lundi 30 mars 2015

Les travailleurs de la SNIM condamnent la répression par les forces de l’ordre d’une manifestation de femmes à Cansado

 Les travailleurs de la SNIM condamnent la répression par les forces de l’ordre d’une manifestation de femmes à Cansado
  Les travailleurs de la société nationale industrielle et minière ont condamné lundi l’intervention musclée des forces de l’ordre contre des femmes qui avaient organisé une marche de protestation à Cansado contre le refus de la société de trouver une solution à la grève du personnel qui dure depuis deux mois.

Les femmes envisageaient d’observer un setting devant la résidence de l’administration directeur général de la société mais les gendarmes sont intervenus sans ménagement précisent les travailleurs pour disperser les manifestantes.

Les travailleurs ont renouvelé leur disponibilité à ouvrir un dialogue avec leur employeur qui persiste selon eux à refuser tout dialogue pour trouver une solution à la crise qui dure depuis deux mois.

Sahara Medias

Urgent-Mauritanie-SNIM- Un compromis met fin à la grève

Urgent-Mauritanie-SNIM- Un compromis met fin à la grève   Un compromis mettant fin à la grève des employés de la Snim aurait été trouvé avec les autorités, apprend-on de source encore officieuse.

L'objet du compromis n'a pas encore été divulgué mais une réunion entre les représentants des employés et des autorités politiques aurait permis de mettre fin à une grève qui dure depuis près de 2 mois.

Outre les troubles sociaux issus de cette crise, l'Opposition en a fait un préalable à tout dialogue avec le Pouvoir; elle préparait pour mardi une marche de soutien aux grévistes.

Les employés réclamaient des droits reconnus par l'entreprise qui ne voulait pas les honorer. Le 28 janvier dernier, après un débrayage de quelques heures, l'arrêt de travail a pris l'allure d'une grève totale dans cette entreprise minière en Mauritanie.

Rappelons que les grévistes avaient menacé de passer à des actes contre l'entreprise si leur situation n'était pas réglée dans les jours qui suivaient.

Mauriweb

Le DG de l’hôpital de Néma défie le maire de la ville


Le DG de l’hôpital de Néma défie le maire de la ville   L’actuel directeur général de l’hôpital régional de Néma a été désigné à la tête de cet établissement à la place et lieu du regretté Dr Wafi Sidi Boubacar décédé en mai 2014 dans un accident de circulation près de la ville d’Aioun.

A son arrivée, l’actuel directeur a trouvé devant lui une situation administrative et financière bien assainie. Il a réceptionné un hôpital sans dette, ni arriéré sur les salaires du personnel.

Lors de la dernière visite que le président de la République a effectuée à Néma, il s’est rendu à cet hôpital régional où les populations locales ont scandé haut et fort la dilapidation à grande échelle qui règne dans cet établissement.

Selon une source locale, le Président de la République avait octroyé dix millions d’ouguiya comme aide au service social lors de sa campagne électorale de la dernière présidentielle. Cette aide concerne exclusivement les patients pauvres nécessitant des évacuations à Nouakchott. Les formalités administratives exigent à ce que le malade présente au responsable de l’hôpital une fiche d’admission portant l’accord du maire de la ville de Néma et celui de la représentante du ministère des affaires sociales présente dans la wilaya.

A ce sujet, notre source a précisé que le directeur de l’hôpital régional a touché le maire de la commune lui demandant de ne plus donner son accord aux patients qui se disent pauvres car l’hôpital n’a pas les moyens financiers pour les prendre en charge. Il a ensuite joint la représentante du ministère des affaires sociales sur la même affaire. Pour garder sa crédibilité et ne pas faillir à son devoir, le maire n’a pas accepté et cela est devenu source de différend entre le patron de l’hôpital et le premier magistrat de la ville de Néma. Selon nos informations, comptant sur ce fonds, le maire continue à apposer son visa sur tout dossier d’un malade indigent et remplissant les conditions requises. D’ailleurs, il demande à ce que le patient se présente avec deux témoins.

