ans
7. Minetou Mint Bilal,7 ans

8. Limam Ould Bilal 14 mois
9. Moyna Mint M’Bareck, 40 ans
10. Mohamed Ould Cheybany, 2ans
11. Mohamed Ould Taleb, 16 ans

SOS Esclaves Mauritanie
Rosso, le 28 Octobre 2010


www.cridem.org


Source :
S.O.S - Esclaves (Mauritanie)

Cabotage des hydrocarbures à partir de Nouadhibou : L’intrusion de Fal-Oil.




Le marché de cabotage des hydrocarbures de Nouadhibou vers Nouakchott continue de faire des vagues. Après les blocages érigés après l’adjudication du marché d’approvisionnement hydrocarbure (3 février 2010) au trader Fal Oil pour la période 2010-2012, les deux entreprises nationales de transport hydrocarbures (SMNC et MTM) ont été «sacrifiées» de fait par dérogations accordées dans des circonstances contestables pour un monopole au profit de Fal Oil.

Depuis plusieurs semaines, c’est l’entreprise adjudicateur du marché d’approvisionnement hydrocarbure de notre pays, Fal Oil, qui s’occupe encore du transport des hydrocarbures à partir de Nouadhibou vers Nouakchott.

Cet état de fait est révélateur des conditions dans lesquelles se débat ce juteux marché pourtant «exclusivement » destinés, selon la loi, à des transporteurs nationaux;

L’opacité semble avoir été telle que l’on s’achemine depuis jeudi dernier vers un retour case-départ avec l’appel d’Offres lancé par la Commission nationale des hydrocarbures (voir fac-similé). Il y a assurément trop d’argent à brasser pour qu’on s’en tienne à une concurrence loyale des transporteurs nationaux et préserver ainsi les intérêts de l’Etat.

Nouvelle date butoire.

«Les offres doivent être déposées au plus tard le 30 novembre 2010 0 11 heures à la Commission Nationale des Hydrocarbures à Nouakchott » conclut le dernier appel d’offres concocté par la Commission nationale des hydrocarbures. La couleur est donc annoncée. Mais de fait beaucoup d’interrogations subsistent sur le secret de fal-Oil qui outre le marché d’approvisionnement en produits pétroliers parvient aujourd’hui à encore, par des dérogations successives de trois mois, à s’accaparer du cabotage pétrolier.

Fal-Oil, pourtant société éminemment étrangère, affrète pour ce faire un tanker. Elle y trouve d’ailleurs goût puisqu’elle monopolise (contre les dispositions de la loi) un transport qui n’est pas de son ressort.

Deux départements, le ministère des pêches et celui de l’énergie et du pétrole, sont au creux de cette vague alors que malgré leurs concurrences les sociétés mauritaniennes de transport hydrocarbures (MTM et SMNC) avaient trouvé, après leur bras de fer, un compromis de collaboration afin de s’acquitter collégialement du marché de cabotage.

Qui veut tuer son chien l’accuse de rage.

Depuis l’adjudication du marché d’approvisionnement en hydrocarbures donné à Fal Oil et l’attribution du marché de cabotage à deux sociétés mauritaniennes, l’on est noyé dans un tumulte de désinformations qui ont suscité bien, avec le temps, bien des blocages préjudiciables aux intérêts des sociétés mauritaniennes. Rien que des alibis.

Il faut bien reconnaitre, malheureusement, que les entreprises mauritaniennes, qui se tiraient à couteau tiré, ont inconsciemment donné de l’eau au moulin de Fal Oil. En effet, depuis le début Fal Oil avait assis sa campagne de refus sur ses désidératas personnels pour exclure du marché un transporteur mauritanien qui faisait gagner, sur deux ans, une enveloppe de 5 millions Usd à l’Etat.

La stratégie était donc outre de corrompre, dans l’ombre, les relations entre les deux transporteurs mauritaniens, d’exiger du nouvel opérateur SMNC, une assurance IACS alors que ce dernier était déjà muni d’une certification IMB et une assurance Lloyds. Des rumeurs ont également été distillées sur le couloir de transport des hydrocarbures (Banc d’Arguin) alors qu’il n’en était rien avant de faire valoir que les navires étaient monocoques.

Bien au parfum des normes de transports, Fal Oil n’a rien ménagé pour discréditer le nouveau transporteur au regard de «précautions» qui ne servaient que son propre dessein. Et elle y arrivé en excluant finalement les deux entreprises nationales en convainquant (et comment!) les administrations mauritaniennes de lui accorder les «dérogations» sur mesure pour assurer le cabotage hydrocarbure de Noaudhibou vers le Sud.

Pendant ce temps, les entreprises nationales constatent les dégâts avec deux bateaux chacune cloués dans la rade de Nouadhibou. Dans le précédent DAO, il était stipulé qu’«après avoir communiqué dans son offre un coût de fret NDB/NKT, il sera imposé au vendeur tout prix de transport plus intéressant obtenu au plan national».

Et c’est ce qui arrivé avec l’immixtion «inattendue» d’un nouvel opérateur notamment la SMNC qui se proposait à appliquer un taux de cabotage de 17.5 dollars la tonne, soit une différence de 3.5 dollars par rapport à l’offre initiale du trader faite sur la base d’une proposition de la MTM.

C’est à ces tractations mercantiles qu’on pourrait expliquer l’intrusion de Fal Oil dans le cabotage à l’échelle nationale des hydrocarbures violant allègrement avec certainement la complicité des administrations concernées le principe de la loi sur «l’exclusivité accordée aux navires battant pavillon mauritanien des opérations de cabotage hydrocarbure».

www.cridem.org


Source :
Le Quotidien de Nouakchott

samedi 30 octobre 2010

Politique / La mission de l’UPR sillonne le Tagant



Monsieur Diabira Bakary, conseiller à la présidence de la république, est arrivé à Tidjikja, vendredi dernier, à la tête d’une mission de sensibilisation chargée de vulgariser le discours politique du parti au pouvoir. Accueillis par le fédéral du Tagant monsieur Mohamed Ould Abdy et par de nombreux cadres de la région, les missionnaires de l’UPR ont tenu, au lendemain de leur arrivée, une réunion de sensibilisation élargie aux responsables des structures de base locales et aux élus UPR du Tagant. A l’entame de la rencontre, monsieur Diabira a indiqué à l’assistance que le but de la mission, qu’il préside, est d’organiser des séances de formation au profit des militants de base pour une large vulgarisation du discours politique du parti mais également d’aborder avec eux les questions de l’heure(lutte contre la gabegie, sécurisation des frontières, terrorisme, trafic de drogue , émigration clandestine…)qui préoccupent le pays . Selon monsieur Diabira, après le parachèvement de l’implantation de l’UPR en mai dernier et la mise en place du conseil national et du bureau exécutif du parti au pouvoir et l’adoption de ses textes réglementaires lors du congrès extraordinaire tenu à Nouakchott en juillet dernier, il était nécessairement de descendre sur le terrain pour informer les militants de base des derniers développements intervenus . Tout comme il était nécessaire, selon lui, de procéder à des formations de mise à niveau au profit des militants de base pour l’émergence de structures efficaces et responsables. Sur les questions de l’heure, le chef de la délégation de l’UPR a invité les militants de son parti à soutenir le président de la République dans la lutte qu’il mène contre la gabegie et son combat contre le térrorisme et ses corollaires. Il a appelé les militants de la Moughattta de Tidjikja à plus de discipline et à travailler, constamment, à l’ancrage de leur parti pour lui permettre d’aborder les prochaines élections jumelées (municipale et législative) avec confiance et sérénité.

Et dans l’après midi, le chef de la mission de l’UPR a présidé un meeting populaire au domicile du fédéral du Tagant ; meeting qui a vu la participation d’un nombre important de cadres politiques des communes des trois Moughataas du Tagant (Tidjikja, El Wahatt, B.B Amer, Lahsera, Tensiqh, N’Beika, Moudjéria, Soudoud, Lakhcheb et Tichitt). Au cours de ce meeting monsieur Diabira est revenu, longuement devant un public très attentif, sur les idées développées lors de la rencontre élargie aux structures de base du parti, dans la matinée.

Enfin, la mission de l’UPR s’est rendue à Tichitt et à Moudjéria pour le même motif de sensibilisation. Des rencontres restreintes ont été organisées avec les représentants des structures de base (Présidents de sous sections, présidents de sections) et les élus (sénateurs, députés, maires) et des meetings ont été organisés pour un public plus élargi.

Des différends encore non aplanis

La dernière implantation de l’UPR au Tagant a été émaillée de quelques fausses notes liées, principalement, à des conflits d’intérêt entretenus par certains leaders politiques. C’est ainsi que des foyers de tension ont apparu à Nimlane, Ghoudiya, Lakhcheb et à N’Beika dans une moindre mesure. Ces conflits comme des plaies non cicatrisés continuent encore à semer la zizanie au sein de la famille politique UPR à Lakhcheb, à Ghoudiya et à Nimlane. L’arrivée de la mission du parti au pouvoir au Tagant ne devrait pas faire avancer les choses. Non seulement le temps qu’elle doit passer dans la région est limité mais c’est surtout que, les acteurs politiques qui sont toujours à couteaux tirés ne semblent encore montrer aucune prédisposition au dialogue.

Khalil sow

Khalil1965@yahoo.fr

Le wali du Tiris Zemmour s'enquiert de l'état du barrage de protection de F'Dérick




F'Dérick, 30 oct (AMI) - Le wali du Tiris Zemmour, colonel Ahmedou Bamba Ould Baya a effectué jeudi une visite d'information à F'Dérick à l'effet de s'enquérir sur l'état du barrage de protection de La ville de F'Dérick. Cette Infrastructure, dont les travaux de réhabilitation sont en cours, est financée par le commissariat à la sécurité alimentaire (CSA) pour une enveloppe financière de l'ordre de 20 millions d'ouguiya.

