vendredi 13 septembre 2013

Bababé : Intronisation du Elimane Kassoum Aly

Des centaines de personnes ont convergé ce jeudi à Bababé pour assister à la cérémonie d’intronisation du 39e Elimane (chef de village) en la personne de Bâ Kassoum Aly issu de la famille de Elimane Samba Ali Bâ. Cette cérémonie a été marquée par la présence de plusieurs notabilités du Lao (nom traditionnel de la province de Bababé), des familles régnantes du Fouta et de leurs alliés traditionnels Oulad Noghmach, Ideïlik, Touabir et Soubak. Les griots, troubadours, guitaristes traditionnels et almoube ngay étaient également de la partie pour donner à l’évènement toute la splendeur qu’il mérite. Dans une allocution de bienvenue prononcée pour la circonstance, le Maire de la commune, M. Bâ Abdoulaye Mamadou, a d’abord remercié tous ses invités « pour leur présence honorable » avant de souhaiter au nouvel élu « beaucoup de succès dans sa mission » tout l’invitant « à rassembler les notables et jambureebe de Bababé, à unir leurs cœurs et leurs esprits au grand bénéfice de tous les fils de ce terreau conformément aux recommandations de nos illustres érudits tels que Thierno Ndiaye ». L’édile s’est enfin déclaré prêt à lui apporter, en application de ses prérogatives légales, son soutien et ses conseils. Ensuite, M. Dia Amadou Abdoul, administrateur civil, représentant le patriarche de la famille Elimane Samba Aly, a prononcé un discours fleuve dans lequel il a rappelé « qu’il y a des moments comme celui-ci où les hommes dans leur quête d’identité et d’ancrage convoquent l’histoire et les valeurs qui s’y rattachent ». C’est ce qui justifie la présente cérémonie d’intronisation « qui réhabilite des actes posés par d’autres sous d’autres époques afin de restaurer les équilibres sociaux dans une ère où les consciences sont brûlées par les accords multiples de la mondialisation ». Il a rappelé le contexte historique dans lequel ce titre est désigné pour respecter les équilibres communautaires avant d’évoquer les qualités de l’heureux élu « issu de ce socle d’honneur et de grandeur, de générosité et d’ouverture d’esprit qui jouit d’une sagacité et d’une probité ». Rappelons que le ₺Elimane₺ de Bababé est élu tous les 4 ans depuis la Révolution théocratique torodo de 1776 par un collège électoral de 22 notables parmi les familles d’Elimane Samba Ali, Elimane Malik et Amadou Dado, tous de patronyme Bâ et descendants du Ardo Thiaggoulé. C’est par le respect de ce principe d’alternance que le Elimane sortant Mamadou Harouna a cédé sa place à Bâ Kassoum. Pendant 3 jours, le nouvel élu couronné par les Sow reste soumis à un rituel dans l’intimité familiale.
Dia Abdoulaye

Désarroi d’un fonctionnaire du Hodh El Gharbi

Il est des situations où se taire, c’est mentir, alors pourquoi laisser un profane s’impliquer dans les activités techniques d’une si grande institution comme le CNERV. Mon désarroi reste lié à la démission d’un grand homme dont les capacités techniques ont marqué le développement du secteur de l’Elevage en général et qui par ses actions apportées à tous points de vue ont permis à l’amélioration du système dudit Laboratoire. Mais la cupidité de certains qui , de surcroît n’ont aucune notion pour le développement d’une nation considèrent les activités lucratives avant tout chose ;Ainsi ,je salue le geste du Directeur démissionnaire en l’occurrence Dr Dia Hamady, qui en refusant l’humiliation a pris cette décision si noble et si courageuse rappelant ceci et je cite : ‘Quand on ne peut dire la vérité en tous temps et en tous lieux, il faut remettre la parole aux hommes justes et courageux’.Par ce profane et par cette ignorante PCA de la Direction, on a vu être rejetées des formations de très grandes qualités et pleines d’enseignement qui devaient regrouper les Chefs de Service régionaux chargés de l’Elevage en oubliant ainsi le rôle prépondérant que joue le CNERV tant sur le plan National (Prélèvements continus effectués à la recherche de Pathologies à déclaration pouvant nuire à toute la société) qu’international et parmi ces formations : *Le 18-08-2013, Formation sur l’Entomologie à Nktt et Rosso annulée pour des raisons ignorées et que l’on ne peut justifier. *Le 1er septembre encore une autre formation en l’air. Finalement quand pourront- elles se concrétiser ,peut être le jour où l’on se dira que ces billets ne sont qu’un secours et non une fin en soi ou peut être le jour où l’on se rendra compte du retard que nous vivons par rapport aux pays voisins qui ont confirmé que gabegies et corruption toxiques pour une société en émergence. Je me rends compte également qu’après tout ce pépin, il faut écrire au Président ….Oui mais et ces ministres de tutelles seront-ils incapables de régler certains problèmes et quel rôle doivent ils jouer cependant ? Sinon je dirai que ces lettres risqueraient de remettre en cause leur impuissance à gérer leurs départements. Je tiens à rappeler qu’un PCA ne doit pas être choisi par hasard ou en fonction d’une étiquette sociale fondée sur des bases du népotisme , tribales ou de clientélistes qui ne cessent de nous ruiner ou d’entraver notre développement mais au contraire sur des qualifications intrinsèques par rapport à la société ou l’institution qu’il doit présider.
Diop Bocar, Chef du Service Elevage A la Délégation Régionale MDR /Hodh-Gharbi.

