lundi 30 avril 2012

Incinération des livres de Fiqh par l’IRA: Les ulémas du Tagant montent au créneau




Les ulémas du Tagant (Vaqih, Imams et cheikhs de Mahadras) ont organisé une marche de protestation pour joindre leurs voix à celles exigeant le jugement de Birame Ould Dah. Lycéens de Tidjikja et élèves du fondamental ont grossi les rangs des Ulemas par leur présence massive .
Accueillant les marcheurs devant les locaux de la Wilaya, le Wali du Tagant leur a fait la promesse que l’acte posé par le Président de l’IRA ne restera pas impuni.
Notons que la marche organisée par les Ulémas du Tagant fait suite à l'incinération, vendredi dernier, des livres saints du Fiqh Malékite par le président de l’IRA Birame Ould Dah Ould Abeid et ses compagnons.
Khalil sow
Khalil1965@yahoo.fr





Une caravane médicale de l’AVOMM séjourne chez les rapatriés de Houdallaye et de Bèlel Ournguel au Brakna.




Le 24 avril dernier, une caravane médicale organisée par l’Association des Veuves et Orphelins Mauritaniens (AVOMM) s’est rendue dans deux localités de la région du Brakna, à savoir Houdallaye (commune de Boghé) et Bèlel Ournguel (commune d’Aéré M’ Bar).

Cette caravane conduite par madame Rougui Dia, présidente de l’AVOMM comprend une infirmière d’Etat, des infirmières, une Sage femme et un technicien supérieur de la santé. Les populations qui ont accueilli cette caravane médicale ont bénéficié de plusieurs soins et de médicaments gratuits.

Environ 400 personnes ont été consultées à Houdallaye et Bèlel Ournguel par l’équipe médicale de la caravane qui a sillonnée les localités de Rosso, de Gagni, de Dabaye, de Dar Salam (au Trarza).

Pour commémorer l’anniversaire marquant les déportations des années 1989 et s’enquérir des conditions de vie des rapatriés, l’AVOMM a choisi d’organiser cette caravane dans les sites des rapatriés selon Ousmane Sarr, un membre actif de cette organisation que nous avons croisé à Houdallaye, village situé à 3 kilomètres de Boghé.

En organisant cette caravane, nous apportons notre contribution dans le domaine médicale dans la résolution des problèmes des rapatriés a affirmé M. Sarr qui était vêtu d’un tee shirt frappé du logo de l’AVOMM et d’une casquette sur la tête.

Les consultations faites par cette caravane se sont focalisées sur la pédiatrie, la stomatologie, la santé mentale, la santé de reproduction (SR) nous a confié M. Sarr pendant que la présidente et ses collaborateurs s’occupaient dans les consultations et la distribution gratuite des médicaments.

L’édition de 2012 est dédiée à la mémoire de deux illustres membres de l’AVOMM, MM Kelly et Mohamed Dogui, rappelés à Dieu au début de l’année. Les photos des deux parrains à titre posthume de l’édition 2012 de la caravane médicale organisé par AVOMM apparaissent aux extrémités d’une géante banderole accrochée sur les murs de la maison du chef du village de Houdallaye.

La mort de ces deux figures emblématiques de l’AVOMM a profondément affecté l’organisation selon Ousmane Sarr. Et c’est pour honorer leurs mémoires que l’ong AVOMM a décidé de faire de cette édition 2012, un mémorial dédiée à ces deux personnalités du mouvement fauchées à leur affection.

Dans la délégation de l’organisation, nous avons remarqué la présence d’un certain Kane Harouna qui est l’un des principaux dirigeants et qui s’était illustré lors du blocus organisé devant la résidence du chef de l’Etat Mauritanien et de sa délégation dans un hôtel parisien lors d’un séjour en France au courant de l’année 2011.

Cette caravane médicale nous permet d’apporter notre contribution dans la solution des problèmes des rapatriés mais également de nous enquérir de leurs conditions d’existence a déclaré M. Sarr.

Les rapatriés interrogés se sont félicités de cette initiative de l’AVOMM qu’ils n’ont pas manqué de remercier très chaleureusement en souhaitant qu’elle (la caravane médicale) se répète chaque année.

Rappelons que l’équipe médicale de cette caravane était composée de M. M’Bodj (Technicien supérieur de la santé et spécialisé en Odontostomatologie), de madame Kati Diallo, sage femme d’Etat et spécialisée en Santé de reproduction, madame Fari Diop, Infirmière d’Etat quatre infirmières médicosociaux, à savoir : Coumba Yali Ba, Medina Sarr, Maîmouna Sy (militante active du FONADH) et Cheîkh Tidjane.
08:35

Une caravane médicale de l’AVOMM séjourne chez les rapatriés de Houdallaye ...
et de Bèlel Ournguel au Brakna.
Le 24 avril dernier, une caravane médicale organisée par l’Association des Veuves et Orphelins Mauritaniens (AVOMM) s’est rendue dans deux localités de la région du Brakna, à savoir Houdallaye (commune de Boghé) et Bèlel Ournguel (commune d’Aéré M’ Bar).

Cette caravane conduite par madame Rougui Dia, présidente de l’AVOMM comprend une infirmière d’Etat, des infirmières, une Sage femme et un technicien supérieur de la santé. Les populations qui ont accueilli cette caravane médicale ont bénéficié de plusieurs soins et de médicaments gratuits.

Environ 400 personnes ont été consultées à Houdallaye et Bèlel Ournguel par l’équipe médicale de la caravane qui a sillonnée les localités de Rosso, de Gagni, de Dabaye, de Dar Salam (au Trarza).

Pour commémorer l’anniversaire marquant les déportations des années 1989 et s’enquérir des conditions de vie des rapatriés, l’AVOMM a choisi d’organiser cette caravane dans les sites des rapatriés selon Ousmane Sarr, un membre actif de cette organisation que nous avons croisé à Houdallaye, village situé à 3 kilomètres de Boghé.

En organisant cette caravane, nous apportons notre contribution dans le domaine médicale dans la résolution des problèmes des rapatriés a affirmé M. Sarr qui était vêtu d’un tee shirt frappé du logo de l’AVOMM et d’une casquette sur la tête.

Les consultations faites par cette caravane se sont focalisées sur la pédiatrie, la stomatologie, la santé mentale, la santé de reproduction (SR) nous a confié M. Sarr pendant que la présidente et ses collaborateurs s’occupaient dans les consultations et la distribution gratuite des médicaments.

L’édition de 2012 est dédiée à la mémoire de deux illustres membres de l’AVOMM, MM Kelly et Mohamed Dogui, rappelés à Dieu au début de l’année. Les photos des deux parrains à titre posthume de l’édition 2012 de la caravane médicale organisé par AVOMM apparaissent aux extrémités d’une géante banderole accrochée sur les murs de la maison du chef du village de Houdallaye.

La mort de ces deux figures emblématiques de l’AVOMM a profondément affecté l’organisation selon Ousmane Sarr. Et c’est pour honorer leurs mémoires que l’ong AVOMM a décidé de faire de cette édition 2012, un mémorial dédiée à ces deux personnalités du mouvement fauchées à leur affection.

Dans la délégation de l’organisation, nous avons remarqué la présence d’un certain Kane Harouna qui est l’un des principaux dirigeants et qui s’était illustré lors du blocus organisé devant la résidence du chef de l’Etat Mauritanien et de sa délégation dans un hôtel parisien lors d’un séjour en France au courant de l’année 2011.

Cette caravane médicale nous permet d’apporter notre contribution dans la solution des problèmes des rapatriés mais également de nous enquérir de leurs conditions d’existence a déclaré M. Sarr.

Les rapatriés interrogés se sont félicités de cette initiative de l’AVOMM qu’ils n’ont pas manqué de remercier très chaleureusement en souhaitant qu’elle (la caravane médicale) se répète chaque année.

Rappelons que l’équipe médicale de cette caravane était composée de M. M’Bodj (Technicien supérieur de la santé et spécialisé en Odontostomatologie), de madame Kati Diallo, sage femme d’Etat et spécialisée en Santé de reproduction, madame Fari Diop, Infirmière d’Etat quatre infirmières médicosociaux, à savoir : Coumba Yali Ba, Medina Sarr, Maîmouna Sy (militante active du FONADH) et Cheîkh Tidjane.



www.cridem.org


Source :
Elfoutiyou Elfoutiyou

dimanche 29 avril 2012

Marche de protestation: Tidjikja exige le jugement de Birame Ould Dah



La population Tidjikjoise dans sa quasi-totalité a organisé,ce dimanche 29 avril 2012, une marche imposante exigeant le jugement de Birame Ould Dah Ould Abeid pour avoir incinéré des livres saints du rite Malikite. Les manifestants, qui ont emprunté l’axe principal de la ville scandaient des slogans reclamant la mort du présumé coupable et invitant les pouvoirs publics à faire preuve de fermeté à son égard.
La foule(composée en majorité d'élèves du secondaire) a été reçue devant les locaux de la Wilaya par le Wali du Tagant monsieur Mohamed Moustapha Ould Mohamed Vall, ses proches collaborateurs, le maire de Tidjikja monsieur Mohamed Ould Biha et les responsables de la sécurité régionale.

khalil sow
khalil1965@yahoo.fr



samedi 28 avril 2012

Mobilisation des Ressources en Eau à Seeno Kuna : un projet d’avenir qui tire à sa fin.



