vendredi 29 août 2014

Abou Harouna Deh, directeur de l'hôpital de Sélibabi : "Nos patients n'ont plus besoin d'aller jusqu'à Nouakchott pour une radio"

Abou Harouna Deh, directeur de l'hôpital de Sélibabi :

Rencontre avec le directeur de l'hôpital de Sélibabi, sous lequel, l'hôpital a de l'avis de tous les acteurs locaux, franchi un cap majeur depuis quelques mois, dans le service des soins aux habitants du Guidimakha.

Quels sont les principaux changements intervenus à l'hôpital flambant neuf de Sélibabi ?

Nous sommes passés du statut d'hôpital régional à celui de centre hospitalier. Cela s'est traduit par un appui financier plus important de la part de notre ministère de tutelle, qui nous a permis de mieux former et motiver notre personnel, de mieux nous équiper.

Par exemple, nos patients n'ont plus besoin d'aller jusqu'à Nouakchott pour une radio. Une radiologie toute neuve est à notre disposition, en plus de 2 chirurgiens, 2 gynécologues, et même un service de dialyse.

Une extension est en cours, avec l'aide d'UNICEF. Mais quelques aménagements et ajouts demeurent importants : l'incinérateur est à reconstruire, un bloc opératoire à la maternité est nécessaire, ainsi qu'une morgue, et il faudra à un moment aménager l'avenue jouxtant la façade de l'hôpital, pour une meilleure accessibilité des patients.

Comment percevez-vous l'évolution de la malnutrition infantile, de votre centre hospitalier?

La malnutrition infantile est une maladie chronique dans la région. La sensibilisation de masse effectuée par ACF-E a fourni une meilleure carte de cette maladie au Guidimakha, avec des protocoles de dépistage qui ont permis de repérer plus facilement les cas d'enfants malnutris. Et surtout, son action assure un taux de guérison de quasiment 100%, même s'il faut noter des cas d'abandons et de rechutes, mais ça reste une progression très encourageante, à féliciter même ! Car tout de même, nous n'avons plus depuis quelques temps, de décès liés à la malnutrition infantile.

Action contre la Faim -Espagne fait beaucoup parler d'elle dans la région, en termes d'aides efficiente. Avez-vous une relation particulière avec cette ONG internationale?

ACF-E est notre partenaire le plus important de la région. Il disponibilise aujourd'hui le matériel technique (achats de bureautique, matériel médical, de surpresseurs pour une meilleure arrivée d'eau...) et les compétences humaines (des formations ont été dispensées au personnel sur la malnutrition infantile) au niveau du CRENI de l'hôpital. Mais c'est également un accompagnant efficace des enfants malades et leurs mamans. Leur appui nutritif, et psycho-social aussi, a permis de réduire considérablement l'angoisse d'être dans le milieu hospitalier. Médicalement c'est important. Au-delà de la question de santé, c'est le partenaire principal du Guidimakha.

Propos recueillis par MLK  
MozaïkRIM -

La ministre de la culture et de l'artisanat visite la ville historique de Chinguitty

La ministre de la culture et de l'artisanat visite la ville historique de Chinguitty La ministre de la culture et de l'artisanat, Mme Fatma Vall Mint Soueinae a effectué vendredi une visite au niveau de la ville historique de Chinguitty.

Au cours de cette visite, la ministre s'est enquis de la situation du patrimoine de cette cité ancienne et notamment de l'état de préparation de la scène de la prochaine édition du Festival des villes anciennes, des sièges locaux de la fondation nationale pour la sauvegarde des villes anciennes (FNSVA) et de la Maison du Livre "Dar El Kitab".

Mme Fatma Vall Mint Soueinae a visité également la bibliothèque de Moulaye M'Hamed Ould Ahmed Chérif qui englobe quelque 1350 manuscrits; 700 documents des 30 volets de la connaissance. Elle a passé, en outre, en revue des exemples du folklore populaire local et de l'artisanat.

Cette visite, la deuxième du genre, faite par la ministre, est une occasion pour se rendre dans les principaux centres d'intérêt de la cité, fondée en 176 de l'Hégire, dont l'ancienne mosquée de Chinguitty.

Mme Soueinae a tenu plusieurs réunions avec les autorités administratives, les élus et les différents acteurs en perspective d'une meilleure organisation de la 5ème édition du Festival des villes anciennes.

La ministre est accompagnée au cours de ce voyage par les directeurs du patrimoine culturel; des études, de la programmation et de la coopération; de l'institut mauritanien de la musique; du directeur adjoint de la FNSVA; du directeur de l'artisanat; d'un représentant du ministère de l'habitat, de l'urbanisme et de l'aménagement du territoire en plus des directeurs de l'institut national de la recherche scientifique; du musée national; de la bibliothèque nationale ainsi que des autorités régionales notamment le wali adjoint de l'Adrar; le hakem par intérim et les autorités sécuritaires et municipales.
AMI 

On réclame au Bureau Régional de l’ Association des Ulémas Mauritaniens au Guidimakha un montant de 870.000 UM

On réclame au Bureau Régional de l’ Association des Ulémas  Mauritaniens  au Guidimakha un montant de 870.000 UM   C’est en 2005 que le nommé Ousmane Yero Ba, frère de Harouna Yero, propriétaire d’une maison occupée par les membres du bureau régional de l’Association des Ulémas de Mauritanie au Guidimakha.

Ces derniers payaient mensuellement une somme de 30. 000 UM jusqu'en avril 2012, date à laquelle les engagements n’étaient plus honorés.

