mardi 30 juin 2015

Arrêt des trains minéraliers après un déraillement

 Arrêt des trains minéraliers après un déraillement   Le déraillement de certains wagons chargés de minerais de fer a entrainé l’arrêt des trains minéraliers reliant les villes de Zouerate et Nouadhibou. Selon le correspondant de Sahara Media à Zouerate, le déraillement du train immatriculé M4 est intervenu tôt ce matin à 247 km de Nouadhibou.

Quinze wagons sont entrés en collision et 3 d’entre eux sont sortis des rails.
On ne déplore aucune victime.
La SNIM a dépêché des équipes sur place afin de procéder à la réparation des dégâts et permettre un retour à la normale sur la voie ferrée.

Tout arrêt des trains minéraliers affecte systématiquement les opérations d’exportation du fer mauritanien à destination de l’étranger depuis le port de Nouadhibou.
Sahara Medias

Un handicap moteur bloque un avion de la MAI à l’aéroport de Zouerate

Un handicap moteur bloque un avion de la MAI à l’aéroport de Zouerate   Des sources rapportent le maintien au sol d’un avion de la compagnie aérienne nationale Mauritania Airlines, à l’aéroport de Zouerate, à la suite de la constatation d’un handicap moteur, consécutif à un défaut du système d'allumage, à partir de l’énergie initiale fournie par la batterie de l’engin.

Un recours à un autre avion pour acheminer les passagers a été fait, mais des techniciens avaient réussi, entretemps, à recharger la batterie et donc à redémarrer le moteur.

Selon les sources précités, la MAI a indemnisé les passagers et supporté un montant double, en raison de l’aller-retour du second avion.

Notons que l’engin immobilisé sur le tarmac de Zouerate est le même appareil qui n’a pas pu décoller au cours d’un vol précédent de l’aéroport de Nouakchott en partance vers Casablanca. Les techniciens avaient décelé à l’époque un défaut d’atterrissage.

Pour ce qui des passagers de l’avion bloqué à Zouerate, soulignons leur arrivée lundi 29 juin courant sains et saufs à l'aéroport de Nouakchott.
 Elhourriya

Boghé : Grogne des occupants du marché municipal

Boghé : Grogne des occupants du marché municipal

Les occupants du marché municipal de Boghé Escale (commerçants, tailleurs, bouchers) ont organisé ce lundi en début de matinée un sit-in devant l’Hôtel de Ville pour protester contre ce qu’ils appellent « une mesure précipitée » de la mairie de les faire déguerpir du marché. En effet, un avis signé par M. Dia Hamady Hachimiou, Maire de la commune datée du 23 juin 2015 informe le public que « dans le cadre du Programme communal annuel d’investissement 2015 en partenariat avec le PNIDDLE, il a été décidé la reconstruction de l’Ancienne Maison des jeunes et du Marché communal ».

La note d’information explique que « les marchés de construction de ces deux projets ont déjà été attribués par la Commission Centrale de souveraineté des Marchés Publics au mois de mai 2015 et que le contrat de signature des travaux entre la CB et l’entrepreneur sera paraphé incessamment pour permettre le démarrage effectif des travaux au plus tard dans deux mois ».

A cet effet, la commune invite « l’ensemble des prestataires de services qui peuvent être directement ou indirectement affectés provisoirement par les travaux, de se mettre en contact avec ses services pour la régularisation de leur situation administrative ». Les concernés sont les bouchers occupant des tables sous le hangar principal et des locataires de souks « détenteurs de contrats en bonne et due forme ».

Cette note d’information a fait l’effet d’une bombe chez les occupants qui se sont sentis surpris. Pour les organisateurs du sit-in, ils n’ont été, « ni de près, ni de loin associés à ce projet ». « Où seront-nous relogés avant la fin des travaux étant donné que nous vivons étroitement des revenus que nous procurent nos petits métiers ? Allons-nous reprendre nos places après l’exécution du projet ? » S’interrogent-ils.

Les délégués des locataires ont été reçus par le Secrétaire Général de la Commune, M. Ibrahima Diakité qui leur a promis de repasser le lendemain. Celui-ci nous a assuré que ce projet, à l’instar de ceux de la construction de l’Hôtel de Ville et du marché forain en cours d’exécution, vise « à moderniser la ville et à doter son principal marché d’infrastructures marchandes et sociales de qualité pour améliorer le cadre de vie de l’ensemble des populations ».

Il a ensuite précisé que « le marché communal vieux de plus 50 ans est en état de vétusté avancé et se situe dans un endroit insalubre et exposée aux incendies ». « Sa rénovation d’un coût global de 51 007 499 UM qui s’inscrit dans le cadre des projets phares de la commune nécessite l’appui des populations », a-t-il expliqué. Il a enfin précisé que la commune délivrera dans les jours qui suivent des préavis aux contractants des souks qui sont ses seuls interlocuteurs légitimes.

