dimanche 22 mai 2011

Armée : le soldat mis aux arrêts n’a aucun lien avec Al Qaida



L’Etat-major de l’armée nationale a démenti que la mise aux arrêts récente d’un soldat de la 5 ème région militaire ait un lien avec d’éventuels soupçons de liens entre le soldat et le Tanzim d’Al Qaida au Maghreb islamique.

L’Etat-major des armées précise que l’arrestation du soldat fait suite à des pratiques ‘’incompatibles avec le statut de soldat’’. Le communiqué de l’Etat-major demande aux organes de presse ‘’d’attendre'' que la vérité apparaisse, dans les affaires militaires.

Des organes de presse locaux avaient fait état de l’arrestation, la semaine dernière d’un soldat, dénommé Houari Ould Kaabach dans la ville de Néma, à l’Est du pays, sur des soupçons de liens présumés avec le Tanzim Al Qaida.

Traduction A.B O. Hamoud

cridem

SIPES : Déclaration.




Face à la persévérance des autorités à mettre de coté les doléances, en réaction à la volonté affichée de détruire les restes de notre système éducatif, les professeurs ont mis à exécution avec un taux de réussite dépassant 80%, la grève déposée par le syndicat indépendant des professeurs de l’enseignement secondaire SIPES avec le soutien très louable du syndicat national de l’enseignement secondaire SNES.

A cette occasion, nous félicitons tous les professeurs pour le succès de ce mouvement, surtout pour avoir déjoué par leur détermination les campagnes systématiques de pression, d’intimidation et de désinformation.

Nous condamnons violemment à cet effet les méthodes ignobles employées par les agents du ministère d’état, les responsables administratifs et pédagogiques. Tout comme les agissements visant à circonscrire les libertés syndicales dans toutes les formes y compris l’exercice de pressions variées, de la duperie sans compter la pratique du mutisme sur le succès de la grève.

Les points forts de ces agissements se résument comme suit :

-Le choix des jours de la grève pour anticiper les examens du brevet expérimental d’où la restriction de la présence autour du personnel administratif dans la plupart des établissements secondaires.

-La violation des principes de la légalité et de la morale au point de l’incarcération notamment dans le cas du collègue Dia Ibrahima.

-La campagne d’intimidation et de pressions variées entreprise par certains directeurs nationaux de l’éducation nationale (dren) notamment ceux du Gorgol, du Trarza et du Brakna en plus des deux drens de Nouakchott. Ces agissements semblent bien contraires aux efforts consacrés par le syndicat pour la préservation de leurs postes dans le passé.

L’excès de zèle pratiqué par la plupart des directeurs d’établissement menaçant leur personnel de transfert en octroyant de mauvaises notes administratives promettant aux non- grévistes des encouragements. Cet excès de zèle serait plus profitable s’ils en consacraient seulement 10% au système éducatif. Tout comme il traduit un esprit d’escroquerie pour conserver des fonctions obtenues loin des critères de compétence.

Chers professeurs, en vous renouvelant nos félicitations pour le succès de la grève, nous vous exhortons à rester attentifs pour la continuité de notre combat qui sera sans doute renforcé par de nouvelles méthodes de luttes. Tout comme nous portons à la connaissance du gouvernement qu’il n’y aura nul apaisement dans l’enseignement sans la prise en compte effective de nos doléances légitimes.

Le bureau exécutif


Source :
SIPES via Mohamedou Rabani

Au nom du président de la République, le wali de Dakhlet Nouadhibou présente les condoléances à la famille qui a perdu 3 de ses fils.




Le wali de Dakhlet Nouadhibou, M. Mohamed Vall Ould Ahmed Youra a présenté, dimanche, en début d'après-midi, au nom du Président de la République, Monsieur Mohamed Ould Abdel Aziz, les condoléances à la famille qui a perdu trois de ses fils, suite à l'incendie qui s'est déclaré hier soir dans le quartier d'"El Wava" dans la zone accueillant les populations déplacées des quartiers précaires, située au nord de la ville de Nouadhibou.

