dimanche 2 octobre 2011

Education/ Ouverture des classes au Tagant



Comme partout dans le pays, l’année scolaire et universitaire 2011-2012 a démarré au Tagant ce dimanche 02 octobre 2011. Un début qui a été marqué par la tournée officielle effectuée par le Wali du Tagant Mohamed Moustapha Ould Mohamed Vall qui a visité certaines écoles (école 6, Collège de Tidjikja, école 4, école 1, Ecole 3, Lycée de Tidjikja) afin de s’enquérir des conditions dans lesquelles se déroule le démarrage des cours.
Le Wali était à la tête d’une forte délégation composée du Hakem de Tidjikja Ahmed Ould Mohamed Mahmoud Ould Deh, des responsables de la sécurité régionale, du DREFP du Tagant Mohamed Samba Sedinte et de l’Inspecteur départemental de Tidjikja Cheibany Ould Tfeil.
Au niveau de la DREFP du Tagant des mesures ont été prises pour que cette ouverture soit effective. C’est ainsi que, la veille de la rentrée, le DREFP a convoqué les parents d’élèves pour leur demander d’envoyer leurs enfants à l’école et a donné ordre aux directeurs d’apprêter leurs écoles (nettoyage et assainissement) pour les rendre opérationnelles dés le premier jour.
Malgré tout, certaines écoles sont toujours non opérationnelles. Le cas de l’école 1 dont les locaux sont dans un délabrement avancé demeure préoccupant. Le Wali du Tagant, le Hakem de Tidjikja tout comme le DREFP et les responsables sécuritaires de la région sont tous d’avis que cette école ne peut pas accueillir ses élèves, si d’ici-là, des travaux de réhabilitation ne sont pas réalisés.
Créée en 1919, l’école 1 qui a formé les premiers cadres du Tagant est entrain de vivre ses derniers jours du fait de la négligence des pouvoirs publics et des promesses sans lendemain des cadres de Tidjikja. Un notable de cette ville avait promis publiquement lors du festival des dattes du mois de juillet dernier, de réhabiliter cette école, mais la promesse est restée lettre morte.
D’autre part, le Wali et la délégation qui l’accompagnait ont pu constater que le collège de Tidjikja est menacé par l’ensablement. Le même phénomène avait envahi le lycée de Tidjikja ces dernières années mais le DREFP Mohamed Samba Sedinte avait pu le proscrire, grâce à la collaboration de la World Vision. Maintenant que World Vision n’opère plus dans la région, il faudrait que les pouvoirs publics prennent leur responsabilité.
Notons enfin que cette année comme l’année dernière, le Tagant connait un déficit accentué en personnel enseignant. Pas un seul instituteur n’y été affecté et les rares professeurs envoyés au Tagant sont des professeurs de Philosophie alors que le déficit concerne plutôt les professeurs de matières scientifiques.
Khalil sow
Khalil1965@yahoo.fr










Brakna : Thidé / Boghé : L’UPR remobilise ses troupes !





La sous-section communale UPR de Boghé a organisé samedi en début de soirée, à Thidé, un meeting d’information et de sensibilisation de ses militants de base sur les grandes orientations du parti et les questions de l’heure.

Organisé à l’appel du secrétaire général de la sous-section, M. Ngaïdé Abderrahmane Hamath (notre photo) et placée sous le haut patronage de Mme Rabi Haïdara, sénatrice-maire de Sebkha, ce meeting a rassemblé été marqué par la présence de M M. Sow Mokhtar Aliou, acteur politique du Mboon (Boghé-ouest), Mahfoudh O. Boubacar et Mme Mariam M/ Sraba, membres du bureau de la sous-section et de militants issus exclusivement du village de Thidé.

Après la lecture de quelques versets de Coran, M. Ngaïdé Abderrahmane a présenté un groupe de 16 jeunes « dissidents de partis d’opposition qui décident de rejoindre, sans conditions, les rangs de l’UPR en vue d’apporter leur contribution à l’œuvre de construction du pays ».

Parmi ceux-ci figurent MM. Cheikhna Lô, Hatté Dia, Mokhtar Yall, Saïdou Boubou, Harouna Abbass. S’adressant aux militants de son fief natal, le secrétaire général de la sous-section a d’abord rappelé les structures de base qui déterminent le fonctionnement du parti à savoir l’unité, la sous-section communale, la section départementale et la fédération régionale en précisant au passage le niveau de représentativité des cadres locaux dans cette stratification.

Poursuivant, M. Ngaïdé a appelé les militants de base « à resserrer leurs rangs et à s’investir davantage pour assurer à l’UPR une victoire éclatante aux prochaines élections législatives et municipales » sans oublier de rappeler que « la part du village de Thidé dans le partage du gâteau dépendra de leur engagement ».

« Nos divisions internes profitent à l’opposition ! », a-t-il lancé avant de révéler la vaste campagne qu’il mène avec ses proches dans les autres villages pour porter ce message qui, à ses yeux, « a commencé à porter ses fruits avec l’adhésion à l’UPR de jeunes issus des rangs de l’opposition ».

