dimanche 31 août 2014

Journée de sensibilisation sur l'urbanisation et la modernisation de la ville de Benichab

Journée de sensibilisation sur l'urbanisation et la modernisation de la ville de Benichab

Les travaux d'une journée de sensibilisation sur l'urbanisation et la modernisation de la ville de Benichab, ont démarré, samedi dans cet arrondissement relevant de la wilaya de l'Inchiri.

La journée de sensibilisation, qui est organisée par la commune de Benichab, vise à convaincre les populations de la commune de l'importance et de la faisabilité de la construction d'une ville moderne, de l'importance de la lutte contre la sédentarisation anarchique et à regrouper les populations dans des zones dotées de tous les services de base: l'enseignement, la santé, l'eau, l'électricité etc.

Dans ce contexte, le maire de la commune de Benichab, M. M'rabih Ould Abdel Aziz a indiqué que l'urbanisation et la modernisation de la ville de Benichab constitue une vision commune de l'ensemble des populations de la commune, faisant remarquer que cette manifestation revêt une importance majeure du fait de son organisation au début du 2ème mandat de Président de la République Monsieur Mohamed Ould Abdel Aziz, au moment où les acquis nationaux et internationaux se renforcent.

Le maire a abordé les effets socio économiques néfastes de la sédentarisation anarchique. Ces effets limitent l'accès des populations aux services de base indispensables pour le développement local, appelant les autorités publiques à construire, dans la célérité requise, un système d'assainissement complet, un réseau hydraulique ou encore à entreprendre le reboisement à travers une ceinture verte protégeant la ville contre l'avancée des dunes, en plus de la distribution gratuite de parcelles de terrains en faveur des populations locales.

De son côté, le sénateur de la moughataa d'Akjoujt M. Cheikh Ould Sidiya a précisé que la wilaya de l'Inchiri en général, et Benichab en particulier, ont souffert autrefois de la marginalisation, ce qui a entravé son développement, exhortant les populations de Benichab à doubler d'efforts pour fonder et urbaniser la ville moderne de Benichab.

Le député de la moughataa d'Akjout Dr Limam Ould Bonna a, quant à lui, appelé les populations de Benichab à la synergie de leurs efforts pour construire une ville moderne et prospère concrétisation ainsi les instructions du Président de la République visant à éradiquer le phénomène de sédentarisation anarchique.

Il a, en outre, apprécié les acquis réalisés sous son égide parmi lesquels la restructuration des quartiers précaires, qui ont constitué un problème persistant depuis quelques décennies, appelant à l'accompagnement de l'Etat dans cet effort majeur.

Le maire d'Akjoujt M. Ahmed Ould Yacoub a loué l'initiative de l'urbanisation et de la modernisation de la ville de Benichab, exhortant les hommes d'affaires à contribuer efficacement à cet effort.
AMI 

Kiffa: un jeune adolescent meurt fauché par un véhicule

Kiffa: un jeune adolescent meurt fauché par un véhicule   Un jeune adolescent s'est fait tuer sur le coup dans la nuit de mercredi à jeudi, par un autre adolescent à bord d'une voiture qu'il conduisait à une forte allure.

Le présumé est à l'origine de la bagarre dans la localité de Kendra, située au nord-ouest de Kiffa, à 18 km.

La victime serait un ami du présumé qui l'avait amené de Guerou pour lui prêter secours, et au comble de la bagarre, le fugitif est rentré dans sa voiture en trombe fauchant par inadvertance sur son passage son ami qui lui portait main forte.

La victime n'a été inhumée que plusieurs heures plus tard, attendant l'arrivée du procureur. Le présumé est actuellement aux mains des forces de l'ordre.
Kiffa News

samedi 30 août 2014

Pour 370.000 UM d’impayés, Harouna Yero Ba met l’Association des Ulémas au Guidimakha dehors et ferme les portes de sa maison

Pour 370.000 UM d’impayés, Harouna Yero Ba met l’Association des Ulémas au Guidimakha dehors et ferme les portes de sa maison Après 29 mois de fausses promesses et de va et vient, Harouna Yero Ba a fini par mettre l’Association des Ulémas de Guidimakha dehors et fermer les portes de sa maison.

C’est ce samedi 30/8/2014 qu’il a décidé ainsi de traiter les membres du bureau régional de l’Association des ulémas au Guidimakha. Il regrette profondément que sa maison soit occupée par une organisation qui se veut islamique qui n’honore pas ses engagements.

Très remonté contre ces derniers, le propriétaire de la maison située sis quartier Silo se dit prêt aussi à poursuivre en justice l’Association dont le secrétaire général est Hamden Ould Tah. Et d’ajouter qu’il a été surpris d’avoir confiance à des personnes dont l’apparence et le discours trompent.

Pour cet éleveur devenu propriétaire immobilier, regretter le tort ne suffit pas, l’important c’est son argent.

Pour mémoire, c’est en 2005 que son frère Ousmane Yero Ba avait remis les clefs de la maison aux responsables de la dite Association au niveau régional.

Amadou Bocar Ba

Marché hebdomadaire de M'Berra : Un carrefour des marchandises et des langues

Marché hebdomadaire de M'Berra : Un carrefour des marchandises et des langues [PhotoReportage] Chaque vendredi, entre l'ancien camp de M'Berra, créé après la seconde révolte touarègue de 1996, et l'actuel camp né de la crise malienne de 2012, s'ouvre un des plus grands marchés de la région.

S'y rejoignent vendeurs et acheteurs, maliens et mauritaniens du camp de réfugiés; certains viennent même du Mali voisin. Ils y échangent marchandises, services, et surtout leurs patrimoines culturels. La majorité des acteurs de ce marché sont largement polyglottes. Rencontres.

Moulaye Ely Ould Zeïn, érudit maure respecté de la famille Chérif Haïdara de Farimagha dont il est originaire, côté malien, propose chaque semaine ses plaques solaires pour recharger de petits appareils électrique, tels les torches ou téléphones portables.

Il a développé ce petit commerce depuis son admission, il y a 3 mois, au camp de M'berra à moins de 2 kilomètres du marché.

"J'ai 6 enfants, et l'aide du camp ne suffit pas à pourvoir aux besoins de ma famille. Cette activité me permet de combler un peu le manque" explique-t-il dans un pulaar limpide.

Amusé devant ma mine déconfite, il continue : "Au nord-malien, dans la plupart des régions, quoi qu'on en dise, les communautés se côtoient, et chacune maîtrise la langue, et dans une certaine mesure, connaît parfaitement les subtilités de la culture de son voisin".

"Un tel échange séculaire était présent en Mauritanie également, mais vos politiques ont réussi à diviser les communautés qui vivaient auparavant dans la tolérance; au Mali les crises nord-maliennes n'ont jamais affecté cette singularité" développe le marabout.

Khalifa Ould Mohamed Lemine, assis avec son fils à moins de 10 mètres de l'érudit, opine totalement en son sens. D'abord un peu frustré d'être dérangé dans sa conversation passionnée avec une commerçante voisine bambara, en Bambara, il est encouragé par Moulaye Ely Ould Zeïn à réagir : "Comme vous voyez, je vends divers produits alimentaires, essentiellement des sucreries et biscuits pour les enfants. J'ai 9 enfants, et vous comprenez facilement que l'aide humanitaire ne peut pas me permettre de m'occuper pleinement de ma famille. Ce marché me permet dans une certaine mesure de compléter nos besoins" dit en hassanya, le patriarche originaire de Taoudenni, avant de congédier rapidement en Songhaï un petit garçon qui commençait à déranger l'ordre de sa marchandise étalée.

