mercredi 11 janvier 2012

L’IRA ira à Sorimalé: Pèlerinage dans la vallée des larmes



image manquante Après le pèlerinage d’Inal, le 27 et 29 novembre, le président de l’IRA-Mauritanie, Biram Ould Dah Ould Abeid, a décidé de se rendre à Sorimalé, le 28 novembre 2012. Objectif: se recueillir sur la fosse commune de ce paisible village fortement traumatisé, lors des fameux évènements de 89-91. Situé en bordure du fleuve Sénégal – un crime, à l’époque – ce village, peuplé de cultivateurs, de pêcheurs et d’éleveurs a payé un très lourd tribut à sa situation géographique.
Sorimalé a obtenu sa triste et amère célébrité, avec deux évènements choquants: la découverte d’une fosse commune où étaient enterrés plusieurs de ses ressortissants – voir «Mauritanie Nouvelles» n° 10, en date du 21 mars 1992 – et l’assassinant, dans la nuit du 22 au 23 août 1992, d’un commerçant maure installé, dans la localité, depuis 1988.

Assassinés froidement
Les populations de Sorimalé ont subi, de plein fouet, les conséquences des évènements de 1989. Comme nombre de villages situé sur la rive du fleuve, Sorimalé s’est vu flanqué d’un poste de police dont la principale mission était de surveiller les va-et-vient à travers le fleuve, avec, à la clef, droit de rançon des populations. Pour traverser, ne fût-ce que pour des condoléances, chacun devait s’acquitter de 100 à 200 UM. Pour les commerçants, la taxe variait selon la quantité et la valeur en transit. Ambiance également variable, au gré des mutations des policiers et des arrestations plus ou moins arbitraires. Sorimalé et les villages voisins, situés un plus loin de la rive, s’accommodèrent, difficilement, des humeurs des commissaires et des commandants de brigade qui se succédèrent à M’Bagne, durant cette période.
Cette situation, pesante mais, tout de même, vivable, dura jusqu’à l’intrusion, dans la zone, d’hommes armés, travaillant officiellement, dans la coupe du bois, mais chargés, manifestement, de beaucoup plus basses besognes, sous la protection de l’administration et des forces de sécurité. Cette sorte de milice para-militaire circulait à sa guise, tandis que les populations locales n’osaient même plus se rendre dans leurs champs, à certaines heures de la journée. Ceux qui avaient le malheur de s’aventurer à peine hors de leur village risquaient, tout simplement, d’être abattus. C’est ce qui est, hélas, arrivé, le 18 mars 1990, à Samba Dioulé Dia, Abou Mamadou et Diallo Thierno Moctar, partis à la recherche de leurs animaux. Tirés comme des lapins, à en croire les sources dignes de foi, par la bande armée qui écumait la forêt dite de Diakal, au nord-ouest de Sorimalé. Leurs corps seront découverts dans une fosse commune, deux ans plus tard. La presse indépendante se déplaça sur les lieux et Sorimalé, village martyr, fût placé sous les feux de l’actualité. Le permanent du CMSN de l’époque, le docteur N’Diaye Kane fut dépêché sur les lieux, sans suites.
A ces personnes froidement assassinées, il faut ajouter Amadou Harouna Thiongane. Cet homme, très connu, dans la zone, pour sa jovialité et sa courtoisie fut abattu par des éléments de la Garde qui avaient remplacé les policiers. Presque tous analphabètes, ces nouveaux-venus se sont livrés à toutes sortes d’exactions: interdire les cérémonies de famille et la surveillance de champs, poussant, même, le culot à prohiber la lumière dans les maisons, la nuit, et à obliger les gens à leur apporter des moutons, pour leur alimentation.
Thiongane Amadou a été arrêté, de nuit, au bord du fleuve: c’était un crime. Les gardes l’ont accusé de venir de l’autre côté du fleuve et de servir de vaguemestre pour les mauritaniens de la diaspora. Autrement dit, de convoyer l’argent que la diaspora envoyait aux familles restées au pays. Les villageois ont déclaré avoir entendu les gardes le battre à coups de crosses et de ceinturons, en traversant la ville, pour l’achever hors du village. Que Dieu accorde justice et repos à ces hommes lâchement assassinés par des forces dites de sécurité ou des sbires à leur solde.