Dia Abdoulaye
camadia6@yahoo.fr

Des précipitations au Hodh Gharbi, Sélibaby et Kankoussa

Des précipitations au Hodh Gharbi, Sélibaby et Kankoussa

Des sources locales dans la moughataa de Sélibaby, capitale de la wilaya du Guidimakha, évoquent des quantités de précipitations tombées ce lundi 29 juin courant sur la ville et ses environs.

Les mêmes sources parlent également de pluies comprises entre 25 et 29 mm, enregistrées au niveau de la ville de Kankoussa, à l’extrême Sud de la wilaya de l’Assaba. Des bulletins météo prévoyaient depuis quelques jours des précipitations à l’Est et au Sud du pays.

Selon l’Ami, les hauteurs suivantes ont été enregistrées au cours des dernières 24h sur les localités du Hodh El Gharbi : Voulania : 39 mm, Medbougou : 22 mm, Klig El Awdje : 20 mm, Touil : 25 mm
Alakhbar 
Traduit de l'Arabe par Cridem

Invasion de granivores à Lexeiba et Ganki : les équipes de lutte « inefficace »

 Invasion de granivores à Lexeiba et Ganki : les équipes de lutte « inefficace »   Les quatre (4) équipes de lutte dépêchées dans les communes de Lexeiba et Ganki (Gorgol) en vue d’aider les agriculteurs à faire face à une invasion à grande échelle d’oiseaux granivores « sont inexpérimentées, inefficaces et incompétentes », constate avec désolation un élu.

Le phénomène des granivores sévit depuis plusieurs semaines alors que les plants de riz arrivent à maturation. Pour sauver leurs récoltes, les agriculteurs les plus fortunés font désormais recours aux crieurs vocaux. « Une option couteuse, mais incontournable », ajoute la même source.

« Nous avons décidé de faire de la culture de contre-saison sur la base d’un engagement ferme et des garanties du ministre de l’agriculture. Cependant malgré toute sa bonne volonté, les services du département n’ont rien pu faire face à la catastrophe », ajoute la même source.
Le Calame

Le Festival des dattes de Tidjikja démarre le 31 juillet

Le Festival des dattes de Tidjikja démarre le 31 juillet   Prévu initialement le 21 au 25 juillet, le festival des dattes de Tidjikja a été décalé d’une bonne dizaine de jours. Il se tiendra, finalement du 31juilet au 2 août dans la capitale du Tagant.

C’est du moins ce qu’a appris le Calame auprès du comité de supervision qui tenait, ce dimanche 28 juin, une réunion de réglage chez Saleck Ould Saleck, maire de Tidjikja, à Nouakchott. Ce léger décalage est lié au calendrier de la ministre de la culture qui doit assister, le 25 juillet à la visite du pavillon de la Mauritanie lors de l’exposition universelle 2015 de Milan en Italie.

Placé sous le haut patronage du président de la République – une première, se réjouit le maire de Tidjikja-, le festival des dattes a pour but de faire connaître le patrimoine palmier de la capitale régionale, ses différentes variétés, le retour au terroir des natifs, l’échange d’expériences entre les différentes régions productrices, donc leur intégration, revisiter le patrimoine culturel et artistique.

En plus de son aspect culturel et artistique, le festival est aussi l’occasion de conférences/débats sur les problématiques de l’eau, d’enclavement, d’exode rural, d’ensablement … que connaissent et partagent les wilayas oasiennes.

A Tidjikja, les 4 éditions ont permis de connaître la ville de Tidjika, son potentiel palmier et sa production mais aussi d’enclencher quelques projets de développement de l’oued de la ville, son fondement économique.

Aujourd’hui, le festival s’est élargi aux autres communes oasiennes de la région, ceci grâce, à la création, en 2013, d’une association des maires des communes oasiennes du pays. Une structure mise sur pied pour permettre à ces communes de mutualiser leurs efforts et partager leurs expériences.

dimanche 28 juin 2015

Kaédi/Les gendarmes et les trafiquants : mort d’un gendarme

Kaédi/Les gendarmes et les trafiquants : mort d’un gendarme
Depuis un certain temps, la gendarmerie mène une lutte farouche contre les trafiquants de drogue dont les activités ont connu une certaine recrudescence dans la moughataa de Kaédi.

Ainsi , au cours de leur mission de filature pour traquer une bande de trafiquant de drogue au niveau de la localité de Ganki Dimbodji dans la commune de Djeol, le gendarme Naji quatrième échelon a perdu la vie par noyade en ce jour 27 juin alors qu’il tentait de récupérer la cargaison flottante - du moins pour ce qu’il en reste- qui voguait au gré des vagues vers la berge.

Surpris par la présence des gendarmes, les trafiquants qui se trouvaient en plein milieu du fleuve n’ont eu aucune peine de se retrouver de l’autre coté de la rive du fleuve Sénégal.

