samedi 12 mars 2011

L’Agonie d’un secteur d’espoir . Les guides de l’Adrar avec l’ensemble des operateurs du tourisme crient au secours.





Certes le terrorisme est une menace réelle mais ce fléau ne doit pas être un argument de silence pour le malheur des milliers de vies qui en dépendent Chinguitti et Ouadane déconseillées formellement par le ministère affaire étrangère Français .

Le bassin de Taoudenni n’est il pas dans la zone rouge ? Beaucoup d’effort ont été établi dans le domaine de la sécurité au niveau des sites touristiques visites .

Le tourisme n’est il pas un moyen de lutte contre la pauvreté ? Nous demandons aux élus locaux , la société civile et tous les hommes de cœur d’agir dans ces moment chaotique pour sauver ces populations oubliées dans le désert .

On peine a redonner âmes a nos initiatives et plans et nos espoirs s'écroulent comme un château de carte. Les autorités doivent être conscientes du choc que cette situation provoque par excès de zêle au point de freiner la carrière et l’ambition des jeunes si entreprenants dans ce domaine du tourisme qui continuent de faire perdre l’espoir a ses principaux acteurs .

Jadis dans un pays comme la Mauritanie ou le laxisme , le favoritisme et le clientélisme restent les seuls mots d’ordre , les données commencent a changer avec le président de la république actuel son excellence Mohamed o/ Abdel Aziz qui accorde une grande importance a la réclamation de la jeunesse .

Jamais dans l’histoire de la Mauritanie, un président n’a adopte une position politique claire et ferme vis-a-vis du secteur du tourisme comme cette fois-ci . Au sein du festival des villes anciennes l’Association des guides touristiques de l’Adrar déguisée en rouge pour dénoncer l’interdiction du quai d'Orsay aux citoyens Français de se rendre dans la zone .

L’attention que le président nous a accorde sur place sans intermédiaire était très touchante , il faut qu’il sache nous n’avons pas de salaire contrairement aux fonctionnaires se trouvant dans ce domaine du tourisme dont l’essentiel pour eux qu’a la fin de chaque de mois , ils touchent leurs salaires .

Notre gagne pain se limitait a nos activités , nous avons la certitude que le tourisme est un véritable moyen de lutte contre la pauvreté . Aujourd’hui de grands flux migrent vers la capitale en ayant l’espoir de trouver meilleure après avoir perdu leurs travail comme chameliers , cuisiniers et guides .

Le gouvernement doit-il réfléchir a résoudre des milliers d’emplois perdu par ses propres citoyens en leur offrant a retrouver une vie d’un mauritanien digne de son nom ?

Nous espérons être pris au sérieux prochainement par notre ministère du tourisme ainsi qu’a l’office national du tourisme qui ne sont rien d’autre que des départements qui adorent répondre de toute activité national et international sans savoir redorer l’image de la Mauritanie ternie par les médias occidentaux sur le plan sécuritaire.

Un peuple qui a faim n’a pas besoin de simple promesse , la création d’emploi devrait être parmi les priorités pour la politique du gouvernement .

Abderrahmane warr
Membre de l’Association des guides Touristiques de l’Adrar.



www.cridem.org


Source :
Abderrahmane warr

Zoueirat : marche syndicale, mobilisation moyenne.




La marche de mobilisation dans l’ensemble du territoire national initiée par les trois centrales syndicales (CGTM, CLTM et CNTM) pour ce 11 Mars en vue d’amener le gouvernement et le patronat à l’ouverture d’un dialogue social autour de la plate-forme revendicative a eu lieu cet après-midi dans la cité minière.

Cette marche a eu comme point de départ le terrain des M4, a parcouru l’artère principale de la cité minière pour se terminer à la tribune officielle.

La marche n’a apparemment pas drainé une grande foule, la mobilisation était limitée car estimée à 150 personnes. En ce jour non ouvrable, les organisateurs espéraient voir une grande masse pour ce premier test.