Le wali a suivi des explications détaillées présentées par les techniciens sur l'avancement des travaux de réhabilitation de ce projet et a exhorté ceux-ci à accélérer son rythme pour l'achever pour éviter à la ville de faire face à des inondations éventuelles.

Le maire de la commune de F'Dérick, M. Mohamed Salem Ould Bolla a précisé que ce barrage va permettre à la ville de disposer d'une protection permanente prévenant ainsi les risques d'inondations, en raison notamment de la qualité des matériaux utilisés dans sa réhabilitation et des efforts de l'Etat consentis à cet effet.

Le wali était accompagné au cours de cette visite par le hakem de F'Dérick, le maire de sa commune, le commandant du groupement régional de la garde nationale, le directeur régional de la sûreté en plus du coordonnateur du CSA au niveau de la wilaya.
ANI

Brakna / Aleg : La mission d’information et de sensibilisation de l’UPR entame son travail



La salle des spectacles de la Maison des jeunes d’Aleg a abrité ce vendredi 29 octobre, en début de matinée, une session d’information, de formation et de sensibilisation à l’intention des responsables des structures locales de l’UPR dans la Wilaya du Brakna (membres du bureau de la fédération et des sections et les présidents des sous-sections) sur les principes et les orientations de parti.

Dirigée par Mme Aïcha Mint Michel Vergès (présidente de la commission nationale des femmes), la mission de sensibilisation se compose également de MM. Sqaïr Ould Haïmdoun (membre du Conseil national) et Mohamed Ali Ould Sidi Mokhtar Chérif (membre du bureau exécutif et rapporteur).

MM. Mohamed Ould Jahloul, El Housseïn Ould Ahmed El Hady et Mme Aminettou Mint Maouloud, respectivement fédéral UPR du Brakna et députés de la mouqata’a d’Aleg, étaient également de la partie pour témoigner leur attachement aux principes du parti au pouvoir.

Ouvrant la séance, Mme Aïcha Mint Michel Vergès a d’abord présenté les principaux objectifs assignés à la présente mission. Parmi ceux-ci, « l’opérationnalisation des structures locales du parti, l’échange de vues avec les notables, élus et acteurs politiques et leur formation sur le discours du parti ».

Ensuite, la présidente de la mission a rappelé que « le parti doit vivre même au-delà des périodes électorales pour peser de tout son poids sur la scène nationale ».

Poursuivant sa dissertation, elle lance : « l’UPR s’est créée dans un contexte particulier où le peuple mauritanien avait soif d’un changement réel et il l’a obtenu à travers le programme du président Mohamed Ould Abdel Aziz ! » avant de citer un chapelet “d’injazaat” (réalisations) accomplies « sous la direction éclairée du guide » dans des domaines aussi variés que la construction de routes, la modernisation de l’agriculture, la lutte contre le terrorisme, la consolidation de l’unité nationale, l’amélioration des conditions de vie des populations surtout les plus déshéritées, la justice sociale etc.

Avant de terminer, la responsable des femmes du parti au pouvoir, n’a pas manqué de formuler des recommandations : « A un an des élections législatives et municipales, nous devons redoubler d’efforts pour donner à notre parti la place qui lui sied !» a-t-elle martelé avant de rappeler que « l’atteinte de cet objectif requiert la rupture avec les querelles de tendances qui placent les intérêts égoïstes et partisans au-dessus des intérêts particuliers ainsi que l’attitude qui consiste à compter sur l’argent ».

Elle a enfin appelé les cadres du parti à rester vigilants face « aux velléités d’une opposition qui cherche toujours à nous mettre les bâtons dans les roues » et à s’engager dans la prochaine campagne de sécurisation des documents d’état-civil.

Lui succédant, M. Sqaïr Ould Haïmdoun a insisté sur « la nécessité de dynamiser les structures de base du parti qui doivent servir de relais dans la vulgarisation des principes et du programme au sein des masses ».

Prenant la parole à son tour, le rapporteur de la mission, M. Mohamed Ali Ould Sidi Mokhtar Chérif, a abondé dans le même sens en insistant toutefois sur les principes fondamentaux du parti qui se résument en 5 points : l’islam, ciment de la Nation, l’unité nationale, la préservation de la langue arabe, « langue du Coran donc patrimoine commun à tous les mauritaniens » ainsi que la promotion des autres langues du pays, la démocratie et la liberté d’expression et la justice sociale.

Ensuite, il a abordé la position du parti sur les questions de l’heure telles que la citoyenneté, le combat contre le terrorisme dans le cadre strict de la défense de notre territoire, la lutte contre la gabegie jugée “responsable de tous les maux qui gangrènent la société”, la promotion des femmes et des jeunes, le développement des secteurs sociaux (éducation, santé, emploi et formation professionnelle), la fiabilisation de l’état-civil et la collaboration avec la société civile.

Après ces exposés introductifs, M. Ould Haïmdoun a repris la parole pour présenter une communication relative au rôle des structures de base du parti (fédération, sections, sous-sections). Pour le conférencier, « celles-ci qui constituent les piliers fondamentaux de toute formation politique ont des missions importantes à jouer dont notamment la vulgarisation et la promotion du discours politique du parti, l’application de son programme au niveau national, régional, départemental et communal, l’explication des réalisations accomplies, l’engagement dévoué autour des idéaux du parti, le contrôle de l’état-civil dont la fiabilité peut contribuer à la maîtrise des adhésions entre autres.

Quant aux interventions, elles ont porté notamment sur la nécessité de rompre avec les vieilles méthodes (clientélisme, trafic d’influence etc.), l’application rigoureuse des textes (statuts et RI), le règlement de certains problèmes tels que l’enclavement, le manque d’eau, d’écoles et de centres de santé ou encore la sous représentation des cadres du terroir dans les hautes sphères de l’Etat.

Dans l’après-midi, la mission de l’UPR a présidé un meeting populaire au cours duquel ont pris part de nombreux militants et sympathisants venus de plusieurs coins de la mouqata’a voire de la Wilaya.

Aux premières loges, on notait la présence de nombreuses personnalités politiques et coutumières telles que le sénateur Soueïdatt Ould Boubacar, le secrétaire fédéral Mohamed Ould Jahloul (chaudement applaudi par les siens) l’ex-ministre et responsable politique de Male, Ismaïl Ould Amar, Mme Diop Bâ Fatimata, responsable fédérale des femmes et conseiller du MESS, Fary Djery Bâ et Lam Aliou, membres du bureau fédéral, M. Mohamed Abdou Ould Babiya, ex-maire d’Aghchorguitt et actuel directeur adjoint de l’IPN, Tarou Ould Bakkar Ould Ahmeddou, responsable politique, Boubacar Ould louda’a, président de la section d’Aleg, Brahim Ould Siwed, président de la sous-section de Male, Fatimettou Mint Babiya, responsable politique d’Aghchorguitt, Mohamed Moustapha Ould Dahid et Zeïnabou Mint Blal, acteurs politiques de la commune de Bouhdida.

Là encore, les mêmes consignes et les mêmes slogans ont été vulgarisés par les membres de la mission sous les applaudissements nourris d’une assistance qui semble être acquise aux idéaux du changement constructif incarné par le président Mohamed Ould Abdel Aziz.

Notons que des activités similaires seront menées au cours de la semaine par cette mission dans les quatre autres chefs-lieux de mouqata’a de la région successivement Maghta Lahjar, Mbagne, Bababé et Boghé.

Dia Abdoulaye
camadia6@yahoo.fr


Source :
Dia Abdoulaye

vendredi 29 octobre 2010

Rosso: Reprise des rapatriements



Les opérations de retour des réfugiés mauritaniens au Sénégal, commencées au début du mois de janvier 2008, sous le régime de Sidioca, viennent de reprendre. C’est ainsi que le lundi 18 octobre 2010, un convoi de 121 personnes, réparties sur 21 familles, a été accueilli, à Rosso, par les autorités administratives, militaires et les élus, dont le vice-président du Sénat, Mohamed El Hassen Ould El Hadj dit Mohssen, en présence du chargé de missions au ministère de l’Intérieur et du wali du Trarza.

La population a réservé un accueil chaleureux à leurs compatriotes dont certains foulaient le sol national pour la première fois. Les autorités voulaient reprendre les rapatriements depuis longtemps mais, selon une source proche du HCR, la saison des pluies constituait un obstacle sérieux et celles-là tablaient, donc, sur la deuxième quinzaine d’octobre, pour procéder, sans entrave, à l’opération.

Sur les sites de retour, des agents ont installé les tentes, une fois effectués les lotissements nécessaires. Tous les rapatriés ont pu regagner leur village d’adoption, avec l’assistance de l’ANAIR.

Selon des sources dignes de foi, le rapatriement s’étalera jusqu'à la fin de l’année et concerne quelque deux mille familles, suite aux recommandations de la dernière réunion de la commission tripartite – Mauritanie, Sénégal, HCR.

L’Agence Nationale d’Appui et de Insertion des Réfugiés (ANAIR) reste la cheville ouvrière de l’opération. Mais il faut noter que l’ANAIR, malgré ses prestations, a encore beaucoup à faire. Les premiers contingents, rentrés au bercail depuis bientôt deux ans, peinent encore – c’est le moins qu’on puisse dire – à être réinsérés dans le tissu socio-économique.

