mardi 31 mars 2015

Village El Khoulwe: Un mort et un blessé à la suite d’un tir de balles

Village El Khoulwe: Un mort et un blessé à la suite d’un tir de balles

  Des sources médiatiques locales présentes dans la localité d’El Khoulwe, relevant de la commune de Tenaha, dans la moughataa de Kankoussa, évoquent le tir à balle réelle effectué par un homme sur la personne de sa femme, à la suite d’une crise de jalousie.

La nièce de l’épouse soupçonnée par son mari de désintérêt affectif aux dépens d’un autre, âgée de 8 ans seulement et nommée Sultana Mint Jdeidou a trouvé la mort au cours de ces tirs de balles. La femme ainsi qu’un autre homme ont été par contre blessés au cours de ces escarmouches.

Atlantic Media

Traduit de l’Arabe par Cridem

Le nouveau wali du Tagant tape du poing sur la table

Lors de sa première visite réservée à la Direction Régionale de l’Éducation Nationale du Tagant, le nouveau  Wali Mr Abdarahamane Ould Khatry n’a pas fait dans la dentelle.  Après avoir décliné en détail l’intérêt accordé par les pouvoirs publics à l’enseignement et les efforts déployés dans le cadre du relèvement qualitatif de ce secteur, il s’est aussitôt attaqué au laxisme, à l’incurie et à la gestion écœurante des locaux de la DREN du Tagant qui se trouvent, selon lui,  dans un état lamentable. Il a regretté le manque de propreté des locaux, l’absence injustifiée de certains chefs de service de leur lieu de travail mais, également,  l’impossibilité des responsables de cette direction de lui fournir des données statistiques fraiches et fiables.
Le Wali du Tagant a saisi l’occasion pour dire qu’il ne tolérait pas pareille situation et qu’il est prêt à sévir pour mettre fin au règne de la gabegie sous toutes ses formes.
Khalil Sow

lundi 30 mars 2015

Les travailleurs de la SNIM condamnent la répression par les forces de l’ordre d’une manifestation de femmes à Cansado

 Les travailleurs de la SNIM condamnent la répression par les forces de l’ordre d’une manifestation de femmes à Cansado
  Les travailleurs de la société nationale industrielle et minière ont condamné lundi l’intervention musclée des forces de l’ordre contre des femmes qui avaient organisé une marche de protestation à Cansado contre le refus de la société de trouver une solution à la grève du personnel qui dure depuis deux mois.

Les femmes envisageaient d’observer un setting devant la résidence de l’administration directeur général de la société mais les gendarmes sont intervenus sans ménagement précisent les travailleurs pour disperser les manifestantes.

Les travailleurs ont renouvelé leur disponibilité à ouvrir un dialogue avec leur employeur qui persiste selon eux à refuser tout dialogue pour trouver une solution à la crise qui dure depuis deux mois.

Sahara Medias

Urgent-Mauritanie-SNIM- Un compromis met fin à la grève

Urgent-Mauritanie-SNIM- Un compromis met fin à la grève   Un compromis mettant fin à la grève des employés de la Snim aurait été trouvé avec les autorités, apprend-on de source encore officieuse.

L'objet du compromis n'a pas encore été divulgué mais une réunion entre les représentants des employés et des autorités politiques aurait permis de mettre fin à une grève qui dure depuis près de 2 mois.

Outre les troubles sociaux issus de cette crise, l'Opposition en a fait un préalable à tout dialogue avec le Pouvoir; elle préparait pour mardi une marche de soutien aux grévistes.

Les employés réclamaient des droits reconnus par l'entreprise qui ne voulait pas les honorer. Le 28 janvier dernier, après un débrayage de quelques heures, l'arrêt de travail a pris l'allure d'une grève totale dans cette entreprise minière en Mauritanie.

Rappelons que les grévistes avaient menacé de passer à des actes contre l'entreprise si leur situation n'était pas réglée dans les jours qui suivaient.

Mauriweb

Le DG de l’hôpital de Néma défie le maire de la ville


Le DG de l’hôpital de Néma défie le maire de la ville   L’actuel directeur général de l’hôpital régional de Néma a été désigné à la tête de cet établissement à la place et lieu du regretté Dr Wafi Sidi Boubacar décédé en mai 2014 dans un accident de circulation près de la ville d’Aioun.

A son arrivée, l’actuel directeur a trouvé devant lui une situation administrative et financière bien assainie. Il a réceptionné un hôpital sans dette, ni arriéré sur les salaires du personnel.

Lors de la dernière visite que le président de la République a effectuée à Néma, il s’est rendu à cet hôpital régional où les populations locales ont scandé haut et fort la dilapidation à grande échelle qui règne dans cet établissement.

Selon une source locale, le Président de la République avait octroyé dix millions d’ouguiya comme aide au service social lors de sa campagne électorale de la dernière présidentielle. Cette aide concerne exclusivement les patients pauvres nécessitant des évacuations à Nouakchott. Les formalités administratives exigent à ce que le malade présente au responsable de l’hôpital une fiche d’admission portant l’accord du maire de la ville de Néma et celui de la représentante du ministère des affaires sociales présente dans la wilaya.

A ce sujet, notre source a précisé que le directeur de l’hôpital régional a touché le maire de la commune lui demandant de ne plus donner son accord aux patients qui se disent pauvres car l’hôpital n’a pas les moyens financiers pour les prendre en charge. Il a ensuite joint la représentante du ministère des affaires sociales sur la même affaire. Pour garder sa crédibilité et ne pas faillir à son devoir, le maire n’a pas accepté et cela est devenu source de différend entre le patron de l’hôpital et le premier magistrat de la ville de Néma. Selon nos informations, comptant sur ce fonds, le maire continue à apposer son visa sur tout dossier d’un malade indigent et remplissant les conditions requises. D’ailleurs, il demande à ce que le patient se présente avec deux témoins.

Face à l’emprise du directeur du centre hospitalier de la capitale du Hodh Charghi, les pauvres nécessiteux dont les maladies nécessitent qu’ils soient évacués à Nouakchott restent coincés dans les chambres chaudes dudit établissement et sans aucune prise en charge. Où est passé cet important montant? S'interrogent les malades prient en charge par leurs parents ou proches.

Pour soulager les souffrances des malades hospitalisés, le chef de l’Etat avait avait fait un don de 12 climatiseurs d’une meilleure qualité qui devaient être montés pour les salles d’hospitalisation de cet établissement. Mais en croie même, le visiteur en cette période ne peut pas y rester un instant que dire d’un malade qui a besoin des soins et de repos.

Où sont passés les climatiseurs qui n'ont pas été montés sur les salles de l'hôpital ? Encore une autre question de plus que se posent les nématois.

Cette structure sanitaire traverse une crise sans précédent et face à la situation qui y prévaut, une grande partie du personnel dont des professionnels de haut niveau ont trouvé des affections ailleurs vers les autres wilayas, laissant ainsi deux médecins généralistes dans les services des urgences et quelques rares infirmiers, nous renseignent des sources de l’intérieur de ce centre. Selon les témoignages des habitués de l’hôpital, il est temps que ses problèmes soient solutionnés avant qu’il ne soit trop tard, aussi bien pour le personnel que pour la population du Hodh oriental.

Nourridine Sidi de retour de Néma

Urgent-Grève de la Snim/Les épouses des grévistes assiègent le domicile de l’ADG à Nouadhibou/Une femme blessée

Urgent-Grève de la Snim/Les épouses des grévistes assiègent le domicile de l’ADG à Nouadhibou/Une femme blessée
Les épouses des employés de la Snim à Nouadhibou ont pris d’assaut dimanche soir le domicile de l’ADG de la Snim, apprend-on de sources concordantes.

La gendarmerie serait intervenue blessant une femme et interpellant une seconde.

Les employés de la Snim, rappelle-t-on, mènent une grève depuis plusieurs semaines pour protester contre l’inobservation par la direction générale d’engagements souscrits en leur faveur.

Mauriweb 

Etudiants étrangers des mahadhra en Mauritanie: entre candidats au djihad et clandestins ?