L'échange culturel qu'il y a dans ce marché n'est pas un mystère pour lui : "Nous venons tous du nord du Mali, où les communautés vivent ensemble; la preuve? La plupart d'entre nous, nord-maliens parlons au moins deux langues des communautés cohabitantes" continue-t-il. "Ce n'est un complexe pour personne. Au contraire, c'est toujours enrichissant d'apprendre une langue, car au-delà de la communication, cela apaise les tensions qu'il peut y avoir, par moments dans la cohabitation. Et Allah sait que des tensions nous en avons eues et en aurons encore!" précise Khalifa.

Un peu plus loin, Tata Maïga, de la ville malienne de Léré, elle aussi réfugiée avec ses six enfants à M'Berra, vend beignets, gâteaux et quelques mangues. "Je gagne en moyenne 1500 ouguiyas à chaque marché hebdomadaire" murmure-t-elle timidement en Bambara, avant de répondre en Tamaschek à une pique de sa voisine touarègue, vendant des ustensiles de cuisine. "Tout n'est pas toujours parfait entre Songhaïs, Peuls, Arabes, Bambaras. Mais c'est comme dans une famille : on se dispute, parfois très violemment, mais on se réconcilie. Et le partage des langues surtout facilite la réconciliation quand elle arrive immanquablement" dit sagement la femme quarantenaire.

Baba Ahmed est lui mauritanien, originaire de Bassiknou, à 18 kilomètres du marché. Il propose des moustiquaires imprégnés, des pagnes, des boubous, et même des chaussures. "J'ai ma boutique à Bassiknou; ce marché me permet d'arrondir ma marge. Je gagne entre 40 et 50.000 ouguiyas chaque vendredi à ce marché" affirme le père d'un enfant.

"Ce marché est un microcosme de ce que pourrait, de ce que devrait être la Mauritanie : des communautés qui arrivent à communiquer entre elles, des communautés se reconnaissant donc. On en est loin : Moi je parle Bambara, hassanaya et un peu Tamaschek, qui sont des langues que l'on retrouve surtout au Mali, et que je parle parce que j'en ai besoin dans mon commerce. Mais je ne parle pas peul, wolof ou soninké, qui sont les communautés avec lesquelles je vis quand je voyage dans mon pays; et je sais que beaucoup de mes compatriotes du sud mauritanien ne parle pas ou peu hassanya" souligne-t-il longuement. Après un long moment de silence et de réflexion il reprend :

"La chance des maliens, et des nord-maliens en particulier, réside dans le fait que quelque soit la gravité de la crise que leurs sociétés traversent, leurs communautés s’assoient à un moment, et se parlent. C'est la seule façon de régler durablement un problème; en Mauritanie, les communautés ne se parlent plus depuis 25 ans. Les événements sont passés par là, des idéologies racistes aussi. Mais rien ne se réglera tant qu'on ne s’assoira pas, et qu'on ne posera pas sans hypocrisie les problèmes à régler, et qu'on les règle définitivement.

Et autour de la table, qu'importe qu'on parle en hassanya, en pulaar, en soninké, en français, en arabe, en bambara ou en wolof. Toutes ces langues se valent et aucun mauritanien ne devrait se sentir supérieur ou défavorisé culturellement par rapport à sa langue, dans son propre pays"
conclut Baba Ahmed.

MLK




Avec Cridem, comme si vous y étiez...








 

MozaïkRIM 

Coalition Mauritanienne de l’Education (COMEDUC) : Formation à Aioun sur les financements innovants

Coalition Mauritanienne de l’Education (COMEDUC) : Formation à Aioun sur les financements innovants La Coalition des Organisations Mauritaniennes pour l’Education (COMEDUC) a organisé à Aioun du 25 au 26 août un atelier sur le financement de l’éducation au profit des organisations affiliées à l’antenne régionale de la Coalition dans la Wilaya du Hodh Elgharbi.

Objectifs : renforcer les capacités des bénéficiaires en matière de financements innovants de l’éducation à travers l’appropriation par les participants d’une gamme d’outils et procédures indispensables pour l’élaboration d’un projet de campagne de plaidoyer.

Ouvrant les travaux de l’atelier, le DREN adjoint a loué les efforts consentis par la Comeduc et ses partenaires dans le domaine de l’éducation. La cérémonie d’ouverture s’est déroulée en présence des autorités communales (Adjoint au maire), des associations de parents d’élèves et de plusieurs autres personnes ressources.

Après la cérémonie d’ouverture, les participants ont suivi des exposés sur : La place de l’éducation dans le développement, le rôle des organisations de la société civile avant d’apporter des réponses, assorties de francs débats, à des questions liées au financement de l’éducation et aux freins conséquents à celle-ci.

Autres thèmes abordés : La définition des financements innovants à travers les mécanismes destinés à lever des fonds pour le développement; L’Historique, les étapes franchies, les résultats déjà obtenus dans le domaine en plus de l’engagement de la communauté internationale dans le domaine du financement innovant.

Après avoir suivi toutes les présentations, les participants furent scindés en trois groupes de travail. Chaque groupe est appelé à choisir un modèle de projet d’éducation et à proposer sa requête de financement suivant le canevas (Contexte, Objectif Global, Objectifs spécifiques, Résultats attendus, hypothèses et risques Activités et Budget).

Il s’agit en fait de séances de simulations initiées par les formateurs pour s’assurer de la maitrise par les participants des outils et procédures objets de cet atelier sur les financements innovants de l’éducation.

Le choix du premier groupe a porté sur « la construction d’une école à Oumlahyadh », le second sur « l’accès à l’éducation » et le troisième sur « la réhabilitation d’une école en milieu rural». Seconde étape du processus: l’élaboration d’un budget pour chacun de ces projets.

Une activité pour laquelle furent conviés aussi les groupes. Les résultats de ces travaux ont été restitués en plénière, discutés et commentés par les facilitateurs et les participants dans une atmosphère d’échanges de savoir et de savoir faire.

Moustapha O/ Bechir
Cp Hodhs
Le Calame

Fassala : Capitale mauritanienne... de la soif

Fassala : Capitale mauritanienne... de la soif Le Hodh El Charghi est la région où la crise de la soif se ressent le plus en Mauritanie. Particulièrement à Fassala, à 3 km à la peine de la frontière malienne, où au plus fort de la soif, les hommes s'abreuvent littéralement avec les bêtes.

On se souvient des manifestations déchaînées (mairie brûlée, ainsi que le dispensaire et son ambulance) contre le manque d'eau, à Fassala, en février 2011, réprimées dans la violence par les forces de l'ordre.

Le président de SOS-Esclave, Boubacar Ould Messaoud réagissait alors ainsi dans un communiqué à la presse :

«Des citoyens ont été battus publiquement et maintenus sous le soleil ardent pendant plusieurs heures par des militaires déchainés. Des témoignages font état d’actes de torture contre plusieurs personnes. La répression prend, de plus en plus, l’ampleur d’une véritable campagne punitive, largement disproportionnée. Manifestement, l’ensemble des autorités locales ont été mises à contribution pour ‘mater’ une simple contestation de citoyens révoltés par des conditions de vie qui se dégradent de jour en jour».

Trois ans plus tard, si Fassala demeure toujours «la capitale de la soif du pays» comme disent les habitants de la commune entre eux, des perspectives optimistes s'ouvrent : Avec l'implantation du camp de réfugiés maliens à M'Berra, à 40 km à peine, les ONG internationales qui œuvrent dans le camp, se sont penchés sur le cas de Fassala. Résultat ? Deux puits solaires bientôt terminés, financés par l'ambassade française, et mis en œuvre par Action contre la Faim -Espagne.