D’où la réticence de certains à rentrer au pays. Néanmoins, ces appréhensions ont cédé au fil du temps, aux discours rassurants et à la peut-être réelle volonté, en tout cas réellement affichée, par l’ANAIR. Manifestement, aux yeux de tous et particulièrement de la presse, monsieur Ba Madine, directeur de l’agence et madame Oum Kelthoum Yessa, directrice adjointe, font preuve d’un grand dynamisme, chaque fois que surgit un événement médiatisable.

Partout, du débarcadère au centre de transit, les agents de l’ANAIR, qu’on pouvait distinguer des autres par leur gilet et casquette de couleur orange, ont rivalisé d’ardeur et d’enthousiasme au travail, encadrés par les trois représentants régionaux de l’agence.

Le directeur général de l’ANAIR a souligné à cette occasion la volonté des autorités de mener, à son terme, le processus de rapatriement des réfugiés installés au Sénégal et au Mali, suite au conflit sénégalo-mauritanien de 1989. «La Mauritanie, Etat de Droit, est animée de la ferme volonté de parachever, de la meilleure manière, ce processus», a déclaré, à Rosso, M. Ba, dans un entretien accordé à la presse, affirmant que «tous ceux qui souhaitent rentrer dans leur pays le feront».

Mais il a rappelé que le rapatriement est un acte volontaire et que, s'il existe des gens qui n'ont pas été pris en compte, la Mauritanie est disposée à les recevoir, pourvu qu'ils respectent, seulement, toutes les procédures mises en place, en collaboration avec le HCR et les pays d'accueil. Selon lui, 19.048 personnes, éparpillées dans 4.726 familles, ont déjà été rapatriées, lors des premières 79 opérations menées. Ces rapatriés sont installés sur 117 sites, situés dans cinq régions.

«Parallèlement, des actions ont été menées pour leur insertion», souligne le directeur de l'ANAIR, ajoutant que «des forages ont été mis en place, dans certains sites, pour régler le problème d'alimentation en eau potable. Des aménagements ont aussi été faits pour permettre aux intéressés de mener des activités rémunératrices».

Concernant l’enseignement des jeunes, des dispositions ont été prises, avec la construction d'une dizaine de classes, afin qu'ils puissent continuer leurs études, avec, en appoint, des programmes de renforcement en arabe, pour pallier la différence avec les programmes des ex-pays de refuge. Mais un simple calcul suffit à mesurer les énormes carences en ce domaine: 19.000 personnes rapatriés, c’est, au bas mot, 8.000 jeunes en âge de scolarisation. 800 élèves, donc, par classe?

Le directeur régional de l’ANAIR au Trarza, Souleymane Ould Breihim, a donné des assurances, promettant une réinsertion, avec des écoles, pour les élèves, et la réintégration, pour ceux qui travaillaient dans la Fonction publique. Selon lui, les 79 opérations de rapatriement déjà enregistrées ont été suffisamment instructives, sur la voie à suivre pour une bonne réussite.

En attendant la mise en place de projets porteurs, les rapatriés devront se contenter d’un pécule de 12.000 ouguiyas par adulte, la moitié, pour chaque jeune, d’un lopin de terre et d’une vache, pour se construire une nouvelle vie.

La présence de la représentante du HCR, madame Nada Assaad Merheb, et de son staff, ainsi que celle du personnel de l’ONG-partenaire dite INTERSOS, constituent les gages d’une bonne coordination entre tous les acteurs.

Celle-ci s’est, d’ailleurs, déjà manifestée, au cours de l’exercice de simulation, entrepris par l’ensemble des acteurs et les représentants de l’Etat, le samedi 16 octobre, à Rosso, en préparation des opérations du 18 octobre. Mohamed Ould El Kory, directeur de communication à l’ANAIR, a précisé, pour sa part, que «cette reprise de l’opération de rapatriement s’étalera jusqu’au 31 décembre 2010, en faveur de 2.484 personnes, conformément aux recommandations de la dernière réunion de la commission tripartite tenue, à Nouakchott, le 13 juillet 2010».

Le responsable Anairien s’est félicité des dispositions pratiques, prises par chaque partenaire, pour rendre l’opération correcte. Quant à son suivi, on verra plus tard… En tout cas ce mardi 26 Octobre, un second convoi de plus de cent personnes est arrivée à Rosso.

Jiddou Hamoud


www.cridem.org


Source :
Jiddou Hamoud

Les participants au rallye Heroes Legend accueillis par l'Office national du tourisme


Les participants à la 5ème édition du rallye "Heroes Legend" (Légende des héros) qui viennent de traverser la Mauritanie ont été accueillis, pour la première fois, par l'Office national du tourisme (ONT) au PK 75 au sud d'Akjoujt.
Les 150 participants, issus de 13 pays étrangers, à bord de 87 véhicules et 25 motos, ont été reçus dans un bivouac installé spécialement pour la circonstance par l'ONT, dont la directrice générale, Mme Khadijetou Mint Doua, était en tête des accueillants.
Dans ce bivouac, l'Office a monté son stand sous la tente, avec des banderoles souhaitant la bienvenue aux hôtes de la Mauritanie et une riche documentation décrivant les trésors touristiques et culturels du pays. Des dattes ont été servies en guise de symbole de l'hospitalité originelle mauritanienne.
Les participants à la compétition ont eu également droit à une soirée artistique émaillée de chants et de danses. De quoi les égayer pendant cette si longue et pénible traversée.
Après le déjeuner sous la tente en compagnie de M. Roel, directeur de la Course, et de Mme Anne Marie Gérandi, son assistante, la directrice générale de l'ONT a effectuée une visite guidée à travers le bivouac. A chaque étape, les participants ont fourni des explications détaillées sur le déroulement de la compétition et les moyens techniques mis en œuvre pour sa réussite. Ils ont tenu à louer la gentillesse et la disponibilité des populations locales et à exprimer leurs remerciements aux autorités mauritaniennes pour les mesures prises dans le but de garantir le bon déroulement de ce rallye.
Pour leur part, les responsables de l'Office national du tourisme ont donné des éclairages sur les potentialités touristiques du pays et le climat sûr et serein qui y règne.
Mme Khadijetou Mint Doua a saisi l'occasion pour s'entretenir avec certains participants, dont de grands hommes d'affaires, lesquels ont affirmé avoir été séduits par la Mauritanie et ont exprimé leur intention de garder le contact avec l'ONT en vue d'explorer ensemble les opportunités d'investissement dans notre pays.
C'était véritablement "un salon international qui ne dit pas son nom", a estimé la directrice générale de l'Office dans des déclarations à l'AMI. "Cela nous permis, sans nous déplacer à l'étranger ni dépenser des sommes colossales, de présenter le véritable visage de la Mauritanie, celui de l'hospitalité, de l'ouverture sur l'autre, de la stabilité et de la sécurité", a-t-elle expliqué.
Mint Doua a indiqué avoir particulièrement apprécié l'enthousiasme manifeste ayant saisi les participants en voyant leurs hôtes mauritaniens accomplir la prière en rangs serrés après l'appel du muezzin. Pour elle, c'était une expression éloquente de la tolérance de l'Islam et de l'ouverture d'esprit des musulmans, contrairement à ce que laissent croire les extrémistes.
L'accueil du rallye a eu lieu en présence du directeur du tourisme, M. Mohamed Mahmoud Ould Be Ould Ne, du hakem d'Akjoujt et du chef d'arrondissement de Bennichab.
Entré dans notre pays à partir du Maroc le mardi 26 octobre, le rallye Heroes Legend a traversé le désert mauritanien nord ouest / sud est sur une distance 450 kilomètres avant d'arriver à la ville d'Atar.
Le 27 octobre, il a franchi l'étape Atar - Akjoujt en passant par les oasis d'Azougui puis Terjit et la passe de Tifoujar avant la traversée des dunes de l'Amatlich, soit au total 410 kilomètres.
Très tôt dans la matinée du 28 octobre, les concurrents se sont lancés pour l'étape comprise entre Akjoujt et Saint Louis du Sénégal, via le barrage Diama, en passant par la source de Bennichab et en traversant la capitale Nouakchott.
AMI

Les missions de sensibilisation de l’UPR quittent Nouakchott pour les wilayas



Le Président de la Commission de Coordination de l’Union Pour la République (UPR), Mr Hassena Ould Ahmed Labeïd, a donné jeudi 28 0ctobre 2010, à 18 heures le coup d'envoi pour le départ, vers l'intérieur du pays, des missions de sensibilisation du parti au pouvoir en Mauritanie.

Mr Hassena Ould Ahmed Labeïd qui est aussi Secrétaire Exécutif chargé des organisations socioprofessionnelles au Parti du Président Mohamed Ould Abdel Aziz a insisté, à cette occasion, sur l'importance de ces missions pour l’UPR, appelant les membres des différentes commissions à déployer le maximum d'efforts pour son succès.

Il a rappelé que sa commission veillera à ce que toutes les étapes des différentes missions se déroulent dans de bonnes conditions.

Le Président Hassena Ould Ahmed Labeïd a rappelé qu’une couverture médiatique accompagnera ces missions de sensibilisation du parti qui vont sillonner toutes les moughataas de Mauritanie.




Source :
Mauritanie 24

Rosso: Fassa à l’assemblée de l’AIMF




Dans le cadre de ses activités communales, le maire de Rosso, Yérim Fassa, a assisté à la 30ème assemblée de l’Association Internationale des Maires Francophones (AIMF), à Lausanne, en Suisse. Le débat tournait autour des dialogues entre les villes et les universités, au service du développement local.

La Mauritanie était bien représentée, avec Ahmed Ould Hamza, président de l'Association des Maires de Mauritanie (AMM) et de la Communauté Urbaine de Nouakchott (CUN), le maire de Rosso, donc, ceux de Kaédi et d'Akjoujt, ainsi que le sénateur de cette dernière.