A la tribune, les marcheurs ont affirmé la nécessité d’ouvrir un dialogue entre les partenaires sociaux pour préserver la paix sociale, appelant à l’union des travailleurs.

DJIBRIL SY – Zoueratt.




www.cridem.org


Source :
Djibril Amadou Sy

Maghama : La construction d’un pont entre l’Ambassade des Etats-Unis et le lycée de Maghama.




Ce vendredi 04 mars 2011 , le lycée de Maghama à reçu la visite de Délia Dunlop ; représentante de l’Ambassade des Etats Unis chargée de l’Education. Elle est venue porter main forte aux professeurs d’Anglais Aly N’dom et Alassane Sarré ;initiateurs d’un club d’Anglais (English camp dans le lycée) .

Un club créé dans le mois de janvier passé composé de 50 meilleurs élèves en anglais des classes de 6e ;5e ;4e et 3e année et qui a pour objectif d’organiser des activités des jeux d’esprit et de loisirs, au cours desquelles seul l’Anglais est parlé et utilisé. Les élèves et leurs professeurs se donneront à des travaux pratiques de dessin ; de running dictation ; pictionary.

En collaboration avec ces professeurs, Délia Dunlop est venue s’assurer du fonctionnement de ce club naissant il ya 3 mois. Elle a apporté avec elle 50 ballons de football, 50 kits sacs, 100 cahiers ; 30 stylos ; 50 t-shirts et 05 dictionnaires d’Anglais Oxford.

Elle était reçue dans les locaux du lycée par l’ensemble du corps professoral ; le bureau des parents d’élèves dirigé par le président départemental Monsieur Barry Samba Dieng. Prenant la parole Mr Diallo Amadou, doyen de professeurs a souhaité la bienvenue à l’honorable hôte et remercié l’ensemble des participants ; Mr Diallo n à pas manqué d’énumérer la majorité des problèmes que connait le lycée de Maghama. Et ce fut Mr Dimbo Dieng, président du bureau de parents d’élèves du lycée de Maghama.

Après son mon d’ordre de bienvenue ; il a remercié les initiateurs de cet organe et a exprimé toute sa gratitude aux professeurs de leurs dynamismes et motivations. Mr Dieng avant de finir a exprimé le soutien du bureau aux professeurs pour atteindre les objectifs du millénaire. Et enfin ce fut Mr Ousmane Gassamé, élève de la 6é D, président de l’Association des élèves qui prit parole.

Dans son discours en anglais et français ; il a à son tour souhaité la bienvenue à l’hôte. Lui aussi a exprimé toute sa gratitude aux professeurs avant de se volatiliser sur le chapelet de problèmes que connait l’établissement de Maghama. Et pour clôturer il a exprimé le souhait de coopération entre le lycée de Maghama et l’Ambassade des états unis.

Après que les invités aient quitté les lieux ; les élèves étaient divisés en 5 groupes de 10 ; chacun ses cadeaux entre les mains, commencèrent ensemble des activités comme pictionary ; running dictation (dictée rapide) … Sous la supervision des professeurs et Délia Dunlop.

Le Samedi 05 Mars était la deuxième journée d’activités jusqu'à 12h 30, Mademoiselle Délia Dunlop rencontra les portes paroles de l’Association des élèves qui lui présentèrent un chapelet de doléances, parmi lesquelles on peut citer :

-La création d’un centre de formation sur les nouvelles technologies.

-Equipement de la bibliothèque et laboratoires déjà en place, etc. Dans son intervention ; Mlle Délia Dunlop à exprimé sa joie et gratitude de la motivation et dynamisme des élèves et leurs professeurs. Mais elle a aussi fait par de son désarroi de la situation des classes et les conditions de travail des professeurs.

