samedi 17 novembre 2012

Administration: Le gouverneur de Rosso délivre un document sensible et dit ne jamais se souvenir de cette délivrance !

Cette scène inimaginable s’est déroulée dans la région du Trarza, notamment à Rosso ; suite à une autorisation faite par le gouverneur de Rosso qui autorise des villageois à creuser un canal pour irriguer leurs champs, une rixe a failli surgir entre deux villages voisins. En effet, ce canal d’irrigation en question passe dans un village voisin, et du coup met en péril les habitations, les habitants et leurs troupeaux. Et lorsque ces victimes sont parti à la capitale régionale demander des explications sur cette autorisation plus que ambiguë, le gouverneur leur répond simplement qu’il a oublié si c’est lui qui a fait cette autorisation ; et pourtant le cachet du gouverneur est plus que visible. Comment peut-on expliquer, ce manque de responsabilité émanant d’un administrateur d’une région ? Comment peut-on délivrer une autorisation aussi sensible sans avoir une copie de cette autorisation ? Cette situation dénote le mépris et le manque de responsabilité quand il s’agit de traiter des affaires concernant les populations noires de cette zone ; pourtant cette autorisation a failli occasionner une querelle entre des villages et perturber la paix qui régnait dans cette zone. Cette irresponsabilité a conduit la perte des terres de beaucoup de villages au niveau de la vallée, et a fait perdurer l’impunité dans cette zone. Ces manquements sont inacceptables !! Aziz doit nommer des administrateurs responsables capables de gérer les problèmes que rencontrent les populations au lieu d’attiser la haine entre eux !!! www.cridem.org Source : fulfulde

Le R.P.C (réseau pour la promotion de la citoyenneté) lance une campagne de sensibilisation

sur le rôle et la responsabilité des acteurs de la commune et la participation des citoyens, à la clé un livret communal comme support de d’information et vulgarisation des concepts de « décentralisation » et « développement local ». C’est dans les locaux de l’hôtel de ville de Bababé que s’est déroulé Ce mercredi, le lancement des premières journées de sensibilisation sur le rôle et la responsabilité de la commune et la participation des citoyens en vu de les amener à mieux appréhender cette nouvelle politique de décentralisation et de développement local. Cette rencontre qui a regroupé plus d’une trentaine de femmes et d’hommes venus représenté des coopératives ou des O.N.G locales, a été marqué par la présence du représentant du hakem, du troisième adjoint au Maire de Bababé, du médecin chef de bababé ,des représentants des O.N.G Nationales et internationales comme l’A.M.D.H ; Monde III ;World Vision etc.. En effet, c’est Monsieur Amadou Bocar Ly président du réseau R.P.C local de Bababé, qu’est revenu de prendre la parole en premier pour souhaiter la bienvenue aux participants et aux autorités locales. Il fera ensuite un bref rappel du réseau local de bababé qui dira-t-il s’est installé dans la commune en juin 2011 et regroupe une quinzaine d’associations issues des coopératives ou O.N.G locales. Cet accompagnement des acteurs locaux a pu voir le jour grâce à l’appui technique du réseau national R.P.C, sur financement de l’inter môn Oxfam (Junta). Du coup, il poursuivra son monologue en disant que cette campagne de sensibilisation est venue renforcer l’efficacité de la participation citoyenne et la synergie devant liée la commune (pivot du développement local) et les populations de la dite commune. Ceci, après une série de formations visant à renforcer les capacités des membres des organisations des réseaux locaux dans des thèmes aussi riches et variés que la gouvernance administrative et financière ,la communication interne et externe, genre , leadership, montage des projets … Toujours, dans le souci de mieux vulgariser et toucher le maximum de personnes à travers la commune que le réseau a décidé d’organiser cette caravane qui commencera ce jeudi et se terminera vers le mardi prochain. Elle touchera ainsi dans la zone Est : Fondé Dierry, Wouro Dialaw, Hotiéré Thioubalel, Wan Wan, Bagdad. Zone Ouest : Dioudé Dierry, Dioudé Dandé Maayo, Abary, Dounguel Dierry, Wouro Kossa. Centre : Madina Bababé, Windé Niawooré 1et 2. Les villages de darto Thioubalel, Naim, Maté Goum, seront visités ultérieurement compte tenu leur enclavement dû aux eaux de pluie. Enfin, le président du réseau local R.P.C de Bababé a terminé son exposé par un plaidoyer envers les organisations internationales basées dans la commune de Bababé pour un appui et un partenariat franc et sincère pour le renforcement de la dynamique autour du développement local de la commune. www.cridem.org Source : Armia Dem

Rosso : La politique : trompeuse et tueuse.

