vendredi 24 septembre 2010

Boghé, Journée spéciale d’assainissement : les sites ciblés le centre de santé de Boghé...



Le mardi 21 septembre 2010, restera une journée spéciale dans l’agenda historique des travailleurs du centre de santé de Boghé. Une vingtaine de jeunes filles et garçons de l’association des jeunes ressortissants de Boghé ( A J R B ) dirigée par Mademoiselle Fatimata Amadou Dioum dite Aisso décident dans leur programme vacances 2010 d’aller rendre propre les lieux suivants : la mairie de Boghé, la Gendarmerie et le Centre de Santé de Boghé.

Des pelles, brouettes, râteaux et des pioches à la main pour aller épousseter ou mieux balayer nettoyer les cours, salles et bureaux du Centre de Santé de Boghé, la commune et la Gendarmerie.

Rappelons que ce matériel d’assainissement est fourni par la commune de Boghé. De neuf heures jusqu’au treize heures, ces jeunes intellectuels, ont pris toutes les ordures du centre de santé et la mairie, arrosé et nettoyer les alentours de la route longeant, le dispensaire jusqu’à la mairie, sous le soleil accablant de l’hivernage, on pouvait lire sur ces visages, la ferme volonté et la joie de servir son milieu. Les vacances pour eux ne signifient pas se reposer mais aussi aider la population.

Ce lancement, d’une journée spéciale d’assainissement, est une occasion aussi d’analyser les problèmes des jeunes en général et envisager les solutions pour l’avenir. Ces gens s’engagent déjà, aux travaux salutaires de transformation des mentalités et des structures.

Ils ont aussi dans des conférences, exprimé haut et fort leur lutte contre la drogue, le yamba, phénomène qui bouleverse actuellement les jeunes. Bien avant cette journée d’assainissement le 17 septembre 2010, (A J RB) a organisé une conférence animée par le Docteur Mohamed El Kebir Dia sous le thème : la santé et développement (le paludisme, les problèmes de santé liés à l’eau) et autres des questions diverses.



Cette action positive des jeunes étudiants du département de Boghé est une participation au développement pour les uns, au changement pour les autres, modèle sans doute le visage d’un nouveau monde. Oui, les réalités auxquelles ils ont à faire face sont autant d’obstacles qu’ils doivent franchir pour agir toujours dans ce noble choix, qu’ils ont opté pour de bon. Ces jeunes ont reçu l’appui total du Nouveau médecin chef du centre de santé de Boghé

Lorsqu’on veut bien dépasser les vues superficielles, les conclusions hâtives et sans nuances, on constate que certains jeunes sont déjà les acteurs de développement, de transformation dans leur milieu ou pays.

Diop Mohamedou Abou dit Hbodiel
CP le Véridique au Brakna.



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Source :
Mohamedou Abdou Diop

Projet PAHABO: Un garçon de 3 ans est mort




Le Projet d’Aménagement Hydro - agricole du Brakna Ouest (PAHABO) est à sa dernière phase, fin de projet. Les bénéficiaires du projet se posent des questions sur les réalisations et sont préoccupées par les dégâts causés par ce dernier. Ils sont préoccupés par les accidents du projet. Les activités prévues ont causé les dégâts suivants :

1) Recalibrage du marigot N’Diorol. Les 2 ponts sont mal faits et commencent à faire des fissures, les risques liés à l'éffondrement avant l'Harmattan sont présents.Les villageois environnants commencent à perdre beaucoup d’animaux domestiques et une perte humaine d’un enfant de 3 ans à N’diorol vient d'être déclaré (30 Aout 2010), « Allahouma akvirlahou, warahamhou »

2) Réalisation d’une digue piste de 68 km : Cette digue se dégrade de plus en plus, les pluies ont ravagés les la couche de carrière.

4) Stabilisation de 50 ha de cordons dunaires et plantation de 30 km de brise-vent: Cette activité n'est pas clairement visible aux yeux des bénéficiaires.

5) Réhabilitation de 110 ha de périmètres maraîchers: cette activité présente des nuances avec les projets de l'Etat mauritanien sur l'aménagement des périmètres agricoles.

Habitant de la zone du projet
ongbdmm@yahoo.fr


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Source :
Dvlptsudsud

Urgent : L’armée mauritanienne traque quatre véhicules dans la zone de Lemzareb et fait prisonniers des Algériens et des Nigériens.