Entamé au courant de l’an 2011 par l’Ong EGIRE en partenariat avec le Programme des Nations Unis pour le Développement (PNUD), le projet « Mobilisation des Ressources en Eau Souterraines et de Surface» qui s’inscrit dans le cadre d’un ambitieux projet qui vise à satisfaire la demande en eau des populations rapatriées de la localité de Seeno Kuna tire à sa fin.

Un consultant du système des Nations Unis dépêché de New York, en l’occurrence notre compatriote, Mame Baye Dia, ressortissant de Monguel qui a opté pour la nationalité Canadienne est venu à Seeno Kuna accompagné d’une forte délégation pour évaluer le projet avec les bénéficiaires.

Il était accompagné d’une forte délégation comprenant entre autres M. Bâ Amadou (responsable des projets au PNUD), M. Tourad O Salek de l’OMS, de M. Moustapha de la FAO ainsi que de M. Bâ Mamadou Moussa (délégué régional du ministère de l’environnement au Brakna) et de l’Inspecteur départemental de l’environnement de Boghé.

L’expert consultant a indiqué devant les un parterre de femmes et d’hommes qu’il était envoyé par les partenaires du projet afin de voir avec les bénéficiaires du projet les insuffisances du projet en question en vue d’apporter des corrections ou des rectifications à l’avenir. Il a particulièrement insisté dans son face à face avec les populations pour connaître leurs vraies priorités en matière de santé, d’éducation et de d’eau.

S’agissant de savoir si elles peuvent aujourd’hui s’affranchir des prestations qu’offre l’Ong EGIRE aux habitants du village, les populations ont répondu par la négative faisant savoir qu’elles n’ont pas encore acquises l’expérience nécessaire et ne disposent pas de la ressource humaine qualifiée pour se passer de l’expertise de l’Ong EGIRE.

Elles n’ont pas manqué de remercier et de féliciter M. Bassirou Diagana et ses partenaires sans oublier de renouveler quelques doléances à l’endroit des bailleurs. Il s’agit du raccordement de tous les ménages au réseau de l’AEP. Les villageois ont aussi demandé le déplacement du château d’eau de sa position actuelle très basse vers un endroit plus élevé.

Le consultant Onusien a visité toutes les infrastructures hydrauliques réalisées dans le cadre de ce projet ainsi que les pépinières des cultures hors que l’Ong INTERSOS refuse d’accepter dans le périmètre maraîcher qu’il a réalisé au profit des rapatriés prétextant selon certains villageois que l’Ong EGIRE chercherait à s’approprier ses réalisations à Seeno Kuna.

Pour rappel, le projet « MRESK » a émergé à partir de l’initiative personnelle de M. Diagana Bassirou, hydrogéologue, agrée en ressources en eau et en environnement. Ancien directeur du Centre Nationale des Ressources en Eau qui a pris sa retraite et aujourd’hui reconverti dans les consultations à l’étranger. Ce projet a permis ainsi aux villageois de Seeno Kuna, de bénéficier d’une adduction en eau potable (AEP). La pompe à motricité humaine d’un ancien forage a été remplacée par une pompe solaire qui a permis de doubler la capacité de pompage du forage.

De 4 mètres cubes au début, elle est passée ensuite à 15 Mètres Cubes/jour avant d’être porté aujourd’hui à 40 mètres cubes jour sachant que les besoins en eau de cette population sont estimés quotidiennement à 30 mètres cubes. L’AEP de cette localité dessert une population d’environ 1500 habitants (rapatriés et populations d’accueil confondus).

Le prix du bidon de 20 litres est ainsi passé de 20 Um avant la réalisation de l’AEP à 5 Um après la mise en service de l’ouvrage a affirmé Abou Dia, le fontainier. Mais les villageois ont une faveur de plus car, pour 5 Um, ils peuvent se procurer 40 litres d’eau a ajouté le gérant de la borne fontaine.

Grâce à ce projet, un château d’eau d’une capacité de 15 mètres cubes, deux bornes fontaines et 4 robinets ont été construit dans cette localité. Une borne fontaine est implantée à Medina, village d’accueil de Seeno Kuna. Ces infrastructures hydrauliques ont offert trois emplois aux villageois (un fontainier et deux gérantes de BF).

Toujours dans le cadre de ce projet porté par EGIRE, une ancienne carrière (zone d’emprunt) a été surcreusée et un clôture aménagée tout autour qui a été transformé en bassin de rétention des eaux pluviales qui est exploité à des fins agropastorales par les populations rapatriées de Seeno Kuna. A ce jour, le surcreusement du bassin a permis l’augmentation de la capacité de stockage des eaux pluviales qui passe ainsi de 6 millions de M3 à 11.250 mètres cubes selon le responsable du projet M. Diagana Bassirou .

L’eau du bassin est entrain de tarir avec le déficit pluviométrique enregistré cette année dans notre pays. Une eau utilisée par les habitants pour la construction de briques en banco, pour les activités maraîchères et pour abreuver les animaux sur place évitant ainsi de longs trajets du bétail vers le fleuve. Maintenant, avec le surcreusement du bassin, l’eau pluviale peut y stagner de l’hivernage jusqu’au mois de Mai de l’année suivante alors qu’auparavant, l’eau n’y pouvait rester au-delà du mois de janvier ont confié les populations.

L’ouvrage a contribué à stabiliser le bétail à Seeno Kuna et réduit considérablement la divagation des animaux du village dans les champs selon les bénéficiaires. Les habitants de Seeno Kuna ont adressé leurs vifs remerciements à leurs partenaires (PNUD, MDGF, EGIRE, FEM) ainsi qu’au Royaume d’Espagne pour l’investissement grandiose réalisé dans leur localité.

Thièrno Souleymane
Cp Brakna Quotidien de Nouakchott.
Cridem

vendredi 27 avril 2012

Les larmes secrètes de la Mauritanie.



Certaines choses sont difficiles à dire. Les réalités qui vous fendent le cœur et vous découpent les entrailles. Ce mal profond, inexorable et omniprésent qui vous triture les pensées et étouffe vos espoirs les plus banals. Ces déceptions en forme de poignard qui vous pénètre les tréfonds de la poitrine et vous étouffe.

Cette sensation de douleur indéfinie, sans nom, qui est la, mais qu'on ne peut localiser ou décrire. Cette volonté d'un dieu maléfique et machiavélique, dont le seul plaisir est de faire mal, de détruire. La Mauritanie souffre… La Mauritanie est assassinée par les mains de ses propres enfants

La Mauritanie se meurt lentement au milieu de la cacophonie de ses fils qui se disputent les reliques de son cadavre… La vraie dévaluation est celle des valeurs et des principes. Ce pays là, est entré en gestation au temps ou les valeurs avaient une valeur et ou les principes avaient des principes.

Il a enfanté des populations de toutes les couleurs, comme pour défier la diversité du monde et résumer la volonté folklorique de l'univers. Pour que jamais ses enfants ne manquent de rien, cette étendue de la planète s'est rempli le ventre de toutes les richesses et tous les trésors que le Seigneur des mondes a octroyé à la traitrise et la cupidité des hommes.

La Mauritanie fière et soucieuse du confort de ses fils, s'est étendue a l'infinie. Elle a étalé ses tapis de verdure, de montagnes de déserts et d'océans vers les frontières des horizons.

Chaque mauritanienne et chaque mauritanien avait le loisir d'avoir son propre pays… a lui tout seul… Le territoire était immense et recelait des biens à profusion, largement suffisants pour tous.

Dans un dernier souci de perfection le généreux pays aspergea ses fils de l'essence fleurie de toutes les vertus nécessaires a la continuité et a la prospérité de tout peuple qui se respecte.

Pour une certaine période, la grandeur et la foi de ces hommes dépassa largement le fléau apporté par la nouvelle échelle de valeurs que distribuait la nouvelle ère. L'homme mauritanien se fraya un chemin auréolé de son aura de dignité de sobriété et de grandeur.

Les hommes étaient pieux et fiers.
La réputation des fils de ce pays dépassa les frontières, suscitant l'admiration chez les peuples avoisinants. La Baraka dominait la vie du mauritanien et bénissait sa vie, sa progéniture et sa subsistance.

