vendredi 27 septembre 2013

Droit de réponse à l'article 'Mohamed O Bilal, rival du maire de Darel Braka étale ses biceps à El Wiam'

J’ai été trop surpris en lisant cet article dont l’auteur semble ne pas connaître la configuration socio-politique de la zone. Je suis encore plus surpris par certaines affirmations qui si elles se confirmaient sorties de la bouche du candidat lui attireraient les foudres des personnes dont il prétend avoir les soutiens. Ce que Mr Mohamed Ould Bilal candidat maire a oublié de préciser sur son parcours politique, c’est qu’il fut candidat malheureux (battu dans son propre bureau de vote) à la Députation aux élections législatives passées en voulant rivaliser avec le maire sortant Mr Kane Tidiane élu avec un brillant score. En revenant sur le meeting qu’il a tenu ’El Wiam et pendant laquelle il s’est targué d’avoir eu le soutien de Plus d’une quarantaine de localités , la communauté pulaar se comptait au bout des doigts car le ton racial qu’il continue de tenir n’enchante guère les composantes de ce terroir qui ont toujours vécu ensemble dans la quiétude et surtout qu’il rejette les autres maures qui ne sont pas de tribu Araline noire. Les extraits de son discours sectaire le confirment aussi . lors de l’assemblée générale tenue à Dar El Barka, c’est la population qui a demandé la reconduction de Mr Kane dont le mandat fut très positif , au grand dam du petit groupe que Mr Bilal a préparé pour la circonstance. Sans vouloir faire l’éloge de Mr Kane Tidiane dont l’honnêteté est exemplaire, il a pu restaurer l’image de la mairie en faisant plusieurs réalisations socio-économiques en matière d’eau potable, constructions de salles de classes, Centres de santés etc… C’est un bilan visible que personne ne peut nier . Affirmer donc que ce sont les populations et les notables qui ont sollicité sa candidature est tout simplement mensonger et megalomaniaque. Nous verrons bien si Après le Vote notre candidat sectaire vantard obtiendra un score à la hauteur de cette popularité dont il se targue.
Un Darélois Lambda.

Mohamed O Bilal, rival du maire de Darel Braka étale ses biceps à El Wiam

Le vendredi 20 septembre 2013, une grande réunion regroupant tous les soutiens de Mohamed O Bilal, candidat à la marie de Darel Barka s’est tenue dans le village d’El Wiam à environ 62 kilomètres de Boghé. Plus d’une quarantaine de localités étaient représentées à ce conclave. C’est une grande mobilisation des souteneurs de Ould Bilal à laquelle nous avons assistée. Le directeur administratif de la caisse national de sécurité sociale a d’emblée dans son discours signifié à l’assistance qu’il n’avait pas jusqu’ici brigué le fauteuil municipal de Darel Barka, mais « c’est aujourd’hui que je suis officiellement candidat pour répondre favorablement à la demande des populations qui m’ont toujours sollicité pour me présenter ici » a-t-il dit. Je n’ai pas cherché personnellement à être maire de cette commune, se sont les populations et les notables que vous êtes qui ont sollicité ma candidature. Si cela ne tenait qu’à moi, a poursuivi Ould Bilal, je n’aurai pas certainement déposé une candidature car j’ai déjà été maire à Nouadhibou, la deuxième commune du pays, plus grande et plus riche et plus importante où j’ai tissé de solides relations. « Il est grand temps que l’ont investisse, ne serait que pour une seule fois, l’un des éléments de cette communauté qui, malgré qu’ils soient majoritaires n’ont jamais dirigé cette la mairie » a-t-il martelé devant l’assistance. Un tonnerre d’applaudissements saluaient chacune de ses sorties. Pour comprendre ses propos, retenez qu’il parle de la communauté Haratine de Darel Barka. La démocratie, c’est le partage martèle le rival de Kane Tidjane, le maire sortant. A en croire toujours, le postulant à la succession de Kane Tidjane, tous les observateurs sont d’avis que l’UPR à Boghé n’a la chance de remporter qu’une seule mairie, celle de Darel Barka et même cette hypothèse reste conditionnée à investir la liste que lui-même (Ould Bilal) a confectionnée. Si l’UPR ne choisi pas notre liste, la mairie de Darel va tomber dans l’escarcelle de l’opposition a-t-il affirmé. Le rival de Kane prévient alors la direction du parti UPR. Et selon toujours l’ancien maire adjoint de Nouadhibou qui dispose d’une grande expérience dans la gestion des maries, il bénéficie du soutien de Kane Abou Baba (un riche homme d’affaire qui a bâti sa fortune dans l’hôtellerie) ainsi que des familles Ly de Loboudou. Rappelons que toutes les couches sociales et ethniques (Haratines, maures blancs et négro-africains) vivant dans la commune étaient représentées à cette réunion animée par les griots de Loboudou.
Source : Elfoutiyou

jeudi 26 septembre 2013

Disparition mystérieuse d’ Attiha Allah Mint M’Bareck

Une fille mauritanienne nommée Attiha Allah Mint M’Bareck, née en 1978 à Tidjikja, a été perdue de vue depuis hier soir mercredi 25 septembre courant de chez elle dans la moughataa d’Arafat à Nouakchott. L’oncle de la disparue Isselkou Ould M’Bareck, confie à des confrères sur l’éclipse énigmatique de sa nièce qu’elle jouissait de toutes ses facultés physiques et mentales, qu’elle était en bonne santé, rappelant simplement qu’elle avait subi récemment une opération chirurgicale réussie et qu’elle ne souffrait après cette intervention d’aucune malaise à part des douleurs passagères au ventre, qui disparaissent après l’utilisation d’antibiotiques. Isselkou a appelé tous les citoyens, les autorités civiles et militaires ainsi que les bonnes volontés pour l’aider à retrouver sa nièce, précisant qu’elle était sortie du domicile au poteau 3 à Arafat dans un voile rouge. Il a demandé aussi à toute personne capable de donner des informations permettant de retrouver la disparue ou d’aider les recherches d’appeler les contacts suivants :
(222) 46 09 86 89 et (222) 36 62 28 59
sinon de la conduire au plus proche commissariat de police. « Allah ne fait pas perdre la récompense des bienfaiteurs »
Source : Rapide Info (Mauritanie)

Boghé: Les producteurs du CPB suspendent la campagne pour protester contre les « pirates » d’eau !

Les deux institutions qui co-administrent le Casier Pilote de Boghé (CPB), à savoir l’UCA et l’UCAB, dirigés, respectivement, par Ndiaye Daouda et Ngaïdé Hamath Moussa, ont adressé, ce lundi, une lettre au chef d’agence de la SOMELEC, lui demandant, expressément, de « suspendre la fourniture de l’énergie à la station de pompage qui alimente en eau le périmètre, jusqu’à nouvel ordre ». A l’origine de cette décision surprenante qui risque de compromettre la campagne rizicole, ceux qu’ils appellent « les pirates qui exploitent 60 ha, cassant la structure du réseau d’irrigation pour y placer des tuyaux de grand diamètre, pompant l’eau en amont, et privant plusieurs agriculteurs réguliers du CPB de disposer de l’eau d’irrigation ». Les responsables des coopératives du CPB ont interpellé le hakem de la mouqata’a sur cette question, lors d’une réunion dans son bureau, en présence du maire de la commune et du représentant de la SONADER. Résultat des discussions, selon ceux-là : « constat d’impuissance, face aux pirates qui se servent gratuitement de l’eau ». Voilà pourquoi les agriculteurs, s’insurgeant contre une situation « qui n’a que trop duré et qui annonce l’imminence de l’échec de la campagne agricole », ont pris la décision de couper l’alimentation en eau, jusqu’à ce qu’une solution soit trouvée. Interrogé, le hakem de Boghé, Ahmed Miske Ould Mohamed, a d’abord reconnu que le problème lui a été soumis par les deux unions : « cette question, leur ai-je alors expliqué, remonte au milieu des années 80. Elle est si complexe qu’elle mérite d’être soumise à l’étude. J’ai donc instruit la mise sur pied d’une commission chargée de recenser les pirates (noms et prénoms, filiation, origine, profession, superficie exploitée) ». Selon le chef de l’exécutif départemental, c’est dimanche que cette commission a rendu son rapport qui recense cent exploitants, originaires des localités avoisinantes du CPB, dont une vingtaine de militaires. « Il est tout-à-fait établi que ces exploitations portent un sérieux préjudice à l’approvisionnement en eau du CPB, surtout pour la coopérative de Thialgou (8,9 ha). J’ai transmis le dossier par la voie hiérarchique au MDR qui trouvera une solution acceptable pour tous ». En attendant la réponse du ministère qui avait été déjà mis au parfum de cette affaire, lors de sa dernière visite à Boghé, la campagne rizicole est volontairement suspendue par les exploitants qui ne supportent plus de prendre en charge des coûts d’énergie qu’ils ne sont les seuls à consommer.
Brahim Ould Ely Salem, CP Boghé
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Encadré : Dénouement heureux de la crise CPB /Pirates
La décision des exploitants des deux unions qui assurent la gestion du CPB de suspendre, lundi, l’alimentation en eau du périmètre rizicole, pour protester contre ceux qu’ils appellent les « pirates » a porté ses fruits. Le directeur général de la SONADER, Oumar Coulibaly, accompagné de Abderrahmane Khyar Nass, directeur régional du MDR au Brakna, a été dépêchée mardi, à Boghé, pour tenter de trouver une issue heureuse au problème qui oppose riziculteurs et maraîchers. Aussitôt après son arrivée, le DG de la SONADER a convoqué une réunion, présidée par le hakem de la mouqata’a, avec les acteurs concernés (UCA, UCAP, DR/SONADER, CSV/DRB), pour diagnostiquer les problèmes qui handicapent la filière rizicole et maraîchère, en vue de leur apporter les réponses adéquates, à savoir plus d’usage « non-réglementaire » de l’eau d’irrigation par des exploitants pirates, au détriment des coopératives, ni d’occupation illégale des superficies. Le DG de la SONADER a d’abord reconnu l’existence de cette zone pirate, ainsi que l’enherbement excessif du canal T 104 et le manque d’entretien du périmètre, avant de s’engager « à prendre en charge les frais de la main d’œuvre pour le désherbage du canal concerné et de gardiennage des zones où il a été constaté l’usage non réglementaire des eaux ». A la suite d’âpres discussions qui ont duré sept heures d’horloge, les parties concernées ont convenu de remettre en marche la station de pompage, de désherber et d’alimenter le canal T 104 jusqu’au bout, d’amener les pirates à s’acquitter de leurs frais de consommation d’énergie, estimés à 1 604 400 UM, et d’évaluer les superficies emblavées dans les zones illégalement exploitées. Tout est bien qui finit bien, semble-t-il.
Source : Le Calame (Mauritanie)

Brakna : Aleg l’allocution intégrale du coordinateur national de Tostan.

