samedi 27 juillet 2013

Sélibaby : Un citoyen se suicide après la décimation de son bétail

Le site Ould Yenja info a rapporté qu’un citoyen répondant au nom de Harouna Mamadou Dicko s’est suicidé hier vendredi près de la localité de Bass, 5 Km à l’est de la commune de Hassi Cheggar, dépendant de la moughataa de Sélibaby. La famille de cet homme a indiqué qu’il souffrait de troubles psychiques suite à la décimation, l’an passé, d’un troupeau de bovins qu’il possédait. Le procureur de la République et des éléments de la gendarmerie se sont déplacés vers la localité pour en savoir plus sur ce drame. Signalons que les habitants de cette zone vivent, à leur écrasante majorité, de l’élevage.
Elhourriya

L'ex-responsable des femmes d'IRA nommée cadre à l'administration de la Zone Franche de Nouadhibou (Sources)

L'ex-responsable des femmes d'IRA, Marième Mint Iseilmou a été nommée, jeudi dernier, cadre à la direction du matériel à l'administration de la Zone Franche de Nouadhibou,a-t-on appris de sources généralement informées. Selon les mêmes sources, Marième Mint Iseilmou est née dans les années 80 et elle vient de décrocher sa Licence en Histoire à l'Université de Nouakchott. Elle fut d'ailleurs l'une des rares femmes intellectuelles du mouvement IRA. Marième comme d'autres cadres du mouvement IRA, tels que Oubeid Ould Imijine, Dr Aly Ould Ravaa, Abdel Wahed Ould Intteyh et El Mehdi Ould Lemrabott ont décidé de claquer la porte à leurs anciens compagnons de lutte en leur reprochant d'entreprendre des discours "musclés" et aussi d'avoir refusé de rencontrer le président mauritanien, Mohamed Ould Abdel Aziz , en mai dernier, nous renseigne une proche d'IRA.
Tawary

Le député mauritanien Ghassem Ould Bellali : victime de sa franchise

Le député de Nouadhibou, Ghassem Ould Bellali. Dans les annales de la démocratie en Mauritanie, son nom se confond avec celui de la capitale économique dont il fut maire et député. L’amour quasi…filial que les populations de Nouadhibou vouent à Ghassem Ould Bellali n’est pas fortuit. Bien que trahi en 2007, alors qu’il était promis par le vote des électeurs pour occuper le fauteuil de premier magistrat de la ville, en plus de celui de député, Ghassem Ould Bellali continue à surfer sur des réalisations et une estime qui date de son premier passage à la commune de Nouadhibou, quand il succéda, au début des années 90, à un Ould Moichine impliqué dans une sale affaire de détournement. Nouadhibou lui doit alors la quasi-totalité de tout ce qu’elle compte aujourd’hui comme écoles, marchés, structures sanitaires et routes. Des réalisations que des populations rendues amères par l’absence d’un vrai fils du terroir aux commandes, évoquent à toutes occasions comme l’âge d’or de leur cité replongée depuis 2007 dans des problèmes inextricables. Une renommée qui allait encore être attestée quand le parti Al Wiam, qu’il venait de rejoindre, a fait le plein à Nouadhibou dans un meeting qui restera comme celui des plus imposants jamais organisés depuis 2007. Un succès qui, de l’avis d’un observateur averti, « tient au moins à deux facteurs déterminants : Le premier est d’ordre moral car la population de Nouadhibou estime que le député Ould Bellali a été écarté de la commune d’une façon délibérée et qu’il est temps de le réhabiliter pour qu’il soit à nouveau le porte-parole et le protecteur des faibles et des démunis. Une situation alarmante car tous les services publics (santé, hygiène) qu’il avait laissé en place sont défaillants et nul autre que lui ne peut y remédier grâce notamment à son expérience passée à la tête de la commune. Le deuxième facteur est qu’avec son nom, sa notoriété, son franc-parler légendaire, Ould Bellali ratisse large, bien au-delà des partis politiques et même ceux de la majorité qui n’arrivent pas à émerger. Pourtant, il serait injuste de penser que l’homme le plus populaire de Nouadhibou est instable politiquement. Seulement parce qu’il quitte un parti pour un autre ou qu’il préfère garder son indépendance d’action et de pensée. C’est justement, d’ailleurs, l’une de ses principales qualités : On veut l’étouffer, il résiste, il se bat et finit par quitter. Il est ainsi l’un des rares hommes politiques (avec le député Baba Ould Sidi) à avoir osé claquer la porte de la majorité. Il a voulu continuer à soutenir le président de la République en dehors du « cadre » partisan (parti au pouvoir) mais a compris, là aussi, que tout soutien qui n’est pas apprécié à sa juste mesure dévalorise. Le « décor » dont il a parlé a sonné comme un tonnerre parce qu’il est le seul à oser dire les choses comme elles sont, à dire la vérité tout court. Et c’est ce qui lui créé les adversités politiques. Mais les mauritaniens et plus particulièrement les populations de Nouadhibou l’aiment pour cette qualité rare en politique.
Source : Adrar Info (Mauritanie)

