lundi 18 novembre 2013

Tidjikja : Sit-in devant les locaux de la CENI régionale

La création du 17eme bureau de vote(Dboulgui) continue à provoquer des remous à Tidjikdja où le ton continue de plus en plus à monter à l’approche de la date fatidique du 23 novembre. Les sept formations politiques qui avaient menacé hier de réagir fermement face à la « création douteuse » à la dernière minute du bureau N° 17, ont mis leur menace en exécution. En effet, ce matin les candidats de ces sept partis politiques (législatifs et municipaux) se sont donnés rendez-vous devant les locaux de la CENI régionale où ils ont tenu un sit-in qui a duré plus de deux heures d’horloge. Les manifestants n’ont pas rencontré le Président de la CENI régionale qui est en tournée dans la Moughataa de Moudjeria, ils ont dû se rabattre à la CENI départementale où ils ont été reçus par son premier responsable. Une réunion a été tout de suite improvisée qui a permis aux différents candidats d’étaler leurs griefs et la question centrale du bureau N°17 est revenue incessamment à travers toutes les interventions. Pour toute réponse, le président de la CENI départementale a indiqué que la décision de créer le bureau de Dboulgui a été prise par la Commission Electorale Nationale et que ledit bureau comporte en tout et pour tout moins de cent votants. « La CENI a décidé de maintenir ce bureau et nous travaillons à ce que cette décision soit effective » devait –il préciser pour couper court à toute discussion liée à cette affaire. Par la suite les candidats saisiront l’occasion pour demander la suppression de certains présidents et certains assesseurs estampillés de telle formation politique ou de telle autre. Après avoir passé en revue toute la liste des bureaux de vote et mis la croix sur certains noms, les candidats et le Président de la CENI départementale ont établi en commun accord un procès verbal dûment signé par les deux partie. En définitif, si l’affaire des présidents et assesseurs douteux a été réglée celle du bureau N° 17 reste entière. D’ailleurs les protestataires ont décidé de ne pas envoyer d’observateurs pour ce bureau et d’introduire un recourt aussitôt après la proclamation des résultats.
Khalil Sow –Tagant