Le wali a remis aussi à ladite famille sinistrée, sur instruction du Président de la République, une somme de deux millions d'ouguiyas.

Il a affirmé que ce geste généreux du Président de la République prouve la volonté du chef de l'Etat d'aider les citoyens et de se tenir à leur côté dans toutes les circonstances, précisant qu'une maison sera construite sur le même site au profit de la famille en question.

Pour sa part, le maire de la commune de Nouadhibou, M. Mohamed Fadel ould Aboubekrine a remis des quantités de produits alimentaires et 100 000 ouguiyas à la famille.

Les parents des victimes ont exprimé leur satisfaction pour cette initiative qui concrétise, ont-ils dit, la volonté du Président de la République d'améliorer les conditions de vie des couches les plus nécessiteuses.



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Source :
Agence Mauritanienne d'Information

Justice au Guidimakha: Verdict qui ne correspond à aucun fait réel.




Tout avait commencé en 2006 lors que les autorités administratives du Guidimakha décident d’installer soixante dix (70) familles dans une localité appelée aujourd’hui Hel Soukabe2 située dans la commune de Mbaidiam avec la garantie de cultiver aussi bien le « walo » que le « dieri » promettant dans la même occasion une école et un centre de santé. Cette opération s’était déroulée avec la présence des autorités civiles et militaires suivantes :

- Le Hakem de Sélibaby
- Le Hakem de Ghabou
- Le Commandant de Brigade de Sélibaby

- Le Commandant de Brigade de Ghabou
- Le chef des eaux et forets
- Le Maire de Mbaidiam

Non seulement les promesses n’ont jamais étaient tenues, mais aussi les habitants de Mbaidiam ont mis des clôtures dans tous les alentours immédiats du village empêchant ses habitants l’accès aux points d’eau et de cultiver ce qui est vital pour ces éleveurs peuls, au vu et au su de ces mêmes autorités cités là haut. Cela s’est passé en 2009. Le chef de village de Hel soukabe2 devant l’intransigeance de renoncer à leur projet, porte plainte auprès du Hakem central de Sélibaby.

Deux semaines plus tard aucune réaction du Hakem. Alors le chef de village décide avec ses compatriotes d’enlever de leur propre main les piquets installés par les habitants de Mbaidiam. Ces derniers portent plainte auprès de la Brigade de gendarmerie de Ghabou. Le chef de village et deux autres hommes sont arrêtés et conduit par les gendarmes devant le procureur de la République à Sélibaby deux jours après la plainte.

« Il faut retenir ici que lorsque les habitants de Hel Soukabe2 avaient porté plainte, il n’y avait eu aucune réaction des autorités alors que deux jours après la plainte de l’autre partie les autorités se sont précipités à faire des investigations… ».

Le procureur demande aux parties de faire des arrangements ce qui était accepté par les deux parties. Les termes de l’arrangement sont ainsi définis :

- Remettre les piquets à leur place c’est à dire remettre la clôture,

- Deux jours après les propriétaires de la clôture illégale enlèveront de nouveau les piquets et mettront leur clôture plusieurs mètres plus loin libérant en même temps les points d’eau et les lieux de leurs champs.

Cet arrangement a été respecté par les deux parties et son exécution a été vérifiée par les autorités et des personnes tierces. L’affaire semblait donc être close… Et pourtant en janvier 2011 le Procureur convoque le chef de village de Hel soukabe 2 pour lui signifier que le jugement doit être rendu et qu’il doit revenir le 16 Mai.

Selon des sources bien informées, les habitants de Mbaidiam auraient demandé la cause de l’appel du procureur, ce qui signifie que la partie concernée n’avait déposée aucune plainte à l’égard des habitants de Helsoukabe2 et que seules les autorités en veulent aux habitants de ce village.