Puis des vents soufflèrent… ils étaient violents et malsains. Ils soufflaient de tous les cotés et charriaient la cupidité, la méchanceté et le mensonge. La vertu naguère priorité des priorités, enfila le vêtement de l'argent et de l'intérêt. L'honneur se coula sous le masque de l'hypocrisie et du mensonge; et la fraternité séculaire se drapa dans le manteau hideux de l'envie et de la concurrence malsaine.

La politique devint un commerce fructueux et facile, pour s'accaparer du gâteau national et asservir le commun des mortels sous prétexte d'être "Le législateur" de la vie des gens.

L'animosité étala ses ailes noires sur le paisible territoire, déroutant tous ceux qui ne s'affiliaient pas à une tribu influente, ou a un parti politique capable de transformer toutes les vérités en mensonges, ou de faire " flotter les bateaux sur les dunes de sables" comme disaient les anciens mauritaniens. Des nuages de tristesse remplacèrent le décor du ciel éternellement bleu, et les citoyens vécurent dans la peur et l'incertitude.

Les hommes commencèrent à tenir compte de leurs couleurs et de leurs régions. Les tribus s'ébranlèrent comme des essaims de mauvaise volonté, pour noyer l'arène nationale d'un flot écœurant de ségrégations diverses, dont les moindres furent la rancune, la haine de l'autre, et les injustices de toutes les couleurs et sous toutes les formes.

La Mauritanie pleure son infortune et l'ingratitude de ses enfants. La Mauritanie sacrifiée sur l'autel de la dissension politique et de la cupidité avide de groupes formés à la hâte pour s'accaparer des choses et des hommes.

La Mauritanie généreuse et fière, se voit réduite à sa plus simple valeur par la main de ceux là mêmes qu'elle a élevés et nourris pour chanter et défendre sa grandeur et sa gloire. Ceux qui en principe devaient veiller sur les grands biens que le Seigneur des mondes a confiés aux entrailles de cette terre pour l'avenir de générations encore conjugués au futur.

La Mauritanie verse ses larmes en silence, meurtrie par la profonde déception de voir ses enfants grandir, sans être au niveau de ses espérances. Quand une mère pleure, le présage n'est jamais de bon augure pour les enfants.

Mohamed ould Hanefi
chef de département de français Koweït.

Les missions de sensibilisation de l’UPR quittent Nouakchott pour les wilayas




Le Président de la Commission de Coordination de l’Union Pour la République (UPR), Mr Hassena Ould Ahmed Labeïd, a donné jeudi 28 0ctobre 2010, à 18 heures le coup d'envoi pour le départ, vers l'intérieur du pays, des missions de sensibilisation du parti au pouvoir en Mauritanie. Mr Hassena Ould Ahmed Labeïd qui est aussi Secrétaire Exécutif chargé des organisations socioprofessionnelles au Parti du Président Mohamed Ould Abdel Aziz a insisté, à cette occasion, sur l'importance de ces missions pour l’UPR, appelant les membres des différentes commissions à déployer le maximum d'efforts pour son succès. Il a rappelé que sa commission veillera à ce que toutes les étapes des différentes missions se déroulent dans de bonnes conditions. Le Président Hassena Ould Ahmed Labeïd a rappelé qu’une couverture médiatique accompagnera ces missions de sensibilisation du parti qui vont sillonner toutes les moughataas de Mauritanie.

Mauritanie24

Mosquée de Boghé escale : Justice rendue, les fidèles exultent !




L’homme de Dieu et grand Imam de la mosquée de Boghé escale a de quoi rendre grâce au tout Puissant face à la coalition administration-justice qui s’était liguée contre lui dans une affaire foncière l’opposant à un ex gendarme retraité.

L’affaire en cause concernait un petit espace attenant à la mosquée qu’un hakem de son temps, Moulaye Brahim Ould Mouylaye Brahim, avait octroyé à Hamady Ould Moulaye Idriss, gendarme à la retraite qui servait à Boghé à l’époque. Le bras de fer durait depuis plus d’une dizaine d’années sans que l’administration ne puisse trouver solution.

Exaspérés les fidèles de la mosquée n’ont pas hésité à entrer dans la danse pour protéger cet espace vital sur lequel avait été bâti un commerce en détruisant la construction sous le nez et à la barbe des policiers. Ceux-là n’avaient pas réagit pour ne pas envenimer la situation.

La visite du président de la République le 16 avril dernier à Boghé fût l’occasion mise à profit par l’Imam, Thierno Saada Baba Lam, d’interpeller le chef de l’Etat sur la question. Et le président de la ntra pour régler l’affaire définitivement. Ainsi, Mohamed El Hadi Macina a-t-il tenu à Boghé, vendredi 20 avril, une réunion destinée au règlement définitif du litige foncier.

Réunion à laquelle étaient présents Ahmedna Ould Mohamed Lemine hakem de Boghé, Bâ Adama Moussa maire de la commune, Isselmou Ould Abdellahi commissaire de police de la ville, Moulaye Ould Sghaïr commandant de brigade de la gendarmerie par intérim et Thierno Saada Baba Lam Imam de cette grande mosquée de Boghé escale.

A l’ouverture de la séance, le secrétaire général du ministère de l’intérieur et de la décentralisation a relevé l’importance que revêt cette mission qui, selon lui, vise à satisfaire une requête introduite par les populations lors de la récente visite du chef de l’Etat à Boghé.

Il s’agit en l’occurrence dira t-il, d’une réclamation légitime portant sur une portion de terrain contigüe entre la mosquée et la PMI par laquelle accèdent les femmes fidèles pour y accomplir leurs devoirs religieux. A cet égard, il a notifié la décision des pouvoirs publics à savoir que le terrain en question est inaliénable et reste par conséquent du domaine exclusif de la grande mosquée.

Mohamed El Hadi Macina a par ailleurs rappelé que cette décision automatiquement la déchéance et l’annulation des documents de propriété dont dispose M. Hamady Ould Moulaye Idriss. « L’intéressé bénéficiera en revanche d’une compensation en lieu et place dudit terrain et cette question fait l’objet d’un traitement approprié du ministère de l’intérieur et de la décentralisation en collaboration avec celui de l’habitat, de l’Urbanisme et de l’Aménagement du Territoire ».

Soulignons que le secrétaire général du Midec s’était préalablement à travers une photographie des lieux, de la situation générale de la mosquée, qui du reste, connaît de plus en plus, une dégradation poussée. D’où d’ailleurs l’urgence qu’il y a pour les pouvoirs publics de procéder à sa réhabilitation. Il semble que sur ce plan, Mohamed Ould Abdel Aziz ait pris sur lui l’engagement d’aider à la réhabilitation de la mosquée une fois qu’un devis aura été établit sur le coût de la réhabilitation.

Il est à se demander pourquoi le ministre des affaires islamiques, Ould Neini qui accompagnait le président de la République dans son déplacement, s’est fait discret dans l’étape de Boghé. A aucun moment M. le ministre n’a pipé mot sur cette histoire de la mosquée de Boghé escale. En tout cas les chefs religieux du coin n’apprécient guère la manière jugée discriminatoire dont sont gérées les affaires religieuses.

Quoi qu’il en soit, Ahmedna Ould Mohamed Lemine hakem de Boghé et l’imam de la grande mosquée de Boghé escale ont exprimé leur satisfaction du dénouement heureux de ce litige foncier moins d’une semaine après la visite du président de la République. Thierno Sadaa Baba, l’imam de la grande mosquée a formulé des prières et des remerciements à l’endroit de Mohamed Ould Abdel Aziz pour sa magnanimité et la solennité de cette décision.

Moussa Diop

www.cridem.org


Source :
Le Quotidien de Nouakchott

Urgent: La mort de quatre personnes dans un accident de voiture sur la route de Nouadhibou.


Une voiture particulière "Toyota Pickup", a chaviré hier soir, à 70 kilomètres de la route Nouadhibou Nouakchott; avec quatre passagers à bord qui sont morts sur place...

Il n’a pas été encore possible d'identifier les identités des personnes concernées, une ambulance et une escouade de gendarmes sont arrivées sur les lieux pour trouver les causes et circonstances...

Les sources de sécurité indiquent que les conducteurs roulaient à toute vitesse…



www.cridem.org


Source :
Rim Media

Néma: Arrestation d'Ahmed Ould Sadna devant le lycée




Ahmed Ould Sadna a été interpellé par les forces de police,jeudi vers les coups de 10 heures,devant le lycée de Néma,alors qu'il prêchait devant un parterre d'élèves.

Le directeur qui selon nos sources avait interdit ce genre d'attroupements devant et à l'intérieur de son établissement ,a vite informé la police,qui elle aussi à son tour réagit.

Auparavant,la police avait procédé à l'arrestation d'Aboubecrine Ould Bouddah,Professeur et gérant de la mahadra Oum Venadech,dans le département de Néma.

