vendredi 17 février 2017

Timbuktu sera-t-il projeté à Kaédi ?

Le Quotidien de Nouakchott - Timbuktu sera-t-il projeté à Kaedi, ville située a 400 kilomètres au sud de Nouakchott? C’est la question que tous les adhérents de l’AFMK (alliance franco-mauritanienne de Kaédi) et autres cinéphiles se posent après l’arrêt de la procédure de demande d’autorisation pour la projection du film TiMBUKTU‚ introduite par la direction de l’Alliance auprès des autorités administratives locales. Alors que le Hakem avait donné son accord pour la projection et que l’autorisation se trouvait au commissariat de Kaédi‚ le directeur de l’AFMK a été convoqué hier à la mi-journée par le wali du Gorgol qui lui aurait demandé de lui transmettre la liste nominative des organisateurs de cette activité et d’adresser une demande d’autorisation pour la projection de TiMBUKTU à Kaédi‚ auprès du ministère de l’intérieur. La projection est prévue les 19 et 20 février dans l’enceinte du lycée 1 de Kaédientre dans le cadre des activités culturelles de la délégation générale des alliances françaises en Mauritanie. Timbuktu a déjà été projeté dans les alliances françaises de Nouadhibou‚ d’Atar et de Kiffa. Timbuktu, du réalisateur Mauritanien Abderrahmane Sissako, aux 40eme Cesar, a remporté sept prix dont celui du meilleur réalisateur. Le film traite du terrorisme pendant l’occupation du Nord Mali par les djihadistes. Vieux Gaye Cp. Gorgol

jeudi 9 février 2017

Urgent: terrible accident à Tenzak, 7 morts et 7 personnes grièvement blessées

Un terrible accident de la route a fait au moins 15 morts et plusieurs blessés, Pour le moment, nous ignorons la cause de l’accident. « C’est horrible, les populations en parlent beaucoup! », nous confie une personne à l’hôpital d’Atar, chef lieu de la Wilaya de l’Adrar, située au cœur géographique et historique de la Mauritanie. Et, selon une dernière nouvelle, il s’agit précisément de 7 morts et 7 personnes grièvement blessées. Les victimes sont tous des ouvriers d’un établissement privé lequel travaille dans la réalisation d’un projet de l’entreprise ATTM, conclut la même source. Rapide Info

