mardi 31 juillet 2012

Mauritanie : Atar capitale mauritanienne du tintamarre politique.

La wilaya de l’Adrar en général et sa capitale Atar en particulier se préparent depuis quelques jours pour l’événement annuel Ligha Chaab animé par le président de la république Mohamed Ould Abdel Aziz pour dresser son bilan et rendre compte à ses protégés des réalisations faites sous son règne que ses farouches opposants s’efforcent à limiter en un pouvoir dictatorial, népotiste, clientéliste, tribal, régional et injuste à tous les égards. Une occasion d’or qui intervient pour l’homme fort de Nouakchott à des moments où la COD ne cesse de l’accabler de maux et de réitérer son exigence du rahil du chef de l’Etat du pouvoir. Dans une conjoncture où une autre ponte de l’opposition, en l’occurrence le président de l’Assemblée nationale, Messaoud ould Boulkheir aurait pris une crise de nerfs contre le poignard planté au dos de son initiative de conciliabule politique à travers la formation d’un gouvernement d’union nationale, devenue caduque depuis ses déclarations faites par des hautes sphères de l’Etat selon lesquelles les élections législatives et municipales se tiendront dans 120 jours. Une orientation qui jette l’initiative à la poubelle de la confrontation politique alors que son auteur l’avait défendu avec fermeté, conviction et courage, criblant de mots d’oiseaux toute personnalité qui se moque de son projet pour pacifier le paysage politique. Le 4 aout prochain le président de la république s’entretiendra avec le peuple comme un simple citoyen à l’écoute des problèmes de ses protégés à partir d’une wilaya qui à l’instar du Tagant est présentée comme parmi les premières régions marginalisées à tous les niveaux par le pouvoir de ould Abdel Aziz. Pourtant, la verve et la grande mobilisation qui caractérisent maintenant Atar, ses hommes d’affaires, ses élus, ses cadres et ses intellectuels fait oublier d’un coup de baguette cette mésentente pour montrer à l’opinion qu’il n y a pas de malentendu entre le président et les adrarois... ...mais plutôt entre lui et les caciques de cette wilaya qui tiennent à tout prix à restaurer l’ancien ordre politique qui préservait leurs intérêts économiques et sociaux notamment en organisant régulièrement des campagnes qui ne sont que la suite logique d’une agression instrumentalisée par ces caciques des régimes anciens qui n’ont plus personne dans leur réseau et où le sort des mauritaniens ne peut continuer de dépendre de quelques hommes Ould Abdel Aziz parlera sans retenue et pourra à l’hypothèse la plus faible tenir les mêmes propos critiques à l’endroit de ses opposants comme il l’avait fait à Nouadhibou avant d’abandonner ces discours enflammés au cours d’autres meetings populaires qu’il avait présidé notamment à Rosso et Aleg. Ould Abdel Aziz sera sans doute au meilleur de sa forme surtout en cette période du Ramadan où son bataillon religieux et islamiste vient de se consolider davantage avec la nomination lundi de l’islamiste Dr Boumiya Ould Beyah au poste convoité de chargé de mission au cabinet du président de la république. Un coup sérieux porté à l’effigie de Tawassoul qui dissimule sans doute d’autres de nature à montrer la dextérité politique du président de la république qui semble garder dans ses bureaux des fichiers béton des actes et des verbes de tous ses adversaires politiques, comme il vient d’ailleurs d’en faire la surprise à l’opposant Khatar Ould Hmeyne Amar au cours de la dernière audience qu’il lui avait accordée, pour lui montrer qu’il reçoit tous les mauritaniens aussi bien ceux qui font son apologie que ceux qui le critiquent même gratuitement. Un coup de communication inédit dans les annales du palais présidentiel qui serait l’œuvre de la nouvelle équipe de communication du président de la république dirigé par Rassoul Ould Khal, dont la connaissance parfaite du microcosme politique et médiatique aurait permis au chef de disposer désormais d’une meilleure visibilité sur l’extérieur et de savoir en une fraction de seconde tout sur son interlocuteur pour le renvoyer aux calendes grecques. Parmi les points sur lesquels Ligha Chaab peut connaître une audience considérable, on peut citer la volonté du président de réconcilier la Mauritanie avec elle-même, sans que cette détermination puisse constituer un fonds de commerce à l’opposition qui pêche dans l’antidémocratique en exigeant le départ d’un président élu dont le mandat cavale encore. Il s’agit surtout de deux éléments se rapportant à Biram Ould Dah Ould Abeid et au Flam. En effet, l’état précaire du premier en ce mois béni interpelle de nouveau le Président de la république à créer la surprise, à satisfaire les attentes de ses citoyens, à pardonner non parce que la COD a parlé de détention arbitraire, mais parce qu’une libération du leader de l’Ira fait beaucoup de bien à ce pays pour lequel Ould Abdel Aziz avait pris l’engagement de servir fidèlement. L’arrivée attendue des Flam en Mauritanie est aussi un point fort du programme du président, puisque la diaspora exilée depuis des années pense trouver aujourd’hui au bercail un minimum de conditions pour transposer son combat et sa longue lutte au pays. Ligha Chaab qui mobilise la majorité, les ministres n’a pas cette fois le droit de s’inscrire dans le statu quo et la monotonie. Au contraire, le bilan du président de la république doit être entretenu à tous les niveaux pour pouvoir convaincre l’opinion et prouver que le pouvoir en place n’a pas démérité pour bénéficier d’un renouvellement de la confiance populaire pour aller de l’avant en plaçant l’intérêt des mauritaniens au dessus de toutes les considérations étroites. Ahmed Ould Bettar

