mercredi 21 décembre 2011

Réponse à la lettre de protestation de N’Diaye Saîdou Yéro adressé au Président de la République, le 23 Novembre 2011 et publiée sur CRIDEM.




Nous regrettons fort de voir un passage relatif à l’école de Wothie dans la lettre de protestation de N’Diaye Saîdou Yéro, dénonçant "l’affectation injustifiée d’enseignants de l’école de Dioudé Dièrie (son village) et la fermeture du poste de santé", lettre paru dans le site électronique Cridem, la semaine dernière.

Je rappelle que l’école de Wothie, crée au temps colonial, donc devant dépasser le cycle des nouvelles créations n’a jamais obtenu un nombre suffisant d’enseignants. Les autorités concernées sont mieux placées pour en connaître plus. Partant de cet état de fait, aucun enseignant n’est sous employé dans l’école de Wothie comme l’a affirmé M. N’Diaye Saîdou dans sa lettre.

Au moment où j’écris cette réponse, c'est-à-dire pendant l’année scolaire en cours (2011-2012), l’école fondamentale de Wothie ne possède aucun enseignant arabisant. Mais l’école de Wothie , fonctionne grâce à ses fils comme il (N’Diaye Saîdou) l’a lui-même souligné dans sa lettre, sont revenus au bercail pour s’occuper du développement de leur terroir.

Et pourtant, lui N’Diaye Saîdou Yéro, instituteur de formation, c’est grâce aux bras longs qu’il est devenu enseignant (chargé de cours) au collège, bénéficiant des mêmes droits que les professeurs. Maintenant qu’il est remis avec d’autres de ses collègues à la disposition du fondamental, ce même N’Diaye Saîdou s’octroie tous les droits sans devoirs. Ne devait-il reprendre la craie et revenir à Dioudé Dièri si, réellement ce qu’il dénonce est sincère en lui. Il n’est un secret pour personne que ce même N’Diaye Saîdou continue de bénéficier de ces interventions de bras longs qu’il dénonce.

N’est-il pas plus apte en classe au lieu de s’occuper des associations féminines qu’il dirige. Et pourtant, des enseignants valables ont été chassés de l'école de Dioudé Dièri par N’Diaye Saîdou Yéro et compagnons pour des buts qui resteront à jamais inavoués. Des enseignants de Dioudé Dièri y compris des arabisants ont été affectés durant ces dernières années et pourtant, c’est passé inaperçu. On se demande, pourquoi, l’affectation de Oumou Mamadou Dieng, cette mère de famille, possédant un nouveau né, malade en plus, donc inapte fait couler beaucoup d’encre.

Mais en quoi, cette Oumou était-elle utile à ces Messieurs ? Ou bien, quel projet, avaient-ils vis-à-vis de cette femme ? L’affectation de cette pauvre dame n’a nécessité aucune intervention ! Beaucoup de cadres et de hauts fonctionnaires de Wothie se sont succédé dans les hautes sphères de l’Etat jusqu’à nos jours, mais, le village n’a jamais bénéficié d’un privilège par rapport à d’autres localités.

Au contraire, nos cadres se sont occupés et s’occupent encore du développement de leur commune, de leur Moughata’a, de leur région (en particulier) et de leur nation en général. Quelle vérité de dire que le slogan du président de la République est le bien être des pauvres. « Tel père, tel fils » ; les autorités locales, régionales et nationales réunissent corps et âmes afin de répondre à son appel. Qu’on leur soit reconnaissant de grâce! Répondre à cet appel du président de la république, ne demande pas qu’on soit hâbleur ; mais s’y mettre comme il le souhaite.

Fait à Walaldé (Wothie), le 14 Décembre 2011.
Moussa Abdoulaye Komé, directeur de l’école de Wothie.


Source :
Elfoutiyou Elfoutiyou

Maghama sur les dents : Qu’est-ce qui fait courir le président du Sénat ?




Bâ Mamadou dit MBaré, président du Sénat est en séjour dans le département de Maghama pour une visite de quelques jours. Il est accompagné dans son déplacement par son directeur de Cabinet et ancien maire de Toulel, M. Demba Soumaré et Diallo Daouda directeur adjoint de l’Etablissement National d’Entretien Routier (ENER).

Cette délégation est arrivée lundi 19 décembre peu après 13 heures à Dolol chez Kane Amadou Tijane maire de la commune. Selon nos informations, le président du Sénat est resté moins de 20 minutes après qu’il ait été informé par Mamadou Bass, un proche de Diallo Abou Moussa, Président du Conseil d’Administration de l’Agence Nationale d’Accueil et d’Insertion des Réfugiés (ANAIR), venu de Maghama le rencontrer, du climat tendu qui règne dans la ville, surtout de la furie des jeunes révolutionnaires de la ville qui comptaient afficher à leur manière, leur attitude d’hostilité à son égard.

