dimanche 16 mai 2010

UPR-Tagant Sit-in des éléments de lakhcheb devant le domicile du fédéral



Des dizaines de personnes issues du groupe politique de Lakhcheb piloté par le sénateur de Tichitt, sont actuellement en sit-in devant le domicile du fédéral du Tagant pour faire entendre leur cause à la secrétaire exécutive de L’UPR chargée des femmes madame Siniya Mint Sidi Haiba présente à Tidjikja pour superviser la mise en place du bureau fédéral de la wilaya du Tagant.

Selon les éléments de ce groupe, appliquer uniquement la proportionnelle à Lakcheb les mettrait en minorité par rapport à leurs adversaires. Ils exigent, au nom de la justice et l’équité, que cette même proportionnelle soit appliquée également à Tichit.

Rappelons que le coordinateur départemental chargé de la Moughattta de Tichit Monsieur Mohamed Ould Mekhala, faute de consensus, a procédé à l’application stricte des dispositions prévues dans le guide d’implantation. Résultat, le groupe du sénateur de Tichit s’est auto-exclu en refusant de cautionner « une mascarade commanditée et pilotée par le député de Tichitt Bouyé Ahmed Ould Chrif » selon ce meneur de groupe.

Il convient de noter que le maire de Lakhcheb, proche du député de Tichit, a été pris en parti, la veille, par les éléments du même groupe qui ont failli le molester n’eut été l’intervention prompte de Dy Ould Zein chargé de mission à la Présidence de la République qui a conduit l’infortuné à la gendarmerie pour le sécuriser. Une enquête est d’ailleurs ouverte par la police de Tidjikja pour mettre au clair cette affaire.
Khalil Sow

Entretien avec Diallo Daouda Samba Coordinateur régional de l’UPR du Tagant




« Ma stratégie a été de privilégier constamment la transparence et l'équité et d’être à égale distance de toutes les parties impliquées».

La campagne d’implantation de l’UPR au Tagant vient d’être bouclée avec l’élection du candidat du parti Mohamed Ould Abdi au poste de secrétaire fédéral. 26455 adhérents pour 422 unités de base, 10 sous section et 3 sections, tels sont les résultats, plus que raisonnables, réalisés par le parti d’Ould Abdel Aziz au Tagant. Il faut dire qu’en dépit de quelques foyers de tensions (N’Beika, Nimlane, Lakhcheb, Ghoudiya) la campagne s’est déroulée normalement. Les adversaires n’étant pas du même calibre, les duels se sont soldés par la large victoire des groupes majoritaires. C’est le cas à Tidjikja, Ghoudiya, Moudjéria, Tichit, Soudoud, El Wahat. Nous avons approché le coordinateur régional de l’UPR monsieur Diallo Daouda Samba pour nous livrer ses impressions sur le déroulement de la campagne, ses constats, le secret de la réussite dans les grands centres et les causes des frictions.

NI : La campagne d’implantation de l’UPR au Tagant vient d’être bouclée, quels constats en tirez- vous ?

Diallo Daouda Samba : Cette implantation a été marquée par une forte mobilisation et une forte participation des acteurs politiques de la région à travers leur engagement personnel et leurs contributions matérielle et financière (véhicules et carburant). Cette implantation a été également marquée par un engagement sans équivoque des populations de la région à soutenir la politique de changement du Président de la République Mohamed Ould Abdel Aziz à travers leur adhésion massive à L’UPR.

NI : Quelle stratégie avez-vous adoptée pour éviter que des problèmes se posent à Tidjikja connue pour être une ville où les rivalités sont très marquées ?