Après Boghé, l’ong internationale Tostan( Mauritanie) qui a organisé un panel de presse le 24 septembre 2013 pour évaluer le programme de renforcement des capacités communautés mauritaniennes pour la promotion de l'abandon de l'excision. Aleg a abrité ce 25 Septembre 2013 une journée spéciale dite la déclaration publique de l’abandon de l’excision. C’était en présence de, Madame la ministre des affaires sociales, de l’enfance et de la famille Madame Aicha Vall mint verges , Le Wali du Brakna, le maire d’aleg, le représentant de l’unicef, des agences de système de nations unies, le directeur de ressources humaines de tostan, des agence de coopération française,espagnole et américaine, chefs de services régionaux, des ONG internationales et réseaux, des oulamas, des répondants d’ONG et la presse écrite des journaux réguliers en Mauritanie. Prenant la parole Monsieur Mamadou Baba Aw a dit : « nous sommes parvenus aujourd’hui,avec toutes les forces réunies atour de ce projet,d’atteindre l’un de ses objectifs les plus attendus : l’organisation d’une déclaraion publique de l’abandon de l’excision avec 201 Communautés issues toutes de la Wilaya du Brakna. Il faut noter au passage qu ce résultat obtenu est le fruit du programme de renforcement des capacités communautaires initié par Tostan et appuyé par l’UNICEF et le gouvernement depuis 2010. C’est ainsi, pendant ces trois dernieres années de mise en œuvre du programme,141 Communautés ont été adoptées ou sensibilisées sur les droits humains et les méfaits de l’excision, 96210 Personnes ont été touchées directement ou indirectement par le programme et toutes sont aussi convaincues et engagées dans la promotion de l’abandon de l’excision, c’est cequi a d’ailleurs facilité cette déclaration publique qui a été très bien murie par les communautés déclarantes et qui est même précédée de trois pré- déclarations organisées à Haimédatt,à Bakaw et Magtar Lahjar au mois d’aout passé. La déclaration de cette journée est la deuxième de son genre après celle de M’Bagne en 2010 avec 78 communautés. C’est une fierté pour nous d’avoir contribué à l’amélioration de la promotion de l’abandon de l’excision qui est principal souci du gouvernement de la république islamique de Mauritanie. Nous allons toujours continuer le travail pour atteindre la tolérance zéro pour l’excision qui est le souhait le plus ardent de l’état mauritanien et de l’UNICEF. Nous remercions le gouvernement mauritanien et plus particulièrement l'UNICEF pour leur soutien constant durant toute la mise en œuvre du programme.Merci aussi à tous, à toutes pour votre contribution sur la promotion du droit de la santé de la femme en Mauritanie.
Diop Mohamedou Abou( hebdomadaire Mauritanoix)

mercredi 25 septembre 2013

Cheikhna Ely Cheikh Ould Moma, Le Généreux, le Saint et le Thaumaturge...

En vérité, les bien-aimés d'Allah seront à l'abri de toute crainte, et ils ne seront point affligés. (Le Coran, sourate Yunus, Verset 62) Cheikhna Ely Cheikh est un homme extraordinaire et il est difficile voire impossible de raconter l’homme, le saint, le savant et le bienfaiteur qu’il est. Parler de Cheikhna Ely Cheikh est encore plus difficile lorsqu’il s’agit de l’un ou l’une de ses très nombreux adeptes, disciples et proches comme moi. Et, en vérité, il m’arrive rarement d’écrire et je sais que des ténors ont déjà écrit avant moi sur le Cheikh, juste après son rappel à Lui par le Maître Absolu, qu’ils soient tous ici remerciés pour leurs mots justes et inspirés. Cependant, en ma qualité d’admiratrice, d’adepte, de disciple et de nièce du Cheikh, je voudrais faire le présent modeste témoignage, une sorte aussi d’hommage aux gens de l’Adrar et au Président Mohamed Ould Abdel Aziz pour leur solidarité agissante pendant la maladie du Cheikh et lors des journées de condoléance. Le Président de la République et toute sa famille, dont les liens avec la famille Ahl Cheikh Mohamed Vadel sont multiples et séculaires, a été incontestablement à la hauteur de l’événement. Qu’ils soient ici remerciés pour tout l’appui, toutes les facilités et toute la solidarité qui ont été apportés à toute la Mauritanie à l’occasion du rappel à Allah du Cheikh. Cette solidarité a été aussi exprimée par tous les leaders politiques, majorité et opposition confondue, les leaders d’opinion, les responsables des corps constitués, les responsables des organisations de la société civile et les simples citoyens. La presse écrite, audiovisuelle et électronique, a publié des condoléances sincères et des éléments biographiques importants du Cheikh. Si Cheikhna Ely Cheikh est connu de visu ou par ouï-dire de l’ensemble des mauritaniens, et bien au-delà, nous ses proches et tous les gens d’Atar, qu’il tenait et qui le tenaient en haute estime, restons les témoins privilégiés des jeûnes répétés du Cheikh, de ses longues prières au cœur de la nuit, de ses actes de générosité inimitables par lesquels il a certes dépassé le légendaire Hatem Taai, perpétuant la générosité de ses grands pères, en particulier Cheikh Mohamed Vadel Ould Mamine et le Prophète Mohamed (PSL). Atar a su se rendre digne d’être la patrie et le lieu à partir duquel le Cheikh a rayonné. Son attitude féconde a fait grandir la ville d’Atar au sens propre et figuré. D’ailleurs, durant les obsèques et pendant toute la période du deuil, et au-delà, les atarois ont montré que leur ville était digne d’abriter ce grand saint, leur hospitalité, leur patience et leur dignité durant ce triste événement en est la preuve. Toute la Mauritanie était l’hôte de cette ville qui ne s’est pas départie de sa réputation hospitalière légendaire : aucune porte ne s’est fermée, aucun feu ne s’est éteint, … Ici, le Cheikh a prodigué ses conseils de sagesse faits de vérité et de foi, à des centaines de milliers de personnes venant de partout. Les soufis, dont il était parmi les maîtres incontestés par ses pratiques cultuelles, par sa générosité, par sa modestie et surtout son accueil légendaire, disent que les miracles que Dieu accorde aux Prophètes peuvent être accordés par Lui aux Saints, aux Weliyous, ceux qu’il a choisis pour le servir. Et Dieu avait incontestablement doté le Cheikh de pouvoirs mystiques extraordinaires qui lui ont permis de guérir les maladies les plus complexes et de secourir les plus désespérés. Si Atar et toute la Mauritanie étaient si stupéfaits, perdus et venus hagards à son enterrement, c’est parce que quelque part ils ont senti qu’une assurance, qu’un recours ultime pour s’habiller de bon bazin, pour manger à sa faim, pour trouver une coquette somme ou pour guérir d’une maladie jugée incurable, étaient désormais hypothéqués après le départ du Cheikh. Ni la chaleur, ni le froid, ni la fatigue, ni le nombre de visiteurs à traiter ne pouvaient empêcher le Cheikh de veiller à prier, de s’occuper de tous jusqu’à ce que chacun sente qu’il était le seul hôte important du Cheikh, pour qui tous les visiteurs, quelque soient leurs conditions et leurs objectifs, sont importants et doivent être bien servis et bien traités. C’est ce qu’il faisait avec ses propres mains. Il m’arrive de penser que les mots, quelle que soient la richesse du vocabulaire, la qualité du style ou la précision des termes, ne sauraient exprimer une simple partie de la quintessence des qualités morales, spirituelles, religieuses et humaines du plus grand Cheikh que la Mauritanie moderne ait connu. Cheikh Hamden Ould Tah a raison de dire que : « Le nom de Cheikhna Ely Cheikh s’est lié à tous les dévouements, bontés et vertus. Son nom s’est associé à la générosité et à la courtoisie, … les gens se déplaçaient vers lui, venant de tous les coins du monde pour prendre de son argent, de ses repas et de sa largesse », de sa sagesse et de sa baraka aussi et Cheikh Mohamed Hacen Ould Dedew a raison de tenir à venir personnellement Atar pour assister à la prière et à l’enterrement de cette mine de sainteté . Cela n’est guère étonnant. Le Cheikh n’est-il pas le digne héritier de cette grande lignée de saints de la famille Cheikh Mohamed Vadel Ould Mamine ? Pour ceux qui connaissent la famille Cheikh Mohamed Vadel, bénite et honorée partout dans le pays et sur le continent, grâce aux dons mérités par la prière, la générosité et la tolérance, une race d’hommes qui sort de l’ordinaire comme le disait quelqu’un : Lettrés, intellectuels, combattants, pieux, généreux et dotés d’une foi immense et jamais démentie en Dieu. Cette famille, la Mauritanie, le monde musulman dans son ensemble ont perdu un homme aux dons exceptionnels qui a contribué à la paix sociale, à la paix des cœurs, des corps et des esprits, au rayonnement du pays et à sa stabilité. Le Cheikh est parti après avoir accompli son devoir envers son Créateur et son prochain ; il est parti, il a quitté un monde, ici bas, où il sait que les choses n’ont aucune valeur : seule est important ce que l’homme réalise pour meubler sa demeure au paradis ; Il avait compris, à l’instar de tous les grands saints, et il attendait ce jour avec un pied ferme. A voir comment il distribuait les biens immenses que Dieu lui avait envoyés, on voit qu’il s’attachait très peu à ce monde et aux biens terrestres qui font tourner la tête à tant de gens qui oublient que l’avenir et le futur certain de chacun, est la rencontre avec le Créateur, un bilan à la main: bienfaits à droite et méfaits à gauche, avec la balance de précision au milieu. Celui qui veut que la balance penche du bon coté a intérêt à suivre et imiter des maîtres comme Cheikhna Ely Cheikh. Le Cheikh a laissé partout un vide, une estime et une nostalgie inexprimables … rien qu’à voir les gens hébétés, perdus, comme dans une catastrophe naturelle, un vrai séisme …les visages couverts de sueur inhabituelle…les yeux immensément ouverts regardant dans le vide, …On comprend alors un peu ce que représentait Cheikhna Elly Cheikh pour tous. Oui ! qui donnera désormais à de pauvres inconnus des sommes inattendues par leur importance, qui conseillera petits et grands, puissants et faibles, qui formera, qui priera pour ces gens malheureux, où mangeront-ils à longueur de jours, de semaines, de mois et d’années ces dattes choisies, cette viande et ce riz qui guérissent de tous les maux, distribués à tour de bras, dans les maisons et les rues d’Atar, aux pauvres et aux riches… Aucun nom n’a été aussi répété sur les langues, répandus aux quatre coins du pays et au-delà, que le nom d’Ely Cheikh. Combien d’homonymes a-t-il ? Combien de gens l’appelle, à haute ou basse voix, en cas de détresse avec la certitude de s’en tirer ?
Sa place était grande dans le cœur de tous et de toutes…
Il a tout donné, le Cheikh, et il ne voulait aucune récompense sauf celle d’Allah … Quel Cheikh, quel grand Cheikh ! Il était la générosité, la tolérance, l’humilité… Cette sérénité, ce calme, cette confiance en sa présence…On sentait la faim, l’anxiété, la maladie et la précarité disparaitre en sa présence. Son regard, le toucher de sa main étaient un baume efficace contre toutes les inquiétudes, toutes les blessures, toutes les maladies. Cependant, même si nous aurons encore longtemps la nostalgie et le souvenir de la silhouette remarquable et de la prestance respectable et respectée de Cheikhna Ely Cheikh Ould Momma, l’un des plus grands saints de tous les siècles, sa baraka restera pour nous tous, ses compatriotes, ses disciples, ses adeptes, ses proches et ses enfants. Car heureusement pour nous tous que le Cheikh a laissé derrière lui des enfants dignes de son héritage, et comme il a lui-même perpétué l’héritage de son père Moma, de ses grands pères Cheikh Mohamed Taquiyoyllah et Cheikh Mohamed Vadel, ils sauront perpétuer l’héritage car Dieu laisse toujours la baraka là où il la dépose et le Cheikh les a formés pour cela ! Ses enfants vont, nous en sommes sûrs, continuer efficacement avec l’aide d’Allah l’œuvre colossale et indélébile de leur honorable père et notre Cheikh et oncle qui, tout au long de sa vie, a œuvré pour le Bien et le Bien ne meurt jamais. Je saisis cette occasion pour présenter mes condoléances à tous les enfants de Cheikhna, à toute la famille Cheikh Mohamed Vadel, à tous les gens de l’Adrar, à tous les mauritaniens et à tous les musulmans. Que la terre d’Amdeir lui soit légère et que sa baraka immense ne quitte jamais ses enfants, ses proches, ses disciples et adeptes dans le cœur desquels il restera et vivra à jamais. سورة البقرة، آية: 156 Certes, nous sommes à Allah et c’est à Lui que nous retournerons
Par Azza Mint Kotob Ould Moma Ingénieure en Informatique Chef du Service Sécurité et Systèmes d’Information à la SOMELEC azzamoma@yahoo.fr

La place de l’UPR se renforce à Aleg avec la coalition du tandem Ould Oudaa-Ould Ahmed Challa

La situation du parti au pouvoir à Aleg est devenu plus qu’excellente, après la coalition de l’ancien Ambassadeur Sid’Amine Ould Ahmed Challa, l’ex leader au sein de la COD et l’Administrateur Directeur Général de la SNIM Mohamed Abdallahi Ould Oudaa. Une réconfort du poids politique de l’UPR consécutif au ralliement du premier à la majorité politique favorable à Ould Abdel Aziz, décidé après cette audience accordée hier mardi 24 septembre courant au palais présidentiel de Nouakchott par le Président de la République Ould Abdel Aziz à Ould Ahmed Challa. Des sources ont révélé par ailleurs à leveridique Online que les deux hommes (Ould Ahmed Challa et Ould Oudaa) avaient des contacts par le passé, malgré leur divergence sur certains points de vue, que ces contacts se sont développés considérablement ces derniers temps, certifiant l’existence d’une puissante alliance de deux hommes au niveau de la moughataa. Une ligue qui selon les mêmes sources devra être suivie par un changement radical des règles du jeu politique dans la zone, en raison de la forte présence politique de deux hommes sur la scène locale, conduisant à une situation plus que confortable du parti au pouvoir au Brakna, particulièrement à Aleg.
Atlanticmedia

Sidi Ould Zeïn à la justice : Un clin d’œil à l’opposition ?