Boghé profondément attachée à son maire UFP

La COD qui de fortes chances de participer aux futures élections législatives et municipales, eu égard aux derniers rebondissements politiques évoquant une certaine souplesse manifeste chez le pouvoir, notamment le Président de la République Ould Abdel Aziz, ferait mieux de consolider cette orientation politique pour éviter de se retrouver avec des frondes massives dans ses rangs. C’est ce que l’on peut comprendre dans certaines rares communes et circonscriptions parlementaires du pays où les populations tiennent fermement à la réélection de leurs représentants, avec ou non la participation de leur parti. En effet, si partout dans le pays, le peuple tient à renouveler ses députés et ses maires en portant son choix sur de nouveaux visages rajeunis, l’exception qui confirmerait cette règle serait la commune de Boghé où la candidature du maire UFP Ba Adama Moussa dont le parti avait envisagé un certain moment le boycott de ces échéances, est vivement sollicitée par les habitants locaux. Motif : permettre à l’homme, en dépit de l’opposition radical de l’UFP, de poursuivre les bonnes œuvres socioéconomiques et culturelles qu’il n’a cessées de faire à la cité. Ceci est d’autant, surtout que le célèbre adage dit « Un que tu as vaut mieux que deux tu l’auras ». A la lecture de la culture politicienne mauritanienne où les candidats excellent dans l’art de la chasse des voix aux consultations avant de se volatiliser une fois élus, Boghé aurait sans doute raison de tenir à son homme qu’elle a si bien expérimenté et auquel elle reste attachée pour un second mandat municipal à la tête de la commune.
Md O Md Lemine
Source : Temps Forts (Mauritanie)

Boghé : Dix postulants UPR pour la députation

A quelque dix jours du dépôt des listes des candidats aux municipales et législatives, la liste des candidats à la candidature pour la députation de Boghé au nom de l’UPR continue à s’allonger. Déjà dix postulants, tous issus des différentes tendances de l’Union Pour la République, ont commencé un lobbying pour s’attirer les bonnes grâces du bureau exécutif. La mission régionale du parti au pouvoir est revenue pleins les sacs des divergences internes sur la base de toutes sortes de considérations. C’est à peine sur la vingtaine de communes du Brakna que trois à quatre ont pu, après d’âpres et rudes négociations, réussir la confection d’une seule liste. A Boghé ville, l’UPR a proposé deux listes à sa direction centrale. Côté députation, ce sont probablement quinze à vingt candidats à la candidature qui devraient se manifester pour représenter le parti du régime. Deux, Zoubeir Ould Maloum et Abou Ould Ahmed Babou se prévalent d’une bonne assise populaire à travers une dizaine de petits villages disséminés ça et là dans les environs de Boghé. Tous deux ont été secrétaires généraux de la section PRDS du temps de Maouiya. Deux autres, Abdallahi Sarr, un fonctionnaire des domaines et Sow Moktar, un ressortissant du village de Djilom ne désespèrent pas d’être mandatés par l’UPR pour mener le combat contre l’Union Des Forces du Progrès dont Boghé semble être l’une des principales forteresses. Un instituteur retraité, Abdallahi Ould Hmeyed plus connu sous le nom de Sy Hamidou et un homme d’affaires longtemps installé dans la zone, Moulaye El Hacen Ould Sidi Chrif, plus connu sous le nom de Lemchacha pensent constituer les meilleurs choix. Un ancien transfuge de l’IRA dont il était représentant à Kiffa, le professeur Seyid Ould Sambe Ndiaye et son cousin, Brahim Ould Blal font contact sur contact pour se faire coopter. Face à tous ceux là, l’ingénieur principal Sidi Ould Mohamed Ould Abeyik, ressortissant de la commune de Dar El Barka, plus connu sous le nom de Sidi Sy Ould Mohamed déclare à qui veut l’entendre qu’il est le meilleur cheval pour remporter la course dans une circonscription électorale réputée fortement acquise aux thèses de l’UFP. Le jeune statisticien économiste, titulaire d’un doctorat d’état en démographie et en économie est depuis huit ans, directeur du département placement (insertion) à l’agence nationale des jeunes dont il est l’un des concepteurs des agrégats et des termes de référence. Délégué au congrès de l’UPR dont il est membre du conseil national, Sidi Sy estime : « Si comme l’a toujours déclaré le Président du parti, le choix des candidats à la candidature requerra certains critères objectifs comme la compétence, la probité morale et l’ancrage populaire, je crois que je serai normalement retenu pour cette mission. Les deux ensembles auxquels j’appartiens traditionnellement parlant représentent deux à trois mille électeurs. Et puis que de fois, le Président a promis d’impliquer la jeunesse à tous les niveaux de la vie politique nationale». Depuis au moins deux législatures, la ville de Boghé est entre les mains d’élus de l’Union Des Forces du Progrès. Tous ses élus locaux à l’exception du sénateur Ndiaye Bâ de l’UPR, les deux députés Sy Samba et Kebad Ould Ndeya, tous deux instituteurs et le maire, Bâ Adama Moussa n’ont jamais appartenu au parti au pouvoir. Une mission de leur parti, conduite par le Pr Lô Gourmo Abdoul et la tonitruante députée Kadiata Malik Diallo, vient d’entreprendre une mission dans toute la moughataa pour officiellement recueillir les points de vue de leurs militants sur l’attitude à adopter lors des prochaines élections. Mais en réalité, la mission avait pour but de préparer l’électorat à une éventuelle participation du parti aux prochaines empoignades électorales prévues le 23 novembre 2013. Dans une semaine, tous les candidats de l’UPR seront connus dans toutes les circonscriptions électorales nationales. Les candidats de Boghé doivent particulièrement être bien « tâtés » pour espérer battre l’UFP sur son terrain au cas où elle participerait .
Source : Le Calame (Mauritanie)