jeudi 30 décembre 2010

Guidimagha : Alerte aux risques d’inondation




Les travaux d’aménagement routiers mis sur pied et qui se réalisent en termes de dalots et ponts sur le tronçon allant de Hôpital régional de Selibabi jusqu’au centre ville, suscitent des inquiétudes et des appréhensions liées aux risques d’inondations : Dia Hadi, Responsable de l’Aménagement rural à la délégation régionale de Guidimagha sonne l’alarme en ces termes :

« Mes quelques notions en hydrologie m’inspirent de publier cette note en guise d’alerte pour attirer l’attention des acteurs politiques et administratifs sur les risques d’inondations que pourrait engendrer le tronçon de route Hôpital- Centre Ville.

En effet, depuis quelques années, la ville de Selibabi enregistre des cas d’inondations impactant certains quartiers. Plusieurs facteurs conduisent à ces phénomènes : il s’agit entre autres de l’envasement du lit de l’oued par des apports de solides, de l’occupation par certaines habitations du lit des oueds et le manque d’infrastructures d’assainissement de la ville.

Des études ont permis d’identifier les zones à risque d’inondation situées dans les quartiers de Adala, du Silo, de Kothiokollé, de Debbaye Saïd et le marché municipal.

Cette situation risque d’être exaspérée par la construction du tronçon de route reliant l’Hôpital au centre ville : le tronçon tel qu’il est édifié, dira Dia Hadi, constitue un obstacle qui va engendrer le blocage des crues provoquant des inondations au niveau des quartiers situées en amont.

Fausse ou justifiée , cette alerte ,poursuit Dia Hadi, doit susciter une prise en compte de cette question qui interpelle aussi bien le conseil municipal ,les autorités que l’Entreprise qui est entrain d’exécuter les travaux de construction de la route.

Il urge de commanditer une étude hydrologique approfondie pour vérifier si les ouvrages (dalots et ponts) sont suffisamment dimensionnés pour évacuer les eaux sans risques de débordement. Une commission de suivi doit être mise sur pied pou étudier les dispositions à prendre avant l’arrivée prochaine des pluies. »

Mbaye Demba Yero


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Source :
Mbaye Demba Yero

Le chef d’arrondissement de Gouray : Certains responsables administratifs ont «changé le contenu » d’une lettre que j’ai adressé à mes chefs hiérarchi





Dans une déclaration à l’ANI, Le chef d’arrondissement de Gouray (Sélibaby), Lemana Ould Cheikh Ould Ali, s’est dit indigné par rapport aux critiques dont il a fait l’objet, à un moment où il a constaté les changements flagrants apportés au contenu d’une lettre qu’il avait adressé à ses chefs hiérarchiques.

Le chef d’arrondissement a indiqué que sa lettre comprenait une doléance relative à l’injustice dont il a fait l’objet, le plaçant là où ça ne correspond pas à son niveau académique. Il a ajouté que sa lettre a été expédiée à la moughata , par la voie hiérarchique, espérant que la moughtata , dont il relève (Sélibabi) devra à son tour adresser le courrier à qui de droit.

Il précisera, que certains responsables de l’administration, ont émis des avis sur le document le qualifiant d’insoumis et de démissionnaire, ce qui, a-t-il souligné est loin d’être à propos.

Pour lever toute équivoque à ce sujet, le chef d’arrondissement a adressé un missive à l’administration, dans laquelle ila expliqué, en substance, que les mentions de "démission" ou "d’insoumission" n’ont pas de sens dans ce cas épistolaire, du moment que le rédacteur, lui-même n’a pas exprimé, une seule fois, l’intention de démissionner.

Il a également mentionné qu’il a été maintes fois atteint, dans son amour propre, à travers des critiques mal placées et sa vie mise en danger à un moment où il est convoqué de nuit, pour se présenter à Sélibabi dans des conditions difficiles hypothéquant sa propre sécurité.
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Source :
ANI (Mauritanie)

Dramatique accident de la route sur l’axe Nouakchott-Akjoujt.




2 morts et plusieurs blessés, c’est le bilan d’un accident de la route qui s’est produit hier soir sur l’axe Nouakchott-Akjoujt.

Selon la source, une voiture de type « Mercedes 190 » qui transportait plusieurs passagers en provenance de la capitale de l’Inchiri a percuté frontalement une voiture de marque « Avensis » qui venait de Nouakchott, sur le kilomètre 60.

La source indique que le chauffeur de la « Mercedes 190 » et un passager ont perdu la vie et on déplore également plusieurs blessés dont certains graves.



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Source :
GPS (Mauritanie

La Maison des Associations de Boghé : une Preuve concrète de la vitalité.




Une maison acquise, une réalisation, un exemple concret, voir palpable, inaugurée le 29 Mars 2007, par l’ambassadeur de France en Mauritanie à l’époque, Mr Patrick Nicoloso, il était accompagné du Wali du Brakna, du Maire Bâ Adama Moussa.

Cette Maison est dirigée par une équipe des jeunes aptes, entraînés, un comité de Gestion comprenant : un animateur communal Mr Amadou Samba Sao plus connu sous le Nom de Papis Sao( chargé de gestion de la maison), Ablaye Défa Président Réseau des Jeunes et Chargé de la Communication, Mama Bâ chargé de logistiques de la Maison, Pape Bâ et Fama Wagne sont les Gérants du Cyber et Pape reste en même temps Formateur, Souleymane Diop Chargé de l’Administration de la Maison, Abdel Kerim Niang gardien et en fin Samba Fall ( New Vision).

Papis Sao et Samba Fall et le gardien sont les trois salariés, le reste de l’équipe vit et travaille par volontariat. Ils ont réussi et cela restera longtemps gravé dans l’agenda historique de la commune. Rappelons que cette maison a été financée d’un montant 11258850 ouguiyas à travers le service de coopération et de l’action culturelle de l’ambassade de France en Mauritanie.

Cette coopération française a permis de réhabiliter et d’équiper la Maison des associations et le stade municipal de Boghé. L’Unicef a également contribué à l’équipement et en apportant des outils informatiques.

Pour ceux qui ne connaissent pas la Maison des associations de Boghé, sachez d’abord nous dit Papis Sao : « c’est un patrimoine de la commune de Boghé pour uniquement les jeunes sans nuance, c’est un milieu crée pour un cadre propice à donner à la jeunesse espoir et confiance à son avenir».

Une maison composée d’une salle de réunion équipée de tables, un Cyber café de 15 ordinateurs Pentium 4, d’une salle de Formation, un Bureau pour le collectif des jeunes( toutes les associations des jeunes de la commune), bureau du représentant du New Vision Samba Fall, un centre d’informations des jeunes ( Grand écran de télévision, des antennes de Paroles différents), le bureau du district de foot ball, des arbitres, un grand Hangar pour les réunions, séminaires, rencontres avec les ministres, et 6 chambres d’hébergement.

Cette équipe de gestion travaille avec des ONGs : World Vision qui les appui, INTER SOS, ANAIR, des coopératives féminines, le Pasoc, des ONGs de droit de l’homme et d’autres…

La maison a accueilli beaucoup de festivités et des rencontres culturelles, festival de Karaté, festival des rapatriés, des soirées culturelles des jeunes de la commune et des conférences et débats. Actuellement, c’est ce comité des jeunes qui se prennent en charge de l’électricité, d’eau et d’autres dépenses salutaires pour la vie réelle de la maison.

La mairie a payé pour les jeunes un matériel de sonorisation de haute qualité. Selon toujours papis nous avons « La volonté sans cesse d’associer l’ensemble des acteurs de la société civile dans le développement local et social, le bon fonctionnement de la maison des associations, cette structure est aujourd’hui une réalité et participe et accompagne les jeunes dans leur projet d’avenir, cette maison est un constat à louer, elle joue un rôle capital dans le plan de collaboration entre les jeunes, oui une bouffée d’oxygène. »

Il faut l’implication des jeunes dans les grands défis auxquels est confronté quotidiennement la Mauritanie. L’ensemble de ces défis ajoute MR Sao Papis : « qu’ils soient d’ordre social, économique, institutionnel a besoin d’une jeunesse engagée, créative et citoyenne pour réussir.

Pour le défi de l’insertion professionnel, économique, culturel de sa jeunesse constitue un témoignage de la solidarité qui caractérise et crée un cadre propice à donner à la jeunesse espoir et confiance à son avenir. Je vous rappelle aussi que le Maire est président du comité du centre. La maison est ouverte à tous les jeunes. Depuis qu’on est là, on travaille collectivement et dans la transparence. »..

Voilà, une maison des associations qui confirme le bien fondé de la bonne santé de la commune de Boghé, nous confie, un jeune Lycéen : « cette dernière est un outil de développement dirigé par le Maire Mr Bâ Adama Moussa pièce maîtresse et incontournable, il n’a jamais cessé d’apporter son lot d’appui et d’affermissement. ».

Diop Mohamedou Abou dit Hamady Bodiel CP le Véridique au Brakna.

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Source :
Diop Mohamedou Abou

Mauritanie : hold-up sur les terres des populations du Sud




Depuis 1989, les populations mauritaniennes des régions de la vallée du Fleuve Sénégal sont régulièrement victimes de l’expropriation de leurs terres par des spéculateurs de multinationales de l’agro-business en dépit de leurs protestations. Hold-up qui hypothèque leur avenir.

Cette sonnette d’alarme incessante du Forum National des organisations nationales de Défense des Droits Humains et des ONG internationales sur le terrain pointe du doigt l’échec de la politique agricole des gouvernements successifs et de l’immobilisme de la politique actuelle en faveur du règlement du passif humanitaire.

Depuis 50ans, l’Etat mauritanien a investi des milliards d’ouguiya dans l’agriculture mais pour des résultats médiocres. Les gouvernements successifs ont privilégié l’exploitation minière et aujourd’hui pétrolière au détriment de la production agricole. Ce qui ne cesse de fragiliser la sécurité alimentaire d’année en année

Cette situation a conduit aujourd’hui à une grave crise alimentaire qui touche près de 200 000 personnes au bord de la famine surtout à l’intérieur du pays et fait ainsi de la Mauritanie un grand pays importateur céréalier, plus de 60 pour cent de ses produits alimentaires.

Le gouvernement de Ould Laghdaf n’est pas responsable de cette absence de vision globale de l’économie du pays qui repose pourtant sur ce secteur qui occupe plus de la moitié des mauritaniens et contribue à hauteur de 13 pour cent du PIB. Avec une capitale qui abrite le tiers de la population globale c’est le budget de l’Etat qui continue d’en faire les frais en supportant l’importation massive des denrées alimentaires dont les prix ne cessent d’augmenter aggravés par la crise financière mondiale.