Cependant dans leur quête d’éventuels complices, les gendarmes ont pu mettre la main sur le principal suspect, destinataire de la cargaison alors que celui –ci s’apprêtait, en moto, aller cueillir sa marchandise. Il faut noter, selon des sources proches de la gendarmerie que plus d’une dizaine de jeunes de la commune de Djeol sont sous les verrous depuis presque 4 a 5 mois pour des activités liées au trafic du chanvre indien.

S.Diagana

Dernière-minute : Un gendarme disparu dans les eaux du fleuve à Nganki

Dernière-minute : Un gendarme disparu dans les eaux du fleuve à Nganki
Le gendarme mauritanien N....Ould Cheikh Ould H...est disparu depuis 10 heures, aujourd’hui, samedi 27 juin, dans les eaux du fleuve à Nganki, dans le Gorgol, au sud du pays, a-t-on appris de sources dignes de foi.

Tout à commencer quand une patrouille de la gendarmerie mauritanienne avait pisté deux trafiquants de drogue qui étaient sur une moto dans la zone.

Pour arrêter les trafiquants, les sécuritaires les ont poussé vers le fleuve. Devant l'embuscade, l’un des trafiquants à réussi à prendre la poudre d’escampette et son compagnon qui portait sur lui le sachet contenant de la drogue serait coincé au bord du fleuve. Ne pouvant échapper, il jette le produit dans l’eau avant qu’il ne soit immobilisé.

Selon nos sources, l’un des sécuritaires s'est porté volontaire pour faire sortir le sachet de l'eau et il a plongé dans le fleuve et depuis il n’est pas apparu, Et nos sources d'affirmer depuis Kaédi, qu'il est noyé dans le fleuve.

Et au moment, où, nous mettons en ligne cette information, d’intenses recherches dans le fleuve sont menées par des piroguiers et des services sécuritaires afin de retrouver le disparu. Sur le lieu, une équipe médicale est positionnée dans une ambulance, précisent nos sources.
Tawary 

