vendredi 6 janvier 2012

Kaédi : Des Ongs formées sur le droit de vote




L’importance du vote, les principes de sa liberté et les textes garantissant celle-ci, ont été au centre d’un atelier de formation sur la liberté du vote, organisé par l’Ong Espoir entre le 4 au 5 janvier à Kaédi au profit de 20 responsables d’Ongs du Gorgol.

Animé par l’ancien administrateur Ndiaye Kane, la formation s’est déroulée dans la salle de conférence de la commune de Kaedi en présence du maire adjoint et sous la supervision du Wali du Gorgol par intérim M El Bou Ould El Vadel qui a déclaré que l’activité «s’inscrit dans le cadre des orientations de l’Etat mauritanien sous la conduite du président Mohamed Ould Abdel Aziz visant à garantir le droit de vote, en consolidation des acquis démocratiques».

M. Ould El Vadel a ajouté que le gouvernement du Premier ministre Moulaye Ould Mohamed Laghdaf travaille «à enraciner et concrétiser le droit de vote». Mme Fatma Mint Sidi Mohamed présidente de l’Ong Espoir a remercié le wali du Gorgol pour sa supervision de l’atelier qui traduit -selon elle- l’intérêt officiellement porté à la consolidation des acquis démocratiques et à la dynamisation du rôle de la société civile.

Mme Mint Sidi Mohamed a indiqué que la formation sur le droit de vote dispensée à Kaédi s’inscrit dans le cadre des activités programmées au titre du projet de renforcement des capacités de la société civile (PRCSC) conçu par son organisation avec l’appui ses partenaires suédois: PMU et ADSI.

Le PRCSC officiellement été lancé en juin 2011 à Nouakchott est à sa 12 eme activité formative. Il s’agit d’un programme de formation et de sensibilisation qui cible sur les trois prochaines années les organisations de la société civile au niveau de quatre wilayas : Nouakchott, Nouadhibou, le Brakna et le Gorgol.

Les formations déjà dispensées à des Ongs des associations, des coopératives, des réseaux et du personnel municipal, ont abordé des thèmes comme la structuration, la gestion administrative et financière, la planification stratégique, le plaidoyer et le réseautage, le dialogue et la tolérance, la formulation des projets et le contrôle de la gestion municipale.
www.cridem.org


Source :
Tahalil Hebdo (Mauritanie)

Adrar: Les syndicats d'enseignants haussent le ton sur le Dren et menacent d'aller en grève



Plusieurs centaines d' instituteurs affilés à la coordination du syndicat libre des instituteurs de Mauritanie (Section Atar) ont fustigé la façon dont s’est effectué un mouvement des directeurs d’écoles dans la wilaya de l’Adrar.

Deux syndicats affilés ont indiqué, dans un communiqué publié hier que la démarche" mise sur pied par le directeur régional de l’éducation est en contradiction flagrante avec les principes qui doivent être pris en compte dans de telles mesures, à savoir le rang sur la liste de promotion et l’implication des représentants des syndicats dans toute action liée à la vie des enseignants ".

Selon des sources concordantes, "ce mouvement fait à la hâte est dû à des séries de pressions faites sur le DREN par des hommes influents proches des enseignants qui ont été promus directeurs". Et suite à "cette manœuvre, les syndicats comptent prendre le bout du tollé et aller en grève"rapportent des enseignants affilés à ces syndicats, implantés en Adrar.

ALAKHBAR(Atar)-

CGTM : communiqué de presse.




En début de semaine, des sites d’information ont rapporté qu’un ingénieur mauritanien a trouvé la mort écrasé sous une grue dans la localité de Ghoudiya située dans la wilaya du Tagant où il supervisait les travaux de construction d’un barrage.

Ces mêmes sources indiquent qu’il s’agit du second décès suite à un accident de travail enregistré au sein de la même société après celui qui a coûté la vie à un ouvrier il y a quelques mois.

Cet incident malheureux et qui se répète constamment sur toute l’étendue du territoire, soulève de toute urgence la question de la prévention contre les risques en milieu de travail et la préservation de la vie des travailleurs. Face à cette situation, la Confédération Générale des Travailleurs de Mauritanie (CGTM) :

- Exige que les employeurs prennent toutes les mesures nécessaires pour assurer la sécurité sur les lieux de travail

- Invite le gouvernement à redynamiser les législations nationales relatives à la sécurité en milieu du travail et d’adopter les textes d’application y afférents et l’appelle à réviser le régime de la sécurité sociale afin d’augmenter l’indemnisation des risques dus aux accidents de travail.

