dimanche 3 janvier 2016

Urgent! : Le terroriste en fuite

Urgent! : Le terroriste en fuite   Ces photos appartiennent au dénommé Salek Ould Cheikh né en 1984 à Atar. De son père Cheikh Ould Mohamed Ould Ely et de sa mère Meinetaha Mint Ney . Petit de taille, 1,65 mètre

Terroriste dangereux, il est condamné à mort dans le cadre d'une tentative d'explosion à Nouakchott. Evadé de prison le 31 décembre 2015. Il est demandé à toute personne ayant des informations pouvant conduire à l'arrestation de ce criminel de contacter les numéros de téléphone suivants:

116; 102; 117; 119 ou de contacter toute autre autorité sécuritaire.
AMI

Terrible accident routier : Véhicule coupé en deux et décès de passagers (Photos)

Terrible accident routier : Véhicule coupé en deux et décès de passagers (Photos) Un terrible accident routier s’est produit samedi dernier 2 janvier courant au km 85 sur l’axe Nouakchott-Rosso, entre un minibus appartenant à la société Salam des transports et un poids léger de type Renault immatriculé 6663AA06.

4 passagers ont trouvé la mort dans ce drame dont la violence inouïe de la collision a coupé immédiatement le véhicule Renault en deux parties, chacune propulsée d’un côté.

L’accident a fait également des blessés dont certains qualifiés de graves. Le minibus roulait à très vive allure, affirment des témoins, selon lesquels, le choc brutal et meurtrier était inévitable sur cet axe routier, sur lequel, sont recensés régulièrement des morts et des blessés.

Traduit de l’Arabe par Cridem
Essaha  

Mauritanie: promotion, développement durable et harmonisation des villes anciennes

Mauritanie: promotion, développement durable et harmonisation des villes anciennes
Le ministère de la culture et de l'artisanat a organisé du 30 au 31 décembre 2015, un atelier sur le lancement du programme de valorisation du patrimoine pour le développement des villes anciennes et leurs zones environnementales.

L'objectif de cet atelier est la promotion et le développement durable et harmonisé des villes anciennes particulièrement, celles qui sont classés comme patrimoine humain et leurs zones environnementales à travers la revalorisation et la promotion intégrée de leur patrimoine culturel (matériel et immatériel) et naturel, leur potentiel économique et social.

En plus des quatre villes classées comme patrimoine mondial par l'UNESCO ( Chinguitti, Ouadane,Tichitt et Walata), douze autres lieux de sites ont reçu à la fin de cet atelier leur statut de ville classée patrimoine national.

Il s'agit de :

Aoujeft, Atar et Ain Ehl TAYA en Adrar

Tidjikja, Tamouret Naaj, Elwahat
et Boubacar BENAMER au Tagant

Koubi saleh
et Nema au Hodh charghi

El mabrouk
au Hodh Elgharbi
Boumdeid en Assaba

Djeol
au Gorgol

Ce programme est fondé sur une approche participative par le développement d'activités, d'outils de production et de gestion durable des ressources culturels et naturelles.

La mise en place du plan de gestion des villes et des sites anciens.

Le renforcement des capacités des acteurs locaux dans la gestion des sites et la création d'un développement local généré par les potentialités propres de ces sites.

La promotion d'activités génératrice de revenus.

Le développement d'un tourisme durable, capable de faire connaître le riche patrimoine des sites ciblés et fixer les populations locales à leur terroir. Promouvoir les produits artisanaux et agricoles.

Parmi les objectifs de l'atelier, la mise en place d'un système de veille, de suivi et de supervision des conditions sociales, économiques et environnementales.

Les problèmes soulevés par les représentants des sites sont approximativement identiques :

L'ensablement;

L'émigration;

Le chômage au niveau des jeunes;

Le manque d'infrastructures de base ( écoles, santé, routes, hôtels ou auberges, etc.)

Manque d'activités génératrices de revenus;

Problèmes d'écoulement de la production agricole;

Revalorisation des métiers (artisanat et/ou taille de la pierre);

La sensibilisation et la communication.

L'atelier était l'occasion de rappeler qu'une ville classée patrimoine mondial ou national dispose désormais d'un statut particulier, qui lui confère des privilèges, certes, mais lui impose des restrictions énormes.

L'octroi de ce statut ne répond pas à des velléités politiques ou une reconnaissance de façade, mais l'existence d'un patrimoine culturel et naturel a sauvegarder. Il engage en outre l'Etat Mauritanien à respecter les recommandations de l'UNESCO pour les villes élevées au statut de patrimoine mondial et les cités élevées au statut de patrimoine national.

L'Etat doit désigner un" conservateur", chargé de veiller sur la sauvegarde et la particularité du patrimoine qui se trouve dans ces cités. Il doit susciter une nouvelle prise de conscience et de nouveaux comportements vis-à-vis de ces cités, dont les monuments passent de propriété privée à patrimoine national et/ou international. En l'absence du conservateur le maire doit jouer ce rôle en étroite collaboration avec les ONG's agissants dans le domaine.

Il est urgent que chaque cité imagine son propre plan de développement socio-économique local. Les moyens de pérennisation des actions entreprises, de survie des populations locales et de maintiens des Autochtones.

Comme il n'est pas correct que les populations même d'un site ne connaissent pas l'importance et le porté du patrimoine dont ils sont censés être les gardiens voire participent à la dégradation de certains vestiges.

Les villes et sites classés patrimoine culturel mondial ou national regorgent de potentialités à explorer. Les acteurs locaux doivent abandonner la mauvaise habitude de la main tendue. Attendre l'intervention "quinquennale" des pouvoirs publics à l'occasion des festivals des villes anciennes.

Chaque cité peut à son niveau imaginer et réaliser des actions génératrices de revenus. L'exemple des Tijikjois, qui ont réussi leur rendez-vous annuel du festival des dattes, est révélateur. Quoique certaines régions possèdent des oasis probablement de plus grandes importances.

La sauvegarde et la protection du patrimoine surtout architectural doivent être la priorité des "gardiens" des lieux. Seuls les habitants de Walata ont appliqué la réglementation en vigueur régissant les villes classées par l'UNESCO et promulguées par le gouvernement. Ils ont instauré dans leur cité, des autorisations obligatoires, préalables à toutes les modifications dans l'architecture ou le design dans l'enceinte de la vieille ville.

Sidi BENTALEB
cadre/MCA
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