jeudi 31 juillet 2014

Concorde hospitalisé en France dans un très grave

Concorde hospitalisé en France dans un très grave

Samba Gaye dit Concorde, richissime marabout et hommes d’affaires mauritanien des années 90, est malade et hospitalisé à Kremlin Bicêtre (banlieue parisienne) dans un état très grave, rapporte mercredi le forum sénégalais «Seneweb».

Il est arrivé dans cette formation sanitaire « après que plusieurs centres hospitaliers ont refusé de l’accueillir faute de prise en charge sanitaire ».

Ainsi, le ressortissant de Kaédi, que l’ancien président zaïrois avait surnommé « Demi-Dieu » et dont les frasques avaient les choux gras de la presse française et africaine à l’époque, qui recevait régulièrement l’opposant Abdoulaye Wade dans une suite de l’hôtel Concorde La Fayette, serait aujourd’hui sans le sou.

Ceux qui ont dégusté les belles chansons à la gloire de M. Gaye, composées par des artistes de renom tels qu’Ami Koita, Abou Djouba, Youssou N’Dour, Baba Mall, Ousmane Hamady Diop…. saisissent tout de suite jusqu’à quel degré le destin peut être cruel pour la créature.
Le Calame

“La guetna festival des dattes" à Atar: les préparatifs vont bon train

“La guetna festival des dattes La commission préparatoire de "La Guetna festival des dattes" qui s’est redue à Atar cette semaine a décidé de monter la tribune officielle des spectacles dans l’aire qui fait face a l’hôtel de ville et dresser les stands d’exposition des produits maraichers, artisanaux et autres dans le stade Omnisport de la ligue régionale de foot ball.

Un grand couloir de liaison entre ces deux pôles a été aménagé pour la circonstance. L’Union des associations féminines de l’Adrar qui a , a sa charge ce travail titanesque, multiplie et déploie d’énormes efforts pour donner tout l’éclat qui sied a cette 5eme édition du festival des dattes qui se tient pour la première fois en Adrar du 7 au 9 Aout 2014.

La commission préparatoire a également prévu dans le programme du festival, une visite du site « Azougui, capitale Almoravides », tout comme une sortie excursion aux hôtes de marque à Terjit pour leur permettre de découvrir les sites touristiques de la région.


Les populations d’Atar s’attendent a ce que ce festival leur apporte plusieurs retombées tant au plan économique, culturel, commercial et social.


Slama
 Adrar Info

URGENT :Bedr se rétablit et regagne le domicile familial

 URGENT :Bedr se rétablit et regagne le domicile familial

  Des sources particulières ont révélé à l’instant le rétablissement progressif du fils du Président de la République Bedr Ould Abdel Aziz de sa blessure accidentelle par tir de balle mercredi soir et son retour au domicile familial, après avoir subi une opération réussie, effectuée à l’hôpital militaire de Nouakchott sur sa personne par une équipe médicale spécialisée.

Selon des sources, Bedr, touché à la cuisse, ne présentait pas de blessure grave d’où son hospitalisation pour quelques heures seulement suivie par la suite par sa sortie de l’hôpital.

Il est à noter que le fils du Président de la République est comme tout autre citoyen et qu’en conséquence, il est anormal que l’incident soit accompagné d’un tapage médiatique ou politique exagéré et nourri à des fins non avouées , du fait que le jeune, comme toute autre personne a été blessé accidentellement, admis à l’hôpital duquel il est sorti après avoir bénéficié des soins nécessaires.

Le Veridique

Le fils du Président est hors de danger… Réactualisé

Le fils du Président est hors de danger… Réactualisé

Blessé accidentellement par balle mercredi, tardivement dans la soirée, le fils du Président de la République Bedr Ould Mohamed Ould Abdel Aziz est hors de danger.

C’est ce qu’affirment des sources proches de l’hôpital militaire dont les assertions sont corroborées par la poursuite de son hospitalisation dans cette structure sanitaire réputée par la qualité de ses soins de ses spécialistes au lieu de son évacuation à l’étranger.

Selon d’autres sources, Bedr n’a pas été atteint dans un endroit mortel par la balle tirée accidentellement de son arme au moment où il était en train de la nettoyer.

Ces dernières informations écartent les hypothèses médiatisées par certains sites évoquant une tentative d’assassinat du fils du Président de la République pour gâcher les joies de l’investiture de Ould Abdel Aziz prévue le 2 aout et de revanche prise par les proches de la jeune Raja Mint Essyad, handicapée à vie, suite à un autre tir de balle accidentel, provenant d’une arme appartenant à Bedr Ould Abdel Aziz.
Rapide Info

Mauritanie : Le fils du président mauritanien blessé par balle !

Mauritanie : Le fils du président mauritanien blessé par balle !   Badre Ould Abdel Aziz le fils du président mauritanien est actuellement admis à l’hôpital militaire de Nouakchott où il obéit à des soins intensifs suite à sa blessure d’une balle.

Tous les hauts gradés et grandes personnalités de la République sont mobilisés ont pris d’assaut hier soir et aujourd’hui l’hôpital militaire pour s’assurer de l’état de santé du fils du Président de la République dont l’investiture se tiendra dans les prochaines 72h.

Le fils du Président Bedr avait été accusé en 2012 de tir de balle accidentel sur une jeune fille du nom de Raja Mint Weiss Ould Seyad. Ce qui fait resurgir le scénario possible d’un acte de vengeance des parents de la fille dont certains, avaient juré, selon des médias, à prendre leur revanche, prétextant que leur fille est condamnée à garder le lit après sa blessure.
Rapide Info 

mercredi 30 juillet 2014

Urgent : Sélibaby dans l’eau

Urgent : Sélibaby dans l’eau - [PhotoReportage]  Il a plu à Sélibaby, capitale régionale du Guidimakha de quatre à six heures de matin ce mercredi, 30 juillet 2014. Dans divers quartiers de cette ville, des habitations se sont retrouvées dans l’eau laissant leurs occupants dans des cris de détresse.

De Krestiyib, quartier situé au nord de la ville entre les locaux de la justice et la zone administrative que d’aucuns appellent silo par méconnaissance au marché Alakh Sarba au nord - Ouest, des populations ont fui leurs maisons et commerces laissant leurs bagages.

La route liant le quartier silo au centre ville devient impraticable à cause des eaux.  Plusieurs maisons en banco se sont effondrées également. Par solidarité, des bonnes volontés, des jeunes surtout viennent au secours des sinistrés aidant ainsi à récupérer nourritures, équipements et autres biens matériels dans des maisons et lieux de culte totalement inondées.

C’est ainsi que la mosquée centrale de Sélibaby ville, les domiciles de feus Hamet Ba, Abou Sall et celui de Kébé Oumar situés nord de la route reliant Silo et le centre ville et d’autres sont secourus pour la seconde fois depuis le début de l’hivernage. Au Marché Alakh Sarba et dans des quartiers des boutiques sont submergées par des eaux.

Aucun dégât humain n’est signalé jusqu’au moment où nous mettons en ligne notre écrit mais d’ importants dégâts matériels sont enregistrés dans la capitale régionale du Guidimakha .

Après Mbout au GorgoL, Boghé au Brakna et Tachot Berané ,c’est le tour de Sélibaby de vivre des moments difficiles.

Amadou Bocar Ba /Gaynaako


Avec Cridem, comme si vous y étiez...



Boghé : Décryptage du scrutin du 21 juin

Boghé : Décryptage du scrutin du 21 juin
A 4 jours de l’investiture du Président Mohamed O/ Abdel Aziz élu le 21 juin dernier après une campagne électorale marquée par une morosité sans précédent, il est utile de faire un décryptage des résultats de ce scrutin dont l’enjeu principal était le taux de participation.

Dans le département de Boghé, sur les 28 049 citoyens qui étaient appelés aux urnes, 17 494 ont voté soit un taux de participation de 62,37% (source : CENI), un taux jugé élevé comparativement à d’autres circonscriptions électorales où moins de 40% des citoyens n’ont pas jugé nécessaire de faire le déplacement.

Ce chiffre cache cependant d’énormes disparités : S’il frôle les 70-80% dans certains bureaux de la commune de Boghé (comme Touldé, Sayé, Thialgou, Bakaw, Roti, Thidé, Mballadji, Wabboundé), il a atteint à peine les 40% dans la commune de Dar El Avia et certains bureaux d’Ould Birome.

Dans les 32 bureaux de la commune de Boghé, le candidat Mohamed O/ abdel Aziz est arrivé en tête sauf à Bakaw. Il est cependant talonné de près par Ibrahima Moctar Sarr qui conserve son aura dans certains bureaux. « Si le président sortant est passé comme lettre à la poste dans ce fief traditionnel de l’opposition, c’est parce qu’il n’avait pas en face de lui des concurrents de poids », explique-t-on.

Mais il ne faut pas négliger également les efforts de mobilisation consentis par les cadres et hauts dignitaires de l’UPR, des partis de la majorité (PUD notamment) et des mouvements de soutien tels que « Agir pour la République ».