Selon ce dernier, c’est à partir d’avril 2012 que la souffrance a commencé pour lui. Car à chaque fois qu’il passait chercher son argent, on le faisait comprendre que l’argent n’était toujours pas débloqué et que l’affaire de la location dépendait du sommet.

C’est à dire de Nouakchott. Après 29 mois (d’avril 2012 au mois d’août 2014) d’attente et de vent et vient, Harouna Yero Ba réclame toujours son argent auprès des Ulémas.

Certains membres du bureau régional reconnaissent et regrettent le tort que subit ce pauvre citoyen dont la seule faute est d’avoir confiance aux Ulémas pour leur louer. C’est le cas de l’Imam Amadou Alioune Aw qui regrette l’injustice que vit ce monsieur.

Quant au coordinateur de l’association au Guidimakha, Oumar Amadou Dia que nous avons joint au téléphone dans la matinée du jeudi 28 août, il reste peu optimiste pour le payement du montant qu’on réclame à son organisation.

Car pour lui, la réponse donnée par les gens de Nouakchott est peu rassurante. Toutefois, les deux parties se sont données rendez vous le samedi, 30/8/ 2014 pour voir si le propriétaire de la maison aura son dû ou non et/ou si les marabouts vont continuer à occuper la maison après 29 mois d’impayés.

Affaire à suivre

Amadou Bocar Ba /Gaynaako

Comment arrêter la marginalisation et engager le développement de l'Adrar ?

Comment arrêter la marginalisation et engager le développement de l'Adrar ?   La marginalisation est une réalité amère. Cela a été reconnu par son excellence Monsieur le Président de la République Monsieur Mohamed Ould Abdel Aziz dans son dernier discours électoral d’Atar.

A la question : Est-ce sa participation au nouveau gouvernement par des Ministres ou Directeurs ou l’octroi de marchés à nos hommes d’affaires ou multiplication des boutiques Emel ou construction d’une usine de dattes ou de froid des légumes ( comme annoncée par le Président dans le même discours) ou la réalisation officielle d’un Festival des Dattes pour exposer des dattes, du folklore, la cible, le jeu de pétanque…. éradiquent-ils sa maginalisation et provoque son développement?

La réponse est non et mille fois NON. Toutes ces actions sont futiles par rapport à la gravité de la marginalisation et sous développement de l’Adrar!

La wilaya de l’Adrar est menacée de disparition totale pour cause de la négligence de l’Homme et de ses palmiers . Ces derniers pour cause de la menace de la maladie du Fusarium oxysporum (Bayoud) qui a déjà détruit 14 millions de palmiers à nos frontières au Maroc et Algérie et peut détruire en un clin d’oeil le million de palmiers de l’Adrar, du fait de manque de protection prophylactique sanitaire ou biotechnologique.

C’est pourquoi je demande à son excellence Monsieur le Président de la République l’engagement immédiat d’un Plan quinquennal pour secourir la Wilaya de la disparition avec ses palmeraies pour compenser une marginalisation qui a duré 64 ans dans les domaines de l’Homme et du Palmier...

Aussi je propose à son excellence les deux Projets ci-dessous, le 1er assurera la pérennité de la Wilaya par la sauvegarde et le développement sain in vitro et rapide des palmiers, le second par la sauvegarde et le développement rapide de l’Homme par l’Education intensive et performante des jeunes de la Wilaya:

1-Le Premier Projet : Créer un laboratoire en 2014 pour la production de 1.200.000 palmiers cellulaires par an pour compter de l’an 2017. Palmiers immunisés du bayoud de qualité internationale et de haute productivité de 100 à 500Kg/palmier/an (au de lieu de 20Kg/palmier/an actuellement) avec une maîtrise des eaux artésiennes dotée de réseaux hydrauliques modernes pour créer 40.000 emplois/an aux jeunes exportateurs de dattes avec plus de 40 usines (Comme à Degach , commune que de Tunisie dont le jumelage officiel est cours avec la Commune de Maaden El Ervane).

2-Le 2éme Projet : Généraliser en 2014 le système pédagogique Oughoul El Ouahat (réducteur du cursus secondaire à 3 ans au lieu de 7 ans) , ( dans la forme initiée le 2 Août 2014 par la Commune de Maaden El Ervane par la création de 6 lycées communautaires intensifs et gratuits à Terjit, M’Hayrith, Varess, Timinit, Ouekchedda et Maaden- centre) . L’objectif du Projet sera de produire pour compter de 2019 plus de 1000 docteurs scientifiques en toutes spécialités.

Enfin en cas d’acceptation de ces propositions, je m’engage à offrir gratuitement à l’Etat (en ma qulité de Bureau d’études Beeram agrée depuis Avril 1985) les études de ces deux projets et en assurer les suivis techniques jusqu’à l’aboutissement de leurs objectifs cités plus haut pour ainsi garantir l’éradication effective de la marginalisation de la Wilaya de l’Adrar et provoquer le développement intensif et rapide de la Mauritanie par l’homme et la génétique biotechnologique.

Cet article tient lieu de réqête express à leurs excellences messieurs le Président de la République et au Premier Ministre..

Allahou L’Mouafigh.

Nouakchott, le 28 Août 2014

Cheikhany Ould Sidina GSM 44155715

Notable-Maire de la Commune de Maaden El Ervane

Expert en développement

cheikhany_ould sidina@yahoo.fr
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