Avant de terminer, cet acteur politique n’a pas manqué de faire des promesses alléchantes à l’endroit des hommes et des femmes venus l’écouter : « Dans le cadre d’un fonds indien en partenariat avec le ministère de l’énergie, Thidé et ses environs profiteront des bienfaits de l’électricité, les coopératives féminines disposeront de grillages et les écoles seront dotées de tables-bancs », a-t-il révélé.

Abordant l’épineuse question de l’enrôlement qui fait couler beaucoup d’encre et de salive, M. Ngaïdé a rappelé que son objectif est de « doter notre pays d’un état-civil fiable et sécurisé » rappelant que « les mauritaniens, en dépit de leur diversité ethnique, sont unis par l’histoire et la géographie et par conséquent condamnés à vivre ensemble dans la paix et la cohésion ».

Quant à Mme Rabi Haïdara, elle a d’abord remercié les militants « pour leur mobilisation » sans oublier de faire une mention spéciale aux jeunes ₺recrues₺ du parti pour « leur décision courageuse, sincère et inconditionnelle ». Ensuite, la sénatrice-maire de Sebkha a expliqué (actualité oblige) les objectifs assignés à l’enrôlement assurant que « tous les citoyens mauritaniens sans exclusive, seront enregistrés dans le nouveau registre ».

Poursuivant son plaidoyer dans une langue de bois propre aux politiciens, elle affirme que l’opération se déroule dans de bonnes conditions accusant « certaines personnes malintentionnés de jeter l’huile sur le feu et de profiter des souffrances des pauvres citoyens pour assouvir leurs ambitions personnelles ».

A ceux-là qui font de certains dossiers nationaux ₺ leurs fonds de commerce, Mme Dia martèle : « Le président Mohamed O. Abdel Aziz leur a coupé l’herbe sous les pieds en s’engageant dès son arrivée au pouvoir, dans un processus de réconciliation nationale en organisant la grande prière du pardon à Kaédi et en indemnisant les victimes des périodes sombres de notre histoire ».

Prenant la parole à leur tour pour apporter de l’eau au moulin de leurs prédécesseurs, MM. Sow Mokhtar, Mahfoudh O. Boubacar et Cheikhna Lô ont réaffirmé leur engagement ferme aux côtés du parti et leur disponibilité à œuvrer pour son unité et sa cohésion. A noter que les interventions des acteurs politiques ont été perturbées par quelques jeunes qui ne se reconnaissent sans doute pas dans ce discours flatteur qui ne semble pas refléter la réalité du terrain.

Les multiples rappels à l’ordre des organisateurs n’ont fait que jeter l’huile sur le feu et augmenter la colère de ces jeunes décidés à cracher leurs venins sur leurs aînés pour leur signifier leur ras-le-bol face « aux multiples promesses non tenues ».

Dia Abdoulaye
Cp. Brakna


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Source :
Dia Abdoulay

L’Initiative « Tous pour le développement de la Wilaya de l’Inchiri » tient une réunion.




L’Initiative « Tous pour le développement de la Wilaya de l’Inchiri" a tenu vendredi dernier à Benichab une réunion de tous les notables, les cadres et les intellectuels de la wilaya de l’Inchiri, exception faite du sénateur d’Akjoujt ainsi que des maires de cette ville et de celui d’Akjoujt.

La question qui mérite d’être posée pour un rendez-vous régional aussi important portant sur le développement de la wilaya est pourquoi ces personnalités concernées en premier par cet objectif local sont aux abonnés absents, surtout que cette réunion a vu la participation de toutes les sensibilités politiques et le débat était également ouvert.

Le mot de bienvenue de cette réunion a été donné par Sidi Bouya Ould Ahmed Salem, membre de l’initiative, suivi de Cheikh El Wely Ould Ahmed Miské qui a prononcé le discours de l’association. . Après cette intervention, le coup d’envoi des discussions a été donné par le fédéral de l’UPR dans la wilaya de l’Inchiri Mohamed Ould Abidine.

Dans son allocution, il a clairement levé le coin du voile de la rencontre précisant qu’elle est faite uniquement pour le développement local de la wilaya, soulignant que la réunion n’a pas de cachet politique ou autre.

Notons par ailleurs que des ministres de la wilaya ont assisté à cette rencontre dont Ahmed Ould Neiny ministre des affaires islamiques et de l’enseignement originel, Mohamed Ould Nani, Sidi Ould Mayouf, le ministre Mohamed Abdallahi Ould Boukhary, les députés Mohamed Yahya Ould Kharchi et Moustaha Ould Mohamed Meki, le secrétaire exécutif chargé de la jeunesse de l’Upr Dr Mohamed Limam Ould Bonna et le secrétaire général de la caisse d’épargne et du développement Abdallahi Ould Abdel Vetah ainsi que plusieurs autres notables, cadres et intellectuels de la wilaya.

Rappelons également que cette initiative de développement est dirigée par Mohamed Ould Abidine, fédéral de l’Inchiri. Justement, puisque cette réunion est présidée par le fédéral de l’Upr, l’absence d’autres personnalités signifie-t-elle qu’elles sont parties vers d’autres partis politiques ?