De Thialgou à Boghé Dow en passant par Thidé et Touldé, leur discours est à peu près le même : « Aziz a fait honneur à notre localité en nous accordant tel poste, il a fait des réalisations concrètes (routes, hôpitaux, réseaux d’adduction d’eau), nous devons lui renvoyer l’ascenseur ».

Dans les coulisses, on n’hésite pas faire recours à la solidarité familiale ou tribale : « à travers ma personne, c’est toute notre famille qui est honorée, aidez-moi donc à soutenir celui qui m’a choisi parmi des centaines de personnes ». Ainsi, ces « grands électeurs » qui tiennent coûte que coûte à garder leurs privilèges, ont utilisé tous les moyens pour convaincre les leurs à se ranger du côté du pouvoir « s’ils veulent voir leurs problèmes réglés ».

Durant toute la période de la campagne, les portes de leurs villas cossues étaient largement ouvertes à leurs parents et amis, aux griots et aux laudateurs de toutes sortes, leurs téléphones étaient aussi accessibles à toute personne qui désire les contacter. Ils n’hésitent pas dans les coulisses à promettre monts et merveilles aux associations de jeunes, aux coopératives féminines et aux fonctionnaires qui désireraient obtenir telle ou telle promotion.

Le directoire de campagne bicéphale (celui du candidat est piloté par M. Mohamed Diagana et celui de l’UPR conduit par M. Daoud O/ Ahmed Aïcha) a axé son discours sur « les changements intervenus depuis ces 5 dernières années sous la conduite du Président Abdel Aziz, le bâtisseur, le patriote, le garant de l’unité nationale, de la sécurité intérieure ».

Aucune perspective, aucune promesse pour les cinq années à venir ! En plus, comme l’argent (le nerf de la guerre) « n’a pas coulé à flot », les tentes dressées le long de l’axe principal pour soutenir « le candidat de l’espoir » étaient moins animées que d’habitude. A l’arrivée, des localités qui étaient réputés être des poches de résistance ont basculé du côté du pouvoir.

C’est le cas de Boghé Dow où dans les bureaux de l’Elevage 1, 2 et 30, du lycée et de l’école 6, le candidat Aziz est arrivé en tête avec des écarts de plus de 100 voix avec son principal challenger local Ibrahima Moctar Sarr. De nombreux observateurs attribuent ce revirement au ralliement de l’ex-maire Bâ Adama Moussa qui a décidé début mai de soutenir la candidature du Président Aziz créant ainsi un grand séisme au sein de son (ex ?) parti, l’UFP.

Le ministre Secrétaire général du gouvernement, M. Diallo Mamadou Bathia, qui est l’artisan du ralliement aura réalisé ainsi une des plus grosses prises de l’histoire politique locale. Abdallahi Mouna Sarr dit Alioune, cadre à la direction des domaines a également apporté sa grosse pierre à l’édifice.

Dans les autres villages, les barons locaux ont contribué chacun à sa manière à la victoire du candidat « de la paix, de la stabilité et de la prospérité » :

L’ex-commissaire Diop Ibrahima et son épouse Fatimata Bâ par ailleurs secrétaire fédérale des femmes de l’UPR, Dia Moussa, Bâ Alassane Adama (Touldé), Rabiatou Haidara, Ngaïdé Abderrahmane Hamath (Thidé), Wagne Abdoulaye Idrissa et Yall Zakaria (Thialgou), le député Sow Moctar et Mohamed Barro (Mboon), le Hakem Abdallahi O/ Heymoud, Zoubeïr O/ Maham, Bah O/ Mohamed (Boghé- est) Mohamed El Hady Macina, le maire Dia Hamady, l’ex-général Dieng Ndiaga, Sy Daha, Simakha Bakary (Boghé Escale).

Là, les responsables politiques ont dû faire face à une fronde d’un groupe de jeunes qui s’est fait appeler « Mouvement Y’en a marre » qui proteste contre « leurs promesses jamais tenues ». Ce mouvement dirigé par Souleymane Bocoum a fait beaucoup parler de lui durant cette campagne où il fait l’objet de convoitises. Face à ce qu’ils appellent « un mépris » ou « un manque d’intérêt » à la situation des jeunes, Y’en a marre a dans un premier temps invité ses membres à voter blanc.

C’est à la suite d’une rencontre avec M. Abdallahi Sarr qu’ils ont décidé de revenir « à la raison » non sans contrepartie (offre d’emplois, audience avec le Président de la République à Rosso). Un responsable politique de Boghé Escale s’est insurgé contre cette « immixtion » de M. Sarr dans son fief tout en minimisant la capacité de nuisance de « Y’en a marre ».

« Boghé Escale a toujours voté pour le pouvoir ! Ainsi le candidat Aziz a totalisé dans nos deux bureaux 609 voix sur les 833 exprimés loin devant Sarr et Birame qui ont obtenu respectivement 115 et 91 voix ! » A-t-il expliqué. Signalons enfin, le rôle joué par le mouvement « Agir pour la République » crée en mars dernier dans la foulée des « moubadarates » de soutien à Aziz.

Composé de jeunes cadres dont Kalidou Bâ (coordinateur), Tourad O/ Abeïd El Barka, Mbaye Demba, Mohamed Abdallahi O/ Aziz, Sidi O/ Aboïk, Fatimata Dia, ce mouvement a marqué sa présence par l’ouverture d’un bureau d’orientation des électeurs à Nioly-Carrefour et par l’organisation de soirées pour louer « les réalisations grandioses accomplies par le candidat de l’espoir surtout en direction des jeunes ».

Dans les communes voisines de Dar El Avia et d’Ould Birome, les tendances sont sensiblement les mêmes : le candidat Aziz l’a emporté haut la main avec des scores à la ₺soviet₺ (respectivement 85,98% et 79,13% des suffrages exprimés) mais avec un taux de participation plus faible (respectivement 45,37% et 53,52%).

Les appels au boycott de l’APP qui bénéficie d’une large sympathie dans ces deux communes ont certainement fait écho. En plus, Dar El Avia et Ould Birome qui sont moins lotis en cadres et barons par rapport à Boghé, n’ont pas senti la campagne à cause du manque de moyens matériels et financiers.

Il ne faut cependant pas négliger les rôles joués par les maires des deux communes (Omar O/ Badjeïne et Bâ Abdoulaye), Niang Idrissa (DG de la compagnie sucrière de Foum), Mohamedou O/ Soulé O/ Blal (SG de l’Agence Tadamoun), Ely O/ Abed (Cadre au MS), Mohamed Salem O/ Nagi (suppléant du sénateur) entre autres.

Enfin la commune de Dar El Barka, si le candidat Aziz a fait le plein de voix (1490 sur 2269 SE), Birame O/ Dah O/ Abeïd y a obtenu un score honorable car il arrive en 2e position avec 400 voix. C’est la seule commune où le Président de l’IRA obtient cette position ! Les villages Iralin (Diama, Miftah El Khaïr, El Wiam, Bedr, El Vellouja) lui ont exprimé leur sympathie.

Pourquoi ? Sans doute parce que son directeur de campagne départemental, M. Baba O/ Abeïdallah, est originaire de cette commune où il tisse de liens familiaux notamment à Dar El Barka et à El Wiam. L’autre enseignement du scrutin, c’est la perte de vitesse du candidat Ibrahima Moctar Sarr qui se présente pour la 3e fois. En 2007, il avait fait une percée spectaculaire dans toutes les communes du département de Boghé alors que son parti (l’AJD) venait de naître.

Lors des dernières élections municipales (novembre-décembre), la liste AJD conduite par M. Amadou Tidjane Bâ avait mis en ballotage celle de l’UPR. Cette fois, sur les 16 385 suffrages exprimés du département de Boghé, l’homme au slogan « Ina wona » n’a obtenu que 3258 voix soit 19,88% loin derrière le Président sortant qui a raflé 10 976 voix soit 66,98% des SE.

Comment explique-t-on cette déroute ? Selon les analystes, les pressions exercées par les cadres sur les leurs ont eu raison des valeurs et principes incarnés par l’opposition en général, l’AJD en particulier, qui par son discours populiste axé notamment sur la nécessité de résoudre la question de la cohabitation intercommunautaire, attirait la sympathie de nombreux citoyens de la vallée.

« La politique du ventre l’a emporté sur cette vérité qui reste pourtant intrinsèque », explique un des responsables locaux de ce parti. La baisse de la popularité de Sarr était perceptible même lors des meetings de campagne où les foules ne se sont pas bousculées.

L’écrasante majorité des cadres, notables et dignitaires du terroir a choisi le camp du pouvoir au grand dam de l’avocat de la cause noire qui continue de plaider pour le règlement de la question de la cohabitation par le partage du pouvoir et des ressources, l’officialisation des langues nationales, la restitution des biens spoliés lors des douloureux évènements de 1989, l’égalité des chances pour tous les citoyens. Bref autant de questions qui sont souvent esquivées par les systèmes en place et qui restent donc d’actualité.