Etudiants étrangers des mahadhra en Mauritanie: entre candidats au djihad et clandestins ?Les mahadhra mauritaniennes – appelées jadis universités du désert, définies aussi comme écoles coraniques traditionnelles - sont suspectées d’alimenter les filières radicales, extrémistes régionales et internationales.

Abou Yahya Al-Libi, Bechir El-Magribi, Abou Bacir Al-Libi, Abou Seyaff El-Tounissi, Iyad Ag Ghali, Aaron Yoon, Ali Medlej, Xristos Katsiroubas, Maxime Hauchard (alias Abu Abdallah al Faransi), sont des noms qui ont défrayé la chronique.

Venus en Mauritanie pour s’instruire dans les mahadhra, leur évocation alimente l’hypothèse que la mosquée et la mahadra mauritaniennes sont autant de pépinières du djihadisme. Or, ces mahadhra jouissent, depuis plus de 800 ans, d’une solide réputation d’écoles coraniques et sont l’équivalent d’universités des sciences islamiques. Elles ont formé d’éminents savants (oulémas) reconnus dans la sous-région et même hors du continent pour leur comportement et leur savoir.

« L’enseignement des mahadhra, particulièrement recherché pour son accessibilité, sa richesse, sa diversité, est demeuré fidèle aux mêmes curricula qu’elle a toujours dispensé selon les mêmes pratiques » explique Mohamed Fall Ould Bah, chercheur et directeur du CEROS, le Centre d’études et de recherches sur l’Ouest saharien.

Selon lui, le problème ne se poserait pas, en terme de contenu de l’enseignement religieux transmis au sein des mahadhra mauritaniennes - mais plutôt de débouchés et de perspectives professionnelles pour ses diplômés. « Des sortants qui viendraient grossir les rangs des jeunes marginaux en mal de reconnaissance et d’avenir, » conclut-il.

Les universités du désert : un tremplin pour les recruteurs djihadistes ?

« Non, on ne peut pas incriminer le contenu de l’enseignement traditionnel » dit Mohamed Mahmoud Ould Aboulmaali, écrivain-journaliste spécialiste des groupes armés au Sahara. « Mais », ajoute-t-il « la configuration des mahadhra et leur mode de vie particulier, en font une source idéale d’infiltration pour l’endoctrinement des jeunes (…) Les groupes extrémistes du Maghreb envoyaient leurs recruteurs dans les mahadhra mauritaniennes pour enrôler des candidats au djihad ».

Selon le journaliste, Abou Yahya Al-Libi, l’un des chefs charismatiques d’Al-Qaida, serait venu en Mauritanie à la fin des années 80, pour apprendre les connaissances qui l’aideront à construire son discours religieux. Il s’est alors rendu compte de l’absence de vigilance des cheikhs (les maîtres enseignants) des mahadhra, et de l’accessibilité des étudiants. Et c’est à partir de ce moment-là que les infiltrations de discours extrémistes, via des cassettes de Ben Laden ou des brochures, ont commencé dans les mahadhra.

Et les mahadhra des villes, sont-elles à l’abri des infiltrations ?

Depuis le milieu des années 2000, l’infiltration des mahadhra rurales est devenue plus complexe, grâce au système sécuritaire mis en place par les autorités mauritaniennes. Mais la ville, et sa pléthore de mosquées et de mahadhra, offre encore des espaces opératoires potentiels surtout auprès des communautés fragilisées.

Ould Aboulmaali est convaincu que, par exemple, les étudiants sub-sahariens, motivés pour l’apprentissage religieux, constitue une cible parfaite pour les enrôleurs. Ils sont, généralement, peu outillés pour discerner entre le bon et le mauvais discours, souvent isolés et donc très influençables. Le risque est d’autant plus élevé s’ils sont dans une situation de précarité matérielle.

Or en 2012, il y aurait un quart d’étrangers sur les 163.912 étudiants recensés dans les 1.836 mahadhra en Mauritanie selon le Ministère de l’Orientation Islamique. La plupart de ces étrangers viendraient de la sous-région, et souvent en groupe, à travers des filières traditionnelles de talibés (appellation traditionnelle d’étudiants).

Le récit de l’étudiant gambien Ismaïl, illustre bien ce cas de figure. Pour écouter cliquer ou copier ce lien https://www.youtube.com/watch?v=Dgm58Dq54ig

« J’avais 10 ans lorsque mon père, me confiait en 1992, à une mission de l’institut Ibn Abbas de Nouakchott » dit-il. « Cette mission visitait les mosquées en Gambie, proposant de prendre en charge leurs enfants désireux d’apprendre le Coran. Mon père, qui est imam, connaissait de réputation les mahadhra mauritaniennes et voulait que j’apprenne le Coran. »

Ismaïl rejoint alors un groupe de 40 enfants, dont le plus âgé n’a que 14 ans. Leurs familles n’ont pas les moyens de les envoyer à l’école, car en Gambie l’enseignement est payant.

Ismaïl se souvient encore très bien de la mahadhra a-Taqwa qui l’avait accueilli pendant près de vingt ans et de son tuteur, le Faqih Mohamed Fadel Ould Mohamed Lemine. Il en parle avec beaucoup de nostalgie.

Située en plein cœur de Tevragh Zeina, un quartier résidentiel chic de Nouakchott, la mahadhra d’a-Taqwa accueille en permanence des étudiants étrangers. En plus de l’enseignement, elle leur offre le gîte et le couvert dans un cadre sécurisant.

Mais, la mahadhra d’a-Taqwa ferme ses portes en 2011 et les étudiants gambiens qui s’y trouvaient, sont dans la rue. Ils squattent une maison abandonnée, située à coté, et s’en servent comme abri beaucoup plus que de domicile.

Depuis ce jour, ils continuent à y accueillir leurs compatriotes, à apprendre, mais aussi à enseigner le Coran à leurs cadets (mauritaniens et étrangers) comme le faisait la mahadhra d’a-Taqwa.

Aujourd’hui, sans aucune ressource, ces étudiants clandestins, vivent dans le dénuement le plus total. Leur abri insalubre, qui leur sert d’école et de dortoir, ne possède aucune commodité : ni eau potable, ni électricité, ni sanitaires …

Ismaïl qui repart dans son pays après une longue d’absence, s’inquiète sur le sort de ses compatriotes qui resteront après lui. Il veut rentrer, car dans son pays, beaucoup de jeunes enfants tout aussi démunis, l’attendent pour apprendre. Il espère ouvrir une mahadhra comme celle qu’il a connu en Mauritanie et pour se faire, n’hésite pas à solliciter l’appui de tous ceux qui veulent bien l’aider.

Les universités du désert en voie de disparition ?

Infiltrations d’idéologies étrangères, mutations sociales, commerce religieux, concurrence anarchique … Que deviendra la mahadhra traditionnelle, avec ses valeurs d’altruisme, de partage, de générosité, avec son enseignement vénérable qu’elle diffusait, face à toutes ces incursions et turbulences ? Parviendra-t-elle à survivre et à sauvegarder son riche patrimoine universel dans le monde tourmenté d’aujourd’hui ?



Education : distribution de kits scolaires dans l'Assaba par l'ONG Assistance-Education (AED)

Education : distribution de kits scolaires dans l'Assaba par l'ONG Assistance-Education (AED)  [PhotoReportage] L’ONG Assistance-Education (AED) en partenariat avec l’UNICEF et le Ministère de l’Education Nationale pour la promotion de l’éducation, le suivi de la situation nutritionnelle des élèves et la redynamisation des Comités de Gestion de l’Education (CGE) et des Associations des parents d’élèves (APE) dans les régions de l’Assaba a procédé le Vendredi 20 Mars 2015 à la distribution de lots de kits scolaires ci-après :

- 22 nattes de 8 mètres chacune

- 20 Caisses de 50 cartables par caisse.

Les 6 (Six) écoles ci-après en urgence nutritionnelle ont bénéficié de ce don dans la Moughataa de Barkéol, Assala, Disk 1, Barkeol Lebyadh , Toueichitt, Chelkha Baidha et de Ghabra.