A Rosso, nos dirigeants hommes politiques ne sont pas respectables, Il faut pour cela, il faut plus de compétence, un sacré sens de la distance et de la dérision pour une connaissance absolue du rôle d’un politicien face aux populations. En effet, en l'état actuel de nos leaders politiques, depuis 30 années avec toutes ces histoires de promesses, de magouilles et manigances, retours de manivelles, n'intéressent plus les populations. De quoi a besoin le Département de Rosso ? Des leaders de qualité, alertes, ingénieuses, maîtrisant à fond les difficultés que nous vivons au sein de nos localités. C'est évident. D'ailleurs, nous avons constaté une réelle fracture entre nos hommes politiques et les populations, pour elles, la politique est une arène de mensonges tellement qu’elles en ont trop souffert des flatteries liées à des jets de sous, de corruption ou même parfois des jeux de jambes. Peut-être est-ce là tout le génie que doit avoir un politicien : ne pas se laisser embrigader dans les théories politiciennes qui font abstraction d'une catégorie infiniment plus grande que celle de la classe dirigeante. En réalité nos leaders politiques ont l’art de flatter les populations, mais sans rien n'apporter de concret selon les priorités que nous vivons tous les jours : la gestion des ordures ménagères, le manque d’infrastructures de santé ,des sport et de loisirs, le manque d’effectifs du personnel de santé au niveau des villages, les problèmes sur les évacuations sanitaires où plusieurs cas de décès peuvent s’y attendre, les occupations anarchiques au niveau des voix publiques d’où les surfaces communales sont souvent bradées a des fins personnels . Nos localités sont verrouillées par des "experts", des politiciens qui tournent en rond depuis des années. Ils s'autocongratulent, prétendent détenir la vérité et font preuve de condescendance vis-à-vis de la jeunesse (vous vous rendez compte de la dette qu'on va leur laisser)...et ils retournent dans leurs commissions... et si la jeunesse de Rosso réfléchissait à son avenir…. Tout le monde peut constater l’existence des patrimoines de développement que nous avons à Rosso, l’agriculture, l’élevage, les représentations de L’Etat et d’autres facteurs économiques. Regardez le cas des diplômés chômeurs qui ont bénéficiés sous nos yeux des périmètres cultivables de l’ex Ferme Mpourie, on se demande si cette jeunesse Rossossoises en a bénéficiée et pourtant nous avons des capables et diplômés comme les autres Régions sélectionnées. Nos représentants nous ont toujours tenus des promesses pour lutter contre le chômage des jeunes. Ils ne sont là pour utiliser des termes à la mode qui produisent leur lot de propositions, sorte de compilation des banalités ambiantes, des derniers sujets "tendance"....mais qui ne sont jamais suivis d'effet. Ce temps perdu, qui représente un coût non négligeable pour nos localités pourrait avantageusement être repris par la jeunesse pour devenir un temps d'avenir. Dans les mémoires de fin d'étude, ne serait-il pas possible de proposer ces sujets qui font le bonheur des élites? Il y a de nombreux étudiants résidents et ressortissants de bon niveau à Rosso où ailleurs, mais qui se sentent frustrés par les actes d’envahissement des responsabilités et de priorités que nos leaders incarnent depuis toujours. Ne pourrait-on pas les faire imprégnés dans les programmes de développement qui intéressent nos localités, ce qui serait formateur sur des sujets concernant nos difficultés d'aujourd'hui tout comme notre avenir? Il faut savoir que la société que nous allons léguer est plus importante que le montant d’une dette. Une société qui marche peut toujours rembourser ses dettes, une société en difficulté ne peut que s'enfoncer. Des sujets récurrents, difficiles comme le problème de l’emploi peuvent très bien être pris en compte au niveau de la réflexion par les jeunes. Les sujets sont nombreux à Rosso, il faut les dimensionner. La jeunesse est plus concernée que le reste de la population par l'avenir de Rosso, il est normal qu'elle y ait réfléchi. La jeunesse a besoin de prendre contact avec les réalités pour échapper aux promesses des flatteurs La jeunesse de Rosso souffre d'être prise en main par des anciens qui parfois l'étouffent La jeunesse de Rosso a plus de chance de casser les paradigmes dans lesquels, nous adultes, sommes enfermés depuis des années. Il est certain que notre jeunesse a été fortement conditionnée. il est probable qu'elle soit dans les mêmes prisons intellectuelles que les nôtres, cependant, confrontée à des problèmes réels, elle est sûrement capable de proposer des solutions inédites. Nos leaders doivent en réalité donner des réponses simplifiées à des questions qui ne se résolvent pas d'un simple coup de baguette magique. C’est cette affection qui joue avec la peur dans le cœur des masses. Il est temps pour ceux qui se croient au pouvoir par essence et pour l'éternité, croient qu’ils ne « flattent plus les populations vivants dans nos localités, sans rien apporter de concret » Je m »adresse à vous hommes politiques et autres leaders de Rosso. Ce qui est sûr, c'est que savoir se faire entendre du grand nombre, en mots simples, est une vertu. Le vice, c'est d'en abuser pour tromper nos vigilances. Mais en politique, la tromperie est partout. Chez le bourgeois installé, style gendre idéal, comme chez la brute épaisse de la Marge. Simplement, ils trompent différemment. Ces leaders qui nous dirigent ont chacun des stratégies diverses et variées pour arriver à leurs fins. Ce n'est pas une nouveauté. Probablement avons-nous les leaders que nous méritons. L'essentiel est de savoir soi-même ce qui importe. Des valeurs, un but commun, un rêve ? Tout ça à la fois même. Et ne pas se laisser abuser par des discours tronqués. Le reste est indépendant de notre volonté. La vision littéraire que j’ai face aux problèmes majeurs que nous vivons dans nos localités à Rosso, représente bien la vérité de l'essence politique : trompeuse et tueuse. Hélas la tromperie est répandue en politique comme ailleurs. Chers politiciens de ma ville « Rosso » Je vous adore et merci pour la beauté de la langue, mais n'oublions pas que lorsque les politiques se perdent en querelles fratricides et que les citoyens n'utilisent plus leur savoir faire qu’aux déroulements d’évènements, c'est qu'est arrivé la période de fin de civilisation ou chacun d'entre vous est plus préoccupé de la défense de ses intérêts privés que du bien public. En un mot lorsque la politique se fait gestion au lieu d'être vision, souffle, espoir. Il y a donc lieu d'être pessimiste. Ibrahim Idriss Cridem