Tout en étant convaincus de la pertinence de ces questions, de nombreux citoyens ont opté pour le camp d’Aziz sous la pression de leurs parents (argent, promesses d’emplois, de promotions, d’appuis à telle initiative etc.). Le cas le plus frappant est celui des rapatriés qui avaient organisé en mai dernier une marche de Boghé à Nouakchott pour faire entendre leur mécontentement face au non-respect de l’accord tripartite qui consacrait en 2007 leur retour au bercail.

Malgré leur statut de « réfugiés » dans leur propre pays, ils ont voté massivement Aziz : A Hamdallaye et à Dar Salam Wodabé, Aziz a obtenu respectivement 194 voix sur 228 SE et 304 sur 383 SE alors que M. Sarr n’a recueilli que 44 voix dans ces deux sites ! « Nous n’avons pas encore atteint la maturité politique de certains pays où le citoyen peut choisir le camp de l’opposition tout en jouissant de tous ses droits.

Chez nous, si on n’est pas avec le pouvoir, on n’aura rien »
, cette assertion tenue publiquement par un des soutiens à Aziz lors d’un meeting traduit à elle-seule cette situation abracadabrante ! Comment concilier les intérêts personnels « qui ne peuvent être satisfaites que par le pouvoir » et les préoccupations de toute une communauté ? L’opposition démocratique doit encore prendre son mal en patience car la vraie démocratie a encore de beaux jours devant elle.

Dia Abdoulaye
camadia6@yahoo.fr

Boghé : à Boghé-Escale Thierno Abdallah Dia a dirigé la fête de l’Aid El Fitr


Boghé : à Boghé-Escale Thierno Abdallah Dia a dirigé la fête de l’Aid El Fitr [PhotoReportage] Des centaines de musulmans et fidèles de la confrérie tijania Nassiéne ont assisté ce lundi 28Juillet 2014 à la prière de la fête de l’Aid El Fitr « fête de Korité » à Boghé-Escale.

En rendant grâce à Allah, une fête de Ramadan au terme du jeûne au cours duquel on a vécu la ferveur, la dévotion l'humilité… ! Allah soit loué ! Cette fête que nous célébrons est une faveur, une bénédiction et un don d'Allah pour dissiper les nuages au-dessus de l’humanité, pour mettre fin au désespoir et pour regarder vers l’avenir avec de l’espoir.

L’iman et grand marabout Thierno Abdallah Dia a appelé les fidèles musulmans au respect des préceptes de «l’islam qui garantit la paix et la stabilité ». Nous avons appris à vivre pour Allah. Nous avons appris à exister au nom d’Allah.

Dans son « ghoudba » ou sermon, on pouvait retenir ceci : « Alimentons le cœur de notre prochain avec compassion et affection. Soyons plus humbles et modestes. Thierno Abdallah Dia a aussi appelé les musulmans au "respect des recommandations de l’islam, à s’entraider, coordonner les efforts et à constituer une seule force afin de vivre la paix et la stabilité".

Il a longtemps prié pour la paix en Mauritanie, les pays musulmans et dans le monde entier.

Sous ce soleil accablant de 9heures, Thierno dont certains l’appellent Babo, a parlé de l’assistance de l’être humain, de sa vie, son esprit, son honneur et de ses biens. Invitant en fin aux musulmans à s’unir, au respect de son prochain, « Il faut connaitre d’abord Allah et ensuite le suivre »

Diop Mohamedou Abou dit H.Bodiel



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Hebdomadaire Mauritanoix

vendredi 25 juillet 2014

Le Sursaut offre des vivres et des nattes aux populations de M’Bout

Le Sursaut offre des vivres et des nattes aux populations de M’Bout - [PhotoReportage]

  Le parti du Sursaut de la Jeunesse pour la Nation a révélé lundi 21 juillet 2014 avoir fourni une assistance alimentaire appréciable (riz, sucre) et des nattes aux populations de M’Bout.

L’annonce de ces aides a été faite au cours d’une cérémonie organisée à cette fin au siège du parti à Nouakchott, en présence d’un certain nombre de dirigeants, cadres et militants du Sursaut.

La présidente du parti Mme Lalla Mint Chriv avait tenu à cette occasion un discours dans lequel, elle a exprimé au nom de tous les militants du Sursaut de la jeunesse sa solidarité avec les familles de Gaza et condamné avec fermeté les crimes commis par l’ennemi sioniste contre les civils innocents.

Elle a appelé également tous les citoyens mauritaniens à soutenir le peuple de Gaza ainsi qu’à prier pour eux durant les dix derniers jours du mois béni du Ramadan.

Elle a remercié aussi tous les adhérents du parti pour leur attachement aux valeurs de compassion, soulignant qu’ils se sont habituellement solidarisés au cours de ce mois béni du Ramadan avec les démunis, rappelant que leurs aides accordées au cours de l’année passée avaient bénéficié aux populations des réfugiés du camp de M’Beré et avant elles aux nécessiteux des quartiers précaires de Nouakchott.

Elle a indiqué par ailleurs que l’assistance alimentaire mobilisée cette année a été acheminée vers M’Bout pour alléger les souffrances des populations de cette ville suite aux inondations qui l’ont frappées ces derniers jours.

La présidente du Sursaut a exhorté les partis politiques à la nécessité d’apporter l’aide et le soutien aux citoyens victimes d’intempéries au lieu de les fréquenter uniquement pendant les périodes électorales, mettant en garde contre les surenchères relatives aux populations de M’Bout et indexant le gouvernement de négligence à leur endroit, affirmant que Moughataa sise dans le Triangle de l’Espoir, a bénéficié d’une attention particulière du Président de la République Mohamed Ould Abdel Aziz, comme l’illustre le gigantesque projet du sucre dont personne ne rêvait ainsi que le projet Aftout Charghi, qui approvisionnera la zone de l’eau potable.

Mint Chriv a affirmé que l’assistance alimentaire et les nattes fournies par son parti aujourd’hui aux habitants de M’Bout, sont totalement symboliques, estimant que les autorités ont entièrement accompli leur devoir envers les populations, insistant sur les efforts appropriés déployés par le passé et aujourd’hui par le secteur concerné (Commissariat à la Sécurité Alimentaire) pour surmonter les les difficultés rencontrées par la population.

Elle a remercié enfin les militants du parti du sursaut de la jeunesse pour la Nation pour ses soutiens apportés constamment aux citoyens, chaque fois que le besoin se fait sentir, bien qu’ils ne comptent aucun haut responsable de l’Etat.


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jeudi 24 juillet 2014

Investiture du Président : M’Bagne espère un meilleur traitement

  Le président Mohamed Ould Abdel Aziz sera investi le 2 août prochain. Il va rempiler pour un second mandat de cinq ans. Les cadres et populations du département de M’Bagne espèrent, à cette occasion, bénéficier d’un meilleur traitement.

Cela fait cinq années, pour ne pas dire six, que les fils de ce département – un des plus pauvres et des plus peuplés mais, aussi, des plus engagés derrière Ould Abdel Aziz – attendent un retour d’ascenseur.

Ils ont soutenu le « changement constructif », accueilli plusieurs fois et en liesse, le Raïs, voté et revoté pour lui, mais l’hôte du Palais gris semble à ce point les ignorer que les fils du département sont interpellés par les populations : « pourquoi courez-vous derrière un président qui n’a presque pas d’égards envers eux ?»

Et répondre qu’il faut mieux rester près du pouvoir plutôt que s’y opposer est de moins en moins convaincant.

C’est un constat lucide : contrairement à ceux de Boghé, Bababé, Aleg et Maghta Lahjar, les cadres de M’Bagne sont zappés par le pouvoir qu’ils ont contribué à mettre en place. Ils comptent quasiment sur les doigts d’une seule main, ceux qui occupent des « postes de responsabilité » : un wali, un ambassadeur, deux PCA, un attaché à la présidence, un directeur de projet en phase d’achèvement et un délégué régional du développement rural. Point final. Pourtant, les cinquante-deux villages du département ne manquent pas de cadres qui ne sont pas plus nuls que les autres : ils sont, simplement, ignorés.

Sur le plan des infrastructures, le département n’est pas plus gâté. Excepté M’Bagne, par sa bretelle, les autres villages sont tous enclavés, particulièrement pendant l’hivernage.

Aucune piste de désenclavement et les quelques périmètres rizicoles, à Dabé, Winding, Sorimalé et Thiéguelel, n’arrivent pas à nourrir les populations, leur mise en exploitation restant très aléatoire. Les populations de Garalol continuent à courir derrière leurs terres agricoles, octroyées à un officier de l’armée et devenues, aujourd’hui, une forêt que les exploitants de charbon pillent, à intervalles réguliers.

En ce qui concerne l’hydraulique rurale, les populations des cinquante-deux villages continuent, dans leur écrasante majorité, à utiliser des moyens d’exhaure traditionnels, à partir de puits. Les rares forages octroyés par le gouvernement mettent des années avant de pouvoir être exploités. Il faut, pour disposer de telles installations, recourir, dans la plupart des cas, aux organisations internationales.