Certes des efforts ont été faits pour la réussite de la campagne agricole 2010-2011 dont la moitié du coût a été assurée par l’Etat soit plus de 3 milliards d’ouguiya en plus des 2 milliards d’ouguiya pour aider les agriculteurs et notamment les petits à travers des crédits. Mais cette politique d’incitation ne va pas sans la réforme foncière qui a du mal à s’envoler à cause en grande partie d’un manque de courage politique d’une part et d’autre part de l’accaparement des terres des régions sur la vallée du fleuve Sénégal par des investisseurs étrangers .

Les lois de 83 révisées en 2000 stipulent que « les terres appartiennent à l’Etat et font partie du domaine des personnes privées et protégées en tant que telles les terres mises en valeur par ces dernières ». Rien donc n’a changé. Autrement dit la terre appartient toujours à celui qui la travaille et non à celui qui la possède.

Depuis les évènements de 89, les ONG internationales et autres associations nationales de défense des droits de l’homme ont constaté sur place que les collectivités traditionnelles sont régulièrement expropriées de leurs terres par des spéculateurs en complicité avec l’administration territoriale. Selon ces témoins, la situation s’est aggravée depuis ces derniers mois avec les attributions de concessions rurales à des multinationales de l’agro-business sans concertation préalable avec les populations concernées et en dépit de leurs protestations.

Selon certaines sources, ce sont des saoudiens, soudanais voire américains qui en bénéficieraient. Ce hold-up sur les terres agricoles du sud du pays avait même été révélé au grand public auparavant en juillet 2010 par le correspondant de l’Eveil Hebdo qui mettait en cause le président Ould Aziz sur le point de signer un décret qui pourrait octroyait 50 000 ha de terrain à la société saoudienne Tabouk-Eziraiya dans la commune de Boghé. Scandale foncier qui avait suscité à l’époque de vives inquiétudes des populations de Dar El Barka, Aleg et Boghé.

Ce bradage des concessions rurales est en contradiction avec une politique de développement agricole qui privilégierait la réinstallation des réfugiés rentrés au bercail et la restitution de leurs terres seuls moyens d’existence et d’autosuffisance alimentaire.

Ces derniers sont toujours confrontés aux réticences des autorités locales qui leur dénient l’obtention de tout document administratif relatif à leur état civil et civique faisant d’eux des apatrides dans leur propre pays. Ainsi c’est le règlement du passif humanitaire qui prend encore des coups.

Des coups durs d’autant plus que la Mauritanie pourrait appliquer à partir de fin décembre 2010, la clause de cessation aux réfugiés mauritaniens du Sénégal et du Mali et que rien ne justifie actuellement.




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Baba Kane

Vol d’une quantité de drogue à partir du tribunal d‘Aleg… Le coupable réussit à échapper aux gendarmes.





Selon le correspondant de l’ANI à Aleg, les locaux du tribunal régional d’Aleg ont fait l’objet, dans la soirée du mardi à mercredi, d’un cambriolage, au cours duquel le des objets saisis, dont une quantité de drogue, ont disparu.

Selon cette source, le voleur qui s’est introduit, par effraction, dans les locaux du tribunal, a pu emporter 5,9 kg de Hachich, 9 téléphones portables et 12 mille ouguiyas en coupures falsifiées.

Par ailleurs, un poste de gendarmerie a pu, au niveau de Bagodine (à l’ouest de Kaédi), mettre la main sur les objets volés, au moment où le malfrat a pu s’évanouir dans la nature avec dans la poche, les 12 mille ouguiyas falsifiés.

Cela s’est passé au cours d’un contrôle de routine exécuté par une équipe mobile de la gendarmerie.

Les gendarmes ont pu découvrir dans le sac laissé par le criminel, une pièce d’identité établie au nom de « Amadou Moctar Dia » né en 1977 à Boghé.




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Source :
ANI (Mauritanie)

mercredi 29 décembre 2010

AJD/MR : Déclaration.




Après les communes de Boghé et de Darel Barka en Juillet dernier, et ayant à nouveau reçu des informations des populations des communes de Bababé et Hairé Mbaar faisant état de l’intention de l’administration locale d’attribuer des terres agricoles à des investisseurs, nous y avons envoyé une mission le 16 Décembre 2010 afin de recueillir des données sur ces faits.

Ces informations sont corroborées par l’avis au public n° 001 en date du 24/11 2010 signé par le hakem de Bababé où il est fait mention de l’attribution d’un terrain à usage agricole à des investisseurs dans la commune de Bababé dont les limites sont définies dans l’avis au public.

Il apparaît clairement à travers la décision du Hakem que cet acte d’expropriation n’a pas tenu compte de l’espace vital des populations locales et n’a pas respecté les procédures exactement comme le précédent cas de Donnaye ( dans le Trarza ) où les habitants se sont vus refuser d’enterrer leur mort dans leur propre cimetière qui, illégalement, fait partie d’un terrain attribué à des investisseurs.

De même, ces villageois ne peuvent plus accéder au fleuve sans traverser leur périmètre exproprié et le nouveau propriétaire exige le paiement de 5000 Um pour un aller retour au fleuve par personne .

Au regard de ces inacceptables agissements, l’AJD/MR exprime ses vives préoccupations parce que là où les populations locales ont été dépossédées de leur terre de cette manière, cela a créé des actes de violence entre ces populations et l’Etat.

L’AJD/MR recommande à l’administration locale d’éviter tout acte susceptible de porter atteinte aux intérêts des populations autochtones de ses dites zones et qui est de nature à créer des tensions entre ces populations et l’Etat.

L’AJD/MR réaffirme la nécessité de préserver les intérêts des propriétaires traditionnels et invite l’état à associer étroitement les populations à toutes les décisions concernant ces terres.

Nouakchott le 28 Décembre 2010

Le Bureau Politique de l’AJD/MR




Soutien symbolique à une rapatriée.




L’AJD-MR a dépêché le 27 décembre 2010 une mission au site de rapatriés du Pk 3 pour apporter un soutien symbolique à Mlle Aminata Sow, (voir photo) l’unique collégienne du site.

La jeune fille qui a commencé ses études au Sénégal, a intégré l’école mauritanienne avec un sérieux handicap car elle n’avait jamais appris l’arabe, mais par son courage et sa détermination elle a passé ses examens avec succès.

M. Diallo Mohamedou, secrétaire général adjoint chargé des affaires politiques accompagné de Moussa Sall et Baba Sall, militants du parti à Rosso a expliqué sur place que c’est lors d’une précédente mission du parti le 26 novembre dans plusieurs sites de rapatriés aux environs de Rosso la décision d’apporter un soutien à la jeune fille avait été prise, une manière de l’encourager et d’inciter les autres élèves à suivre son exemple.

Devant ses parents, la jeune fille a reçu des mains de M. Diallo, tous les manuels scolaires au programme, des paquets de cahiers, des classeurs, des stylos et des crayons, le tout dans un magnifique sac d’écolier.

Amadou Ndiaye

CP /ROSSO

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Source :
Amadou Ndiaye

Aleg: Condamnation à mort d’un imam reconnu coupable de meurtre.




La cour criminelles d’Aleg a prononcé, mardi, la peine de mort contre Abdallahi Ould Souvi, un imam de mosquée, reconnu coupable du meurtre d’un infirmier, il y a de plus de cinq mois à Chegar Gadel (est du Brakna), rapporte le correspondant de l’Ani au Brakna.

La défense avait, au cours des plaidoiries demandé une expertise de psychiatre pour l’imam condamné, afin de définir l’état psychique dans lequel il se trouvait au moment où ont eu lieu les faits qui lui sont reprochés. Une demande à laquelle la cour n’a pas accédé.

En juillet dernier, Abdalahi Ould Soufi était maître de mahadhra dans la localité de Chegar Gadel où il dirigeait en même temps la prière à la mosquée.

Il avait tué l’infirmier Isselmou Ould Ahmed Vall, à coup de poignard, au moment où ce dernier se trouvait en plein sommeil.

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Source :
ANI (Mauritanie)

Urgent : Arrestation d’un trafiquant de drogue pure à Bagodine



Les réseaux du trafic de la drogue peinent de plus en plus à acheminer leurs meurtrières marchandises dans le pays, car tantôt démantelés en groupes importants par les forces armées, sinon, de manière séparée par les nombres postes de la gendarmerie installés le long des principaux axes routiers de la Mauritanie.

Le plus récent coup dur porté à ces réseaux est celui survenu hier dans la localité de Bagodine, à la sortie de Kaédi en partance vers Boghé où les hommes du Général Ndiaga Dieng, chef d’état-major de la gendarmerie, avaient réussi à neutraliser un narcotrafiquant, qui a pu échapper à tous les autres contrôles qui interviennent avant celui de Bagodine.

Selon des sources généralement bien informées, le narcotrafiquant est de nationalité africaine. Il dissimule la quantité en sa possession -de drogue de la meilleure qualité- dans un sac à dos.

Selon ces mêmes sources, l’un des éléments du poste de gendarmerie de Bagodine, répondant au nom de Mahfoudh Ould Lekhness aurait parvenu à immobiliser le passant de drogue, au terme d’une longue traque d’un km environ, après avoir suspecté le narcotrafiquant qui a pris de manière discrète le large, au moment où des vérifications s’effectuaient sur le véhicule qui le transportait.

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Khalilou Diagana pour Cridem

Adrar/Douane : Encore un coup de maître ! 59 millions d’UM au trésor public mais…




Décidément, le nouveau jeune chef de bureau des douanes d’Atar est décidé à se démarquer de ses collègues commis de l’Etat et à prouver sa volonté de rompre avec les méthodes d’escroqueries et détournements -jusqu’ici en vigueur- des biens publics.

Après la frappe musclée le 11 Octobre dernier, du réseau cinquantenaire de trafic gasoil SOMELEC d’Atar, voilà que Abdel Nasser découvre Oum Aghouaba, la plus dangereuse et la plus discrète base relais et cache de contrebande dans le Nord-Est de l’Adrar.

Grâce à son suivi méticuleux de la circulation dans sa zone de compétence, sa veille constante et ses renseignements personnels, l’officier des douanes a pu réaliser que les trafiquants venant de Zouerate contournaient par l’ Est, la grande montagne de Choum, sinuaient les méandres des barkhanes de Draa, remontaient les escarpements de la grande dorsale montagneuse en amont de Char et débouchaient dans l’une des vallées ouvrant sur le département de Tawaz. De là,les pistes sont nombreuses pour débarquer à Atar .