«Remarque : pourquoi faire des arrangements si le jugement est programmé…? ». Le 16 Mai le Procureur leur dits voilà : 'Vous allez payer une amende neuf cents mille ouguiyas (900.000UM) dont 860.000UM pour les habitants de Mbaidiam et 40.000UM pour la justice et les personnes dont les noms suivent' :

1 -El Houcein Galo Sow : chef de village
2 -Ahmadou Oumar Bah
3 -Abou Galo Bah
4 -Al Hassan Hamidou Bah

Sont condamnés pour un mois de prison chacun. Le chef de village demande au procureur des explications sur ce jugement. Le procureur estime que cet argent équivaut au paiement des piquets alors que ces derniers sont aux mains de leur propriétaire. C’est pourquoi le chef de village de helsoukabe rejette en bloc ce verdict qui ne correspond à aucun fait ; Le procureur les demande alors de saisir un avocat et d’aller à Kiffa.

C’est avec cet état de fait que nous lançons aux autorités supérieures à la vigilance face à l’injustice que subissent quotidiennement des citoyens mauritaniens au Guidimakha ; Nous constatons aussi que le règlement du passif humanitaire dépend largement de la résolution des problèmes intercommunautaires que les autorités du Guidimakha ont l’habitude d’entretenir pour sous tirer des sommes d’argent sur les pauvres populations qu’ils soient soninkés ou peuls.

Aussi nous savons tous que les événements qui avaient endeuillé la Mauritanie en 1989 n’ont pratiquement jamais cessés au Guidimakha et des justifications sont disponibles avec les défenseurs des droits de l’homme. Nous sollicitons donc la protection et non l’appropriation de nos terres et biens par ses mêmes autorités sensés être désignés par le président de la république. Halte à la corruption source de l’injustice sociale





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Source :
mojja1

Mort de 3 enfants d’une même famille dans un incendie




3 enfants d’une même famille ont trouvé la mort, dans la nuit du samedi à dimanche, à NDB, suite à un incendie, rapporte le correspondant de l’ANI à Dakhlet Nouadhibou.

Selon des témoins oculaires, l’incendie s’est déclaré, après minuit, dans deux Baraques contigües du quartier « Elweva » ou Tarhil, a réduit en cendres le logement de la famille sinistrée.

Les secours venus tardivement, n’ont pu sauver la vie des trois enfants (deux fillettes âgées de trois mois et quatre ans et garçon de trois ans), dont les corps furent calcinés.



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Source :
ANI (Mauritanie)

Mali : Aqmi cherche à créer des milices négro-africaines dans les pays du Sahel.




Des informations émanant des services des renseignements maliens révèlent qu’Al Qaeda au Maghreb Islamique (AQMI) cherche à créer des milices Négro-africaines « difficiles à distinguer des autres, contrairement aux arabes, et qui ne sont pas soumis à une surveillance excessive de la part des services de renseignements internationaux ».

Des révélations précédentes avaient évoqué la présence d’éléments d’Al Qaeda dans la forêt de Wagadou, près de la ville malienne de Nara (à quelque 50 kilomètres de la frontière avec la Mauritanie). Toujours d’après ces sources, cette présence se serait renforcée, la semaine dernière, par l’arrivée de 6 autres véhicules équipés en armements lourds.

Les sources ont indiqué que cette forêt constitue « la plus grande réserve en carburant, ravitaillée à partir de la Mauritanie avant d’être distribuée sur les cellules et les base éparpillées dans le grand Sahara » et que des hommes « se présentant comme des membres d’AQMI » sont arrivés il y a quelques jours à Tombouctou venant des environs de la ville de Tichit en Mauritanie.

A noter que pour faire face à une telle menace, les quatre pays du Sahel (Algérie, Mali, Mauritanie, Niger), réunis au cours de la semaine à Bamako, ont décidé, selon les révélations faites à l’issue de cette rencontre par le ministre malien des Affaires étrangères, de lever une force commune de près de 85 mille soldats pour sécuriser l’ensemble de la zone sahélo-saharienne.


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Source :
SaharaMedias (Mauritanie)