Les Autorités Administratives suivantes étaient présentes à cette cérémonie :

- Monsieur le Hakem de la Moughataa de Barkeol

- Monsieur le Hakem Moussaid

- Monsieur l'Inspecteur Départemental de l'enseignement fondamental

- Monsieur le Commandant de la Brigade de Garde Nationale

- Monsieur le Maire de la Commune de Barkeol

- Les différents Directeurs des écoles bénéficiaires et les parents d'élèves.

Dans son discours Monsieur le Hakem a remercié Monsieur le Représentant de l’UNICEF et toute son équipe sans oublier l’ONG Assistance-Education (AED) et sa Présidente Madame Fatimata Elimane DIALLO.qui était présente à cette cérémonie. Il a rappelé l’importance particulière que Monsieur le président de la République Mohamed Ould Abdel Aziz accorde à l'éducation en décrétant l'année 2015, l'année de l'éducation.

Monsieur le HAKEM a visité toutes les classes des écoles bénéficiaires et remercié devant toute l’assistance l’UNICEF pour l’appui , le support et l’assistance qu’elle a toujours accordée de manière concrète dans le domaine de l’éducation des enfants et des jeunes et leur accompagnement nutritionnel . Il a tenu aussi à sensibiliser et encourager les élèves afin qu’à travers les actions louables de l’UNICEF que chaque enfant, chaque parent et tous les acteurs œuvrent, chacun à son niveau pour la promotion de l’éducation et des bonnes pratiques nutritionnelles.

Les honorables invités ont intervenu tour à tour pour appuyer les propos de Monsieur le HAKEM et remercié encore l’UNICEF, les Directeurs des écoles , les APE, les CGE etc ... pour leurs efforts pour le progrès de l'éducation.





Avec Cridem, comme si vous y étiez...










ONG AED

dimanche 29 mars 2015

Grève à la Snim/Risque de débordements à Zouérate: Rencontre informelle entre le wali et les délégués des grévistes miniers

Grève à la Snim/Risque de débordements à Zouérate: Rencontre informelle entre le wali et les délégués des grévistes miniers Le nouveau wali du Tiris Zemmour, Isselmou ould Sidi a rencontré, ce samedi soir, les délégués des travailleurs grévistes de la Snim en présence des autorités sécuritaires de la région et du hakem de Zouerate.

Cette rencontre qualifiée de prise de contact entre le wali et les représentants des travailleurs, intervient après cinquante-huit (58) jours de grève observée par les employés de la Snim.

Ces derniers réclament l’application d’un protocole d’accord convenu avec l’entreprise en mai 2014. Durant trois heures d’horloge (23H- 2H du matin), le wali a félicité les délégués pour la conduite civique et responsable des travailleurs depuis le début de la grève.

Il les a exhortés à garder le calme pour préserver la quiétude sociale. De source syndicale, les travailleurs ont fait monter la pression, ce soir, au cours d’un meeting, menaçant de passer à l’acte, si d’ici une semaine, la crise n’est pas réglée.

Mauriweb

Journée de réflexion sur l’enseignement dans la wilaya du Guidimakha

Journée de réflexion sur l’enseignement dans la wilaya du Guidimakha   A peine installé Directeur régional de l’éducation nationale (DREN) du Guidimakha, Mahmoudi Ould Sidi Aly prend son bâton de pèlerin en sillonnant toute la région: d’Est en Ouest du Nord pour s’enquérir des enseignements dispensés et constater de visu l’état des salles de classe.

Par son dynamisme, son esprit d’initiative et son haut sens de la responsabilité le DREN innove en initiant, en ce jour du Samedi en date du 28 mars 2015 une journée mémorable qui restera à jamais gravée dans la mémoire individuelle et collective de tout Guidimakhanké à laquelle ont pris part la famille éducative en activité ou à la retraite, les autorités administratives , sécuritaires et la société civile.

Cette journée cadre parfaitement avec la volonté du Président de la République Mohamed Ould Abdel Aziz qui a fait de l’année 2015 l’année de l’enseignement. Celle-ci s’intitule « Journée de réflexion sur l’enseignement dans la Wilaya du Guidimakha ». D’abord, il passe au peigne fin la mission dévolue au Dren à savoir :

*établir un programme annuel d’actions administratives et pédagogiques budgétisé ;

*assurer le suivi de la mise en œuvre de la Réforme ;

*gérer la carte scolaire de la région et rationnaliser le réseau des écoles en prévoyant les créations/ suppressions d’écoles et les regroupements pédagogiques ;

*préparer et gérer le mouvement des instituteurs, des professeurs et des directeurs d’écoles au niveau régional ;

*établir les prévisions annuelles en affectant des moyens selon les besoins de chaque école ;

*planifier, coordonner et organiser les inspections administratives et pédagogiques dans les écoles, les collèges et les lycées ;

*assurer la notation du personnel ;

*déterminer les besoins en formation continue ;

*planifier, coordonner et animer les séances d’animation pédagogique dans les écoles, collèges et lycées ;

*développer et soutenir les innovations pédagogiques ;

*assurer le développement des activités socio-éducatives dans les écoles, les collèges et les lycées ;

Ensuite, il a brossé la situation de l’enseignement primaire et celui du secondaire. Quant à l’enseignement primaire ou fondamental, il compte 270 écoles publiques et privées accueillant 47877 élèves dont 23186 filles encadrés par 1113 instituteurs.

Il faut noter au passage que malgré ce chiffre relativement élevé le taux de scolarisation des filles reste faible dans cette région agro-sylvo-pastorale. Les causes sont nombreuses et variées : mariages précoces, déperdition scolaire, entre autres.

En ce qui concerne le Secondaire, il renferme 7484 élèves répartis comme suit : 2379 filles et 5105 garçons enseignés par 167 professeurs.

En outre, portant sa casquette de coordinateur des activités régionales du système éducatif national, le Dren qui a vocation de résoudre les problèmes qui se posent dans les établissements notamment la gestion administrative, pédagogique, matérielle et financière peut solliciter les structures centrales du Ministère de l’éducation nationale et/ou les autorités territoriales.

Enfin, il a procédé à des recommandations destinées à redynamiser le secteur éducation en impliquant davantage les associations des parents d’élèves en scellant des partenariats féconds avec les acteurs locaux pour le développement durable, optimiser le potentiel humain, matériel et financier.

Après son exposé diagnostic de la situation scolaire faisant sans ambages état des hauts et des bas de l’enseignement au Guidimakha particulièrement c’est tour à tour que les intervenants ont loué et félicité ses prouesses et sa capacité de manager. Et d’ajouter qu’en tant que natif de la région, il a su la servir au lieu de se servir contrairement à bon nombre de responsables locaux qui n’ont cure du bien-être des populations.

En tout état de cause, tout le monde est unanime sur la nécessité de redorer le blason d’un secteur longtemps éprouvé caractérisé par l’amateurisme, la médiocrité et l’insouciance et le laxisme.

Alassane Mamadou SY

samedi 28 mars 2015

Hausses des températures sur l'ensemble du pays

Au cours des prochaines 24 heures: La situation météorologique sera caractérisée par la présence d'un couloir dépressionnaire sur l'ensemble du pays.

Cette situation favorisera des vents modérés à forts de secteur nord-est à est sur le sud, le centre et l'ouest du pays et de sud-est sur le Tiris-Zemmour.

Les températures seront en hausses sur l'ensemble du pays. La visibilité sera affectée à réduite par sable ou tempête de sable sur l'Inchiri, Dakhlet Nouadhibou, l'Adrar, le Tagant, l'Assaba, les deux Hodhs, le Brakna et le Trarza.