«Fassala est aujourd'hui aussi grand que Bassikounou, situé à soixante kilomètres, mais les infrastructures liées à l'eau sont bien moins importantes. Avant ces deux puits solaires d'une contenance de 10 tonnes chacun dans ses cuves, il n'y avait qu'un château d'eau d'une tonne pour toute la ville, de quand même près de 13.000 habitants» présente Seydou Kane, responsable à ACF-E, d'un projet de résistance aux crises auprès des populations de la région.

Les habitants, quant à eux, sans espoir depuis longtemps, regardent d'un œil assez curieux et mesuré les travaux en cours liés aux deux puits. «J'attends de voir si on aura effectivement un accès permanent à l'eau potable. On a subi tellement de désillusions par ici. Encore aujourd'hui, souvent, ce sont mes filles qui doivent aller chercher de l'eau à 3 km d'ici vers Néré» assure ce tenant d'une boutique dans la ville, Boubacar Ould Ahmed.

En attendant, en pleine période de soudure, les hommes par moments, continuent d'aller vérifier si les abreuvoirs du bétail sont plus remplis que leurs gourdes.
MozaïkRIM

Mohamed Zeindine Diallo, chef de service régional pour l'élevage à la délégation du développement rural de Kaédi

Mohamed Zeindine Diallo, chef de service régional pour l'élevage à la délégation du développement rural de Kaédi
«La situation aujourd'hui de l'élevage mauritanien est catastrophique» - Mohamed Zeindine Diallo œuvre depuis des années à l'amélioration des conditions de l'élevage, dans le Gorgol notamment. Brève réaction d'un acteur important du développement rural.

Quelle est l'évolution de la vaccination du bétail au Gorgol?

Entre 1996 et 2012, on vaccinait annuellement entre 110 et 190.000 têtes. Mais depuis 2012, avec les foyers de maladies qui ont explosé, notamment entre 2012 et 2013, la vaccination a concerné plus de 320.000 têtes de bovins. Pour cette période, 2013-2014, on en est à 240.000 têtes.

Malgré tout cela, la situation aujourd'hui de l'élevage mauritanien est catastrophique: il n'y a pas de pâturage, et le rakal du commerce est inaccessible pour la majorité des éleveurs. Un programme d'assistance de l'état serait en cours. On attend toujours.

Comment la pandémie animale s'est-elle développée?

Globalement, le Gorgol est une réserve pastorale majeure du pays. La région est un carrefour privilégié dans la transhumance des bétails de toutes les régions mauritaniennes, et même de têtes sénégalaises. Le brassage entre les animaux, dont le contrôle vaccinal de beaucoup d'entre eux n'est pas assuré, mène à des maladies très contagieuses, dont la plus fréquente est celle qui a ravagé l'an passé les bétails : la péri-pneumonie contagieuse bovine (PPCB- ndlr). C'est la sensibilisation sur cette maladie particulièrement qui a conduit à la hausse des vaccinations depuis deux ans.

L'état essaye de réconforter les éleveurs, par la vaccination notamment; quant aux plus démunis d'entre eux, les aides (déparasitants et fortifiants) que leur procurent ACF-E ou la FAO, sont un apport conséquent.

Propos recueillis par MLK

Boghé : Cérémonie de remise d’un lot de matériels didactiques l’Amicale des Enseignants de Boghé

Boghé : Cérémonie de remise d’un lot de matériels didactiques l’Amicale des Enseignants de Boghé [PhotoReportage]   Ce matin du 28 Août 2014 à Boghé Dow à Vélingara s’est tenue une remise de lot de matériels didactiques aux membres de l’Amicale  des Enseignants de Boghé.

L’initiative émane de  l’Association des Ressortissants de Boghé et environs au Canada (ARBECA) a accordé un lot de matériels didactiques à l’Amicale des enseignants de Boghé qui organise depuis plus de 10 jours, des cours de vacances dans trois sites (Ecole Vélingara, Ecole 3 et Ecole de Nioly) pour rehausser le niveau des élèves.

Cette Cérémonie, la première du genre, a eu lieu à l’Ecole de Vélingara en présence du représentant local d’ARBECA, M. Dia Abdoulaye Alassane et du Gérant de la Galerie des Techniques Informatiques (GTI), M. Bouna Coulibaly.

Il s’agit d’un lot de 200 cahiers, 200 crayons noirs, 100 gommes et de 3 paquets de craie blanche.

Des Echanges d’allocutions entre le Représentant local d’ARBECA M. Dia qui a indiqué que « ce don s’inscrit dans le cadre de l’initiative de nos ressortissants au Canada qui se sont fixés pour objectifs entre autres de contribuer à la promotion de notre système éducatif à la base ».

Poursuivant, M. Dia s’est dit persuadé que «ce geste symbolique vient couronner les efforts inlassables qui sont déployés depuis 2012 par l’Amical des enseignants de Boghé pour rehausser le niveau des enfants ».

Quant aux bénéficiaires, par le biais de MM. Adama Ngaidé et OqbataIbraHamath, respectivement Vice-président et Coordinateur des activités pédagogiques de l’Amicale, ils ont vivement remercié l’ARBECA pour « cet important appui qui donne une plus grande visibilité à l’action pédagogique ».

« Ce geste nous encourage et nous exhorte dans notre noble mission car nous sommes désormais conscients que notre action est suivie de près par notre diaspora laborieuse ».

Rappelons, que le 2 Aout 2014, cette même association (ARBECA) avait organisé à Thialgou une cérémonie de remise des prix pour les meilleurs élèves garçons et filles des primaires, meilleurs enseignants et meilleure école. Là aussi, c’était en présence du Hakem de la Moughataa de Boghé, le maire de la commune Mr Dia Hamady Hachemiou et de l’IDEN départemental.

Enfin, les élèves sont classés en trois niveaux à la suite dont Un test de contrôle des acquis des élèves : A1 regroupent des apprenants à l’initiation à la lecture et à l’écriture, A2 se sont des élèves qui apprendront la communication et maitrise des techniques opératoires et A3 Compréhension des textes et résolution des problèmes.

L’Amicale des Enseignants de Boghé comprend un Bureau : Président : Dieng Abderrahmane, vice-président : Ngaidé Abdoulaye, SG : Yaya Moctar Lama, son adjoint : N’diaye IbrahimKalidou, un secrétaire à l’éducation Mama Sarr, Trésorier Général : Moussa Malor qui est assisté de Djeinaba Diaw, Oumar Silèye N’diaye commissaire aux comptes, Saidou Sarr chargé de communication et de l’information, Ousmane Dom occupe l’Organisation et des conseillers : Yéro M’Bow, Ousmane Ould Moissa.

Diop Mohamedou Abou dit H.Bodiel 




Avec Cridem, comme si vous y étiez...










vendredi 29 août 2014

Abou Harouna Deh, directeur de l'hôpital de Sélibabi : "Nos patients n'ont plus besoin d'aller jusqu'à Nouakchott pour une radio"

Abou Harouna Deh, directeur de l'hôpital de Sélibabi :

Rencontre avec le directeur de l'hôpital de Sélibabi, sous lequel, l'hôpital a de l'avis de tous les acteurs locaux, franchi un cap majeur depuis quelques mois, dans le service des soins aux habitants du Guidimakha.

Quels sont les principaux changements intervenus à l'hôpital flambant neuf de Sélibabi ?

