jeudi 27 novembre 2014

Le Président de la République s'enquiert des travaux de la station d'eau de Bir-Moghrein

Le Président de la République s'enquiert des travaux de la station d'eau de Bir-Moghrein Le Président de la République Son Excellence Monsieur Mohamed Ould Abdel Aziz a effectué, mercredi après-midi, une visite d'information des travaux d'extension de la station d'épuration d'eau de la moughataa de Bir-Moghrein.

Sur le terrain, le Président de la République a suivi des exposés présentés par le staff technique de cet important projet qui portera la production de la station à 70 m3/jour, grâce à la mise en place d'un nouveau groupe électrique et à la construction de deux nouvelles réserves d'eau.

Le Président de la République a, par la suite, visité la centrale électrique qui alimente la moughataa.

Outre la délégation présidentielle, le Président de la République est accompagné par le wali du Tiris-Zemmour et le Hakem de la moughataa de Bir-Moghrein.

AMI

Rosso : atelier sur la loi 048/2007 incriminant les pratiques esclavagistes

Rosso : atelier sur la loi 048/2007 incriminant les pratiques esclavagistes SOS/Esclaves a organisé à Rosso un atelier de formation sur la loi 048/2007 incriminant les pratiques esclavagistes. Cet atelier tenu à la Maison des jeunes de Rosso était destiné à 20 membres de l’ONG.

M. Brahim Fall superviseur de SOS/Esclaves à Rosso a souhaité la bienvenue à la délégation et aux participants avant d’expliquer les objectifs de l’atelier. Ouvrant les travaux Mme Salimata Lam coordinatrice des projets de SOS/Esclaves a expliqué qu’il s’agissait d un programme d'une année financée par le consulat du Royaume des Pays Bas et destine a deux wilayas: le Trarza et le Brakna.

Il s'agit d’informer sur les aspects procéduraux de la loi, le rôle de la société civile, sur les mesures d accompagnement qui font défaut, les insuffisances de la loi, les difficultés de son application, etc.

En effet depuis que cette loi existe, on constate son inefficacité d'autant que la société civile ne peut pas se constituer partie civile dans les procès ou les victimes sont souvent intimides au point de nier les faits.

Prenant la parole, Boubacar Ould Messoud, président de SOS/Esclaves a fait l'historique du combat contre l'esclavage en rappelant que c'est dans cette même salle de la Maison des Jeunes qu’un tribunal militaire a jugé une vingtaine de jeunes cadres harratines qui avaient osé au début des années 80 soulever cette question.

Le président Messoud très ému, n a pas pu retenir ses larmes. Lui succédant, M. El Id Ould Mohamed Mbareck, avocat de SOS/Esclaves a démontré les insuffisances de la loi incriminant l'esclavage en soulignant que des siècles d'une pratique inhumaine ne pouvaient pas être balayes par un texte de quelques articles d’autant plus que la loi si on y réfléchit protège plus l oppresseur que l opprime.

Après la communication de l’avocat conseil de l’ONG, les participants ont fait un large débat autour de la question et des travaux d’atelier qui assurément ont permis de clarifier beaucoup de zones d’ombre.

CR. Djigo Aboubakry

Adwaba: A Ajar Bohly,Laaweissi, Lahrach avec le Directeur Général de TADAMOUN

Adwaba: A Ajar Bohly,Laaweissi, Lahrach avec le Directeur Général de TADAMOUN [PhotoReportage]   Dans le cadre des festivités marquant le 54ème anniversaire de l'indépendance nationale, le directeur général de l’agence nationale Tadamoun Me Hamdi Ould Mahjoub poursuit son tour de Mauritanie en présidant les cérémonies d'inauguration des réalisations de son agence dans plusieurs adwabas.

La première étape du Directeur Général de Tadamoun, ce 25 novembre 2014, fut la localité d'Ajar Bohly, dans la commune de Rdheithiae, moughataa de Barkéoel. Située en plein Aftout à la frontière entre l'Assaba et le Brakna, cet adwaba était délaissé par toute la communauté nationale.