Suite à cette réunion de concertation en catimini, le président du Sénat a mis le cap sur Daw où il serait resté moins de 15 minutes au domicile d’un ancien douanier, M. Brahim Saadou, d’autant que l’accueil aurait été froid et n’aurait pas mobilisé du monde. Moins de 20 personnes auraient été à l’accueil.

Après Dolol, la délégation s’est rendue à Taaga où elle a marqué une pause chez le chef du village, Souleymane Boulo son beau-frère. Là aussi, l’accueil n’a pas été des plus joviaux. Il aurait été hué par la masse qui scandait le nom du député à l’Assemblée nationale Niang Mamoudou. Visiblement, ces trois étapes ont annoncé la couleur de ce qui attendait dans la capitale départementale, la deuxième personnalité de l’Etat mauritanien.

Toujours est-il que de Taaga, le Président du Sénat s’en est allé à Wali son village natal. A t-il évité d’aller à Maghama ou les informations reçues dès son entrée à Dolol sur le climat qui règne dans cette ville l’ont dissuadé de s’y rendre ? En tout cas Taaga n’est distant de Maghama que de 14 kilomètres environs.

Aux dernières nouvelles, Bâ Mamadou dit MBaré est à Wali dans son domicile où il reçoit essentiellement, semble t-il, des notables de la localité. D’aucuns pensent qu’il va profiter de sa retraite de quelques jours pour tenter de négocier une visite apaisée à Maghama. A noter que le programme initial de la visite devait le conduire à Dolol, Daw, Taaga et Maghama avant de se poursuivre à Beylougué et Sanghé.

Courte queue se paie avec courte queue.


Les rancœurs des populations du département de Maghama contre le président du Sénat sont nombreuses. La plus grave reste, les manifestations violentes de jeunes qui ont eu lieu le 27 septembre dernier et qui se sont soldés par la mort du jeune Lamine Mangane fauché par une balle. La Mauritanie entière fut secouée par cette affaire. L’Etat, les partis politiques, la société civile, personnes anonymes, n’ont pas hésité à faire le déplacement de Maghama pour compatir avec la famille éplorée.

Le pouvoir lui-même y a envoyé une délégation ministérielle conduite par Mohamed Ould Khouna ministre de l’emploi, de la formation professionnelle et des NTICS accompagné de Sy Adama ministre secrétaire général de la présidence de la République pour y présenter ses condoléances. Pendant ce temps, la deuxième personnalité de l’Etat est restée muette préférant dépêcher sur place un proche qui a failli se faire lyncher par la foule, n’eût été l’intervention de sages personnes qui ont su contenir leurs douleurs.

A cela s’ajoute des règlements de comptes contre des fonctionnaires de l’administration territoriale (Hakem, commandant de brigade de la gendarmerie, commissaire) pour des motifs contestables quand ce ne sont pas des fonctionnaires de l’Etat dont le seul tord est de pas être du même bord politique que le président du Sénat. Bâ Sidi Tenguell a maire de la commune de Sanghé a manqué de peu de se retrouver en taule pour faux et usage de faux alors qu’il n’était en rien mêlé à cette histoire d’état civile qui a eu lieu dans sa commune.

Dans les milieux de la justice à Nouakchott, on n’hésitait pas en privé à indexer le président du Sénat d’être derrière cette affaire pour régler le compte d’un maire avec lequel il n’entretient pas de bons rapports. Vrai ou faux, tous ces faits ont fini par ternir son image auprès des siens. Tant et si bien qu’il lui est trouvé un surnom « Gbagbo ». Manière de le caricaturer comme un dictateur qui use et abuse de son pouvoir. Cela est d’autant plus vrai, que l’UPR même en souffre à Maghama. C’est le seul département du pays où le parti n’a pas de structures de base locale.

L’implantation y pose problème opposant deux tendances : la sienne et celle dirigée par le Colonel Sogho Alassane qui a remporté la manche de l’implantation et que la tendance adverse conteste. Ould Abdel Aziz refuse de trancher, sans doute pour ne pas contrarier son allié des moments difficiles consécutifs au coup d’état du 6 août 2008. C’est ce qu’on appelle le renvoi de l’ascenseur quitte à mécontenter d’autres soutiens non moins importants dans le département.

En tout cas l’image de l’UPR en a pris un sérieux coup ainsi que celui du président de la République. Dès lors, la visite de la seconde personnalité de l’Etat et sénateur du département, ne produira qu’une réaction hostile des populations partout dans le département. Il fallait s’y attendre et c’est ce qui est entrain de se passer. Cette hostilité ne s’adresse pas qu’au président du Sénat, elle s’adresse aussi au président de la République et au pouvoir qu’il incarne.