Les résultats attendus de cette rencontre qui a débattu de tous les problèmes posés à la Wilaya portaient sur la création d’une équipe de travail pour réfléchir sur un plan de développement régional, de définir les actions des collectivités et de préciser un rendez-vous pour une réunion générale visant à présenter et à adopter les recommandations . A propos de la prochaine réunion, il a été décidé qu’elle soit organisée à Demane suite à la demande du ministre Abdallahi Ould Boukhary.

Enfin notons que le secrétaire exécutif chargé de la jeunesse de l’Upr Dr Mohamed Limam Ould Bonna a promis d’organiser sur ces propres frais une caravane de médecins et de médicaments au profit des populations de la wilaya de l’Inchiri et une autre de médicaments vétérinaires pour le cheptel de cette région.


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Source :
Le Véridique (Mauritanie

Lettre Ouverte au président de république TPNM (Guidimakha)




Touche pas ma Nationalité cellule Guidimakha.



Monsieur le Président
Les opérations d’enrôlement des populations qui ont commencé le 04 Mai dernier, destinés à doter notre pays d’un état civil « fiable et moderne » a été sans nul doute détourné de son objectif initial pour être instrumentalisé au service de desseins visiblement mal sains.

En effet, à peine un mois après son démarrage, l’enthousiasme des populations négro-mauritaniennes qui affluèrent dans les centres d’enrôlement a été accueilli par des rejets massifs motivés par une remise en question de la nationalité de cette composante nationale.

Cette situation inadmissible qui ramène à la surface de la mémoire les douloureux événements de 1989 (loin d’être oubliés) a révolté la jeunesse du pays qui, dans une dynamique spontanée, a déclenché une série de manifestations (sit-in) à Nouakchott et ailleurs, pour attirer votre attention sur ce syndrome dangereux qui risque de replonger la Mauritanie dans une nouvelle guère civile et remettre ainsi en cause les efforts pour préserver son unité nationale.

Le slogan éponyme de cette dynamique « touche pas à ma nationalité » en dit long. Aussi nous nous associons à tous les jeunes exclus de la Mauritanie pour crier : « Ne touchez plus jamais à notre nationalité ». La Mauritanie doit assumer sa diversité linguistique et raciale ou alors elle ne sera point !

Le Guidimakha qui avait jusque là exceptionnellement échappé à ces rejets massifs dans les enrôlements, s’est retrouvé depuis quelques semaines confronté à une vague de rejets à la fois à caractère raciste et méprisante.

La commission d’enrôlement de Sélibaby se comporte en colonisatrice n’ayant aucun respect ni pour notre citoyenneté, ni même pour les personnes âgées qui se présentent devant elle. Ainsi, avoir un parent né à l’étranger, la moindre inconformité dans vos papiers engendrée par une faute de frappe dans la saisie des données par les agents d’état civil (plus de 80% des Négro-africains sont confrontés à ce phénomène d’altération de leurs nom et prénom) est suffisant pour que le citoyen qui a parcouru parfois des dizaines de kilomètres se voit opposé un rejet catégorique d’enrôlement !

De même, comment déplacer des villages entiers à Sélibaby ou à Oulyengé lorsqu’on sait que certaine personnes âgées peinent même à parcourir une dizaine de mètres à cause de leur vieillesse, si ce n’est à cause du coût qu’un tel déplacement engendre. Et si le grand-père ou la grand-mère ne veut pas endurer cette peine, ce sont tous les membres qui se retrouvent exclus par la commission d’enrôlement qui ne recherche qu’une occasion pour humilier.

Le ministre de l’intérieur, Ould Boylil lors de son passage furtif à Sélibaby a été saisi et exhaustivement entretenu des cas de rejets, injustifiés au regard de la loi qui institue l’égalité entre les Mauritaniens ainsi que de celui de l’état civil ; mais pour toute réponse il n’a formulé que des promesses évasives alors que les deux secteurs dépendent de son département.

C’est pourquoi, en désespoir de cause, nous entendons manifester chaque semaine, par des sit in et des marches jusqu’à ce que votre haute autorité perçoive notre cri de colère désespérée.

Par la présente lettre, dont nous espérons que la teneur vous parviendra, nous réclamons :

- l’arrêt de la remise en question systématique de la citoyenneté des populations du Guidimakha dont l’authenticité de la nationalité mauritanienne n’a rien à envier à celle de n’importe quel Mauritanien, quelque soit sa position !

- la réouverture de notre état civil fermé depuis bientôt deux ans, alors que des milliers d’enfants sont nés sans jamais être enregistrés ; car, ce n’est certainement pas de la faute des populations du Guidimakha lorsque des fonctionnaires de l’état civil s’adonnent à la commercialisation des papiers, comme partout sur le territoire.

Dans l’espoir d’être entendu, veuillez agréer monsieur le président l’expression de nos revendications légitimes.

Pour la coordination

-Mamadou Kalidou BA

-Amadou Diarra

-Cheikhani

-Thiam Aly

-Deh Hamady



www.cridem.org


Source :
ledenonciateur