Licenciement collectif et abusif à Aéré M’Bar

Comaco, S.A- Maceiras est un groupement mauritano espagnol qui exécutait des travaux d’aménagement du périmètre hydro-agricole à l’Est de Aéré Mbar. Ce groupement qui employait une soixantaine de travailleurs mauritaniens et quelques étrangers avec des contrats à durée indéterminé. Le groupement a procédé, le 30 juillet 2013, au licenciement collectif et abusif des travailleurs sans condition ni explication fiable. Aucune indemnité de licenciement, ni préavis ou encore moins d’allocation de congé n’a été payé. Le dit groupement a systématiquement pillé plus de 10 000 000 d’ouguiyas correspondant aux droits des travailleurs. Avant toute décision de licenciement, l’employeur doit en informer le travailleur par écrit, or dans ce cas spécifique il s’agit d’un licenciement collectif pour fin de chantier qui donne droit aux travailleurs à un préavis, à l’indemnité compensatrice de congé et à l’indemnité de licenciement si le travailleur a couvert la période requise. Selon Aziz O/ Abdel Vetah, petit caissier, sans niveau, déclare que le groupement a observé un arrêt de travail de 20 jours sans aucune forme de rupture avec ses travailleurs, il poursuit en disant que dans 15 jours, le chantier reprendra ses activités et fera appel aux travailleurs dont il aurait besoin pour une nouvelle réintégration, Selon Abdou Ould Bechir, un autre subordonné et chauffeur du patron espagnol estime dans sa déclaration qu’en fin de chantier le préavis et le chômage technique qui ont été observés ne sont pas payables parce que ce licenciement collectif à pour motif économique entraînant des suppressions d’emplois, notamment la diminution de l’activité ou une réorganisation même de l’entreprise. L’équipe de l’inspection inter- régionale du travail du Gorgol s’était déplacée à Aéré M’Bar essentiellement pour prendre connaissance des conditions de la rupture collective des contrats et précédée par la suite aux décomptes des droits des travailleurs licenciés, Pour que cette opération soit réalisable, l’inspecteur a demandé aux travailleurs, à l’absence de leur syndicat de designer deux travailleurs parmi une soixantaine afin de les représenter dans les négociations improvisées par ce dernier. L’employeur a catégoriquement refusé de s’engager à payer les droits dont jouissent effectivement les travailleurs. Selon ma compréhension, le patron de COMACO estime que le montant à payer est trop élevé. Après l’intervention de l’inspecteur régional du travail du Gorgol, le groupement COMACO, S-A - MACEIRAS s’est engagé pour débloquer seulement : 1 841 540 UM pour 41 travailleurs soit en moyenne 45 000 UM forfaitaire par employé et cela ne prends pas compte les revendications demandées par les travailleurs. D’après les calculs effectués par rapport aux droits acquis et prescrit par la législation, les travailleurs ont droits : - A la prime de panier - Aux préavis - A l’indemnité compensatrice de congé - A l’Indemnité de licenciement pour les travailleurs qui ont atteint la durée - Aux tenues du travail - Au chômage technique - Aux contrats de travail - Aux bulletins de paie - Aux heures supplémentaires - A l’assurance la Caisse nationale de sécurité sociale Pourtant le projet d’Aéré M’ Bar rentre en droite ligne avec la politique de l’Etat qui consiste à faire beaucoup d’aménagements hydro-agricoles et lutter ainsi contre le chômage et la précarité. Il est inacceptable que des travailleurs mauritaniens qui ont donné leur savoir faire, leur peine et de leur fatigue dans la faim et dans la soif ne puissent accéder à leurs droits, surtout des droits prescrits par la loi et cités en haut. Je rappelle qu’en 2012 les travailleurs représentés par leur syndicat, devant la juridiction du travail, ont obtenu un accord couvrant tous les droits que les travailleurs pourraient prétendre : Notamment le chômage technique qui était perçu dans un cycle supérieur à trois mois mais négocié à deux mois. Donc COMACO, S.A - MACEIRAS demeure redevable aux travailleurs de deux mois de chômage technique, aux préavis, aux congés, aux heures supplémentaires et autres éléments de salaires.
Diagana Abdoulaye Ex Chef Personnel du Groupement COMACO,S.A – MACEIRAS

Zouerate: Arrestation de 3 travailleurs manifestants

Les forces de l'ordre ont arrêté ce dimanche à Zouerate (Nord Mauritanie) trois travailleurs qui participaient à une manifestation, selon un communiqué de CNTM, reçu à Alakhbar. Ils protestaient contre un accord qui "viole les droits des agents de sécurité". Les trois sont Araffat Ould Savra, secrétaire général du Syndicat des Travailleurs des Infrastructures, Moulaye Ahmed Ould Sidi Aly et Elemine Ould Abdelghadir. Ils ont été arrêtés "sur instruction du wali de Tiris Zemmour", a précisé le communiqué.
Source : Alakhbar (Mauritanie)

URGENT : 5 morts dans un accident maritime à Nouadhibou …Noms des victimes

Cinq personnes sont décédées dans un accident maritime dimanche 17 novembre courant, quand leur embarcation a percuté violement un chalutier, au moment où tout l’équipage dormait après une journée exténuante de pêche. Les personnes décédées sont Chriv Ali Ould Sidi Ali, Zl Khater Ould Boulkheir, Ahmed Ould Jid Ehlou, Oumar Ould Moussa et El Bar Ould Oumar. Le propriétaire de la pirogue Chriv Ould Ahmed Ould Khatri et son collègue Moustapha Ould Meylid ont miraculeusement survécu à ce drame. Selon des sources, les rescapés accusent les autorités régionale de ne pas avoir pris les mesures appropriées pour traquer le chalutier et arrêter les criminels, insistant sur la nécessite d’ouvrir une enquête urgente pour élucider les zones d’ombre de cette douloureuse tragédie.
Source : Le Véridique (Mauritanie)