Les professeurs et les élèves ont tous condamné cette mesure qu'ils ont jugé de sévère.
De sources proches des deux hommes,aucune information n'a été donnée sur leur arrestation.
ALAKHBAR

Soirée humanitaire au profit des réfugies de l’Azawad




Nouakchott connait ces derniers jours d’intenses activites artistiques en vue de préparer une grande manifesrtation artistique le 18 Mai prochain au stade olympique, avec la participation des étoiles de la musique Mauritanienne comprenant divers noms célèbres et familles artistes connues.

Au cours de cette soirée de solidarité des fonds seront collectés au profit des milliers de refugiés Maliens sur les frontières orientales de la Mauritanie.

La coordinatrice et initiatrice de cette idée, la célèbre artiste Tahra Mint Nanna a indiqué ,dans une déclaration à la presse, qu’elle remercie tous les acteurs du milieu artistique Mauritanien pour le prompt engouement et intérêt qu’ils accordent à cet important et premier événement de son genre, qui reflète les valeurs de la musique , culture et solidarité dans la terre des hommes.

L’artiste Nanna a confirmé que l’ensemble des musiciens ,sans exception ,ont convenu de participer à ce grand meeting de bienfaisance, au travers d’opérettes collectives musicales en solidarité avec les refugiés, sous le titre « Quand se lamente la corde » du poète Sidi Ould Emjad , président du centre Emjad pour la culture et communication.

Une centaine d’artistes Mauritaniens et étrangers participent à cette soirée musicale humanitaire dont la célèbre troupe Touareg, le chanteur espagnol Tony, le Soudanais Abdellah Abdel kader Al Bayou, en plus de nombreux « Tartit » et autres noms occidentaux, africains et arabes.

Et c’est Minni Mint Nanna qui interprétera l’opérette « Quand se lamente la corde » sur laquelle elle travaille depuis longtemps afin qu’elle soit fin prête la soirée du 18 Mai.

Ce rassemblement musical humanitaire est organisé sous le parrainage des plus importantes institutions de l’Etat et l’appui des organisations concernées par le travail humanitaire, la contribution de l’art et la culture à atténuer les souffrances et guerres, telles que :l’organisation des Nations Unies pour les Réfugiés, la télévision Mauritanienne , un certain nombre d’hommes d’affaires Mauritaniens et organisations de la société civile.

Le programme de la manifestation prévoit « Quand se lamente la corde » au stade olympique, l’hymne d’ouverture, des Louanges, Medh du prophète, des chansons Mauritaniennes interprétées par les meilleures étoiles de la musique nationale et la participation d’artistes étrangers notamment d’Espagne, Mali et Soudan . Le tout, en guise de condamnation des guerres et en solidarités avec les réfugiés déplacés du Mali.

Source : sidi Ould Emjad

jeudi 26 avril 2012

Nécrologie: Décès de Biri Ndiaye à l’hôpital national




La triste nouvelle du décès du regretté Youba Ndiaye plus connu sous le nom de Biri Ndiaye vient de tombée. C’est la consternation générale et la tristesse qui se lit sur tous les visages.

Professeur de français alliant compétence, rigueur et sérieux, Biri Ndiaye était un homme exceptionnel aimé de tout son entourage.

Sa longue maladie qui a fini par l’emporter ne l’a jamais empêchée de continuer à cultiver de bons rapports avec ses amis. Pourtant convalescent Biri s’est démerdé pour m’adresser le message suivant : « Cher ami, tu es rare, je suis fâché. Pas un mot lors du nouvel an. Allez, je déconne. Sinon, je n'avais pas le temps de lire quelqu'un en décembre. En effet, j'ai été très malade d'Août en janvier. J'ai été évacué au Maroc, j'y ai subit une opération le27 octobre, je suis rentré à NKT le 05 janvier 2012; depuis, je suis en convalescence et le net m'aide à passer le temps. Je sais que tu ne savais pas. Toute l'année, je n'ai pas enseigné. J'espère que ta famille va bien
Amitiés ».

Journaliste à Tahalil Hebdo à ses heures, Biri Ndiaye maîtrisait l’art de l’écriture descriptive. Ses articles toujours captivants sont des chefs-d’œuvre qui forcent l’admiration.

A sa famille éplorée, ses amis, à l’équipe de Tahalil Hebdo et la presse nationale de façon générale nous présentons nos condoléances les plus attristées.

Inna Lil Lahi We Inna Ileyhi Rajioune !

Khalil Sow

Tagant: Revue à mi-parcours de l’Emel 2012


Le Tagant est l’une des rares régions où des problèmes majeurs liés à l’exécution de l’opération Emel 2012 n’ont pas encore été enregistrés. Les seuls petits désagréments observés sont d’ordre logistique (transport) et organisationnel (forte pression de certains spéculateurs devant les bureaux des Hakems). Hormis ces petits couacs, l’exécution de l’opération Emel 2012 suit son cours normal. Les denrées ont été réceptionnées en quantité suffisante et leur ventilation a été effectuée en respect strict des quotas alloués et des règles d’équité et de transparence. Les populations bénéficiaires sont, dans leur majorité, satisfaites de l’exécution du volet aliments humains et du volet aliments de bétails. Tout comme elles sont satisfaites de la phase d’identification du volet distribution gratuite qui ne suscite encore aucune réclamation.
En effet, pour le volet aliment de bétail, la Moughattaa de Tidjikja et celle de Moudjéria ont réceptionné chacune 120 tonnes de blé en février, 200 tonnes de blé en mars et 450 tonnes de blé en avril alors que la Moughataa de Tichitt, moins peuplée, a bénéficié de 60 tonnes en février, 60 tonnes en mars et 80 tonnes en avril. Ces quantités ont été attribuées aux éleveurs de la région suivant des critères définis en commun accord par l’administration, les élus et le CSA. La généralisation de la vente du Rackal aux autres Moughataas du Tagant ( ce produits n’est vendu pour l’instant qu’aux éleveurs de la Moughataa de Moudjéria) pourrait contribuer à diminuer la pression au niveau des points de vente.
Le volet aliments humains suit lui aussi son cours normal au niveau des 42 boutiques Opération Emel (25 boutiques à Tidjikja, 13 boutique à Moudjéria, 4 boutique à Tichitt), même si certains désirent, vivement, l’augmentation des quotas par famille et par jour , d’autres souhaitent l’introduction de nouveaux produits (thé vert, farine, oignon et pomme de terre) et la révision à la hausse du nombre des boutiques (Tidjikja ville et Tichitt ville).
Le volet hydraulique dont l’exécution est confiée à l’entreprise EMOS (Etablissement Mohamed Ould Saleck) couvre, quant à lui, deux points d’eau (Zoueiret Nemdea à Daver et Zormiya comme site de remplacement). Le retard enregistré pour son démarrage tient au fait que les équipements de EMOS se trouvent encore au Brakna. Il est important de souligner, toutefois, que ce sont 9 points d’eau qui avaient été proposés par la Wilaya mais seul le forage de Zoueiret Nemdea a été retenu par les responsables de l’opération Emel2012. Une mesure jugée largement insuffisante par les populations du Tagant.
Enfin pour le volet distribution gratuite, il est prévu pour sa première phase, 1010 tonnes de blé et 70 tonnes d’huile. Ces produits sont destinés aux familles les plus indigentes qui reçoivent chacune une ration trimestrielle de 3 sacs de blé, et 12 litres d’huile. L’identification de ces familles indigentes est en cours et la méthode utilisée (validation des listes par les populations lors des assemblées de quartier), est bien appréciée.
Le conseiller du premier ministre monsieur Yaebed Ould Hanene présent au Tagant depuis une semaine dans le cadre de l’évaluation de l’exécution du programme Emel 2012 a été interpelé par les populations sur l’augmentation des quantités des rations quotidiennes vendues dans les boutiques témoins, le renforcement du dispositif avec l’ouverture de nouvelles boutiques,
Dans la réunion qu’il a tenu avec le Wali du Tagant, les élus de la Wilaya et les différents acteurs régionaux intervenant dans le cadre de l’opération Emel 2012,d'autres problèmes lui ont été soumis par les élus notamment : problème du transport secondaire des produits (à l’intérieur de la région), problème d’eau (Tichitt, Lakhcheb), vaccination du cheptel, renforcement du volent aliments humains et sa généralisation avec l’ouverture de nouvelles boutiques. Le conseiller du premier ministre a pris note des doléances et promis de les transmettre à qui de droit. Lors de cette réunion le maire de Lakhcheb satisfait des retombées de l’opération Emel2012 dira : « celui qui dépensait 3000 Um quotidiennement n’en dépense plus que 700 à 800 Um, les pouvoirs publics viennent de réaliser un exploit et nous leur en sommes plus que reconnaissants »
Khalil sow
Khalil1965@yahoo.fr












Adrar : Les habitants de la cité historique d’Azougui en sit-in pour revendiquer l’eau potable




Selon le correspondant de l’ANI, des dizaines d’habitants de la cité historique d’Azougui (Teyarett) (5km au nord d’Atar), ont tenu un sit-in sous les arbres pour revendiquer de l’eau potable, après avoir été interdits d’aller à Atar, par la gendarmerie, où ils devraient faire un rassemblement devant la wilaya.