Kaédi- les paysans tirent la sonnette d’alarme : Risque de famine

Environ 15 000 ménages (1) sont exposés, à Kaédi, à une crise alimentaire, faute d’exploitation des deux périmètres rizicoles – PPG1 et PPG2 (2) – qui couvrent plus de 3000 hectares de bonnes terres agricoles. Ce potentiel constitue l’unique source de revenus de la majorité des populations du département. La sonnette d’alarme a été tirée, dimanche 5 février, par le collectif des paysans, lors d’une conférence de presse destinée à sensibiliser les media, les autorités, l’opinion publique et les partenaires au développement, sur la crise que vivent les paysans et l’agriculture rizicole au Gorgol. Dans une zone à vocation, par excellence, agro-sylvo-pastorale, « le défaut de campagne agricole d’une telle envergure affectera, non seulement, les populations mais, aussi, le cheptel », a fait savoir le collectif qui cite plusieurs sources selon lesquelles « les populations vivent, déjà, une situation alimentaire difficile et cela risque de s’aggraver, si des mesures idoines ne sont pas prises». « En plus de risque de famine », ajoute-t-on, « l’absence de campagnes rizicoles expose les communautés à des conflits liés à la rareté des pâturages, entraînant une pression accrue sur les ressources disponibles. Ce risque constitue, à lui seul, une menace sérieuse pour la stabilité sociale d’une zone où les conflits, entre agriculteurs et éleveurs, sont fréquents ». Engrenage Pour parer à l’urgence, le collectif lance un appel aux pouvoirs publics et à l’ensemble des partenaires au développement, afin d’ « apporter une assistance alimentaire et pastorale d’urgence aux populations directement touchées (Kaédi, Djéwol, Ganki, Lexeïba…) » ; de permettre le démarrage d’une campagne de contresaison d’urgence, avec des subventions qui prennent en compte l’aspect familial de ces exploitations rizicoles » ; et enfin, de « permettre une rencontre entre les représentants des paysans et les hautes autorités, dans le but de faciliter la mise en œuvre de ces deux opérations ». Le non-paiement de l’intégralité des redevances serait à l’origine de l’imbroglio. De l’avis des autorités locales, les paysans seraient de « mauvais payeurs » et des « oisifs ». Un argumentaire battu en brèche par Baliou Coulibaly, du collectif : « Depuis plus de deux décennies, les périmètres rizicoles ne nourrissent plus leurs hommes. Les paysans vivent dans une situation d’insécurité alimentaire récurrente, liée, en grande partie, à la baisse drastique de la production, dans les deux PPGs. Celle-ci est ainsi passée de 8 tonnes à l’hectare, en 1978, à 3 tonnes à l’hectare, présentement ». Des problèmes structurels se traduisant entre autres, énumère Baliou, par « l’irrespect des calendriers culturaux, la spéculation autour des intrants et l’absence, cruciale, de matériel agricole nécessaire à la préparation des sols ». S’y ajoutent « l’absence d’encadrement technique des paysans, les inondations, la pression aviaire et le manque de professionnalisme des responsables de la Sonader ». « Depuis plus de deux décennies », déplore Coulibaly, « les paysans sont pris dans un fatal engrenage. Ils ne sont mobilisés que sur une unique activité, rien d’autre, et ont du mal à subvenir à des besoins alimentaires ». Selon les mêmes responsables du comité, « plus de 80% de la redevance totale était déjà recouverte, en Août 2016 ». Mais c’était sans compter, fustigent-ils, avec « l’incompréhension mécanique » des instances de crédit (Caisse de Dépôt et de Développement) qui ont exigé « le recouvrement total de la facture » se basant sur la « bonne production » (sic !) au moment où les paysans se débattent, dans leur écrasante majoritaire, dans des « situations déficitaires extrêmement graves ». Et Coulibaly de s’émouvoir : « Chaque année est un retour à la case départ ! » Dans un pays désertique en « insécurité alimentaire récurrente », dit-il, les paysans ne doivent pas être traités de la sorte. A l’arrivée, la Mauritanie, pays encore déficitaire en céréales, se voit inutilement privé d’une campagne qui peut produire « jusqu’à 15.000 tonnes de paddy par an », avance le collectif. « Voilà que la majorité écrasante de paysans véritables qui