Températures prévues pour le 29.03.2015:

Villes Températures minimales Températures maximales

Bir Moghrein 14 degrés 29 degrés

Zouérate 16 "" 30 ""

Chinguitti 16 "" 30 ""

Atar 18 "" 32 ""

Ouadane 15 "" 29 ""

Akjoujt 20 "" 33 ""

Nouadhibou 15 "" 30 ""

Nouakchott 22 "" 34 ""

Boutilimitt 22 "" 34 ""

Aleg 23 "" 35 ""

Rosso 24 "" 35 ""

Kaédi 23 "" 35 ""

Sélibaby 24 "" 36 ""

Kiffa 21 "" 32 ""

Tidjikja 18 "" 30 ""

Tichitt 16 "" 28 ""

Aioun 20 "" 30 ""

Néma 18 "" 30 ""

Oualata 16 "" 28 ""

Météorologie marine Cap-Blanc et Cap-Timiris: La mer sera peu agitée à agitée. La houle sera de direction Nord à Nord-ouest. La hauteur de vagues variera de 1,25 à 2,5 métres

Grève des ouvriers de la SNIM: Protocole d'accord du 03 Mai 2014, objet de désaccord

Grève des ouvriers de la SNIM: Protocole d'accord du 03 Mai 2014, objet de désaccord
  Protocole d’accord du 03 mai 2014 entre la SNIM et les travailleurs. L’an deux mille quatorze et le trois mai s’est tenu à Zouerate une réunion entre les représentants des travailleurs de l’établissement de Zouerate et la Direction des Ressources Humaines pour mettre fin à l’arrêt de travail observé depuis le 1° Mai 2014.

Pour mettre fin définitivement à cet arrêt et rétablir un climat social serein,il a été convenu ce qui suit:

1 – Reprise de Travail

Les représentants des travailleurs acceptant de reprendre immédiatement le travail et tout mettre en œuvre pour que le climat social reste serein de manière à permettre la réalisation des objectifs de production.

Les agents postés pendant l’arrêt seront pointés et ne s’exposent à aucune poursuite liée à cet arrêt de travail.

2 – Augmentation Générale

La SNIM s’engage à donner une augmentation générale des salaires consistante après le conseil d’administration de septembre et qui prendra effet au plus tard en Octobre 2014.

3- Gratification 2014

La gratification de 2014 sera revue à la hausse en gardant la formule indexée sur la PSR pour que les niveaux moyens soient ainsi qu’il suit:

Les Ouvriers 7 salaires de base
Les Maîtrises 6 salaires de base
Les Cadres 5 salaires de base

Les Absences suivantes seront considérées comme présence: CM et MAM

4- Prise en charge des comptes de Fêtes IDE et FITRE La SNIM consent une prime pour chacune des fêtes religieuses IDE EL ADHA et FITR équivalente à un double acompte de quinzaine.

5- Prime de Production 2014

La prime de production 2014 sera révisée comme suit:

Seuil Mini de 10% correspondant à un tonnage mensuel chargé de 1083 Ktonnes Seuil Maxi 30% correspondant à un tonnage mensuel chargé de 1200 Ktonnes. Il reste expressément entendu que ces engagements ne seront plus opposables à la SNIM une fois qu’ils seront honorés.

Pour la SNIM:

1-Bah Ould Choumad, Directeur des Ressources Humaines

2-Abderrahamane Ould Brahim,chef du Service du Personnel de l’établissement de Zouerate.

Pour les travailleurs:

1-Mohamed Mahmoud Ould Yarg ,

2- Mohamed Ould Saleck,

3-Mohamed Abdou,Sid’Ahmed Mouloud,

4- Cheikhna Ould Alioune,

5-Ibrahima Dioum,

6-Isselmou Ould Dadda,

7-Mohamed Ould Brahim,

8-Roughaya Sy El Hadj,

9-Isselmou Ould Mohamed,

10-Youvre Ould Varajou,

11-Mohamed Ould

12-Mohamed Salem,

13-Mohamed Ould Cheine,

14- Khalidou Samba Yathé,

15- Hamada Ould Blal,

16-Sid’Ahmed Ould Moyé,

17-Kénémé DEMBA,

18-Cheikh Ould Ahmed Khalifa,

19- Ahmed Ould Abeîly,

20- Cheikhna Oumar Sissoko.

Correspondance du D.E Sidi Ould Bobba
Zouerate

Diversité culturelle: les raisons de l'optimisme (2nde Partie)

Diversité culturelle: les raisons de l'optimisme (2nde Partie)

  Dans la première partie de cet article, l’auteur avait abordé la place grandissante revendiquée pour la diversité culturelle dans les paradigmes du développement.

Dans cette seconde partie, il s’appesantit sur l’apport multiforme que peut apporter cette diversité, notamment comme parade contre les inégalités.

La parade oubliée ?

Lutter contre les inégalités n’est certes pas le rôle principal habituellement assigné à la culture. Et pourtant, comme on l’a vu, celle-ci est de plus en plus sollicitée pour y apporter sa contribution. C’est ce que le Cadre Stratégique de Lutte contre la Pauvreté-CSLP (stratégie nationale de développement en Mauritanie) a consigné : « Facteur de cohésion sociale, la culture comporte un important potentiel de contribution à la réduction de la pauvreté, notamment dans la mesure où l’exploitation de son potentiel touristique contribue à la création d’emplois et de richesse » .

Afin de mettre ce potentiel à profit, des mesures ont été prévues par le 3ème plan d’action du CSLP dont on peut citer : le développement du patrimoine culturel national et la promotion d’une culture ancrée dans les valeurs de la société.

J’ai mentionné dans l’intitulé de cette contribution «les raisons de l’optimisme ». Je n’en démords pas. Même si on ne doit légitimement pas s’attendre à ce que la diversité culturelle résolve seule toutes les questions liées à la pauvreté, sa capacité à émanciper, individuellement et collectivement, à faire naitre et ancrer le sentiment de citoyenneté et donc de fierté nationale, sont autant de possibilités prometteuses si elles sont bien exploitées.

Pour traiter de ces aspects, la documentation existante (notamment celle disponible sur la toile) n’est que d’un secours limité. Tout au plus, y trouve-t-on des « préceptes » ou des « mesures » d’ordre général, le plus souvent d’ailleurs non applicables dans le contexte qui est le nôtre. Il n’y a donc guère d’autre choix que de replonger dans nos propres réalités culturelles, les disséquer, essayer d’y trouver et d’exploiter ce qui constitue ou pourrait constituer des facteurs à même de contribuer au recul de la pauvreté et des inégalités, renforcer la cohésion et la citoyenneté. Et pour peu que cet effort soit mené, les résultats peuvent surprendre. Et c’est d’ailleurs bien ainsi, car l’un des principaux reproches adressés par leurs détracteurs aux programmes et stratégies de développement, est justement leur caractère plus porté sur la « théorie » que tourné vers les réalités du « terrain », d’où parfois des résultats et des impacts jugés mitigés.

« Le vrai c’est le Tout » (Hegel)

Tout observateur de la scène culturelle nationale peut remarquer sa grande richesse et sa diversité. Mais comme évoqué plus haut, rien de mieux que de revenir aux sources, (re)plonger dans les traditions et les modes de vie des différentes entités qui composent ce pays, aller à leur rencontre là où elles ont toujours vécu, patiemment bâti leur histoire, leur présent et leur avenir. Les interroger sur leur passé, leurs manières de vivre, leur aptitude à faire face aux difficultés, leurs désirs, leurs craintes, leurs espoirs aussi. Partager avec eux leur quotidien.

C’est là une occasion de découvrir les multiples facettes d’un mode de vie millénaire, à bien des égards plus sain, plus économique et plus résilient que le nôtre. Exploiter dès lors ces « découvertes » devient chose aisée. Ainsi, pourrait-on, en premier lieu, répertorier toutes les techniques, tous les procédés ou outils utilisés et ayant fait leur preuve le long des siècles, puis en identifier ceux parmi lesquels qui pourraient toujours servir dans le contexte d’aujourd’hui, moyennant d’éventuelles adaptations, et enfin mobiliser les ressources qu’il faut pour les adapter et les vulgariser au sein d’autres composantes de l’ensemble national.