Face à l’emprise du directeur du centre hospitalier de la capitale du Hodh Charghi, les pauvres nécessiteux dont les maladies nécessitent qu’ils soient évacués à Nouakchott restent coincés dans les chambres chaudes dudit établissement et sans aucune prise en charge. Où est passé cet important montant? S'interrogent les malades prient en charge par leurs parents ou proches.

Pour soulager les souffrances des malades hospitalisés, le chef de l’Etat avait avait fait un don de 12 climatiseurs d’une meilleure qualité qui devaient être montés pour les salles d’hospitalisation de cet établissement. Mais en croie même, le visiteur en cette période ne peut pas y rester un instant que dire d’un malade qui a besoin des soins et de repos.

Où sont passés les climatiseurs qui n'ont pas été montés sur les salles de l'hôpital ? Encore une autre question de plus que se posent les nématois.

Cette structure sanitaire traverse une crise sans précédent et face à la situation qui y prévaut, une grande partie du personnel dont des professionnels de haut niveau ont trouvé des affections ailleurs vers les autres wilayas, laissant ainsi deux médecins généralistes dans les services des urgences et quelques rares infirmiers, nous renseignent des sources de l’intérieur de ce centre. Selon les témoignages des habitués de l’hôpital, il est temps que ses problèmes soient solutionnés avant qu’il ne soit trop tard, aussi bien pour le personnel que pour la population du Hodh oriental.

Nourridine Sidi de retour de Néma

Urgent-Grève de la Snim/Les épouses des grévistes assiègent le domicile de l’ADG à Nouadhibou/Une femme blessée

Urgent-Grève de la Snim/Les épouses des grévistes assiègent le domicile de l’ADG à Nouadhibou/Une femme blessée
Les épouses des employés de la Snim à Nouadhibou ont pris d’assaut dimanche soir le domicile de l’ADG de la Snim, apprend-on de sources concordantes.

La gendarmerie serait intervenue blessant une femme et interpellant une seconde.

Les employés de la Snim, rappelle-t-on, mènent une grève depuis plusieurs semaines pour protester contre l’inobservation par la direction générale d’engagements souscrits en leur faveur.

Mauriweb 

Etudiants étrangers des mahadhra en Mauritanie: entre candidats au djihad et clandestins ?

Etudiants étrangers des mahadhra en Mauritanie: entre candidats au djihad et clandestins ?Les mahadhra mauritaniennes – appelées jadis universités du désert, définies aussi comme écoles coraniques traditionnelles - sont suspectées d’alimenter les filières radicales, extrémistes régionales et internationales.

Abou Yahya Al-Libi, Bechir El-Magribi, Abou Bacir Al-Libi, Abou Seyaff El-Tounissi, Iyad Ag Ghali, Aaron Yoon, Ali Medlej, Xristos Katsiroubas, Maxime Hauchard (alias Abu Abdallah al Faransi), sont des noms qui ont défrayé la chronique.

Venus en Mauritanie pour s’instruire dans les mahadhra, leur évocation alimente l’hypothèse que la mosquée et la mahadra mauritaniennes sont autant de pépinières du djihadisme. Or, ces mahadhra jouissent, depuis plus de 800 ans, d’une solide réputation d’écoles coraniques et sont l’équivalent d’universités des sciences islamiques. Elles ont formé d’éminents savants (oulémas) reconnus dans la sous-région et même hors du continent pour leur comportement et leur savoir.

« L’enseignement des mahadhra, particulièrement recherché pour son accessibilité, sa richesse, sa diversité, est demeuré fidèle aux mêmes curricula qu’elle a toujours dispensé selon les mêmes pratiques » explique Mohamed Fall Ould Bah, chercheur et directeur du CEROS, le Centre d’études et de recherches sur l’Ouest saharien.

Selon lui, le problème ne se poserait pas, en terme de contenu de l’enseignement religieux transmis au sein des mahadhra mauritaniennes - mais plutôt de débouchés et de perspectives professionnelles pour ses diplômés. « Des sortants qui viendraient grossir les rangs des jeunes marginaux en mal de reconnaissance et d’avenir, » conclut-il.