Des sources généralement bien informées ont indiqué à Sahara média que l’armée mauritanienne a fait prisonnier des Algériens ainsi que des Nigériens près de la localité de Lemzareb, sur les frontières nord-ouest de la Mauritanie, après la traque de quatre voitures dont une a été immobilisée, suite à la crevaison de ses pneus.

Les sources ont indiqué que ces voitures dont trois ont réussi à s’enfuir, venaient du Mali et se dirigeaient vers l’Algérie. Elles ont été prises en chasse par l’armée mauritanienne dès leur entrée sur le territoire mauritanien et trois des individus se trouvant sur le bord de l’un des véhicules ont été fait prisonniers et soumis à un interrogatoire.

L’on pense que ces voitures appartiennent à un réseau de contrebande agissant sur la frontière mauritano-algéro-malienne. Une zone dans laquelle l’armée mauritanienne avait tué, le 26 février dernier, 3 hommes et emprisonné 18 autres que la Mauritanie avait accusé d’appartenir à Al Qaeda au Maghreb Islamique (AQMI) qui protégerait ainsi ces réseaux de trafiquants.




Source :
Sahara Medias (Mauritanie)

Boghé : Le bureau de la sous-section UPR sort de son sommeil !




Le bureau de la sous-section communale UPR de Boghé s’est réuni mercredi sous la présidence de son secrétaire général, M. Ngaïdé Abderrahmane Hamath. C’est la 1ère réunion du genre depuis son élection consécutive à la campagne d’implantation des structures du parti au pouvoir en avril-mai dernier.

Elle est censée redynamiser les structures de base et redonner une nouvelle impulsion à la mobilisation politique des masses près d’un an avant les échéances municipales et législatives.

Après le rituel des prises de contact entre les cinq membres présents sur les sept que compte le bureau exécutif, le secrétaire général de la sous-section a d’abord exhorté ses camarades à la cohésion et au travail « pour ne pas trahir les espoirs que les militants et militantes du parti ont placés en eux ». « Nous devons être à l’écoute de notre base pour prendre connaissance des multiples problèmes auxquels elle fait face au quotidien en vue de les transmettre au niveau supérieur !», a-t-il lancé.

Abordant le 2e point à l’ordre du jour, M. Ngaïdé a fourni les résultats de l’implantation de l’UPR dans la commune de Boghé. Ils s’établissaient comme suit :

Zones Unités de base Adhérents
Thidé 23 1560
Touldé 18 1328
Thialgou 18 1460
Mboon 14 1061
Escale 11 880
Boghé Dow 18 1445
Nioly 43 2840
Total 145 10654


« Ce sont les représentants de ces 10 654 adhérents qui ont porté leur choix sur nous ! Nous devons en conséquence, oeuvrer pour la consolidation de cet acquis en vue d’imposer notre suprématie sur le paysage politique local », souligne le secrétaire général avant de faire un compte-rendu détaillé des circonstances dans lesquelles le bureau de section, le bureau fédéral et les délégués au congrès ont été choisis.

Enfin, le bureau exécutif communal a adopté une ébauche de programme « afin de rompre avec la léthargie qu’elle traverse depuis son élection il y a 5 mois. Elle s’articule autour de 4 axes principaux : l’écoute des populations en vue de répertorier tous les problèmes économiques et sociaux auxquels elles font face, la mise sur pied de coordinations zonales pour faciliter le travail de mobilisation, d’information et de sensibilisation, le recensement des militants des unités de base qui n’ont pas encore reçu leurs cartes d’adhésion et enfin l’ouverture d’un siège local pour le parti.

Les membres présents (Mohamed Mahfoudh O. Boubacar, Houriya Koné, Mariam M/ Sraba et Amadou Adama Lam) ont tour à tour pris la parole pour réitérer leur détermination à œuvrer pour l’unité et la cohésion au sein du parti afin de garantir ses succès électoraux aux prochaines consultations.

A l’issue de 5 mois de somnolence politique, les responsables locaux du parti au pouvoir semblent déterminés à retrousser les manches pour mener le combat de la conquête des voix à un an des élections municipales et législatives. Il s’agira de s’assurer que les 10 654 “adhérents” recensés lors de la campagne d’implantation sont résolument acquis aux principes et idéaux du parti et seraient prêts à défendre ses couleurs devant les urnes. L’avenir nous le dira !