jeudi 25 juin 2015

Tagant: Restauration et préservation de la vallée de Wad El Barka





Située à quarante cinq kilomètres au sud-est de Tidjikja (capitale régionale du Tagant), la vallée de Wad El Barka jadis connue pour la richesse de sa faune et sa flore, a été fortement dégradée ces dernières décennies par la sécheresse et l’action préjudiciable de ses habitants. En effet, son couvert végétal arboricole et herbacé a été détruit et le lit de la vallée et la partie Nord Est de ses affluents ont été ensablés en grande partie de même que ses marres temporaires. La faune notamment les pintades, les gazelles, canards, outardes ont totalement disparus. Cette situation affligeante a fini par impacter négativement l’écosystème de cette zone et par y accentuer la pauvreté.
Face à cette situation, la communauté rurale de la vallée de Wad El Barka se devait de réagir pour sauver ce qui pouvait encore l’être. C’est ainsi qu’avec l’accompagnement  de l’Association pour le Développement à la Base (ADB) et l’appui précieux du FEM (Fond de l’Environnement mondial) et d'autres partenaires, un ambitieux programme de restauration et préservation de la vallée de Wad El Barka fut lancé en 2013 et ses résultats au terme de deux années de labeur sont en passe de changer le visage de cette vallée qui renoue peu à peu avec son  lustre d’antan.
Objectifs du projet
La restauration et la préservation de l’Environnement de la vallée de Wad EL Barka est l’un des objectifs spécifiques du projet de développement durable, intégré et concerté initié par la communauté rurale structurée de la vallée de Wad El Barka (CRVWB) au profit des 300 familles résidentes, appuyé et accompagné par l’Association pour le développement à la Base (ADB), dont les objectifs globaux sont : la restauration  et préservation  de l’Environnement et Augmentation de la production alimentaire et réduction de la pauvreté avec limitation de l’exode des hommes et des animaux.
Pour relever ce défi, la communauté rurale s’est fixée comme objectif : de lutter contre l’ensablement par la mise en défens et ensemencement de 150 ha, et la fixation biologique et reboisement de 30 ha, de restaurer la RAKNA (forêt) par la protection contre l’érosion des sols, le maintien d’une humidité suffisante dans le sol  et la plantation de 100 ha, avec les espèces locales qui y poussaient jadis, fortement protégés contre les animaux, la réintroduction des espèces végétales ayant disparues, l’ouverture d’une banque de semences arboricole et herbacée, la préservation de l’écosystème avec la réintroduction des espèces ayant disparues ainsi que la plantation de 24000 mètres linéaires de haies vives autour des zones de culture, pour casser la force des vents et maintenir plus d’humidité dans le sol pour le développement normal de 200 ha de culture.
Activités  réalisées au cours de la première phase 2013-2015
Les activités réalisées au cours de la première phase  ont permis de mettre en place des infrastructures de base tant sur le plan de la maitrise de la ressource hydrique que sur celui de la lutte contre l’avancée du désert en mettant un terme à l’ensablement . c’est ainsi que les ouvrages suivants on été réalisés : Une  digue de retenue d’eau des pluies de 500m de long pour la mise en valeur de 50 ha de culture céréalières, un seuil de ralentissement de 400m de long, pour ralentir le ruissellement des eaux de pluie et pour maintenir une humidité suffisante pour 40 ha de culture agro-Forestière, une mise en défens de 200ha, le renforcement des capacités organisationnelles de la communauté , la remise en état des locaux communautaires et d’un véhicule de liaison, la plantation d’une haie vive de 24000 m linéaires en euphorbe pour servir de brise vent pour protéger les cultures , le clayonnage et fixation de 20 ha de terre dégradée par l’ensablement, la mise en place d’une pépinière de 4000 plants d’arbres , la réalisation d’une étude géophysique pour l’implantation de 2 forages , le fonçage de 2 puits en béton  et la réalisation d’un forage de 80m de profondeur équipé en pompe immergée et panneaux solaires avec accessoires, et 2 citernes en bâche avec accessoires pour l’alimentation en eau des populations et des animaux.
Notons que la première phase du projet a réussi le soutien des partenaires suivants : L’Association pour le développement à la Base (ADB) et la communauté rurale de WAD EL BARKA, le SGP/FEM/PNUD, le PDDO, le Président la banque BCI 
Résilience à grande échelle !
Après la clôture de cette première phase, l’Association pour le développement à la Base (ADB) envisage de mettre en exécution entre 2013-2020  un plan de réadaptation aux effets du changement climatique de la vallée de WAD EL BARKA,  Région du Tagant. Ce plan repose sur les traits majeurs de la dynamique locale notamment la présence d’un Haut plateau au cœur de la Mauritanie d’une altitude variant entre 400 à 500 mètres avec la présence de profondes vallées offrant des micro- climats propices à l’épanouissement  de la végétation ; la présence d’un réseau d’oueds  endoréiques : l’oued  lebyadh  au centre Nord d’une superficie de 4000km2, l’Oued de Tidjikdja au Nord d’une superficie de 2000km2 et l’oued KRAA  NAGA qui grossit de nombreux affluents aboutit  dans la TAMOURT NAAJ , un immense réservoir de 7000km2 ; ensablement de 53% de la superficie totale de 95200km2 de la région ; une région à vocation Agro- Pastorale  et phenicicole avec 489121pieds  dont 160800 productifs  soit 1/5 du potentiel productif national ; une température annuelle moyenne oscillant entre 27,2 °C  et  41 °C , la présence d’une variété de sols (sols alluviaux peu évolués occupant les terrasses et les zones d’épandage d’oueds, sols  plus  évolués subdivisés en sols hydro morphes principalement  dans les aires centrales et sols brumeux sur les pourtours de celles-ci ; la Disparition d’une composante fondamentale de la base économique représentée par les trafics transsahariens , une Population jeune avec une prédominance de sexe féminin soit 34229 sur la population totale de 69908 habitants  dont 7861 résident  en milieu urbain, 24584 en milieu rural sédentaire et 42584 des nomades , une sécheresse prolongée depuis 1969, avec des années de répit de temps à autre portant de rudes coups au système de production de la région, entrainant un fort traumatisme de l’environnement bioclimatique qui a conduit à des mutations profondes des formes d’organisation et de gestion de l’espace.
Ce plan qui vise la restauration et la préservation de l’Environnement, l’amélioration du cadre de vie des populations , se justifie par le fait que les effets du changement climatique ont été ressentis au niveau de la vallée de WAD EL BARKA ces 50 dernières années par le réchauffement de la température et la diminution notoire des précipitations pluviométriques en quantité et dans le temps, avec comme conséquence le tarissement des nappes phréatiques, le manque d’humidité suffisante dans le sol pour les cultures et la végétation, la décimation d’une grande partie du cheptel et de la faune sauvage, la famine et l’exode rural vers les centres urbains d’une grande partie des 300 familles qui peuplaient la vallée, la disparition d’une grande partie de la végétation arboricole et herbacée et l’accentuation de la désertification.
Le plan de réadaptation aux effets du changement climatique va bénéficier directement aux 100 familles membres de la communauté rurale de WAD EL BARKA, et aux 300 familles qui peuplent la vallée, de même que pour les familles qui nomadisent d’une manière saisonnière pendant la saison pluvieuse et d’hivers, dont l’importance varie d’une saison à une autre en fonction de la pluviométrie annuelle, suivant qu’elle est bonne ou mauvaise.
La population de Tidjikja estimée à 15000 habitants, va profiter aussi indirectement des retombées bénéfiques des actions de ce plan, notamment de la commercialisation du surplus de la production céréalière, animale, maraichère et fruitière, ainsi que l’opportunité de l’utilisation de la main d’œuvre saisonnière pour les travaux agricoles et d’élevage.
Les femmes sont intégrées dans toutes les structures de la communauté et participent à toutes les prises de décision et bénéficieront dans le cadre des activités génératrices de revenu d’un appui pour leurs activités spécifiques.
La communauté a participé dans l’élaboration du plan de réadaptation et l’a validé par son assemblée générale.
L’ADB et la communauté travaillent ensemble pour la recherche des financements et pour le suivi de l’exécution des activités.
Khalil sow