Inchiri- Un mort et un blessé grave dans une altercation à Benichaab

Ce jeudi, vers 23 heures, une altercation entre trois jeunes a éclaté près du terrain de football de Benichaab, dans la Moughataa d'Akjoujt, au nord du pays. Selon des sources fiables, Mohamed Lemine Ould Mohamed Khouna Ould Chiaa (29 ans) aurait été tué à coups de poignard qu'il a reçus dans la poitrine, de la part de deux parents au commandant de la brigade de gendarmerie de Benichaab. Bêchir Ould Chiaa (25ans) , jeune frère du défunt qui s'était rendu sur le lieu du drame pour s'informer de la situation de son frère, a été prit en tenailles par les agresseurs, avant de recevoir à son tour deux coups de poignard l'un à l'abdomen et l'autre à la pommette. Selon nos sources et jusqu'au moment,où, nous mettons en ligne cette information, les seuls mobiles de cette altercation est que les agresseurs ont utilisé le lien de parenté qui les lie au responsable de la gendarmerie de Benichaab pour agresser les jeunes qui se rendent dans les nuits du Ramadhan au terrain de foot de la localité. Bêchir a été évacué , vendredi en fin d'après-midi, à bord d'une ambulance vers le Centre hospitalier national, où, il se trouve sous surveillance médicale. Et une source de Tawary de déclarer qu'il est dans un état critique. Selon les dernières informations qui nous sont parvenues, vendredi soir, de la capitale de l'Inchiri, les deux auteurs des crimes -proches parents au commandant de la brigade de gendarmerie- n'ont pas été arrêtés et certains notables tentent de calmer la situation en attendant de voir ce qui va se passer dans les heures qui viennent.
Tawary

'Tous les mauritaniens seront enrôlés', déclare le Ministre de l'intérieur et de la décentralisation

Le Ministre de l'intérieur et de la décentralisation, M. Mohamed Ould Boilil a présidé, hier, jeudi, dans la salle de conférences de l'Hôltel de ville de kaédi une réunion des autorités administratives, des élus et des notables du Gorgol. L'Objectif de la réunion était d'édifier les participants sur la situation politique, socio-économique et sécuritaire du pays et d'examiner avec eux les problèmes qui se posent au niveau de la Wilaya en vue de leur trouver des solutions. Dans son intervention, au cours de la réunion qui s'est déroulée en présence du Wali du Gorgol, Mr. Ahmedou Ould Abdallah, le Ministre a remercié l'assistance pour sa présence qui témoigne de l'importance qu'elle accorde au pays et l'action de développement que mène le gouvernement. M. Mohamed Ould Boilil a indiqué, dans ce cadre, que la situation de la Mauritanie est exellente grâce à la lutte contre la gabégie et la gestion rationnelle des ressources du pays, qui ont permis de financer des projets déjà exécutés ou en voie de l'être dans les domaines de l'interêt des populations, de l'approvisionnement régulièr du marché national et de la disponibilisation de réserves en devises suffisantes pour plusieurs mois. Il a rappelé, par la suite, le rôle joué par le programme EMEL pour stabilser les prix et vendre les denrées de première nécéssité aux populations pauvres à bas prix ainsi que celui de l'agence Tadamoun qui va bientôt financer des actions pour lutter contre les séquelles de l'esclavage et la pauvreté en plus de l'insertion des rappatriés du Sénégal, de Lybie et de Côte d'Ivoire pour leur permettre d'intégrer l'action de développement du pays et de vivre dignement. Le Ministre a également parlé des élections qui se dérouleront en Octobre prochain sous la supervision de la Commission Electorale Nationale indépendante (CENI) qui a tous les pouvoirs que lui accorde la loi pour organiser en toute liberté des élections justes et transparentes. A ce sujet, il a informé les participants du début du recensement à vocation électorale que l'Office National des Satatistiques va réaliser sous la supervision totale de la CENI et des résultats de l'enrôlement qui, a-t-il dit, ont atteint, pour les personnes en âge de voter le chiffre de 1.700.000 recenssés dont les cartes d'Identité de 1.600.000 d'entre eux sont parvenues aux centres d'enrôlement. Le Ministre a encore précisé que l'Etat a mis à la disposition de la CENI les moyens nécessaires lui permettant d'organiser des élections crédibles et honnêtes tout comme il poursuit les opérations d'enrôlement pour recensser tous les mauritaniens en vue de les doter de documents sécurisés pour éviter la fraude que connaissait le pays avant 2009. Pour atteindre les objectifs visés par les élections, M. Mohamed Ould Boilil a demandé aux cadres, élus et notables de la wilaya de mener une vaste campagne de sensibilisation auprès des populations en vue de retirer leurs cartes d'identités si elles veulent remplir leur devoir de citoyen avant d'assurer sur un autre plan que notre pays est très bien sécurisé aussi bien au niveau intérieur qu'à ses frontières grace aux efforts du gouvernement qui ont permis de mieux équiper et entraîner nos forces armées et de sécurité. "Cette action se poursuivra pour que la Mauritanie reste un pays fort par son unité nationale, sa cohésion sociale ainsi que par l'instauration de la justice entre ses différentes composantes qui sont déterminées à vivre ensemble en paix et en toute sécurité", a-t-il affirmé. IL a aussi évoqué la nouvelle organisation du ministère de l'intérieur et de la décentralisation qui a mis à la disposition des wilayas, un personnel administratif jeune et compétent, capable d'étudier les problèmes des populations et de proposer des solutions pour les régler. "Cette expérience nous a permis de trouver des solutions à des problèmes cumulés", a précisé le Ministre avant d'évoquer les contours de la seconde phase du programme de développement urbain qui va consacrer aux communes départementales des wilayas des fonds pour réaliser des routes, des réseaux électriques et des infrastructures d'approvisionnement en eau potable. "C'est la volonté et la détermination du Président de la République qui ont permis de faire de la Mauritanie un chantier en mouvement pour assurer à tous les citoyens là où ils se trouvent, des conditions d'une vie meilleure" a conclu M. Mohamed Ould Boilil. Après la réunion, le Ministre a visité le point de passage de kaédi