Tourisme :Sauver les guides et accompagnateurs touristiques de l’Adrar

Photo70 guides affiliés à l’Association nationale des guides sahariens (ANGS) vivent une situation des plus difficiles du fait de la forte régression des activités touristiques que connait la wilaya. Le départ de « Terres d’aventure » a été, à titre d’exemple, très ressenti par le groupe de guides avec lequel il traitait. Ce tour operator français organisait 18 circuits par saison touristique. Un guide gagnait 200 euros par circuit soit un revenu mensuel de 300 euros – l’équivalant d’environ 115 000 de nos ouguiyas. Le président d’ANGS, Mohamed Mahmoud Bowba Nemoud, s’inquiète pour l’avenir du secteur du tourisme et ne cache pas sa tristesse de voir s’effondrer comme un château de cartes tout ce qui a été construit deux décennies durant pour asseoir la destination « Mauritanie ». L’ANGS pense qu’à défaut de trouver des solutions de rechange à la crise que traverse le secteur, les pouvoirs publics doivent penser à une reconversion rapide des quelques 15 000 personnes qui vivaient des fruits du tourisme dans la wilaya de l’Adrar. Source : ANGS Adrar Info

Menaces d’invasion de criquets pèlerins au Maghreb

Selon l’Observatoire acridien (FAO), la situation relative au Criquet pèlerin demeure sérieuse. De nouveaux rapports indiquent que les ailés de seconde génération forment des groupes et de petits essaims dans le nord-est du Mali. Au Niger et en Mauritanie, les opérations de lutte terrestre se poursuivent contre des groupes de larves et d’ailés. Des bandes larvaires se forment près de Tahoua, au Niger, et sur la côte de la Mauritanie, au sud de Nouakchott. Des opérations de lutte ont également été réalisées dans le sud de l’Algérie contre des groupes d’ailés, près de la frontière avec le Niger. On s’attend à ce que davantage de groupes et de petits essaims se forment au Mali et au Niger et se déplacent vers l’Algérie, la Libye, le nord-ouest de la Mauritanie et peut-être le Maroc dans les prochaines semaines. Au Soudan, des opérations de lutte aérienne et terrestre sont en cours contre des essaims qui se sont formés dans le désert de Baiyuda, au nord de Khartoum. Les ailés se déplacent vers les zones de reproduction hivernale le long de la mer Rouge du Soudan. Selon les estimations de l’Observatoire (mise à jour le 13 novembre 2012), la Tunisie devrait être épargnée. Pourtant jeudi, 15 novembre 2012, des petits groupes de criquets sahariens ont fait leur apparition, dans le gouvernorat de Tozeur (sud ouest). Selon la directrice de la production végétale du commissariat régional du développement agricole (CRDA), contactée par téléphone par l’agence TAP, « des équipes dépêchées sur place, ont constaté que des petits groupes de criquets sahariens ont fait leur apparition dans les villes de Hazoua, Chbika et Degèche, soulignant que les informations reprises par les réseaux sociaux faisant état de nuées de criquets sont exagérées et que la situation n’est pas alarmante ». Elle a affirmé que des équipes de reconnaissance poursuivent leur travail de veille dans toute la région pour détecter éventuellement l’apparition de nouveaux groupes. Di avec TAP www.cridem.org Source : Direct Info (Tunisie)