La nomination de Sidi Ould Deh Ould Zeïn au ministère de la Justice, un poste de souveraineté, est considérée, par certains observateurs, comme un clin d’œil à l’opposition démocratique qui critique la subordination des magistrats à l’exécutif. De fait, ce banquier qui dirigeait, jusqu’à sa nomination, le comité national de l’Initiative pour la Transparence des Industries Extractives (ITIE) est un homme ouvert, doté de solides relations dans le milieu politique et la société civile, particulièrement les organisations de défense des droits de l’Homme, parmi lesquelles il compte de grands amis. Des relations qu’il pourrait capitaliser pour accomplir sa nouvelle mission, dans un département où il est néophyte. Si l’on en croit divers analystes et autres proches, Sidi Ould Zeïn est un homme de principes qui n’accepterait, pour rien au monde, de les sacrifier. Grand bosseur, l’homme s’est quasiment mis au travail en premier, réunissant son staff pour une prise de contact, sitôt après la passation de service, mercredi. Il n’aura certainement pas la tâche facile, en cette année électorale. C’est d’ailleurs pour faire face à ce challenge qu’il aurait été appelé à ce département, histoire de secouer un peu le mammouth. « Carte blanche ! », lui aurait confié le président de la République. Quoiqu’il en soit, Sidi aurait déclaré à certains qu’il ne toucherait à rien, avant l’audit du département. Information crédible ou simples supputations ? L’avenir nous le dira. Mais on peut se demander, en attendant, quel pou a-t-on bien pu trouver sur la tête d’Abedine Ould Kheïr… Il aurait, dit-on, déclaré que les esclavagistes impliqués dans le dossier Noura seraient arrêtés et ce serait justement cette affaire qui l’aurait emporté. A Tidjikja, la nomination de Sidi Ould Zeïn est bien perçue. Le geste du pouvoir est considéré comme une ouverture vers ses grands amis du parti ADIL, notamment Moustapha Ould Hamoud, Didi Ould Biyé, anciens ministres, Mohamed Ould Biha, actuel maire de Tidjikja, et Bouh Ould Tar, cadre de l’UPR chargé de mission au ministère des Finances. Sidi jouera-t-il un rôle de médiateur, entre ses amis et le pouvoir ? Wait and see. Il pilote, en tout cas, le groupe UPR de Tidjikja, avec ses cousins Sidi Ould Didi et Dih Ould Zeïn et compte de bonnes relations dans les grands ensembles du Tagant… Les articles, commentaires et propos sont la propriété de leur(s) auteur(s) et n'engagent que leur avis, opinion et responsabilité
Source : Le Calame (Mauritanie)

Brakna-Aleg: Les pensionnaires de la prison civile satisfaits de la destitution de l'ex ministre de la justice

Les détenus de la prison civile d'Aleg ont accueilli favorablement le dernier remaniement ministériel ayant destitué le ministre de la justice Abidine Ould Kheir tout en exprimant leur espoir que son nouveau successeur améliore les conditions de vie dans les prisons, selon une lettre reçue à Alakhbar. Ils ont qualifié de "mensonges" les propos du ministre destitué par rapport à l'amélioration des conditions de vie des prisonniers selon lesquels la nourriture des détenus renferme la viande blanche et qu'ils sont autorisés à pratiquer le sport.
Source : Alakhbar (Mauritanie)

mardi 24 septembre 2013

Le président Ould Abdel Aziz reçoit l'opposant Ould Ahmed Challah

Le président mauritanien, Mohamed Ould Abdel Aziz a reçu , mardi vers les coups de 11 heures, l'opposant et d'ailleurs membre influent de la COD, Sidamine Ould Ahmed Challah, dans son bureau à la présidence de la République. La rencontre entre les deux hommes a duré deux heures d'horloge et selon nos sources, elle a été fructueuse. Nous rappelons que Sidamine Ould Ahmed Challah est un ressortissant de la ville d'Aleg,où, il a un poids électoral très important. Ould Ahmed Challah a dans le passé occupé d'importants postes dans les gouvernements passés à savoir, secrétaire général dans plusieurs départements ministériels et DG des impôts avant de devenir ambassadeur à Ougadougou, Naimey et Bamako. Les articles, commentaires et propos sont la propriété de leur(s) auteur(s) et n'engagent que leur avis, opinion et responsabilité

Kiffa : Délestages intempestifs d’électricité depuis une semaine

La ville de Kiffa sévit depuis plus d’une semaine, des coupures intempestives de l’électricité. Cette situation qui perdure, commencent à irriter les habitants qui en pâtissent du manque de ce service qui est devenu indispensable à la vie urbaine. Ce désagrément serait du à une panne du générateur principal de la centrale. Dés lors, cette dernière ne fonctionne qu’avec les groupes seconds qui ne distillent que le tiers de la capacité normale. Cette petite quantité est alors dispatchée à tour de rôle entre les quartiers. Mais cette programmation est loin de résoudre le problème. Il faut patienter plusieurs heures, pour retrouver un courant qui apporte plus de mal que de bien, portant souvent préjudice aux appareils par sa faiblesse. Les tenanciers des échoppes, les propriétaires des ateliers, les banques et l’administration souffrent le plus de cette pénurie. Leurs activités sont presque paralysées. Kiffa en période d’hivernage, voit sa population doublée et avec la canicule qu’il y a, l’électricité est un service indispensable pour les habitants. Au niveau de la Somelec local, on attend toujours une solution émanant de Nouakchott. Chose qui risquerait de perdurer car la société n’a pas encore de directeur, depuis le départ de l’ancien DG, promu ministre. Donc, patience encore pour les habitants de kiffa sevrés depuis une semaine, de l’eau fraîche, et du sommeil sous la climatisation. La future centrale solaire initiée par les autorités serait la solution qui dénouerait définitivement ce problème récurrent de l’électricité à Kiffa. Mais en attendant, les habitants de la ville, sollicite une solution plus urgente à mesure de résoudre ce fait pendant pour la deuxième semaine. L’eau et l’électricité sont les deux grands défis de cette mégapole qui est la ville de Kiffa.
Harouna Cissé

lundi 23 septembre 2013

Urgent ! Une forte délégation ministérielle au Tagant

Le ministre de la santé Ahmedou Ould Hademine Ould Jervoune à la tête d’une forte délégation composée de hautes personnalités de l’Etat entreprend à partir de cette après-midi une visite au Tagant qui durera trois jours. La mission est si importante que le Wali du Tagant Mr Yahya Ould Cheikh Mohamed Vall qui était absent de la région s’est vu obligé d’écourter ces congés pour accompagner les missionnaires dans leur périple. Officiellement le ministre de la santé abordera au cours de ces différents meetings (Tidjikja, Tichitt, Moudjeria) des questions liées à l’accélération des opérations d’enrôlement, la nécessité de préserver l’environnement et les mesures d’hygiène et de prophylaxie à même de mettre les populations locales à l’abri des maladies hivernales. Ould Jervoune tiendra l’après midi du lundi 23 septembre un meeting à Tidjikja au cours duquel il entretiendra les populations sur la situation du pays et leur parlera des efforts déployés par les pouvoirs publics pour traduire dans les faits la politique poursuivie par le Président Mohamed Ould Abdel Aziz. Le lendemain un meeting similaire sera organisé à Tichitt et un autre le jour suivant à Moudjeria. Mais officieusement certaines sources parlent d’une mission plutôt politique qui aurait pour but d’aplanir les différents entre tendances politiques de l’UPR et susciter l’adhésion de toutes à des listes consensuelles capable d’assurer la victoire au parti au pouvoir. Cette version est corroborée par la présence actuellement à Tidjikja de nombreuses personnalités politiques du parti au pouvoir. Rappelons que la dernière mission de l’UPR au Tagant n’avait pas permis d’aplanir les différents entre les tendances politique à Tidjikja, Tichitt, Rachid, Nimlane, Goudiya et NBeika. Plusieurs listes concurrentes ont été alignées par des tendances très divisées.
Khalil Sow-Tagant

Le CSA offre un don de 1,5 million d’ouguiyas à la coopérative des femmes de Houdallaye

Le commissariat à la sécurité alimentaire a remis un chèque d’un montant de 1 500 000 Um à la coopérative des femmes du village rapatrié de Houdallaye, localité située à 8 kilomètres de Boghé. La cérémonie de remise de ce don s’est déroulée en présence du Hakem de Boghé accompagné du maire Adama Moussa Bâ et du commissaire de police et du subdivisionnaire de la garde. Le chèque a été remis à la présidente de la coopérative de Houdallaye, madame Houlèye Alpha Bâ par madame Négri, née Médina Oumar Dia, directrice de la nutrition au commissariat à la sécurité alimentaire, représentant le commissaire. Elle a indiqué que ce don s’inscrit en droite ligne du programme du président de la république Mohamed O Abdel Aziz et il répond à l’engagement pris auprès des femmes de Houdallaye lors de la visite du commissaire effectuée au mois de Ramadan dans cette localité. Elle a exhorté les bénéficiaires de ce don à fructifier cet argent pour en tirer profit le plus longtemps possible et ne pas gaspiller ce montant. C’est surtout la vulnérabilité des femmes rapatriées qui a poussé le CSA à venir en aide à cette couche a-t-elle dit devant les femmes. Le Hakem de Boghé, Ahmed Miské O Mohamed a remercié l’assistance de l’accueil qu’elle a réservée à la délégation tout en soulignant au passage que cette localité sera bientôt électrifiée dans le cadre de la mise en œuvre du projet d’électrification rurale en cours d’exécution actuellement dans la vallée et à Boghé précisément. Il a demandé aux populations de Houdallaye à redoubler d’efforts dans le travail et saisir cette opportunité pour arriver à l’autosuffisance alimentaire. La représentante du MASEF, Hourraye Abdarrahmane Dia a également encouragée ses consœurs à travailler davantage et montrer qu’elles méritent ce don. La présidente de la coopérative, Houlèye Alpha Bâ a quant à elle, exprimé sa vive satisfaction au nom des femmes de ce village à l’endroit des autorités du CSA qui ont honoré a-t-elle dit leurs engagement vis-à-vis de la coopérative du village. Elle a aussi remercié le président Mohamed O Abdel Aziz ainsi que toutes les autorités présentes à cette cérémonie. A la fin de cette cérémonie, les femmes ont raccompagnées Madina Oumar Dia, directrice de la nutrition au CSA par des youous, des chants et des acclamations.
Brahim O Eli Salem
Daouda Abdel Kader Diop