Pourtant, un projet public de deux milliards d’ouguiyas est censé œuvrer dans la commune de Niabina/Garlol, une des plus enclavées des quatre communes du département. Il devrait réaliser des forages en divers villages, mais il aura fallu l’intervention personnelle du Président, pour que Thilla et M’Botto, plus de six mille habitants, en disposent enfin.

Comme quasiment partout ailleurs, l’école n’est pas mieux lotie. Les lycées de M’Bagne, Bagodine, Niabina et, plus récemment, Garalol connaissent des problèmes d’équipement, notamment en matériel didactique et intendance. Du coup, les enfants des villages extérieurs finissent par quitter ces établissements, à cause des problèmes d’hébergement et de transport. Le déficit en personnel et en tables-bancs demeure le lot annuel de l’école fondamentale. Situation analogue, dans les rares postes de santé.

C’est dire que le département de M’Bagne attend, plus que tout autre, des gestes et des changements concrets, au lendemain de l’investiture. Un rééquilibrage des priorités, au niveau de la wilaya, serait fort bien venu.
Le Calame

mercredi 23 juillet 2014

Festival des dattes 2014 : L’ancien maire de tidjikja explique

Festival des dattes 2014 : L’ancien maire de tidjikja explique

  L’ancien maire de Tidjikja et coordinateur principal du festival des dattes lors de ses quatre précédentes éditions 2010-2011-2012-2013, Monsieur Mohamed Ould Biha a déclaré que le besoin en développement des villes et villages Oasisiens est la raison essentielle qui a conduit à la création et au lancement du festival annuel des dattes qui ne se limite pas seulement aux aspects culturels, et artistiques mais il s’étend également aux avantages économiques de divers types tels : le grand trafic commercial pendant son déroulement et les projets économiques qui y sont lancés périodiquement en collaboration avec des partenaires et des bailleurs de fonds.

Ould Biha qui faisait une déclaration au site officiel du festival des dattes a ajouté que dans le cadre d’une étude réalisée par la municipalité de Tidjikja, en collaboration avec certains partenaires, il a été constaté que les obstacles les plus importants au développement dans les villes et villages Oasiens sont la migration de la population et le non-retour régulier des cadres et hommes d’affaires dans leurs localités d’origine.

De ce fait, il fallait réfléchir à une opportunité qui ne ferait pas seulement revenir les populations dans leurs terroirs mais qui sera tout aussi une occasion de chercher des partenaires et des financiers économiques. C’est à partir de là que naquit l’idée du festival des dattes qui,une fois lancé ne cesse d’enregistrer des améliorations et diversifications à chaque nouvelle édition.

L’ancien maire de Tidjikja Mohamed Ould Biha a indiqué que les retombées du festival dans les versions précédentes ne se limitent pas uniquement à ce qui a été pompé comme fonds et moyens pendant la semaine du festival mais le plus important reste le lancement lors de chaque édition de quatre projets de développement convenus au préalable dans les versions précédentes.

Ould Biha croit que la version actuelle du festival qui se tient cette année à Atar du 7 au 9 juillet, constitue un nouvel épisode de l’expansion du festival et de son évolution et la consolidation de l’intégration entre les Wialaya du Tagant et de l’Adrar, qui partagent de nombreuses caractéristiques dont la rareté de l’eau , l’enclavement, la désertification et le manque de disponibilité des ressources économiques.

Ces deux Wilaya ont la particularité d’abriter trois de quatre villes historiques anciennes (Ouadane, Chiguetti, Tichit) mais aussi les villes de 2eme génération historique tels Atar, Tidjikja, Aoujeft, Rachid.

Dans sa déclaration, Ould Biha a loué la qualité et la diversité des Oasis de l’Adrar . Il a rendu hommage aux populations de cette région qui dit-il : « grâce à leur sobriété, intelligence et générosité feront de cette 5eme édition du festival des dattes, un événement majeur qui atteindra tous les objectifs escomptés ».

Slama
Adrar-Info

Guidimakha : Le village de Tachott Berane sous les eaux

Guidimakha : Le village de Tachott Berane sous les eaux

  Les inondations se suivent et se ressemblent, semant et destruction désolation après leur passage. Cette saison n’est pas en reste. Alors que M’Bout (Gorgol) est encore sous les eaux et que la société civile se mobilisent pour venir en aide à sa population sinistrée, c’est au tour de Tachott Mberane (à 35km de Selibaby) de connaitre une situation difficile à cause des fortes pluies.

Les fortes précipitations enregistrées les 9 et 17 juillet, ont été à l’origine d’importants dégâts, avec sept maisons détruites. De l’avis des populations, L’origine du débordement des eaux serait due à la nouvelle route reliant Kaédi à Seylibaby. Cet axe est construit sur des lieux de passage des eaux de pluie. Ce qui nécessitait des ponts pour permettre à l’eau de s’écouler.

Les populations de Tachott payent aujourd’hui, le prix de cet oubli ou négligence. Adama Kamara étudiant en développement durable à l’université de Versailles en France et ressortissant de la région de ce village à été témoin de ces inondations.

Pour lui, « la route est mal faite. Le goudron est très élevé par rapport au niveau du village. En plus, il n’y a pas de canalisations pour permettre à l’eau de passer. Ce qui fait que le village est devenu un déversoir ».

Aissata N’diaye
Temps Forts

Le pèlerinage de Nimzath démarre samedi

Le pèlerinage de Nimzath démarre samedi   L’édition 2014 du pèlerinage de Nimzath (Mauritanie) s’ouvre samedi, annonce le khalife général des khadres, Cheikh Bounana Aïda, dans un communiqué transmis à l’APS. Nimzath (Mauritanie) est le lieu de pèlerinage des khadres, lors de l’Aïd el-Fitr ou fête de Korité, qui marque la fin du mois de ramadan.

Il abrite le tombeau de Cheikh Saad-Bouh, qui a largement contribué à la propagation de la confrérie. Le "wird" (ordre) khadriya est un "chapelet" transmis du prophète Mohamed (PSL) à Cheikh Abdou Khadre Djeylani, et de Cheikh Abdoul Khadre Jilani à Cheikh Saad-Bouh, 31e fils de Cheikh Mohamed Fadel et 37e petit-fils du prophète Mohamed (PSL).

De par son attachement au soufisme (courant mystique et ascétique de l'islam), la confrérie des khadres a élargi la base de l'islam, particulièrement au 12e siècle, qui a correspondu à la pénétration de cette confrérie en Afrique de l'Ouest.

Cette confrérie d’origine orientale puis maghrébine s’est propagée par ordre chronologique au Sahara, dans l'Adrar, à Walata et à Tombouctou, grâce à ses messagers, oulémas et cheikhs, qui s'adonnaient au commerce.

APS

Déclaration : Solidarité avec les habitants de M’Bout

Déclaration : Solidarité avec les habitants de M’Bout

 Au bout d’une longue attente, dans l’espoir d’une intervention qu’elles espéraient rapide des autorités gouvernementales, les femmes de la ville de M’Bout n’ont eu d’autres recours que de manifester face à l’hôtel de la moughataa, pour dénoncer le retard des secours de la part du gouvernement au profit d’une ville sinistrée à la suite des graves inondations que tout le monde sait, et pour demander plus d’appuis substantiels, consistant à fournir des vivres et des abris, à la mesure de la catastrophe subie.

L’UFP, en observant avec inquiétude l’évolution d’une situation qui devrait s’aggraver avec l’arrivée de la saison des pluies et le retard des interventions du gouvernement, réaffirme :

- Sa solidarité totale avec les habitants de M’Bout dans cette épreuve particulièrement éprouvante ;

- Sa demande appuyée afin que les pouvoirs publics assument toutes leurs responsabilités à l’égard des habitants de M’Bout, en leur apportant dans les meilleurs délais les secours nécessaires ;

- L’appel que le Président du parti, Dr Mohamed Ould Maouloud, a adressé à toutes les forces du pays (partis politiques, société civile, bonnes volontés), lors de la rencontre de El Iftar au siège de Tawassoul, en vue de prendre une initiative pour l’organisation d’un secours urgent au profit des populations sinistrées de M’Bout.

Nouakchott, le 16/07/2014
Département Communication

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Sélibaby/Ouverture d’un Atelier de formation sur l’éducation parentale.

Sélibaby/Ouverture  d’un Atelier de formation sur l’éducation  parentale. A Sélibaby, capitale régionale du Guidimakha, Mr Mohamed o/ Kehe, wali du Guidimakha a supervisé ce lundi .22/7/2014 l’ouverture d’un atelier de la formation à l’éducation parentale basée sur la lutte contre la malnutrition.

Organisé par l’ong SOS Exclus dans les locaux de la salle de conférence de l’auberge Kolo Camara, située sis quartier Ferlo, l’atelier du partenaire du MASEF et de l’Unicef a vu la participation de plusieurs relais communautaires et de nombreuses personnalités.