n’ont que l’agriculture pour subvenir aux besoins de leurs ménages fortement nécessiteux ont été gratuitement pénalisés ». La campagne de contresaison pourrait même, selon Coulibaly, se révéler impossible. Car l’eau n’a jamais été lâchée, même s’il existe des promesses en ce sens. Et, pour enfoncer le clou, la SOMELEC vient d’exhiber une facture particulièrement… salée. Jugeant opportune l’action du collectif, Sarr Mamadou, président du FONADH et membre du ROSA, estime qu’il est nécessaire d’entreprendre un plaidoyer, auprès des autorités, pour accompagner et assister les populations en détresse. Dans un contexte amputé de campagne rizicole, les autorités devraient être les premières à secourir les gens. Même s’il constate que rien n’a pratiquement avancé, Sarr invite les différentes parties à travailler dans la sérénité, pour permettre une prise en compte des doléances des paysans, notamment le démarrage d’une contre-campagne, afin d’alléger les souffrances. Il convie également les élites locales à jouer leur rôle. Car le désengagement total des cadres ressortissants de la zone, souligne le collectif, de l’activité agricole, principale source de revenu des populations, a bel et bien favorisé cette déchéance. Pour Niang Samba Demba, président de la Fédération des agriculteurs de Kaédi et ancien responsable du PPG2, la situation est complexe. Pire, pour une ville qui ne vit que de l’exploitation agricole, une fois l’an, Kaédi subit une situation aussi grave qu’inédite. Les paysans persuadés de ne pouvoir récolter que de la paille et pas de riz, seront dans l’impossibilité de rembourser. Avec la perturbation du calendrier agricole (la campagne devant démarrer en Juillet), ils ont ainsi décliné l’offre des autorités qui ont attendu Octobre 2016 pour inciter les paysans à cultiver leurs parcelles. Gâchis programmé ? En plus d’une aide alimentaire d’urgence, il serait indispensable d’œuvrer, rapidement, au lancement d’une campagne de contresaison dans les délais, afin qu’elle n’empiète pas sur l’hivernale. Les crédits octroyés n’auront profité qu’à l’agrobusiness et à l’apurement des dettes. Depuis trente ans, les paysans évoluent dans un cercle vicieux, il est urgent de mettre sur pied des mesures particulières, notamment des subventions aux plus petits d’entre eux. Ces derniers ont pu, certes, bénéficier d’appuis notables de Youssouf Sylla, sénateur de M’Bout, de madame Ba Coumba, ministre, et du chef de l’Etat. Mais c’est insuffisant. Les agriculteurs sollicitent la prise en charge des frais, onéreux, d’électricité et d’eau, « sinon, on n’en sortira jamais ». Démentant ce que certains qualifient de « mauvaise volonté », 95% des redevances, pour le PPG2, et 87% pour le PPG 1 ont été remboursées. Sur la soixantaine de millions de factures d’eau, il ne reste plus que 2 millions net à payer. Relativement au PPG1, sur 38 millions d’UM à payer, il n’en restait que 11, fin Août 2016 et 2,4, il y a une quinzaine de jours. Mais les signes encourageants des agriculteurs se sont heurtés au refus, catégorique comme on l’a dit tantôt, des autorités qui enjoignent le paiement à 100% des dettes. Pourtant, ironise-t-on, un ancien président de l’UNCACEM a vu sa dette de 40 millions épongée. Certains voient, dans cette politique de « deux poids, deux mesures », une volonté « d’étouffer les petits », dans un « embargo économique » qui ne dit pas son nom. « Confrontés à la faiblesse des rendements et se livrant à une agriculture familiale, les paysans de la Vallée ne bénéficient pas de faveurs, bénéficient très peu des structures et restent misérables », reconnaît-on, en chœur. 1880 hectares devant être emblavés sont suspendus aux ordres des autorités supérieures, maîtres de l’ouverture des vannes à Foum Gleïta ». Quel gâchis ! Mais peut-être pas pour tous : une fois le peuple agricole éliminé, qui donc s’avancera pour exploiter les sols ? L’agrobusiness progresse, en Mauritanie comme ailleurs, sur la ruine des petits paysans… Synthèse THIAM Mamadou Le Calame Notes (1) : A Kaédi, un ménage regroupant 5 à 6 familles est, en moyenne, constitué de 20 à 30 personnes. Ce qui diffère, très sensiblement, de la conception standard… (2) : Périmètres pilotes du Gorgol