Prétexte tout trouvé

Dans la nuit du 22 au 23 août 1992, Sidi Ould Soueid est attaqué par des hommes armés. Criblé de balles, il meurt, peu après son évacuation vers Kaédi, via M’Bagne. Alerté, Isselmou, le commandant de brigade de M’Bagne, se rend à Sorimalé et entame l’enquête, avant d’en être dessaisi par les fusiliers marins installés à Bababé, venus, en force, sous le commandement de Sidi Mohamed Ould El Vaida. Selon Isselmou, rencontré, à M’Bagne, le jour même de son limogeage, les assaillants étaient venus du Sénégal et il s’agissait d’un règlement de compte.
Mais, pour les fusiliers marins, le commerçant avait été tué par les jeunes du village où il tenait boutique, depuis 1988. Comme on dit, dans la vallée: «un chameau ne meurt jamais naturellement, près des champs, il est toujours abattu par les cultivateurs locaux». Sitôt arrivés, les fusiliers marins placèrent le village en état de siège, durant trois jours. Personne ne sort, personne ne rentre, sauf les animaux. Presque tous les hommes valides furent conduits au poste, installé à l’école du village. Tortures, bastonnades, humiliations… tout y passa. C’est des suites de ces exactions que Dia Hamatt Atoumané, un grand notable du village, décèdera. Une mort atroce qui a suscité une vive polémique, entre l’UFD de l’époque et le PRDS naissant. Pour les premiers, c’était le chef de village qui avait été tué, pour les seconds, c’était son frère. Venues pour les condoléances, les populations des villages voisins furent soumises à des enquêtes et intimidations.
Au terme de leurs interrogatoires musclés, les fusiliers marins retinrent onze personnes au poste: Diop Kalidou Penda Dikel, logeur du commerçant; Astel Mairam, son épouse; Dia Demba Atoumané, chef de village; Anne Ali Maya, adjudant de la Garde à la retraite; Sarr Ousmane Thierno, garde à la retraite; Sarr Alassane Dama, Niass Yaya, Sow Abou Mairam, Hamidou M’Bodj, Diop Ismail Demba et Tall Malick. Quatre seront déférées au Parquet d’Aleg: Niass Yaya, Hamidou Bodj, Diop Ismaila Demba seront relaxés, quelques mois plus tard, tandis qu’Alassane Dama Sarr croupit, en ce début d’année 2012 encore, en prison à Aleg.
Malgré le déploiement en force des fusiliers marins et du déplacement, sur les lieux, du commandant de la 5ème région militaire (Aleg), l’enquête n’a pas permis d’élucider le meurtre. Les populations du village à qui l’on fit porter le chapeau gardent le sentiment d’avoir été victimes d’une expédition punitive de l’administration et des fusiliers marins de Bababé. Les douilles, trouvées sur les lieux du crime, n’ont pas l’objet d’analyse poussée. Mais, selon diverses informations concordantes, elles proviendraient d’armes de guerre détenues par les forces de sécurité ou les bandes qu’elles armèrent. Craignant d’être emprisonné voire exécuté sans autre forme de procès, personne de la vallée n’osait détenir une arme à feu, pas même un mousquet traditionnel. Beaucoup s’étaient débarrassés de leur fusil, pour ne pas s’attirer des ennuis. Seuls les expulsés de l’époque, qui organisaient des raids en Mauritanie, pour récupérer leur bétail spolié, utilisaient des armes à feu.
Le pèlerinage qu’IRA Mauritanie et les organisations de défense des droits de l’Homme vont effectuer à Sorimalé, en novembre prochain, constitue une importante consolation, faute de réparations, pour des citoyens qui se sont sentis, pendant les évènements 89/92, comme n’étant pas des mauritaniens. Comble de cruelle ironie, le poste de police, installé, à Sorimalé, après les gendarmes et les gardes, continue, aujourd’hui encore, à racketter les populations amenées, pour des raisons diverses, à traverser le fleuve Sénégal qui ne constitua jamais, avant ces évènements, une frontière. Pour traverser le fleuve, les gens de ce village et des localités voisines, traumatisés par les exactions qu’ils ont subies, se résignent à payer octroi. Des montants qui ne sont, bien évidemment, jamais reversés dans les caisses de l’Etat.
Espérons, en tout cas, que le pouvoir ne fera pas obstacle à ce pèlerinage censé lever, un tout petit peu, le coin du voile, encore opaque, sur ce qui s’est passé dans cette vallée des larmes.
DL

Cri au secours d’un citoyen à Barkéol : A son Excellence Monsieur le Président de la République.