Moussa Diop


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Source :
Le Quotidien de Nouakchott

Mauritanie : Le ministre de l’Equipement et des Transports annonce la construction d’un port sec au Hodh El Gharbi pour faciliter les échanges commerc




Le ministre mauritanien de l’Equipement et des Transports, Yahya Ould Hademine, a annoncé que le gouvernement envisage la construction d’un port sec dans la wilaya du Hodh El Gharbi pour faciliter le fret des marchandises entre la Mauritanie et le Mali suivant l’axe Nouakchott – Bamako, ajoutant que les dépôts maliens au Port de l’Amitié bénéficient déjà de facilités importantes.

Ould Hademine a ajouté, alors qu’il s’exprimait lors des « Journées portuaires pour le développement de l’axe Nouakchott – Bamako pour le transport des marchandises », ouvertes ce mercredi au Palais des Congrès de Nouakchott, que le « niveau des échanges commerciaux entre les deux pays reste en-deçà du seuil escompté ».



Source :
Sahara Medias (Mauritanie)

La mère d'Ely Ould Mokhtar déclare n'avoir aucune nouvelle sur son rapt.




La mère d'Ely Ould Mokhtar Ould Laghdaf, a déclaré à Alakhbar de n'avoir aucune information relative à l'enlèvement de son fils.

Alors que , l'épouse d'Ely qui est présentement à Amourj , a , à son tour révélé à notre correspondant sur place, que la gendarmerie lui a précisé que "son époux n'est pas enlevé et il est en mission".

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Source :
Alakhbar (Mauritanie)

Les forces armées encerclent les ravisseurs du gendarme.




Selon des sources sécuritaires que Le Véridique online a pu joindre, des éléments des forces armées auraient intercepté les éléments d’AQMI qui avaient kidnappé hier près de la localité d’Adel Bagrou le gendarme en faction dans ce poste.

Des accrochages violents auraient eu lieu entre les deux parties et d’après la même qui a requis l’anonymat, les terroristes seraient actuellement pris en tenaille par nos forces armées.


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Source :
Le Véridique (Mauritanie)
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Marche pacifique à Boghé des 46 chefs de site au Brakna



Brakna : Boghé les chefs des 46 sites des Rapatriés du Brakna ont exprimé au matin du 20 décembre 2011, leur épuisement, mécontentement, voire leur lassitude contre la lenteur et leurs multiples problèmes rencontrés dans l’enrôlement.

Ils étaient une trentaine en marche avec des banderoles, qu’on peut apercevoir de loin « les problèmes des rapatriés, problème de remboursement, nous marchons pacifiquement pour exprimer aux autorités compétentes nos multiples problèmes pour le recensement ».

C’est à partir du carrefour de Boghé, que la marche a commencé, ils ont été à la représentation du HCR à Boghé devant la grande porte, ils sont se arrêtés quelques minutes, pour ensuite emprunter la route bitumée de Boghé allant directement au centre d’enrôlement de Boghé et devant la représentation départementale de l’ANAIR de Boghé, pour enfin présenter au Hakem de Boghé leur réclamation.

Le Hakem de la Moughataa de Boghé les a reçu aux bras ouverts en présence du Maire de Boghé Mr Ba Adama Moussa, un représentant du HCR, et de L’ANAIR. Le Hakem de Boghé a dit : « c’est votre droit et devoir de manifester, en exprimant vos réclamations, vos doléances, mais il faut savoir le faire dans l’égalité, c'est-à-dire il faudra faire une demande d’autorisation avant de manifester publiquement, même pour faire un petit baptême, il faut une demande d’autorisation adressée aux autorités administratives, prochainement, je vous prie de le faire,en tant que citoyens de ce pays. »

Le hakem demanda aux manifestants les chefs de sites présents de choisir quatre à cinq personnes parmi vous pour discuter ensemble dans son bureau, en présence du maire, du commandant de brigade, du commissaire de police et du chef de section de la garde nationale.

Les réclamations de la coordination des 46 sites rapatriés du Brakna sont dans une lettre datée du 13 décembre 2011 Monsieur le représentant HCR et ANAIR Moughataa de Boghé et ces réclamations qu’ils ont fait part au Hakem de Boghé :

« nous coordination des rapatriés du Brakna venons vous présenter à vos connaissances certains problèmes auxquels sommes confrontés notamment l’enrôlement qui est un casse-tête pour les rapatriés qui se présentent devant les bureaux, contrairement à ce qu’on nous avait dit concernant les dossiers à fournir, un VRF plus le recensement ou l’acte de naissance pour ce qui l’ont et le VRF, mais ce n’est pas du tout ce qui respecté au niveau du bureau on l’exige l’acte de naissance dont une bonne partie des rapatriés n’en possède pas surtout les enfants.