Fort de ces informations, le chef du bureau des douanes, n’eut pas grande peine le 23/12/2010, à prendre position à Oum Aghouaba pour surprendre trois véhicules tout terrain, Toyota Pick Up et un camion 19/24 contenant des marchandises prohibées : 8 tonnes de gasoil et 5 tonnes de pâtes alimentaires.


Intraitable quant à sa moralité, les trafiquants ne purent l’influencer malgré des propositions alléchantes. Il escorta les véhicules jusque dans l’enceinte des bureaux douanes d’Atar où ils sont immobilisés actuellement. Cette opération resserre grandement l’étau autour des possibilités de manœuvre des trafiquants qui, jusqu’ici parvenaient à couler à bons prix leurs produits.



Les procès verbaux de saisie de cette capture envoyés hier au tribunal d’Atar indiquent –selon une source autorisée que l’amende à verser au compte du trésor public, Vue la contravention aux articles 29, 294,297, 300 et 304 du code des douanes, s’élève à cinquante neuf millions cent six mille Ouguiyas (59.106.000 UM) ainsi détaillée: 2.256.000 (Prix 8t gasoil x 3) + 9.000.000 (valeur estimée des 3 Pick Up x3) + 45.000.000 (prix considéré du camion x3) et 2.850.000 (prix 5T pâte alimentaire x 3) . Qui dit mieux !

Pourtant et malgré cela, la Direction générale des douanes refuse toujours de payer les prestataires de service d’Atar

Le brigadier des douanes, Ahmed Ould Veten ne sait plus où mettre de la tête. D’un coté les prestataires de service le harcèlent depuis six mois, pour réclamer le payement de leurs factures et de l’autre sa hiérarchie qui refuse de payer.

Cette affaire qui n’en finit pas d’alimenter les commentaires, a commencé en fin 2009 lorsque les locaux de la douane Atar furent libérés par le Hakem de la Moughataa et ses services. Le Directeur interrégional des douanes (Adrar, Tiris Zemmour, Inchiri ) ordonna au brigadier Ould Veten (selon ses dires) d’entreprendre les démarches nécessaires auprès des prestataires et commerçants locaux afin de remettre en état les bâtiments.

Sans tarder l’officier s’exécuta en s’armant de la confiance placée en lui par son chef et par certaines connaissances locales. Une fois les travaux terminés, il présenta à ses chefs, deux des plus urgentes factures (photos jointes) d’un montant total de un million neuf cent quatre vingt neuf milles Ouguiyas (1.989.000UM).



Le temps passant sans avoir de réponse il s’adressa à la presse : « La Direction générale refuse de payer ces factures et moi je suis pris entre l’enclume et le marteau. Entre le risque de voir le courroux des chefs s’abattre contre moi et laver mon honneur menacé par des créanciers qui sont à la limite de leur patience », nous déclare-t-il.

Ely Salem Khayar



Source :
Adrar.Info

Le CSSA préoccupé par le problème foncier dans les wilayas du Trarza, du Brakna du Gorgol et du Guidimakha.





Le Comité de Suivi de la Sécurité Alimentaire (C.s.s.a.) qui regroupe l’ACORD, l’AMAD et le FONADH s’est élevé lundi, dans une conférence de presse, contre "les attributions des concessions rurales à des investisseurs étrangers sans concertation préalable avec les populations des terres et les populations riveraines des zones demandées", notant aussi que "les collectivités traditionnelles sont régulièrement expropriées de leurs terres par des spéculateurs en complicité avec l’administration territoriale".

"Que deviendrait cette frange de la population si toutes les terres cultivées et tous les espaces pastoraux, aires de développement de leur cheptel, leur seront arrachées et données à d’autres ?", s’est interrogé Ndiaye Seydou Négro, représentant du Comité de Suivi de la Sécurité Alimentaire au niveau de la moughataa de Bababé.

"Ces terres dont on exige aujourd’hui une justification administrative, faute de quoi elles leur seront arrachées, sont vieilles de plus de 300 années", a-t-il ajouté.

Ndiaye Seydou Négro a précisé qu’ils ne sont pas "hostiles à quelques initiatives de développement" dans la vallée du fleuve Sénégal. "Mais, nous demandons à ce que tout ce qui se décide pour nous soit d’abord correctement informé, que nous soyons impliqués à tous les niveaux sans intermédiaires et autres qu’on aura nous-mêmes choisis", a-t-il déclaré.

Pour sa part, Djigo Moussa Abou qui représente le Comité de Suivi de la Sécurité Alimentaire dans la commune de Boghé, a indiqué que ce sera une "immense catastrophe" si l’Etat attribuait les terres qui se trouvent dans cette localité. Il a mis en garde contre les "conséquences éventuelles de ces concessions", ajoutant que "les problèmes vont se démultiplier" entre les éleveurs et les cultivateurs.

"Il y’a des zones dans lesquelles l’Etat interdit de donner des concessions. Or, c’est précisément, ce qui est en train de se faire. On ne comprend pas que l’autorité administrative soit la première à bafouer, à piétiner les textes de ce pays", affirme Djigo Moussa Abou.

"Il y’a déjà des concessions qui ont été affectées dans nos localités. Cela nous bloque. On n’arrive plus à accéder nos zones de pâturages, de cultures", révèle Gaye Mamadou Amadou, représentant le Comité de Suivi de la Sécurité Alimentaire dans la commune de Darel Barka.

Il a affirmé qu’il y’aurait des "sous-traitants mauritaniens à qui on avait donné des terres qui ont affecté leurs terres à des étrangers". "Pour joindre nos villages, on a des problèmes. On a empêché, à Donaye par exemple, des gens d’accéder à leur cimetière pour enterrer leur mort", dit-il.

Le Comité de Suivi de la Sécurité Alimentaire a exigé d’ailleurs, dans une déclaration sur le problème foncier, l’application du décret n°2010/080 du 31 mars 2010 notamment les dispositions relatives à la non attribution des concessions rurales dans des zones à haute intensité pastorale et le consentement préalable, libre et éclairé des populations ainsi que leur implication dans la prise des décisions concernant la mise en valeur de leurs terres.

Babacar Baye Ndiaye pour Cridem


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Source :
Babacar Baye Ndiaye pour Cridem

lundi 27 décembre 2010

Nouadhibou : 3000 candidats par l'acquisition du permis de conduire




La direction régionale des transports à Nouadhibou a abrité dimanche, une session d'attribution du permis de conduire, sous la direction d'un comité regroupant des représentants de la direction du transport terrestre à Nouakchott, de la gendarmerie et de la police. 3000 candidats briquent cet examen, qui durera trois semaines.

Dans une déclaration à l'AMI, M. Cheikhna Ould Gouad, directeur régional des transports de Dakhlet-Nouadhibou, a précisé que toutes les dispositions ont été prises pour la réussite de l'épreuve, soulignant que son département vise, à travers l'organisation de cette session, conjointement avec celle Nouakchott, la satisfaction de toutes les demandes qui étaient jusqu'ici en état d'instance.

Et d'ajouter que le délai fixé pour la session peut être prolonger s'il s'est avéré insuffisant pour le nombre de candidats désireux de faire cet essai.

Rappelons que la dernière session d'attribution de permis de conduire à Nouadhibou avait eu lieu au mois de juillet 2010. Sur 1150 candidats 850 avaient obtenu des permis de conduire.




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Source :
Agence Mauritanienne d'Information

Nouadhibou : Diagnostic sur la situation de l'immigration.




Dans le cadre de son projet "cellule communale sur l’immigration" ; l’institut des études juridiques internationales (IEJI) en partenariat avec l’organisation internationale sur la migration, la commune de Nouadhibou et l’UE a organisé ce Lundi à l’hôtel Jazeera de Nouadhibou un atelier de présentation du document "Diagnostic sur la situation de l’immigration à Nouadhibou".

Ce atelier à réuni des représentants de la police de la gendarmerie, de la guardia civile espagnole des ONGs locales et d' associations d' immigrés .

Au nom du maire de la commune de Nouadhibou, M.Youssouf ould khoumbara ; conseiller à la commune à dans son discours d’ouverture remercié l’institut d’études juridiques internationales et la fondation d’études internationales qui dit –il sont un exemple de bonnes relations existantes entre l’Espagne et la Mauritanie.

Il a également remercié l’OIM et la délégation de la communauté européenne pour leur contribution et les associations et ONG qui ont participé à la réalisation de ce document D’après cette étude la population des immigrés de l’Afrique subsaharienne vivants est estimée à 10 000 personnes.

Réalisée entre Novembre 2009 et mai 2010 l’étude faites sur un échantillon de 3889 personnes a révélé que la moyenne d’age des migrants est comprise entre 18 et 24 ans . 72 % des immigrés sont célibataires et 37 % affirment que leur destination n’était pas Nouadhibou. Cependant 94 % des personnes interrogés sont décidés à prendre les pirogues tout en sachant les risques. La grande majorité des migrants soit 43 % vivent dans le quartier Khairane.

Ainsi selon l’étude le nombre d’immigrés arrivés en Espagne a considérablement baissé ces dernières années. Il est passé de 31 678 immigrés en 2006 à 184 en 2010. Le Mauritanie est entrain de devenir un pays de destination et non de transit . Après cette présentation ,les participants ont posé des questions auxquelles Momme ducros de l’OIM, Ousmane Ngaidé et Diego gaspar de l’IJEI ont répondu avec clarté .

Souleymane


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Source :
ba basf

dimanche 26 décembre 2010

L’App a clôturé hier, samedi 25 décembre 2010 vers 23 heures, ses journées de réflexion.




L’App a clôturé hier, samedi 25 décembre 2010 vers 23 heures, ses journées de réflexion sous le thème « Diagnostic et perspectives d’avenir de l’APP au Tiris- Zemmour. Ces journées ont connu une forte participation des militants et cadres du parti venant des différentes Moughataa de la wilaya. A l’issue de ses journées de réflexion les participants ont adopté les recommandations suivantes :

Recommandations.

La Coordination Régionale du Tiris Zemmour du parti Alliance Populaire Progressiste a organisé des journées de réflexion les 24 et 25 Décembre à Zouerate sous le thème « Diagnostic et perspectives d’avenir de l’APP au Tiris Zemmour ».

Ces journées ont connu une affluence massive des cadres et militants du parti en provenance des différentes Moughataas de la Wilaya. Ces journées ont donnés l’occasion à toutes les structures du parti (coordination régionale, sections, mouvement des jeunes, mouvement des femmes, sous sections, cellules, cadres, militants de base,…) de participer de façon active aux débats relatifs au thème proposé.