Excellence ;

Nous avons l’honneur de vous adresser cette lettre ouverte, pour vous exprimer, ce que nous vivons comme injustice dans la Moughata de Barkéol, dans le cadre des démarches d’une certaine féodalité en connivence avec les autorités administratives locales, visant à nous spolier nos terres de culture.

Excellence,

Le contentieux foncier qui m’oppose avec Mouhamed Mahmoud O Abeid El Barka via Mouhamed saleh O Abghary, que je vous soumets aujourd’hui, a été exposé dès son début aux autorités locales de Barkéol, qui ont tranché au final, en faveur de mes adversaires dans les conditions les plus arbitraires du monde.

Il faut noter l’existence dans cette partie de la Mauritanie d’une règle non écrite, mais très en vigueur qui fait que les autorités tranchent les litiges fonciers qui surgissent de plus en plus, entre les forces de productions et de progrès à celles d’exploitation et rétrogrades, en faveur ces dernières au détriment des lois de la république.

Comme c’étaient le cas des litiges de Laweissy, Gabra et Boulahrath de l’année 2011. Ce qui dénote d’un grand manque de responsabilité en vers tout ce qui est développement de la nation.

C’est dans ce contexte, l’affaire a été portée auprès du wali, qui se trouvait en congé. Néanmoins son intérimaire saisit du dossier et a contacté le Hakem de Barkéol sur le sujet, au dernier de lui faire comprendre que sa décision a été prise en concertation avec le wali titulaire. De la, il m’a paru claire qu’au niveau de l’administration régionale que les issues sont bouchées.

Mes réflexions se sont tournées vers le Ministère de l’intérieur et de décentralisation, mais ayant médité les manques de suites aux instructions antérieures du ministre, favorables aux opprimés pour des cas similaires dans la Moughataa (cas de Leweissy), j’ai opté d’adresser directement à votre excellence, estimant seule votre intervention peut mettre fin à cette injustice. Ceci, malgré l’espoir de justice que j’attends du cadi de Barkéol, dont le dossier est entre ses mains.

Cela se justifie par la conscience que nous avons des pressions et des tentatives accrues d’interférences de forces obscurantistes d’influencer la nouvelle volonté de l’indépendance de la justice, qui met le magistrat en charge de dossier dans des conditions difficiles pour prendre sa décision, en toute inhttp://www.blogger.com/img/blank.gifdépendance.

Excellence, Monsieur le Président

Permettez-moi de vous exposer les contours du problème pour mieux cerner ses tenants et aboutissants. Je suis, un cultivateur à Disky II, localité relevant de la commune de Dagveg de la Moughataa de Barkéol, au niveau de laquelle, ma famille et moi avons acquis l’habitude de pratiquer les cultures sous pluie sur notre terre, située dans la surface couverte par les eaux d’épandages du barrage de Disky (cassé depuis 2 ans). Cette terre que mon défunt père a défriché et mis en valeur d’il y’a 40 ans, est devenue, ainsi la principale source de revenus pour la famille.

Durant ces quatre décennies, personne n’a jamais manifesté la moindre contestation de notre propriété sur cette terre. Chose que je n’ai jamais imaginé pouvant se produire. Ma surprise était si grande et le choc était, si fort, lorsque mon voisin Mouhamed Mahmoud o Abeid El Barke dit Dahmoud s’est présenté pour me dire que mon champ lui appartient. Sans beaucoup tarder, j’ai saisi l’autorité sur les allégations de ce dernier. Elle s’est engagée à résoudre le problème, en m’ordonnant de continuer de cultiver ma terre et de ne pas céder à la provocation au cas ou mon adversaire s’y prêterait.

Avec les premières pluies j’ai commencé mes travaux champêtres, comme accoutumé. Ainsi Ould Abeid El Barka a mobilisé les siens et sont venus semer sur notre semi. De nouveau l’autorité fut informée du dernier développement. C’est à partir de ce moment que le nommé Med Saleh O Abghary qui prétend être mandaté pour défendre, ce qu’il appelle propriété foncière de son groupe traditionnel de Ehl Sid el Haj, a surgi dans le dossier, avec des démarches qui ne laissent aucun doute que c’est lui-même qui a poussé O Abeid el Barké de franchir les premiers pas et il lui reviendrait de tracer et parachever le scénario du complot.