Les habitants de la cité historique, d’où partent les canalisations de l’adduction d’eau d’Atar, sont privés d’eau « depuis que l’NAEPA n’a plus réglé la facture d’électricité à la SOMELEC ». Ce qui a amené le prix du baril de 200 litres d’eau à grimper pour atteindre les 500 ouguiyas.
Un porte-parole des habitants a demandé le raccordement de la cité au réseau d’adduction d’eau de la ville d’Atar qui continue à pomper l’eau de la localité, indiquant « comme dit le proverbe arabe, il faut être prés de l’eau pour avoir soif ».
Dans une déclaration à l’ANI, les porte-paroles des habitants ont menacé de multiplier leurs activités de protestation, si une solution n’est trouvée dans les meilleurs délais par les autorités concernées.
L’oued d’Azougui est le lieu où se trouvent un site archéologique avec des vestiges témoignant de l’histoire des almoravides.
ANI

mercredi 25 avril 2012

Société:"L'eau de Maghata-Lahjar est polluée"selon des experts(O.Brahim)





Mohamed Salem Ould Brahim ancien maire adjoint de la Commune de Maghata-Lahjar a affirmé lors d'un entretien avec Alakhbar que "l'eau de Maghata-Lahjar est polluée" suite aux résultats des analyses faites par un expert français que l'Etat mauritanien avait confié les travaux de prospection de l'eau dans cette partie de l'Aftout .

Selon Ould Brahim,ce constat date des années 90-fin du siècle dernier-et d'ailleurs cette eau contient une grande quantité de nitrate.
"L'accumulation de cette substance dans l'appareil urinaire provoque le cancer"a-t-il ajouté selon les analyses de l'expert français.

Il a indiqué,que l'expert avait déclaré que cette matière constitue un danger pour les femmes en état de grossesse et les enfants.

Mohamed Salem Ould Brahim a précisé que "ces déclarations sont loin des discours politiques,par contre elles vont dans le sens de veiller sur la santé des populations pendant qu'il est temps".

"C'est inquiétant quand les autorités du pays disent que cette eau est bonne à boire et elle existe à quantité suffisante"s'est étonné Mohamed Salem Ould Brahim.
ALAKHBAR

mardi 24 avril 2012

Entretien avec Mr Wagne Abdoulaye Adriss chargé de Mission à la présidence.




Après la visite du président à Boghé, nous avons tendu notre micro à Mr Wagne Abdoulaye Idrissa Chargé de Mission à la présidence de la République président de la Coordination des cadres UPR ressortissants du département de Boghé. Nous l’avons trouvé à Thialgou dans son village et nous lui avons expliqué l’objectif de notre visite, il a accepté de nous recevoir et de répondre à nos questions.

Le véridique : Mr le Ministre l’arrivée du président Mohamed Ould Abdel Aziz à Boghé est un grand succès, éprouvez – vous la même chose, si oui pouvez nous élucider le pourquoi de cette réussite ?


Mr Wagne : Cette visite du Président a été un succès sur tous les plans. Sur le Plan de la mobilisation des populations pour l’accueil du Président, d’abord, jamais dans des évènements pareils, les boguéens (entendu au sens départemental du terme) ne se sont mobilisés de façon aussi massive, organisée et disciplinée.

Ils l’ont fait pour marquer et ce, de façon très sincère, leur engagement et leur détermination à accompagner le Président Mohamed Ould Abdel Aziz dans la voie qu’il s’est tracée, à savoir celle qui mène vers un développement harmonieux de la Mauritanie.

Il s’était agi, sur un autre plan, pour le Président de rencontrer les populations, de les écouter, de s’enquérir de l’état d’avancement des projets qui étaient en cours de réalisation (la station de pompage par exemple) et, sur la base des préoccupations exprimées par les populations, de prendre des décisions importantes. La construction d’un hôpital, d’un stade, d’une maison des jeunes et l’étude aux fins de réaliser l’extension et la réhabilitation du CPB, l’extension des réseaux électrique et hydraulique sont autant d’engagements qui forcent l’estime et qui mettent en confiance aujourd’hui les populations de Boghé. C’est en cela que réside la réussite de cette visite.

Le véridique : Pensez vous la même chose Mr le ministre que les gens qui disent que c’est tout le département Boghé qui a accueilli Aziz y compris toutes les tendances politique ?

Mr Wagne : Comme je l’ai dit plus haut, c’est tout le département de Boghé (les habitants de ses quatre communes) qui s’est mobilisé pour accueillir le Président aussi bien à Aleg qu’à Boghé. Cela a été fait de façon bien coordonnée et organisée. Le maire de Boghé, que je félicite au passage pour sa posture républicaine, a été au rendez vous et a transmis au Président de tous les mauritaniens, les doléances exprimées par les populations de sa commune.

Le véridique : vous êtes le président de la coordination des cadres de L’ UPR ressortissants de Boghé , parlez nous un peu de cette coordination ? Sa composition ? Ses objectifs ?


Mr Wagne : Cette Coordination est née avec l’avènement du mouvement de rectification du 06 août 2008 ; elle était à l’état embryonnaire en ce moment, elle s’est élargie pendant les préparatifs de la campagne électorale présidentielle de 2009. Elle a pris de l’envol et s’est consolidée pendant l’implantation du Parti UPR à Boghé. Plus de 60 jeunes cadres du département résidents à Nouakchott se reconnaissent dans cette Coordination.

Elle a un objectif politique clair ; il s’agit d’accompagner le Président Mohamed Ould abdel Aziz dans sa politique de rectification, de lutte contre la pauvreté et la gabegie ; d’amélioration des conditions de vie des mauritaniens ; de renforcement de l’Unité nationale et la cohésion sociale ; et de consolidation de la démocratie dans notre pays.

La Coordination s’attèle également au financement et à la réalisation des activités socio-économiques qui permettent de soulager les populations locales. Elle se réunit régulièrement à Nouakchott et à Boghé où elle a des relais (répondants) au niveau de chaque localité du département. Les présidents de la section et de la sous section UPR de Boghé ainsi que des sections au niveau des trois communes rurales sont des membres actifs de cette Coordination. Pendant son implantation à Boghé, l’UPR, grâce justement à l’efficacité de la coordination mise en place, a enregistré plus de 17 000 adhérents.

Cette Coordination, grâce à l’esprit d’unité dans les rangs et la transparence dans la gestion et la répartition des fonds collectés, est également à l’origine du succès et de la réussite de la mobilisation des populations pendant cette visite présidentielle. Toutes les délégations du Parti ou toute initiative politique vers Boghé se greffent désormais à cette Coordination pour mener à bien sa mission (festival du fleuve, missions de sensibilisation de l’UPR, etc.).

Le véridique : le président Aziz est arrivée à Boghé le 16 avril, il a inauguré la station de pompage, le centre technique, devant la population venue nombreuse, il a promis la construction d’un hôpital, la maison des jeunes et le stade et tous les autres revendications du maire seront étudiés dans un délai court, que pensez vous des personnes qui disent que ce sont des promesses tout court ?


Mr Wagne : Je pense qu’aujourd’hui tous les mauritaniens connaissent son Excellence Monsieur le Président. Son souci est plutôt comment réaliser ses engagement en 2 – 3 ans et non sur toute la durée de son mandat présidentiel. Je dirai que cela relèverait du pléonasme si je dis qu’il va honorer ses engagements.

Le véridique : le président Mohamed ould Abdel Aziz a envoyé à Boghé un émissaire Mr le secrétaire général du Ministère de l’intérieur Mr Mohamed El Hadi Macina, pour notifier solennellement aux notabilités religieuses de la grande mosquée de Boghé que l’attribution de cette parcelle de terrain au sieur Hamada est annulée d’office sur décision du président de la république. Quelle lecture faites vous des cette acte ? Est ce c’est le début des réalisations que Mr Aziz a décidé pour la ville de Boghé ?


Mr Wagne : Pas un début de réalisation ; l’inauguration de la station de pompage complètement rénovée avec une technologie de dernier cri est déjà une grande réalisation. Il s’agit pour ce cas spécifique de la mosquée de réparer une injustice. Comment des hommes conscients, musulmans de surcroit cherchent à s’accaparer d’une portion de terre destinée à une mosquée ?