La police scientifique conduit les enquêteurs au meurtrier d’Awa Ousmane Diop

La police a enfin résolu l’énigme autour de la mort d’une femme de vie, Awa Ousmane Diop, assassinée à Nouadhibou depuis quelques jours. En effet, grâce au travail de l’équipe de la Police Scientifique dépêchée sur les lieux, en l’occurrence l’Inspecteur Kénémé et son adjoint, l’adjudant Sow Ousmane et leur élément, le brigadier chef Dabo, le DRS de Nouadhibou ainsi que le Commissaire du Commissariat de Jedida ont, avec les informations fournies par la Police Scientifique et avec leurs contactes téléphoniques, la tache était facile pour traquer Isiaka, l’assassin. Epinglé à Nouakchott, ce dernier passera aux aveux. Il reconnaît ainsi entretenir des rapports illicites avec la femme. Il avoua l’avoir tuée. Le portable de la femme sera ainsi retrouvé en sa possession par les hommes de Didi, chef de la P.J du Commissariat Spécial de la Police Judiciaire (CSPJ) qui l’avait interrogé et l’expédié à Nouadhibou.
Abou Cissé

dimanche 22 septembre 2013

Aleg : Crise de carburant

La ville d’Aleg connait depuis vendredi 21 septembre 2013 une grave crise de carburant. Toutes les stations service de la ville sont complètement desséchées. Les voitures sont « clouées au sol » à cause du manque du carburant qui serait du à une grève des transporteurs des citernes qui desservaient les wilayas de l’intérieur. Une grève qui aurait coïncidé avec un moment où la ville d’Aleg n’avait pas de grandes réserves. Comme en pareil moment, le peu de carburant est géré par les autorités administratives. A Aleg, c’est le Hakem de la moughataa qui supervise cette gestion au compte gouttes. Après plusieurs manœuvres, les usagers arrivent à soutirer à l’administrateur un bidon de cinq ou dix litres du précieux produit. Au deuxième jour de la pénurie, quelques rares voitures circulent encore en ville. Les prix des taxis urbains et interurbains ont quasiment doublé. Une manière toute mauritanienne de profiter au maximum de toutes les occasions pour gagner plus. Parallèlement, quelques petits revendeurs de gasoil provenant probablement des réserves casernes militaires (7ème Région militaire ou Bataillon Blindé) ou des centrales de la Somelec ou de la Snde proposent quelques litres au prix des yeux de la tête.
Source : Le Calame (Mauritanie)

samedi 21 septembre 2013

Urgent: Grand incendie à l’hôtel Seguelil d’Atar

Le feu a embrasé cette fin d’apres midi l’hotel Seguelil situé a quelques mètres du bataillon commando parachutistes (BCP) d’Atar. Les flammes ont tout englouti et commencent a s’etaler vers la maison voisine qui jouxte la caserne militaire. Le correspondant de Mourassiloun sur place indique que le feu continue ses degats, en dépit de la pluie qui arrose présentement la ville ,pendant que les militaires tentent de tout faire pour arrêter son avancée vers leurs locaux. L’hotel Seguelil compte parmi les plus grands centres d’hebergement de la capitale touristique de la Mauritanie…
Source : Mourassiloun.com

Les mobiles de révocation du frère de l'ancien Président de ses fonctions de chargé de mission

Le veridique Online a obtenu des informations sûres sur les mobiles à l'origine de l'arrêté publié par le Premier ministère portant sur la mise à fin vendredi 20 septembre courant, aux fonctions du chargé de mission auprès du cabinet du chef du gouvernement Sid'El Moctar Ould Cheikh Abdallahi. Selon ces confidences, le Premier ministre Dr Moulaye Ould Mohamed Laghdaf n'en peut plus de l'interminable absentéisme du chargé de mission, qui date depuis sa nomination à ce poste il y a plus de 3 années. L'autre élément fort de cet arrêté est la coalition faite par Ould Cheikh Abdallahi avec des groupes de pression au sein de la COD mais également au sein de l'UPR, le parti au pouvoir au niveau de la wilaya du Brakna, qui sont des ensembles hostiles au pouvoir et à ses fidèles, particulièrement le puissant rassemblement politique dans cette wilaya dirigé par l'Administrateur Directeur Général de la SNIM Mohamed Abdellahi Ould Oudaa. Il est à noter que Cheikh Sid'El Moctar Ould Cheikh Abdallahi est le jeune frère de l'ancien Président Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi.
atlanticmedia

vendredi 20 septembre 2013

Boghé/Santé : Quand les étudiants se mobilisent pour les populations locales

L'Association des Étudiants Ressortissants de Boghé au Sénégal (AERBS) organise une caravane médicale sous forme de journées médicales à Boghé (19-20-21 Septembre 2013). L'objectif est de sensibiliser les populations locales sur les principaux problèmes de santé. Une autre manière de rester à l'écoute et au service de tous les villages de la commune de Boghé. Voici le programme :
Jeudi (19 septembre)
09H-12H : Marche de lutte contre l’hépatite B (Carrefour Boghé-Centre de santé) 16H-19H: 1er Match (Stade Bakaw)
Vendredi (20 septembre)
08H-15H: Consultations médicales gratuites 16H30-19H30: 2ème match (Stade Bakaw) 21H-21H40: Communication: Automédication+ Hygiène bucco-dentaire 21H40-23H : Facteurs de risques cardiovasculaires
Samedi (21 septembre)
08H-15H : Consultations médicales gratuites 16H30-19H30: 3ème Match (Stade Bakaw) 21H- 22H30 : Conférence sur MST (Maladies sexuellement transmissibles) 22H30-1H00 : Cérémonie de clôture
Président : Amadou Adama Bâ

jeudi 19 septembre 2013

Mauritanie-Aleg: Echec d'une tentative d'évasion

Trois détenus de la prison civile d'Aleg dans la wilaya du Brakna, ont échoué, à l'aube de ce jeudi, à s'évader de la prison après avoir enlevé une grille d'aération réalisée par la Croix Rouge Internationale, a appris le correspondant d'Alakhbar. Deux parmi les détenus sont condamnés à la peine capitale alors que le troisième est condamné dans un crime de vol. Cette tentative vient cinq mois après l'évasion de cinq détenus dont quatre ont été repris alors que le cinquième demeure toujours en cavale.
Source : Alakhbar (Mauritanie)

Sit in des militants IRA Mauritanie devant le bureau du procureur de la « république des esclavagistes » à Rosso

Sit in des militants IRA Mauritanie devant le bureau du procureur de la « république des esclavagistes » à Rosso. Venez nombreux leur donner un coup de main. Selon nos informations, les femmes qui ont lynché la jeune Noura Bint Aheimed sont cachées par les soins du nègre de service, l’ex ministre de la justice Abedine Ould Khair à Nouakchott. Les femmes esclavagistes n'ont pas seulement lynché Noura, elles l'ont arraché à sa mère depuis l'âge de quatre ans jusqu'à il y a seulement deux semaines donc elle a vécue 16 ans d'esclavage. Elle subissait des travaux forcés, des viols, violences, privation de nourritures, soins, loisirs, chaleur paternelle et maternelles, d’éducations sans jamais mettre pieds à l'école au moment ou ces bourreaux et leurs incultes maris, frères commettaient leur crime contre l'Humanité sur cette fragile fille sans défense. Cette indigne énergumène reçoit en audience la victime, lui promet mont et merveille pendant qu’il cache et couvre les bourreaux de la victime. Comment peut-on confier un grand ministère comme celui de la justice à un inculte pareil ? Apparemment tout est possible avec le faux général Aziz ; les Rossosois sont priés de venir soutenir en masse le sit in des militants d’IRA pour marquer l’histoire du pays. Où sont passés les partis politiques, mouvements mauritaniens ainsi que les personnalités hâbleuses noires et haratine , qui ne cessent d'insulter, vilipender IRA et son président, qui ne cessent de déverser sur la toile leur discours officiel et officieux , à se bomber la poitrine pour dire qu'ils sont les seuls militants et défenseurs des causes justes, ils prétendent qu’ils sont les seuls résistants, alors où sont ils passés face à ce grave problème? Ou sont leurs militants à Rosso, à Nouakchott, à Boutilimit? Ou étaient ils lorsque le rapporteur de l’ONU qui faisait ces enquêtes sur le racisme en Mauritanie pour témoigner, à Nouakchott, à Kaédi et à Rosso? Où sont les victimes noires et haratine qu'ils ont présentées au rapporteur ? Les Mauritaniens doivent tous dire heureusement qu’IRA est là, sinon l’enquêteur des nations unies ne verra rien du tout même s’il n’a parlé que des pratiques analogues à l’esclavage. Pire, l’état Mauritanien lui a présenté un groupe de vieux commerçants maures qui se plaignent d’être victimes du racisme des noirs. Je vous laisse imaginer le reste sans IRA……. Le cas de l’esclavage à Boutilimit vient de faire un périple marathon, de Boutilimit en passant par Nouakchott pour atterrir à Rosso. Tout ça dans le but de protéger les esclavagistes, incroyable pays avec des dirigeants menteurs, tricheurs et j’en passe. Je vous remercie
Yacoub Lo Lebkem

Le renforcement du lien avec Tidjikja

La nomination de Sidi Ould Zein au ministère de la Justice dans le remaniement ministériel du 17 septembre est très bien appréciée par les populations de Tidjikja. Cette marque de considération venue couronner le processus de renforcement du lien entre les ressortissants de cette ancienne ville avec le président Mohamed Ould Abdel Aziz constitue une continuité de la politique d’implication et de responsabilisation à des hautes charges des fils de cette cité depuis la nomination de Sidi Ould Didi, Dy Ould Ahmed Jiddou, Moustapha Ould Maaloum et Sidi Ould Khlifa. Elle apporte un démenti ferme à une propagande entretenue par certains concernant une présumée discorde entre le régime et ressortissants de Tidjikja. Le président de la République Mohamed Ould Abdel Aziz a reçu récemment MM. Mohamed Ould Biha maire de Tidjikja et Didi Ould Biyé membres du parti d’opposition ADIL dans un geste d’ouverture à l’endroit, même, des Tidjikjois qui sont toujours à l’opposition. La balle est aujourd’hui dans le camp des originaires de Tidjikja étudiants, paysans, cadres et entrepreneurs où qu’ils se trouvent, dans toutes les régions du pays et à l’étranger, afin de se libérer des préjugés véhiculés et se mobiliser pour participer pleinement et soutenir le Président Mohamed Ould Abdel Aziz dans son œuvre de refondation et de développement du pays.
MAOB

mercredi 18 septembre 2013

Crime crapuleux à Tintane

Un crime sans précédent aurait été commis dans la petite localité de Bouchra (12 Kilomètres) de Tintane, au Hodh Gharbi. Un jeune originaire du village aurait assassiné un enseignant, jetant le trouble et l’effroi dans ce paisible hameau. L’enseignant en question dénommé Mouchtaba aurait réclamé la propriété d’une parcelle de terrain dans le village, provoquant une bagarre avec un policier. Aidé par des amis, l’enseignant aurait passé ce dernier à tabac. Cette histoire remonte à quelques mois. L’affaire sera vite étouffée grâce à l’entremise familiale et tribale. Mais l’homme que l’enseignant avait tabassé avec ses amis avait un fils vivant en Libye et ce dernier avait décidé de laver l’affront subi par son père. Il se serait emparé d’un gros couteau et attendu patiemment l’enseignant qu’il transpercera de plusieurs coups mortels. La gendarmerie alertée a procédé à son arrestation, alors que la peur et l’effroi s’était répandu dans le village. La police a de son côté procédé à la protection du policier, de peur qu’il soit la cible d’une vindicte tribale de la part des parents de la victime. Elle l’a conduit dans ses locaux.
Abou Cissé.