Nous sommes passés du statut d'hôpital régional à celui de centre hospitalier. Cela s'est traduit par un appui financier plus important de la part de notre ministère de tutelle, qui nous a permis de mieux former et motiver notre personnel, de mieux nous équiper.

Par exemple, nos patients n'ont plus besoin d'aller jusqu'à Nouakchott pour une radio. Une radiologie toute neuve est à notre disposition, en plus de 2 chirurgiens, 2 gynécologues, et même un service de dialyse.

Une extension est en cours, avec l'aide d'UNICEF. Mais quelques aménagements et ajouts demeurent importants : l'incinérateur est à reconstruire, un bloc opératoire à la maternité est nécessaire, ainsi qu'une morgue, et il faudra à un moment aménager l'avenue jouxtant la façade de l'hôpital, pour une meilleure accessibilité des patients.

Comment percevez-vous l'évolution de la malnutrition infantile, de votre centre hospitalier?

La malnutrition infantile est une maladie chronique dans la région. La sensibilisation de masse effectuée par ACF-E a fourni une meilleure carte de cette maladie au Guidimakha, avec des protocoles de dépistage qui ont permis de repérer plus facilement les cas d'enfants malnutris. Et surtout, son action assure un taux de guérison de quasiment 100%, même s'il faut noter des cas d'abandons et de rechutes, mais ça reste une progression très encourageante, à féliciter même ! Car tout de même, nous n'avons plus depuis quelques temps, de décès liés à la malnutrition infantile.

Action contre la Faim -Espagne fait beaucoup parler d'elle dans la région, en termes d'aides efficiente. Avez-vous une relation particulière avec cette ONG internationale?

ACF-E est notre partenaire le plus important de la région. Il disponibilise aujourd'hui le matériel technique (achats de bureautique, matériel médical, de surpresseurs pour une meilleure arrivée d'eau...) et les compétences humaines (des formations ont été dispensées au personnel sur la malnutrition infantile) au niveau du CRENI de l'hôpital. Mais c'est également un accompagnant efficace des enfants malades et leurs mamans. Leur appui nutritif, et psycho-social aussi, a permis de réduire considérablement l'angoisse d'être dans le milieu hospitalier. Médicalement c'est important. Au-delà de la question de santé, c'est le partenaire principal du Guidimakha.

Propos recueillis par MLK  
MozaïkRIM -

La ministre de la culture et de l'artisanat visite la ville historique de Chinguitty

La ministre de la culture et de l'artisanat visite la ville historique de Chinguitty La ministre de la culture et de l'artisanat, Mme Fatma Vall Mint Soueinae a effectué vendredi une visite au niveau de la ville historique de Chinguitty.

Au cours de cette visite, la ministre s'est enquis de la situation du patrimoine de cette cité ancienne et notamment de l'état de préparation de la scène de la prochaine édition du Festival des villes anciennes, des sièges locaux de la fondation nationale pour la sauvegarde des villes anciennes (FNSVA) et de la Maison du Livre "Dar El Kitab".

Mme Fatma Vall Mint Soueinae a visité également la bibliothèque de Moulaye M'Hamed Ould Ahmed Chérif qui englobe quelque 1350 manuscrits; 700 documents des 30 volets de la connaissance. Elle a passé, en outre, en revue des exemples du folklore populaire local et de l'artisanat.

Cette visite, la deuxième du genre, faite par la ministre, est une occasion pour se rendre dans les principaux centres d'intérêt de la cité, fondée en 176 de l'Hégire, dont l'ancienne mosquée de Chinguitty.

Mme Soueinae a tenu plusieurs réunions avec les autorités administratives, les élus et les différents acteurs en perspective d'une meilleure organisation de la 5ème édition du Festival des villes anciennes.

La ministre est accompagnée au cours de ce voyage par les directeurs du patrimoine culturel; des études, de la programmation et de la coopération; de l'institut mauritanien de la musique; du directeur adjoint de la FNSVA; du directeur de l'artisanat; d'un représentant du ministère de l'habitat, de l'urbanisme et de l'aménagement du territoire en plus des directeurs de l'institut national de la recherche scientifique; du musée national; de la bibliothèque nationale ainsi que des autorités régionales notamment le wali adjoint de l'Adrar; le hakem par intérim et les autorités sécuritaires et municipales.
AMI 

On réclame au Bureau Régional de l’ Association des Ulémas Mauritaniens au Guidimakha un montant de 870.000 UM

On réclame au Bureau Régional de l’ Association des Ulémas  Mauritaniens  au Guidimakha un montant de 870.000 UM   C’est en 2005 que le nommé Ousmane Yero Ba, frère de Harouna Yero, propriétaire d’une maison occupée par les membres du bureau régional de l’Association des Ulémas de Mauritanie au Guidimakha.

Ces derniers payaient mensuellement une somme de 30. 000 UM jusqu'en avril 2012, date à laquelle les engagements n’étaient plus honorés.

Selon ce dernier, c’est à partir d’avril 2012 que la souffrance a commencé pour lui. Car à chaque fois qu’il passait chercher son argent, on le faisait comprendre que l’argent n’était toujours pas débloqué et que l’affaire de la location dépendait du sommet.

C’est à dire de Nouakchott. Après 29 mois (d’avril 2012 au mois d’août 2014) d’attente et de vent et vient, Harouna Yero Ba réclame toujours son argent auprès des Ulémas.

Certains membres du bureau régional reconnaissent et regrettent le tort que subit ce pauvre citoyen dont la seule faute est d’avoir confiance aux Ulémas pour leur louer. C’est le cas de l’Imam Amadou Alioune Aw qui regrette l’injustice que vit ce monsieur.

Quant au coordinateur de l’association au Guidimakha, Oumar Amadou Dia que nous avons joint au téléphone dans la matinée du jeudi 28 août, il reste peu optimiste pour le payement du montant qu’on réclame à son organisation.

Car pour lui, la réponse donnée par les gens de Nouakchott est peu rassurante. Toutefois, les deux parties se sont données rendez vous le samedi, 30/8/ 2014 pour voir si le propriétaire de la maison aura son dû ou non et/ou si les marabouts vont continuer à occuper la maison après 29 mois d’impayés.

Affaire à suivre

Amadou Bocar Ba /Gaynaako

Comment arrêter la marginalisation et engager le développement de l'Adrar ?

Comment arrêter la marginalisation et engager le développement de l'Adrar ?   La marginalisation est une réalité amère. Cela a été reconnu par son excellence Monsieur le Président de la République Monsieur Mohamed Ould Abdel Aziz dans son dernier discours électoral d’Atar.

A la question : Est-ce sa participation au nouveau gouvernement par des Ministres ou Directeurs ou l’octroi de marchés à nos hommes d’affaires ou multiplication des boutiques Emel ou construction d’une usine de dattes ou de froid des légumes ( comme annoncée par le Président dans le même discours) ou la réalisation officielle d’un Festival des Dattes pour exposer des dattes, du folklore, la cible, le jeu de pétanque…. éradiquent-ils sa maginalisation et provoque son développement?

La réponse est non et mille fois NON. Toutes ces actions sont futiles par rapport à la gravité de la marginalisation et sous développement de l’Adrar!

La wilaya de l’Adrar est menacée de disparition totale pour cause de la négligence de l’Homme et de ses palmiers . Ces derniers pour cause de la menace de la maladie du Fusarium oxysporum (Bayoud) qui a déjà détruit 14 millions de palmiers à nos frontières au Maroc et Algérie et peut détruire en un clin d’oeil le million de palmiers de l’Adrar, du fait de manque de protection prophylactique sanitaire ou biotechnologique.