Nouakchott, le 04/01/2012
Le Secrétariat Général


Confédération Générale des Travailleurs de Mauritanie
CGTM
BP : 6164, Nouakchott - Mauritanie
Tél : 00 222 5258057 ; Mail : cgtm@mauritel.mr



Source :
CGTM (Mauritanie)

Kiffa la grande oubliée





Au cours de la commémoration du 51ème anniversaire de l’indépendance de la Mauritanie, nous assistons à une discrimination combien claire en mettant de coté cette grande ville qui regorge de populations et particulièrement jeunes. Nous remarquons, qu’elle ne bénéficie que de petites infrastructures :

Inauguration d’un centre d’accueil pour les enfants, palais de justice (en construction depuis environ 5 ans), 10 km de goudron inaugurés depuis plus de 2 ans toujours en cours d’exécution, une unité de tuyauterie et se termine par l’ameublement de l’école militaire. C’est vraiment une goutte d’eau dans un océan.

Qu’est ce qui a été vraiment fait dans cette grande ville après très peu de réalisations importantes : construction de l’Hôpital, passage de la route de l’espoir par le premier président de la république feue Moctar Ould Daddah, l’électrification, l’adduction d’eau, construction non finalisée du marché du quartier de Kadima autres petites réalisations par le président déchu Maouiya Ould Sid’Ahmed Taya, les activités d’appui au développement de la Wilaya par les organisations non gouvernementales désengagées pour réorienter leurs interventions sur les zones du fleuve et autres Wilaya du Pays.

Qu’en est-il de la centrale électrique solaire soulignée dans l’ambitieux programme du gouvernement ?

Il faut que, les hautes autorités et les dirigeants de cette ville comprennent que, nous avons besoin de projets qui peuvent améliorer réellement les conditions de vie de ces pauvres populations.

Malheureusement il n’y a pas d’équité, dans l’exécution du programme lancé par le gouvernement, nous apercevons que le choix des lieux est orienté en fonction tout simplement de l’implication et la puissance des élites politiques carrément faibles voire inexistante a notre niveau.

Si nous analysons, la situation politique actuelle dans cette ville nous remarquons un conflit d’intérêt et non une divergence entre les différents clans politiques ce qui permet aux dirigeants soit disant intelligents de faire la politique de la carotte et du bâton pour désorienter la vigilance et briser notre cohésion sociale d’antan.

Plus dangereux encore, le fait de sacrifier les intérêts des pauvres par ceux individuels comme dit notre grand Vaqih Ould Sidi Yahya « je ne fais que donner des balisages ou chacun peut s’y retrouver (pas besoin de citer des noms). En tout cas les responsables politiques en sont pour une grande partie impliqués dans ce malheur que nous vivons.

Par ailleurs, il est temps, que les cadres, « intellectuels », « notables », personnes de bonne volonté envisagent l’organisation de rencontres pour débattre des problèmes de développement de cette ville, en capitalisant les acquis, en identifiant les besoins en proposant de solutions et mettant en place un plan d’action sous la supervision d’un comité élu démocratiquement par les participants de ces rencontres.

Je pense qu’il est vraiment temps, que la jeunesse prenne les choses en mains si, nous voulons voir cette ville prospérée.

A l’occasion du nouvel an 2012, je souhaite à l’ensemble des mauritaniens une bonne et heureuse année. Qu’elle soit pour nous où que nous soyons, une année de santé, de bonheur, de prospérité mais aussi d’égalité et de justice

Soucieux du développement de la ville de Kiffa

Elbane Camara



www.cridem.org


Source :
mohd1964

Mauritanie : Des syndicats du Fondamental protestent contre un mouvement de directeur dans la wilaya de l’Adrar.



Le syndicat national des instituteurs (coordination de l’Adrar) et le syndicat libre des instituteurs mauritaniens (section d’Atar) ont dénoncé la façon dont s’est effectué un mouvement des directeurs d’écoles dans la wilaya de l’Adrar.

Les deux syndicats ont indiqué, dans un communiqué commun dont Sahara média a reçu une copie, que la démarche « initiée par la direction régionale de l’éducation est en contradiction flagrante avec les principes qui doivent être pris en compte dans de telles mesures, à savoir le rang sur la liste de promotion et l’implication des syndicats dans toute action liée à la vie des enseignants ».

Ils ont affirmé que ces affectations « constituent une mise à l’écart claire des syndicats et la non prise en compte des engagements pris ainsi que l’encouragement du clientélisme et l’interventionnisme, pratiques nuisibles au système éducatif dans son ensemble », selon les termes du communiqué.

Les deux syndicats lancent un appel à la DREN et au Ministère pour que ce mouvement d’affectation soit revu et corrigé dans le bon sens, « pour garantir un climat de justice, de transparence et d’objectivité ».



Source :
Sahara Medias (Mauritanie)