Les universités du désert : un tremplin pour les recruteurs djihadistes ?

« Non, on ne peut pas incriminer le contenu de l’enseignement traditionnel » dit Mohamed Mahmoud Ould Aboulmaali, écrivain-journaliste spécialiste des groupes armés au Sahara. « Mais », ajoute-t-il « la configuration des mahadhra et leur mode de vie particulier, en font une source idéale d’infiltration pour l’endoctrinement des jeunes (…) Les groupes extrémistes du Maghreb envoyaient leurs recruteurs dans les mahadhra mauritaniennes pour enrôler des candidats au djihad ».

Selon le journaliste, Abou Yahya Al-Libi, l’un des chefs charismatiques d’Al-Qaida, serait venu en Mauritanie à la fin des années 80, pour apprendre les connaissances qui l’aideront à construire son discours religieux. Il s’est alors rendu compte de l’absence de vigilance des cheikhs (les maîtres enseignants) des mahadhra, et de l’accessibilité des étudiants. Et c’est à partir de ce moment-là que les infiltrations de discours extrémistes, via des cassettes de Ben Laden ou des brochures, ont commencé dans les mahadhra.

Et les mahadhra des villes, sont-elles à l’abri des infiltrations ?

Depuis le milieu des années 2000, l’infiltration des mahadhra rurales est devenue plus complexe, grâce au système sécuritaire mis en place par les autorités mauritaniennes. Mais la ville, et sa pléthore de mosquées et de mahadhra, offre encore des espaces opératoires potentiels surtout auprès des communautés fragilisées.

Ould Aboulmaali est convaincu que, par exemple, les étudiants sub-sahariens, motivés pour l’apprentissage religieux, constitue une cible parfaite pour les enrôleurs. Ils sont, généralement, peu outillés pour discerner entre le bon et le mauvais discours, souvent isolés et donc très influençables. Le risque est d’autant plus élevé s’ils sont dans une situation de précarité matérielle.

Or en 2012, il y aurait un quart d’étrangers sur les 163.912 étudiants recensés dans les 1.836 mahadhra en Mauritanie selon le Ministère de l’Orientation Islamique. La plupart de ces étrangers viendraient de la sous-région, et souvent en groupe, à travers des filières traditionnelles de talibés (appellation traditionnelle d’étudiants).

Le récit de l’étudiant gambien Ismaïl, illustre bien ce cas de figure. Pour écouter cliquer ou copier ce lien https://www.youtube.com/watch?v=Dgm58Dq54ig

« J’avais 10 ans lorsque mon père, me confiait en 1992, à une mission de l’institut Ibn Abbas de Nouakchott » dit-il. « Cette mission visitait les mosquées en Gambie, proposant de prendre en charge leurs enfants désireux d’apprendre le Coran. Mon père, qui est imam, connaissait de réputation les mahadhra mauritaniennes et voulait que j’apprenne le Coran. »

Ismaïl rejoint alors un groupe de 40 enfants, dont le plus âgé n’a que 14 ans. Leurs familles n’ont pas les moyens de les envoyer à l’école, car en Gambie l’enseignement est payant.

Ismaïl se souvient encore très bien de la mahadhra a-Taqwa qui l’avait accueilli pendant près de vingt ans et de son tuteur, le Faqih Mohamed Fadel Ould Mohamed Lemine. Il en parle avec beaucoup de nostalgie.

Située en plein cœur de Tevragh Zeina, un quartier résidentiel chic de Nouakchott, la mahadhra d’a-Taqwa accueille en permanence des étudiants étrangers. En plus de l’enseignement, elle leur offre le gîte et le couvert dans un cadre sécurisant.

Mais, la mahadhra d’a-Taqwa ferme ses portes en 2011 et les étudiants gambiens qui s’y trouvaient, sont dans la rue. Ils squattent une maison abandonnée, située à coté, et s’en servent comme abri beaucoup plus que de domicile.

Depuis ce jour, ils continuent à y accueillir leurs compatriotes, à apprendre, mais aussi à enseigner le Coran à leurs cadets (mauritaniens et étrangers) comme le faisait la mahadhra d’a-Taqwa.