Dia Abdoulaye
Cp. Brakna

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Source :
Dia Abdoulaye

Kaédi : forte menace des eaux de la crue sur la digue de protection du PPG II



Au cours de cet hivernage 2010/2011, les eaux de la crue de la Chemmama ont atteint un niveau record en hauteur en un laps de temps, provoquant des menaces et de fortes dégradations sur les digues de protection des PPGI et PPG II de Kaédi.

La période de grandes craintes de rupture des digues de protection des PPG de Kaédi, se situe dans la deuxième quinzaine du mois de septembre qui est caractérisé par des précipitations accompagnées souvent de vents violents.

Tout à commencer le jeudi matin 16 septembre 2010, quand une pluie accompagnée d’un vent fort s’est abattue sur la ville de Kaédi ; des vagues ont fait passer l’eau au dessus de la digue séparant le quartier Gourel Sagné et le pont-vanne du PPG I, lieu de passage pour les exploitants des périmètres rizicoles et les voitures de transport qui font le trafic dans des zones situées à l’Est de Kaédi.

Tout le monde s’est mobilisé pour donner appui et soutien afin d’éviter le pire. Le lundi 20 septembre 2010, le Ministre Secrétaire Général à la Présidence de la République, Monsieur SY Adama et le Commissaire à la sécurité alimentaire, ont effectué une visite à Kaédi pour venir s’enquérir de la situation.

Le mardi 21 septembre 2010 : une fuite d’eau a été découverte dans une des ouvrages de la digue de protection du PPG II, situé au niveau de la décrue contrôlée ; cette information qui a passé vite entre les exploitants sur le terrain, qui ont encore le mauvais souvenir de l’inondation du PPG II en 2007, ont plié bagages et prirent vite congé du périmètre.

Les vagues violentes qui se forment à partir de Lexeïba 1, terminant leur course sur la digue de protection du PPG II, ont provoqué de graves dégradations, qui quand elles continuent,risquent de provoquer des brèches qui inonderont le périmètre.

La mobilisation a été générale : les autorités Administratives et Municipales, les structures techniques d’encadrement : la SONADER et la Délégation régionale de l’agriculture du MDR, les responsables des Unions des PPG 1 et 2 ainsi que les paysans qui sont venus de Kaédi, de Djéwol, d’Awoynatt et de Djingué, sont tous mobilisés pour venir au secours, afin d’éviter la catastrophe.

Le Directeur Général de la SONADER Mouhamed OULD H’Malla et son Directeur technique de l’aménagement, Monsieur TOUDA n’ont pas attendu pour faire le déplacement de Nouakchott à Kaédi pour constater les dégâts et aider à trouver des solutions éventuelles.



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Source :
sambath

La foudre tue un homme et blesse une femme près de la localité d’Azlat, entre Aleg et Boghé




Un homme a été tué par la foudre près de la localité de Azlat, 30 kilomètres au sud d’Aleg, dans la nuit du jeudi. On rapporte également qu’une femme a subi des blessures au cours de ce phénomène naturel, fréquent en période de pluies.

Des témoins oculaires ont rapporté à Sahara média que la foudre est tombée alors que la zone recevait de fortes pluies accompagnées d’éclairs et de tonnerres.



C’est la deuxième fois que la foudre provoque la mort d’hommes cette année en Mauritanie, après celle tombée sur la localité de Wad Naga, la nuit de la fête d’Id El vitr, et qui a occasionné le décès de quatre personnes.

Des blessés et des prisonniers d’AQMI transportés vers Nouakchott






Le site d’information El Moustaqbal.com a publié aujourd’hui que des sources bien informées ont déclaré à son site qu’un important mouvement d’avions dans le ciel de Néma a été constaté.

Selon ce site il s’agit d’avions qui transportent des blessés et des prisonniers d’AQMI suite aux derniers accrochages entre notre armée nationale et les terroristes.

Selon ce site les mêmes sources ont annoncé que le ministère de la défense nationale publiera incessamment un communiqué final dans lequel il donnera les détails sur les prisonniers et blessés d’AQMI tombés dans ce combat.