Après des débats fructueux durant deux jours, les participants recommandent : Au niveau National :

De serrer les rangs autour de la Direction du parti sous la présidence du leader charismatique Messaoud Ould Boulkheir en vue de barrer le chemin à tous ses ennemis et détracteurs ;

L’application stricte et sans complaisance des textes du parti en matière de discipline ;

L’organisation de l’implantation nationale en vue de tenir le congres du parti ; L’organisation de tournées par la direction du parti à l’intérieur de tous le pays en vue de capitaliser ses acquis.

Au niveau Régional :

La redynamisation des structures existantes en mettant un accent particulier sur les mouvements des jeunes et femmes ;

La vulgarisation et l’ancrage du programme du parti ;

La capitalisation des acquis du parti notamment les actions menées par son Président Messaoud Ould Boulkheir et ses élus ;

L’élargissement des rangs du parti par la cooptation de nouveaux adhérents et par une large implantation au niveau de la Wilaya.

La Coordination Régionale du Tiris Zemmour

Zouerate, le 25/12/2010

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Source :
APP / Coordination Régionale du Tiris-Zemmour

Hood Al Gharbi / Inauguration de 11 Plateformes solaires multifonctionnelles : Et la lumière fut!




Moudre du mil, générer et fournir à moindre coût de l’énergie propre pour les multiples besoins de petites localités dans les deux hodhs, c’est l’ambition nourrie par la mise en place d’un projet de 11 plateformes solaires multifonctionnelles dont l’inauguration a été lancées par les communes rurales de Tamchakett (Hodh El Gharbi).

Mardi, il est encore très tôt. F.M, vieille femme de Legreir II s’est parée aujourd’hui de son plus beau voile. Comme les congénères de sa localité, elle entend marquer de sa présence l’inauguration d’une plateforme multifonctionnelle quitte à abandonner aujourd’hui ses préoccupations champêtres.

«C’est une véritable révolution» assure-t-elle au milieu de ses amies qui jubilent devant l’événement.

Dans la commune de Guet Teidoum dont relève la commune rural de Legreir II, l’heure est donc à la mobilisation. Au milieu des décibels du tam-tam qui montent haut, les populations entourent une mission conjointe d’administrations mauritaniennes aux côtés de représentants du programme des nations-unies pour le développement qui cofinance un projet de mise en place, dans le cadre du partenariat entre l’Agence de promotion de l’accès Universel aux services de base (APAUS) et le PNUD, ces réalisations au profit des localités identifiées comme les plus démunies de la région.

Il s’agit entre autres des localités de Lekbeidatt, de Sghair I, Boutoueikifia, Labeir II, Ouad Soueilha, Tough, Lembaratt, au Hodh Charghi; Legrayer, Sigue, Ghlig Oulad Malick et Kellala au Hodh El Gharbi.

La démocratie passe par l’électrification.

Rien qu’à voir, les jeunes habitants agglutinés derrière le seul poste de télévision pour comprendre les énormes enjeux de la réalisation de ces plateformes dans des endroits où la télévision est parfois un objet extraterrestre pour de telles populations. Les plus chanceux l’avaient vu une fois en ville ou se sont faits compter cette merveille.

Mais aujourd’hui, à Legreir II, le miracle s’est produit et le sattelite Arabsat arrose ces populations. Même si les populations ne le perçoivent pas encore comme un droit reconnu, aujourd’hui, elles veulent bien en profiter. On n’y prend probablement pas garde, mais la possibilité de s’informer va probablement bouleverser l’apprentissage démocratique dans ces petits ilots de pauvreté.

C’est en tout cas le sentiment de bien des responsables dépêchés pour cette inauguration qui y voient le meilleur moyen de s’approprier une culture démocratique par le petit écran et une gestion participation et consensuelle des moyens en partage entre les communautés locales. F.M ne s’y trompe pas non plus et pense que l’on donne encore plus de chance aux enfants de sa communauté de s’informer et de se former.

En fait, le lancement effectif des plateformes solaires vaut déjà son pesant d’or pour les services les plus urgents aux besoins urgents en matière de transformation de leurs produits à des prix modiques comme le moulin électrique, la chaine de réfrigération ou encore la série de prises pour recharger les batteries.

Ces petites installations illuminent d’un nouveau jour la vie des habitants qui ont mis en place leur propre comité de gestion afin de veiller à la pérénité des installations. L’APAUS continuera, cependant, à leur fournir l’assistance technique pour les grosses interventions.

Comme F.M, les habitants de ces localités n’ont pas de mots pour remercier les autorités et notamment le président Ould Abdelaziz d’avoir pensé à eux. Ils réclament cependant des solutions aux problèmes d’eau. Le projet d’inauguration des plateformes solaires quoique modeste par sa taille suscite néanmoins des espoirs énormes et procède de la philosophie du Pnud, mise en évidence par sa représentante adjointe, Ilaria Carnevali, à accompagner les efforts de la stratégie nationale d’accès aux services de base et à la réalisation des Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD).

Or, pour Mme Carnevali, il est nécessaire de « réduire la pauvreté énergétique en milieu rural au travers la fourniture de services modernes d’énergie via des énergies propres». Cet accompagnement, le Pnud en fait son sacerdoce, soutient Mme Ilaria Carnevali, qui a en outre révélé que le PNUD va continuer d’accompagner les efforts du gouvernement mauritanien notamment en matière d’amélioration des conditions de vies de ces populations notamment chez les femmes.

A ce sujet, elle notera que le Pnud; en vue de diversifier, ses actions et ses partenaires, travaillerait actuellement avec le Commissariat aux droits de l’Homme et de la lutte contre la pauvreté dans la même optique. Le projet inauguré fait même partie d’un autre projet encore gigantesque en relation avec la prévention et la résolution des conflits (séquelles de l’esclavage, passif humanitaire, appropriation foncière…).

Un projet de 5 millions Usd obtenu auprès du royaume d’Espagne. Le même sentiment de l’efficience. Le lancement de ce projet, faut-il le rappeler, est placé sous la présidence du secrétaire général du ministère du pétrole et de l’énergie, Abderrahmane Ould Mohamed Lemine.

Le directeur général de l’Agence de Promotion d’Accès Universels des Services de Base (APAUS), Sid Ould Al Mayouf, dans un échange d’allocutions avec la représentante du Pnud, a quant à lui, replacé un tel intérêt pour les populations déshéritées dans le cadre de l’engagement du programme du président de la République, Mohamed Ould Abdelaziz visant la concrétisation d’infrastructures contribuant à la stratégie de lutte contre la pauvreté et donc pour l'amélioration des conditions de vie des citoyens par la fourniture des services indispensables à leur épanouissement socio-économique.

Nonobstant une telle inauguration, DG de l’APAUS exhorté les bénéficiaires à préserver ces installations. Le même sentiment est partagé par le gouverneur de la région, mettant en garde, par ailleurs, contre l’urbanisation anarchique qui amoindrit les possibilités d’intervention de l’Etat au profit de ses citoyens.

Jedna Deid

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Source :
Le Quotidien de Nouakchott

samedi 25 décembre 2010

Mort d'un passager et blessures de 6 autres sur l'axe Nouakchott - Rosso




Un passager a trouvé la mort et six autres ont été blessés dont un gravement suite à un accident de la circulation automobile qui s'est produit samedi en début d'après midi sur la route Nouakchott - Rosso.

L'accident de la circulation a eu lieu au kilomètre 48 de Rosso lorsque deux voitures de transport de passagers de type Renault 21 se sont entrechoquées. Les blessés ont été transportés à l'hôpital régional de Rosso où ils continuent d'être l'objet de soins jusqu'à présent.

Le correspondant de l'Agence Mauritanienne d'Information qui rapporte la nouvelle indique, suivant une source de la gendarmerie, que c'est la vitesse vertigineuse des deux véhicules et la détérioration de l'axe qui sont la cause directe de la catastrophe.

Il convient de noter que cette route a connu au cours de la période récente une série d'accidents de la circulation dont certains ont causé la perte de vie humaines.



Source :
Agence Mauritanienne d'Information

Brakna / Bababé : Sit-in des paysans devant la préfecture




Des dizaines de chefs de villages, notables, imams et propriétaires terriens (Jaagaraf, joom, kamalenku) issus de différentes localités de la mouqata’a de Bababé (de Wothie à Abdalla), ont organisé mardi un sit-in devant la préfecture pour protester contre le projet d’expropriation de plusieurs hectares de terres au profit d’une société saoudienne.

Après un bref regroupement au domicile de l’ex-maire Doudou Bâ pour accorder leurs violons, les manifestants ont été accueillis par le Hakem de la mouqata’a, M. Nave Ould Lemana qui leur a d’emblée fait comprendre que « l’Etat n’entreprendra pas un projet qui mettrait en péril les intérêts vitaux des populations » avant de leur assurer de « sa disponibilité à les écouter pour transmettre à qui de droit, leurs doléances ».

Sur le coup, 9 personnes ont été désignées pour rencontrer le chef de l’exécutif départemental qui, de l’avis des observateurs, s’est montré "très courtois" à l’égard de cette jacquerie désemparée.

Pour les représentants des villageois, « La mise en exécution de ce projet de 10 000 ha qui ne tient compte ni des espaces vitaux, ni des impacts environnementaux, signerait la mort de l’agriculture traditionnelle vivrière dont dépend l’écrasante majorité des populations de cette mouqata’a à vocation agro-pastorale ». En outre, les représentants des villages ont expliqué au Hakem que les affiches ne visent pas uniquement les terres mortes mais aussi celles qui, à l’heure actuelle, sont exploitées.

A l’issue du sit-in, une coordination départementale a été mise sur pied. Elle a pour mission de sensibiliser toutes les personnes physiques ou morales concernées et d’assurer le suivi du dossier.

Pour l’instant, les propriétaires semblent déterminés à aller jusqu’au bout pour barrer la route à ce projet d’expropriation. « Tout projet de mise en valeur de ces terres doit associer les propriétaires et tenir compte des intérêts des populations locales », explique M. Ndiaye Saïdou, un des notables du terroir.