En effet, au moment, où dans de nombreux pays (autrement beaucoup plus développés), on se vante d’exhumer des recettes séculaires, rien n’empêche aussi chez nous de « revisiter » notre riche patrimoine et d’en faire profiter les générations présentes et futures. Pour ce faire, des visites d’échanges seront organisées entre les différentes régions du pays, différentes entités ou communautés. Mais pour qu’elles puissent porter leurs fruits, ces visites de « terrain » devraient durer le temps qu’il faut, pour rendre possible plus tard la duplication des expériences vécues. Outre le fait qu’elles puissent aider à découvrir ou redécouvrir des méthodes, des moyens, des techniques simples et économiques (culinaires ou autres) pour contribuer à la lutte contre la pauvreté, ces rencontres intercommunautaires prolongées auront un autre impact beaucoup plus prégnant : elles favoriseront la confiance mutuelle, la proximité (des corps et des esprits) et partant la fraternité.

Ces expériences pourront également ouvrir la voie à des « compétitions » interrégionales où seront primées par exemple les meilleures recettes ou techniques (sur des critères de simplicité, reproductibilité, disponibilité des matériaux, etc). Ce sera ainsi une occasion de promouvoir la créativité, l’innovation et l’esprit d’initiative. De même, l’impact sur l’emploi (surtout pour les jeunes et femmes en âge de travailler) sera sensible à travers la promotion de produits ou techniques primés lors de ces manifestations. Les Pouvoirs publics veilleront bien entendu au bon déroulement de ces différentes expériences et à leur suivi.

D’ores et déjà, le festival des villes anciennes constitue une bonne occasion d’échanges, d’exposition de produits divers et surtout représentent une bouffée d’air pour ces villes historiques. Une possibilité serait de généraliser la tenue de ces festivals à toutes nos agglomérations importantes dont la quasi-totalité ont un passé historique riche et peuvent faire profiter toutes les autres de leur propre vécu. En outre, ces festivals favoriseront la valorisation du potentiel touristique des villes concernées.

Pour organiser ces festivals, il faudrait mettre le secteur privé à contribution, pour alléger les charges incombant à l’Etat, mais aussi pour que nos entrepreneurs et commerçants participent directement et pleinement à la promotion de la culture nationale.

Discours contestataire et dialogue interculturel

Au moment où des débats sans fin, souvent exacerbés, portent, un peu partout dans le monde, sur des sujets d’ordre racial ou ethnique, la diversité culturelle est plus que jamais à l’ordre du jour. Sachons en Mauritanie, loin du discours contestataire permanent (qui a tendance de mon point de vue, à anesthésier la culture cohabitationniste), tirer profit de cette diversité à l’aune du dialogue interculturel.

Les éléments de base de ce dialogue devront porter sur la promotion du patrimoine culturel laquelle passe nécessairement par la participation pleine et entière de tous les citoyens. Celle-ci est conditionnée par le rejet de toute attitude d’indifférence face aux différences ou spécificités de chaque entité ou composante. A cet égard, une attention particulière devra être accordée à nos langues nationales, celles-ci étant les vecteurs par excellence du message culturel.

La reconnaissance et le respect suscitent la participation et la motivation de tous et surtout font naître ce sentiment d’appartenance à un seul ensemble, celui de se sentir citoyen. Cette participation est de plus, sinon une condition, du moins un des préalables à la lutte contre la pauvreté. Pour la majeure partie de nos concitoyens, il n’est pas aisé, à première vue, de pouvoir faire le lien entre citoyenneté et réduction des inégalités. Ce lien réside justement dans la participation. Celle-ci est conditionnée par le respect des différences.

Et c’est là qu’intervient encore une fois le rôle du facteur culturel. Pour que tous les citoyens participent pleinement à l’œuvre de construction collective, il faut qu’ils se sentent membres à part entière de la communauté nationale, jouissant d’une entière reconnaissance de leurs droits pour qu’ils soient en retour disposés à s’acquitter de leurs devoirs. Respecter les spécificités culturelles de chaque entité, promouvoir les droits d’égalité, de liberté et de justice, voilà les ingrédients nécessaires à l’édification de l’œuvre commune. Toutes ces notions de participation, de reconnaissance, de citoyenneté sont étroitement liées et « se soutiennent mutuellement ».

Dans un contexte d’urbanisation galopante, il faudrait aussi faire de la place à la « culture des villes », fortement marquée par la mondialisation et les aspirations planétarisées. De plus, à la différence de celle décrite plus haut, caractérisée par l’enracinement, celle-ci se distingue par sa volatilité, la grande similitude de ses constituants et par son caractère générateur de divergences. Par les contradictions qu’elle peut générer, par son potentiel « subversif », par son aptitude à « assimiler » des éléments extérieurs, elle ne doit point être tenue à distance.

A la fois unité et pluralité, porteuse de valeurs individuellement et collectivement, la diversité culturelle doit être le rempart contre les fissurations de notre coexistence fragilisée. Malgré les incertitudes du temps, l’anémie civique et la cécité citoyenne, les raisons de l’optimisme sont potentiellement présentes. A nous, ensemble, de les concrétiser à travers le respect et la reconnaissance mutuels, le rejet de toute stigmatisation, la dissipation des malentendus, le refus des amalgames. Ainsi, à travers la perpétuation du dialogue, le poids de nos convictions finira par avoir raison du choc des oracles.

Ishaq Ahmed Cheikh Sidia
(iahmed.cheikh.sidia@gmail.com)

URGENT : Un enfant disparu à Sebkha


URGENT : Un enfant disparu à Sebkha Nous informons l'opinion publique de la disparition d'un jeune garçon de 7 ans.

Depuis 17 heures, en ce vendredi 27 Mars, ce jeune garçon n'a plus donné de ses nouvelles. En cas de découverte, veuillez appelez aux numéros suivants:

Contact

Père Idrissa Dieng :46593318/
Mere Harane Diop : 22230007
Ou encore au 48613954





jeudi 26 mars 2015

Union Pour la République : Communiqué

Après l’achèvement de la visite du Président de la République le frère Mohamed Ould Abdel Aziz dans les deux wilayas des Hodhs El Gharbi et Echarghi, et les succès populaires et officiels retentissants au cours des différentes étapes, et suite aux messages politiques clairs de cette visite et les réalisations et investissements prometteurs lancés en l’occasion, et suite  à son impact politique, au soutien et à l’adhésion populaire qu’elle a suscité autour du Président de la République Monsieur Mohamed Ould Abdel Aziz, ainsi que le soutien à ses grandes orientations et choix nationaux, le Président de l’UPR Me Sidi Mohamed Ould Maham, et l’ensemble des instances dirigeantes et de base ainsi que les militantes, militants et cadres du parti, expriment avec joie et fierté :
1.      leurs remerciements et leur estime au Président de la République ainsi que leur gratitude pour son penchant spontané et sincère au peuple, et pour sa descente sur le terrain afin de s’informer directement des préoccupations réelles des habitants des deux Hodhs Echarghi et ElGharbi, s’enquérir de près de leur situation sanitaire, éducative, économique et leurs conditions de vie et également pour écouter leurs doléances avec intérêt  et ouverture traduisant ainsi l’image réelle du Président de la République connu pour son attachement honnête et sérieux et son amour pour la Patrie et les citoyens, dans un climat qui reflète les plus profonds sentiments de gratitude et de reconnaissance.
2.       leurs hommages aux populations des deux Hodhs en général, aux militantes, militants et cadres de l’UPR dans les différentes unités de base, sous sections, sections et fédérations dans les deux wilayas en particulier, et leurs remerciements suite à la grande mobilisation de ces populations, pour les sacrifices consentis pour la réussite de cette visite ; sacrifices manifestés à travers un rassemblement populaire qui traduit un message clair à l’opinion publique nationale et dont la teneur est de confirmer l’engagement du peuple avec le Président de la République et sa détermination à aller de l’avant dans la voie de la construction et du développement, afin d’assurer davantage de réalisations nationales.    
   Union Pour la République
Nouakchott, le jeudi 26 Mars 2015

SNIM : Trois blessés suite à un accident de travail

SNIM : Trois blessés suite à un accident de travail Selon des sources fiables, trois employés de la Société nationale industrielle et minière (SNIM) ont été blessés suite à un accident de travail qui est survenu ces dernières heures. On parle d’un travailleur qui a perdu trois doigts, mais également d’un employé qui s’est fracturé l’épaule, tandis que le troisième a été atteint à la jambe.