Avis de perte

Toute personne ayant trouvé une pochette perdue à Bababé appartenant au nommé Abou Oumar Ba et contenant sa carte d’identité biométrique, son reçu d’enregistrement au RAVEL, sa carte de membre de l’AESP (amicale des étudiants en philosophie sociologie) ... ...ainsi que des photos scolaires et des papiers est priée de bien vouloir appeler l’intéressé aux contacts (222) 47628846 ou (222) 44550513 sinon à déposer les objets perdus au siège du" Rénovateur" à Nouakchott, au Carrefour BMD, Immeuble El Mamy, 3e étage appartement 34. « Allah ne laisse pas perdre la récompense des bienfaiteurs »
Source : Temps Forts (Mauritanie)

lundi 16 septembre 2013

Le bureau du cadi de Boghé cambriolé

Taille de police Réduire la taille de la police Augmenter la taille de police Imprimer E-mail Soyez le premier à commenter! Le bureau du juge de la ville de Boghé a été cambriolé dans la nuit du samedi au dimanche 15 septembre. Les malfrats ont emporté sur leur passage deux unités informatiques qui contiendraient des informations importantes liées au travail du magistrat. Aussitôt, le Hakem adjoint et le commissaire de la ville se sont rendus sur les lieux pour constater les faits. Selon eux, l’enquête a commencé pour essayer de retrouver les cambrioleurs indélicats du bureau du cadi. Il ya deux mois, à l’occasion du passage à Boghé du ministre des finances, des notables de la ville n’ont pas « tari » en critiques parfois très sévères à l’encontre du magistrat accusé d’être peu souple voire même raciste selon les propos de certains intervenants. Les populations de Boghé ont même demandé à travers leurs notables que le ministre emporte dans ses sacs le magistrat. Peut-être que ce cambriolage est lié à ce mécontentement général des citoyens vis-à-vis du comportement de l’homme de justice.
Source : Le Calame (Mauritanie)

dimanche 15 septembre 2013

Moudjeria : Plusieurs écoles détruites par les eaux

D’importantes quantités d’eau de pluie (plus de 300mm en deux mois) se sont abattues cette année dans la Moughataa de Moudjeria provocant de sérieux dégâts tant humains que matériels à Moudjeria et dans la commune de Tamourt Enaj. C’est ainsi que trois personnes ont été emportées par la foudre à Moudjéria ville et une autre a trouvé la mort à NBeika victime de l’affaissement de sa maison. Les populations de la localité de Tourougueyline avaient été obligées de tirer la sonnette d’alarme du fait des nombreux dégâts matériels occasionnés par les pluies diluviennes et les importantes quantités eaux de ruissèlement. Ces dégâts concernent également de nombreuses écoles dont certaines sont détruites et d’autres encore sous l’’eau à quelques jours de l’ouverture des classes. Il s’agit des écoles de Adala , Lemghaita, Tentane, Douwaleg, Hsey Jdrour toutes dépendant de la commune de Tamourt Enaj. La plupart de ces écoles dont les classes regorgent d’eau sont pratiquement non opérationnelles et d’autres dont les toitures ont commencé à céder, risquent d’un moment à l’autre de s’affaisser. Il est donc nécessaire de procéder à des réparations à temps afin d’éviter de faire courir des dangers aux écoliers qui s’y abriteront. D’ailleurs parents d’élèves et membres des comités de gestion demandent à l’Etat et aux partenaires éducatifs notamment l’Unicef d’intervenir pour aider à sécuriser ces écoles afin de mettre leurs enfants dans les meilleures conditions d’apprentissage.
Khalil Sow-Tagant

vendredi 13 septembre 2013

Bababé : Intronisation du Elimane Kassoum Aly

Des centaines de personnes ont convergé ce jeudi à Bababé pour assister à la cérémonie d’intronisation du 39e Elimane (chef de village) en la personne de Bâ Kassoum Aly issu de la famille de Elimane Samba Ali Bâ. Cette cérémonie a été marquée par la présence de plusieurs notabilités du Lao (nom traditionnel de la province de Bababé), des familles régnantes du Fouta et de leurs alliés traditionnels Oulad Noghmach, Ideïlik, Touabir et Soubak. Les griots, troubadours, guitaristes traditionnels et almoube ngay étaient également de la partie pour donner à l’évènement toute la splendeur qu’il mérite. Dans une allocution de bienvenue prononcée pour la circonstance, le Maire de la commune, M. Bâ Abdoulaye Mamadou, a d’abord remercié tous ses invités « pour leur présence honorable » avant de souhaiter au nouvel élu « beaucoup de succès dans sa mission » tout l’invitant « à rassembler les notables et jambureebe de Bababé, à unir leurs cœurs et leurs esprits au grand bénéfice de tous les fils de ce terreau conformément aux recommandations de nos illustres érudits tels que Thierno Ndiaye ». L’édile s’est enfin déclaré prêt à lui apporter, en application de ses prérogatives légales, son soutien et ses conseils. Ensuite, M. Dia Amadou Abdoul, administrateur civil, représentant le patriarche de la famille Elimane Samba Aly, a prononcé un discours fleuve dans lequel il a rappelé « qu’il y a des moments comme celui-ci où les hommes dans leur quête d’identité et d’ancrage convoquent l’histoire et les valeurs qui s’y rattachent ». C’est ce qui justifie la présente cérémonie d’intronisation « qui réhabilite des actes posés par d’autres sous d’autres époques afin de restaurer les équilibres sociaux dans une ère où les consciences sont brûlées par les accords multiples de la mondialisation ». Il a rappelé le contexte historique dans lequel ce titre est désigné pour respecter les équilibres communautaires avant d’évoquer les qualités de l’heureux élu « issu de ce socle d’honneur et de grandeur, de générosité et d’ouverture d’esprit qui jouit d’une sagacité et d’une probité ». Rappelons que le ₺Elimane₺ de Bababé est élu tous les 4 ans depuis la Révolution théocratique torodo de 1776 par un collège électoral de 22 notables parmi les familles d’Elimane Samba Ali, Elimane Malik et Amadou Dado, tous de patronyme Bâ et descendants du Ardo Thiaggoulé. C’est par le respect de ce principe d’alternance que le Elimane sortant Mamadou Harouna a cédé sa place à Bâ Kassoum. Pendant 3 jours, le nouvel élu couronné par les Sow reste soumis à un rituel dans l’intimité familiale.
Dia Abdoulaye

Désarroi d’un fonctionnaire du Hodh El Gharbi

Il est des situations où se taire, c’est mentir, alors pourquoi laisser un profane s’impliquer dans les activités techniques d’une si grande institution comme le CNERV. Mon désarroi reste lié à la démission d’un grand homme dont les capacités techniques ont marqué le développement du secteur de l’Elevage en général et qui par ses actions apportées à tous points de vue ont permis à l’amélioration du système dudit Laboratoire. Mais la cupidité de certains qui , de surcroît n’ont aucune notion pour le développement d’une nation considèrent les activités lucratives avant tout chose ;Ainsi ,je salue le geste du Directeur démissionnaire en l’occurrence Dr Dia Hamady, qui en refusant l’humiliation a pris cette décision si noble et si courageuse rappelant ceci et je cite : ‘Quand on ne peut dire la vérité en tous temps et en tous lieux, il faut remettre la parole aux hommes justes et courageux’.Par ce profane et par cette ignorante PCA de la Direction, on a vu être rejetées des formations de très grandes qualités et pleines d’enseignement qui devaient regrouper les Chefs de Service régionaux chargés de l’Elevage en oubliant ainsi le rôle prépondérant que joue le CNERV tant sur le plan National (Prélèvements continus effectués à la recherche de Pathologies à déclaration pouvant nuire à toute la société) qu’international et parmi ces formations : *Le 18-08-2013, Formation sur l’Entomologie à Nktt et Rosso annulée pour des raisons ignorées et que l’on ne peut justifier. *Le 1er septembre encore une autre formation en l’air. Finalement quand pourront- elles se concrétiser ,peut être le jour où l’on se dira que ces billets ne sont qu’un secours et non une fin en soi ou peut être le jour où l’on se rendra compte du retard que nous vivons par rapport aux pays voisins qui ont confirmé que gabegies et corruption toxiques pour une société en émergence. Je me rends compte également qu’après tout ce pépin, il faut écrire au Président ….Oui mais et ces ministres de tutelles seront-ils incapables de régler certains problèmes et quel rôle doivent ils jouer cependant ? Sinon je dirai que ces lettres risqueraient de remettre en cause leur impuissance à gérer leurs départements. Je tiens à rappeler qu’un PCA ne doit pas être choisi par hasard ou en fonction d’une étiquette sociale fondée sur des bases du népotisme , tribales ou de clientélistes qui ne cessent de nous ruiner ou d’entraver notre développement mais au contraire sur des qualifications intrinsèques par rapport à la société ou l’institution qu’il doit présider.
Diop Bocar, Chef du Service Elevage A la Délégation Régionale MDR /Hodh-Gharbi.

Boghé profondément attachée à son maire UFP

La COD qui de fortes chances de participer aux futures élections législatives et municipales, eu égard aux derniers rebondissements politiques évoquant une certaine souplesse manifeste chez le pouvoir, notamment le Président de la République Ould Abdel Aziz, ferait mieux de consolider cette orientation politique pour éviter de se retrouver avec des frondes massives dans ses rangs. C’est ce que l’on peut comprendre dans certaines rares communes et circonscriptions parlementaires du pays où les populations tiennent fermement à la réélection de leurs représentants, avec ou non la participation de leur parti. En effet, si partout dans le pays, le peuple tient à renouveler ses députés et ses maires en portant son choix sur de nouveaux visages rajeunis, l’exception qui confirmerait cette règle serait la commune de Boghé où la candidature du maire UFP Ba Adama Moussa dont le parti avait envisagé un certain moment le boycott de ces échéances, est vivement sollicitée par les habitants locaux. Motif : permettre à l’homme, en dépit de l’opposition radical de l’UFP, de poursuivre les bonnes œuvres socioéconomiques et culturelles qu’il n’a cessées de faire à la cité. Ceci est d’autant, surtout que le célèbre adage dit « Un que tu as vaut mieux que deux tu l’auras ». A la lecture de la culture politicienne mauritanienne où les candidats excellent dans l’art de la chasse des voix aux consultations avant de se volatiliser une fois élus, Boghé aurait sans doute raison de tenir à son homme qu’elle a si bien expérimenté et auquel elle reste attachée pour un second mandat municipal à la tête de la commune.
Md O Md Lemine
Source : Temps Forts (Mauritanie)