lundi 6 février 2017

Urgent : Un accident fait 2 morts et des blessés sur l’axe Nouakchott-Rosso

Atlasinfo - Deux personnes ont péri dans un terrible accident routier, survenu dimanche 5 février courant sur l’axe « de la mort », Nouakchott-Rosso, plus précisément au PK 22, sur le tronçon sablonneux. L’accident est consécutif à une violente collision entre un camion et un minibus de transport des marchandises, indiquent les sources, qui ont rapporté la triste nouvelle. L’axe Nouakchott-Rosso est l’une des routes les plus meurtrières de la Mauritanie, aux côtés des RN reliant la capitale à Néma (route de l’Espoir), à Nouadhibou et à Akjoujt. Selon des statistiques relatives au bilan des accidents pour 2014, 350 personnes ont péri au cours de cette année, qualifiée des plus meurtrières. En 013, 101 morts ont été recensés. Atlasinfo

dimanche 5 février 2017

KAEDI : 15 000 ménages en « insécurité alimentaire» faute de campagne rizicole

Le Quotidien de Nouakchott - «Pour la campagne agricole 2016, les deux périmètres rizicoles de Kaédi, PPGI et PPGII, qui couvrent plus de 3000 hectares et qui constituent l’unique source de revenus de la majorité de cette ville située au sud de la Mauritanie, au bord du fleuve Sénégal, n’ont pas été exploités. Cette situation expose environ 15 000 ménages à une crise alimentaire… ». C’est le cri d’alarme lancé samedi 05 février à Nouakchott par des exploitants de ces périmètres accompagnés par le réseau des organisations nationales mauritaniennes pour la sécurité alimentaire (ROSA) partenaire d’Oxfam Intermoon et de la Coopération espagnole. Les exploitants demandent une aide d’urgence pour faire face à cette crise. Cette situation, préviennent les exploitants, « peut menacer la cohésion sociale sans une aide d’urgence. » Les exploitants lancent un appel pour « une assistance alimentaire et pastorale d’urgence aux populations directement touchées à Kaédi, Djewol, Ganki, LEXEIBA…Une campagne de contre saison d’urgence prenant en compte la dimension familiale des exploitations rizicoles et l’organisation d’une rencontre entre les représentants des paysans et les hautes autorités pour faciliter la mise en œuvre de ces mesures. » L’objectif de cette alerte est, selon Baliou Coulibaly, exploitant, « d’amener l’opinion nationale à comprendre la situation dramatique des paysans qui sont souvent taxés de mauvais payeurs, de paresseux bénéficiant de financements. » Depuis presque 20 ans, ajoute-t-il «l’agriculture ne nourrit pas son homme dans cette zone. » Ainsi « en 1978 les paysans récoltaient jusqu'à 08 tonnes par hectares. Actuellement, ils trouvent en moyenne, à peine trois tonnes par hectares. » Cette baisse des rendements "résulte de problèmes structuraux comme le non respect du calendrier cultural, la spéculation sur les intrants, le manque d’encadrement, les inondations, les pressions aviaires..." Et « les agriculteurs cultivent à perte parce qu’ils n’ont rien d’autre à faire et paient leurs redevances pour ne pas perdre leurs terres. » A l’approche de la campagne 2016, environs 80% des exploitants s’étaient acquittés de leurs redevance. Pourquoi n’y a-t-il pas eu de campagne ? « La CDD dont dépend le CAM (crédit agricole de Mauritanie) a exigé le remboursement à 100% » expliquent les exploitants. Niang Samba Djiby, président des agriculteurs du Gorgol a indiqué qu’en octobre 2016 « les autorités ont demandé aux exploitants de démarrer la campagne, mais ces derniers, compte tenu du retard accusé, ont dit non pour ne pas avoir à récolter de la paille a la place du riz, et s’endetter inutilement.» Les exploitant demandent « une campagne contre saison ne serait-ce que pour récolter du fourrage pour le bétail. » Monsieur Niang a déclaré « si une ville et ses environs qui ne vivent que de l’exploitation de périmètres une fois par an, n’exploite pas, il y a forcément crise. » Il a expliqué que compte tenu du caractère vivrier (agriculture de subsistance) des périmètres rizicoles de Kaédi, il ne faut pas faire du recouvrement des créances, comme c’est le cas pour l’agrobusiness, une condition pour l’entame de nouvelles campagnes. Tidjane Diagana, exploitant, a insisté sur les difficultés structurelles de ces périmètres. Pour lui, ces difficultés ont commencé avec le système des coopératives. Il a aussi mis l’accent sur « la politisation des comités de gestion qui ont des agendas autres que le développement de l’agriculture. » Pour traiter de ces questions structurelles, il a été proposé, au-delà de l’urgence, d’engager une réflexion approfondie dans les jours ou les mois à venir. Pour la campagne agricole 2013-2014, « la Mauritanie a produit 293 000 tonnes de riz paddy. » Cette production, selon les responsables du ministère de l’agriculture « couvre 70 à 80% des besoins en riz des mauritaniens. » Cette « importante production » ne vient certainement pas des périmètres sinistrés de Kaédi. Khalilou Diagana

mercredi 1 février 2017

Gouraye/Lancement de la 1ere édition du festival transfrontalier socioéconomique et culturel du bassin du fleuve Sénégal (photos reportage)