Ont pris part donc aux travaux de cet atelier consacré à l’éducation parentale, Khadîdja Yero Diallo, coordinatrice du MASEF. Ba Hadjiratou Kalidou, maire de Gouraye et plusieurs autres personnalités au rang desquelles se trouvent d’imams de mosquées ,des instituteurs et des jeunes à qui revient désormais la lourde tache de sensibiliser afin d’obtenir des parents des changements de comportements pour mieux lutter contre la malnutrition.

Après le mot d’Aichetou Camara, la présidente de l’o n g le représentant de l’exécutif régional a souligné l’importance de cet atelier pour les populations de la wilaya du Guidimakha, surtout quand on sait que les femmes et les enfants en sont les premiers bénéficiaires avant d’exhorter les participants à prendre au sérieux les travaux de cette formation pour en fin les restituer.

Au programme de la première journée de cette atelier de formation Mr Kane Souleymane, nutritionniste et facilitateur a présenté un exposé sur les causes, les conséquences et les moyens de préventions de la malnutrition, exposé après lequel les participants ont eu droit à d’amples explications sur les techniques de sensibilisation et de communication, présentation faite par Aichetou Camara.

Après les deux communications, les participants ont été repartis en groupes thématiques pour partager leur expérience dans le domaine Une restitution des travaux de groupe a permis de boucler le programme de la première journée de cette formation.

Une autre communication, relative cette fois ci au développement et à la survie de l’enfant, une présentation sur l’AME et les micronutriments essentiels et une série de débats auront à marquer la deuxième journée.

Les relais communautaires, les imams et instituteurs ayant pris part à cette formation auront droit à une présentation sur les techniques d’animation à l’aide d’une boite à image au terme de la troisième journée de formation.

Amadou Bocar Ba/Gaynaako

Sélibaby/ Journée de Santé Reproductive.

Sélibaby/  Journée de Santé Reproductive.Le Wali du Guidimakha, Mohamed o/Kehel a supervisé ce lundi, 22 juillet à Sélibaby la journée de la santé reproductive.

Les locaux du centre de santé de Sélibaby ont servi de cadres à la célébration de la journée de santé reproductive qui a vu la participation du personnel soignant, des femmes enceintes et d’allaitantes. Les organisateurs de cette journée se sont fixés pour objectifs :

- la sensibilisation des femmes en âge de procréer sur la mortalité maternelle et infantile - les consultations prénatales - les accouchements assistées - la planification familiale - le don du sang.

La stratégie de cette journée c’est de pouvoir rehausser les indicateurs de santé et de la reproduction Selon Dr Tandia Yacouba, Drass du Guidimakha. Et d’ajouter la célébration de cette journée traduit l’importance qu’accordent le gouvernement, l’Unicef et le F N U AP aux groupes cibles

Dans le cadre de la sensibilisation et la lutte contre le paludisme, des moustiquaires imprégnées sont été distribuées aux femmes enceintes et aux enfants de 0 à 11 mois.

Amadou Bocar Ba

lundi 21 juillet 2014

Le Président de la République regagne Nouakchott en provenance de Keur Macène



media le Président de la République, Monsieur Mohamed Ould Abdel Aziz a regagné Nouakchott, dimanche en fin de matinée, en provenance de Keur Macène après s'être informé sur l'avancement des travaux de l'ouverture du canal Aftout Es Sahli pour l'irrigation dans la moughataa de Keur Macène (Trarza).

Le Président de la République a été accueilli à son retour à l'aéroport de Nouakchott par le Premier ministre, Dr. Moulaye Ould Mohamed Laghdaf, des membres du gouvernement, le directeur adjoint de cabinet du Président de la République, le Chef d'Etat major particulier du Président de la République, du wali de Nouakchott et de la présidente de la Communauté Urbaine de Nouakchott.

Au cours de ce voyage, le Président de la République était accompagné d'une délégation comprenant notamment MM.:

- Brahim Ould M'Bareck Ould Mohamed El Moctar, ministre du développement rural

- Mohamed Salem Ould El Bechir, ministre de l'hydraulique et de l'assainissement

- Ahmed Ould Bahiya, Directeur de Cabinet du Président de la République

- El Hacen Ould Ahmed, directeur général du protocole d'Etat.

Le petit Mohamed Koïta retrouvé sain et sauf....

Les parents du jeune Mohamed Koita, 6 ans porté disparu depuis samedi, expriment leur reconnaissance aux média et à toutes les bonnes volontés dont l'élan a largement contribué à la recherche active de leur enfant.

Celui-ci a été retrouvé lundi matin très tôt en bonne santé.

La famille tient à remercier Cridem et l'ensemble des média (tv, radio, journaux, sites-web, réseaux sociaux, etc.) ainsi que tous les parents et amis qui ont ainsi fait acte de solidarité à leur égard dans cette épreuve.


                                            
                                                                    

Gorgol: des élus appellent au secours des sinistrés des inondations de Mbout

Gorgol: des élus appellent au secours des sinistrés des inondations de Mbout   Des élus de Mbout appellent au secours des centaines de familles retrouvées sans abri après les inondations causées par de fortes chutes de pluie suivi de l’effondrement d’un barrage, a rapporté l'envoyé spécial d'Alakhbar dans la zone.

Le député de la Moughataa, Jaavar Ould Maleineine, demande une aide supplémentaire et rapide en faveur des sinistrés. Pour lui, les premières aides par les autorités étaient faibles par rapport à l’ampleur des dégâts.

Le député appelle le commissariat à la sécurité alimentaire à accorder une aide durant les cinq mois à venir aux agriculteurs, les plus frappés par les inondations. Il a informé avoir saisi la Présidence de la République, le Parlement et le Commissariat à la sécurité alimentaire et qu'il espère l'arrivée de l’aide supplémentaire dans les prochains jours.

Le premier adjoint du maire, Moualay Cherif Ould Mohamed Hassane, a lui comparé ces inondations à celles qui s’étaient abattue sur la ville de Tintane, il y a quelques années. Et il a demandé une aide considérable en matériaux de construction sous forme de crédit et à moindre coût de remboursement.

Ould Mohamed Hassane veut également la réhabilitation du barrage qui avait cédé causant en partie les inondations. Quant au deuxième adjoint du maire, Idriss Housseine Sagho, il s’insurge contre les autorités et contre la presse qui seraient restées indifférentes longtemps après la catastrophe.

"Le commissaire à la sécurité alimentaire a été tardivement contraint de venir s’enquérir de la situation et le premier média sur place était Alakhbar avec plusieurs jours de retard. Encore, le wali de Gorgol, une fois sur place, était resté dans le bureau du préfet sans aller constater les dégâts sur le terrain", s'est-il regretté.

Alakhbar

dimanche 20 juillet 2014

Mohamed Koïta, 6 ans, a disparu de chez lui depuis hier

Mohamed Koïta, 6 ans, a disparu de chez lui depuis hier Mohamed Koita, 6 ans, a disparu depuis samedi 19 juillet. Mohamed jouait avec ses amis a coté du domicile de ses parents vers Cité Concorde à Nouakchott. Vers le crépuscule, les enfants se sont dispersés.

Mohamed, lui, n’est pas revenu à la maison. Sa disparition été signalée à la police.

Pour informations pouvant aider à le localiser, appelez le numéro suivant: 44-43-29-10.
Cridem

Le Chef de l'Etat s'enquiert des travaux du projet du canal d'irrigation d'Aftout Essahly à Keur Macène

 Le Chef de l'Etat s'enquiert des travaux du projet du canal d'irrigation d'Aftout Essahly à Keur Macène   Le Président de la République M. Mohamed Ould Abdel Aziz s'est enquis, dimanche matin, du déroulement des travaux du projet du canal d'irrigation d'Aftout Essahly à Keur Macène dans la wilaya du Trarza.

Le chef de l'Etat s'est informé sur l'avancement des travaux du canal, les étapes franchies ainsi que sur le respect des normes de qualité et des délais impartis pour l'exécution du projet.

Sur place, M. Mohamed Ould Abdel Aziz a écouté des explications techniques détaillées sur les caractéristiques et les objectifs du projet, lesquelles ont été présentées par les responsables du Département du Développement Rural.

Il a discuté avec les chefs de services techniques concernés, des différents aspects du projet qui va permettre l'aménagement et l'irrigation de 16.000 ha dans la zone et l'installation d'unités de production laitière, de cultures maraichères, d'arbres fruitiers en plus de la pêche, d'opportunités d'emplois offertes aux populations locales et l'approvisionnement permanent en eau potable de la zone.

La visite a porté sur 4 axes dont 3 exécutés par la société SNAT à Jder Lekraa, N'Gadir et Aftout Essahly, alors que le 4ème axe est exécuté par l'office des travaux publics de l'armée nationale, sur une distance de 20 km.