Les blessés, rapportent nos sources, font partie de la vague des travailleurs engagés par la SNIM dans l’espoir de juguler aux effets de la grève à laquelle elle confrontée depuis deux mois.

A en croire nos sources le manque de formation et d’expérience des travailleurs en question y seraient pour quelque chose dans leur infortune. Secouée par une crise sérieuse suite à une grève qui a éclaté il y a deux mois, la SNIM s’est refusée jusqu’ici à ouvrir des négociations sérieuses avec ses employés.

S’agissant du gouvernement il s’est dégagé de toute responsabilité en affirmant par la voix du Premier ministre Yayha Ould Hademine que c’est à la SNIM de trouver un terrain d’entente avec les grévistes.

SC

Rosso: la jeunesse réclame la réhabilitation du Stade Ramdane et d’autres infrastructures de jeunesse

Rosso: la jeunesse réclame la réhabilitation du Stade Ramdane et d’autres infrastructures de jeunesse   Le stade de la commune de Rosso nommé Ramdane est à l’abandon, au grand regret des footballeurs Rossossois, le mouvement associatif et sportif réclame sa réhabilitation et d’autres infrastructures de jeunesse.

Cette jeunesse Rossossoise dans son ensemble risque de battre le macadam à travers les rues de la commune. Réunies autour d’un comité, les jeunes protestent contre l’état humiliant du Stade Ramadan qui de son temps à produit des joueurs d’élites du football Mauritanien.

Le stade Ramadane de Rosso est le nôtre, digne de son histoire, berceau du football Mauritanien son état actuel de stade primaire doit inciter tous les acteurs de football Rossossoi à réagir pour que ce stade soit capable d’accueillir des rencontres réglementaires et internationales soit un stade multifonctionnel du genre.

Le Stade Ramadane a perdu tout récemment la pose d’une pelouse synthétique financé par la Fifa et son renoncement est simplement causé pour une polémique sur les procédures concurrente entre le Mairie et le président actuel de la ligue.

Cela est vraiment un manque de considération pour ce grand athlète des temps nommé "Ramdane" ou encore mieux un gifle infligé au football rossossoi et à cette jeunesse sportive qui n’a jamais l’opportunité d’attacher la relève après leurs ainés comme: Tahara, Ndiobo, feu élève Ndao, hneid, pape seck, Magaye Wade, Abdoul Sy, Abou Fall parmi d’autres qui ont ait leurs premières touches de balle dans ce stade Ramdan.

Pour ces jeunes, le football et le sport à Rosso méritent plus que cette passe et ils interpellent les autorités à réfléchir, à agir pour que ce stade et cette jeunesse en générale, se retrouvent dans des espaces conviviales pour la promotion de l’éducation, le sport, la culture et les loisirs.

Ils sont nombreux a entamé cette revendication de protestation. Ce stade est construit vers les années soixante quinze, il se présente actuellement comme étant un refuge niche pour les ânes incapable même d’accueillir des rencontres digne du football Mauritanie et aux regards des équipes étrangères qui y sont invités. C’est vraiment décevant !

Pour cette jeunesse Rossossoise, « il n’existe pas d’autres infrastructures pouvant participer à l’épanouissement sportive de la jeunesse », déclare un des responsables.

Le développement et le financement des infrastructures de jeunesse doit être une priorité de l’agenda de l’Etat

Rosso doit recevoir des infrastructures de haute facture pour contribuer à l’amélioration des conditions de performances de nos sportifs et à l’élévation de la qualité des joutes qui s’y dérouleront, offrir à cette jeunesse les moyens d’un meilleur épanouissement.

Avec la mise en place de ces infrastructures, la jeunesse pourrait être dans les dispositions pour participer à l’œuvre de développement du Pays.

Ibrahim Idriss

Le Wali de Zouerate rassure les femmes des employés grévistes de la détermination des autorités à trouver une solution à la crise de la SNIM

Le Wali de Zouerate rassure les femmes des employés grévistes de la détermination des autorités à  trouver une solution à la crise de la SNIM   La leader du débrayage des employés de la SNIM à Zeinebou Mint Nagi a indiqué que le Wali de la cité minière nouvellement nommé Isselmou Ould Sidi, a rassuré les 4 déléguées des femmes des travailleurs grévistes de la détermination des autorités à trouver dans les plus brefs délais, une solution à la crise de la SNIM.

Elle a souligné également que le wali a manifesté une grande compréhension des conditions difficiles des familles, de plus en plus intenables, depuis la suspension de la SNIM des salaires de ses travailleurs grévistes.

Mint Nagi a indiqué par ailleurs, à sa sortie de l’audience accordée par le wali aux déléguées des épouses des employés grévistes, l’engagement pris par Ould Sidi de communiquer fidèlement leurs doléances aux autorités supérieures du pays, pour œuvrer le plus vite possible au règlement de cette crise qui perdure depuis 58 jours.

Les femmes des employés grévistes ont organisé hier mercredi un sit-in devant la wilaya en portant des marmites vides, pour exprimer l’ampleur des impacts négatifs du débrayage sur les familles privées de leurs seules ressources que représentent les revenus obtenus par leurs chefs de ménages employés par la SNIM.
Alakhbar
Traduit de l'Arabe par Cridem

mercredi 25 mars 2015

Le PAM n’a jamais distribué un produit périmé dans nos écoles, dit le DREN du Guidimakha

Le DREN du Guidimakha dément  l’existence et la  Pourriture de sac alimentaire dans un magasin d’école   La publication en ce lundi, 24 Mars 2015 sur Taqadoumy d’un article faisant état de pourriture de sac, don du programme alimentaire mondial dans un des magasins d’école au Guidimakha a poussé les responsables de ce secteur social à procéder à la vérification. Car un tel fait ne peut passer inaperçu pour ces derniers.

C’est dans ce cadre donc que Mr Mahmoudi Ould Sidi Aly, le Directeur Régional de l’Education Nationale au Guidimakha que nous avons rencontré ce 25/3/2015 dans son bureau a ténu à préciser qu’à l’instar d’autres écoles dans le pays, 44 écoles fondamentales au Guidimakha ont bénéficié du don de PAM pour 33 jours. Ceci du 12 /1/ au 25/2/2015.

"Suite à la distribution de ce dernier, deux missions de contrôle ont été effectuées par le bureau de Kaédi. Aucune anomalie n’a été signalée.

Notre surprise était grande après lecture d’une telle information, infondée, qui ne se justifie pas. Aune plainte de membre de bureau de parents d’élèves n’a été enregistrée chez le point focal ou au niveau des services ma direction." Et d'ajouter qu’il remercie le site où a été publié l’article.

Enfin, dira-t-il, cela traduit d’ailleurs l’importance que tout le monde accorde à la santé, surtout celle des enfants.

Amadou Bocar Ba

Scandale à Sélibaby : Le PAM distribue des produits périmés aux écoles

Scandale à Sélibaby : Le PAM distribue des produits périmés aux écoles   A en croire le site Taqadoumy, le Programme Alimentaire Mondial a distribué des produits alimentaires périmés, dans le cadre de ce qu’on appelle la prise en charge scolaire au Guidimagha. Il a été remarqué que les produits en question, notamment les haricots est périmé… depuis janvier 2015 !

Il a été également constaté que le riz est emballé dans deux sacs. Un premier sac blanc extérieur en plastique portant le logo du PAM.

A l’intérieur de ce sac, se trouve un second sac de couleur orange qui contient du riz paddy répandu dans le marché local.

Il est à noter que le PAM a jusque-là distribué des produits alimentaires de très grande qualité estampillés de son logo dans le cadre des prises en charges scolaires à l’intention des enfants de populations nécessiteuses en milieu rural, issues des zones les plus pauvres.