Selon ses termes ce serait toute à fait dommage qu’à l’horizon du troisième millénaire de voir des élèves du secondaire s’asseoir à même le sol. Le lycée de Maghama faut il le souligner, compte 658 élèves dont 49% de filles et plus 89% est à la merci de la déperdition scolaire ; et 37% des élèves s’assoient au sol.

La dotation de cette année, seules 25 tables ont été acheminés dans l’établissement pour 10 salles de classes. Pour finir Délia Dunlop a noté l’ensemble des doléances et promis qu’elle les présentera auprès de ses supérieurs et elle a renouvelé son soutien personnel au lycée de Maghama. Pour clôturer les activités, un match de football a été organisé entre les élèves à son honneur au stade de Maghama.

Sarré Alassane
CP Maghama



Source :
Le Quotidien de Nouakchott

Aleg : Les centrales syndicales battent le pavé !




Les coordinations régionales de la CLTM, de la CGTM, de la CNTM et du SLCP ont organisé ce vendredi en début de matinée, une marche pacifique de protestation contre les conditions de vie difficiles que connaissent les masses surtout les plus défavorisées.

Une cinquantaine de personnes se sont d’abord rassemblées dès 9 heures à la gare routière avant d’emprunter l’axe principale menant vers le palais de la gouvernance (Wilaya). Au premier plan, deux jeunes portaient une banderole sur laquelle on pouvait lire : « réduction des prix », « augmentation des indemnités et des salaires », « pour l’ouverture de négociations sociales ».

D’autres manifestants brandissaient aussi des slogans qui résument globalement les préoccupations des travailleurs et qui appellent le gouvernement à y apporter des réponses urgentes.

Pour une politique nationale de l’emploi et une révision de la législation du travail », « pour une augmentation des salaires et la réduction de l’ITS », « pour une subvention réelle aux produits de base », « pour une bonne politique de logement, de protection sanitaire et sociale des travailleurs ».
Les manifestants sont pour la plupart des professeurs mais on pouvait compter aussi des vendeuses de légumes et de poissons, des secrétaires, des manœuvres, des employés de la Mattel. Même les chômeurs n’étaient pas en reste : « Nous voulons attirer l’attention du pouvoir public sur la nécessité d’adapter la formation professionnelle aux besoins du marché de l’emploi !», confie un jeune diplômé chômeur.

Aux alentours, de nombreux curieux et badauds qui ne se sentaient pas concernés par cette manifestation, regardaient le "spectacle" d’un air qui frise la moquerie.

Quant aux vendeurs, soudeurs, menuisiers, restaurateurs, ils vaquaient à leurs occupations comme pour exprimer leur manque de confiance à ces "leaders syndicaux" ou leur indifférence face à « ces vieilles revendications corporatistes qui ne trouvent jamais de réponses ». A côté, les forces de police à bord de leur véhicule, veillaient au grain pour éviter tout débordement sous l’œil vigilent de leur patron, le commissaire Ahmeddou Ould Mohamed, directeur régional de la sûreté.

Devant le palais de la Wilaya où le dispositif de sécurité a été renforcé pour la circonstance, les marcheurs ont lu une déclaration dans laquelle, ils rappellent d’abord que « cette manifestation rentre dans le cadre d’une série de manifestations organisées par les confédérations nationales dans le but d’attirer l’attention des autorités politiques et employeurs sur la nécessité de prendre des mesures urgentes afin d’améliorer les conditions de vie des travailleurs devant la flambée des prix et le faible pouvoir d’achat ».

Pour résoudre cette situation, ils invitent les autorités concernées « à baisser les prix, augmenter les salaires, créer des emplois pour les jeunes et ouvrir un dialogue entre les partenaires sociaux ».

Notons qu’aucune autorité administrative n’a daigné se présenter devant les marcheurs pour écouter ces doléances. Ce profil bas affiche-t-il un simple mépris ou traduit-il une politique de l’autruche face à des revendications légitimes auxquels elle n’a aucune réponse ?

Dia Abdoulaye



Source :
Dia Abdoulaye