Boghé : cérémonie officielle du lancement de la campagne de sensibilisation sur les rôles des communes et participation des citoyens - [PhotoReportage].

L’initiative émane du réseau local de Boghé du RPC (réseau d’organisation de la société civile pour la promotion de la citoyenneté). C’est le maire adjoint de Boghé Mr N’diaye Djibril qui a présidé cette campagne de sensibilisation sur les rôles des communes et participations des citoyens. Cette manifestation a été marquée aussi par une forte mobilisation des 15 organisations (coopératives ou bien ONG ) que compose ce réseau local à savoir : Amad (El hadj Ba), New Vision (samba Fall), Apif (Atoumany Diop), Aplvb (Sid ould maouloud), Amdh (Ciré Dioum), Fabouya (Mariéta Abdallah Dia), Csvvdh (hawa mint Oumar), coopérative d’oumakala wane (Coumba Niang), Coopérative Emel (wolda mint Boudach), coopérative de Bakaw (Fama Gaye), coopérative de Sarandogou (Hadia Ciré Sakho, coopérative de Ganki (Hadjiratou Ndongo), coopérative Waboundé (Abdel Kader samboly), coopérative silvo pastorale de Boghé Est (cheikh ould Ahmed) et coopérative de Thialgou (Aminata Yall). Ce projet RPC est financé par Jumta d’Andalouse avec l’appui Intermon Axfam. En Mauritanie, actuellement le réseau d’organisation de la société civile pour la promotion de la citoyenneté RPC intervient dans les quatre communes : Keadi, Bababé, Boghé et Rosso. Ouvrant la cérémonie, Mr Samba Fall président du réseau local de Boghé du RPC a élucidé à l’assistance le pourquoi de cette rencontre, il dira : « hommes, femmes, jeunes de différents groupes culturels ethniques sont désormais ensembles, travailler avec la commune pour résoudre des problèmes divers de leur localité respectif, il s’agit d’aller directement vers ces citoyens leur expliquer et faire comprendre : qu’est ce c’est la commune ? Leurs droits et devoirs et sur le plan du développement communal ». Ba Aliou Nango l’animateur du projet au niveau communal (Boghé) a mis l’accent dans son intervention bouillante sur l’importance du RPC et exhortera les 15 organisations membres du RPC local à s’assumer mieux leur rôle en tant que citoyens et citoyennes. Lui, succédant Mr N’diaye Djibril a félicité d’abord les ONG et coopératives qui ont la chance de travailler en commun pour un intérêt collectif qui va vers les buts salutaires de notre commune, en suite, il dira : « je ne peux que m’en réjouir, j’ai assisté à Rosso et à Bababé à un atelier de ce genre. ». Nous sommes aujourd’hui les 1ers bénéficiaires de ce réseau qui va nous aider et voir même nous accompagner dans la tache grandiose de la commune. Vous êtes les bienvenues, la commune est prête à coopérer sur tous les plans. Au nom du maire de la commune de Boghé, je déclare ouvert le lancement officiel de la cérémonie de sensibilisation sur les rôles des communes et participations des citoyens. Je prie Allah le tout puissant de vous offrir tous le moyens nécessaires pour arriver à résoudre les problématiques de nos milieux. ». Ce projet RPC (réseau d’organisation de la société civile pour la promotion de la citoyenneté) s’appui sur un programme dans un livret de sensibilisation sur la commune. le contenu est centré sur la commune, ses rôles et ses responsabilités, sur les droits et devoirs et sur le plan du développement communal. Le second contenu traite la décentralisation et la gouvernance, sur la gouvernance environnementale, sur l’équité du genre et en fin sur la diversité culturelle. Etaient conviés aussi à la cérémonie les partenaires au développement et voici le bureau local de Boghé : Président : Samba Fall, vice présidente : Mariéta Abdallah Dia, trésorier Général : Abdel khader Samboly, chargé de communication : Hadia Ciré, chargé de relations extérieures : Sidi Ould Maouloud. Diop Mohamedou Abou dit Hbodiel CP Le Véridique au Brakna. (FM Cascas) Cridem