jeudi 11 décembre 2014

Boghé : Formation d’Agents Polyvalents d’Elevage au profit de 15 jeunes par le BEFCA en partenariat avec le GNAP

Boghé : Formation d’Agents Polyvalents d’Elevage au profit de 15 jeunes par le BEFCA en partenariat avec le GNAP [PhotoReportage]
  Le Fonds Autonome de Promotion de la Formation Technique et Professionnelle (FAP-FTP), représenté par l’INAP-FTP en partenariat avec le Groupement National des Associations Pastorales/Bureau de Boghé et le Bureau d’études, formation, et conseil agricole de Boghé (BEFCA) organisent depuis deux semaines une session de formation qualifiante dans le domaine de l’élevage au profit de 15 jeunes (garçons et filles) en déperdition scolaire.

Une session de formation dispensée par le Bureau d’Etudes et de Formation Conseils Agricole (BEFCA) de Boghé prestataire du service de formation et représenté par son directeur Monsieur El Haiba Sidi El Keir.
Cette session de formation qui doit durer deux mois est financée par le Fonds Autonome de Promotion de la Formation Technique et Professionnelle (FAP-FTP). Les modules de cette formation sont axés sur les principes fondamentaux du métier, la gestion des pâturages, les compléments alimentaires, la prophylaxie et les soins primaires et sur l’entreprenariat et l’élevage.

La formation alternante se déroule dans le siège du BEFCA situé dans le quartier de Boghé Escale. Le formateur de ces jeunes garçons et filles, Chérif Sow capitalise une longue expérience dans le domaine pastorale. Quant au bureau au BEFCA, c’est un bureau spécialisé dans la formation continue et il fournit un ensemble de services agricoles pour le secteur public et privée et les organisations qui s’activent dans le domaine agricole.

Le BEFCA a formé de nombreuses organisations de producteurs agricoles dans les régions du Trarza, du Gorgol, du Guidimakha, du Brakna et des Hodhs. A l’issue de cette formation, des attestations de formation cosignées par le LFTPB et le BEFCA seront décernés à ces jeunes. Cette formation qualifiante de 15 jeunes intervient dans un contexte de recentrage de la politique nationale en matière d’élevage marqué par la création d’un département ministériel dédié exclusivement à ce secteur.

Le cheptel Mauritanien qui fait vivre des milliers de nationaux est estimé à 1,3 million de camelins ; 1,6 million de bovins et 13 millions de caprins et d’ovins. Il croit à hauteur de 3,5% par an et contribue à hauteur de 14% au PIB national. Le secteur offre, en plus ; d’importantes opportunités en matière d’investissement ; exportation de la viande, tannage des peaux et collectes de lait notamment où une laiterie industrielle sera implantée dans les prochains mois.
Elfoutiyou



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