Le projet du canal d'Aftout Essahly relève du contrôle technique de la direction de l'aménagement rural, dans le cadre du programme du Département du Développement Rural pour l'aménagement agricole.

Le canal s'étire sur 55 km, de la zone de Jder Lekraa sur le fleuve Sénégal jusqu'à la zone de Chatboul dans l'Ouest de la moughataa de Keur Macène.

Les travaux avaient débuté en mars dernier. 15% des travaux sont déjà réalisés et le reste le sera au cours des 15 prochains mois.

Les travaux sont exécutés par la société SNAT et l'armée nationale. L'enveloppe financière du projet est de l'ordre de 9,8 Milliards d'UM imputés entièrement sur le budget de l'Etat.

Le canal permettra de multiples fonctions notamment la culture irriguée, l'élevage, la pêche, la culture maraichère ainsi que celle des arbres fruitiers. Avant l'exécution du canal, 4 études ont été menées par le ministère du développement rural. Ces études sont relatives à la nature du sol, aux cultures qui peuvent y être pratiquées, à l'exécution du projet et au plan d'aménagement de la région d'une manière générale.

D'autres projets de développement sont en cours d'exécution grâce à ce canal dont notamment l'irrigation de 200 hectares dans le périmètre agricole de Bilata, de 40 hectares destinés au maraîchage et l'aménagement de 1800 hectares dans la zone d'El Wassaa.

Il est attendu que ce projet permette l'amélioration des conditions de vie des populations de la moughataa de manière particulière et du pays en général et ce, grâce à la création d'opportunités d'emploi pour les jeunes, à la disponibilisation de l'eau potable tout au long de l'année et à la réalisation d'infrastructures (fermes pour l'amélioration de la race bovine, production de fouin et des unités de production de lait).

Il est à noter que le département du Développement rural exécute actuellement, au Brakna et au Trarza, un programme d'aménagement de 250 hectares à "Nkik au profit de 500 familles, 450 hectares à Tineider en faveur de 900 familles et 2600 hectares pour l'extention du périmètre pilote de Boghé. Ce programme est exécuté par la société nationale d'aménagement des terres (SNAT) et une société marocaine, sous le contrôle technique de la direction de l'aménagement rural au ministère du Développement rural.

Dans une déclaration à l'AMI, le ministre du Développement rural, M. Brahim Ould M'Bareck Ould Mohamed El Moctar a indiqué que la visite, ces derniers jours du Ramadan, du Président de la République, prouve sa volonté de suivre les grands projets de développement exécutés par le département du développement rural et visant à améliorer les conditions de vie des populations et à lutter contre le chômage.

Il a ajouté que les travaux se poursuivront avec succès malgré les difficultés techniques du début, car coïncidant avec le démarrage de la campagne d'hivernage.

Il a enfin loué l'intervention du génie militaire dans l'exécution des opérations d'ouverture du canal, insistant sur la nécessité de respecter les délais de fin des travaux.

Le Président de la République a été accueilli à son arrivée et salué à son départ du site du projet par le ministre du Développement rural, M. Brahim Ould M'Bareck Ould Mohamed El Moctar, le wali du Trarza, M. Isselmou Ould Sidi, le directeur général de la SNAT, M. Hamoudi Ould Mohamed Sidi, les autorités administratives et sécuritaires, les élus de la moughataa et un certain nombre de responsables des ministères du développement rural et de l'hydraulique et de l'assainissement.

Au cours de cette visite, le Président de la République était accompagné par le ministre de l'hydraulique et de l'assainissement, M. Ahmed Salem Ould El Bechir et le Directeur de Cabinet du Président de la République, M. Ahmed Ould Bahiya ainsi que par d'autres personnalités.
 AMI

samedi 19 juillet 2014

La Structure de Richat: plongez dans l’œil du Sahara

La Structure de Richat: plongez dans l’œil du Sahara - [Video & PhotoReportage]] Un paysage exceptionnel en Mauritanie.

La prochaine fois que vous survolerez la Mauritanie –ou que vous passerez au-dessus de l'Afrique à bord de la Station spatiale internationale– jetez un coup d’œil par le hublot et essayez de repérer la Structure de Richat. Ce qui ne devrait pas être trop difficile: ce truc fait 50 kilomètres de diamètre.

Surnommée aussi «l’œil du Sahara», la Structure de Richat serait un soulèvement symétrique circulaire très fortement érodé –en d'autres termes, une saillie rocheuse en forme de dôme qui s'élevait autrefois de la surface de la terre.

Si vous regardez ce gros œil de Richat en pensant «c'est un impact de météorite», n'ayez pas honte. Au moment de la découverte, via des observations spatiales, de l’œil du Sahara dans les années 1960, de nombreux scientifiques ont fait la même hypothèse.













Atlas Obscura

Une forte canicule attendue sur certaines régions de Mauritanie

 Une forte canicule attendue sur certaines régions de Mauritanie   Une vague de chaleur est attendue sur plusieurs régions mauritaniennes avec des pointes proches de 50 degrés, à partir du vendredi et sur une période de 48 heures, selon les services de la Météo.

« Au cours des prochaines 24 heures, la situation météorologique sera caractérisée par des températures très élevées, notamment durant la journée du vendredi sur l’Adrar, le Tirris-Zemmour, le Trarza, le Tagant et atteindront les 47 degrés sur l’Inchiri (Nord), avec une visibilité affectée par des sables sur ces régions ».

Cette forte chaleur tombe en période de Ramadan musulman.




Pana

Copisa industrial, s’implique dans l’humanitaire en faveur de l’ Association de Personnes Handicapées à Zouérate.

Copisa industrial, s’implique dans l’humanitaire en  faveur de  l’ Association de Personnes Handicapées à Zouérate.

Cette Association a été constituée en 2005 par un groupe de personnes handicapées Physiques, sous l’impulsion et grâce aux efforts inlassables de Mr Ahmed Ould Soufi (lui-même marchant sur béquilles) et qui demeure le principal animateur. Elle compte dans l’actualitée plus de 500 membres répartis sur toute la région du Tiris Zemmour,dispose de locaux, de bureaux administratifs et est reconnue sur le plan régional et national.

Elle reçoit de temps à autre des dons de la part de certaines institutions étrangères et nationales, assez modestes il est vrai, compte-tenu de l’ampleur des nécessités. C’est dans ce cadre très particulier de cette population sensible et uniquement dans un souci.

humanitaire que Copisa, sur instruction du Directeur du Projet Guelb II, Mr Luis Olaiz , a fourni un lot de vivres comprenant : thé, sucre, huile d’arachides, pâtes alimentaires etc ….. Ces lots ont été remis à l’Association par MM. Le Directeur du Camp de Vie et le Responsable du Contrôle.

Par cette action, Copisa traduit l’expression d’une solidarité en faveur d’une communauté défavorisée, marginalisée et démunie. Socialement et moralement, de telles initiatives sont très encourageantes puisqu’elles contribuent à réduire la souffrance quotidienne des personnes comme nous, et qui font partie de notre environnement.

Mohamed Lemine Nebghouh
Zouérate.

Oualata, le secret de la Mauritanie heureuse (2)

 Le « Mauritanien heureux », citoyen moderne qui a accompli sa mue, est définitivement débarrassé de tout lien tribal et ethnique, la « Mauritanie heureuse » ayant prise sur tous les modes de socialisation adaptés aux défis du 3ème millénaire.

L’invention d’un idiome, qui est une synthèse de toutes les langues mauritaniennes et auquel se sont identifiés spontanément tous les concitoyens, n’est pas la moindre des habiles inventions de la « Mauritanie heureuse », qui a réussi, au-delà des particularismes, à avoir fait émerger une conscience nationale, qui a affermi les liens entre tous les Mauritaniens.

Ayant apprivoisé, grâce à la science, son environnement naturel hostile, le Mauritanien nouveau a maintenant de l’emprise sur toute l’étendue du globe, et il n’est même plus le moindre recoin cosmique qui échappe à son regard investigateur et scrutateur.

A la manière des personnages de Micromégas, conte philosophique où Voltaire met en scène des échanges intergalactiques entre des mondes aussi nébuleux qu’étrangers les uns aux autres, les protagonistes du récit du professeur Ely Moustapha sont mus par un insatiable appétit de percer les mystères du l’univers : mais le secret des « Mus », race androïde plus évoluée que celle des Humains, demeure longtemps opaque à leurs investigations scientifiques.

Très proches des hommes, les Mus avaient été en danger d’extinction, leur « gigantesque planète « Muyena » ayant «atteint la limite de son existence galactique. » (p.76-77) Les quatre rescapés de la race des Mus n’ont eu d’autre choix que celui d’avoir un gîte dans un espace physique proche du leur.

