
Les anciens occupants du terrain politique de
Boghé ont tout fait à
Boghé ; de feu
Cheikh Saad Bouh Kane, ancien Ministre de l’intérieur jusqu’à la génération et la période du vénéré colonel
Dia Amadou Mamadou actuel Directeur de l’
office des anciens combattants de la Mauritanie, ceux-ci ont tout fait sauf préparer la relève politique de
Boghé.
Mais comme dieu fait toujours bien les choses et comme la nature a
horreur du vide et pendant une bonne décennie la relève se fit
d’elle-même c’était l’heureuse arrivée de jeunes loups politiques qui
par leur détermination et leur hardiesse imposèrent avec la volonté
politique des populations le changement de la carte politique de
Boghé.
Ce qui fut fait avec la prise en main de la commune de
Boghé par l’homme qu’il faut en la personne de Monsieur
Ba Adama Moussa,
le maire des maires, qui, en moins d’une décennie a pu changer de fond
en comble toute la physionomie de la commune tant aux plans social
qu’économique. A lui seul, il a su imprimer un souffle nouveau à
Boghé et remettre les pendules à l’heure.
Boghé a perdu un maire qu’il ne retrouvera pas à chaque
coin de rue et ses populations en ressentiront vite les conséquences. A
qui la faute ? D’abord, la
Coordination de l’Opposition Démocratique
(COD) qui n’a pas su louvoyer en participant aux échéances électorales,
municipales et législatives en y tirant son épingle du jeu, car à
Boghé
il n’était de secret pour personne que même avec l’arsenal matériel
(moyens et finances de l’Etat) et la mobilisation des ressources
humaines, administratives et sécuritaires du pouvoir le maire de l’
Union des Forces Démocratique (UFP)Monsieur
Ba Adama Moussa passerait et haut la main au premier tour le 23/11/2013.
Ensuite, il est temps que la société civile de
Boghé
reprenne en main son destin politique qui est aujourd’hui en voie de lui
échapper par l’intrusion et ou l’immixtion de corps étrangers à son
devenir pour lequel ils ont toujours brillé par leur absence du terroir
et leur manque d’appréhension des problèmes réels et ou des choix
idoines de ceux-là qui sont appelés à présider au destin politique des
boghéens.
Aujourd’hui la Moughataa de
Boghé est une citadelle
abandonnée par ses fils et ceux-là mêmes qui apparaissent le temps d’une
campagne électorale pour brouiller toutes les cartes et faire semblant
de faire la pluie et le beau temps. Ces gens -là ont-ils pris les
attaches des populations avant d’imposer leur dictat politique ? Le
dernier mot ne doit-il pas revenir à la base ; à ces hommes, à ces
femmes et à ces jeunes de
Boghé des profondeurs rongés
par l’isolement et la misère, qui, seuls connaissent et sont à même de
procéder au choix politique de leurs élus.
Enfin tous les fils de la Moughataa de
Boghé, l’élite intellectuelle, les cadres anciens et nouveaux exclus de l’arène politique de
Boghé
et la société civile dans toute sa segmentation doivent se ressaisir en
se concertant et reprendre le flambeau sociopolitique qui est le leur
parce que leur revenant de droit. «
A chaque chose sa place et à chaque place sa chose »
Madia Dia
Un membre de la société civile de
Boghé