DDS: A Tidjikja, nous nous sommes attelés dés le départ à inspirer confiance à tous les acteurs politique en leur signifiant notre ferme volonté de travailler dans la transparence, la justice et l’équité, en évitant de s’ingérer dans leurs affaires et en leur appliquant le même traitement. Par conséquent dés qu’ils ont acquis la certitude que le coordinateur régional que je suis, n’était pas partial, ils ont été mis en confiance et rassurés de ma neutralité et de mon indépendance.
Maintenant, il faut dire que la classe politique Tidjikjoise était très mobilisée, Parce qu’au-delà de la réussite de la campagne d’implantation, c’est l’image biaisée de leur ville, accusée à tord d’être du côté de l’opposition, qu’ils voulaient corriger et ça, je peux certifier, qu’ils y sont parvenus de la belle manière. L’enthousiasme et le ferme engagement dont les acteurs politiques et les populations de cette ville ont fait montre sont des signes indéniables de leur soutien à la politique du changement du Président de la République à savoir la lutte contre la gabegie le détournement des deniers publics, la corruption le souci de régler les problèmes des populations les plus démunies; eau, électricité, santé, éducation, infrastructures routières, diminution des prix, indemnité de logement et de transport pour tous les fonctionnaires… etc.
Pour répondre maintenant à votre question, je dirai que ma stratégie était de privilégier constamment la transparence et l'équité en restant à égale distance de toutes les parties impliquées, éviter des apartés et tout comportement susceptible d’être interprétée comme un parti pris. J’ai dans cette wilaya beaucoup d’amis, de promotionnaires mais j’ai mis entre parenthèses ces relations pour me concentrer à la mission que le parti a bien voulu me faire l’honneur d’effectuer. Maintenant, j’avais promis aux populations de Tidjikja de leur réserver une très grande surprise à la fin de ma mission. Je voulu ne pas en parler au début parce que cela aurait révélé un attachement tout particulier entre moi et les populations de cette ville. En réalité, la révélation est la suivante : j’ai passé toute ma petite enfance a Tidjikja jusqu’à l’âge de 9 ans. C’est ici que j’ai appris à marcher, c’est ici que j’ai fait mes premiers versets de Coran. Toutes les personnes âgées entre 7 et 9 ans en 1965 sont des personnes avec lesquelles j’ai partagé cette petite enfance passée dans le quartier Wastha (j’habitais au camp de garde) A 9 ans, j’ai quitté Tidjikja, je ne parlais pas un seul mot en Poulaar et c’est 45 ans après que je réapprends à parler Hassanya à Tidjikja et dans les autres localités du Tagant, lors des réunions d’implantation.
En conclusion, le sentiment d’appartenir à cette ville a toujours été intense chez moi et les cadres et acteurs politiques de Tidjikja, sans savoir les relations qui nous lient, m’ont aidé à réussir ma mission en évitant tout ce qui pouvait l’entraver. Me permettant ainsi de m’occuper des difficultés survenues dans les autres départements et communes.

NI : Qu’est-ce qui a été à l’origine des frictions notées à N’Beika, Nimlane, Lakhcheb et Ghoudiya ?

DDS : Les problèmes que vous venez de soulever ne sont pas de même nature. Pour Ghoudiya, on a voulu enregistrer des pièces d’identité sans la présence physique de leurs titulaires, ce qui contraire aux instructions que nous avons reçues. Pour appuyer leurs argumentaires ils soutiennent que dans la même localité certains auraient été enregistrés qu’ils ne soient physiquement présents. J’ai leur ai demandé de me fournir les noms et les numéros des pièces d’identité des présumés inscrits sur cette base ce qui n’a pas été fait jusqu’à présent.
A Nimlane, c’est un problème de contrôle d’unités de base qui s’est posé conduisant les belligérants à adopter des positions figées et inconciliables. Sûrs de détenir la majorité, certains étaient plutôt favorables pour l‘établissement des listes mixtes et les autres étaient fermement opposés à cette proposition n’y trouvant pas leur compte.
A N’Beika, c’est aussi le problème de contrôle d’unités de base qui s’était posé à la différence que dans cette ville chacun des belligérants soupçonnait l’équipe d’implantation d’être en mèche avec la tendance adverse. C’est donc un problème de manque de confiance et de suspicion qui s’était posé.
Pour Lakhcheb, c’est un problème encore plus compliqué. Là, il s’agit d’un problème d’application de la proportionnelle instituée par le parti au cours de la campagne d’implantation. Quand la proportionnelle a été décidée, le bureau de la sous section et les délégués de la commune de Tichit étaient déjà désignés. L’obligation de procéder à la proportionnelle à Lakhcheb a changé carrément la donne en transformant la majorité en minorité et vice versa. Le groupe majoritaire a jugé injuste que la proportionnelle ne soit appliquée que chez lui et qu’elle ne soit appliquée à Tichit.

NI: La coordination régionale et ses organes déconcentrés n’ont-elles pas été accusées d’être à l’origine de ces frictions ou bien de les avoir attisé ?


DDS : Non pour la coordination régionale, parce qu’elle n’est pas mêlée directement aux opérations d’implantation mais pour les autres coordinations (communales et départementales) c’est souvent le cas. Ce n’est pas que ces équipes font mal leur travail mais il arrive qu’elles soient accusées, à tord ou à raison, d’avoir favorisé un groupe au détriment d’un autre. Il faut dire que le travail de terrain
est difficile et il n’est pas facile de ménager les susceptibilités et de réussir un sans faute.