Hormis sur la Terre, alors en gestation et qui représentait, en miniature, leur planète, les Mus ne pouvaient élire domicile nulle part ailleurs. On était « en l’an 174800 », selon le calendrier de la défunte planète « Muyena », lorsque les Mus avaient décidé de s’installer à Oualata, dont les « coordonnées spatiales correspondent à des dates qui leurs sont chères » :

«Ainsi ils choisirent la date 174800 qui correspondait à la date d’évacuation de leur planète, ce sera la latitude Nord, et la date : 72400, qui est celle de l’année de l’avènement de la civilisation mu, ce sera la longitude Ouest. Or cette latitude et cette longitude correspondaient (après correction de la dérive des continents) à l’emplacement géographique où allait s’ériger au Moyen-Âge la ville de Oualata ». Pages 77-78

La Terre étant alors à l’état embryonnaire, les cinq survivants de la race humanoïde décident d’hiberner pendant des lustres avec le secret espoir de pouvoir se reproduire, une fois un espace tellurique viable formé ; mais l’horloge programmée pour les réveiller, pour être dotée d’un stock énergétique suffisamment puissant pour traverser des ères cosmiques incommensurables, n’est guère à l’abri des dérèglements inopinés. Aussi, la chance des Mus de se réveiller se volatilise-t-elle… à quelques encablures seulement de l’échéance tant rêvée :

« Ils décidèrent alors de se mettre en hibernation. Ils s’enterrèrent alors dans des sarcophages cryogéniques au cœur d’un massif montagneux qui dominait leur lieu d’habitat, Birou. Massif montagneux qui allait devenir avec le temps le Dhar Oualata. Ils enterrèrent, avec eux, leurs appareillages biotechnologiques, dont ils dépendaient et qui fonctionnaient avec une énergie non épuisable, l’électromagnétisme.

Ils transcrivirent leur histoire, en langage naturel déchiffrable, sur une première plaquette en métal vivant qu’ils gardèrent dans leur sarcophage, leurs secrets technologiques et leur alphabet sur une seconde plaquette du même métal qu’ils cachèrent dans un endroit qui n’était connu que d’eux…Puis ils entrèrent en hibernation. En 2012, une gigantesque explosion se fit entendre au dessus de la ville de Oualata et les habitants purent voir des éclairs jaillir de l’escarpement qui environnait la ville.

Un grondement sourd se fit entendre et un fort glissement de terrain atteignit certains quartiers de la ville dont les habitants ne durent leur salut qu’au fait qu’à cette heure-là ils étaient à la cueillette des dattes dans l’oasis. Les Mus tentaient de se réveiller, mais ils ne le purent car l’horloge qu’ils avaient programmée pour leur réveil s’était détraquée faute d’énergie.

En effet, durant leur sommeil les pôles magnétiques de la terre, vers lesquels ils avaient fixé leur système d’alimentation, s’étaient déplacés avec la formation de la terre. Le système tenta tant bien que mal de s’alimenter en attirant toute source électromagnétique mais il ne put entretenir suffisamment les générateurs cryogéniques et l’horloge temporelle. »
(Pages 78-79)

Non seulement les « Titans » ne se réveillent pas, ils sont même pulvérisés par l’explosion. Au pied du « massif montagneux » de « Oualata » (nom d’une ville mauritanienne, aujourd’hui tristement célèbre à cause de son bagne) il se forme, à cause de l’impact de la déflagration, « un profond cratère », que les laboratoires de la « Mauritanie heureuse » se hâtent d’explorer minutieusement : la découverte d’une « plaquette » métallique, « à forme géométrique », sur laquelle est transcrite, « en langage déchiffrable », la Grande Histoire des Mus, lève le mystère sur la brillante civilisation des titans humanoïdes ; toutefois, le mystère demeure entier sur une « plaque vivante », à « silhouette humaine », dont fait état une des inscriptions de la plaquette en métal.

A ce niveau d’investigation, le récit de science fiction se transforme en quête initiatique pour débusquer l’endroit où est enfouie la mystérieuse « plaquette vivante à forme humaine » et décrypter ses signes impénétrables, délibérément cryptés par les Mus.

Le déchiffrement de l’alphabet des Mus, découvert grâce à la première plaquette, oriente le narrateur, sa femme et son ami d’enfance, Ali Youne, vers une grotte, à l’intérieur de laquelle ils ont la surprise de découvrir les « décorations qui ornent les portails de Oualata », dont les motifs sibyllins s’avèrent représenter « un message technologique des titans ».

Les personnages sont émerveillés de découvrir que « depuis des siècles, les femmes de Oualata écrivent un livre ouvert qui retrace une technologie de cent mille ans ! » (p. 207) : la ville de « Oualata », dans la Mauritanie actuelle, est associée – du moins dans l’imaginaire des victimes « négro-mauritaniennes » du dictateur déchu Ould Taya -, au racisme, à cause de la « prison-mouroir » qu’elle abrite ; mais sa position centrale dans la fiction du professeur Ely Moustapha, qui en fait l’abri d’une race humanoïde supérieure aux humains, redore son blason et l’investit d’une nouvelle vocation : celle d’être un trait d’union et un lieu fécond de convergence des différences.

Après moult investigations laborieuses, il apparaît évident, aux yeux de tous, que seule la présence simultanée des trois personnages pourrait venir à bout du message crypté des Mus : les titans, qui savaient « utiliser les couloirs du temps », connaissaient « les humains mieux qu’eux-mêmes » et avaient sciemment confié le décodage de leur secret à la terre de Mauritanie, lieu de grandes rencontres et de grande diversité ethnique et chromatique : il se trouve que le narrateur est un « Maure blanc », sa femme une « Wolof », dont le frère est un « Toucouleur » et la tante une « Serer » : un spectre chromatique satisfaisant pour avoir accès au « Grand Livre de l’Univers » promis à ceux qui, « main dans la main », promeuvent le métissage culturel et biologique, si cher aux Mus, qui abhorrent la suffisance des identités chauvines et fermées:

« Aux premières lueurs du jour, nous étions devant la grotte. (…) Le ciel s’est ouvert pour nous. Car, à nous trois, nous symbolisions, en jaune, en bleu et noir, tout un peuple. Les titans savaient cela depuis qu’ils étaient sur terre. Ils le savaient car utilisant les « couloirs du temps », ils nous connaissaient mieux que nous-mêmes.

Ici, dans cette grotte, nous représentions une clef humaine en jaune, bleu et noir. Couleurs humaines associées pour ouvrir un portail quelque part dans l’univers. Je pris conscience tout-à-coup que la fresque risquait de s’estomper, si l’on n’agissait pas vite. Je tirai mes amis de leur quasi-hypnose en commençant par prononcer la phrase sidérale. Mes compagnons la répétèrent aussitôt après- moi. Et ce qui arriva nous tétanisa.

Tout, autour de nous, se mit à vibrer et nous allions fuir vers la sortie, lorsque la grotte se transforma en un planétarium gigantesque. Nous étions dans les étoiles. Nous ne sentions plus notre poids, ni le sol, ni l’air et aucun repère sinon les galaxies. Dans un réflexe de cohésion, nous nous prîmes la main et nous ne savions pas que c’était là le signe que nous devions donner pour que s’accomplisse le miracle ! Main dans la main. Voilà la seconde clef du miracle ».
(Pages 209-210)

Les deux conditions remplies (diversité épidermique et assistance mutuelle), les personnages ont enfin accès au « Grand Livre de l’Univers », qui leur révèle toute l’histoire de la Mauritanie, dans le cadre général de l’histoire de l’Afrique, de l’époque « héroïque » de la résistance anticoloniale à celle des pages sombres de leur pays.

Alors, une voix d’outre-tombe d’un Mu, qui leur fait don de beaucoup de livres, retentit et recommande solennellement aux personnages de veiller au strict respect des nobles « valeurs » représentées par l’admirable devise de la Mauritanie Honneur, Fraternité, Justice »). La fonction de cette révélation prophétique, par la médiation des Mus, est de sanctifier les prescriptions éthiques, d’autant qu’elles sont énoncées par une voix d’outre-tombe, plus apte que n’importe quelle autre, à signifier l’écart tenu entre l’apothéose et l’anéantissement :

« Des fanions au vent, des cavaliers qui paradaient. On avait la faculté de reconnaître tous ceux qui passaient. El Hadj Oumar Tall… Cheikh Melaïnine… Samory Touré… tant et tant d’autres encore… Notre histoire glorieuse défilait devant nous…

Discours du père de la nation, Mokhtar Ould Daddah au congrès de la clarification. Militaires se pavanant dans un palais présidentiel discourant et se relayant à un siège unique… peuple miséreux délaissé… villageois traversant en larmes les rives du fleuve… Prisonniers sous la torture… Procès infinis… Exécutions sommaires… Détournements… Vols… famine… Maladies… Nous étions horrifiés par ces images, illustration vivante de ce que rapportent nos livres d’histoire… Et l’on se serrait encore plus fortement les mains comme pour échapper à tout cela…

Tout à coup le bout du tunnel s’éclaira de mille feux et nous nous retrouvâmes dans une salle immense dont les murs, s’élevant à l’infini, portaient des milliards de rayonnages de livres consignant tous les savoirs de l’univers. Une infinité de livres tombèrent d’un rayonnage du bout de l’infini et vinrent se fondre en nous. Ils portaient chacun un titre et, malgré mon émoi, j’en distinguai trois : Honneur, Fraternité, Justice. Tant de livres qui fusionnaient en nous et nous remplissaient chaque fois d’un sentiment d’une noblesse infinie…

C’est alors qu’une voix venant de nulle part dit : « Nous les Mus, dernière espèce disparue de la planète Muyena, vous gratifions de ces livres de l’âme tirés du rayonnage de la sagesse universelle. Ils remettent, en fusionnant avec vous, dans vos cœurs vos valeurs perdues. Aucune technologie, ni aucun savoir ne se développe s’il n’est bâti sur des valeurs. La civilisation des Mus en fut témoin. Ayant pris votre terre pour dernière demeure, nous vous délivrons en contrepartie un trésor. Vous restituer ce que vous avez perdu durant votre histoire : vos valeurs.