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Source :
Le Véridique (Mauritanie)

La BAD évalue l’impact de la route bitumée M’Bégnick- Boghé sur les populations bénéficiaires





Une mission de la Banque Africaine de Développement (BAD) séjourne dans la Moughata’a de Boghé et de R’Kiz depuis le 19 septembre 2010 pour procéder à l’évaluation de l’impact de la réalisation de la route goudronnée qui relie Rosso à Boghé sur la vie des populations bénéficiaires.

Dans ce cas précis, la BAD s’intéresse au lot II du projet de cette route goudronnée, c'est-à-dire le tronçon M’Bégnick-Boghé, long de 111 kilomètres et financé par l’institution financière africaine et dont les travaux avaient été réalisée par la Société Nationale Chinoise des Travaux de Ponts et Chaussées (SNCTPC) entre 2003 et 2007.

Cette mission de la BAD est composée de M.Bendjebbour Abdelkrim expert en infrastructures, de M.Bah O Sid’Ahmed, de M. Léké Marin du côté BAD et du côté Mauritanien on notait la présence de M. Sidaty Gaye, coordinateur du projet DIT au MET ainsi que de monsieur Bâ, spécialiste de l’environnement.



De gauche à droite: SONG HAIBO (interprète SNCTPC), Bendjebbour Abdelkrim (Expert BAD), Léké Marin (Bad), Bah O Sid'Ahmed (Bad), Sidaty Gaye (coordinateur projet DIT au MET).


Face aux missionnaires de la BAD, le Hakem de la Moughata’a de Boghé, M. Ahmedna O Mohamed Lemine confortablement assis sur son bureau. A la réunion étaient conviés également plusieurs ONGs (New Vision, ADRI, AMAD et la Wold Vision) ainsi que la presse.


Après le mot introductif du chef de l’exécutif départemental qui a salué les effets positifs de ce projets sur le vécu quotidien des populations locales en affirmant : « le citoyen ressent beaucoup plus les investissements sur les projets structurants que les dépenses sur le consommable» car ajoute t-il « les premières réalisations demeurent ce qui n’est pas le cas pour les consommables».

Le maire absent à cette réunion était représenté par son adjoint M. Samba Lô. Ce dernier a dit toute sa joie et celle des populations de sa commune pour la réalisation de cet ouvrage qui dit-il contribuera à la construction de l’avenir de nos enfants.

Répondant à la question : « quelle perception de l’impact de la voie sur les gens ?» posée par M. Bendjebbour, le maire adjoint a fait un bref rappel historique du calvaire éprouvé naguère (avant la construction de la route) par les populations de l’Ouest du département pour se déplacer. Il cité son cas à l’époque où il enseignait dans cette zone. « je faisais deux jours à l'ouverture des classes pour accéder à Dar El Barka ». Et en période d’hivernage, il fallait obligatoirement emprunter une pirogue pour accéder dans les localités riveraines et il n y’avait pas d’autres choix.

Dans la foulée, il rappelé que l'ancien chef de canton, Kane Mame, père de l'actuel maire se déplaçait à bord d'une pirogue jusqu'à arriver sur le dièri (zone non inondable) et attendre des heures durant pour trouver un véhicule qui part sur Boghé ou ailleurs. Aujourd’hui la situation a radicalement changé avec l’avènement de la route a-t-il fait remarquer.

A sa suite, le chef du projet, Bendjebbour n’a pas manqué de faire part du sentiment de fierté, de la satisfaction (pour reprendre ses propres expressions) de la BAD après la réalisation de ce projet. « Nous sommes là pour mesurer l’impact de cette route sur la vie des populations en vue de la préparation du rapport de parachèvement de l’ouvrage» a indiqué l’expert de la BAD. Il a évoqué également les retombées du projet sur les populations. Il a cité les deux complexes scolaires construits à Lougatt (commune de Lixeîba) et à Dar El Barka ainsi que les forages.

Il a aussi souligné la souplesse des interventions du projet en affirmant à cet effet que plusieurs modifications ont été apportées dans la mise en œuvre du projet après beaucoup d’acrobaties à l’en croire. C’est dans ce cadre que s’inscrit l’aménagement d’un rond point au carrefour de la route reliant Rosso à Boghé. Des efforts ont été fait pour diminuer l’impact de la route sur l’environnement ont fait savoir les missionnaires de la banque.