Rappelez-vous des boutiques qui jouxtaient la mosquée marocaine à Nouakchott! C’est le même cas. Ce sont là des pratiques des « anciens temps » que son Excellence est entrain de remettre en cause avec beaucoup de détermination.


Le véridique : Mr le Ministre dernière question avez –vous la certitude que le président est satisfait de sa visite à Boghé ?


Mr Wagne : Je suis plus que convaincu que le Président est très satisfait de sa visite et je suis très bien placé pour le savoir. C’est un exercice de gouvernance qu’il a adopté depuis son avènement au pouvoir : aller vers le peuple, l’écouter, vivre ses problèmes, être sous le soleil avec lui (les tribunes sont ouvertes désormais) afin, de façon interactive, trouver les solutions les plus idoines à ses problèmes.

Propos recueillis par Diop Mohamedou Abou
CP au Brakna le véridique.


www.cridem.org


Source :
Albert Camus Diop

Boghé : Une nouvelle configuration politique.




La politique locale était jusque là dominée par une élite constituée majoritairement des premiers « intellectuels » qui ne tolérait pas la monté en puissance de force fraîche.

Cette élite s’appuyait pour contrôler sa « niche écologique » sur les structures traditionnelles à culture aristocratique dont elle vantait le label.Mais la politique au nom de l’intérêt et de la réussite personnelle ne fait plus école.

Les habitudes politiques qui permettaient la manipulation des sous-groupes-judas, des fils truqués, des pions qu’on déplace pour entrainer la communauté vers l’intérêt unique de ladite élite ne déclenchent plus d’enthousiasme flamboyant.

A cette logique solitaire se supplante une logique de rajeunissement solidaire consciente : Une jeunesse intellectuelle, longtemps étouffée, désireuse de garder le sens du « patriotisme » régional est entrain de dessiner les contours d’une nouvelle force politique disponible pour le renouveau. Il fallait un vent de jeunesse car la stratégie du président Mohamed Ould Abdel Aziz est de s’allier avec les forces naissantes.

Cette stratégie efficace représente une force de progrès, un ascenseur social permettant aux nouvelles couches de briller par leurs talents. Nous nous réclamons parfaitement des idéaux de cette nouvelle technique de gouvernance. Au-delà donc les querelles tchadiennes qui ont agonisé les V.F et les Zoulou, au delà des coups de torchon et de pratiques mystiques c’est la baisse du taux d’audience de l’élite traditionnelle qui nous a permis de récupérer les sceptres.

Le Titanic coule, personne ne se bat pour sa survie. Heureusement ! Il ya un relais : des jeunes qui sont arrivés par leurs efficacités à des postes importants dont on commencer à parler, on commence à entendre, suscite l’espoir en faisant le pont et assurant la liaison avec l’état sans en être bien entendu le bras docile. Ils ont une certaine virginité, une certaine fraicheur, une aura incarnée. Le charme de la jeunesse conjugué aux désintéressements dont ils sont crédités suffise à leur accorder confiance.

Leur rhétorique est beaucoup plus convaincante parce qu’ils n’ont jamais été aux gouvernements précédents, donc ne se sont jamais compromis. Ils n’ont aucun passif. La politique politicienne ne les a jamais affectés. Ils sont à l’état pur, leurs discours trouvent une audience auprès des masses, un écho favorable parce qu’ils se référent au commun. Ils fournissent un langage adapté, intégrationniste s’adressant à toute la communauté dans sa diversité.

Cette vision se traduit en acte : Cette intelligentsia ne se refugie pas derrière des concepts qui excluent. Les données du contexte sont prises en considération. C’est pourquoi, organisée économiquement, socialement la coordination politique des jeunes qui regroupe l’ensemble de la communauté de Boghé, dans sa diversité s’est investie spontanément pour l’accueil du président.

Le résidu de l’ancien appareil politique local qui a laissé tomber ses feuilles et ses épines politiques antérieures pour exploiter à son profil les contextes de la contingence actuels s’est présenté pour faire écran à notre mouvement. Cette acclimatisation politique n’est pas sincèrement respectueuse du rituel d’accueil qui voudrait que ceux qui ont mobilisé leur temps et leurs fonds reçoivent en priorité leur convive.

Dans tout les cas, le paysage politique de Boghé est entrain de connaître des mutations que, ni les parades inhibiteurs, ni les récupérations politiques révélatrices d’une fin de règne, ne peuvent réprouver. Les jeunes ont compris, en somme, que la meilleure manière de sauver le bercail c’est de mettre en valeur l’ampleur de leurs forces.

Si Boghé est toujours dans une posture désavantageuse, et que le projet aussi important que la construction d’un centre Hospitalier est retardés ; c’est que notre arme électorale n’a jamais joué en faveur du commun. Notre positionnement par rapport à l’état, très mal négociée, nous a réduits en force folklore à même de s’abaisser à des compromissions en vivant dans la tromperie. En vérité, Boghé n’a jamais profité de ses rampes de lancement.

L’élite locale ne peut éviter de se voir imputer la responsabilité de cette situation. La nouvelle conduite des affaires par des jeunes, ressources humaines de qualité, espère modifier le comportement à l’égard des problèmes en suspens. C’est le « printemps arabe » de Boghe. Aujourd’hui nous voulons travailler de manière plus homogène afin que les pierres angulaires de notre programme trouvent satisfaction.

Voilà les moyens dont nous disposons pour atteindre nos fins. Car nous avons compris que le maniement des affaires et leurs administrations n’ont de sens que si l’on veille à suppléer à tout ce qui manque dans une cité. Et l’homme qui se trouve investi du mandat de porter au chef de l’état notre volonté de participer activement à l’action gouvernementale est Monsieur Wagne Abdoulaye Idrissa Conseiller à la présidence.

Sy Alassane Adama
Philosophe


www.cridem.org


Source :
Le Rénovateur Quotidien (Mauritanie

lundi 23 avril 2012

El Hadj Ould Vahfou à Nouakchott pour des soins médicaux




Le gouvernement mauritanien a évacué L'érudit et enseignant,El Hadj Ould Vahfou du Tagant sur Nouakchott pour des soins intensifs, a-t-on appris de sources fiables.

Les autorités avaient dépêché un véhicule pour l'amener dans la capitale.Arrivé à Nouakchott, une équipe médicale a été mise à sa disposition pour s'occuper de lui.

La mahadra d'Ould Vahfou dans son village de Guellage au fin fond du Tagant(Moughata de Moudjéria) a fait sorti des centaines d'élèves devenus aujourd'hui , des hommes de sciences et de savoirs dans les différentes disciplines de l'Islam.

D'ailleurs, des centaines d'hommes ont assimilé sous "l'ombre du Cheikh" le saint Coran et ses annexes.
ALAKHBAR

dimanche 22 avril 2012

Boutilimitt: Un camion de marchandises se renverse à Zem-Zem.




Heureusement qu'il n'y a pas eu de victimes ! C’’était dimanche dernier 15 avril aux environs de 10 h 30 dans la matinée à Zem-Zem, localité située à 5 kilomètres sur la route Boutilimitt-Aleg ?

Le convoi de la délégation présidentielle a été obligé de dévier de la route où jonchait un camion remorque renversé. Il avait chargé plus de 20 tonnes de marchandises et était en route pour l’intérieur du pays. En tout cas station d’essence de Zem-Zem et les commerces s’y attenant ont eu de la sueur au front.

L'accident a néanmoins ralenti la circulation routière sur cet axe. Les transports de marchandises sur la route de l’espoir sont nombreux et divers.

D'ailleurs, le bis repetita, voire ter, n'a pas échappé aux habitants de la localité de Zem-Zem : il y a quelques années, un accident du même ordre s'était produit quasiment au même endroit ; et quelques jours plus tard, c'était cette fois non loin de l’hôpital de la ville de Boutilimitt sans faire de victime, si l’on en croît le témoignage de Ishagh , un habitant de la localité de Zem-Zem. Sur place, les policiers de Boutilimitt arrivés sur les lieux ne pouvaient encore affirmer la cause de l'accident. Vitesse ? Surcharge?

L'enquête le dira sans doute. Après avoir secouru le conducteur, qui devait être transporté à l'hôpital pour des contrôles, nos braves policiers aidés de bonne volonté se démenait pour déblayer les marchandises éparpillées çà et là pour rendre la circulation plus fluide. Les accidents de la route sont fréquents sur l’axe de la route de l’espoir, en raison du mauvais état des pistes et des véhicules, souvent surchargés en passagers installés en équilibre sur les marchandises, et de l'imprudence de certains chauffeurs.

Mais aussi du manque de sérieux dans le contrôle routier des véhicules routiers souvent bondés de personnes et de marchandises.

Moussa diop


www.cridem.org


Source :
Le Quotidien de Nouakchott

samedi 21 avril 2012

Découverte du cadavre d’un enfant à Boutilimit.