Devant cette situation de blocage, nous venons par la voie des représentants de nos sites vous faire part en vue d’une solution juste et rapide.

Concernant le cas d’actes de naissance, il est posé à plusieurs niveaux pour nos enfants scolarisés et n’ayant pas d’actes de naissance.

Cas de 2 éléments rapatriés dont nous avons demandés leur insertion au niveau de l’ANAIR en vue de jouer un rôle de facilitateur et de coordination entre cette institution et les rapatriés, hélas, ces 2 éléments ont été détourné de leur mission et se dresse même parfois contre cette couche de rapatriés faible et fragile.

Nous demandons votre intervention pour radier ces messieurs dont les noms suivent : Saada dia et amadou samba Ba actuellement au service de l’ANAIR. Ils n’agissent plus pour les rapatriés et dégageons toute responsabilité vis-à-vis de ces gens. Nous sommes déterminés à faire valoir nos droits, mais au préalable, vous êtes le haut responsable du département et nous demandons une solution à ces cas cités plus haut.

Au cas ou ces problèmes ne trouveront pas de solutions ; nous vous demandons l’autorisation de faire une marche de protestation en vue d’exprimer notre désagement du carrefour à la préfecture le 20 décembre 2011.


Ampliations : Wali, Maire de Boghé, ANAIR, HCR, ONGS humanitaires, FNAD, World Vision.

Plus les responsables des 46 sites du Brakna (mentionnés dans la lettre 41 chefs site du Brakna) d’autres l’ont rejoint après la manifestation de ce matin. La présence dans cette marche pacifique de Cissé Amadou représentant régional du FONADH au Brakna.

Cependant, quelques chefs sites des rapatriés absents mais ont été informés : Younouss Ba (site Belli OURDI), Abdoul Abou Sow (Bababé), Abdrahmane Sy (Niaworé 1), Amadou Bailla (Nioworé 2), Abou Alassane (Wouro Amadou Hawa), et Harouna Baillo (Houdallah, mais qui a envoyé son représentant).

A la sortie du bureau du hakem, les représentants de la coordination ont affirmé que le hakem leur a promis une bonne suite des réclamations, d’ici une semaine les actes de naissances des enfants, si le Sénégal n’envoie pas, ils résoudront ce problème, les gens qui se sont enregistrés deux fois (c'est-à-dire deux cartes d’identité,leurs noms ne figurent pas dans les ordinateurs)et les deux représentants des sites aussi, tout cela fera l’objet de discussion avec les services concernés pour apporter une solution durable.

Les chefs sites se sont réunis après l’entretien avec le hakem affirment : « ils ne reprendront jamais le recensement tant ces problèmes existent et surtout si les deux personnes qui sont recrutés à l’Anair pour les représenter ne sont pas remplacer. D’ici 10 jours tous les chefs de site du Brakna iront à Nouakchott pour une grande marche pacifique. ».

Diop Mohamedou Abou
CP Le Véridique au Brakna.
Cridem

Kiffa sans état civil.




Au moment ou les hautes autorités du pays font des efforts pour sécuriser notre état civil, la ville de Kiffa chef lieu de la Wilaya de l’Assaba et deuxième grande ville du pays est aujourd’hui sans état civil. Ce que je vous raconte n’est pas une blague mais un fait réel.

Si vous vous présentez au bureau de l’état civil pour chercher l’original d’un acte de naissance de l’un de vos enfants, parents, cousins nés à partir des années 2000 les responsables vous diront que le bureau ne dispose d’ordinateurs puisqu’ils sont en panne et se trouvent actuellement à Nouakchott.

Ceci veut dire tout simplement qu’au niveau de Kiffa, il y a cette impossibilité d’avoir les originaux des papiers d’état civil. Durant 11 ans, nos enfants ne sont pas enregistrés sur le fichier national d’état civil.

Est-ce pour une réduction de la population de cette grande ville ? Est ce parce que notre élite politique négligée pour ne jamais avoir protesté ? Est-ce parce que le gouvernement de Mohamed Ould Abdel Aziz donne moins d’importance à cette ville ?

En tout cas cette grande ville qui a toujours été délaissée sur son compte a besoin d’une restructuration tant en infrastructures qu’en ressources humaines. Regardons en toute sincérité les bâtiments combien vétustes des autorités locales (les bureaux de la wilaya, le hakem…) et services techniques. Pour le moment je vous laisse évaluer les besoins de cette ville.

En ce qui concerne les ressources humaines nous nous apercevons que les personnes travaillant au sein des services techniques sont là pour la plus part depuis plus 20 ans. A quand le changement ?

Elbane Camara


www.cridem.org


Source :
mohd1964