Nous perpétuerons ce message, qui sera indéfiniment écrit sur les murs de Oualata, notre dernière demeure. Message qui est écrit dans votre langue et qui prouvera pour l’éternité que notre peuple a existé et qu’il ne s’est pas éteint sans avoir aidé un autre peuple, le vôtre, à renaître. »
(Pages : 210-211) . A suivre…./

Note de lecture de Mohamadou Saidou Touré (Thierno)

Auteur : Medely (pseudonyme du professeur Ely Moustapha, universitaire mauritanien qui enseigne en Tunisie)

Titre : Oualata, le secret de la Mauritanie heureuse.
Editions Cultures croisées, 2007, 216 pages, ISBN : 2-913059-30-9


Distribution gratuite de vivres aux sinistrés des inondations de M'bout

 Distribution gratuite de vivres aux sinistrés des inondations de M'bout Le commissaire à la Sécurité alimentaire, M.Sid'Ahmed Ould Baba a présidé jeudi, en fin de matinée, à M'Bout, la cérémonie de distribution gratuite de vivres à 591 familles sinistrées par des inondations suite à des pluies torrentielles de plus 60 mm tombées le mercredi 9 juillet sur la ville et sur des localités avoisinantes.

Chacune de ces familles recevra une ration composée d'un sac de 50 kg de riz, de 25 kg de sucre, de 10 kg de haricots et de 2 litres d'huile. Le commissariat avait auparavant distribué 100 autres rations et kits composés chacun d'une tente, de 2 couvertures, de 2 nattes, de 50 kg de riz, de 25 kg de sucre, de 10 kg de haricots, de 2 litres d'huile, de 5 savons et de 2 bouteilles de javel au profit de 100 autres familles dont les habitations ont été endommagées.

Dans une déclaration à l'AMI, à l'issue de la cérémonie, qui s'est déroulée en présence du wali du Gorgol, le commissaire a indiqué qu'il est venu à M'bout pour s'informer sur la situation de ses habitants avant de souligner l'urgence des secours apportés par le CSA aux sinistrés de M'bout en moins de 24 heures des inondations.

M. Sid'Ahmed Ould Baba a, par la suite, noté l'importance de l'hygiène en période d'hivernage dans la préservation de la santé des populations. Il a précisé, dans ce cadre, que le CSA va assurer l'assainissement de la ville à travers la formule " vivres contre travail " qui offre des emplois aux citoyens et les rend utiles à leur cité.

Après la cérémonie de distribution des vivres, le commissaire a supervisé une autre distribution gratuite de 15 T de poissons de la société nationale de distribution de poissons (SNDP) aux populations de M'bout avant de visiter les familles sinistrées pour s'informer sur l'ampleur des dégats et leur apporter le soutien des hautes autorités de l'Etat. M. Sid'Ahmed Ould Baba a ensuite lancé les opérations de réhabilitation de la digue de protection de la ville et son assainissement.

Le commissaire a également présidé une réunion des élus et des cadres de M'bout axée sur la situation des sinistrés et les actions menées par le CSA en leur faveur. Dans leurs interventions, les élus et cadres de M'bout ont insisté, entre autres, sur l'interêt d'édifier une digue solide pour préserver une fois pour toute la ville des inondations, de remplacer les tentes par des hangars, de construire un collège à Edebbay et de clôturer les champs pour les protéger contres les animaux en divagation.

Dans ses réponses, M. Sid'Ahmed Ould Baba a précisé que le CSA, en plus des interventions d'urgences, réalise des programmes à courts et longs termes en partenariat avec des départements ministériels et l'agence Tedamoun qui peuvent bénéficier à M'bout, avant de louer les efforts des jeunes de la ville dans leurs actions d'aide aux sinistrés.

De son coté, le wali a assuré que les hautes autorités de l'Etat ont donné des instructions claires visant à tout mettre en uvre pour assurer le bien-être du citoyen avant d'indiquer qu'il a discuté avec les responsables de l'agence Tadamoun des possibilités de construire des logements décents aux familles sinistrées.

M. Mohamed El Moustapha Ould Mohamed Vall, a enfin demandé aux habitants de M'bout de retrousser les manches et de travailler afin de profiter de la situation favorable qui leur est maintenant offerte pour sécuriser leur ville et la rendre propre. Notos que la ville de M'bout a connu 4 inondations entre 1985 et 2014.

M'bout, 18/07/2014

vendredi 18 juillet 2014

Annonce de la création du village Cheikh Zayed pour les œuvres humanitaires en Mauritanie

 Annonce de la création du village Cheikh Zayed pour les œuvres humanitaires en Mauritanie   L’Association Dubaï pour l’action humanitaire aux Emirats arabes unis vient d’annoncer la mise en œuvre de la construction du village Cheikh Zayed, au sud de la Mauritanie, consistant en la réalisation d’un projet de 100 logements, 4 mosquées et une école.

Dans une conférence de presse organisée avant-hier, le secrétaire général de cette association, Ahmed Mesmar, a indiqué 25 logements seront construits dans un premier temps, en utilisant les matériaux locaux, précisant que le projet réalisé en collaboration avec une ONG française, sera effectué en deux phases.

Chaque logement comprendra deux chambres, un salon alors que la mosquée aura une superficie de 84 m2 et celle de l’école de 42m². Il a précisé que les travaux seront achevés au bout de six mois pour pouvoir aider des familles qui vivent dans des conditions précaires dans le sud mauritanien.

Ahmed Mesmar a enfin indiqué que ce projet sera réalisé dans plusieurs pays africains dont le Bourkina Faso, le Sénégal, le Mali et le Ghana. 
 Sahara Medias

jeudi 17 juillet 2014

'La situation des populations de M'Bout est catastrophique' selon le Hakem Mouçaid

'La situation des populations de M'Bout est catastrophique' selon le Hakem Mouçaid

"La situation des populations de la ville de M'Bout est catastrophique" c'est ce qu'a déclaré, le Hakem Mouçaid de la Moughatas, Wane Mahmoud Amadou, selon notre confrère Al Akhabar.info dans sa version arabe qui rapporte l'information.

Dans un entretien accordé à Al Akhbar, Wane a rappelé que quelques 700 familles ont perdu leurs maisons et seules 100 d'entre elles ont été installées dans les écoles et le lycée de la ville. Cependant, les autres n'ont pas trouvé ,là, où, se logeaient et face à cette situation désastreuse, s'ajoute une pénurie d'eau potable et l'absence de latrines,a-t-il ajouté.

Le Hakem a signalé que le Commissariat à la sécurité alimentaire (CSA) a apporté une aide en produits alimentaires aux sinistrés et une commission mixte entre le ministère de l'habitat et de l'équipement a visité la ville pour évalué les dégâts.

Et Wane Mahmoud Amadou de souligner que le barrage qui date de 1980 et qui a été renforcé en 2010 doit être réhabilité de façon moderne avant la tombée d'autres pluies plus importantes afin d'éviter le pire.
Tawary

Tagant: Distribution gratuite de 10 tonnes de poisson aux populations de Tidjikja


 Le Wali du Tagant Mr Yahya Ould Cheikh Mohamed Vall a supervisé,  mercredi 16 juillet,  la distribution du poisson aux populations de Tidjikja. Cette opération qui entre dans le cadre de l’appui des pouvoirs publics aux plus nécessiteux pendant le mois du Ramadan, s’est déroulée normalement sans tiraillements ni réclamations.
Ce sont 10 tonnes  de poisson contenues dans 353 caisses qui ont été distribuées au niveau des différents points de livraison. C’est ainsi que les  quartiers  Medina, Boutthou, El Melah ont reçu chacun 54 caisses contre 50 caisses pour Zreibatt et 47 caisses pour chacun des quartiers respectifs, Dispensaire et Nghaguinit.
Très satisfaites, les populations locales attendent  toutefois que cette opération soit consolidée à travers l’ouverture du dépôt de Tidjikja et son approvisionnement en poisson frais qui sera mis à leur disposition à un prix symbolique (50 UM le KG) comme partout dans le pays.
Khalil Sow-Tagant