Le cadavre d’un enfant de 13 ans a été retrouvé vendredi soir 20 avril en plein centre de la ville de Boutilimit située à un peu plus de 150 kilomètres de la capitale Nouakchott. Le cadavre est toujours conservé au dispensaire départemental de la ville.

L’enfant n’a pas encore pu être identifié et les conditions de sa mort sur lesquelles des enquêtes sont menées ne sont pas encore éclaircies. La Mauritanie a connu ces deux dernières semaines une vague d’assassinats allant de l’étranglement à l’usage d’armes blanches qui dénote de la recrudescence de l’insécurité surtout dans les grandes villes.

La semaine dernière, deux cadavres ont été retrouvés le même jour à Arafat et à El Mina. Alors que l’un des assassins a été appréhendé sur la route de Nouadhibou tentant de fuir, l’autre court toujours de sources policières.

www.cridem.org


Source :
Le Calame (Mauritanie)

Litige foncier entre les autorités religieuses de la grande Mosquée et le sieur Hamada


:

le président Aziz annule l’attribution foncière.

Voilà bientôt une dizaine d’année que dure le litige foncier opposant l’Imam de la grande mosquée de Boghé, Thièrno Sada Baba Lam et le nommé Hamada au sujet de l’attribution d’une petite parcelle de terrain située entre les locaux de la PMI et l’espace de prière réservé aux femmes dans ce grand lieu de culte.

Les autorités religieuses de la mosquée par la voix de l’Imam Thièrno Sada ont toujours contesté cette attribution de terrain accordée au début des années 2000 par l’ancien préfet de la Moughataa de Boghé, Moulaye Brahim Ould Moulaye Brahim à son cousin Hamada.

Elles se sont aussi opposées de façon ouverte et frontale à toutes les tentatives de mise en valeur de cette parcelle de terrain par son propriétaire allant jusqu’à faire usage de la force en 2009 pour détruire la fondation en dur construite par Hamada sur cette parcelle.

Les démarches du vieux marabout auprès des autorités étatiques avaient abouti à la suspension de cette attribution foncière par un arrêté du ministère de l’intérieur. Mais, Hamada avait déposé une plainte devant la justice régionale contre l’Imam Thierno Sada Baba Lam pour destruction de ses biens. Et le vieil homme malgré son âge, 100 ans, persista jusqu’au bout dans son combat contre cette attribution illégale de terrain. Il répondra devant le juge du tribunal d’Aleg en martelant à l’endroit de ce dernier « Inelmesajide Lillah » en français « les mosquées appartiennent à Allah (Dieu)».

Beaucoup de bonnes volontés avaient tenté en vain de trouver une solution à l’amiable entre les deux parties en proposant de dédommager ce dernier. L’affaire est restée pendante jusqu’à l’arrivée de Ould Abdel Aziz le 16 avril 2012 à Boghé. L’Imam profite de cette occasion pour aller serrer la main du président et lui exposer le problème.

Aussitôt après son retour à Nouakchott, le chef de l’Etat dépêche le secrétaire général du ministère de l’intérieur, M. Macina Mohamed El Hadi, un fils du terroir également pour notifier solennellement aux notabilités religieuses de la grande mosquée de Boghé que l’attribution de cette parcelle de terrain au sieur Hamada est annulée d’office sur décision du président de la république. L’annonce de cette nouvelle aux autorités religieuses a fait l’objet ce matin d’une petite cérémonie qui s’est déroulée à la grande Mosquée en présence du SG du ministère de l’intérieur, du Hakem de la Moughataa de Boghé, du Maire de la ville, du commissaire de police et du commandant de Brigade de la gendarmerie et de l’Imam Thièrno Sada Baba entouré de son staff.

A la fin de cette cérémonie, l’émissaire du président a fait une brève déclaration devant les journalistes venues courir l’évènement « je suis venu aujourd’hui à Boghé sur instruction de monsieur le président de la république qui avait reçu à l’occasion de sa visite lundi dernier à Boghé, un dossier de réclamation, une plainte de l’Imam de la mosquée de Boghé sur l’attribution d’une portion de terrain contigüe à la mosquée et qui appartient à la zone de la mosquée et réservée aux femmes pour y accomplir leurs prières tous les vendredis.

Ce terrain avait été attribué à une tierce personne depuis une dizaine d’année qui voulait construire des boutiques à cet endroit là. La plainte avait été faite par l’Imam de la mosquée. Lorsque le président de la république a reçu cette plainte, il donné une instruction, il a pris une décision que je suis venu notifier aux autorités locales ici présentes (le Hakem, le maire et les services de sécurité et à la Jemaa de la mosquée) qu’il a été décidé que ce terrain appartient désormais à la mosquée et qu’il ne peut faire l’objet d’une attribution à une tiers personne.

Cette attribution de terrain faite est annulée. Et l’Etat prendra en charge peut être une compensation pour la personne qui avait bénéficié de cette attribution. Par ailleurs le président de la république m’a confié la mission de visiter la mosquée pour constater avec l’Imam de la mosquée, tous les aspects de réhabilitation ou de reconstruction de cette mosquée à envisager parce qu’il a décidé d’apporter une aide à cette mosquée en réponse aux engagements qu’il avait pris devant les populations. C’est ce que j’étais venu notifier à la Jemaa de la mosquée aux autorités locales ici présentes ».
De son côté, l’Imam a remercié le chef de l’Etat de la décision qu’il a prise de rétablir les fidèles musulmans dans leurs droits. Et une satisfaction se lisait sur tous les visages des nombreuses notabilités présentes ce matin à la grande mosquée et qui ont fortement applaudit l’allocution prononcée par le SG Macina.

Jules Diop de l’Eveil Hebdo
Brahim O Eli Salem du Calame
Diop Mohamedou Abou (Le Véridique)


Cridem

Brakna/Dar El Barka : Don de matériel scolaire


Dans le cadre des activités de jumelage entre la Commune de Dar El Barka (Mauritanie) et celle de Réau San Sénart (France), un important lot de matériel et fournitures scolaires a été distribué aux écoles de Dar El Barka au cours d’une cérémonie officielle tenue le mercredi 18 avril 2012 en présence du maire M. Kane Amadou Tidjane et de M. Sow Moctar Aliou, Président du comité de jumelage ainsi que de plusieurs membres de l’association. Ce matériel composé essentiellement de manuels scolaires de niveau fondamental et secondaire plus 2 ordinateurs a bénéficié aux écoles primaires de Dar El Barka, Foondé Mayel, Rabia, El Wiam, Loboudou, Aly Guélel, Sinthiane Diama et Diatar et au collège communal de Dar El Barka. Un surplus a été expédié au lycée de Sarandogou (Commune de Boghé). Les directeurs d’établissements, parents d’élèves et chefs de village ont unanimement remercié la délégation ainsi que la mairie de Réau pour tous les efforts fournis pour pérenniser cette coopération avantageuse pour les deux parties. Ils ont émis le souhait de voir ce partenariat se développer et se raffermir davantage dans tous les domaines qui touchent le quotidien des populations. D.A Cridem

jeudi 19 avril 2012

Périclès / Tagant ; Renforcement des capacités des maires et leurs secrétaires généraux



Le Centre de Ressources N°3 du Programme européen pour le renforcement des institutions des Collectivités locales et leurs Services (Périclès) vient d’organiser un atelier de formation destiné aux maires du Tagant et leurs secrétaires généraux.
Placé sous le thème « élaboration du compte administratif des communes », cet atelier est organisé en prévision de la session budgétaire du mois d’avril consacrée à l’approbation du compte administratif et l’élaboration du budget complémentaire.
Les maires et les secrétaires généraux des dix communes du Tagant (Tidjikja, El Wahat, Boubacar Ben Amer, Tensiqh, Lahsera, Soudoud, Moudjéria, NBeika, Lakhcheb, Tichitt) ont participé à cette session de formation qui a duré trois jours.
Basé à Tidjikja le centre de Ressources N° 3 de Périclès mène, depuis son installation, des activités orientées vers le renforcement des capacités des collectivités locales du Tagant.
Notons que la cérémonie officielle de l’ouverture de cette session de formation a été présidée par le Wali adjoint du Tagant monsieur Cheikh Ould Meddah accompagné du conseiller du Wali chargé des affaires économiques et du développement local monsieur Mohamed Ould Jiddou.
Khalil Sow
Khalil1965@yahoo.fr









mercredi 18 avril 2012

Un avion cargo contenant des stupéfiants et des armes atterrit à Gao




La marchandise a été récupérée par Ansar Eddine et remise à Aqmi
.

La situation critique imposée au nord du Mali par, notamment, les organisations terroristes (Aqmi, Mujao et Ansar Eddine) fait craindre le pire, à court, moyen et long termes. Les nouvelles qui parviennent de cette partie du Mali ne font que conforter cette crainte.