Aujourd'hui et suite à une demande formulée par les populations de cet adwaba, le directeur général de l’agence nationale Tadamoun Me Hamdi Ould Mahjoub est venu inaugurer un centre de santé équipé qui permettra aux nombreuses populations de cette localité de pouvoir se soigner sur place.

Le taux de mortalité chez les femmes enceintes était assez élevé dans cette zone. Cet édifice sanitaire permettra aux femmes enceintes de pouvoir accoucher dans les meilleures conditions. Présent à cette cérémonie d'inauguration, le wali de l'Assaba, Cheikh Ould Abdallahi Ould Awah, a salué l'importance de cette réalisation pour les populations d'Ajar Bohly.

Le directeur général de l’agence nationale Tadamoun Me Hamdi Ould Mahjoub a déclaré que tout "sera entrepris pour lutter contre les séquelles de l'esclavage et contre l’exclusion mais la communauté nationale entière doit répondre aux exigences des temps présents pour le renforcement soutenu de la cohésion et de l'unité nationale" .

Après Ajar Bohly, ce fut le tour de Laaweissy de voir son école primaire et son collège-une première dans l'histoire de l'arrondissement- inaugurés par le ministre Ould Mahjoub.

Ce juriste, choisi par le président Mohamed Ould Abdel Aziz, pour diriger cette agence nationale contre l’exclusion, a inauguré aussi le même jour, après un long périple, une école primaire et une mosquée à Awlad El Haj, un adwaba dans la commune de Lahrach, moughataa de M'Bout, wilaya du Gorgol.

Accompagné du wali de cette région, Ould Mahjoub a aussi inauguré une mosquée et une école dans la localité d'Awcheikech, relevant de la commune de Lahrach. Les populations des adwabas bénéficiaires saluent ces grands moments.. « Cet homme nous rappelle le président Mohamed Ould Abdel Aziz. Quand il dit quelque chose, il l’applique.

Et nous sommes toujours en confiance avec ces responsables »
précise Samba Ould Maouloud, chef du village de Awcheikech. Avec un ciblage bien étudié, Tadamoun se veut être précurseur du développement de proximité en Mauritanie.

Son directeur général, qui a rang de ministre, reste un homme d’action et de terrain. Hamdi Ould Mahjoub n’hésite jamais à se rendre personnellement sur les lieux pour s’assurer de l’exécution des programmes et de l’existence des conditions de leur réussite.

Dans les différents adwabas visités,, le directeur général de Tadamoun a expliqué aux populations que son agence est chargée de la promotion et de la mise en œuvre de la politique nationale en matière de lutte contre les séquelles de l'esclavage, d’insertion et de lutte contre la pauvreté conformément aux objectifs et orientations du Cadre Stratégique de Lutte contre la pauvreté.

Rappelons enfin que dans ses visites , le directeur général de Tadamoun était accompagné des Walis de l'Assaba et du Gorgol, des autorités administratives et sécuritaires de ces deux régions et du directeur de la communication à Tadamoun , Mohamed Ould El Kory et du conseiller à la même agence Bah Ould Mohamed Sidi.

Kane Amadou Mamadou,
Envoyé Spécial




Avec Cridem, comme si vous y étiez...
















SNIM vs Retraités : le Président de la République va-t-il désamorcer la crise ?

SNIM vs Retraités : le Président de la République va-t-il désamorcer la crise ?   Aujourd’hui se sont quasiment tous les retraités SNIM qui se sont retournés contre leur ancien employeur pour cause d’indemnités de départ à la retraite sous-estimées suite à une mauvaise interprétation de la Convention collective du travail.

En effet, l’indemnité de départ à la retraite (IDR) est calculée en pourcentage de l’indemnité de licenciement. Cette dernière, rappelons-le, comporte trois niveaux (25%, 30% et 35%), tranches, cumulativement payées tout travailleur licencié, au prorata des années de services effectuées.

L’Article 31 de la Convention collective stipule que : « L’IDR est décomptée sur les mêmes bases et suivant les mêmes règles que l’indemnité de licenciement ». Ainsi donc les différentes tranches de l’IDR (30%, 50%, 75% et 100%) devraient être payées de manière cumulative aux retraités ; formule juste et avantageuse pratiquée par nombre d’entreprises publiques de la capitale Nouakchott, depuis des décennies.