Seulement, cette année le nombre d’écoles bénéficiaires de ce don a été réduit de façon significative, dans la mesure où toutes les écoles n’ayant pas 6 classes ont été écartées systématiquement de ce programme !

Ce n’est pas tout. Il se trouve que le riz en question présente des grains de couleur noir qui sont collés les uns aux autres, ce qui dénote que leur pourrissement n’est plus qu’une question de jours.
Taqadoum

lundi 23 mars 2015

700 mégawatts attendus du champ gazier de Banda en Mauritanie

700 mégawatts attendus du champ gazier de Banda en Mauritanie   Le ministre mauritanien de l’Energie, du Pétrole et des Mines, Ahmed Salem Ould Béchir, a déclaré samedi que le projet de production de l’énergie à partir du gaz de Banda (au large de Nouakchott) permettra de produire 700 mégawatts.

M. Béchir a fait cette déclaration dans une allocution prononcée samedi, à l’occasion de la pose de la première pierre de l’extension de la centrale électrique de Djigueny (1100 kilomètres au Sud/Est de Nouakchott), par le président Mohamed Ould Abdel Aziz, actuellement en tournée de 10 jours dans 2 régions orientales du pays.

«Au cours des dernières années, le gouvernement a réalisé 500 kilomètres de réseau électrique de tension moyenne et 1000 kilomètres de réseau électrique de basse tension, alors qu’en matière d’énergie solaire, 280 mégawatts supplémentaires sont désormais disponibles», selon le responsable gouvernemental mauritanien.

«Cette extension consiste en l’introduction de 3 groupes générateurs et d’un branchement aérien de basse tension de 25 kilomètres et d’un branchement terrestre de 3 kilomètres de moyenne tension, avec 150 foyers d’éclairage public, pour un coût total de 263 millions d’ouguiyas (soit environ 950.000 dollars us)».

Ces différentes réalisations s'inscrivent dans le cadre de la mise en œuvre d’une politique volontariste d’accès à l’énergie au profit des populations.

Nouakchott a abrité récemment une réunion triangulaire Mali-Sénégal-Mauritanie consacrée à l’énergie électrique devant être prochainement extraite du champ gazier de Banda, et dont une partie sera exportée vers le Sénégal et le Mali sur la base d’accords de fourniture signés entre les gouvernements.
Pana

Femme et Développement : la Guidimakhanké au rendez-vous

Femme et Développement : la Guidimakhanké au rendez-vous  Le développement n’est pas seulement une affaire d’hommes mais aussi celle de la femme surtout celles qui sont reconnues ou se font connaitre pour leurs réalisations.

Victimes de plusieurs maux et objets de souffrances, voire même marginalisées, nos mères, sœurs et épouses ont toujours contribué au développement économique et social du pays. La participation de la femme Guidimakhanké aux cotés des hommes s’inscrit dans ce cadre et mérite attention particulière.

Ainsi à Sélibaby et ailleurs dans la région des femmes sont réunies dans des groupements socioprofessionnels, communément appelées coopératives, aidées ou pas, elles ont toujours lutté et luttent efficacement contre la pauvreté et le sous développement.

Profitants des rencontres, des manifestations culturelles et/ou économiques (foires, safra, des semaines régionales et autres), la Guidimakhanké profite pour présenter ses productions dont des produits artisanaux et agricoles pour justifier son apport à l’éradication du fléau pauvreté et celui de la sous alimentation.

C’est dans ce cadre donc que lors de la célébration du 8 mars que des coussins, des peaux de prière, de porte-monnaie, des sacs en peau décorés et autres produits de l’artisanat mauritanien ont été exposés aux cotés des produits maraichers produits par des femmes, venues de différents coins de la région du Guidimakha.

Malgré leur volonté et efforts pour le développement, les femmes se mobilisent dans des coopératives ou d’unions de coopératives le plus souvent sans appui de l’état. Dans son combat contre la malnutrition dans la région, l’ONG ACF vient comme le GRDR au secours des femmes, aidant certaines à devenir autonomes. C’est le cas de la coopérative de Melga à la frontière avec le Mali à l’Est et celle de Gourel Adama à l’ouest parmi tant d’autres qui faisaient partie de celles qui ont exposé leurs productions le 8 mars passé.

Jadis connue pour la culture de l’arachide, du coton, du Gara et /ou Gombo, pour la vente du lait et du beurre et pour la cueillette et le ramassage, la femme au Guidimakha se spécialise aussi dans la production des produits tels ceux de la transformation (sirop et de l’huile à base de mirobolant), ceux du recyclage et des produits artisanaux .mais aussi par la production et la vente des légumes.

Handicapée par le manque d’eau, la Guidimakhanké est toujours au rendez-vous pour exprimer sa volonté et faire montre de ses efforts de lutte contre la pauvreté et le sous- développement. Grâce au soutien de certaines ONG précitées qui combattent la malnutrition, la pauvreté et qui luttent pour le changement de comportement à travers des sensibilisations, elles espèrent devenir plus indépendantes. Elle a été et reste toujours aux côtés de l’homme pour combattre l’insécurité alimentaire, la pauvreté et le sous-développement.

Amadou Bocar Ba/Gaynaako







dimanche 22 mars 2015

Urgent/ Kaedi : Abou Cissé et son groupe quittent l’UDP

Urgent/ Kaedi : Abou Cissé et son groupe quittent l’UDP

  L’UDP, parti de la mouvance présidentielle, connait aujourd’hui sa première crise dans le département de Kaedi. En effet, après l’exclusion de Abou Cissé, Abdoulaye Dahaba Tandia, Ousmane Ly dit lemchacha Cheikh Ould Moumel et Khadiettou Diakité.

Sentant peut être le roussi après la décision du bureau politique d’exclure ces membres précités, une forte délégation conduite par le vice-président du parti Sangott Ousmane Racine comprenant les députés Sy Adama, Ba Ali sileye, Moctar Ould elemine et Youssouf Sylla est venue s’entretenir avec les militants sur les dernières évolutions consécutives à la crise interne.

Au cours de la réunion qui s’est tenue ce samedi 21 Mars date qui coïncide par ailleurs au deadline donné par des frondeurs pour quitter le navire UDP, au siège du parti, en présence des militants, le chef de la délégation a rappelé avec insistance que jamais, le parti «ne peut accepter en son sein des militants qui décident d’entrer en bras de fer avec les instances».

Tout en exhibant les prouesses du parti dans la promotion de certains cadres et l’acquisition de certaines faveurs qu’il a pu dégoter avec ses alliés, monsieur Sangott a tout au moins montré que la délégation est disposée à discuter avec les exclus si tenté que le parti en sort grandi. Après la plénière, la délégation a rencontré les frondeurs à huis clos afin d’atténuer et d’harmoniser au besoin les positions. Contre toute attente, la réunion a fini en queue de poisson tant les frondeurs sont décidés à faire valoir leur point de vue en toute dignité.

Dans cette ambiance de tension, le dialogue était quasiment impossible, du coup Abou Cissé et son groupe ont laissé sur le carreau le sénateur et sa délégation, perplexes, de leur décision irrévocable de quitter le parti. Il faut rappeler que sur les 53 signataires seuls sont exclus les cinq ce qui en dit long sur le «parti pris du Bureau politique» d’une part et d’autre part sur «les guéguerres et autres conflits crypto personnels» qui couvaient depuis plusieurs années.

Aujourd’hui, force est de constater que la coordination départementale dans sa majorité a vraiment rompu les amarres après avoir attendu sur injonction du vice-président, l’espoir d’un dénouement heureux.

Urgent-Kobeni : Un homme blessé par balle suite à une altercation


Urgent-Kobeni : Un homme blessé par balle suite à une altercation   Un homme a été grièvement blessé par balle dans la localité de Bedr dépendant de la moughata de Kobeni dans le Hodh Charghi suite à une altercation, apprend-on de source de Alakhbar.

L’homme blessé venait à la rescousse de son frère tabassé par un homme et son fils, indique-t-on de même source. La gendarmerie serait intervenue pour tenir en respect les belligérants dans cette affaire à forte connotation tribale.