Rosso était particulièrement intéressée car abritant l’Institut Supérieur d’Enseignement Technologique (ISET) qui doit participer au co-développement de la commune, selon les termes mêmes du débat en question. Prenant la parole, le maire de Rosso a mis l'accent sur le rôle que doit jouer l'Université dans un développement local qui doit être durable.

Il aurait, également, plaidé pour un partenariat entre l'ISET et l’Ecole Polytechnique Fédérale de Lausanne (EPFL), en vue d’échanger étudiants et expérience.

Yérim Fassa a pu décrocher un financement de l'AIMF, pour l'extension du réseau d'eau jusqu'au PK 24, limite de la commune de Rosso. Ce projet, qui lui tenait beaucoup à cœur, viendra s'ajouter aux autres réalisations, comme :

- le marché central de la ville,
- les caniveaux et stations de pompage,
- la route Dieuck-Rosso,
- le château d'eau de Breun qui va desservir les deux Breun, Tekèche et Dieuck,
- le SAMU social,
- le cyber-thé,
- le car de la jeunesse,
- l'extension du réseau d'eau et d'électricité au PK 7,
- le jumelage de Rosso et de Fès,
- les activités des graines de l'Espoir,
- les désenclavements des villages de Guidaghar, de Baghdad, de Keurmediké, de Goibine, de Garack, de Dieuk et, enfin,
- l'extension de la ville à laquelle il n'a jamais été associé, malgré le fait qu’il soit un des initiateurs du projet.

A noter que les projets du château d'eau de Breun et le désenclavement de la route de Dieuk ont été financés par des bailleurs étrangers et la commune, sans la participation de l'Etat mauritanien. D'autres financements du même genre sont en cours. Espérons que la prochaine assemblée de l’AIMF, prévue à Nouakchott, apporte d’autres projets à Rosso!

Jiddou Hamoud


www.cridem.org


Source :
hjiddou

La 5ème édition du rallye 'Légende des héros' traverse la Mauritanie.




La 5ème édition du rallye " Légende des héros " a été accueillie mercredi soir au PK 175 au sud d'Akjoujt par le directeur du tourisme, M. Mohamed Mahmoud Ould Be Ould Ne.

160 concurrents issus de 9 pays étrangers, à bord de 87 véhicules et 25 motos, participent à ce rallye, parti de la France à destination de Dakar. La compétition vise à découvrir le potentiel touristique en Mauritanie ainsi que les habitudes et traditions du pays.

Prenant la parole à cette occasion, le directeur du tourisme a indiqué que l'organisation de cette compétition dans ces conditions particulières constitue une preuve de la sécurité en Mauritanie.

Des participants à la course ont de leur côté souligné, dans des déclarations à l'envoyé spécial de l'AMI, que la Mauritanie est une terre d'hospitalité et de générosité et qu'elle offre des paysages touristiques attrayants, notamment le Bang d'Arguin. Ils ont exprimé leur satisfaction pour les mesures de sécurité prises par les pouvoirs publics.

L'accueil du rallye a eu lieu en présence du hakem d'Akjoujt, de la directrice générale de l'Office national de tourisme et du chef d'arrondissement de Bennichab.



Source :
Agence Mauritanienne d'Information

jeudi 28 octobre 2010

Tagant/Démarrage de la campagne de vaccination contre la polio



Une campagne de vaccination contre la poliomyélite et d'administration de la vitamine "A" et de déparasitant a débuté ce jeudi au Tagant à l’instar des autres régions du pays. Appuyée par l’Unicef et l’Oms, cette campagne s’étalera du 20 au 31 octobre 2010. Elle permettra de protéger les enfants vaccinés contre la polio, la cécité nocturne et les vers intestinaux.
Au Tagant pendant quatre jours, 58 équipes au bord de 14 véhicules vont sillonner toute la wilaya pour vacciner 17989 enfants de 0 à 5 ans soit 8600 enfants dans la Moughataa de Moudjeria, 1035 dans la Moughataa de Tichitt et 8282 dans la Moughataa de Tidjikja. Ces vaccinateurs encadrés par 14 superviseurs vont aussi administrer la vitamine "A" à ceux de 6 mois à 5 ans et déparasitant aux enfants de 1 an à 5 ans.
Le directeur régional de la santé au Tagant, Dr. Moustapha Ould El Moctar a indiqué que cette campagne doit démarrer le même jour dans 15 pays africains pour toucher 72 millions d'enfants. Il a, par la suite, affirmé que, depuis 10 ans, seuls quelques très rares cas de polio très isolés ont été enregistrés au Tagant. Avant de préciser que la polio est une maladie infectieuse très grave et contagieuse qui peut provoquer une paralysie des membres à vie voire la mort. Précisant que la fièvre, les maux de tête, la constipation et parfois la diarrhée ainsi que des vomissements et les douleurs dans les membress sont de symptômes de cette maladie.

Khalil sow
Khalil1965@yahoo.fr

La Mauritanie en rando écolo !




Point Afrique propose au cœur du désert, un itinéraire aéré pour découvrir la Mauritanie à pied… Aucun dioxyde de carbone dépensé : vos camélidés vous réceptionnent au bas des marches de l'avion et vous accompagnent tout au long de cette belle immersion.

Huit jours de randonnée à pied vous font découvrir les plus belles oasis de la région de l'Adrar. Les premiers palmiers de l'oued Seguelil vous offrent une pause rencontre avec les Maures autour de la cérémonie des trois thés. Vous gravissez les plateaux pour accéder à l'oasis paradisiaque de Tergit.

Dans ce petit bout du monde magique, vous profitez d'un confortable campement de tentes traditionnelles niché au pied des rochers pour vous reposer et vous baigner dans les sources d'eau chaude à la tombée du jour, qu'illuminent des lucioles enchantées...

Une belle randonnée sur les sommets vous permet ensuite de dévaler des dunes dorées et d'accéder à l'étonnante vallée de Mhaireth, dont les villages sont plantés d'insolites habitats de paille utilisés pour la récolte des dattes. La fin du périple est caractérisée par des sentiers aux panoramas dégagés : une vision d'infini sur cette si belle région de Mauritanie.

Intégrale des oasis de l'Adrar :


8 jours à partir de 760 euros TTC / personne
Randonnée chamelière
Accompagnement par des guides, cuisiniers et chameliers locaux
Départs toutes les semaines du 19 décembre 2010 au 10 avril 2011
Hébergement en auberge et bivouac

www.cridem.org


Source :
I-Trekking (France)

Boghé: Naissance d'un enfant à deux têtes




Une femme de nationalité Sénégalaise a donné naissance jeudi à la clinique de Boghé d'un enfant à deux têtes selon le correspondant de l'agence Nouakchott Information au Brakna.

Le correspondant a affirmé que le bébé de sexe masculin a été pris immédiatement en change après sa naissance pour recevoir un traitement et des soins à l'hôpital régional d'Aleg mais qu'il est mort en cours de route.

ANI

Des cadres de la région de l’Assaba adhèrent au RFD.




Un groupe de cadres de la région de l’Assaba présidé par Monsieur Mohamed Ould Sidi O. Fadel ( de la collectivité de Ehel Sidi Mahmoud) a adhéré aujourd’hui au RFD.

Pendant la réception organisée à cet effet, le porte-parole du groupe Monsieur Ould Fadel à affirmé toute sa détermination à servir le parti et à défendre son programme, tout en louant la persévérance et le militantisme dont a fait preuve le parti durant toute son histoire.

En réponse, Monsieur Ahmed O. Daddah a souhaité la bienvenue au groupe et leur a promis de continuer à œuvrer pour la réalisation du bien être collectif du peuple Mauritanien.


Source :
GPS (Mauritanie)

Boghé : Réception d’une ambulance sans le Maire de Boghé.



Le général Dieng N'Diagha, natif de Boghé et chef de d'Etat Major de gendarmerie nationale vient de faire un don aux populations de Boghé et qui est composé d'une ambulance médicale. Un beau geste du général qui n'en est pas à sa première œuvre caritative à l'endroit des populations locales.

En plus de ce don, le président de la fédération Mauritanienne de football s'est engagé à prendre en charge les frais de transport des malades indigents auxquels cette ambulance est destinée et le salaire du chauffeur, selon des sources proches du général.

La cérémonie de réception de cette ambulance s'est déroulée au centre médical de Boghé en présence des autorités sanitaires et de Pape Moctar, représentant et neveu du bienfaiteur. Malheureusement, le maire de Boghé, M. Bâ Adama Moussa n’a appris cette cérémonie de réception qu’à travers le site électronique de Cridem, soit 24 heures après.

Ni lui, ni le président du comité de santé également son adjoint à la mairie, N’Diaye Djibri n’ont été informé de cette réception. Si l'ambulance a été présenté au Hakem comme laissé entendre le reporter du Véridique, elle n'a pas été présenté au maire.

Comment peut-on marginaliser un maire qui demeure le représentant légitime de la collectivité, donc des populations qui lui ont fait confiance? Dans quelle pays sommes nous ? La république du Gondouana ou en SOMALIE qui vit sans Etat depuis plus de 20 ans? Le maire est concerné au premier chef par tout ce qui bouge dans sa circonscription communale.

L'éducation, la santé, la voirie locale, les transports urbains, l'assainissement et d'autres secteurs relèvent directement de la compétence des communes (Ordonnance 87.289- Article 2).

Le paragraphe 3 stipule : « la construction, l'entretien et l'équipement des dispensaires et centres de protection maternelle et infantile " est du domaine de compétence de la commune. N’est-ce pas lui qui délivre les certificats d’indigents ?