Tortures a la brigade d’Ould Yenge : Abderrahamane Demba Diawo présente des troubles de la mémoire.

Un jeune peul suspecté, à tort, de vol présente des troubles de mémoire, suite aux tortures administrées à la brigade de gendarmerie d’Ould Yengé. Abderrahmane Demba Diawo, 32 ans, vient d’arriver, avec son père, à Nouakchott, pour des soins, grâce à une évacuation vers le centre neuropsychiatrique obtenue, à l’arrachée mais sans réquisition du procureur de Sélibabi. A Nouakchott, le jeune est mal accueilli au dit centre, peut-être parce qu’il ne détient cette fameuse réquisition. On lui prescrit seulement quelques comprimés et au revoir, monsieur ! Pourtant son bras gauche continue à enfler. Informés de son arrivée dans la capitale, Mamadou Sarr, président du FONADH qui avait publié déclaration sur l’affaire, et Boubacar Ould Messaoud, président de SOS Esclaves, membre du forum, se sont rendus au chevet de ce jeune accueilli dans une famille de Dar El Baïda. Constatant les marques, en voie de cicatrisation, sur son bras droit et le pansement sur son bras gauche toujours tuméfié, les deux responsables des droits humains ont écouté, avec stupéfaction, la narration de son père. Comment en est-on arrivé là ? A en croire ce vieux d’une soixantaine d’années révolues, habitant de Gumbana, commune de Bouly, département d’Ould Yengé, cinq jeunes ont été interpelés, suite à un vol perpétré, dans la nuit du vendredi 24 juillet, dans une maison de cette petite localité peul. Un commerçant maure, parti voir ses animaux hors de la zone, a été informé, par son épouse, du cambriolage de sa boutique. L’homme rapplique le lendemain et déclare avoir perdu trois à quatre cent mille ouguiyas, des bijoux et deux fusils. Il prend le soin d’aviser la brigade de gendarmerie d’Ould Yengé et affirme que seuls les jeunes du village qui le connaissent ont pu perpétrer le forfait. Aussitôt, les gendarmes arrêtent lesdits jeunes dont Abderrahmane Diawo, cueilli au champ. « Malgré mon insistance, les gendarmes n’ont rien voulu entendre ; pire, ils m’ont menacent de me conduire, moi aussi, à la brigade », révèle le père de l’enfant. « Je les ai suivis à Ould Yengé et au lendemain de notre arrivée, j’ai eu de la peine à les reconnaitre, tant leurs visages avaient viré au bleu. J’ai conclu qu’ils avaient été passés à tabac ». Abderrahamane dira, au reporter du Calame qui s’est rendu sur les lieux, qu’« après avoir été menottés, nous avons été accrochés au plafond et avons subi des bastonnades ». Le tristement célèbre « système-jaguar » qui a fait de nombreuses victimes, dans nos commissariats de police et nos brigades de gendarmerie… Après cette première « enquête », deux jeunes ont été libérés dont Abderrahamane, tandis que les trois autres sont conduits à Sélibaby et incarcérés. Les médecins qui examinent Abderrahmane constate la dégradation de sa santé et, surtout, sa perte grandissante de mémoire et recommande, à son père, de l’évacuer sans tarder sur Nouakchott. Le procureur aurait suggéré, au vieux, de porter plainte mais ne livrera pas la réquisition demandée, par les parents, afin de le faire prendre en charge par un spécialiste. Selon le récit du père, c’est un certain Sidi Sylla, exclu de la localité pour vol, qui aurait accusé les jeunes, cherchant à se venger des villageois. Récemment, il y aurait eu une altercation, entre son fils et un des natifs de la localité. L’homme vit, depuis son bannissement, de l’autre côté de la frontière avec le Mali et serait à la tête d’une bande de malfrats qui commettent leurs forfaits en Mauritanie avant de se réfugier au Mali où ils bénéficient de la complicité des forces de l’ordre. De fait, tous, à Gumbana, suspectent Sidi d’être l’auteur du vol. Après avoir écouté le récit pathétique du vieux, les responsables des droits de l’Homme ont témoigné leur compassion et leur soutien moral à la famille et se sont, ensuite, engagés à accompagner les parents des victimes, pour que droit soit dit. Les deux responsables ont dénoncé les exactions, commises au lendemain de l’approbation du Parlement mauritanien d’une loi qui interdit, justement, la torture sous toutes ses formes. Il faut faire en sorte que les auteurs de ces atrocités barbares soient sanctionnés. De plus, les ressortissants de la zone rencontrés sur les lieux accusent le chef de brigade de la gendarmerie d’Ould Yengé de rançonner les populations et de punir ceux qui refusent de se plier à sa loi hors-la-loi. Ils rappellent que, dans cette partie du territoire de la République, les autochtones ont perdu leurs droits, depuis les évènements de 1989. Une réalité hélas largement répandue, tout au long de la vallée, de Ghabou à N’Diago… Les administrateurs, les forces armées et de sécurité règnent en véritable territoire occupé, comme en Palestine. Mais, face cette terreur, les populations n’entendent plus, désormais, croiser les bras : elles porteront l’affaire devant les juridictions et autres instances compétentes et seront soutenues, activement par tous ceux qui croient en l’avenir de la Nation mauritanienne.