Par contre la formule appliquée présentement par la SNIM consiste à payer (sans cumul) uniquement une seule tranche de l’IDR selon les années effectuées, si bien que les retraités SNIM, dont l’écrasante majorité compte plus de 20 ans de bons et loyaux services, n’ont obtenu que la dernière tranche de l’IDR, autrement dit 100% de l’indemnité de licenciement.

Ainsi donc les retraités SNIM, quelque soit leur ancienneté, n’ont effectivement obtenu que 40% de leurs droits réels, dans la mesure où les tranches de 30%, 50% et 75% de l’IDR n’ont pas été prises en considération suite à une lecture erronée de la Convention collective.

Autre pomme de discorde, la silicose, cette maladie professionnelle, qui est devenue, par la force des choses, un problème de santé publique dans la ville minière de Zouerate. A l’heure actuelle, il y a des habitants de Zouerate qui présentent les symptômes de cette maladie qui est générée par l’inhalation prolongée de la poussière de silice. Il revient donc à la SNIM, première responsable de ce fléau, de prendre en charge les effets collatéraux de ses activités sur les habitants de Zouerate et d’indemniser convenablement les travailleurs, notamment, retraités victimes de cette maladie.

C’est la vague des retraités SNIM 2010 qui avait ouvert la boîte à pandore en portant sa cause devant les tribunaux compétents. Il s’agit du conflit collectif objet du procès verbal de médiation N° 349/DTPS/11 du 30/11/11, opposant la SNIM à un groupe de ses retraites 2010. La justice a tranché l’affaire à l’avantage des retraités 2010 qui ont ainsi obtenu gain de cause en touchant leurs reliquats d’indemnité de départ à la retraite suivant le jugement N° 2013/0067 du 01/10/13.

La SNIM qui a persisté à pratiquer une formule de calcul bancale se trouve aujourd’hui en face d’une cascade de conflits avec les retraités encore vivants ; les mêmes causes entraînant les mêmes effets.

L’épineux dossier des retraités va sans nul doute atterrir sur la table du Président de la République pendant sa visite dans la ville minière et les retraités SNIM comptent beaucoup sur une éventuelle médiation du Chef de l’Etat.

Sid Selim

Des mesures en faveur de la production du riz

Des mesures en faveur de la production du riz   Partant d’une production annuelle estimée à 130.000 tonnes, couvrant 65 % des besoins, le gouvernement mauritanien entend booster la production nationale de riz pour arriver à une satisfaction de 100% et réduire la facture des importations qui grève la balance commerciale.

Ainsi, plusieurs mesures gouvernementales ont été prises dans cette perspective. En Mauritanie, le riz est une céréale cultivée dans toute la vallée du fleuve Sénégal, avec une prédominance du Sud/Ouest.

S’exprimant mardi au cours d’une rencontre avec la presse, le ministre des finances, Thiam Diombar, a décliné ces différentes mesures portant notamment sur « une réforme foncière permettant aux paysans de remplir rapidement toutes les formalités d’immatriculation de leurs terres.

Cette procédure derrière laquelle les propriétaires terriens couraient pendant plusieurs années et même parfois en vain, est désormais réalisable dans un délai de 2 mois.

Les frais d’immatriculation ont été réduits au strict minimum. Par ailleurs, la consécration juridique de la propriété permet aux agriculteurs d’avoir accès aux financements grâce à la valeur juridique du titre de propriété qui représente une garantie pour les créanciers potentiels.

Suite à cette démarche novatrice, le gouvernement et la Caisse de Dépôt et de Développement (CDD-publique) ont signé une convention en vertu de laquelle cette institution finance les activités agricoles des privés à un taux maximal de 6%.

Il ya également une exonération du matériel agricole et une décision épongeant les dettes des paysans »
, a expliqué le ministre.

Avec une production annuelle de 130.000 tonnes, la Mauritanie couvre actuellement 65% de ses besoins en riz.
Le Calame