Une nouvelle circulaire de l'Agence Nationale du Registre des Populations et des Titres Sécurisés ( ANRPTS) pour des voix en moins qui cible surtout les Hratins nombreux à Moudjeria dans le Tagant. Un constat amer du site numéro un de la Mauritanie Cridem en possession d'une copie à quelques jours seulement du lancement de la campagne officielle des présidentielles.
Ainsi beaucoup de citoyens dans cette commune ne pourront pas faire le déplacement à Zouérate pour régulariser leur situation. Ce coup d'arrêt du recensement n'est au fond qu'une sombre confirmation de la politique discriminatoire du régime de Ould Aziz.
Plus on approche du scrutin du 21 juin prochain plus le régime de Ould Aziz montre son vrai visage. C'est le Tagant qui vient d'en faire l'amère expérience. En effet une nouvelle circulaire de l'Agence Nationale du Registre des Populations et des Titres Sécurisés ( ANRPTS) vient d'arrêter brusquement le processus d'enrôlement dans cette commune où les Hratins sont très nombreux.
Pour le site numéro un de la Mauritanie Cridem qui publie l'information cette semaine il s'agit ni plus ni moins d'empêcher cette frange importante de la population d'accomplir leur devoir de citoyen. A quelques jours du lancement officiel de la campagne des présidentielles qui mettent en lice 5 candidats c'est de bonne guerre pour le régime en place de gêner son rival le plus dangereux l'anti -esclavagiste Ould Abeid.
Au delà de cette baguette politique que le candidat à sa propre succession utilise c'est toute la politique discriminatoire de l'enrôlement qui est pointée du doigt tant à l'intérieur qu'à l'extérieur du pays.
Au plan national ce sont plus de 20 000 rapatriés du Sénégal qui en ont fait les frais. Depuis 2008 cantonnés dans des camps de fortune dans les régions du Sud ces ex déportés font l'objet de tracasseries administratives et de mauvais traitements de l'administration locale voire de complicité dans l’expropriation de leurs terres.
La longue marche de Boghé à Nouakchott en avril dernier visait à interpeller les autorités de Nouakchott à respecter le plan tripartite entre le Sénégal le HCR et la Mauritanie sur le règlement du passif humanitaire. La réponse récemment du chef de l'Etat à Aleg lors de sa tournée dans le Guidimaka et le Brakna aux représentants des marcheurs laisse beaucoup de points d'interrogations sur la réconciliation nationale.
Ce recensement biométrique a également un effet dévastateur sur les conditions de séjour des mauritaniens à l'étranger notamment dans les pays européens et en particulier la France où la diaspora est confrontée aux exigences draconiennes de l'Etat mauritanien qui continue toujours de poser le préalable de leur carte de séjour.
Un rassemblement samedi prochain devant l’ambassade à Paris à l’appel de l’Organisation des Travailleurs mauritaniens en France s’invite dans le débat pour sensibiliser l’opinion internationale sur le racisme d’Etat en Mauritanie.
Cette nouvelle circulaire du 21 mai dernier renoue avec l’image d’une démocratie écornée et d’une Mauritanie à plusieurs vitesses. Ce qui laisse penser pour les observateurs que la possible réélection du candidat de l’UPR pourrait mener le pays dans le chaos.
D’ores et déjà le Forum pour la démocratie et l’unité appelle les mauritaniens à descendre dans la rue le 4 juin prochain à Nouakchott pour protester contre la tenue des présidentielles qu’il qualifie de mascarade électorale.
Ainsi beaucoup de citoyens dans cette commune ne pourront pas faire le déplacement à Zouérate pour régulariser leur situation. Ce coup d'arrêt du recensement n'est au fond qu'une sombre confirmation de la politique discriminatoire du régime de Ould Aziz.
Plus on approche du scrutin du 21 juin prochain plus le régime de Ould Aziz montre son vrai visage. C'est le Tagant qui vient d'en faire l'amère expérience. En effet une nouvelle circulaire de l'Agence Nationale du Registre des Populations et des Titres Sécurisés ( ANRPTS) vient d'arrêter brusquement le processus d'enrôlement dans cette commune où les Hratins sont très nombreux.
Pour le site numéro un de la Mauritanie Cridem qui publie l'information cette semaine il s'agit ni plus ni moins d'empêcher cette frange importante de la population d'accomplir leur devoir de citoyen. A quelques jours du lancement officiel de la campagne des présidentielles qui mettent en lice 5 candidats c'est de bonne guerre pour le régime en place de gêner son rival le plus dangereux l'anti -esclavagiste Ould Abeid.
Au delà de cette baguette politique que le candidat à sa propre succession utilise c'est toute la politique discriminatoire de l'enrôlement qui est pointée du doigt tant à l'intérieur qu'à l'extérieur du pays.
Au plan national ce sont plus de 20 000 rapatriés du Sénégal qui en ont fait les frais. Depuis 2008 cantonnés dans des camps de fortune dans les régions du Sud ces ex déportés font l'objet de tracasseries administratives et de mauvais traitements de l'administration locale voire de complicité dans l’expropriation de leurs terres.
La longue marche de Boghé à Nouakchott en avril dernier visait à interpeller les autorités de Nouakchott à respecter le plan tripartite entre le Sénégal le HCR et la Mauritanie sur le règlement du passif humanitaire. La réponse récemment du chef de l'Etat à Aleg lors de sa tournée dans le Guidimaka et le Brakna aux représentants des marcheurs laisse beaucoup de points d'interrogations sur la réconciliation nationale.
Ce recensement biométrique a également un effet dévastateur sur les conditions de séjour des mauritaniens à l'étranger notamment dans les pays européens et en particulier la France où la diaspora est confrontée aux exigences draconiennes de l'Etat mauritanien qui continue toujours de poser le préalable de leur carte de séjour.
Un rassemblement samedi prochain devant l’ambassade à Paris à l’appel de l’Organisation des Travailleurs mauritaniens en France s’invite dans le débat pour sensibiliser l’opinion internationale sur le racisme d’Etat en Mauritanie.
Cette nouvelle circulaire du 21 mai dernier renoue avec l’image d’une démocratie écornée et d’une Mauritanie à plusieurs vitesses. Ce qui laisse penser pour les observateurs que la possible réélection du candidat de l’UPR pourrait mener le pays dans le chaos.
D’ores et déjà le Forum pour la démocratie et l’unité appelle les mauritaniens à descendre dans la rue le 4 juin prochain à Nouakchott pour protester contre la tenue des présidentielles qu’il qualifie de mascarade électorale.