Le RAVEL démarre à Boghé

Les opérations du recensement à vocation électorale (RAVEL) pilotés par la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) ont démarré ce jeudi, 25 juillet 2013 à 8 H dans la Moughataa de Boghé. Pour ce faire, la représentation locale de la CENI a ouvert 12 bureaux de recensement fixe à travers l’étendue du territoire départemental. Thiénel, Elevage, base militaire, lycée de Boghé, Lycée technique, Houdallaye, Waboundé et Thialgou pour la commune de Boghé, Olologa, Dar Salam Wodabé, M’Gueyrinatt pour la commune de Ould Birome, Dar El Avia (seul bureau pour cette commune), Darel Barka et Reghbé1 pour la commune du même nom. Ces bureaux sont des centres d’inscription des électeurs. Par exemple au bureau de l’élevage (Boghé Dow), quatre bureaux de vote y sont regroupés (élevage, Wélingara et l’école 1 et l’école 2 de Boghé Escale). Le candidat à l’inscription précise d’abord à l’agent recenseur son choix parmi ces bureaux pour qu’il soit confirmé. Au bureau de l’élevage, nous avons trouvé un jeune diplômé chômeur qui se charge d’inscrire les citoyens. Si vous êtes munis de votre pièce d’identité biométrique (donc la toute nouvelle), vous êtes alors inscrit sans aucune difficulté. Votre pièce d’identité est introduite aussitôt dans une petite machine pour être scanné et il vous délivre immédiatement un récépissé imprimé par la machine qui comporte l’essentiel de votre filiation, la date et l’heure exacte à laquelle vous avez été recensés. Par contre, au bureau de Thiénel, où nous nous sommes rendus avec le président de la CENI-locale, rien n’a commencé. Nous avons constaté que M. Boye l’agent chargé du recensement n’a pas pu démarrer son travail faute d’électricité qui n’était pas installé à l’école où a été logé le bureau du RAVEL. A Houdallaye, l’opération n’a pu démarrer à 8 heures faute d’énergie aussi. Il a fallu démarcher le directeur de l’école M. Saheb pour décanter la situation vers 13 H. Ce dernier a mis à la disposition de la CENI un matériel solaire pour permettre le déroulement des opérations. Il faut noter qu’elle a démarré timidement partout et il faut une grande campagne de sensibilisation pour mobiliser les masses auprès des bureaux. Dans tout le M’Bone, il n’existe pas de bureau d’inscription. Le président de la CENi-locale a promis de voir comment pallier à cette situation et il n’exclut pas le déplacement des agents du RAVEL vers les autres villages pour faciliter aux populations de ces contrées leur inscription sur les listes électorales. Par ailleurs, le RAVEL selon le président de la commission départementale de la CENI à Boghé, Ely O Mohamed Abdarrahmane, greffier à la retraite, cible les Mauritaniens des deux sexes et qui soient âgés de 18 ans munis de carte d’identité biométrique. L’objectif de ce recensement a dit Ely O Mohamed Abdarrahmane est de constituer un fichier électoral sur la base des données collectées et apurer le fichier électoral et en sortir une liste électorale fiable. Ces opérations d’inscriptions sont pilotées par l’Office National des Statistiques (ONA) qui a contracté avec la CENI pour élaborer le fichier électoral. L’ONS a recruté des agents, des contrôleurs et des superviseurs pour mener à bien cette opération. Les agents électoraux de la CENI sont équipés de tout le matériel informatique et ses accessoires indispensables à l’accomplissement de cette tâche.
Source : Elfoutiyou