Cet acte est fait à dessin et il démontre clairement et manifestement les intentions inavouées du général d’en faire une affaire politique pour en récolter les dividendes à court ou moyen terme. Il est vrai que le maire UFP (opposition) et le général (UPR) ne sont pas sur les mêmes longueurs d'ondes politiques mais ils ont en commun leur appartenance tous les deux à cette ville de Boghé qui nous est tous chère. Et Cet acte n'honore pas le donateur.


Source :
Jules Diop

mercredi 27 octobre 2010

ANAIR : Communiqué de presse



Le second convoi de rapatriés, depuis la reprise des rapatriements, a été accueilli ce mardi 26 octobre 2010, à Rosso. Au total, 120 personnes ont foulé ce mardi le sol national, après vingt et un an d’exil forcé. Ces personnes sont regroupées au sein de 26 familles et neuf d’entre elles viennent rejoindre une partie de leurs familles déjà rapatriées.

L’accueil au débarcadère était aussi chaleureux que celui du 18 octobre dernier. Outre le Chargé de mission au Ministère de l’Intérieur et de la Décentralisation, M. Mohamed Lemine Ould Shah, on notait la présence des Hakim de Rosso et R’Kiz, des autorités administratives, militaires et de sécurité, celle de M. Ba Madine, Directeur de l’ANAIR, ainsi que celle de M. Sébastien Apatita, responsable du HCR en Mauritanie.

Comme le 18 octobre, la présence et surtout le dynamisme des autres responsables et personnel de l’ANAIR ont été très remarqués. Il faut également noter la parfaite coordination entre l’ANAIR, d’une part et les services administratifs, le HCR et INTERSOS, d’autre part.

Il faut noter avec satisfaction la prise en charge rapide et efficace de trois personnes vulnérables, dès leur arrivée en terre mauritanienne, par les moyens modernes des urgences médicales, sous la conduite d’un médecin et des agents de la protection civile.

Les rapatriés de Débaye Mbagnick, Gourel Moussa, Djolly, Fondé Poli, Diamel, Rosso Lycée, Toulel Diéri, PK 3, PK 4 et PK 6 ont regagné leurs sites respectifs, après avoir effectué leurs formalités administratives (état-civil, police, santé, éducation, etc.), sous la conduite des agents de l’ANAIR et l’accompagnement de ceux du HCR. Les populations d’accueil leur ont réservé un accueil joyeux, digne et fort coloré.

Les rapatriés ont trouvé sur place une tente mauritanienne par famille, de l’eau et des kits non alimentaires, installés depuis la veille par des agents de l’ANAIR.



Source :
ANAIR

Mort mystérieuse de deux employés de 'Tasiast '.




Les cas de disparitions mystérieuses dans la région de l’Inchiri, font de nouveau parler d’eux. Malheureusement, cette fois ce ne sont plus les camelins qui sont touchés, mais les individus, avec ces décès incompréhensibles de deux employés de la société d’exploitation aurifère Tasiast.

Selon le site alakhbar, qui rapporte la nouvelle dans ses mises en ligne d’hier, « au moins deux employés de la société Tasiast ont trouvé la mort, en moins d’une semaine, dans des conditions énigmatiques, sans que les causes réelles de leur disparition soient connues ».

Le site précise également que ces décès sont survenus pendant les heures de travail. Le premier disparu, spécialisé dans les opérations de creusage, a trouvé la mort après son retour de son lieu de travail. Il s’est endormi pour ne plus se réveiller.

Le second a attrapé quand à lui, une légère fièvre, qui a conduit à son évacuation à Nouakchott pour les besoins de traitement, avant de décéder immédiatement. Ses parents ont affirmé qu’il se portait bien.

Ces morts mystérieuses, évoquées chez les camelins en juin dernier, suscitant auprès de certains partis la demande d’enquête et totalement rejetés par de hauts responsables de Tasiast, qui les imputent à d’autres facteurs indépendants du cadre de travail de la société, suscitent de grandes paniques parmi les employés de la société.

En effet, ces derniers craignent que ces disparitions soient causées par les produits chimiques utilisés dans l’exploitation de l’or comme le cyanure, qui est connu pour être très mortel.

Mohamed Ould Mohamed Lemine

www.cridem.org


Source :
La Nation (Mauritanie)

Une mission gouvernementale à Zouerate pour tenter de trouver une solution à la situation des habitants de M’haoudat.



Une mission gouvernementale est arrivée lundi soir à Zouerate pour tenter de trouver une solution à la situation des habitants de M’haoudat.

Cette mission composée du ministère de l’Intérieur, de celui de l’Habitat ainsi que de l’Environnement et de la Santé doit étudier le cas des habitants de cette localité dans laquelle les autorités administratives ont gelé, cette année, les activités au niveau de l’école primaire et affecté les enseignants qui y travaillaient à la ville de Zouerate dans ce qui a été vu comme une tentative de pousser les populations vivant dans la zone minière de M’Haoudat à changer de lieu d’habitation pour éviter de respirer continuellement la poussière.

Au moment où des familles ont déclaré à Sahara média être mécontentes par la prise d’une telle mesure, d’autres ont dit la comprendre et l’accepter.

Les autorités administratives de la wilaya déclarent, elles, que l’intérêt général et les conditions actuelles ne permettent pas à des regroupements de ce genre de vivre dans ce qui ressemble bien à une anarchie, près de sites économiques stratégiques et sensibles à la détérioration de l’environnement ainsi que les répercussions qu’elles peuvent avoir sur la santé des populations, en sus des préoccupations sécuritaires actuelles du pays.

Un responsable de l’administration locale à Zouerate, qui a préféré garder l’anonymat, a déclaré à Sahara média que la mesure a été prise après la sortie de rapports de la direction régionale de la Santé et de celles de l’Environnement ainsi que de l’Education indiquant que la zone industrielle n’est pas favorable à une concentration humaine. S’ajoute à cela, note la source, que d’autres rapports venant des services de sécurité ont conseillé de déplacer ces populations vers d’autres lieux moins exposés.

C’est dans ce contexte précis que la délégation envoyée par Nouakchott s’est réunie, dans les locaux de la wilaya, avec les chefs de services concernés pour avoir une idée claire de la situation et tenter de trouver une solution appropriée, telle par exemple, le déplacement de ces populations vers des lieux d’habitation plus sûrs.

La collectivité de M’haoudat est composée d’habitations éparpillées tout le long de la route reliant Guelb Alghain et M’haoudat. La plupart sont des éleveurs malgré l’absence de point d’eau et la possibilité seulement d’avoir la précieuse ressource grâce à une citerne de la SNIM.

A signaler que les autorités de la wilaya de Tiris Zemour avaient procédé, pour les mêmes raisons, au déplacement de 30 familles vivant dans la zone de Guel Al Ghain vers un lieu près de Zouérate, avec des indemnisations offertes par la SNIM qui s’est également chargée de l’approvisionnement en eau potable, et la distribution de terrains par la wilaya.


Source :
Sahara Medias (Mauritanie)

Formation professionnelle/ Début des travaux de production de tables-banc au Cfpp de Tidjikja



Le coup d’envoi de l’opération production de tables-banc au profit des écoles du Tagant a été donné par le Wali du Tagant Mohamed El Moustapha Ould Mohamed Vall lors d’une visite qu’il a réservée au Cfpp de Tidjikja dimanche dernier. Il était à la tête d’une délégation composée du Hakem central de Tidjikja, des responsables sécuritaires, du Dren du Tagant, de l’Iden de Tidjikja et du responsable de l’APE régional. Sur place, le Wali a reçu d’amples explications sur les différentes phases de la production de ces tables-bancs (fabrique des pièces, perçage des barres, leur assemblage et le côté menuiserie bois pour le revêtement). Ces explications lui ont été fournies par El Hadj Abdoul Kelly formateur EFTPI envoyé à Tidjikja pour encadrer les techniciens locaux en charge de l’exécution de l’opération qui concerne dans, un premier temps, un lot de 1100 tables à livrer dans un délai de trois mois.
Les prototypes déjà réalisés et qui ont été présentés au Wali, semblent répondre, pleinement, aux normes définies même s’il est nécessaire de procéder à des renforcements en obstruant les écrous afin d’empêcher qu'ils ne soient dévissés par les enfants à la première occasion.
Le Wali a, également, visité la salle des machines (scieuse, raboteuse, perceuse …) de l’atelier de fabrique des tables nouvellement installé. Là, il a reçu des explications liées à la capacité et au fonctionnement de ces machines qui lui ont été livrées par le représentant du MEFP.
Au terme de la visite du Wali, le Directeur du Cfpp de Tidjikja Mohamed Ould Mabrouk a, lors d’un entretien avec les représentants de la presse locale, tenu à rassurer le public sur le sérieux et la qualité qui seront observés tout au long de l’opération, en s’engageant personnellement à en assurer le suivi au quotidien. Il s’est dit, par la suite, confiant que les 1100 tables-banc seront livrées dans les délais car, selon lui, avec le rythme de travail qui sera imprimé, il est plus possible de produire plus de 370 tables par mois.
Enfin, dans une allusion faite aux activités du Cfpp de Tidjikja de façon générale, il a promis que rien ne sera épargné pour que les 120 stagiaires des 5 sections qui seront ouvertes cette année, soient mis dans des conditions favorables d’apprentissage.
Khalil sow
Khalil1965@yahoo.fr

Distribution de Fournitures Scolaires par C.J.N [Reportage Photos]



C’est avec un don offert par UNICEF et les fonds récoltés durant le 1er Festival de la Jeunesse au Service du Développement de la Mauritanie (organisé du 23 au 25 Septembre 2010), que le Club des Jeunes de Nouadhibou a organisé cette journée de distribution de fournitures scolaires aux élèves du primaire de l’Ecole M’khaythi.