Dia Abdoulaye
camadia6@yahoo.fr

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Source :
Dia Abdoulaye

FESMAN3 : la troupe Mauritanienne dans la ″galère″




C’est le moins que l’on puisse dire à propos de la participation de notre pays au FESMAN3. Après avoir raté la cérémonie d’ouverture où, logiquement notre troupe devait se reproduire devant le président de République, M. Mohamed O Abdel Aziz qui a honoré de sa présence à cet évènement à Dakar, l’on espérait que la Délégation Générale du festival présidée par Aziz Sow et Sindiély Wade allait offrir une autre occasion à notre pays d’exposer sa contribution pour à cette grande manifestation dédiée à la culture du monde noire.

Mais, hélas, en vain. Du coup, les jeunes commencent à être gagnée par la lassitude.

La présence de cette délégation à la cérémonie organisée au monument de la Renaissance en présence des certains chefs d’Etat dont Mouammar El Kaddafi ou au concert de Baba Maal à Guédiawaye ou les nombreuses prestations dans le village du fesman, ne signifient pas une participation officielle encore. Jusque là, le nom de la troupe Mauritanienne n’a pas encore été figurée dans les manifestations inscrites au programme officielle.

Selon, le responsable de la délégation Mauritanienne que nous avons contacté, le délégué général du FESMAN3, M. Abdel Aziz Sow, ancien ministre, avait fait la promesse de programmer la troupe pour la nuit du 22 mais rien jusqu’ici.

Cette date est dépassée et la troupe attend toujours. Un mépris à la limite peut-on dire, vis-à-vis de notre délégation de la part des organisateurs du FESMAN3. C’est du moins le sentiment de la plupart des Mauritaniens, ici au village du FESMAN. Les centaines de fois que nous appelé monsieur Abdel Aziz Sow pour avoir des explications sur cette situation, il ne décroche jamais son téléphone.

En outre, nous nous sommes rendus au siège de la Délégation qui fait face au palais présidentiel pour le rencontrer mais le policier trouvé sur place, les yeux bouffis de sommeil nous a laissé entendre qu’il n’a pas mis pied dans ces lieux depuis une semaine.

L’ambassadeur de Mauritanie au Sénégal, lui ne semble pas se soucier du cas de ses compatriotes qu’il n’a visité qu’une seule fois lors de l’arrivé de la délégation le 8 décembre à Dakar.

Le Chargé des Affaires Culturelles de l’Ambassade, quant à lui, est parti en congé en Mauritanie depuis. En temps normal, ce monsieur qui coûte chère au contribuable national ne devait pas aller en congé ou du moins, l’Ambassadeur devait écourter son autorisation d’absence en cette période où se déroule le festival culturel le plus grand du monde.

On se demande à quoi sert un Attaché Culturel dans une représentation diplomatique quand il s’absente à pareil moment où se déroule un évènement culturel d’une telle ampleur !

Par contre, nous avons vu de nombreux Ambassadeurs défiler dans les sites qui abritent les manifestations pour soutenir leur pays au moment où leurs troupes ou musiciens devaient entrer en scène pour se reproduire. Je peux citer l’exemple des Ambassadeurs de la Libye, de l’Inde, de l’Ethiopie, du Maroc, de la Tunisie, du Congo, de Haîti, du Burkina Faso et j’en passe, lors des spectacles de leurs troupes. Le Cameroun, le Brésil, et la Guinée Bissau ont été représentés au niveau ministériel que pendant nos représentants dorment ailleurs. C’est vraiment honteux.

Le ministère Mauritanien de la Culture selon certaines sources a exigé de la délégation qu’elle reste jusqu’à la fin pour éviter que son départ ne soit interprété comme un boycott. Dès lors, les 50 membres de la délégation Mauritanienne n’ont pas le choix autre que de manger, s’acclimater, faire des répétitions (pourquoi alors ?), se promener dans des marchés ou dormir. Ce n’était pas pour ça que la délégation était venue. A qui la faute ?

En tout cas, la Mauritanie a accomplie son devoir vis-à-vis de son voisin et de la plus belle manière, ose t-on affirmer.

Thièrno Souleymane envoyé spécial du Quotidien de Nouakchott à Dakar

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Le Quotidien de Nouakchott

ISET de Rosso, un « El Dorado » très convoité




Depuis quelques jours, une certaine presse tire à boulets rouges sur l’ISET de Rosso, contenant et contenu confondus. Pourquoi ?

Cette question est capitale car, en fait, elle justifie à elle seule cet acharnement maladroit à vouloir coûte que coûte dévaloriser une réalisation qui est là, et qui s’impose non seulement par son look, mais aussi par son avant gardisme indéniable.

Il n’est pas nécessaire de faire une présentation de cet Institut pour dire que la motivation des détracteurs ne découle pas d’une insatisfaction au niveau de la réalisation des infrastructures. Sur le plan de l’organisation, l’ISET se situe sur la même échelle que les meilleurs Universités mondiales.

Donc, ce ‘Bunker’ devient inaccessible aux appétits des assaillants de tous bords qui ne manquent pas, dès qu’une proie facile et de surcroît appétissante, apparaît.

Complètement désemparés, n’ayant à leur disposition aucun argument objectif, ces orfèvres de la magouille se rabattent honteusement sur la calomnie, la diffamation, le salissement de la vie privée de celui qui a réalisé cette œuvre.

Qu’est-ce que la vie privée du Directeur de l’ISET a à voir avec les performances de cette institution ? Oui, bien sûr, la vérité est que cet homme dérange beaucoup de gens pour plusieurs raisons.

Il dérange ceux qui voudraient s’octroyer des chamelles et des villas au lieu de mettre en place cette école aujourd’hui compétitive sur le plan international. Il dérange surtout tous ceux qui ne supportent pas la différence individuelle et la spécificité du groupe social, ceux-là qui vivent dans le rejet du progrès et se cachent derrière une malhonnêteté intellectuelle caractérisée par l’hypocrisie et le mensonge tacite.

L’ISET est une grosse omelette qui a été réalisée. Pour celà il a fallu casser des œufs. Il faudra en casser bien d’autres pour l’imposer à notre égocentrisme et le sauver de nos intrigues politico-religieuses.

ABDERRAHMANE FALL



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Abderrahmane Fall

vendredi 24 décembre 2010

Zouerate: L’Alliance Populaire Progressiste organise des journées de réflexion




L’Alliance Populaire Progressiste organise des journées de réflexion sous le thème « Diagnostic et perspectives d’avenir de l’APP au Tiris Zemmour » les 24 et 25 décembre 2010.

Ces journées doivent permettre de faire un diagnostic de la situation du parti au Tiris Zemmour et d’aboutir à d’importantes recommandations et résolutions.

L’APP demeure le parti le plus structuré de la Wilaya du Tiris Zemmour. Loin d’être un parti qui ne se manifeste que lors des consultations électorales, ses structures se réunissent toutes des semaines pour discuter des problèmes des citoyens.



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Abdallahi Dieng Ould Cheikh

Hôpital de Kiffa ne dispose plus d’espace




Cet Hôpital qui constituait la fierté de notre ville à la fin des années 1970 connait actuellement un étranglement par la prolifération anarchique des boutiques (vente denrées, pharmacie, restaurant, cliniques etc.) et l’augmentation sans cesse des ventes de terrain pour habitations et autres activités concurrentes aux prestations sanitaires quelques fois douteuses et sans scrupules.

Sous les yeux perplexes des habitants de la ville et à sa tête les autorités administratives, nous assistons à un délaissement combien honteux de cette structure qui a besoin d’une considération assez importante pour l’amélioration des conditions sanitaires des habitants de la Wilaya de l’Assaba mais aussi des régions frontalières (Hodh El gharbi, Guidimagha, Brakna, Tagant).

Notre souci est d’attiré également votre attention sur la chute démesurée de la qualité des soins malgré la volonté du Président de la République de faire des structures sanitaires un lieu d’apaisement de souffrances des malades pour la plupart pauvres et sans moyens leur permettant des soins de qualité beaucoup plus chers ailleurs.

Nous devons nous estimer heureux d’avoir une école de santé qui permettra de résoudre en partie le problème des ressources humaines qui est décrié. Au cours d’un passage en décembre 2010 à Kiffa, une maternité se construisait dans la partie Ouest de l’Hôpital, il m a été de constater que les dimensions des différentes pièces étaient petites par manque d’espace.

Nous devons savoir qu’un besoin d’espace se fait sentir pour non seulement l’extension de l’Hôpital mais aussi de l’école de santé.

Etant la deuxième grande ville après Nouakchott et carrefour du centre du Pays, cette ville mérite une attention particulière que nous fils de cette ville devons faire attention et demander de l’aide auprès des autorités compétentes pour une évaluation de la situation des lotissements de terrains tout au tour de cet Hôpital et traduire comme promis par le Président de la République les responsables devant la justice.

Par ailleurs ce constat au niveau de l’hôpital ouvre une fenêtre pour des cas cuisants dont d’autres structures ont fait l’objet telles que : la Météo, le centre de Santé, l’ancien palais de justice (actuellement poubelles). En attendant, les charognards devraient guetter le prochain cadavre.

Elbane CAMARA


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Elbane Camara

Zouerate : entre absentéisme et laxisme, le visage hideux de l’enseignement.




Vitrine de développement économique et social, l’enseignement devrait renaître de ses cendres quand ses cadres expriment la volonté de se départir de certaines pratiques.
Mais, pour avoir levé un coin du voile nous nous sommes attirés les foudres de certains responsables régionaux du secteur.