Boghé : Dix postulants UPR pour la députation

A quelque dix jours du dépôt des listes des candidats aux municipales et législatives, la liste des candidats à la candidature pour la députation de Boghé au nom de l’UPR continue à s’allonger. Déjà dix postulants, tous issus des différentes tendances de l’Union Pour la République, ont commencé un lobbying pour s’attirer les bonnes grâces du bureau exécutif. La mission régionale du parti au pouvoir est revenue pleins les sacs des divergences internes sur la base de toutes sortes de considérations. C’est à peine sur la vingtaine de communes du Brakna que trois à quatre ont pu, après d’âpres et rudes négociations, réussir la confection d’une seule liste. A Boghé ville, l’UPR a proposé deux listes à sa direction centrale. Côté députation, ce sont probablement quinze à vingt candidats à la candidature qui devraient se manifester pour représenter le parti du régime. Deux, Zoubeir Ould Maloum et Abou Ould Ahmed Babou se prévalent d’une bonne assise populaire à travers une dizaine de petits villages disséminés ça et là dans les environs de Boghé. Tous deux ont été secrétaires généraux de la section PRDS du temps de Maouiya. Deux autres, Abdallahi Sarr, un fonctionnaire des domaines et Sow Moktar, un ressortissant du village de Djilom ne désespèrent pas d’être mandatés par l’UPR pour mener le combat contre l’Union Des Forces du Progrès dont Boghé semble être l’une des principales forteresses. Un instituteur retraité, Abdallahi Ould Hmeyed plus connu sous le nom de Sy Hamidou et un homme d’affaires longtemps installé dans la zone, Moulaye El Hacen Ould Sidi Chrif, plus connu sous le nom de Lemchacha pensent constituer les meilleurs choix. Un ancien transfuge de l’IRA dont il était représentant à Kiffa, le professeur Seyid Ould Sambe Ndiaye et son cousin, Brahim Ould Blal font contact sur contact pour se faire coopter. Face à tous ceux là, l’ingénieur principal Sidi Ould Mohamed Ould Abeyik, ressortissant de la commune de Dar El Barka, plus connu sous le nom de Sidi Sy Ould Mohamed déclare à qui veut l’entendre qu’il est le meilleur cheval pour remporter la course dans une circonscription électorale réputée fortement acquise aux thèses de l’UFP. Le jeune statisticien économiste, titulaire d’un doctorat d’état en démographie et en économie est depuis huit ans, directeur du département placement (insertion) à l’agence nationale des jeunes dont il est l’un des concepteurs des agrégats et des termes de référence. Délégué au congrès de l’UPR dont il est membre du conseil national, Sidi Sy estime : « Si comme l’a toujours déclaré le Président du parti, le choix des candidats à la candidature requerra certains critères objectifs comme la compétence, la probité morale et l’ancrage populaire, je crois que je serai normalement retenu pour cette mission. Les deux ensembles auxquels j’appartiens traditionnellement parlant représentent deux à trois mille électeurs. Et puis que de fois, le Président a promis d’impliquer la jeunesse à tous les niveaux de la vie politique nationale». Depuis au moins deux législatures, la ville de Boghé est entre les mains d’élus de l’Union Des Forces du Progrès. Tous ses élus locaux à l’exception du sénateur Ndiaye Bâ de l’UPR, les deux députés Sy Samba et Kebad Ould Ndeya, tous deux instituteurs et le maire, Bâ Adama Moussa n’ont jamais appartenu au parti au pouvoir. Une mission de leur parti, conduite par le Pr Lô Gourmo Abdoul et la tonitruante députée Kadiata Malik Diallo, vient d’entreprendre une mission dans toute la moughataa pour officiellement recueillir les points de vue de leurs militants sur l’attitude à adopter lors des prochaines élections. Mais en réalité, la mission avait pour but de préparer l’électorat à une éventuelle participation du parti aux prochaines empoignades électorales prévues le 23 novembre 2013. Dans une semaine, tous les candidats de l’UPR seront connus dans toutes les circonscriptions électorales nationales. Les candidats de Boghé doivent particulièrement être bien « tâtés » pour espérer battre l’UFP sur son terrain au cas où elle participerait .
Source : Le Calame (Mauritanie)

jeudi 12 septembre 2013

La mésaventure de deux commerçants de Kankossa

Yacouba Kadadé est un commerçant ambulant Nigérien qui vit avec des compatriotes qui exercent la même activité à Kankossa, cette localité de l’Est du pays, aux confins de l’Assaba, du Guidimakha et du Mali. L’argent de leurs transactions est confié à l’un des membres et si chacun se sent suffisamment argenté, ils conviennent d’envoyer l’un d’entre eux à Nouakchott pour leur acheter de la marchandise. Chacun confie ainsi à l’émissaire désigné, une somme déterminée qu’il mentionne dans un bout de papier à laquelle il joint la liste des objets devant être achetés. La dernière fois, il revenait à Yacouba Kadadé de faire la course, lestée d’une somme de 448.700 UM, le total de l’argent que ses compatriotes lui ont confié pour l’achat de marchandises à Nouakchott. Dans son expédition, il sera accompagné par un autre Nigérien dénommé Oumar Alassane qui, lui aussi s’était vu confier par un groupe de commerçants Nigériens, la somme de 340.000 UM pour les mêmes besoins. Les deux compères débarquent alors à Nouakchott. C’était le 15 Août dernier. Après avoir passé la journée et la nuit chez un compatriote, ils décident de se rendre le lendemain au marché de Sebkha. Ils avaient déjà acheté quelques articles lorsque la prière de Dhohor les obligea à s’y préparer. Ils se rendirent alors dans une douche publique pour leurs ablutions. Yacouba qui était entré pour prendre un pot se heurta à un certain Teyib. Ce dernier lui tira le boubou et l’accusa d’avoir volé son argent. Alors qu’il tentait de plonger sa main dans la poche de Yacouba, Oumar intervint et le poussa au loin, l’accusant lui-même de voleur. Il fit remarquer que ce Teyib les pistait depuis le début de leurs courses et avait su qu’ils avaient de l’argent, cherchant un moyen pour les en délester. Teyib prenant la foule qui s’était massée en témoin déclara que Yacouba lui avait volé ses 90.000 UM. Pour montrer à la foule que Teyib mentait, Oumar brandit le montant que détenait Yacouba, déclarant qu’il faisait plus de quatre fois le montant déclaré par Teyib. Ce dernier voyant les liasses se rectifia et déclara qu’en réalité l’argent que Yacouba lui a volé est de 93.000 UM. L’attroupement attira des policiers qui conduisirent tout ce monde au Commissariat de Sebkha 2 pour tirer les choses au clair. Teyib qui s’exprima le premier déclara que Yacouba lui avait volé ses 93.000 UM. Ce dernier nia l’accusation, sortit de sa poche le reliquat des 448.700 UM que ses compatriotes à Kankossa lui avaient remis pour l’achat de marchandises, exhibant les articles qu’il avait déjà achetés. Oumar intervint et fit savoir aux policiers que Teyib est en fait un voleur et qu’il avait remarqué qu’il les suivait partout où ils rentraient, jurant qu’il n’aura aucun sou de leur argent, difficilement gagné au front de gens qui gagnent leur vie par la sueur. Teyib continuait de maintenir que Yacouba lui a piqué ses 93.000 UM. Mais quand les policiers lui firent remarquer que Yacouba avait dans ses poches plus que la somme réclamée, il déclara que cet argent appartient à Yacouba mais que 93.000 UM du montant lui reviennent de droit. Ce qui fit sourire les policiers, qui lui demandèrent comment quelqu’un qui a déjà assez d’argent pouvait penser voler. Les policiers ne purent démêler l’affaire. Partant, Yacouba sera détenu pendant deux jours au Commissariat avant d’être déferré au Parquet de la République. Tous les Nigériens s’étaient massés au Palais de justice. Leur représentant Mahamane Sani Halilou faisait les va-et-vient, soulignant à l’intention des policiers que Yacouba n’est pas un voleur mais un commerçant ambulant honnête, vivant à Kankossa, venu à Nouakchott pour payer des marchandises pour son compte et celui de ses compatriotes laissés là-bas. Il expliqua que toute cette histoire est fabriquée de toute pièce par un personnage malhonnête qui, ayant remarqué que les deux Nigériens avaient de l’argent, cherchent à les dépouiller en insinuant le vol. Après avoir été entendus par le Procureur de la République, Yacouba et Teyib furent orientés vers le juge du 5ème cabinet qui les écouta puis envoya Yacouba en prison. Le reliquat de son argent, 112.000 UM fut gardé en attendant certainement la fin de l’enquête. Teyib a tout fait pour toucher ses soi-disant ‘93.000 UM’ mais on lui fera comprendre qu’il n’aura rien tant que cette histoire ne sera pas clarifiée. Après quatre jours de détention en prison, Yacouba bénéficia d’une liberté provisoire, avec obligation de pointer tous les trois jours au Commissariat du Parquet jusqu’à la résolution de l’énigme ou le procès. C’est la première fois qu’un Nigérien est défère au Parquet de Nouakchott pour ‘’vol’’.
Abou Cissé.
Source : L'Authentique (Mauritanie)

Le fils d'un policier tue un instituteur

La gendarmerie a arrêté le fils d'un policier qui a tué un instituteur, mardi dans la localité de Bouchra à 12km de Tintane (Sud Mauritanie), selon le correspondant d'Alakhbar. Le tueur a asséné plusieurs coups de couteau à sa victime après un litige foncier opposant cette dernière au père du tueur.
Source : Alakhbar (Mauritanie)

Brakna : deux pré-déclarations publiques de l’abandon de l’excision

Cela a eu lieu dans deux localités différentes, la première pré-déclaration s’est ouverte à Heimédatt (dans le département de M’Bagne) située à 3 à 4 km de M’Bagne. La deuxième pré-déclaration de l’abandon de l’excision pour l’ONG internationale de Tostan a eu lieu à Bakaw (dans le département de Boghé) village située à 1km au sud de Boghé ville. Partout dans ses deux milieux les chefs de village, chefs coutumiers, traditionnels, les maires adjoints, hakem mouçaid, les personnes source de la société civile, des répondants aux ONG et facilitateurs ont assisté à l’événement. C’est dans le cadre du partenariat entre Tostan/ Unicef/ Masef pour l’exécution du projet intitulé : « renforcement des capacités des communautés mauritaniennes pour la promotion de l’abandon de l’excision ». Des centaines d’individus venus pour la circonstance ont pris part aux deux rencontres et témoigné dans des allocutions l’importance de l’ONG Tostan depuis qu’elle est en place en Mauritanie. Beaucoup ont émis leur ferme détermination à continuer à travailler avec Tostan afin de relever le défi et vaincre l’ignorance et se développer en changeant les mauvais comportements. Le coordinateur national de l’ONG Tostan en Mauritanie, Mr Mamadou Baba Aw a dit dans ses ces deux allocutions face aux 120 membres des communautés de Bababé, M’Bagne, Boghé et Dar El Barka : « Tostan a le plaisir d’organiser avec ses partenaires et cibles à Heimédatt et Bakaw , ces pré- déclarations publiques de l’abandon de l’excision en prélude de celle prévue le 25 Septembre 2O13 à Aleg avec 200 communautés environs . Il faut noter que cette activité n’est que le fruit d’un long processus entamé depuis 2007, date à laquelle Tostan a fouillé le sol mauritanien. Ces communautés qui ont suivi directement ou indirectement avec intérêt le PRCC de Tostan ont vite compris la nécessité de changer de comportement d’adopter une nouvelle mentalité qui favoriserait la santé de leurs filles : l’abandon de l’excision qui est d’ailleurs une préoccupation du gouvernement de la république islamique de Mauritanie . Chères autorités, nous profitons de cette occasion solennelle pour vous annoncer la prochaine déclaration publique de l’abandon de l’excision prévue le 25 Septembre 2013 à Aleg avec 200 Communautés Pulaar et HassanIya des départements d’Aleg, de Maqtar Lahjar, de Boghé, de Bababé et de M’Bagne . Nous comptons beaucoup sur votre participation pour la réussite de cet événement, qui est des principaux résultats attendus de ce projet en cours. Je ne saurais terminer sans remercier les autorités administratives et locales des deux départements, ici présentes qui n’ont ménagé aucun effort pour la réussite de cette rencontre. » Les religieux et scientifiques invités à ces événements ont tous démontré et apporté leurs thèses révélant que l’excision est contraire à la santé de la fille. Rappelons, que Tostan (ONG international) le mot Tostan signifie éclosion en Wolof et les participants au programme de Tostan deviennent les agents de leur propre développement. Diop Mohamedou Abou (Mauritanoix N°60) Source : Hebdomadaire Mauritanoix