La satisfaction des enfants s’aperçoit à travers leur visage et il est de même pour les parents d’élèves qui étaient parmi nous.

Cette journée nous a permis de les côtoyer de plus près et de s’en apercevoir de leurs conditions d’études. Ce témoignage reste très touchant de voir, de nos jours, plus de 100 élèves dans une classe de primaire. Et également cela ne facilite pas la tâche des enseignants.

Sans oublier que l’Etat avait fixé l’éducation comme l’une de ses priorités, nous lançons un appel aux autorités de bien vouloir respecter ses engagements et de prendre conscience que ces enfants-là deviendront les futurs hommes et femmes de notre nation et pour qu’ils puissent jouir pleinement leurs droits.

A ce titre nous remercions la Représentation de l’UNICEF en Mauritanie pour son soutien matériel et moral. Nous remercions également la Mairie de la Commune de Nouadhibou, la SNIM pour la disponibilité d’un bus de transport, la Direction Régionale de l’Education Nationale (DREN), Madame Kouro Bâ et Monsieur Bâ Samba Amel pour leur déplacement et ceux ou celles qui ont apporté leur contribution afin de bien mener cette activité.

www.cridem.org


Club des Jeunes de Nouadhibou (C.J.N)

Coordination Générale

Tél : 756.70.73 / 699.84.90
Email : clubjeunesndb@gmail.com





Zouerate : Yacoub Ould Salem Vall un Maire exemplaire




Le Maire de commune de Zouerate s’est illustré depuis son élection en Novembre 2006 par son engagement pour sa communauté. Il n’est un secret pour personne qu’il est derrière plusieurs réalisations au bénéfice de la ville de Zouerate. Son engagement et son ouverture d’esprit ont fait de lui le meilleur Maire qu’ait connu cette ville minière longtemps oubliée.

Les organisations de la société civile ne sont pas en reste, elles bénéficient de la première Maison de la Société Civile en Mauritanie équipée grâce à la Fondation SNIM et inaugurée le 14 juin 2010. Les activités de cette infrastructure sont diverses. Elle permet, entre autre, l’accès aux technologies de l’information, de la Communication de même qu’elle leur offre des formations en gestion administrative et financière.

En effet, des sessions de formations en gestion administrative et financière ont déjà démarré et elles seront élargies dans un avenir proche au bénéfice d'autres coopératives et ONGs .

Lors d’une réunion d’information, Monsieur Yaccoub Ould Salem Vall a réaffirmé son engagement pour le développement de la ville de Zouerate tout en ajoutant que ni l’Etat ni la Commune ne peuvent atteindre cet objectif sans la participation de la Société Civile. Il a aussi profité de cette opportunité pour lancer un appel aux OSCs pour une participation active à la campagne de vaccination des enfants de 0 à 5 ans prévue du 28 au 31/10/2010 ainsi qu'aux festivités commémorant le cinquantenaire de l’indépendance nationale.


Les représentants des coopératives qui ont bénéficié des financements de l’USADF (Fondation Américaine du Développement de l'Afrique) en 2010 et qui varient entre 100 000 à 250 000 Dollars Américains, ont salué le comportement exemplaire du Maire qui les a accompagné tout au long du processus qui a abouti au financement de leurs organisations. Il est important de rappeler que 5 des 9 organisations financés cette année par l'USADF en Mauritanie sont de Zouerate :

- Coopérative VOWZ EL KEBIR : 100 000 Dollars (environ 25 000 000 UM);
- Coopérative TEWVIGH I: 100 000 Dollars (environ 25 000 000 UM);
- Coopérative TESSAMOUH : 100 000 Dollars (environ 25 000 000 UM);
- Association des Handicapés : 100 000 Dollars (environ 25 000 000 UM);
- Coopérative EL WIVAGH : 250 000 Dollars (environ 68 000 000 UM).

Outre ceci, Zouerate est aujourd’hui un grand chantier. À côté de la construction et la réhabilitation des infrastructures scolaires (écoles et collège), l'extension de l'hôpital régional , l’extension du réseau électrique qui s’étant aujourd’hui à toute la ville de Zouerate, la construction d'un centre de formation et cela grâce en grande partie à l'engagement des différents partenaires de la Commune (Etat, PDU, KFW, SNIM, Fondation SNIM, Ambassade des USA, Ambassade de France, Coopération Italienne, villes et associations jumelées,...).

Et d’autres projets ambitieux sont en cours tel que le projet Guelbs II de la SNIM, le projet d'adduction d'eau potable, le projet d'extension de la voirie, le projet de désenclavement de la région de la Wilaya du Tiris Zemmour.

En tout cas et de l'avis de tous, la Commune de Zouerate a connu une impulsion sans précèdent en matière de développement depuis l'installation du nouveau conseil municipal en 2006 sous la houlette de son Maire et ses réalisations en 4 ans sans commune mesure avec le bilan des différents conseils municipaux durant les 20 ans antérieurs.


www.cridem.org


Source :
abdallahi dieng Ould Cheikh

mardi 26 octobre 2010

Djibril Diaw réalise 'Le retour aux cimetières' pour couper le silence sur la main mise des agro-businessmen sur les terres de la vallée.




Djibril Diaw n’en est pas encore fini de creuser son sillon. Après avoir réalisé "1989" son premier long-métrage qui avait remporté le 2ième prix du meilleur film durant la 4ième édition de la Semaine Nationale du Film (Se.na.f.) alors qu’il a failli être censuré par le gouvernement de Moulaye Ould Mohamed Laghdaf, il revient, cette fois-ci, avec le "Retour aux cimetières" qui va sortir en marge de la 5ième édition de la Se.na.f. 2010.

Avec ce film qui s’inscrit dans la même veine que le précédent, Djibril Diaw continue à nourrir sa passion, le cinéma, mais aussi à participer à l’effort de travail de mémoire sur les évènements de 1989 et ses répercussions sur les populations de la vallée.

Ce film au titre lugubre a été tourné dans les villages de Donaye et de Koleyla dans la commune de Dar-El Barka.

Ce film est une chronique poignante et sans concessions sur la vie et le retour de ces mauritaniens-là qui ont été déportés pendant les évènements de 1989 par le pouvoir de Mâaouiya Ould Sid’Ahmed Taya.

A leur retour, ces derniers ont trouvé que leur cimetière a été transformé en un vaste champ d’agriculture. "Du coup, ils n’arrivent plus à accéder à leur cimetière pour visiter les tombes de leurs parents", révèle Djibril Diaw.

"Aujourd’hui, ils sont obligés d’enterrer leurs morts de l’autre côté de la rive, au Sénégal, après avoir pagayé plus d’un kilomètre sur le fleuve. Ils n’ont plus d’espace où enterrer leurs morts. Ils n’ont plus des espaces de pâturage pour leur bétail", ajoute-t-il.

Comme dans "1989" où il a tenté de comprendre ce qui s’est passé entre la Mauritanie et le Sénégal en donnant la parole à des victimes, Djibril Diaw a réalisé "Le retour aux cimetières" pour que ses compatriotes et notamment les pouvoirs publics en prennent conscience mais surtout de déclencher un élan de solidarité et couper le silence sur les "cachotteries" qui entourent le retour des réfugiés mauritaniens au Sénégal.

"Personnellement, lorsque j’ai entendu que les réfugiés mauritaniens allaient rentrer chez eux, j’étais content. Mais, quand je me suis rendu sur place, je n’en revenais pas. Car, leurs conditions de vie sont lamentables. Je me suis donc dit qu’il fallait en parler pour les aider à refaire leur vie", explique Djibril Diaw.

Au bout du compte, une des leçons à retenir de son second long-métrage qui sera à l’affiche à la 5ième édition de la Semaine Nationale du Film (Se.na.f.) organisée par la Maison des Cinéastes, c’est que la loi du plus fort et l’injustice règnent toujours de main maître en Mauritanie. Et, en définitive, "Le retour aux cimetières" s’insurge contre la main mise des agro-businessmen sur les terres de la vallée du fleuve Sénégal.

Babacar Baye Ndiaye pour Cridem

à www.cridem.org


Source :
Babacar Baye Ndiaye pour Cridem

Politique Arrivée à Rosso d'un nouveau contingent de réfugiés mauritaniens au Sénégal



Un nouveau contingent de réfugiés mauritaniens au Sénégal est arrivé mardi à Rosso.
Ce contingent composé de 119 personnes réparties sur 25 familles a été accueilli par M. Ba Madine, directeur général de l'Agence nationale d'accueil et d'insertion de réfugiés (ANAIR).
Ses membres ont été installés dans des centres provisoires dans l'attente de leurs documents d'état civil avant être transferts à leurs lieux de résidence permanents aux PK 3 et 4 et dans les villages de M'byanick, Guerel Moussa et Dar Esselam 5.
AMI

Maghama : envoyé à la fournaise, le fédéral de la wilaya réveille le volcan politique qui était « endormis ».



De source bien informée, Bâ Amadou Abou, fédéral de la wilaya du Gorgol, aurait entrepris une médiation entre les deux tendances du parti qui se déchirent dans le département de Maghama.

Le moins qu’on puisse dire de cela est que le fonctionnaire à la retraite a pris un pari risqué en se lançant dans le chaudron politique du département. Déjà le feu crache de partout, le fédéral a tout intérêt à faire attention pour ne pas cuire au feu du volcan.