Même si Les difficultés sont présentes dans toutes les localités du pays, exceptionnellement au Tiris, la gestion et le suivi du personnel sont là où le bât blesse. Ainsi, un instituteur détaché à la DREN depuis deux années, parti faire ses études au Maroc est toujours libre comme l’air, même de passage ici, il ne foule pas le sol de sa direction. Une institutrice à l’école El moustawsaf se la coule douce quelque part. Un surveillant au collège III brille par son absence pendant que la femme d’un responsable à la direction régionale faisant partie du personnel non permanent et employée à l’école 06 de la ville se terre chez elle. UN autre fait qui montre des failles dans la gestion du personnel, un prof d’anglais taclé par son collègue. En effet, le teacher a été dés son arrivée ici ,muté au collège Thierry Sabine, a pris son emploi du temps et commencé à enseigner, mais à son grand étonnement, on lui signale qu’il est affecté à BIR, et voit un autre prendre sa place alors qu’ils sont tous deux sortants cette année.
Dans sa réponse, notre DREN intérimaire a parlé d’informations vérifiées et concrètes, mais il y a des informations qu’on n’a nullement besoin de vérifier.
Et tout cela dans un style et une syntaxe décousus, il note « la journée continue pour le secondaire au niveau de la wilaya, elle a été approuvée par le dren sans exception à tous les chefs d’établissements secondaires », tournure de notre cher DREN qui prétend avoir appris le français avec les toubabs.
Il commence par « à mon cher journal du Quotidien de Nouakchott », « je vous conseille de choisir des gens qui sont à la hauteur de vous couvrir des informations vraies et concrètes ». Cela relève d’un jugement hâtif.
La hauteur, pourtant des hommes qui ont fait leurs preuves dans l’administration de l’éducation nationale sont là, Mohamed Lemine O. Messaoud, directeur du lycée de Zoueirat a déroulé sa carrière professionnelle. Cité parmi les anciens chefs d’établissements, il fut pendant trois ans inspecteur départemental de l’éducation nationale à Aoujeft(Adrar) au tout début des directions régionales.
En dehors de ces qualités professionnelles requises, il cultive la droiture, la transparence et l’impartialité, sa seule vocation est le travail.
Lehbib O. Mohamedou, directeur du collège II de Zouerate, a lui aussi duré dans le poste de chef d’établissement. Il réunit toutes les qualités professionnelles et morales requises pour un chef. Courtois et affable, il force le respect et la sympathie de ses collaborateurs par sa rectitude et sa d isponibilité.
Certains chefs de services à la DREN, déplorent le déficit de cogestion « il n’y pas de réunions avec les chefs de services, du moins avec tous, l’administration c’est la concertation, la communication», se lamentent-ils. Une direction, ce n’est pas deux individus.
Le fondamental menace de faire un arrêt des cours à la rentrée des vacances du 1er trimestre.
Selon une source, les enseignants du fondamental menacent
Au moment où l’éducation nationale est à la croisée des chemins, et au moment où le Président de la République, Mohamed O. Abdel Aziz parle de la réforme et de l’assainissement de l’administration, certains cultivent toujours l’amalgame, la manipulation, l’imposture. La tâche est ardue tant qu’il y aura des adeptes de la flagornerie et de la flatterie à outrance.
DJIBRIL SY CP/ TIRIS ZEMMOUR.

Zoueirat : Cérémonie de signature du contrat de ville entre l’Etat et la Commune d’un montant de 1 milliard um.




Le Wali du Tiris Zemmour, colonel Ahmedou Bamba O. Baya a présidé ce jeudi la cérémonie de signature du contrat de ville destiné au financement de construction d’un réseau d’adduction d’eau potable dans les quartiers périphériques de la ville.

Le contrat a été signé par le Wali et le maire M. Yacoub ould Salem Vall. A l’adresse de l’assistance, le maire de la commune de Zoueratt a adressé ses vifs remerciements au gouvernement mauritanien pour le temps et les efforts consacrés à l’aboutissement de ce contrat.

Il a poursuivi « je suis très heureux de la signature de contrat de ville d’un montant de 1 Milliard UM auquel nous avons été associés durant sa phase de préparation et qui constitue une hausse substantielle par rapport au dernier CDV qui faisait 193. 000 000 um ».

Ould Salem Vall a souligné que « ce financement vient à point nommé et constitue le passage du CDV à une phase supérieure pour le bien être des citoyens de Zoueirat par ce qu’il va permettre le financement et l’exécution du réseau d’adduction en eau potable dans les quartiers populaires en parallèle avec la construction d’une unité de traitement des eaux saumâtres par la SNIM ».

Le maire a salué et loué les efforts consentis par le gouvernement sur instruction du Chef de l’Etats pour les engagements pris, en concomitance avec le financement additionnel du PDU, ajoutant que ces efforts traduisent clairement l’engagement des nouvelles autorités à faire de la décentralisation un choix stratégique irréversible.

Le 1er magistrat de Zoueratt a, enfin, émis le vœu qu’après la signature de contrat, le ministère de l’hydraulique et de l’assainissement mette tout en œuvre pour l’exécution du projet dans les meilleurs délais conformément à l’engagement pris par le Président de la République devant les populations de la ville le 25 novembre 2010 .

Pour sa part, le coordinateur du Programme de Développement Urbain, mr Mohamed O. Babetta a annoncé que la dernière visite du Président de la République à Zoueirat était l’occasion de s’enquérir des problèmes des populations à l’effet d’y trouver des solutions. Il a ajouté que le PDU ne faisait que des micro-financements, mais depuis deux ans, il offre des financements conséquents spéciaux pour les villes pour améliorer les conditions de vie des citoyens.

Ould Babetta a indiqué que cette cérémonie de signature renforce le partenariat entre les autorités centrales, décentralisées et les bailleurs de fonds souhaitant que le 1er bénéficiaire des financements soit le citoyen. Il s’est dit disposé à soutenir la commune louant son activisme, son dynamisme et le rôle qu’elle joue pour permettre aux populations d’accéder aux services de base.

A noter que la cérémonie s’est déroulée en présence du directeur de l’administration territoriale au ministère de l’intérieur, M. Hamada O. Meimou, du conseiller du ministre des Affaires économiques et du développement, M. Med O. Teghra, du colonel Ali O. Med El Hacen, représentant le programme de déminage et d’un expert, Mr. Ethmane O. Dadi, du hakem de la moughata’a Zein el Abidine O. Cheikh, des autorités régionales administratives et locales.

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Source :
Le Quotidien de Nouakchott

jeudi 23 décembre 2010

Oummeti La Tejtemiou Ala Dallala.



Décidément les habitudes ont la peau dure, les vents du changement qui ont défilé sur le pays depuis un certain août 2008 ont du mal à emprunter la route chaotique de Rosso. Des résistances perdurent encore; les vieux reflexes sont toujours vivaces et certains refusent catégoriquement de changer de comportement.

De quoi s’agit-il ?

Rien que des choses naguère habituelles : des dons adressés aux populations indigentes qui ne leur parviennent pas ou parcimonieusement. Une ONG arabe intervient auprès des populations pauvres par la distribution de moutons lors de la fête d’El Adha.

Elle a des antennes locales qui s’occupent de la répartition à raison d’un mouton pour quatre familles. Les autorités administratives et sécuritaires mettent sur pied une commission pour la distribution aux populations concernées. Au passage, comme d’habitude elles veulent leur dîme, collective et particulière.

D’abord c’est un représentant du ministère des affaires islamiques qui demande son mouton, ensuite c’est au tour du préfet de Jidrel Mouhguen, assurant l’intérim du nouveau préfet, de réclamer la part de la population de sa Moughataa, enfin ce sont le commissaire de police et le procureur de la république de jouer de leur influence pour sauvegarder les parts des locataires de la prison. Jusque là tout est banal.

Là où les choses se compliquent, c’est quant le jeune représentant de l’ONG décide, que cette fois ci, seuls les ayants droit bénéficieront des dons, c'est-à-dire les populations pauvres de Rosso.

Crime de lèse majesté ?

La commission convoque le représentant de l’ONG et lui remet une liste de 400 personnes. Ce dernier demande que les bénéficiaires se présentent à l’un des 3 sites de distribution de la ville où 100 moutons allaient être répartis en toute transparence. Le mouton est photographié vivant, en train d’être égorgé et lors de sa distribution aux familles qui devaient faire leur témoignage.

Après avoir procédé à la distribution de 15 moutons, sans la présence des autorités administratives et sécuritaires indisponibles (refus du représentant du ministère des affaires islamiques courroucé par le refus fait à sa demande et de l’indisponibilité du préfet de Jidrel Mouhguen), l’ONG est interrompue dans sa tâche par l’arrivée du préfet de Jidrel Mouhguen accompagné du commandant de brigade de la gendarmerie, du commissaire de police, du représentant du ministère des affaires islamiques et de deux gardes.

Mohamedou et deux de ses collaborateurs sont conduits au commissariat de police de la ville où après avoir été déshabillés, ils furent jetés en prison comme de vulgaires voleurs. Peu après, le commissaire de police leur annonça que leur libération est conditionnée par la reconnaissance de leur forfaiture et des excuses aux autorités publiques de la région ; ce que Mohamedou refusa.

Alors est-ce une infraction que de vouloir être honnête ? Est-ce un délit que d’être intègre et s’acquitter de sa mission, en représentant pour une fois dignement, son pays auprès des organisations internationales? Est-ce un crime que de vouloir assister les pauvres et partager avec eux les joies de la fête ?

C’est pour tout cela que Mohamedou Ould Ely instituteur de son état, conseiller municipal, responsable local de l’ONG et représentant du parti Tawassoul à Rosso, passa la fête d’El Adha en détention après avoir été humilié et brutalisé par le commissaire de police qui lui a enlevé toute dignité Mohamedou O. Ely n’a été libéré que le 3ème jour de la fête après avoir passé 2 nuits en détention et semble t-il, après pardon du gouverneur de la région qui aurait retiré sa plainte ; Quelle mansuétude !

Si Mohamedou est fautif, pourquoi a-t-il été libéré ? pourquoi n’a-t-on pas fait de son cas un exemple aux autres ? Mais si Mohamedou est innocent, justice lui doit être rendue.

Aujourd’hui, il s’agit de s’interroger sur le rôle de l’administration. Est-ce une administration de reflexe colonial dont le rôle est d’arnaquer les populations ou sommes nous devant des actes isolés d’individus véreux qui croient encore à l’impunité et au clientélisme ?

La suite qui sera donné à ce feuilleton nous indiquera sur l’état de santé de notre pays et les espoirs nourris sur la nouvelle orientation. Aura-t-on tourné le dos aux démons du passé ou n’est-ce qu’un coup d’épée dans l’eau ?

En tout cas, l’Etat affirme sa volonté de pourchasser les prévaricateurs et autres prédateurs et de les bouter hors de la Mauritanie nouvelle en devenir. Les autorités centrales sévissent contre de telles pratiques. L’inspection générale de l’Etat doit, rapidement et périodiquement, diligenter des enquêtes sur le comportement des autorités régionales vis-à-vis de leurs administrés.

Dorénavant, les patriotes doivent veiller sur le pays et accompagner les pouvoirs publics dans leur volonté d’assainir la situation et leur permettre de choisir, en toute connaissance de cause, des collaborateurs intègres, honnêtes, compétents et représentatifs, pour la réalisation du programme du Président de la République. Cette orientation doit consolider l’ancrage d’une réelle gouvernance politique et économique par la délégation de pouvoirs à des hommes, à des femmes choisis sur des critères objectifs.

Plus que jamais, il s’agit de redéfinir le rôle de l’Etat, celui des différentes institutions républicaines mais aussi et surtout, la place centrale désormais dévolue au peuple comme acteur et finalité de toute politique. L’administration est un outil central du développement.