C’est pourquoi je demande à son excellence Monsieur le Président de la République l’engagement immédiat d’un Plan quinquennal pour secourir la Wilaya de la disparition avec ses palmeraies pour compenser une marginalisation qui a duré 64 ans dans les domaines de l’Homme et du Palmier...

Aussi je propose à son excellence les deux Projets ci-dessous, le 1er assurera la pérennité de la Wilaya par la sauvegarde et le développement sain in vitro et rapide des palmiers, le second par la sauvegarde et le développement rapide de l’Homme par l’Education intensive et performante des jeunes de la Wilaya:

1-Le Premier Projet : Créer un laboratoire en 2014 pour la production de 1.200.000 palmiers cellulaires par an pour compter de l’an 2017. Palmiers immunisés du bayoud de qualité internationale et de haute productivité de 100 à 500Kg/palmier/an (au de lieu de 20Kg/palmier/an actuellement) avec une maîtrise des eaux artésiennes dotée de réseaux hydrauliques modernes pour créer 40.000 emplois/an aux jeunes exportateurs de dattes avec plus de 40 usines (Comme à Degach , commune que de Tunisie dont le jumelage officiel est cours avec la Commune de Maaden El Ervane).

2-Le 2éme Projet : Généraliser en 2014 le système pédagogique Oughoul El Ouahat (réducteur du cursus secondaire à 3 ans au lieu de 7 ans) , ( dans la forme initiée le 2 Août 2014 par la Commune de Maaden El Ervane par la création de 6 lycées communautaires intensifs et gratuits à Terjit, M’Hayrith, Varess, Timinit, Ouekchedda et Maaden- centre) . L’objectif du Projet sera de produire pour compter de 2019 plus de 1000 docteurs scientifiques en toutes spécialités.

Enfin en cas d’acceptation de ces propositions, je m’engage à offrir gratuitement à l’Etat (en ma qulité de Bureau d’études Beeram agrée depuis Avril 1985) les études de ces deux projets et en assurer les suivis techniques jusqu’à l’aboutissement de leurs objectifs cités plus haut pour ainsi garantir l’éradication effective de la marginalisation de la Wilaya de l’Adrar et provoquer le développement intensif et rapide de la Mauritanie par l’homme et la génétique biotechnologique.

Cet article tient lieu de réqête express à leurs excellences messieurs le Président de la République et au Premier Ministre..

Allahou L’Mouafigh.

Nouakchott, le 28 Août 2014

Cheikhany Ould Sidina GSM 44155715

Notable-Maire de la Commune de Maaden El Ervane

Expert en développement

cheikhany_ould sidina@yahoo.fr
Adrar Info

jeudi 28 août 2014

Mbagne: la fracture d’un policier fait monter la tension à Dawalel


Mbagne: la fracture d’un policier fait monter la tension à Dawalel   Un policier s'est fait cassé une jambe pendant qu'il rétablissait l'ordre lors d'un match de football opposant lundi dernier le village de Dawable à Dabbé dans la commune de Mbagne. Une fracture qui a vite fait monter la tension à Dawalel, a appris Alakhbar de source locale.

Des supporters de Dawalel qui contestaient une décision arbitrale étaient descendus semer le trouble sur le terrain.

En rétablissant l'ordre, le policier, Mohamed Lamine, "a confondu le jeune Samba Amadou Datt avec les perturbateurs, alors que ce dernier faisait partie de ceux qui assuraient la sécurité du match. Et en essayant de lui donner un coup de pied l’agent s'est fait fracturer une jambe", a relaté Bâ Siley un habitant.

La famille du policier "réclame un Million d'Ouguiyas pour couvrir les frais de soin du blessé. Les villageois estiment eux que le jeune n’a pas été fautif parce que c’est le policier lui-même qui s'est attaqué à lui en erreur".

Le jeune Samba Amadou Datt aurait quant à lui été détenu à Mbagne avant son transfèrement mercredi à Bababé. Il aurait avoué sous pression avoir blessé le policier, regrettent des villageois.
Alakhbar

Zoueratt : Geste salutaire de l’Armée mauritanienne

Zoueratt : Geste salutaire de l’Armée mauritanienne

  En dehors de ces missions régaliennes de défense et de sécurisation des frontières qu’elle assure avec courage et abnégation, les forces Armées s’emploient chaque jour à des actions de sauvetage.

Ces actions connues de tous, honorent tous les citoyens mauritaniens. En effet, des aides et des secours individuels sont, chaque jour observés, dans le territoire national à l’actif de l’Armée mauritanienne.

En tout cas, au Tiris Zemmour, les populations ne tarissent pas d’éloges à l’égard de la grande Muette, particulièrement à l’endroit du général de division, Chef d’Etat-major Général des Armées et de son représentant, le Colonel Mohameden Ould Bilal, commandant de la 2e région militaire.

Le 23 août passé, victime d’un accident de circulation entre Zoueratt et F’Derick, un jeune mauritanien, employé occasionnel à la SNIM, s’est retrouvé dans un état critique et devait être obligatoirement évacué en extrême urgence à Nouakchott.

Alors, devant cette situation urgente, seule l’Armée était capable d’assurer cette noble mission de secours et de sauvetage d’un citoyen démuni. Sans tarder, la grande Muette réserva un avion sur demande expresse du commandant de la 2e région militaire, qui a répondu promptement à la sollicitation de la famille inquiète du malade.

« Le CEMGA nous a donnés des instructions particulières pour que notre l’institution militaire soit désormais, chaque jour, utile aux citoyens », déclare le colonel, Mohameden ould Bilal à la famille du blessé.

Alors, les représentants de la victime évacuée, disent merci et bravo à l’Armée nationale qui s’engage dans la voie du salut, de la défense et de service du citoyen.

A rappeler que lors de l’incendie de la prison civile de Zouerate en mars 2014, l’Armée mauritanienne avait réservé un avion pour l’évacuation à Nouakchott, des détenus brûlés.


mercredi 27 août 2014

" Lu pour vous"

      Premier cabinet d’Aziz II : Le gouvernement que nous méritons ?

"Toujours selon l’inamovible recette de cuisine mauritanienne : une pincée de tribalisme, une cuillerée de régionalisme, quelques grains de clientélisme et, enfin, deux à trois gouttes d’ethnicisme… A consommer avec modération. "

Premier cabinet d’Aziz II : Le gouvernement que nous méritons ? Quelqu’un a dit que les peuples n’ont que les gouvernements qu’ils méritent. Cet adage dont certains mauritaniens voulaient s’affranchir est, visiblement, très têtu. Les Mauritaniens se sont réveillés, vendredi dernier, avec un nouveau gouvernement.

Leur attente aura duré près de vingt jours, après la prestation de serment du président réélu, le 21 juin dernier. Le Président prend tout son temps, entendait-on s’extasier, pour constituer un gouvernement à même de relever les défis de l’heure !

A l’arrivée, Aziz, qui semble bien connaître la mentalité de ses concitoyens, n’a pas produit d’autre surprise que de porter, à la tête de son cabinet, un Premier ministre que personne n’attendait. Yahya ould Hademine qui occupait, dans le précédent attelage, le portefeuille des Transports et de l’équipement.

Un poste stratégique, il est vrai, pour un président qui se voulait « bâtisseur » d’infrastructures.

Aziz n’a pas donc opéré « le » changement, du moins, pour le moment, que même ses soutiens de la majorité espéraient. C’est dire que ceux, très nombreux, qui pensaient leur heure venue ont déchanté.