Le blessé aurait été acheminé auprès d’une structure de santé alors que les trois autres personnes ont été arrêtées et devraient être déferrées devant le parquet dans les prochains jours.
Mauriweb

samedi 21 mars 2015

Suicide à Tidjikja




Un jeune de  26 ans répondant au nom de Mohamed Ould Mohamed Lemine Ould Boukheir a été retrouvé pendu à Tidjikja samedi matin.  L’intéressé qui ne jouirait pas de toutes ses facultés mentales se serait donné la mort par pendaison trois jours après son arrivé à Tidjikja venant de Zouerate. Le procureur de la république auprès du tribunal de Tidjikja  s’est rendu sur les lieux pour constater le décès  et autoriser l’inhumation du défunt après avis médical.
Khalil Sow

vendredi 20 mars 2015

Grève des enseignants à Zouerate


 Grève des enseignants à Zoueratae   Alors que la grève des travailleurs de la SNIM se poursuit pour la 48ème journée consécutive, compromettant sérieusement les conditions de vie des populations et la situation économique au niveau régional, les enseignants ont déclenché leur propre révolution.

Au deuxième jour de la grève, le Syndicat national des enseignants (SNES) évalue à 98% le taux de réussite du mouvement. L’action lancé par le syndicat ferait suite à des requêtes non satisfaites dans le domaine du logement et des primes, d’autant que les enseignants affirment avoir postulé pour l’octroi de terrain à usage d’habitation que les autorités locales ne cessent de leur promettre depuis des années.

Selon le Coordinateur du SNES au niveau régional, Cheikh Brahim Ould Nedi, interrogé par des confrères, le syndicat a procédé à plusieurs actions de contestations avant d’entrer dans une grève généralisée mardi 17 mars dernier. Et de citer parmi les mini manifestations organisées en prélude à leur mouvement, l’arrêt de travail pendant des heures, le 4 mars, un sit-in de protestation devant les locaux de la Wilaya, entre autres.

Le Coordinateur d’ajouter que les autorités n’ont cessé de leur avancer des promesses non tenues, soulignant qu’il était question d’une mission à Zouerate une commission interministérielle chargée du dossier, mais l’arrivée de cette mission était tout le temps reculée, s’ajoutant aux promesses jamais tenues qui scandent leur difficile quotidien depuis des années.

Les enseignants à Zouerate se plaignent en effet du niveau élevé de la vie, avec des loyers équivalent aux trois quart des salaires, sans compter les autres besoins, qui ne dépassent leurs possibilités financières.

Ahmed B.
L'Authentique

jeudi 19 mars 2015

Des parties proches de Ould Hademine allouent 10 millions Um à toute personne qui invective l’ex Premier ministre

Des parties proches de Ould Hademine allouent 10 millions Um à toute personne qui invective l’ex Premier ministre Des parties politiques proches de l’actuel Premier ministre Yahya Ould Hademine ont mobilisé 10 millions UM, distribués sous forme de frais d’un article, d’une dépêche, d’une opinion ou d’une déclaration solennelle invectivant l’ex Chef du Gouvernement Moulaye Ould Mohamed Laghdaf.

Ces dépenses ont montré une course effrénée entre les journalistes et les activistes politiques locaux dans la ville de Néma, capitale du Hodh Charghi. En effet, il ne passe pas un jour, sans que des propos écrits ou oraux virulents ou offensants soient tenus à l’endroit de Ould Mohamed Laghdaf.

C’est dans ce cadre de querelles politiques intestines que des accusations ont été faites à l’ancien Premier ministre au cours d’une réunion des cadres avec le Président de la République et dont l’auteur, n’a pas tari, dans la même intervention, d’éloges à l’endroit de l’actuel Chef du Gouvernement Ould Hademine.

Non loin de cette atmosphère tendue entre les sommités politiques, à travers des mains interposées, l’ex maire de Timbedra a rendu Ould Hademine responsable du parrainage et de l’incitation aux différends entre les cadres de la wilaya du Hodh Charghi, précisant devant le Président de la République, que malgré le refus de Ould Mohamed Laghdaf de donner suite favorable à une demande qu’il lui avait adressée par le passé, il lui reconnait les qualités d’un homme se réservant de tout acte de nature à raviver les querelles ou de nuire à ses adversaires politiques par des voies peu orthodoxes.

Des sources politiques généralement bien informées indiquent que le conflit instrumentalisé par des parties politiques et médiatiques entre les deux PM est exagéré et que Ould Hademine et Ould Mohamed Laghdaf sont exempts de cette polémique.

Il faut souligner que la visite du Président Ould Abdel Aziz dans la wilaya du Hodh Charghi a révélé une forte présence sociale et politique du ministre secrétaire général de la Présidence de la République, qui l’a vraisemblablement exposée, selon des sources proches de Ould Mohamed Laghdaf à des tirs dont les salves sont, jusqu’à une date récente des balles « amies ».

Traduit de l'Arabe par Cridem
28 Novembre

Boghé : les Soubalbes de "Lanaa Puri" ont célébré leur 13éme anniversaire d’existence

Boghé : les Soubalbes  de Cela s’est passé à Boghé, Lanna Puri est une association culturelle et traditionnelle mieux le grand regroupement de tous les « Soubalbes » de la Zone Puri des Halaybés.

Ils ont pour vocation ou objectif faire revivre la culture Peulh des Soubalbes dans le temps, ne pas perdre les facettes artistiques et culturelles de cette entité peulh qui vit depuis des générations tout prés de ces acquis culturelles.

Ces journées culturelles de l’anniversaire de Lanna Puri sont des rencontres pour sauvegarder les liens de consanguinités et échanger des idées nouvelles pour innover des projets productifs, rentables et très salutaires dans la Zone.

L’association veut tendre la perche à la relève : Apprendre aux jeunes les armes de la pêche, les techniques de naviguer, de nager, créer des nuits de Pékane pour montrer les potentialités culturelles et artistiques des Soubalbes en gardant intact cette identité culturelle et empêcher la disparition des valeurs et mœurs des soubalbes.

Lanna Puri est crée en 2003, un regroupement de tous les soubalbes de Puri, elle comprend : Demette, Thiénel halaybe, Boghé Escale, Boghé Dow, Bakaw, Lopél, Ganki Diéry.

L’homme fort traditionnel de cette entité peulh se nomme : Dialtabe Puri : Demba sadiél Sy qui détient le trône.

Actuellement, Lana Puri est dirigé par Mamadou Saidou Diop de Thiénel Halaybe. La nuit du 14 Mars 2015, tous les Soubalbes de Puri se sont donnés rendez vous à Thiénel Halaybe pour célébrer la nuit de Pékane de l’association de lanna puri. Le maire de Boghé Mr Dia Hamady Hachemiou et Mr Bakary Samaké (inspecteur de la jeunesse) ont assisté en présence de : Mr Sy Adama Demba, Oumar Koumba N’Diaye, N’Diaye Bocar et une forte délégation de Silbé : Moustapha Dialo, Souleymane Moussa, Demba Sy, Koylél Diop et Adam Moussa Sy des grands maitres de parole chez les Soubalbes et chanteurs.

Le lendemain c'est-à-dire le 15 Mars 2015, les Soubalbes de laana puri ont organisé le FIFIRE une démonstration des talentueux piroguiers, connaisseurs des armes de la pêche traditionnelle, la maitrise des dons inspirés de l’eau, chanter et danser dans des grandes et petites pirogues sur le fleuve tout en garder la force tranquille et la maitrise de soi. Tous membres de Lannaa Puri sont venus de Nouakchott, Nouadhibou et du Sénégal.

La fête a été belle et les organisateurs ont été à la hauteur et le rendez vous est pris pour l’année prochaine, les membres de l’association à travers des interventions ont remercié l’administration, la commune de Boghé, les hommes de bonne volonté et ceux de loin ou de prés ont contribué à la réussite de l’événement.

Baba Maal a été cité plusieurs fois et une mention spéciale au leader vocal de Dande Lenol.

Diop Mohamedou Abou dit H.Bodiel




Avec Cridem, comme si vous y étiez...