Kiffa : Session de formation au profit des femmes de la willaya

Lundi 9 septembre, le programme national de nutrition du ministère des affaires sociales de l’enfance et de la famille a organisé ce lundi 9 septembre à Kiffa, une session de formation au profit de 40 femmes dans le domaine de la nutrition communautaire. Il s’agit de consolider les acquis de ces agents de nutrition communautaire. La séance d’ouverture était présidée par le wali de l’Assaba en présence du coordinateur national du programme de nutrition M.Mohamed Ould Saleck. La présente formation rentre dans le cadre d’une série de sessions de formations dans différentes wilaya du pays. Le lancement de ces formations fut donné depuis Tidjikja par la ministre des affaires sociales de l’enfance et de la famille, M. Aicha vall Verges. Dans une allocution relative à ces formation la ministre dire : « Les stratégies menées par notre Département et se traduisant par des programmes d’actions sociales à l’endroit des personnes démunies (malades et personnes handicapées), des femmes, des familles et l’enfance dans ses deux dimensions de développement et de protection, qui sont placées au cœur des préoccupations de Son Excellence Mr le Président de la République »
Source : Le Quotidien de Nouakchott

mercredi 11 septembre 2013

IRA-Mauritanie en sit-in de soutien à une jeune esclave "tabassée par ses maîtres"

l’Initiative pour la Résurgence du mouvement Abolitionniste (IRA Mauritanie) a tenu deux sit-in, mardi à Nouakchott et à Boutilimit, pour soutenir Noura (Photo). « La jeune esclave de 17 ans serait tabassée par ses maîtres, la famille Ely Ould Emhammed, à Boutilimit. Un communiqué de IRA, reçu à Alakhbar, précise que l’affaire s’est produite à Ajouwer , une localité située à (50 Km à l'est de Boutilimit dans la région de Trarza) Boutilimit. « Quatre sœurs de la famille Ely Ould Emhammed, à savoir Fatma, Emmouha, Deyda et Aicha, …ont passé à tabac la jeune esclave (17 ans) à la suite d'une altercation verbale que la victime aurait eu avec l'une d'entre elles». « La victime, accompagnée par sa mère, a porté plainte contres les assaillantes au près de la gendarmerie. Mais le père de la victime est intervenu pour retirer la plainte après avoir reçu la visite du frère des auteurs de l'agression, Monsieur Amar Ould Ely Ould Emhammed (qui n'est autre que le candidat du parti au pouvoir à la mairie d'Ajouwer) accompagné d'un douanier du nom de Ould Kheyri Ould Emboukhoukha . Le responsable politique et le gendarme auraient expliqué à la gendarmerie que l'affaire n'est rien d'autre qu'un différend "entre sœurs de la même famille". Abandonnée à son sort, la victime prit contact avec la section d'IRA de Boutilimit en lui demandant de l'épauler. Quant aux sœurs Ely Ould Emhammed, elles ont continué à vaquer à leurs occupations à Ajouwer en toute quiétude. Des membres du bureau local d'IRA ont accompagné, ce mardi 10 septembre, la victime au près de la brigade de gendarmerie de Boutilimit pour réintroduire sa plainte ».
ALAKHBAR

Kaédi : Le wali accuse l’Imam de Gattaga

La tournée du rapporteur spécial des NU sur le racisme, la discrimination raciale, la xénophobie et l’intolérance à l’intérieur du pays avec à ses trousses Biram O. Dah, président de IRA a mis les autorités administratives et sécuritaires en alerte maximale. Le responsable onusien a rencontré les différents segments de la population en plénière où des cas graves de violation des droits de l’Homme ont été dénoncés par les intervenants avant qu’il ne se retire avec des personnalités locales, responsables d’Ong qui seraient choisies par les autorités administratives. La présence du leader du mouvement anti-esclavagiste et les séries de marches pacifiques organisées depuis la semaine dernière par des jeunes sympathisants de TPMN devant le palais de justice de la ville exigeant la libération de leurs camarades détenus il y a deux mois, ... ... suite à la manifestation consécutive à la gifle administrée à une commerçante par un jeune waghaf au marché de Kaédi, expliquent le renforcement de la sécurité dans la capitale du Gorgol par des patrouilles motorisées d’éléments de la gendarmerie venus de Nouakchott et des policiers du Brakna. C’est dans cette atmosphère tendue que Yousouf Diagana, fils de l’Imam de la grande mosquée de Gattaga a répondu au nom de son père à une convocation du wali du Gorgol, qui à l’en croire reprocherait à l’Imam d’avoir permis à Biram O. Dah de tenir des propos incitant à la violence dans la mosquée de Gattaga. Une information erronée selon Youssouf Diagana car soutient-il, son père ne s’est pas rendu à la mosquée depuis deux jours pour cause de maladie et Biram n’a pas mis les pieds dans la mosquée de Gattaga durant tout son séjour à Kaédi. La famille de l’Imam exigerait des excuses officielles du wali qui par ces accusations graves et infondées a terni l’image du sage homme.
Vieux Gaye Cp.Gorgol

Boghé : un nouveau parti politique UD ( unité et développement) veut assister aux prochaines échéances.

Dans le M’bon à Sarandogou une réunion politique avec quelques jeunes a eu lieu chez Baba Kélly. Il était question de rencontrer Mr Barro Mohamed président du parti Unité et Développement(UD), fils du terroir pour réfléchir ensemble sur toutes les questions relatives à la vie de la zone. Prenant la parole, devant l’assistance, Mr Barro a demandé l’engagement de la jeunesse et sa participation réelle dans les échéances futures. Il a par la suite invité, l’assistance d’aller retirer leur carte d’identité, s’inscrire massivement sur les listes électorales et s’unir au sein du parti UD présenter leurs candidats pour les échéances électorales. « C’est à vous même de choisir les personnes sensées de vous représenter à la commune et à la députation. » Les jeunes qui étaient présents ont tous exprimé leur satisfaction de travailler avec UD pour un lendemain meilleur et surtout avec un parti dirigé par un des leurs. La balle est maintenant dans le camp de tous les jeunes qui veulent saisir cette occasion dans l’échiquier politique de cette Zone. » Il restera pour avancer dans ce département très dur et complexe . à travailler dur, d’engagement, de transparence, de travail concret , reflétant et associant la réalité des milieux respectifs. Ils savent aussi que Ces hommes choisis dans ce parti , doivent peser forts et s’assoir sur un programme d’interet général et collectif. La mission grandiose sera de mettre l’accent sur un travail approfondi , en tenant compte des critères . Après , M’Bonn, la délégation de L’UD conduite par son président Mr Barro est allée à Boghé, pour rencontrer d’autres jeunes Boghéens.
Diop Mohamedou Abou

mardi 10 septembre 2013

Politique : Tidjikja: Les candidats autoproclamés sont-ils de bons jokers ?

La mission de l’Union pour la République dépêchée à Tidjikja pour les investitures est repartie avec quatre listes candidates. Saleck Ould Saleck, Cheikhna Ould Deddi, Ishaqh Ould Biha et lemrabott Ould Moulaye Hacen appartenant tous au gratin politique Tidjikjois en sont les têtes de liste. L’UPR aura donc à choisir le meilleur parmi ces quatre candidats pour défendre ses couleurs à Tidjkja lors des élections de novembre prochain. Propulsé au devant de la scène par le groupe politique conduit par Dy Ould Zeine et son cousin Sidi Ould Didi le candidat Saleck Ould Saleck a certes des qualités humaines indéniables mais à Tidjikja beaucoup déplorent son inexpérience et son introversion. Saleck n’a jamais réinvesti le terrain depuis sa dernière défaite et ses pourfendeurs pensent que cette longue absence est un signe de son indifférence et son manque d’intérêt manifeste à tout ce qui touche aux affaires locales. D’ailleurs cette critique est aussi valable pour les leaders politiques de son groupe qui ne reviennent à Tidjikja que lors des rencontres politiques, à l’approche des élections ou lors des visites présidentielles. Jamais ils n’ont daigné venir partager avec les populations locales les affres d’une vie de plus en plus précaire. Ishaqh Ould Biha est cet autre candidat qui ne fait nullement l’unanimité du fait, lui aussi, de son impopularité. Novice en politique, il appartient à un groupe qui vient à peine de naitre et qui a besoin du temps pour imprimer ses marques et se positionner dans un espace politique très fermé. Cheikhna Ould Deddi et Lemrabott Ould Moulaye Hacen bien que totalisant chacun plusieurs années d’engagement politique et descendants tous deux d’un même vénérable ancêtre, n’en demeurent pas moins des seconds couteaux. Nommé récemment président du conseil d’administration de l’hôpital régional de Tidjikja, d’aucuns pensent que Cheikhna Ould Deddi qui fut directeur régional de campagne du candidat Mohamed Ould Abdel Aziz au Brakna a eu sa part du gâteau en acceptant un poste qui pourrait ne pas être compatible avec celui qu’il convoite (maire de Tidjikja). Homme de lettre et de culture Lemrabott Ould Moulaye Hacen qui fut candidat à la mairie de Tidjikja lors des dernières élections sous les couleurs du défunt RPM-Temam n’avait pas pu totaliser un bon score, seuls des parents proches et quelques rares électeurs avaient voté pour lui. Ould Moulaye Hacen qui a continué a visité son Tagant natal soit lors de ses vacances qu’à l’occasion d’événements culturels (festivals des dattes de Tidjikja, festival des villes anciennes de Tichit), semblait avoir mis un bémol à son engagement politique en s’intéressant plus au culturel. D’ailleurs actuellement il est plus connu à Tidjikja sous sa casquette d’homme de culture que sous celle de politicien. Seulement et c’est ici le lieu de le préciser, l’UPR ne peut choisir en dehors de ces quatre candidatures au risque de faire du parachutage (une pratique violemment combattue par les structures de base) et s’exposer à des votes sanction qui peuvent lui coûter très cher. -
Khalil Sow-Tagant