Un cadre UPR, pronostiqué ministrable et visiblement déçu, a, tout simplement, qualifié le nouveau gouvernement d’« acceptable», tandis que les plus optimistes croient celui-ci « transitoire », en prévision du grand chambardement attendu.

En tout cas, ceux qui ont « contribué » à la réélection du chef peuvent ruminer leur déception. Avec ce nouveau gouvernement, on croirait qu’Aziz a fait sienne le slogan de campagne de son mentor, l’ancien président Maouya Ould Sid’Ahmed Taya, « changement dans la stabilité ». On pourrait dire, tout aussi bien, « continuité ».

Mais, bon, Yahya Ould Hademine n’aura pas eu à suer, pour dénicher quelque perle rare à offrir au président. Il n’avait qu’à acquiescer, à chaque nom avancé par le maître de céans. C’est tout ce qu’on lui demandait, pour se voir confiance renouveler.

Toujours selon l’inamovible recette de cuisine mauritanienne : une pincée de tribalisme, une cuillerée de régionalisme, quelques grains de clientélisme et, enfin, deux à trois gouttes d’ethnicisme… A consommer avec modération.

A l’arrivée, donc, nous voilà avec le gouvernement que nous méritons, et nous ne devons, en aucun cas, nous en plaindre. N’est-ce pas les Mauritaniens qui ont réélu Mohamed Ould Abdel Aziz, avec près de 82% des suffrages exprimées ? Cette confiance nous force à accepter tout ce qu’il nous propose.

Parce que nous sommes en cette république, très démocratique, du Gondwana dont les péripéties nous sont narrées, chaque matin sur RFI, par l’inégalable Mamane. Une République où le Président bien aimé pense – en bien, cela va sans dire mais cela va mieux en le disant – pour tous.

DL

BOGHE : la 2éme session ordinaire du conseil municipal de la commune de Boghé

BOGHE : la  2éme session ordinaire du  conseil municipal de la commune de Boghé [PhotoReportage]   Le Maire de Boghé Mr Dia Hamady Hachemiou a présidé en compagnie du Hakem de la Moughataa de Boghé Mr H’Mada Ould Khattra, la deuxième session ordinaire du conseil municipal.

La séance a enregistré une présence acceptable des conseillers municipaux (17 sur 21). C’est la salle des réunions de la commune que s’est ouverte cette deuxième session ordinaire.

Le Maire Mr Dia après avoir salué et remercié les participants a fait une lecture de rappel du procès-verbal de la réunion du conseil municipal du 2O Janvier 2014.

Ce fut ensuite , la présentation par le maire l’ordre du jour de cette séance : des extraits du registre des délibérations portant la réactualisation du plan de développement communal(PDC) et un deuxième portant adoption du protocole d’accord entre le Gret et la Commune.

Des questions pertinentes ont eu droit à des réponses appropriées par le secrétaire général de la commune et Mr Lam Aliou le 1er Adjoint au maire. Les conseillers se sont longuement appesantis sur le POC pour les 5 prochaines années a fin d’assurer une meilleure gouvernance locale et une cohésion sociale par un maillage complet des 56 villages et les 5 Quartiers périurbains.

Les conseillers ont aussi intervenu pour expliquer et rappeler aussi qu’au-delà du comité de pilotage par le conseil municipal du PDC, le comité de concertation communale est un espace de rencontres d’échanges, d’arbitrage et de décision à l’échelle communale.

L’ong « Banlieues du Monde » prendra au moins 3 mois pour la phase préparatoire et la recherche des Bailleurs de fonds pour le financement du PDC qui constitue le cadre stratégique par excellence de la lutte contre la pauvreté et pour l’atteinte des objectifs du millénaire pour le développement.

A travers un débat ouvert et transparent ; les conseillers ont compris que la volonté politique est réaffirmé par l’état à travers la création du PNIDDLE, qui est contrairement au FRD, un guichet conditionnel basé sous un outillage d’évaluer de performance à travers des indicateurs liés notamment à la réactualisation du PDC et l’existence d’un cadre de concertation.

Quant au protocole d’accord entre GRET et la commune de Boghé est une durée de six mois renouvelable par tacite reconduction, vise à doter de la commune, d’une vision stratégique pour la prise en charge durable de la gestion des déchets solides et l’assainissement liquide des quartiers périurbains à savoir : Boghé Escale, Boghé Dow, Nioly, Carrefour et Touldé.

Diop Mohamedou Abou dit H.Bodiel






Avec Cridem, comme si vous y étiez...












Boghé : Lancement des activités du Projet ROSA/UE/Oxfam

Boghé : Lancement des activités du Projet ROSA/UE/Oxfam [PhotoReportage]   Le Réseau des organisations sur la sécurité alimentaire (ROSA), en partenariat avec l’Union Européenne et Oxfam Intermon, a organisé ce lundi 25 août 2014, à la Maison des associations de Boghé, un atelier de renforcement des capacités de ses membres pour leur participation effective dans la définition et le suivi des politiques et stratégies pour un développement agricole et une sécurité alimentaire durables.

Ouvert par le Hakem mouçaïd de Boghé, M. Mohamed Salem O/ Sellahi accompagné du maire adjoint de Boghé, M. Ngaïdé Abderrahmane Amadou, cet atelier de lancement des activités du projet ROSA/UE/Oxfam Intermon a été marqué par la présence des représentants des ONG membres issus des mouqata’a de Boghé et de Bababé.

Tour à tour, MM. Demba Diop et Amadou oumar Dia (membres du Réseau) et Mme Sy Lalla Aïcha (coordinatrice technique) ont présenté des communications sur les objectifs et le contenu de ce projet d’un coût global de 200 000 euros financé conjointement par l’UE et Oxfam respectivement à 75% et à 25%.

Créée le 2 septembre 2013 sous le Récépissé N° 227, le ROSA regroupe 13 ONG nationales actives dans les domaines de la sécurité alimentaire. Il a pour objectifs entre autres de «servir d’interlocuteur entre l’Etat et les partenaires au développement, collecter des informations relatives à la sécurité alimentaire, faire le plaidoyer pour contribuer à la sécurisation des moyens de production et à la promotion de la citoyenneté paysanne, veiller sur la mise en œuvre des programmes et projets de sécurité alimentaire ».

Pour atteindre ces buts, il entreprend des actions de sensibilisation et de vulgarisation des textes relatifs à la question foncière, du lobbying pour la modification de l’Ordonnance 83/127 du 5 juin 1983, de renforcement de la citoyenneté rurale et de structuration des organisations paysannes.

C’est dans ce cadre que le Réseau a organisé des missions de suivi sur l’accaparement des terres dans les communes du département de Boghé en collaboration avec les populations locales et participé à plusieurs forums internationaux sur la problématique de la sécurité alimentaire.

Signalons enfin que ce projet intervient dans 7 wilayas : Nouakchott, le Trarza, le Brakna, le Gorgol, Guidimakha et les deux Hodhs.

Dia Abdoulaye

Cp. Brakna






Avec Cridem, comme si vous y étiez...









Source : Dia Abdoulaye

mardi 26 août 2014

Grogne à Rosso contre les services de l’Etat Civil

Grogne à Rosso contre les services de l’Etat Civil

  Les habitants de Rosso sont très remontés contre les services de l’Etat Civil qui traînent les pieds pour délivrer aux ayant droit leurs cartes d’identité nationales.

En effet, des centaines de personnes se voient ainsi bloquées à cause du précieux sésame sans lequel rien n’est possible ou presque.