L’une d’elle concerne l’atterrissage d’un avion cargo à l’aéroport de Gao, ville où nos diplomates ont été enlevés. L’avion transportait des armes et des stupéfiants. Les colis auraient été chargés à bord d’une dizaine de pick-up qui auraient aussitôt pris la direction de Kidal.

L’information, rapportée par le journal malien L’indépendant, dans son édition d’hier, a de quoi ajouter aux inquiétudes déjà installées depuis la prise des villes du nord du Mali par Aqmi, Ansar Eddine et Mujao (Mouvement pour l’unité et le djihad en Afrique du Nord). Le journal malien écrit, néanmoins, ignorer la provenance du cargo, qui selon la même publication, a atterri à l’aéroport de Gao vendredi dernier, dans l’après-midi.

L’indépendant ajoute, cependant, que «les colis ont été chargés à bord d’une dizaine de pick-up qui ont aussitôt pris la direction de Kidal, escortés par des hommes d’Iyad Ag Ghaly», ancien diplomate malien en Arabie saoudite, et actuel émir de l’organisation terroriste Ansar Eddine.

Cette inquiétante affaire ne rappelle pas seulement celle dite d’«Air cocaïne», mais également une ressemblance, en ingrédients de stabilisateurs et semant le chaos, de l’Afghanistan, où la culture de l’opium se conjugue à la culture de discours terroristes ayant fait de ce pays une sorte de gigantesque camp d’entraînement pour des «djihadistes» de tous bords et de différentes nationalités. Même l’organisation terroriste Boko Haram, sévissant au Nigeria, est signalée dans la région.

Réplique de l’affaire «Air cocaïne» ?

Cette affaire n’est, d’autre part, pas la première du genre ni la première preuve de liens très étroits entre les terroristes d’Aqmi et des narcotrafiquants dans la région du Sahel. Cette affaire rappelle celle dite d’«Air cocaïne», qui a défrayé la chronique, au Mali. Elle consistait en l’atterrissage d’un Boeing 727, en 2009, transportant de la drogue.

Trois personnes ont été inculpées de «trafic international de cocaïne» par la justice malienne dans le cadre de l’enquête sur cette affaire. C’était la première fois que Bamako reconnaissait que l’appareil transportait de la drogue.

Le procureur malien anticorruption, Sombé Théra, avait annoncé, en juin 2011, l’inculpation de trois personnes (un Espagnol, un Français et un Malien) pour «trafic international de cocaïne».

Quant à lui, Eric Denécé, directeur du centre français de recherches sur le renseignement (CF2R), a annoncé, à Alger, lors d’une rencontre organisée sur l’enlèvement des diplomates algériens à Gao, que «les narcotrafiquants latino-américains et mexicains inondent la Mauritanie et le Mali en drogue.

M. A.

Visite présidentielle au Brakna: Les temps forts



Le président de la République a entrepris, le dimanche 15 avril 2012, une visite au Brakna qui le mènera dans les cinq départements de la wilaya. Pendant trois jours, il sillonnera la région, de long en large, pour, dit-on,« s’assurer de la bonne exécution de plusieurs projets de développement », destinés à pourvoir cette région agropastorale qui compte parmi les plus vulnérables du pays. Beaucoup de localités du « triangle de la pauvreté », commué en « triangle de l’espoir », se situe dans cette région où le projet d’éradication des séquelles d’esclavage a permis de doter la quinzaine d’adebayes que forme l’ensemble Bouratt, de quelques services de base, surtout des écoles, des points d’eau et des centres de santé.

Programme bousculé

Annoncé pour 14 heures, l’hélicoptère présidentiel ne se posera qu’à 16 heures 6 minutes, sur un terrain aménagé la veille. Toute la Mauritanie était là. Chacun voulait saluer le Président. Grande désorganisation et très fortes bousculades. Plusieurs dizaines de milliers de personnes, accourues des quatre coins du pays. Les ministres et directeurs généraux, les généraux et les colonels, les présidents des conseils d’administration et autres hauts fonctionnaires ont tout mis en œuvre pour mobiliser les foules. Par exemple, le ministre des Finances a rempli une cinquantaine de bus. Comme à Nouadhibou, le Président a bousculé le protocole. C’est à peine si le maire d’Aleg a pu placer un mot.

Discours très ordinaire

Sans surprise, le discours du Président n’a été qu’un classique du genre. Récital de réalisations réelles ou supposées. L’hôpital régional va bien, contrairement à ce que pensent les « malveillants » qui ont, au cours d’un sit-in organisé le 14 avril, dénoncé le délabrement avancé de l’établissement sanitaire. Attaque contre les« prévaricateurs » et de cette « bande de marmailles » qui se permet de faire des graffitis lui demandant de dégager. Or, dixit le Président : « Nous sommes dans une démocratie. Nous n’emprisonnerons personne, comme le veulent certaines gens de l’opposition ».

Forte mobilisation humaine et matérielle


Selon les spécialistes-maison de l’évaluation, l’argent débloqué, pour louer les centaines de bus et autres moyens de transport, héberger les délégations dont certaines sont venues d’Aïoun ou de Nouadhibou, aurait atteint un ou deux milliards d’ouguiyas, « sur fonds propres », précise, avec amertume, un cadre visiblement très fatigué. Le meeting populaire a, de source policière, atteint la quinzaine de milliers d’individus. « Les voitures étaient plus nombreuses que les gens », selon un gérant d’auberge, très satisfait de la bonne affaire que cette providentielle visite vient de lui offrir.

La saga des anciens


Ils étaient là. Les vieilles figures des grands moments. L’ancien ministre Dah Ould Abdi, Mohamed Mahmoud Ould Agrabatt, Zeïni Ould Ahmed Hadi. Les banquiers IsselmouOuldTajedine et Mohamed Salem Ould Sidi. Les notables du Tagant, du Trarza, du Gorgol et de l’Assaba.

Ould Youssouf brutalisé


Pour avoir voulu accéder, à tout prix, à la tribune officielle, Mohamed Vall Ould Youssouf a été maltraité par des éléments du BASEP et un officier de police. Ould Youssouf préside la commission départementale d’organisation de Boghé. Il aurait reçu quelques coups et été violemment bousculé, pour le dissuader de monter sur l’estrade officielle.

Des gens de la COD arrêtés

Deux responsables de la COD (le fédéral de Tawassoul, El Moustapha Ould Cheikh, et le représentant de l’UFP à Aleg, TeyibSow) ont réussi à tromper la vigilance des forces de sécurité et à brandir des banderoles sur lesquelles était écrit : « Aziz, dégage ! ». Rapidement, des policiers sont intervenus pour conduire les deux « perturbateurs » au commissariat de police.

Graffitis inquisiteurs


La veille de l’arrivée du Président, des voitures de ministres et de hauts fonctionnaires ont été couvertes d’écritures demandant le départ du président de la République. Même la voiture du directeur régional de la Sûreté (un comble !), le mur de la brigade de Gendarmerie (un autre moindre…) et de certaines écoles n’ont pas été épargnés.

Les autochtones marginalisés


Les « Gens d’Aleg » n’ont pas été suffisamment impliqués, dans l’organisation de la visite présidentielle. Car la ville est fortement « infestée » par l’opposition. De grands cadres locaux de la ville, qui ne sont pas de l’UPR, ont entrepris des manœuvres pour que « leur monde » reste à la maison.

Inaugurations et audiences


Le programme de la visite comprend plusieurs inaugurations dont le projet Bouhchicha qui devrait pourvoir la ville de MagtaLahjar en eau potable, la pose de la première pierre, pour l’électrification de Bouhdida, l’inauguration de la station de pompage du casier-pilote de Boghé, un aménagement de 600 hectares, dans la commune d’Aéré Mbar, département de Bababé. Des audiences seront accordées à des personnalités et notabilités des cinq moughataas

Record de généraux et panoplie de cadres

Le Brakna compte le plus grand nombre de généraux de brigade. Trois sont de Boghé : Ndiaga Dieng, de la gendarmerie ; Félix Négri, chef de corps de la Garde nationale, et Dia Adama Oumar, le chef d’état-major particulier du Président. Le quatrième étoilé est Ould Megett de la localité de Cheggar, dans le département d’Aleg. Côté civil, l’administrateur-directeur-général de la SNIM, le directeur général du port de Nouadhibou, celui de la SMCP, le ministre des Finances, le secrétaire général du ministère de l’Intérieur et de la Décentralisation et celui de la Justice. Plusieurs conseillers à la Présidence et autres huiles. Pourtant, quelqu’un du Brakna, saluant le Président, n’a pas manqué de lui dire que la wilaya ne comptait aucun cadre. Quel message ? Carence ou déficit ? En tout cas : On ne change pas une équipe qui change.

Le calame