Boghé : Le leader de l’IRA préside pour la 1ère fois un meeting populaire

Le Président de l’IRA (Initiative pour la résurgence du mouvement abolitionniste), M. Biram Ould Dah Ould Abeïd est arrivé ce matin à Boghé dans le cadre d’une tournée qu’il effectue dans les régions de la vallée. Interrogé sur l’objet de sa visite, la 1ère du genre, le président du Mouvement déclare : « l’expansion de l’IRA et son déploiement ne peut pas laisser Boghé à la marge car cette ville a participé à la production de l’élite mauritanienne et à la construction de la Nation. IRA doit répondre à l’appel de ses nombreux militants qui souhaitaient rencontrer leur président et lui offrir l’occasion de s’exprimer pour couper court aux rumeurs, à la désinformation et à l’intoxication dont il a fait l’objet ». Poursuivant, M. Ould Dah O. Abeïd n’a pas manqué de rappeler le cas de l’enlèvement du jeune Moussa Ould Maata Moulana (10 ans) « qui a suscité l’émoi chez tous les hommes épris de justice » ainsi que « le lourd tribut payé par les populations noires au cours de la tentative de génocide qui a émaillé ce pays durant les années 80 et 90 ». L’après-midi, le Président de l’IRA a présidé un meeting populaire auquel ont pris part quelques notables de la ville et surtout des jeunes filles et garçons visiblement engagés à soutenir le leader du mouvement abolitionniste. Peu avant l’arrivée de leur icône, MM. Alioune Sow, coordinateur de l’organisation, Abidine O. Salem, vice-président du RAG et membre du bureau exécutif, Hanane O. Mboïrik et Taki O. Beydar (militants) ont donné un avant-gout du rassemblement en scandant des slogans hostiles « au système raciste, ségrégationniste et esclavagiste instauré par les différents régimes en place ». Sous les youyous et les applaudissements de militants et militantes surexcités, les orateurs ont montré, chiffres à l’appui, « la marginalisation des couches haratines qui représentent pourtant 56% de la population ». « Sur 600 ministres nommés de l’indépendance à nos jours, il n’y a que 25 hartanis, sur les250 greffiers en fonction, on compte seulement 5 hartanis et un seul général sur 18 ! » martèle Housseïn sous les cris d’approbation des supporters. D’un autre côté, DJ Three-R alias Moussa Mbengue haranguait la foule en entonnant des airs de musique engagée et en faisant répéter un slogan glorifiant le leader de l’IRA : « Vowg wa taht, Biram maa yardah ». C’est dans cette atmosphère animée que M. Biram O. Dah s’adressa à l’assistance après le mot de bienvenue de M. Kambou Coulibali, Président de la section IRA de Boghé, pour les remercier de leur présence en faisant aussi un clin d’œil « à ceux qui, par peur, ont préféré rester chez eux tout en étant de cœur avec nous ». Ensuite, dans sa verve habituelle, le leader du mouvement abolitionniste a d’abord rappelé l’acte d’incinération « des ouvrages beydanes qui servent de fondement juridique du système esclavagiste ». « J’ai brûlé ces livres et je brûlerai les bases de l’Etat raciste et ségrégationniste incarné par les Beydanes ! Je ne suis ni voleur, ni menteur, ni hypocrite ! Je suis le porte-parole des marginaux », a-t-il martelé. Ensuite, il a tiré à boulets rouges sur ceux qu’il appelle « opportunistes collaborateurs haratines, peulhs, soninkés et wolofs du système raciste beydane les invitant « à se ressaisir avant que la vague déferlante du changement ne les emporte ». « Ils me combattent parce que je dénonce leurs pratiques à l’intérieur comme à l’extérieur du pays auprès des instances internationales (ONU, UE, UA) mais qu’ils détrompent car je ne tairai pas les cas de trafics d’êtres humains mais aussi les tueries d’Inal, de Sori Malé et de Thiénel, les déportations et le rapatriement tronqué ! ». Avant de terminer, il a rappelé ses deux séjours en prison en 2010 et en 2011 et l’élan de solidarité qui s’est manifestée en sa faveur à sortie : « la prochaine fois si je sors de la prison, je marcherai au Palais de la République ! », a-t-il conclu sous les youyous et applaudissements de ses supporters, des jeunes pour la plupart. Cette première sortie de Birame O. Dah a permis de mieux faire connaître son mouvement et le discours radicalement opposé aux idées reçues mais aussi aux classiques de la politique (pouvoir et opposition confondus). La section locale de l’IRA créée en juillet passé a abattu un vaste travail d’information et sensibilisation sur après l’affaire de l’enlèvement d’un garçon de 10 ans à Roti.
Dia Abdoulaye

Le boycott de la COD, un casse tête pour le citoyen lambda de Boghé

De sources concordantes, le boycott des élections municipales et législatives décidé par la coordination de l’opposition démocratique (COD), une coalition de partis politiques opposés au pouvoir de Mohamed O Abdel Aziz dont l’UFP fait partie, laisse planer de vives inquiétudes au sein des habitants de la commune de Boghé.. Pour beaucoup, une telle décision, fait planer le spectre d’un retour à la mauvaise gestion communale et une mise aux arrêts des grands chantiers lancés par l’équipe municipale sortante. Pour rappel, la commune de Boghé est gérée par Bâ Adama Moussa qui est militant de l’UFP depuis une dizaine d’années. De l’avis de plusieurs Boghéens, la réélection de Ba Adama Moussa est plus que souhaitable et primordiale car étant la seule garantie pour la continuité de la bonne gestion de la commune et la finalisation des grands chantiers ouverts depuis quelques années. En effet pour la majeure partie de la population de Boghé, le maire sortant, reste le principal artisan de la politique de modernisation de la ville de Boghé. Il faut dire que durant ses deux mandats successifs, Ba Adama a réussi avec brio plusieurs grandes et importantes réalisations dans tous les domaines relevant de ses compétences. Parmi ces grands projets de développement on peut retenir, la réparation de la station de pompage du CPB, grâce à laquelle les paysans de Boghé continuent d’exploiter leurs périmètres rizicoles et les centaines de jardins maraîchers autour du canal. La construction d’un abattoir et d’une poissonnerie modernes répondants aux normes de sécurité. La Co-organisation avec la commune de Démett (Sénégal) d’un des plus grands festivals internationales « Les Blues du Fleuve » qui a réuni pendant plusieurs jours des hommes et des femmes de toutes les nationalités, parmi lesquels des hommes d’affaires, de hommes de cultures, de sciences et plusieurs autres partenaires aux développements. Plusieurs autres projets pour le développement rural comme la construction et l’équipement de forages dans plusieurs localités et un appui conséquents aux femmes et aux jeunes. Plusieurs autres réalisations sont soit en cours d’exécutions telle que la gare routière moderne et le marché forain de Boghé, soit en cours de démarrage, en exemple la construction d’une salle de spectacle moderne d’une capacité de 500 places et le projet de constructions d’un hôtel de ville moderne digne de ce nom. Pour que ces différents acquis se pérennisent, Ba Adama Moussa, reste pour le citoyen lambda de la commune de Boghé, le maire le plus indiqué car ayant déjà fait ses preuves.
Barry Baba Moctar

lundi 9 septembre 2013

Urgent : Disparition d’une délégation du CSA entre Nema et Bassiknou... En cours de réactualisation

Les recherches continuent de se poursuivre depuis hier dimanche 8 septembre courant jusqu'à cette heure (lundi 09 septembre), suite à la disparation mystérieuse d’une voiture Toyata de type GX, à bord de laquelle voyageait une délégation du Commissariat à la Sécurité Alimentaire (CSA) conduite par une femme. La délégation toujours introuvable compte également parmi ses membres, un médecin dépêché en mission spéciale au Camp de M’Béré. Selon Anba Chargh citée par altlasinfo, la femme avait appelé d’un téléphone de type Thuraya, utilisé généralement dans les zones non couvertes par les réseaux des opérateurs de téléphonie mobiles locaux (Chinguitel, Mauritel, Mattel). Mais après une minute de communication, l’appel a été interrompu sans possibilité de se rétablir par la suite, avant que la présidente de la délégation, objet des intenses investigations en cours, ne parvienne à localiser à son interlocuteur au bout du téléphone le lieu où la voiture se serait probablement égarée ou tombée en panne ou encore au pire des cas kidnappée par des ravisseurs du no man's land de l'Est mauritanien.
Source : Rapide Info (Mauritanie

Brakna : Bababe, M’Bagne lancement de la caravane de sensibilisation sur la prévention des conflits et la cohésion sociale

Dans le cadre de la mise en œuvre des activités de sensibilisation du projet « prévention des conflits et renforcement de la cohésion sociale dans la Willaya du Brakna » l’ONG Action Dev vient de lancer deux activités de sensibilisation ; l’une dans le département de Mbagne (Haimédatt) l’autre à Bababé ville dans le département de Bababé. En effet hormis la Moughataa de Bababé et de Mbagne, la caravane aura comme mission de sillonner les Moughataa de Boghé, Maghtaa Lahjar pour cette caravane. Pour le lancement de la caravane de sensibilisation prévu dans les cinq Moughataa, une première soirée culturelle et artistique s’est tenue à Haimedatt (Moughataa de M’Bagne) ce Lundi 02 septembre 2013. C’est au président l’association des jeunes de Haimedatt ,Hamady Harouna Anne qu’il est revenu de prononcer le discours d’ouverture et de souhaiter la bienvenue aux membres de l’ONG Action Dev et de la troupe théâtrale daarorgal Nguenndi. Il dira ainsi à ses invités qu’ils sont chez eux. Il n’a pas manqué de rappeler que le choix de Haimedatt est un honneur pour eux, car choisi parmi tous les villages du département de Mbagne et le président de rappeler qu’ils ont eu écho du travail d’Action Dev à travers leur conseiller Municipal siégeant à la Mairie de Mbagne et qui avait participé à un séminaire organisé par Action Dev à Bababé. Ensuite ce sera autour du président de l’ONG Action Dev Sow Abderrahmane a abondé dans le même sens. Il a tenu d’abord à justifier le choix de Haimedatt qui dira-t-il est motivé par le dynamisme et la clairvoyance de la jeunesse de Haimedatt. Il a également rappelé que cette soirée s’inscrit dans le cadre d’une série de spectacles que l’ONG Action Dev envisage d’organiser dans la région du Brakna dans le cadre de son projet. Il dira enfin que le choix de Haimedatt n’est pas fortuit et le président d’ajouter que les ressortissants de cette localité se sont illustrés dans le département comme leviers et acteurs de la cohésion sociale. Dans la localité de Haimédatt les artistes ont émerveillé le public venu nombreux assisté à la cérémonie, la troupe a fait preuve de professionnalisme par clarté du thème abordé en pulaar et quelques fois en Hassania, deux langues maitrisées par les habitants de la zone. La troupe a débuté la soirée par une chanson en chœur sur la cohésion sociale. Trois thèmes furent abordés par les artistes dans la pièce, premièrement : il s’agit des confit intracommunautaires entre des frères ou cousins vivants dans un même toit ou un même village et n’arrivant pas à s’entendre). Deuxièmement : un exemple conflit intercommunautaire relatif à la cohabitation entre les communautés Maure et pulaar. Troisièmement de trouver des solutions idoines à ses conflits qui donneront de belles leçons de morale sur l’importance d’une bonne cohabitation. La troupe Daarorgal Nguenndi a clôturé la cérémonie par un ballet ponctué par des danses traditionnelles et très rythmées. Le public de Haimedatt sortira très marqué par cette soirée qui restera dans les annales pour le public venu assister à la cérémonie. La deuxième soirée organisée le jeudi 5 septembre à Bababé a également eu les mêmes effets sur le public. Les mêmes thèmes abordés lors de la première soirée, la même chorégraphie et les mêmes danses furent exécutés à Bababé. C’est la première adjointe au maire de Bababé Madame Hafsatou Abdoulaye Ba qui va lancer l’ouverture des festivités. Dans son discours elle a d’abord remercié les organisateurs de la cérémonie à savoir l’ONG Action Dev et ses partenaires. Elle dira ensuite que ce programme s’inscrit en droite ligne de l’action gouvernementale car abordant la prévention des conflits et le renforcement de la cohésion sociale, deux thémes chers au gouvernement. Abdoulaye Ball fera un bref aperçu sur l’historique de la troupe Daarorgal Nguenndi et son partenariat avec l’ONG Action Dev sur cette activité. Sow Abderrahmane président de l’ONG Action Dev a quant à lui va rappeler l’objectif et l’itinéraire de la caravane. Il a exhorté ensuite le public à écouter pour bien appréhender les enseignements qui seront tirés de la pièce. Enfin il a remercié les partenaires de l’ONG. A Bababé comme à Haimedatt les spectateurs ont remercié les organisateurs et sont rentrés chez eux très satisfaits. Rappelons que ce projet financé la fondation Américaine pour la Démocratie (NED) et mis en œuvre par Action Dev à démarré ses activités depuis le 1er Septembre 2012 pour une durée de 12 mois, il aura comme principale tache de promouvoir la cohésion sociale et l’unité nationale dans la région du Brakna. Avant d’entamer ce troisième Axe du projet à savoir cette caravane de sensibilisation, le projet a déjà organisé plusieurs réunions ,focus groupes, débats intercommunautaires entre les sites des rapatriés et les villages d’accueil qui ont abouti à l’identification des relais communautaires chargés de la médiation dans ces villages.ces mêmes relais ont pu bénéficier d’un atelier de formation dans le cadre du projet à Bababé.
Armiya Dem
Source : Armia Dem