Docteur Mohamed Mahmoud Ould Oumar






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Source :
jiddou hamoud

Les militants de l'APP au Guidimakha soutiennent leur président ...



La Coordination Régionale et Les Sections de l’Alliance Populaire et progressiste (APP) au Guidimakha condamnent la zizanie et les malversations au sein de leur Parti.

Les militants et sympathisants de l’Alliance populaire et progressiste (A PP), membres de section, de sous section et les milieux associatifs des jeunes et des femmes affiliés à ce dernier au niveau du Guidimakha rejettent avec énergie les propos avancés contre le parti et le président de l’Assemblée Nationale.

Dans une déclaration de condamnation faite à propos ils demandent des sanctions.









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Source :
Amadou Bocar Ba

M. Kaou Diakhité, Hakem de Mededra décoré.




Le sacre d’un fonctionnaire modèle Monsieur Kaou Diakhité, Hakem actuel de Mededra a été décoré de la médaille de Chevalier de l'Ordre du mérite national. Une distinction obtenue pour les services rendus à la nation, des mains du ministre de l'intérieur et de la décentralisation, M. Mohamed Ould Boilil.

Pour ceux qui ont côtoyé Kaou Diakhité, c’est un fonctionnaire modèle, honnête et un travailleur exemplaire et compétent qui maîtrise bien ses dossiers et connaît du bout du doigt pour ne pas dire au centimètre carré la Mauritanie profonde, les coins et recoins du pays.

Un profil rare et dont on a besoin aujourd’hui en Mauritanie en cette période où le pays vit une mutation profonde de son existence.

Cette reconnaissance n’est d’ailleurs pas la première dans sa carrière puis qu’il a déjà reçu la consécration du chevalier de l’ordre de la reconnaissance nationale. Celle-ci est venue cependant confirmer à juste titre le doigté, la droiture, l’honnêteté, le dévouement au travail et tous les superlatifs élogieux dont on ne cesse de tarir plus le Hakem dans tous les endroits où il a servi.

De l’Assaba aux Hodhs, du Brakna au Trarza, son intégrité, son honnêteté, son humanisme et surtout ses compétences ne font plus indéniablement l’objet d’aucun doute. Toujours au service de l’Etat et du citoyen, il s’est démené comme un beau diable pour satisfaire tous les citoyens, même ceux des coins les plus reculés.

De Kiffa à Boumdeid, en passant par Walata , Moudjeria et bien d’autres villages lointains jus qu’à Mededra, il suffit juste de prononcer son nom pour qu’on dise : « Wakhiyertou » ; un Hakem modèle ». A Mededra où il sert actuellement, sa consécration n’a d’ailleurs surpris personne sauf que pour tous les citoyens de cette localité, elle est amplement bien méritée.

M Kaou Diakhité fait partie de cette race de fonctionnaire dont la Mauritanie a et aura toujours besoin. Ses services demeurent plus que jamais d’une nécessité primordiale pour notre jeune nation qui veut entrer dans le concert des Etats émergents. Bon Vent, M. le Hakem Anthioumana.

Ousmane Wague
wousmane@yahoo.fr

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Ousmane Wague

Quand l’État abuse




L’initiative du Président AZIZ, d’utiliser les économies réalisées à travers la bonne gestion des moyens de l’État dans l’infrastructure de base des capitales régionales, notamment le désenclavement des quartiers périphériques et la fluidité de la circulation routière, le place comme premier dirigeant ayant pensé à une action aussi importante que nécessaire.

Face à cet engagement historique le citoyen simple se doit en réponse d’accepter certains sacrifices pour favoriser la réalisation d’un tel projet dans de bonnes conditions. Naturellement, l’objectif d’une telle action n’est pas de détruire les biens privés face à un bon investissement des moyens de l’État. Le rôle des techniciens dans ce sens est d’adapter les théories de construction des routes aux réalités des villes déjà construites afin de limiter les préjudices.

Les populations d’Aïoun ont bien accueilli le projet malgré les dommages parfois injustifiés et les petites faveurs accordées à des personnalités particulières. Mais comme à l’accoutumé, la goutte de débordement du vase est venue quand, publiquement, un (e) citoyen (ne), dont la boutique est pourtant dans la rue, déclare que, non seulement, il sera épargné de la casse, mais qu’aussi il bénéficiera dune bande de l’ancienne route d’un mètre devant sa maison.

Là un nouveau scénario concerté entre le technique et l’administratif pour d’abord faire prendre par le goudron une trajectoire lui permettant de déborder sur toute la ligne de maisons et de boutiques (plus d’une dizaine de boutique et quelques maisons) de l’autre côté de la route.

Mais ceci est bien faisable si on connait l’importance du (de la) citoyen (ne) à qui appartient cette boutique aussi bien sur le plan professionnel que politique. Les indications sur l’image satellite expliquent ce scénario.

Mohamed ould Mohamed Mahmoud

11 plateformes multifonctionnelles réalisées dans le cadre conjoint PNUD/APAUS




Quelques 11 plateformes multifonctionnelles, réalisées dans le cadre du partenariat entre l’Agence de promotion de l’accès Universel aux services de base (APAUS) et le PNUD ont été mises, mardi, à la disposition des populations de communes rurales du Hodh Gharbi et du Hadh Charghi.


La cérémonie de lancement de ces plateformes multifonctionnelles a eu lieu dans la localité de
Legrair II, commune de GuêtTeydoum, Moughatat de Tamchekett, sous la supervision conjointe de Ilari Carnevali représentante adjointe du PNUD en Mauritanie et Sidi Oud Elmayouf directeur général de l’APAUS en présence du secrétaire général du ministère de l’énergie et du pétrole et du wali du Hodh Gharbi.
A cette occasion Mme Ilari Carnevali a souligné que ce projet, financé par le PNUD (à hauteur de 83 millions d’ouguiyas) et par l’Etat mauritanien, constitue un appui à la stratégie nationale d’accès aux services de base des populations des zones les plus pauvres et les plus enclavées. Elle a également signalé qu’il s’agit d’un projet Qui vise à « réduire la pauvreté énergétique en milieu rural au travers la fourniture de services modernes d’énergie via des énergies propres ».
La représentante adjointe du PNUD a expliqué que ce projet vise aussi à fournir un exemple de développement communautaire avec un impacte positif sur la conservation des ressources naturelles n utilisant des sources d’énergie propre.
A responsable onusienne a renouvelé l’engagement de son organisation (PNUD) à continuer d’accompagner les efforts du gouvernement mauritanien notamment en matière de d’expérimentation de modèles de développement communautaires innovants ayant un impacte positif sur les conditions de vie des populations.
Pour sa part Sid Ould Elmayouf directeur général de l’APAUS, a souligné que l’inauguration de ces plateformes "entre en ligne de compte dans l’application du programme du président Mohmed Ould Abdel Aziz". Il a ajouté qu’il s’agit d’infrastructures qui s’intègrent dans le cadre de la stratégie de lutte contre la pauvreté et l’amélioration des conditions de vie des populations, notamment celles des zones enclavées et pauvres.
Prenant la parole à cette occasion, Cheikh Ould Abdallahi wali du Hodh Charghi a souligné la nécessité de l’engagement des populations dans la gestion de ces plateformes multifonctionnelles et leur appropriation.
Il a également déploré le phénomène d’urbanisation spontanée, avant d’expliquer aux populations qu’il convient, aujourd’hui, à ce qu’elles se regroupent afin de faciliter à l’administration de mettre à leur disposition des infrastructures sanitaires, scolaires et économiques.
A cette même occasion les habitants de ces localités ont exprimé leur engagement à travers la signature d’une convention entre le comité de gestion communautaires des plateformes et le coordinateur du projet de la l'APAUS. Leur engagement a été également souligné par les élus locaux, lesquels ont dit toute leur satisfaction à travers la mise en place de ces infrastructures répondant aux besoins urgents des populations, notamment à travers leurs composantes :, Moulin, TV, Froid, charge de batteries. Ils ont également exprimé leur sincère engagement à accompagner la gestion et le suivi de ces infrastructures pour les mettre en permanence au service des populations.

ANI

Nouadhibou : La grogne des militants de l’UPR





Une mission de l’UPR conduite par Monsieur Mohd Yahya O/ Horma vient de séjourner dans la capitale économique. Cette mission comprend de hauts cadres du parti toutes ethnies confondues.

On raconte dans les milieux non autorisés que c’est à la suite du dernier meeting tenu à Nouadhibou, dont la réussite a été décriée par tous les observateurs, que ces hauts dignitaires du parti sont venus à la rescousse.

Au programme, il y avait des contacts avec tous les acteurs politiques de la région dont notamment les structures du parti, les notables, les tribus, la société civile, les Imam de mosquées et tous les autres groupuscules.

Il y avait aussi des réunions au siège de la fédération, au centre du « Savoir pour Tous » et enfin au restaurant de Halima où un débat houleux a eu lieu, ainsi qu’une conférence de presse avant de clôturer tous les débats. Tout ce monde a eu droit à une présentation du message politique et ce au début de chaque assemblée. Le contenu de ce message politique a porté sur :

• La gabegie
• L’occupation du domaine publique
• L’esclavage

• Le terrorisme
• Les rapports Wikealeaks et leurs retombées sur nos hommes politiques
• Le parti de ADIL qui a rejoint la majorité présidentielle

• Le désenclavement de certaines régions du pays
• La politique de développement du pays qui a vu les investissements s’accroître et les intérêts se multiplier.

• Les accords de Dakar
• Le dialogue avec l’opposition.

Tous ces thèmes repris par chacun des cadres à sa façon ou dans les langues nationales ont été retenus par le responsable de la délégation pour qu’ils constituent l’ordre du jour des débats. Sa déception ne s’est pas fait attendre quand la parole a été donnée aux militants qui ont chacun à sa manière profitaitpour poser les problèmes qui les préoccupent à savoir :

• La montée vertigineuse des prix des matières de première nécessité
• L’emploi pour les jeunes
• Les prix du gas-oil et de l’essence

• La confiscation arbitraire des lots de terrain
• Les démolitions d’El jedida

Et j’en passe……….

La conférence de presse des journalistes n’a pas porté de fruit car le premier responsable commençait à être fatigué et surtout déçu d’un auditoire qui pour la plupart n’ont point partagé les idées dont il était porteur. Cela s’est traduit par des échafaudés avec un journaliste sur un petit problème de langues.

A une question que j’ai moi-même posé, il a tout simplement répondu et jugez-en vous :

Question : L’UPR traverse en ce moment des crises avec ces militants qui décrient la politique du Président Mohd O/ Abdel Aziz relative à la confiscation de leurs terrains et le démolissage des Gazras. Cela ne vous inquiètent-ils pas surtout que des élections parlementaires et municipales pointent à l’horizon?