Propos recueillis par Khalil sow

Avis : Association des Jeunes de Rosso (AJR) à Nouakchott




L’Association des Jeunes de Rosso est une organisation non gouvernementale apolitique. Elle vise par ses activités à contribuer à la réalisation des politiques et programmes en matière de développement Social, socio-sanitaire et culturel et en particulier ceux qui visent l’équité et le bien-être des citoyens et la promotion des droits humains.

Elle œuvre pour : Un développement harmonieux des conditions de vie des habitants de la ville de Rosso à travers les programmes Humanitaire en vue d’améliorer les conditions de vie.

Nous appelons tous les jeunes rossosois et rossosoises d'ici et d'ailleurs de venir adhérer massivement à l'association pour démarrer les activités.

Pour de plus amples information et nous contacter rendez vous à note blog ou rejoignez nous sur facebook en adhérant au groupe facebook:


Association des Jeunes de Rosso ajrosso.over-blog.org


Le SG Seydou Cissé dit Doucouré

Meetings des partis à Nouadhibou : La COD perd du terrain!




A en juger, samedi, par l’affluence aux meetings de la COD et de l’UPR, soutenue par ses partenaires politiques, à Nouadhibou, il semble de plus en plus indéniable que l’Opposition perd du terrain dans cette ville au profit de la Majorité politique dont la mobilisation a drainé plus de monde, cet après-midi au site de Voum El Base.

La COD avait pourtant reçu en renfort et en prévision de son meeting ses leaders charismatiques comme Ahmed Ould Daddah, son président en exercice, Messoud Ould Boulkheir, président de l’App et de l’Assemblée nationale, Yahya Ould Ahmed Al Waghef (Adil), Bâ Bocar Moussa (vice-président Ufp), Me Ould Batah…

Mais ce n’est que vers 18H 30 mn que les leaders de la COD feront le déplacement, place de la résidence du wali où ils ont pris place dans la tribune officielle. L’affluence n’était pas celle des grands jours ; moins de deux milles personnes, environ, ont répondu à l’appel de la coordination régionale de la COD.

A Voum El Base où visiblement, c’était l’agglutinement. Si les organisateurs expliquent cette affluence massive par le soutien au programme politique du président Ould Abdelaziz, d’autres sources expliquent cette mobilisation aussi par le choix du site proche des quartiers périphériques de la ville.

Les différents intervenants de la COD, en course contre la tombée de la nuit, ce sont alternés dans la critique de la situation politique, économique et sociale du pays. Mais c’est assurément, le leader de l’App et celui de Taliaa (avant-garde) qui ont fait vibrer les militants de la COD.

Des critiques personnalisées contre le président Mohamed Ould Abdelaziz, accusé d’être à l’origine de «tous les malheurs de la République » sont repris en cœur dans un leitmotiv des différents intervenants.

Messoud Ould Boulkheir ne manquera pas, cependant pas d’égratigner les autorités locales, traitant le wali de la région de «wali de pacotille» et «d’arriviste».

Notons que les meetings tenus simultanément se sont achevés sans heurts.

Nous y reviendrons en détails dans nos prochaines livraisons

JD
Envoyé spécial Le Quotidien de Nouakchott à Nouadhibou


www.cridem.org


Info source :
Le Quotidien de Nouakchott

Implantation de l’UPR au Guidimkha, Amalgames, confusions et querelles de positionnement.

Depuis la première semaine du mois d’avril, les sensibilités et les tendances politiques qui ont caractérisé la vie politique du Guidimakha de 1952 à nos jours ont surgi de nouveau.

A l’occasion du lancement de la campagne de sensibilisation et d’implantation de l’UPR, qui a eu lieu le 10 avril 2010 à la maison des jeunes de sélibaby la présence de Soumaré Abdoul, membre du bureau exécutif, de l’ancien Ministre de la justice et celui de l’environnement et du développement durable limogé pour donner satisfaction aux féodaux qui l’ avaient réclamé au nom des cadres du Guidimakha.

A cette cérémonie avait pris part également le secrétaire général du gouvernement, venu la veille.

La présence de certains cadres originaires de la région, des hommes politiques, des laudateurs et des nomades politiques venus de Nouakchott et de l’intérieur était remarquable pour influencer des parents, amis et connaissances afin d’obtenir leur adhésion à l’UPR. En effet, le Guidimakha aux cadres et hommes politiques démissionnaires de tout ce qui peut réellement aider ou peut être utile pour le pauvre citoyen convoité dans des pareilles occasions, a vu défiler toute sorte de personne parlant du parti au pouvoir.