A en croire les services de l’Etat civil, aucun lot n’a été livré à partir de Nouakchott, un courrier qui se fait toujours attendre et ce depuis le mois de mars dernier, au grand dam des citoyens livrés à eux-mêmes.

C’est à croire que la grande ferveur pour la distribution des cartes d’identité s’est immédiatement estompée après la tenue des élections.

L’on se rappelle encore le passage en septembre dernier à Rosso du ministre de la pêche et de l’économie maritime, en compagnie d’une forte délégation.

Officiellement il était venu pour s’enquérir des problèmes de l’enrôlement. Mais, il avait tenu une réunion avec les populations à la maison de la femme, en présence des autorités administratives et sécuritaires de la wilaya.

Le leitmotiv de toutes les interventions était le paiement de mille ouguiyas pour récupérer la nouvelle pièce d’identité.

HOBD

Cp/Rosso

lundi 25 août 2014

Boghé: Les difficultés de l'agriculture

Boghé: Les difficultés de l'agriculture   Les cultivateurs propriétaires de jardins dépendants de l’eau du canal souffrent à cause des arrêts périodiques de l’alimentation en eau.

En effet à la fin de chaque campagne agraire du riz qui ne dure que six mois, Sonadere suspend l’approvisionnement en eau malgré la présence des jardins où plusieurs espèces de légume sont cultivées laissant les pauvres jardiniers regarder leurs production s’évaporer sans pouvoir rien faire, ces arrêts provoquent d’énormes pertes et augmente la pauvreté de ces derniers.

Madame Hothie Dioum, l'une des propriétaires de jardin à Boghé Dow déclare que "pendant les période de campagne (ou le canal est alimenté en eau), je gagne beaucoup grâce à Dieu à travers les produits de mon jardins, mais cela ne dure pas long temps à cause de l'interruption de l'eau, tout ce que j'avais cultivé se sèche et meurt, l'année dernière le président Aziz nous avait promis une prolongation de l'irrigation, mais ça n'a duré que deux mois".

Selon elle aussi le fait que le canal soit alimenté durant toute l'année, leur permettra de gagner plus et de vivre presque exclusivement de leurs cultures. "En plus la Sonadere exigent des jardiniers un payement de 200um par are irrigué pour chaque campagne" ajoute-t-elle.

D'autre part l'exploitation des casiers pilotes de Boghé devient un vrai calvaire pour les cultivateurs. D'aprés Monsieur Abdoullahi Dioum aussi un riziculteur : "les prioritaires versent une redevance à hauteur de 12000um par hectare en plus d'autres dépenses pouvant aller jusqu'à 20 000 um pour une récolte maximale d'environ 9000 Kg de riz".

"En plus des problèmes liés aux envahisseurs (mange mil ,criquets ….), où tous les services sont privés(engrais, pesticides ,machines agricoles....) celui de l'eau reste primordial. Il serait bien de faire comme à Rosso où les oiseaux sont chassés par des avions et la campagne ne s’arrête jamais", propose-t-il.


Meurtre de Kane Abderrahmane: les principaux suspects placés sous mandat de dépôt

Meurtre de Kane Abderrahmane: les principaux suspects placés sous mandat de dépôt [PhotoReportage]   Dans le cadre du meurtre de Kane Abderrahmane, retrouvé mort le 12 août, sur une plage de Nouadhibou, la justice a inculpé ce dimanche 24 août dans l’après-midi, les quatre principaux accusés. Ils ont été placés sous mandat de dépôt à la prison civile de Nouadhibou.

Leur mise sous mandant intervient dix jours après leur arrestation le 14 août dernier, après plusieurs rebondissements.

Peu, avant leur mandat de dépôt, proches, amis, collègues et famille de Kane Abderrahmane avaient tenu un sit-in de protestation devant le Palais de Justice de Nouadhibou. Une mobilisation qui visait à dénoncer la lenteur de la procédure judiciaire.

Portraits de Kane Abderrahmane, président de l’ONG Aide aux Enfants et Parents Nécessiteux (AEPN), et revendications en mains, ils scandaient : "Nous voulons la vérité", "Nous voulons la justice", "Non à l’impunité"….

En face, les proches des accusés présents sur les lieux répondaient par des : "Libérez les innocents".

Amadou Sy, CP Nouadhibou




Avec Cridem, comme si vous y étiez...




















La DG ECHO contre le fardeau de la crise alimentaire et nutritionnelle à Mbout

La DG ECHO contre le fardeau de la crise alimentaire et nutritionnelle à Mbout
  Depuis 2010, comme à l’instar des pays du sahel, la Mauritanie fait face à des crises récurrentes se manifestant par l’aggravation des niveaux d’insécurité alimentaire et nutritionnelle au niveau des populations vulnérables dont le nombre s’accroit d’année en année.

Pour faire face à cela, plusieurs donateurs financent divers programmes (Urgence-Redressement-Développement) afin d’atténuer la souffrance des populations.

Parmi eux, l’UE via ECHO, contribue de façon significative aux financements des programmes de lutte contre l’insécurité alimentaire et la malnutrition. Durant les quatre dernières années, l’UE a financé en Mauritanie, des programmes humanitaires à hauteur de 53 306 829 $ (source FTS-OCHA 2011 à 2014).

Cette année, sur financement de l’UE, le PAM en collaboration avec ses partenaires locaux, exécute un programme de transfert Monétaire conditionnel au Gorgol où 2.600 ménages sont ciblés.

La journée du 21 août 2014 a été consacrée à la distribution du cash à raison de 12. 000 MRO par bénéficiaire et par mois étalée sur une période de 4 mois. La cérémonie a eu lieu dans le village de Debaye à Mbout 1 sous la supervision de l’autorité administrative en la personne de Mr Kane Oumar, Hakem de la Moughataa de M’bout.

Pour rappel, à Debaye Mbout, 284 ménages seront assistés par ce programme. Ce financement de la DG ECHO pour la mise en œuvre des Programmes de Transfert Monétaire consistant à renforcer les moyens de subsistance des populations pauvres affectées par l’insécurité alimentaire et nutritionnelle. Le financement concourt à améliorer la résilience des populations, par le renforcement des moyens d’existence et la consolidation des capacités des populations vulnérables à résister aux chocs.

Cette ouverture officielle est de nature à permettre aux différents acteurs opérant dans la zone, de se concerter et collaborer éventuellement ensemble pour éviter de doublons et ce conformément à l’Objectif Stratégique 3 du SRP 2014-2016( Rappeler les objectifs du SRP dans un encadré pour le lecteur Lamda) qui recommande l’intégration et la coordination des activités au bénéfice des populations cibles.

Soulignons que cette intervention fait suite aux travaux de terrain au cours desquels un ciblage a été fait suivant deux étapes :

a) Le ciblage géographique des villages fait par la Commission Départementale (CODEP) qui a permis de classifier les villages selon leurs degrés de vulnérabilité.

b) Le ciblage des ménages : Le ciblage communautaire a été adopté, et a commencé par une assemblée générale chargée dans chaque village de désigner les membres des Comités de Gestions villageois.

Le ciblage communautaire au cours duquel des comités locaux sont mis en place pendant une assemblée générale villageoise regroupant toute la population, aussi bien que les aspirants bénéficiaires que les non bénéficiaires. A la fin de l’AG, les membres du Comité de Gestion Villageois (CGV) dont plus ou moins 50% de femmes sont désignés.