Guidimakha: Le Wali préside les travaux d’un atelier sur le regroupement des écoles à cycle incomplet

Guidimakha: Le Wali préside les travaux d’un atelier sur le regroupement des écoles à cycle incomplet C’est la tenue pour la énième fois dans la capitale régionale du Guidimakha d’un atelier au bénéfice de parents d’élèves, d’associations des parents et les élus avec celui dont le démarrage a eu lieu ce mardi 23/6/ 2015 et dont le lancement est donné par Mr Mohamed ould Kehel Wali du Guidimakha.

Venu exprimer le soutien du gouvernement au secteur de l’enseignement, le représentant de l’exécutif régional entouré du personnel de la Direction régionale de l’éducation Nationale au Guidimakha et les animateurs venus pour la circonstance a présidé le démarrage de l’atelier qui regroupe plus de 158 participants venus des deux moughata a à savoir Sélibaby et Ould yengé...

Au démarrage des travaux de l’atelier de trois jours et au auquel ont donné un cachet particulier MM Abdoul Sow, Ba Samaba Hamady et Cheikh ould Abdallahi respectivement responsable éducation –UNICEF /Nouakchott, inspecteurs à la DEF, soulignant l’importance du regroupement des écoles à cycle incomplet et la rencontre des partenaires de l’éducation, à l’image de celle tenue à Sélibaby le 28 Mars passé, le wali a exhorté les participants à l’assiduité et à accorder plus d’importance aux communications qui leur sont présentées par les animateurs expérimentés afin d’en tirer le maximum d’intérêts.

Et de dire que le gouvernement accorde une importance capitale au secteur de l’éducation, importance qui se traduit par la déclaration de l’année 2015, année de l’enseignement et tenues d’ateliers sur des thèmes visant à améliorer ce secteur sans lequel pas de développement.

Les participants à l’atelier rendu possible grâce à la collaboration de l’UNICEF ont eu droit à une communication présentée par Mr Mahmoudi oud Sid Aly, Dren du Guidimakha. Dans sa communication, le répondant du ministère a souligné la situation de l’enseignement fondamental dans la région et les obstacles auxquels il est confronté avant d’exprimer l’impérieuse nécessité de regrouper les écoles incomplètes.

Les participants qui auront à débattre et à suivre des exposés sur le regroupement des écoles dans une wilaya comme le Guidimakha où 172 écoles dont 62 dans le département d’ould yengé sur un total de 270 du fondamental sont incomplètes ont à l’unanimité salué la tenue de cet atelier qui permettra de débattre des problèmes et obstacles que connait ce secteur dans la wilaya du Guidimakha où l’ignorance et la déperdition scolaire battent des records...

Amadou Bocar Ba/Gaynaako

mercredi 24 juin 2015

Phénomène des granivores à LexeibaI : les 4 équipes de lutte inefficaces

Phénomène des granivores à LexeibaI : les 4 équipes de lutte inefficaces

  Le phénomène des oiseaux granivores pillant les parcelles de riz dans les communes de Lexeiba et Ganki (Gorgol) ne faiblit pas. Cela malgré la présence de quatre (4) équipes de lutte dotées d’importants moyens, dépêchées sur place par le ministère de l’agriculture.

« Nous avons identifié les dortoirs des prédateurs et frayé des passages aux équipes. Mais la situation reste catastrophique. Soit ces équipes sont incompétentes, soit elles sont animées de mauvaise volonté », se désole un paysan ce lundi.

Ce problème se pose à un moment crucial, marqué par l’arrivée à maturité des plantes.
Le Calame

lundi 22 juin 2015

M’BAGNE : «Les exploitants de coopérative agricole de Dabbé attendent les retombées du passage du président», déclare le vice-président

M’BAGNE : «Les exploitants de coopérative agricole de Dabbé attendent les retombées du passage du président», déclare le vice-président
Les membres de la coopérative de Dabbé, localité située à quelques encablures de M’Bagne, capitale dudit département ont profité du passage du président de la République au centre de formation et de recherche agricole du village pour exposer leurs productions locales : patates, mais, arachides, niébé, oseilles, melons…

Le vice-président de cette coopérative, Ousmane Hamady Sall s’est réjoui de cet arrêt du président, qui prouve l’intérêt qu’il accorde aux paysans. « Nous apprécions à sa juste valeur cette marque d’attention du président de la République qui a écouté avec intérêt les doléances des exploitants de notre coopérative, nous n’y avions pas cru au départ, certains ont même pouffé de rire quand nous avons décidé d’étaler nos produits sur le passage du président vers le centre de formation, arguant que le Rais n’allait pas s’arrêter au niveau de l’exposition », a déclaré Sall au Calame.