Ce qui fait penser au retour du PRDS dans toutes ses formes ; car se sont ceux qui avaient soutenu et applaudit Ould Taya, Ely puis Sidi qui sont revenus parler du tombeur du premier président démocratiquement élu dans l’histoire de la Mauritanie. C ’est dans ce cadre que les onze communes du département de Sélibaby et les sept de Ould Yengé ont étaient sillonnées par les differentes tendances et /ou mouvement pour ramasser des piéces d'identité des, personnes et quelques fois sans savoir le pourquoi.

C'est le cas de la commune Khabou et celle de Ould Bony, où il a fallu parler de la distribution du blé pour faire inscrire des personnes, pendant qu’à tektaké la tendance de Ould Mamy, allié de Kane Yahya est en déaccord avec les autres qu'ils soient de la mouvence des jeunes pour le changement ou de la tendance du MCD qui a sautenu depuis le coup d'état du 6/8/08.

A Ould Yengé, les Zbeirat, alliés au MCD représenté par le député camara Ali Gueladio et le député Ould Oumar ne sont pas en bon terme avec la tendance de Baby Ould Salem de la tribu des Merssouma, qui en majorité avait soutenu la candidature d’Ely lors des présidentielles passées.

Dans Sélibaby ville, dans des quartiers de Bambaradougou, Adalla, Mbekéra, Moussafarine Mali etc ...l'achat des cartes d’adhésion a été pris en charge par les deux ministres limogés à la veille de la campagne d'adhésion de l'UPR.

Pendant que dans la commune de Khabou, l'initiateur du Forum de concertation des jeunes du Guidimakha,( qui avait perdu son poste de SG de la condition feminine, suite aux dires des soit disant cadres du Guidimakha qu'il ne savait rien du Guidimakha) aidé par Soumaré Housseinou remuaient ciel et terres pour faire adhérer le maximum de personnes.

Le 30 avril, les quatre vingt dix sept (97)comités de base de la ville de sélibaby s'étaient retrouvées à la maison des jeunes de sélibaby pour le choix du secrétaire de la sous section au cours de la quelle des gifles ont participé à l'élection de ce dernier qui est de la tendance de Kane que d'aucuns qualifie de tenace et de stratège. La présence du SG du gouvernement durant la période d''implantation a été d'une grande influence dans les deux départements de la wilaya du Guidimakha.

Les huit(8) comités de base de Bambaradougou, les neuf(9) de Nezaha où les Merssouma ont possédé à l’achat des cartes pour présider les comités, les onze (11) d' Adalla, les Sept(7) du collège; les deux du quartier Ferlo, et les quatre de l’élévage se sont ajoutés à d'autres pour donner cinquante voix au groupe de la tendance qui a combattu feu Diaramouna Soumaré depuis 1952, feu Bakary coulibaby et tout récemment le MCD dans le Guidimakha qui se cherche sur tous les plans.

Pendant que la mouvance des jeunes pour le changement s'est retrouvée avec quarante sept voix, suite à la trahison de deux femmes et un monsieur qui président des comités à Nejaha, Adalla et un dans le quartier Kothinkollé. La mouvance déclare avoir obtenu la démission d'un conseiller municipal de l’UFP ; un du PLEJ, un de l’UNDD de Tidjane Koita et une conseillère de l'APP.

La grande surprise c'est avec l'élection du secrétaire de la section du département de Sélibaby, élection au cours de la quelle le choix a porté sur un Salem Memine qui, pourtant lors de la dernière présidentielle avait soutenu Ahmed o/ Dadda contre celui qui a promis un changement qui tarde à venir. Le choix du fédéral qui est du Forum de concertation des jeunes du Guidimakha dont il est l'initiateur est un coup dure pour les deux tendances qui se rivalisent et se querellent rien que pour se positionner .

Finis l'implantation et les promesses qui ne seront jamais tenues et le Guidimakhanké aura toujours besoin des leaders crédibles qui savent défendre les intérêts des pauvres et non de ceux qui se querellent pour se positionner et / ou qui défendent des intérêts égoïstes. Pour ne pas dire que la seconde phase de l’implantation de l’UPR, celle de mise en place des comités, des sous section, de section au Guidimakha s'est déroulée dans la confusion et s'est caractérisée par de l’amalgame

Signé Amadou Bocar Ba


www.cridem.org


Info source :
AmadouBocarBa