Ce 28 janvier 2017, c’est la ruée vers Gouraye à l’occasion de la 1ere édition du festival transfrontalier du bassin du fleuve Sénégal. Le chef lieu de la commune du même nom a abrité le 1er festival transfrontalier du bassin fleuve Sénégal, organisé par la commune de Gouraye, le GRDR, l’Ambassade de France en Mauritanie, l’agence française de développement et L’OMVS, partenaires clés des communes. Des parlementaires, des maires des communes du Guidimakha, des délégations du Sénégal et du Mali, pays frontaliers avec la Mauritanie et des participants qui viennent des contrés autres que la commune sont accueillis dans cette ville frontalière avec Bakel sur la rive gauche. Premier de son genre au Guidimakha, ce festival qui s’inscrit dans le cadre du renforcement de la coopération pour le développement socio-économique et culturel au profit des populations du bassin du fleuve a été l’occasion pour les intervenants qui se sont succédés à la parole de saluer la coopération sous régionale dans tous les domaines. Ainsi, Madame Hadiratou Kalidou Ba, la maire de Gouraye souhaitant la bienvenue aux délégations des pays limitrophes et aux participants a remercié les partenaires ayant permis l’organisation de cette rencontre avant de dire que les peuples du bassin du fleuve Sénégal ont besoin d’une telle coopération pour leur développement. Et de louer l’action des administrations et des partenaires. Le maire de Sélibaby et président de l’AMAIG dans un mot prononcé à l’occasion de cette rencontre a insisté sur l’unité nationale et la cohésion sociale avant de mettre l’accent sur le rôle joué par l’OMVS lors des événements de 1989. D’ajouter la coopération entre les états partageant le fleuve Sénégal est d’importance capitale voire indispensable. Louant le rôle de son organisation, à son tour et celui des partenaires de développement, Mr Abdoul yataberé, le coordinateur de la cellule du GRDR au Guidimakha a salué la coopération dans le bassin, une coopération qui se traduit dit il dans les domaines sociaux, économiques et culturels. Au coordinateur du GRDR de souligner aussi l’appui sans faille de l’administration et la disponibilité des responsables. Au nom des jeunes de la commune de Gouraye, Sidi ould Mboyrik a remercié l’administration, les élus en l’occurrence la maire de Gouraye qui a toujours fait montre d’ouverture d’esprit.. Donnant le lancement officiel de ce festival, Mr Diallo Oumar Amadou, le représentant de l’exécutif régional a souligné le rôle du gouvernement mauritanien dans la coopération sous régionale et les efforts qu’entreprend ce dernier dans la lutte contre les fléaux qui menacent les différents pays pour souhaiter par la suite la bienvenue aux délégations des pays, confrontés aux problèmes de vol d’animaux, la drogue et la migration clandestine. La première journée de cette 1ere édition du festival transfrontalier est marquée aussi par des conférences- débats, tenues au niveau de l’hôtel ville de Gouraye sur des thèmes portant sur le développement local et la coopération transfrontalière, le renforcement du dialogue interculturel et la cohésion sociale, l’éducation et formation : quels ponts et quelles opportunités pour la jeunesse du basin du fleuve Sénégal. Une soirée artistique animée par d’artistes locaux viendra enfin boucler la première phase les activités de ce rendez vous socioéconomiques et culturel Essirage Amadou Bocar Ba/Gaynaako