Et d’ajouter: nous avons entrepris cette action parce que le président de la République se dit président des pauvres, et qu’à cet effet, nous avons voulu lui faire entendre la vérité des paysans pour l’aider à mieux agir ; c’est vous dire combien nous attendons les retombées du passage du président.

Créé il y a 32 ans, le périmètre de Dabbé, d’une superficie de 35 ha, n’a jamais bénéficié d’un appui de l’Etat, la seule machine dont il dispose a été plusieurs fois tripotée, c’est pourquoi, seul 1/3 du périmètre est exploité, renseigne Sall. Et le vice-président d’ajouter : en 2013, les exploitants se sont cotisés pour réhabiliter le périmètre et pour s’acheter 1. 2 Km de grillage pour sa protection.

Le vice-président de la coopérative de Dabbé, instituteur de son état, a demandé au président l’aide et l’appui du département de l’agriculture permettant d’exploiter l’ensemble des 35 Ha afin que tous les habitants du village puissent en profiter. Sall dit se battre pour que la terre soit exploitée au profit des populations. « Nous entreprenons diverses contacts avec les service déconcentrés du ministère de l’agriculture pour trouver de l’aide au profit des populations », indique Sall.
Le Calame 

Plusieurs blessés graves dans un accident à 90 Km sur la route Nouakchott-Nouadhibou

Plusieurs blessés graves dans un accident à 90 Km sur la route Nouakchott-Nouadhibou Un grave accident de la circulation a eu lieu, hier samedi 20 juin, aux environs de 17 heures suite au dérapage d’un véhicule de type "mini-bus" appartenant à la société privée de transport "Essra", à 90 km sur la route Nouakchott-Nouadhibou, a-t-on appris d’un usager de la route.

Ce grave accident a causé plusieurs blessés parmi les passagers, ils se trouvent à l’hôpital de Nouadhibou pour recevoir les soins appropriés, indique notre source.

Selon des diverses sources informées, le bus s’est renversé suite à une grande vitesse au moment, où, il s'enfonçait sur un fin cordon dunaire qui se trouve sur la route.

Cette route a enregistré ces derniers temps plusieurs morts et blessés graves dans des accidents causés par des excès de vitesse et des télescopages. A ce sujet, nous n'avons pas pu joindre la direction de cette société de transport pour plus d'informations.
Tawary 

Rosso-Programme Ramadan 2015: les femmes du Groupe « CHON », distribuent un Don de plus 300 kits de nourritures et divers

Rosso-Programme Ramadan 2015: les femmes du Groupe « CHON », distribuent un Don de plus 300 kits de nourritures et divers [PhotoReportage]   Poursuivant son programme Ramadan, les femmes du groupe « CHON » de Rosso ont procédé à la première édition de distribution de denrées aux familles pauvres, aux prisonniers et aux familles démunies sélectionnées sur le terrain. Plus de 300 familles, la prison de Rosso, les Dahras et les mosquées ont reçus des kits de vivre composé de sucre, dattes, thé et des ustensiles pour les dahras.

« Aujourd'hui nous poursuivons notre opération sur le programme Ramadan 2015. Nous avons devant nous une grande famille des orphelins qui vont bénéficier des kits de vivre (sucre, datte, thé et divers), pour soulager les parents démunis des dépenses exorbitants durant le mois de ramadan, c’est une première édition, nous avons promis aux populations d’en faire autant et chaque année par la grâce de Allah le tout puissant.

Cette association a été créée par un groupe de femmes très engagée dans le développement collectives des femmes et de la société dont elles vivent. Nous volons avec ces femmes, participer au développement local, lutté contre l’insalubrité, mettre en place des structures d’entre-aide et de promotion de la femme Rossossoise.


Un grand bravo et un grand merci au président Mohamed El Hacen Ould Hadj Mohcen qui consacrent un peu de son temps pour nous rendre un bien précieux service en tant que femmes actrices de développement.

Merci à tous les citoyens et bénévoles qui n'ont ménagé aucun effort pour assurer la réussite de cette opérations Ramadan 2015. Nous lançons également un appel aux bonnes volontés qui voudraient rejoindre cette belle initiative des femmes de Rosso; elles seront les bienvenues. »,
a d'emblée fait savoir Mme Aichetou Traoré, la coordinatrice.

Et de poursuivre: «on a plus de 300 familles dont les 160 sont des familles nécessiteuses sélectionnées sur le terrain par nos équipes. La distribution va s'étendre sur beaucoup de quartiers de Rosso et villages environnants.