Sa mission est très délicate car au train où sont arrivées les inimitiés entre les deux tendances, rien ne semble pouvoir intervenir pour amener les deux parties à fumer le calumet de la paix en acceptant un compromis comme l’appelle de tous ses vœux, la présidence de l’UPR, avant d’amorcer l’implantation des structures de base du parti, dans le département.

Mission quasi impossible pour Bâ Amadou Abou car si jamais il s’avisait de faire le terrain pour prêcher la bonne parole, les difficultés qui vont jalonner son parcours sont telles qu’il va très vite jeter l’éponge. Or Bâ Amadou Abou n’est pas dupe pour ne pas appréhender les enjeux de la bataille politique qui opposent les deux tendances locales du département.

Autrement dit, l’opinion la mieux partagée par les observateurs de la scène politique locale de Maghama, est que derrière le fédéral, se cache des manœuvres obscures de l’UPR, histoire de jauger l’état d’esprit des uns et des autres par rapport à une réconciliation basée sur un compromis politique avant l’implantation dans le département, des structures de base du parti.

De ce point de vue, aucune des tendances n’opposera son refus d’accepter le principe du dialogue, surtout pas la tendance minoritaire qui semble même, de plus en plus, perdre du terrain. Mais derrière sa disponibilité au dialogue, se cache des arrières pensées politiques, pour exploiter la situation.

Si l’on en croît les informations qui nous parviennent du département, la tendance minoritaire se serait lancée dans une campagne de désinformation des partisans du clan adverse dans l’espoir, à défaut de les démobiliser, d’installer le doute parmi eux.

Du côté adverse, même si on reste perplexe par rapport à cette nouvelle initiative, il est certain que l’initiative sera bien accueillie par des mains de fer incrustés dans des gants de velours. Ce qui signifie, qu’elle va manifester sa disponibilité au dialogue tout en restant ferme sur ses positions initiales.

Laquelle position consiste à attendre que l’UPR procède à l’implantation des sous-sections et de la section dans le département conformément aux engagements pris de le faire, après la tenue du congrès national du parti, sur la base des résultats de l’implantation arrêtée au 6 mai 2010 à 10 heures. Ces résultats, rappelons-le, donnaient un total de 12.179 adhérents pour 223 unités de base.

Ne voyant rien venir concrétisant ces engagements officiels du directoire du parti, plusieurs contacts auraient eu lieu sans résultat. Une lettre datant du 14 octobre dernier aurait été adressée au président de l’UPR lui rappelant d’abord le discours qu’il avait tenu à la tendance majoritaire lors de l’audience qu’il leur avait accordé le 26 mai 2010, entre autres.

« Je regrette beaucoup que les structures du Parti n’aient pas été implantées dans la moughataa de Maghama à l’instar de toutes les autres moughataas du pays. Je suis conscient des torts que vous avez subis pendant les opérations d’adhésion. Soyez assuré que le Parti prendra toutes les mesures nécessaires à la finalisation de cette implantation en installant les 8 sous-sections et la section de Maghama.

C’est l’occasion pour moi, de vous exprimer mes félicitations et mes remerciements pour l’esprit de responsabilité et la patience que, vous avez manifestés malgré la forte tension qui régnait sur le terrain. Vous avez fait preuve de sagesse, et su maîtriser la colère et la frustration de vos partisans de sorte, qu’aucun incident regrettable, de nature à discréditer le Parti, n’a été déploré ;

Nous allons publier les résultats de Maghama qui vous ont été communiqués récemment dans le bulletin du Parti et sur son site internet, ainsi que la liste de vos délégués au congres régional et national ;

Pour des raisons politiques conjoncturelles, nous vous demandons d’accepter et de faire accepter à vos partisans le report de l’installation des 8 sous-sections et de la section de Maghama jusqu’après la tenue du congrès national prévu le 25/06/ ou au plus tard le 02/07/2010. Nous finaliserons alors l’implantation. » ; Fin de citation.

Malgré ces propos, force est de constater que la situation de l’implantation est toujours mort jusqu’à la date d’aujourd’hui tant et si bien que la tendance majoritaire dit avoir beaucoup de peine à faire comprendre à ses troupes du fait des reports incessants de l’implantation des structures de base du parti.

Pour clore ce dossier, affirme t-elle, dans sa correspondance dans l’espoir de rassurer les milliers de nouveaux adhérents enregistrés dans la moughataa, et pour éviter leur dispersion ou même pire, leur récupération par l’opposition, la tendance majoritaire dit souhaiter vivement un déblocage rapide de la situation d’ici la fin du mois d’octobre 2010.

Et pour cela elle suggère la tenue d’une réunion avec les responsables concernés afin d’arrêter les modalités pratiques de l’implantation, avant que tous les acteurs ne se rendent sur le terrain. Voilà un véritable pied de nez à l’UPR qui semble incapable d’appliquer ses propres règles démocratiques.

Moussa Diop


Source :
Le Quotidien de Nouakchott

Kaédi : Un caïman capturé puis remis dans les eaux du fleuve Sénégal.



Jeudi 21 octobre 2010, en milieu de journée, un caïman a échoué dans les filets tendus par des pêcheurs en quête de poissons dans le Gorgol noir, Il a été capturé par Mamoudou Moussa Dialtabé, pêcheur de grande renommée, spécialiste de la pêche des caïmans et qui n’en est pas à son premier exploit.

L’an dernier à la même période et au même endroit, l’héritier de Moussa Dialtabé connu pour ses connaissances mystiques et grand maître des eaux avait aussi capturé un caïman, qu’il avait allégrement dégusté avec ses parents et amis.

Le caïman qu’il a capturé en amont du pont vanne séparant le fleuve Sénégal du Gorgol noir (Boutou Kawol) est une femelle de 6 ans et mesure 1m 98 de long et un tour de 27 cm.

Il y avait foule chez le guerrier. La maison du Dialtabé (titre honorifique chez les pêcheurs) a refusé du monde, un monde de curieux venus des différents quartiers de la ville. Une ambiance festive et joyeuse régnait chez le maître des eaux.

Alertées, les autorités administratives et sécuritaires se sont rendues chez le pêcheur à Gourel Sanghé, quartier situé à l’est de la ville pour voir la bête et s’informer des conditions de sa capture. Après moult négociations avec le commandant Ely Dicko, délégué régional de l’environnement et ses agents, les pêcheurs ont accepté de leur remettre la bête qu’ils ont ensuite remis dans les eaux du fleuve Sénégal, au niveau de l’ex-abattoir frigorifique de Kaédi.

Une décision sage si l’on sait que cette espèce autrefois abondante dans les eaux du fleuve Sénégal et dans ses nombreux affluents est en voie de disparition.

Répondant à une question d’un confrère de Salndou Fouta Fm (une radio communautaire de Thilogne-Sénégal) sur les dangers que constitue la présence du caïman pour les riverains du fleuve, le «héros», Mamoudou Moussa Dialtabé a assuré les usagers du fleuve que la bête ne portera préjudice à personne et qu’elle demeurera inoffensive jusqu’à sa mort.

Le tiraillement entre les pêcheurs et les responsables de l’environnement est un indicateur de la nécessité de préserver la faune à travers une meilleure surveillance des espèces animales rares et une sensibilisation des chasseurs des bêtes aquatiques sur l’importance de la protection de la faune, indispensable à la préservation de l’équilibre de l’écosystème.

Cela implique la révision en profondeur des textes législatifs et règlementaires et la formation de ressources humaines compétentes pour aider à protéger la faune fluviale.

Vieux Gaye
Cp/ Gorgol



Source :
Le Quotidien de Nouakchott

Le centre de Santé de Boghé a reçu une nouvelle ambulance.




Le Général Diaga Dieng offre à tout le département de Boghé une nouvelle ambulance de genre (Mini -Bus) et plus modeste encore c’est lui qui assurera désormais les frais de transport, la consommation du véhicule (de toute personne évacuée) et en fin c’est lui qui paye le conducteur.

L’ambulance a été présentée au Hakem de Mr Ahmed Ould Mohamed Lemine le 24 octobre 2010 à la Préfecture de Boghé, ce dernier à remercier le geste combien noble et cela montre la ferme volonté d’aider à ces pauvres habitants.

Le médecin chef du centre de santé de Boghé Mr Chérif Ahmed Maadh en compagnie de l’autre médecin traitant du même centre de santé Mr Ahmed Chérif Ould Med Mahmoud, Pape Moctar Dieng et tout staff médical (personnel du CSB) ont assisté à la remise de l’ambulance au premier responsable du centre le docteur et médecin Cchef Mr Chérif Ahmed Maadh.

Le docteur a par la suite remercié les gestes nobles du Général.

Nous avons tendu notre micro à quelques personnes venues pour la circonstance, elle ont dit « ce que le Général fait laisse apparaître un homme serein, plein d’assurances, confiant dans ce qu’il fait, maîtrisant parfaitement et défendant fermement ses convictions, prêt à tout ce qui peut contribuer au développement du pays, de son milieu, de ses habitants. ».

Un autre notable de la ville de Boghé a affirmé : « ce geste ne nous surprend pas, le général Diaga Dieng est né ici il a toujours aidé cette population, cette ambulance est nécessaire, indispensable à notre auto-developpement, les malades sont récompensés par ce geste, l’histoire retiendra et Allah, le tout puissant est témoin le payera. ».

Ce 25 octobre, au centre de santé de Boghé demeurera un événement inoubliable pour la population. L’ambulance est bien équipée de tout matériel nécessaire pour évacuer les malades.

Enfin, le médecin a profité de l’occasion pour informer aux personnes et la presse le début de la campagne de vaccination Polio, Vitamine A et parasitage des enfants de moins de 5 ans le 28 octobre 2010.

Diop Mohamedou Abou dit Hbodiel CP le Véridique au Brakna.