Le représentant de New Vision, monsieur Samba Fall ainsi que M. Lom Djibril Amadou (délégué général de l’ONG ADRI) ont adressé de vifs remerciements à la BAD et à l’Etat Mauritanien pour avoir pensé à la réalisation de ce projet qui a désenclavé une bonne partie de la Moughata’a.

Quant à Abdoulaye Touré, chef du projet AMAD à Boghé, il a fait dit que son Ong intervient depuis 12 ans dans la région mais seulement dans sa partie Est et jamais à l’Ouest à cause de l’enclavement de cette zone. La construction de cette route a poussé l’Ong AMAD à s’intéresser désormais à la zone Ouest et de corriger ce déséquilibre.

Lô Djibril Malick membre de l’Ong ADRI a quant à lui déploré l’exiguïté de la largeur (6 mètres) de la route en souhaitant désormais que les largeurs de nos routes soient augmentées d’un mètre. Reprenant la parole, M. Bendjebbour a apporté une précision de taille en indiquant que ce projet de route est d’abord un projet du gouvernement Mauritanien proposé à la BAD qui a accepté de l’accompagner. Un projet qui a permis le recrutement d’une main d’œuvre locale et la construction de plusieurs autres infrastructures sociales.

Sur ce, l’un des participants a contredit l’Expert de la BAD en affirmant que le projet n’a pas offert des emplois à la main d’œuvre locale (aux jeunes du département de Boghé précisément) mais plutôt à d’autres citoyens Mauritaniens venus pour l’essentiel de Barkéol.

Toujours dans le même ordre d'idées l’intervenant en question a aussi rappelé les dégâts humains causés par les excavations de l’entreprise chinoise qui sur ces drames se rejetait la responsabilité avec le MET. Un discussion vive s’est prolongée sur ces deux points.

Et les missionnaires de la BAD n'ont pas manqué de prêter une oreille attentive à ces points soulevés contrairement aux cadres du MET qui ont tenté vainement de prendre la défense de leur ministère et celle de l’entreprise pour laisser entendre que les populations de Sayé avaient formulé une requête écrite auprès de l’entreprise pour que les zones d’emprunts soient conservées telles quelles afin de leur permettre d’y abreuver leurs animaux.

Là, monsieur Lom a averti que s’il n’existe pas d’écrit des populations de Sayé et de Miftah El Kheîr à cet effet, cela signifie que l’argent du contribuable Mauritanien doit être remboursé par l’entreprise qui a été payé pour la remise en état des excavations.

Sur ce point précis, Bendjebbour est catégorique : « la remise état des zones d’emprunts par l’entreprise à la fin des travaux est clairement stipulée dans le cahier des charges et une fois la période de garantie achevée, un procès verbal contradictoire impliquant les populations doit être établi ». Et pourtant, rien de tout ça n’a pas été fait. Si bien que le procès verbal de réception provisoire de la route a paraphé en catimini en fin 2007, à l’insu des maires des quatre communes du département de Boghé traversées par le tronçon M’Bégnick-Boghé. Dès lors, que dire des populations bénéficiaires elles?

En conclusion, les participants à cette réunion consacrée à l'évaluation de l'impact du projet s'accordent tous sur les avantages qu'offrent cette route pour les populations et son impact positif socioéconomique sur la vie des bénéficiaires. Elle a généré de nombreux emplois permanents en dehors des emplois non permanents, favorisé la sédentarisation des habitants de la zone, facilité le transport des produits agricoles et le développement du transport automobile et l'attraction des partenaires au développement vers le Brakna Ouest.

Les bénéficiaires ayant participé à cette rencontre se sont félicités de cette initiative de la BAD de faire le déplacement sur le terrain pour évaluer l'impact du projet sur les bénéficiaires et avec aussi les bénéficiaires en présence des différents acteurs du projet. Les ONGs conviées à cette réunion ont également adressé leurs remerciements au Hakem de les avoir associé à ce conclave. La mission a poursuivi sa tournée le lendemain dans la commune de Dar El Barka.

Il faut rappeler en fin que la mairie de Boghé que nous avons contacté après la réunion a nié l'existence d'un écrit émanant des populations de Sayé et demandant la transformation de l'excavation en une marre comme le laisse croire les cadres du MET. Celle-ci soutient plutôt avoir exigé la remise en état des zones d'emprunts avant de provoquer des noyades qui ont coûté la vie à des personnes.

Thièrno Souleymane CP Brakna

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Source :
Le Quotidien de Nouakchott