Notre objectif est d'élargir notre intervention dans tout Rosso. Nous sommes, depuis un certain temps, en train de voir comment nous aider pour bénéficier d'un accord de siège, cela nous permettra de mieux aider nos cibles qui sont les familles nécessiteuses et les orphelins».


Ibrahim Idriss

Elhouriya


Avec Cridem, comme si vous y étiez...






samedi 20 juin 2015

Nouadhibou : patrouilles des forces de sécurité dans l’obscurité

 Nouadhibou : patrouilles des forces de sécurité dans l’obscurité
La ville de Nouadhibou a connu, dans la nuit de vendredi à samedi une interruption de l’électricité qui s’était poursuivie jusqu’à l’aube. Ce délestage avait entrainé un certain nombre de perturbations pour les populations de la ville et amené les autorités à organiser des patrouilles de la gendarmerie et de la police dans les différents quartiers de la ville pour prévenir d’éventuels vols ou agressions.

Selon les sources de Sahara Medias le wali de la ville aurait sommé les services concernés à s’expliquer sur les raisons de cette interruption, vivement dénoncée par la population, en ce début de Ramadan.

La capitale économique était restée plusieurs heures dans l’obscurité totale à l’exception du quartier communément appelé « quartier de la wilaya ».

Sahara Medias 

jeudi 18 juin 2015

Arrestation à Boghé du présumé cambrioleur de plusieurs domiciles à Tevragh-Zeina

Arrestation à Boghé du présumé cambrioleur de plusieurs domiciles à Tevragh-Zeina
Les services de la police présents à Boghé, au sud du Brakna, ont mis la main, mardi 16 juin, sur Bouh Ould Souelymane, accusé d’être le cambrioleur de plusieurs domiciles à Tevragh-Zeina, la capitale de Nouakchott-Ouest.

Selon une source sécuritaire, Bouh (29 ans) sera déféré, ce mercredi 17, devant le parquet d’Aleg, la capitale du Brakna, située à 225 km de Nouakchott-mère.
Tawary

Libre Expression. Visite du Président au Guidimakha : Voilà ce que je voulais dire...

Libre Expression. Visite du Président au Guidimakha : Voilà ce que je voulais dire...   Bravo, Monsieur le Wali du Guidimakha, après avoir sélectionné les intervenants dans la réunion des cadres que présidait le Président Mohamed Ould Abdel Aziz.

Monsieur le Wali, vous ignorez que le Président n’a pas besoin de flatterie ; il veut entendre la vérité pour mieux faire.

Face à ce refus, voici ce que je voulais dire à Monsieur le Président :

Monsieur le Président de tous les mauritaniens, la population du Guidimakha vous dit « bissimilla » en terre des paysans !

Monsieur le Président, les préoccupations du guidimakhanké lambda sont :

• la santé

• l’éducation

• l’adduction d’eau potable

• la sécurité alimentaire

• le découpage administratif

• l’enrôlement, …

1/ La santé : les postes de santé, souvent construits par les ressortissants eux-mêmes, manquent de personnels et d’équipements, si bien qu’ils restent la plupart du temps fermés. Il y a 30 ans, on trouvait dans de rares postes de santé au moins de l’aspirine, de l’alcool et des antibiotiques ; aujourd’hui, rien.

2/L’éducation : les écoles de la wilaya manquent d’enseignants et d’équipements et souffrent d’un absentéisme inqualifiable, si bien que les enfants se posent la question « pourquoi aller à l’école ?» Les concours et tests sont sélectionnés d’avance pour une catégorie de mauritaniens.

3/ L’adduction d’eau : plusieurs châteaux d’eau existent dont le fonctionnement ne dépasse pas trois mois après la mise en marche. Le reste du temps, la machine est en panne, ou manque de gaz oïl ou bien le gestionnaire disparaît pour longtemps.

4/ Pendant l’hivernage de 2014, de nombreuses maisons de Sélibabi ont été inondées, abandonnées, mais, la population n’a pas bénéficié d’un programme spécial comme Tintane.

5/ La rive mauritanienne se trouve encore dans l’obscurité pendant que les villages voisins du Sénégal, de Yérouma à Yaféra sont éclairés par Manantali.

6/ En matière de sécurité alimentaire, la wilaya est à vocation agro-sylvo-pastorale qui assure la survie des populations.

a)L’agriculture pluviale est toujours rudimentaire ; elle n’est ni attelée, ni mécanisée ; pas d’engrais, pas de semences sélectionnées et les agriculteurs ne bénéficient pas de crédits.

b) L’agriculture de décrue, pratiquée en bordure du Karakoro, dans les oueds de Garfa et de Niordé, n’est pas protégée par les autorités. La production en niébé, courge et patate appartient à leurs animaux : exemple de Bouly en février 2015 où le hakem de Ould Yengé oblige les paysans à abandonner leurs champs pour son troupeau ; face au refus, il les traite de maliens.

c) L’agriculture irriguée : la wilaya n’est pas bien servie en périmètres aménagés. On compte au total environs 900 ha entre les trois arrondissements (Khabou, Gouraye et Wompou).