Aujourd’hui, sans aucune ressource, ces étudiants clandestins, vivent dans le dénuement le plus total. Leur abri insalubre, qui leur sert d’école et de dortoir, ne possède aucune commodité : ni eau potable, ni électricité, ni sanitaires …

Ismaïl qui repart dans son pays après une longue d’absence, s’inquiète sur le sort de ses compatriotes qui resteront après lui. Il veut rentrer, car dans son pays, beaucoup de jeunes enfants tout aussi démunis, l’attendent pour apprendre. Il espère ouvrir une mahadhra comme celle qu’il a connu en Mauritanie et pour se faire, n’hésite pas à solliciter l’appui de tous ceux qui veulent bien l’aider.

Les universités du désert en voie de disparition ?

Infiltrations d’idéologies étrangères, mutations sociales, commerce religieux, concurrence anarchique … Que deviendra la mahadhra traditionnelle, avec ses valeurs d’altruisme, de partage, de générosité, avec son enseignement vénérable qu’elle diffusait, face à toutes ces incursions et turbulences ? Parviendra-t-elle à survivre et à sauvegarder son riche patrimoine universel dans le monde tourmenté d’aujourd’hui ?



Education : distribution de kits scolaires dans l'Assaba par l'ONG Assistance-Education (AED)

Education : distribution de kits scolaires dans l'Assaba par l'ONG Assistance-Education (AED)  [PhotoReportage] L’ONG Assistance-Education (AED) en partenariat avec l’UNICEF et le Ministère de l’Education Nationale pour la promotion de l’éducation, le suivi de la situation nutritionnelle des élèves et la redynamisation des Comités de Gestion de l’Education (CGE) et des Associations des parents d’élèves (APE) dans les régions de l’Assaba a procédé le Vendredi 20 Mars 2015 à la distribution de lots de kits scolaires ci-après :

- 22 nattes de 8 mètres chacune

- 20 Caisses de 50 cartables par caisse.

Les 6 (Six) écoles ci-après en urgence nutritionnelle ont bénéficié de ce don dans la Moughataa de Barkéol, Assala, Disk 1, Barkeol Lebyadh , Toueichitt, Chelkha Baidha et de Ghabra.

Les Autorités Administratives suivantes étaient présentes à cette cérémonie :

- Monsieur le Hakem de la Moughataa de Barkeol

- Monsieur le Hakem Moussaid

- Monsieur l'Inspecteur Départemental de l'enseignement fondamental

- Monsieur le Commandant de la Brigade de Garde Nationale

- Monsieur le Maire de la Commune de Barkeol

- Les différents Directeurs des écoles bénéficiaires et les parents d'élèves.

Dans son discours Monsieur le Hakem a remercié Monsieur le Représentant de l’UNICEF et toute son équipe sans oublier l’ONG Assistance-Education (AED) et sa Présidente Madame Fatimata Elimane DIALLO.qui était présente à cette cérémonie. Il a rappelé l’importance particulière que Monsieur le président de la République Mohamed Ould Abdel Aziz accorde à l'éducation en décrétant l'année 2015, l'année de l'éducation.

Monsieur le HAKEM a visité toutes les classes des écoles bénéficiaires et remercié devant toute l’assistance l’UNICEF pour l’appui , le support et l’assistance qu’elle a toujours accordée de manière concrète dans le domaine de l’éducation des enfants et des jeunes et leur accompagnement nutritionnel . Il a tenu aussi à sensibiliser et encourager les élèves afin qu’à travers les actions louables de l’UNICEF que chaque enfant, chaque parent et tous les acteurs œuvrent, chacun à son niveau pour la promotion de l’éducation et des bonnes pratiques nutritionnelles.

Les honorables invités ont intervenu tour à tour pour appuyer les propos de Monsieur le HAKEM et remercié encore l’UNICEF, les Directeurs des écoles , les APE, les CGE etc ... pour leurs efforts pour le progrès de l'éducation.





Avec Cridem, comme si vous y étiez...










ONG AED