Source :
Diop Mohamedou Abou

Garak : Espoir pour quatre frères non voyants



La famille Ndiaye habite Garak, une localité située à 5 kilomètres de Rosso Mauritanie. A l’age de huit ans, quatre des sept enfants de cette famille ont perdu la vue. La cause : Une rétinopathie pigmentaire qui est une maladie héréditaire.

Les quatre cas ont été détectés par Mohamed Hamath Abou Ngaidé, technicien supérieur en ophtalmologie, employé à la Fondation Bouamatou, lors d’une journée de consultation à Gark. Touché par la situation, Monsieur Ngaidé formule une requête auprès de l’ONG Stitching Zienderogen des pays Bas. L’ONG a accepté de prendre en charge les quatre frères.

Le but de Ngaidé, par ailleurs Président de l'association des volontaires pour le développement de la commune de sebkha, est de faire venir à Nouakchott les quatre frères et les inscrire à l'école des aveugles. C’est ainsi qu’ils ont fait le voyage Garck/Nouakchott.

Ce partenariat a été célébré sous le haut patronage de Mme le Maire de sebkha le jeudi 14 octobre.


Source :
Le Quotidien de Nouakchot

Unicef /Mauritanie: Célébration de la Journée mondiale de lavage des mains à Tidjikja



Le Wali du Tagant , à la tête d’une forte délégation composée du Hakem de Tidjikja, des responsables sécuritaires de la région , du Dren du Tagant et de l’Iden de Tidjikja ont rendu visite à certaines écoles de la ville (Ecole 3 et école 6) pour donner le coup d’envoi de la journée mondiale de lavage des mains célébrée par l’Unicef, le 15 octobre de chaque année, pour prévenir les maladies liées à l’insalubrité et au manque d’hygiène.
Dans leurs mots adressés, tour à tour, aux élèves de l’école3 et ceux de l’école 6, le Wali du Tagant, le Dren et le Président régional de l’Association des parents d’élèves, ont attiré leur attention sur l’impérieuse nécessité de procéder, régulièrement et au quotidien, au lavage de leur main avec du savon avant de manger et en sortant des toilettes. Pour donner une idée de l’ampleur du danger lié à l’inobservance de cette pratique, le Wali du Tagant s’appuyant sur les statistiques de l’Unicef, a laissé savoir que, chaque année, plus de 3 millions 500 mille enfants meurent dans le monde par manque d’hygiène. Pourtant le lavage des mains, une opération simple et salvatrice permet de sauver des vies humaines de maladies liées au manque d’hygiène (diarrhée, choléra, dysenterie…)devait-il préciser.
Après ces brefs exposés, les officiels ont procédé à des séances de démonstration devant les élèves en insistant sur la nécessité d’utiliser du savon et de laver les deux mains avec insistance. Certains élèves ont été invités ensuite à faire des séances d’application devant leurs camarades.
Notons que le matériel et les produits d’hygiène qui ont été utilisés lors de cette journée de lavage des mains, ont été fournis par l’Unicef à la Dren du Tagant qui, à son tour, les a remis aux Inspections départementales de Tidjikja, Moudjéria et Tichitt pour les distribuer aux écoles.
Khalil sow
Khalil1965@yahoo.fr


lundi 25 octobre 2010

Entretien avec Madame Sy Lalla Aïcha, Secrétaire Exécutive adjointe du FONADH



« Nous avons comme objectif principal, à travers ce projet, bien sûr, le renforcement des capacités de nos organisations, et surtout la consolidation des capacités des militants des droits de l’homme qui sont membres de ce réseau »


Madame, Sy Lalla Aïcha préside le Comité de Solidarité avec les Victimes des Violations des Droits Humains, une organisation de défense des droits de l’homme qui s’active, depuis de nombreuses années, pour faire respecter les droits civils en Mauritanie.

C’est, à ce titre, qu’elle occupe, au sein du Comité directeur du FONADH, le poste de Secrétaire Exécutive adjointe chargée de l’Administration et de la Formation.

C’est au cours d’une mission qu’elle effectuait, au nom de cette Ong de défense des droits humains, dans la région du Brakna, que nous l’avons rencontrée. Elle a accepté de répondre à nos questions.

L’Eveil Hebdo : Pouvez-vous nous faire une évaluation sommaire des activités du FONADH dans la région du Brakna, dans le reste du pays, et nous parler surtout du projet de "Vulgarisation des Textes Fondamentaux et des Textes de Base"?

Lalla Aïcha : Je vous remercie de m’avoir donné l’occasion de m’adresser aux lecteurs de L’Eveil Hebdo, à travers cette interview. Ce projet a été conçu par le FONADH. Il est financé par le PASOC via l’Union Européenne. Et nous avons comme objectif principal, à travers ce projet, bien sûr, le renforcement des capacités de nos organisations, et surtout la consolidation des capacités des militants des droits de l’homme qui sont membres de ce réseau.

Nous avons eu déjà à organiser plusieurs formations à Nouakchott, Nouadhibou, Kaédi, Sélibaby et Rosso. Nous envisageons maintenant d’organiser d’autres formations à Nouadhibou et à Zouératt.

Ces formations vont porter essentiellement sur l’Informatique, l’utilisation des Technologies Nouvelles. Nous avons également formé nos militants sur les Techniques de Communication, tels que le plaidoyer et la négociation, et sur le montage des projets. Nous sommes actuellement dans une autre formation, notamment la vulgarisation des textes fondamentaux.

L’Eveil Hebdo : Quel est le degré d’évolution actuel du dossier dit " passif humanitaire" ?

Lalla Aïcha : Le dossier du passif humanitaire comprend trois volets. Il y a ce volet des rapatriés, dont une partie est déjà revenue en Mauritanie ; il y’a le dossier des tueries (les militaires et civils qui ont été tués pendant les évènements) ; et nous avons comme troisième aspect de ce dossier du passif humanitaire, l’affaire des fonctionnaires radiés arbitrairement durant les douloureux évènements de 1989, qui cherchent à être réintégrés, donc à recouvrir leurs droits.

Par rapport à ces trois aspects, celui des réfugiés, nous avons enregistré le retour du Sénégal d’une partie de ces concitoyens dans notre pays, depuis 2008. Mais, ils sont dans des conditions difficiles, extrêmement difficiles même. Nous avons visité les sites des rapatriés, et nous avons constaté qu’ils vivent encore dans des habitats très précaires. C’est dans des hangars et des cases où se posent énormément de problèmes.

Problèmes de la scolarité de leurs enfants, problème d’état civil, il y a aussi le problème foncier qui se pose. Le FONADH travaille avec l’ANAIR pour mettre le doigt sur les quelques problèmes qui se posent, en vue de leur trouver des solutions. J’avoue que c’est difficile, ça avance très lentement. Nous aurions souhaité, au niveau du FONADH, que les choses aillent plus vite pour le bien être de ces populations qui sont revenues, mais qui commencent même à se décourager, et certaines d’entre elles envisagent même de retourner !

L’Eveil Hebdo : Qu’est ce qui explique ces lenteurs, selon vous ? Un manque de volonté politique ou des cadres qui cherchent à torpiller la volonté du pouvoir ?

Lalla Aïcha : On ne peut pas dire qu’il n’y a pas une volonté politique. Les gens sont quand même revenus ! Il y a volonté, mais il y a aussi une situation de fait qui fait que les gens sont obligés de se pencher sur ce dossier du passif humanitaire. Aussi bien qu’au plan national qu’international, il y a de fortes pressions qui sont exercées sur le gouvernement pour se pencher sur ce dossier. Mais nous savons aussi qu’il y a des personnalités très proches du pouvoir qui constituent des goulots d’étranglement, qui ne veulent pas que ce dossier avance.

Nous savons que des pressions sont exercées sur les décideurs pour que le dossier n’avance pas. Et c’est des gens qui n’aimeraient pas voir ce dossier avancer. Le pouvoir doit se démarquer de ces gens-là, et prendre toutes les dispositions nécessaires pour que ces Mauritaniens, qui ont regagné leur patrie, puissent vivre dans des conditions acceptables, en paix et dans la dignité.

Je pense effectivement qu’il y a des gens qui torpillent ce dossier, et ils ne veulent pas d’ailleurs que ça avance. Ils sont aussi connus. Ils ne veulent pas que les Mauritaniens déportés au Sénégal et au Mali reviennent. Et c’est pourquoi le dossier des déportés Mauritaniens au Mali n’avance pas. Ces derniers sont toujours là bas.

L’Eveil Hebdo : Que faites-vous alors en tant qu’institution chargée de la défense des droits humains pour faire avancer les choses?

Lalla Aïcha : Nous avons certains de nos membres, en particulier le président du FONADH qui siège au niveau du Conseil d’Administration de l’Agence Nationale d’Accueil et d’Insertion des Réfugiés. Il ne cesse de plaider et de poser les problèmes des rapatriés qui vivent dans les sites, auprès de cette institution. En plus, nous effectuons régulièrement des visites dans les sites des rapatriés pour recenser les problèmes qui se posent avec nos antennes locales.

La plupart de nos antennes locales (AMDH, le Comité de Solidarité avec les Victimes de la Répression, SOS- Esclaves) travaillent sur le terrain, et exercent des pressions sur l’administration locale pour montrer du doigt les problèmes qui se posent, et prouver au plan international que le dossier n’avance pas, ou qu’il avance très lentement. Et que cela porte préjudice aux populations qui sont revenues.

Ce qui, en fait, ne favorise pas l’ancrage de la paix et de la cohésion sociale.

Propos recueillis par Jules Diop
Cp Brakna


Source :
L'Eveil Hebdo (Mauritanie)