Ainsi, il déposa une plainte auprès du cadi de Barkéol, dans laquelle, il déclare que les terres de Disky lui appartiennent et il a donné l’ordre à Abeid El Barké de m’empêcher par tous les moyens de continuer de travailler dans mon champ. Dans le bureau du cadi en réponse à sa convocation, il nous a déclaré incompétent de se prononcer sur le sujet, car la plainte présentée à transformer le contentieux en conflit collectif.

De retour au Hakem, il a paru cette fois ci très hésitant et confus à notre égard, une manière sans équivoque pour prendre partie en faveur du notable. En commentant notre propos sur la loi 127/83, qui dit que la terre appartient à celui qui le met en valeur et sur les allégations du notable de sa propriété sur la base de la tenure traditionnelle, le Hakem souligne que la propriété traditionnelle a été abolie par la loi 127/83, mais que cette loi ne peut pas être appliquée et de suggérer une solution qu’il qualifie de l’amiable, qui consiste à partager équitablement le champ entre les deux protagonistes pour cette année et à moi de rendre ma part à la partie adverse après la récolte.

Solution que j’ai rejetée immédiatement, estimant qu’elle est tellement injuste et immorale, car elle ne fait que consacrer l’expropriation de mon champ. En cédant devant les tentatives et pressions de cet homme, le hakem renonça à l’application de l’avis de l’administration dans ces cas de figue, qui consiste à me laisser cultiver mon champ pour cette année et trouver une solution au contentieux après la récolte.

Dans sa volte face, il suit le notable dans ses propos provocateurs en déclarant que la communauté Peule n’a d’ailleurs aucune propriété foncière dans toute la zone de l’ Aftout. Déclaration répétée au Wali Moucaid de l’Assaba en ce terme : A Barkeol, la propriété est de type traditionnel donc les terres appartiennent aux tribus maures, les Peuls n’ont aucune propriété terrienne dans cette zone. Des propos indignes d’un citoyen lambda, de surcroît d’une autorité investie de pouvoir de préserver les intérêts des citoyens et de l’Etat de droit.

Excellence Monsieur le Président

Le 5 septembre 2011, le Hakem m’a convoqué avec mon rival direct et nous informa de sa décision arbitraire, consistant à retirer ma propriété foncière en faveur de mes adversaires Abeid El Barka et Ould Abghary. Séance tenante je lui ai demandé une copie de la décision, il a répondu par négation et de me dire va où tu veux, tu peut aller jusqu’ au Président.

Excellence,

Sur votre permission, j’attire votre attention du danger que présente aujourd’hui le comportement et agissement de Ould Abghary sur la paix et la quiétude des paisibles populations de l’Aftout. De Mbout (Bidhyam) à Barkéol (Disky) il agit ici et là dans l’impunité totale, pour empêcher les uns de creuser ou foncer des puits pour l’eau à boire, pour priver des coopératives féminines de faire des jardins maraîchers ou d’implanter des arbres fruitiers octroyés par des partenaires au développement de notre pays ou pour arracher aux autres leur terres de culture au vu et au su des autorités locales, voir en connivence avec certaines.

Il déclare haut et fort devant les publics et les autorités que les Peuls n’ont aucun droit de propriété terrienne dans cette zone et lance même de menaces d’expatrier ceux qui refusent de se soumettre à son diktat.

Excellence
Nous sommes désemparés et nous nous demandons à quelle fin se vouer. Accepter de se soumettre aux diktats des forces obscurantistes en collision avec une administration corrompue et nostalgique de la politique chauvine du régime déchu de Ould Taya, ou résister en luttant contre les agissements de ces dernières, pour l’avènement d’un véritable Etat de droit avec tout ce qui cela comporte comme conséquences sur notre sécurité?

Excellence
Nous demeurons convaincu que vous n’hésiterez pas d’intervenir avec célérité pour arrêter cette pagaille, en mettant fin au comportement provocateur de cette et en rendant nul et non à venue la décision arbitraire du hakem de Barkeol sur notre terre de culture et en faisant régner dans notre chère patrie la paix, la justice et la concorde entre ses filles et fils.

Djibi Mamadou Diallo à Disky


www.cridem.org


Source :
Oumar Sow

Fedde Halaybé Belgique / Mauritanie / Sénégal (FHBMS)/ Une ambulance et un important lot de matériel médical pour la ville de Boghé.