Réponse : Je ne pense pas et d’ailleurs des gens comme ça on n’a pas envie de les voir à nos côtés.

Mohd Lemine Zemragui

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Source :
mohdlemine

Urgent : Festival Mondial des Arts Nègres : Le Hassaniya sera codifié au Sénégal annonce Me Abdoulaye Wade.




Le président Sénégalais, Me Abdoulaye Wade a annoncé aujourd’hui, que le Hassaniya sera bientôt codifié par son pays. Me Wade a fait cette déclaration lors d’un Forum qu’il présidait ce Mardi, 22 décembre au Méridien Président, dans le cadre de la 3ème édition du Festival Mondial des Arts Nègres qui se déroule dans la capitale Sénégalaise du 10 au 31 de ce mois.

Le président du Sjavascript:void(0)énégal répondait à une interpellation de madame, Marième Wane Ly, présidente du parti de la Renaissance Africaine qui évoquait la place des langues nationales africaines dans la constitution des Etats Unis d’Afrique.

Répondant à la militante du panafricanisme, wade disait par rapport à cette question des langues nationales : « il faut éviter des proclamations politiques » et d’ajouter : « il ne faut pas prendre des langues construites par les occidentaux comme le Swahili pour communiquer avec les africains pour en faire une langue officielle africaine ».

Me Wade a fait un long exposé sur le combat qu’il a mené avec d’autres intellectuels de son pays pour promouvoir la langue Wolof, depuis le début des indépendances, en affirmant qu’il fait parti d’un groupe d’intellectuels qui ont porté sur les fonds baptismaux, le premier journal en langue Wolof et que l’ancien régime de Lépold Sédar Senghor a refusé d’éditer.

C’est juste après cette phrase qu’il a affirmé que le Sénégal compte six langues codifiées et le Hassaniya sera bientôt ajouté à cette liste pour en faire la 7ème langue du Sénégal.

En outre, le chef de l’Etat Sénégalais a affirmé que les intellectuels Peulhes produisent beaucoup plus de livres que les autres. Une information de taille et qui ne manquera pas de faire couler beaucoup de salives en Mauritanie où le débat sur l’identité nationale mine l’unité du pays depuis l’accession à l’indépendance. Sans parler des mouvements panarabistes qui éprouvent un grand complexe vis à vis de cette question et font tout pour occulter cette question.

Le Hassaniya est un dialecte parlé en Mauritanie par presque 80% de la population de ce pays. Le Sénégal compte lui une importante communauté de Maures (Hassanophones) qui y résident depuis des siècles et qui ont bénéficient temps d’antennes dans les chaines de télévision et de radios publiques et privées. C’est une communauté qu’on retrouve dans tout le Sénégal et surtout à Louga (où résidait pendant de longues années, le père de l’actuel président Mauritanien, M. Mohamed O Abdel Aziz).

Il faut rappeler que les Maures du Sénégal qui parlent Hassaniya malgré l’influence de la langue Wolof qu’ils subissent sont organisés dans une grande association qui s’est engagée à soutenir la candidature de Me Abdoulaye Wade aux élections présidentielles de 2012.

Feu Mamadou Samba Diop dit Mourtodo, célèbre intellectuel Mauritanien et ardent défenseur des langues nationales a toujours plaidé pour la transcription de cette langue ou dialecte pour reprendre l’expression de madame, Cissé Mint Cheîkh O Boîdé qui avait tenu des propos très controversés sur les langues nationales. Vive la renaissance africaine.

Thièrno Souleymane envoyé spécial à Dakar


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Source :
Jules Diop

Nouadhibou : l’Union Pour la République restitue les pratiques rétrogrades de l’ex parti PRDS



Une mission de l’Union Pour la République composée de : Mr Mohamed Yhaya O/ Horma : Vice président de l’UPR, Mohd Mahmoud O/ Jaafar : Secrétaire exécutif chargé des affaires politiques et l’orientation, Moctar O/ Dahi : Secrétaire exécutif chargé de l’organisation et des relations avec les partis politiques, Yarba O/ Sghair : Secrétaire exécutif chargé des droits de l’homme et des relations avec la société civile, Ba Adama Moussa : membre du comité de conciliation et d'arbitrage et Sidaty O/ Yenje : Directeur du protocole du parti,

vient de s’achever dans le cadre des rencontres avec les militants et sympathisants de ce parti de la majorité présidentielle. Des rencontres qui visent à redynamiser les structures du parti en vue des prochaines élections , de débattre de certains sujets liés, au rôle de la jeunesse de l’UPR dans le développement régional et local, le rôle de la femme au sein du parti, les résultats du dialogue national sur le terrorisme et l’extrémisme.

La rencontre de Nouadhibou n’a pas tenu ses promesses de remobilisation des militants , quand tout démontre qu’une approche révolue du régionalisme et du tribalisme a été restituée, entretenue tout au long des contacts de cette mission de la direction centrale du parti à la wilaya de Nouadhibou.

Cette situation était une opportunité qui arrangeait tous les nostalgiques de cette pratique odieuse perverse en actionnant les liens tribaux et régionaux pour se repositionner dont l’action est limitée à la recherche de l’occasion pour se remplir les poches.

Les tribus et les ensembles régionaux ont continué à déferler pendant trois jours durant à l’hôtel sahel résidence de la délégation pour prêter allégeance. Une pratique politique rétrograde qui vise malheureusement à relancer le régionalisme, les concurrences locales entre les tribus, Une entrée de plein pied dans les méthodes rétrogrades entretenues par l’ex parti PRDS pendant deux décennies de pouvoir totalitaire.

En effet la conférence débat à l’hôtel halima s’était transformée en cauchemar, les responsables du parti ont été pris à partie par l’assistance d’autant plus que le contexte était entièrement noyé dans la critique acerbe sur les méthodes de gestion des structures du parti à Nouadhibou.

‘’ Nous disons au président ould Abdelaziz que Nouadhibou n’a pas de wali ni de préfet ni de fédéral , on a détruit nos maisons sur nos têtes sans que personne ne bouge nous avons tout perdu, nous intercédons dieu que ces responsables disparaissent ‘’ , s’est-elle écriée mint Kleib .

Abondant dans le même sens, les militants ont fustigé les mirages et les effets d’annonce à travers les exposés des conférenciers pour les distraire lors de la conférence débat. Au final, l’union pour la république commence à perdre tout contrôle sur son électorat à Nouadhibou les conséquences dramatiques de la gestion de sa fédération, ne disposant plus d’assez d’envergure politique pour contenir ces militants qui commencent à bouder le parti.

L’union pour la république connaît des difficultés énormes, et vit des moments difficiles à Nouadhibou.

OUMTOUNSY



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Source :
Oumtounsy (Mauritanie)

Le chalutier chinois Xin YU N°1 dérouté par les services de la DSPCM.




Un chalutier chinois dénommé Xin YU N°1 actuellement en activité en Mauritanie a été arraisonné et dérouté par les services de Délégation de la surveillance des pêches et du contrôle en mer (DSPCM) vers la rade du Port Autonome de Nouadhibou le dimanche dernier.

Le chalutier, pêchait sans journaux de pêches "logbook" depuis deux mois. Le logbook ou journal de pêche doit comporter l’estimation des quantités pêchées et le poids réel des quantités débarquées (déclaration de débarquement).

Ce document est utilisé pour suivre la consommation des quotas et en cas de contrôle en mer. Il apporte également la preuve des antériorités de pêche d’un navire.

Tout navire détenteur d'une licence en zone de pêche de Mauritanie doit, pour pouvoir pêcher, conserver à bord ces journaux de pêches.



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Source :
MAURINFO(FRANCE)

Mauritanie: Arrestation d'un groupe de trafiquants sahraouis par l'armée mauritanienne




La vérité vient d'être dévoilée sur l'opération mauritanienne du 8 décembre dernier suite aux affrontements survenus dans la région dite « Mrig Aya » ( Nord -Ouest de la Mauritanie), entre des unités de l'armée mauritanienne et des trafiquants en tous genres.

Une source proche du dossier nous a confirmé le bilan de cette action militaire qui a débouché sur l'arrestation de huit individus (trois maliens et cinq sahraouis du polisario), connus pour leur évolution au sein des réseaux de la criminalité transfrontalière au Sahel.

Il s'agit des trafiquants ci-dessous.

Soultani Ould Ahmadou Ould Baddi alias Sléitine, originaire de la tribu R'guibat, fraction Foqra. Evoluant entre Ami Lahecen et le Mali, il est établi à M'hiriz. L'intéressé, qui serait le chef de ce groupe de trafiquants, a été atteint d'une balle à l'abdomen lors de son interpellation ;

Farha Ould Hmoud Ould Maâtallah, né en 1980 à Douira, originaire de la tribu R'guibat, fraction Souaâd, établi à la Wilaya de «Smara» dans les camps de Tindouf. Ancien militaire, il est connu pour ses relations avec des trafiquants notoires dans la région dont un certain Rubio et Cherif Ould Taher, ainsi qu'avec Mohamed Ould Laâkik, chef de la sécurité militaire du polisario ; Breika Ould Cheikh, élement du polisario, originaire de la tribu Izerguiénne. Cet individu, qui a rallié le Front polisario en 1996, est établi à la Wilaya d'Aousserd ;

Lahcen Ali Ould Cheikh, connu sous le sobriquet de « Grandayzar » (littéralement « Goldorak »), est né en 1970 à Tiaret en Algérie,originaire de la tribu R'guibat, fraction Oulad Sellam. Ex-élément de la Gendarmerie du polisario, il évoluait généralement entre les camps de Tindouf, Zouerate et Nouadhibou dans le trafic de cigarettes et de drogue

Addi Ould Ali, élément du polisario, originaire de la tribu Lebouihate, établi dans la Wilaya de Smara. Il est également un ex-élément de l'armée du polisario qui avait servi dans la deuxième région militaire ;

Al Ati Ag Boukhedda, né en 1982 à Kidal, touareg d'El Aâjam ;

Sid Amer Ag Khaballa, né 1970 à Tissalit, touareg d'El Aâjam ;

Au cours de cette opération, deux éléments sahraouis ont trouvé la mort, à savoir Sidi Ould Mohamed Salem Ould Al Arbi et Moussa Ould Ali Ould M'hamed, alors que quatre autres ont réussi à prendre la fuite.

Frederic Mulumba

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Source :
All Africa