Le rôle assigné au CGVest :

-L’identification des bénéficiaires sur la base des critères retenus par le PAM (Critères de vulnérabilité) ;

-le suivi et la gestion des plaintes au niveau communautaire ;

-la facilitation des réunions villageoises, des activités comme la formation/sensibilisation.

Les membres des CVG sont sensibilisés sur les critères de vulnérabilité pour guider les populations à définir elles- mêmes le profil de pauvreté des ménages au sein des villages cibles à la lumière de l’approche HEA qui établit une catégorisation socio-économique des ménages suivant leur degré de vulnérabilité.

A travers cet exercice, les communautés déterminent elles-mêmes la proportion des ménages Très Pauvres, Pauvres, Moyens et Nantis. Ce qui a permis de déterminer le nombre des bénéficiaires au niveau de chaque village et d’établir une liste définitive comportant les noms des bénéficiaires signée à la fois par le CGV, le partenaire d’implémentation, et les autorités administrative et communale pour garantir une transparence et une meilleure implication et appropriation des actions par les populations. Ces dernières n’ont pas manqué de mots pour remercier le PAM.

A ce titre, un des bénéficiaires affirmé que cette intervention vient à point nommé en raison de la période de soudure et des récentes inondations qu’a connues la ville et d’ajouter ceci :nous félicitons vivement l’assistance du PAM et de ses partenaires qui depuis plusieurs années déjà nous aident à améliorer nos conditions de vie.

Il ressort de ce qui précède que les programmes mis en œuvre par le PAM sont un appui ou soutien aux stratégies et appels du Gouvernement Mauritanien. Leur mise en œuvre se fait dans le cadre du renforcement continu des capacités des acteurs locaux et par l’appropriation des populations bénéficiaires structurées en Comités Villageois de Gestion.

Ils sont inclusifs, intégrés et très bien coordonnés à l’échelle locale, régionale et nationale. Ces programmes respectent les principes des Accords de Cotonou, la Déclaration de Paris et le SRP 2014-2016.

Amadou Bocar Ba/Gaynaako

dimanche 24 août 2014

Tavra : Le Commissariat à la Sécurité Alimentaire (CSA) au secours des populations sinistrées

Tavra : Le Commissariat à la Sécurité Alimentaire (CSA) au secours des populations sinistrées [PhotoReportage]   La localité de Tavra, à la frontière malienne, en Assaba, dans la Moughataa de Kankossa, du fait de fortes pluies, a été inondée et complètement enclavée par les eaux. La localité est restée quelques jours accessibles seulement par pirogue.

Dans l’urgence, les équipes du Commissariat à la Sécurité Alimentaire (CSA)  sont intervenues. Avec l’aide des forces armées, le CSA a pu acheminer a Tavra 140 tentes, 280 couvertures, 07 tonnes de riz, du sucre, de l’huile, des nattes, des moustiquaires, des lots de médicaments contre le paludisme….

Ces vivres et médicaments ont été acheminé à Tavrah vendredi passé. « Comme l’hivernage est encore en cours, nous allons restés mobilisés pour vernir en aide a cette localité enclavée » dit un responsable du Commissariat à la Sécurité Alimentaire (CSA).

Avec Cridem, comme si vous y étiez...










samedi 23 août 2014

Sélibaby: incinération de 125 kg de chanvre indien

Sélibaby: incinération de 125 kg de chanvre indien Sur ordre de Mr Mohamed ould Kebrou, procureur de la république près du tribunal régional de Sélibaby, il a été procédé à l’incinération d’une importante quantité de chanvre indien ce jeudi 21/820014. La destruction de ces produits a eu lieu en présence du wali du Guidimakha, des responsables de la sécurité au niveau de cette région frontalière avec le Mali et le Sénégal et du personnel de la justice.

Dans un premier temps 125 kgs de chanvre indien et de la cocaïne saisis par la police en 2013 des mains d’un nigérien au niveau des frontières et 200.000 franc cfa (fausse monnaie) ont été incinérés.

99 cartons de 24 boites de bière saisis au poste de la gendarmerie de Tachott ont été également détruits. Ces caisses appartenaient à la mission médicale chinoise qui les faisait venir de Gouraye à la frontière avec le Sénégal au sud.

67 cartons de bière (Pilsen) ont été incinérés en même temps qu’un carton d’alcool et des médicaments pris de la mission médicale chinoise par la douane.

En marge de cette incinération, le Procureur de la République a souligné les dangers que la consommation de ces produits représente pour la société. Surtout quant on sait que la mission médicale chinoise profite de la largesse qu’elle a pour rendre plusieurs jeunes alcooliques y compris des mineurs.

Ce malheur n’excluant pas des mineurs s’explique en partie par la porosité de nos frontières et des comportements d’éléments en charge de sécurité aux risques et conséquences incommensurables pour notre société en pleine mutation.



vendredi 22 août 2014

ALERTE INFO : Formation d'un nouveau Gouvernement

ALERTE INFO : Formation d'un nouveau Gouvernement La Présidence de la République a rendu public jeudi soir un décret nommant le Gouvernement dont voici le texte intégral:

Par décret en date de ce jour et sur proposition du Premier Ministre sont nommés :

-Ministre de la Justice : Sidi Ould Zein

Ministre des Affaires Etrangères et de la coopération, M. Ahmed Ould Teguedi

Ministre de la Défense Nationale : Ba Amadou Bathia

Ministre de l'intérieur et de la Décentralisation : Mohamed Ould Ahmed Salem Ould Mohamed Raré

Ministre des Affaires Economiques et du Développement, M. Sidi Ould Tah

Ministres des Finances : Thiam Djombar

Ministre des Affaires Islamiques et de l'Enseignement Originel: Ahmed Ould Ahil Daoud

Ministre du Pétrole, de l'Energie et des Mines : Mohamed Ould Khouna

Ministre de la fonction, du Travail et de la Modernisation de l'Administration : Seyidna Ali Ould Mohamed Khouna

Ministre de la Santé : Ahmedou Ould Hademine Ould Jelvoune

Ministre des Pêches et de l'Economie Maritime : Nani Ould Chroukha

Ministre du Commerce, de l'Industrie, et du Tourisme : Naha Mint Hamdy Ould Mouknass

Ministre de l'Habitat, de l'Urbanisme et de l'Aménagement du Territoire : Ismaïl Ould Sadegh

Ministre de l'Agriculture : Brahim Ould M'Bareck Ould Mohamed El Moktar

Ministre de l'Elevage: Dr. Fatma Habib

Ministre de l'Equipement et des Transports : Isselkou Ould Ahmed Izidbih

Ministre de l'Hydraulique et de l'Assainissement : Ahmed Salem Ould Bechir

Ministre de l'Education Nationale : Ba Ousmane

Ministre de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique : Sidi Ould Salem

Ministre de l'Emploi, de la Formation Professionnelle et des Technologies de l'Information : Mohamed Lemine Ould Mamay

Ministre de la Culture et de l'Artisanat : Vatma Vall Mint Soueinae

Ministre de la Jeunesse et des Sports : Sao Houleimeta

Ministre des Relations avec le Parlement et de la Société et Porte Parole du Gouvernement : Izidbih Ould Mohamed Mahmoud

Ministre des Affaires Sociales, de l'Enfance et de la Famille : Lemina Mint El Kotob Ould Moma

Ministre de l'Environnement et du Développement Durable : Amédi Camara

Ministre Secrétaire Général du Gouvernement : Hawa Tandia

Ministre délégué auprès du Ministre des Affaires Etrangères Chargée déléguée Chargée des Affaires Maghrébines, Africaines et des Mauritaniens à l'Etranger : Hindou Min Haînina