Fedde Halaybe Belgique / Mauritanie / Sénégal (FHBMS) va faire sa première intervention dans le pays. Selon des sources sures, l’association à but non lucratif, va offrir dans les prochains jours à la ville de Boghé, une ambulance complètement équipée, assortie de matériel médical (6 fauteuils roulants avec leurs pièces de rechange et pompes, 9 paires de béquilles, 3 chaises percées, 2 déambulateurs et une valise remplie de matériel médical).

Basé à Bruxelles, le FHBMS ne chôme pas en ce début d’année. Pour venir en aide aux populations pauvres, l’association va mettre à la disposition de la mairie de Boghé, une ambulance et un important lot de matériel médical dans les prochains jours.

D’après les sources, l’ambulance, un Vito Mercedes, a été offerte à l’association par la Croix Rouge de la petite ville de Poperinge (Belgique).

En service depuis 1998, cette ambulance, en ordre de contrôle technique, terminera sa carrière dans la commune de Boghé. Joint au téléphone Mme Decèvre membre de FHBMS explique le geste de son association « Parce que les gens qui ont besoin d’aide n’ont pas à attendre. L’aide internationale est urgente.

Nous ne sommes pas des faiseurs de miracles, mais nous mettons nos ressources matérielles et intellectuelles pour nous donner les moyens de réussir et d’aider les populations pauvres. Nous voulons, avant tout, être efficaces pour assurer le mieux être des collectivités concernées et arriver à une qualité de vie meilleure pour chaque individu. On travaille en synergie avec les diasporas mauritaniennes et sénégalaises »

Elle dira que ce geste de bonne volonté a été rendu possible grâce à l’intervention d’Almamy Bocoum de la famille Derycke de Poperinge (Belgique) et du président de FHBMS Touré Mamadou, plus connu sous le nom d’Ama touré. En sus du matériel médical offert par le FHBMS, Mme Decèvre, a déclaré qu’elle a offert à la jeunesse boghéenne, un équipement complet de matériel de musculation. « Cet équipement servira dans une salle de sport, destinée, non seulement à la jeunesse de Boghé mais encore sera d’une grande utilité dans la revalidation motrice des opérés et autres accidentés de la vie », dira l’intéressée.

Selon les sources, l’ambulance et le matériel médical sera à Boghé avant la fin du mois, car son envoi a été retardé par les formalités administratives. Crée en décembre 2011 par la diaspora belge des populations peules de la région du fleuve, de la Mauritanie et du Sénégal, le FHBMS s'organise afin de donner accès aux populations leurs droits humains fondamentaux, tels que l’accès aux soins, à la culture, à l'enseignement. L’association aide aussi les populations à développer des projets liés à l'aviculture et à l'agriculture. Le FHBMS vit des dons et des sacrifices de sa diaspora qui consacrent plus de 1/10 de leurs revenus à l’association.

Dialtabé
QN

IRA - Mauritanie : Communiqué de presse




Les autorités mauritaniennes tentent de camoufler l'affaire de trois victimes d'esclavage à Teintane. Une Importante délégation de l’IRA Mauritanie est actuellement en sit in dans les locaux de la Brigade de gendarmerie d’Ain Farba dans le département de Tintane, wilaya du Hod el gharbi.

Pour cause le commandant de Brigade de Ain Farba Adjudant Boubout, qui était semble-t-il informé de leur déplacement est en train de jouer sur le temps certainement pour camoufler cette affaire d’'esclavage avéré'.

Depuis l’arrivée de la mission cette après-midi a Ain Farba le commandant de brigade n à cesser de les intimider, il a même porté la main sur le journaliste rédacteur en chef de elmuchahid .net, qui accompagne la délégation. Il est en train de chercher a convaincre le plaignant de laisser tomber cette affaire au lieu d’aller chercher les esclavagistes et les victimes.

Tout a commencé quand Med Lemine Ould Mbarek Ould Laghdhaf est venu demander à IRA de l’aider a libéré ses deux frères(mineurs) Taleb Jidou et Mohamed El Mokhtar, et sa sœur (mineure) Aynna mint Mbarek, tous tenues en esclavage par Mohamed Nouh Ould khanfour et son épouse Louty mint Gardy qui habitent dans la commune de Agharghar.

IRA Mauritanie met en garde contre l’agissement des autorités dans le département de Tintane et exige l’enclenchement de la procédure visant à libérer ces esclaves et arrêter les esclavagistes, ceci en application à la loi 0048/2007 .

Nouakchott le 10/01/2012

La commission de communication

le 10 janvier 2012



www.cridem.org


Source :
IRA-Mauritanie