- Les périmètres de 160 ha de Diaguily, 90 ha de Wompou, 65 ha de Solou et 90 ha de Gouraye ont été exploités pendant la campagne de 2014-2015, sans problème avec un rendement de 6 à 7 tonnes à l’hectare.

- Les 120 ha de Sanghé Diéri viennent d’être achevés.

- Les 190 ha de Khabou n’ont jamais été exploités après leur réhabilitation en 2013.

- Les 83 ha de Diogountouro présentent quelques problèmes d’aménagement.

Les 50ha de Moulizino sont en cours d’exécution.

Pour le haut fleuve, il est nécessaire d’entreprendre des aménagements appropriés, compte tenu de sa hauteur manométrique. Monsieur le Président, pour votre information, il y a de grandes mares comme Definé, Gouraye, Wofou et Wompou Kharé qui doivent être aménagées pour la filière maraîchère.

Monsieur le Président des pauvres, au Guidimakha il n’y a pas de village qui n’a pas payé un chameau entre 600 000 et 700 000 ouguiyas, parce que l’animal est mort à côté d’un champ ou du village.

7/ Monsieur le Président, la situation de l’écosystème du Guidimakha est alarmante à cause de l’exploitation abusive du charbon de bois et l’intensification de l’agriculture irriguée.

Cependant, le paysan lambda ne peut défricher son petit champ de l’hivernage sans être traqué par le forestier alors que de l’autre côté, le charbonnier gère tranquillement son four sans être inquiété. Monsieur le Président, la solution rapide à entreprendre, c’est rendre obligatoire le reboisement des périmètres agricoles avec Anacardium occidentalé.

8/ Le système traditionnel de l’élevage se trouve confronté à l’insuffisance des pâturages naturels et les points d’eau, ce qui entraîne le déplacement vers les pays voisins, le Mali et le Sénégal, pour 9 mois de l’année.

L’introduction de tout programme d’amélioration doit passer par la maîtrise de l’hydraulique pastorale, l’alimentation et la santé animale. Certaines zones de bons pâturages comme M’balou et Coroc n’ont pas d’infrastructures appropriées pour recevoir le cheptel pendant la période de soudure.

On a constaté que l’Etat a abandonné la vaccination annuelle aux auxiliaires, les vaccins utilisés pour plusieurs maladies animales nécessitent une chaîne continuelle de glace jusqu’à l’introduction à l’animal.

9/ L’enrôlement est toujours un grand problème : depuis 2012, il est temps qu’il soit simplifié pour tous les mauritaniens afin qu’ils puissent s’enrôler avec zéro difficulté. Cette simplification est longtemps souhaitée par les immigrés qui ont perdu leur travail après être resté 2 à 3 mois au pays, sans parvenir à satisfaction.

10/ Le découpage administratif et la décentralisation : le Guidimakha compte 18 communes rurales et plus de 300 conseillers pour élire deux sénateurs, contrairement à d’autres moughataas qui comptent 1 à 2 communes pour un sénateur.

Depuis bien avant l’indépendance, la capitale de l’Afrique occidentale française est reliée au territoire de la Mauritanie par le poste administratif de Rosso pour le nord du pays en passant par la route impériale, pour atteindre le Maroc et l’Algérie. Gouraye est le second poste administratif pour rejoindre les Hodhs et le Soudan, actuel Mali. Après 55ans, il est toujours un arrondissement ; la population sollicite qu’il soit une moughataa face au département de Bakel, au Sénégal.

11/ La Mauritanie doit préserver son caractère de trait d’union entre le monde arabe et l’Afrique noire. Le renforcement de l’unité nationale nous exige un comportement de partage équitable de toutes les richesses du pays entre toutes les composantes nationales.

- Accepter l’inscription des langues nationales poular, soninké et ouolof dans la Constitution, comme l’arabe

- Acquisition des licences de pêche pour tous

- Autorisation des sociétés d’assurance pour tous

- Autorisation des chaînes de TV et radio pour tous

- Agréments des banques pour tous

Monsieur le Président, pour le dernier point de mon intervention, permettez-moi de vous demander la situation pétrolière et minière du pays.

Quel est l’impact de la manne pétrolière dans la phase actuelle ?

Qu’apportent les 2000 barils/jour à la Mauritanie ?

Quelle est la suite du malentendu entre la Mauritanie et la société indonésienne pour l’exploitation des mines de fer d’Akjoujt en Inchiri, après la plainte des indonésiens contre la Mauritanie?

Je vous remercie Monsieur le Président.

Timera Boubou

Sélibabi, le 09 juin 2015