Hamam au Guidimakha : Une épine dans les pieds des hommes politiques.

Depuis l'annonce des élections législatives et municipales pour novembre 2102, sensibilités et les tendances politiques se succèdent à Sélibaby où les divergences qui ont caractérisé la vie politique au Guidimakha de 1952 à nos jours restent encore visibles. A l’occasion des multiples visites effectuées par des membres de l’U P R, la formation au pouvoir le mutisme réigne à Sélibaby même si certains noms commencent à circuler pour les prochaines municipales. C’est dans cette foulée que le mouvement de Kane Hamidou Baba s’est fait sentir dans certains endroits dans la région en vue de préparer les prochaines élections .C'est dans ce cadre qu'à l'occasion de la deuxième mission de ce mouvement Djiby Ba, plus connu sous le nom de Guelongal et compagnons est signalé dans la villes aux cadres démissionnaires pour tenter de convaincre pour le mouvement dissident du R F D. les personnes des potentiels candidats de ce mouvement sont connues de tous à Sélibaby et ailleurs dans la région.la formation de Naha m/ Mouknass s'est fait parler d'elle aussi à l'occasion d’un meeting organisé par cette formation dont les couleurs ont été utilisées en 2000 pour sauver l’honneur de la tendance Kane Yaya dans quatre communes du Guidimakha pour dans les rangs du P R D S d’Ould Taya. Le sénateur de Kaédi Mr Sanghott Ousmane et le Ministre S G de la présidence de la République, Mr Sy Adama avaient donné un cachet particulier au meeting tenu à Sélibaby quelques semaines avant que le premier calendrier proposé pour les élections municipales et législatives ne relève du passé. Depuis le nom de Diop Saidou et celui de Baboye thiam n’ont cessé d'être citer pour défendre les couleurs de ce parti qui a trop compté sur certains présidents de comités de base ayant claqué les portes de l'U P R pour des raisons que d'observateurs avertis n'ignorent nullement pas Surtout quand on sait que cette formation est envahie par des nomades politiques et des laudateurs. Donc des soit disant cadres et/ou hommes politiques sans aucune conviction. L'A J D/ MR d'Ibrahima Moctar Sarr qui a perdu crédibilité et son électorat dans cette région suite à ses prises de positions lors du coup d'état de 2008 n'a pas hésité de tâter le terrain très miné. C'est dans ce cadre que ses militants s'étaient mobilisés pour organiser un meeting à la maison des jeunes de sélibaby, meeting au cours duquel les participants sont restés sur leur soif quand à savoir les vrais ambitions de celui qui en 2007 a été soutenu pour exprimer aux composantes du peuple mauritanien que les négro -mauritaniens étaient eux aussi capables de s'unir. Cependant les données ont changé depuis quelques mois à Sélibaby où les populations surtout les jeunes, les laissés pour compte politiques prennent une autre lecture de la situation avec la venue de la représente de Hamam, une formation pourtant peu connue. Mais qui a su choisir un interlocuteur connu dans la wilaya et surtout à Sélibaby. En effet depuis sa venue de la France, Kéthiel Almamy Dramé, coordinatrice régionale de ce parti adopte une stratégie qui consiste de rendre visite, de faire de porte en porte, et de maison en maison pour faire passer le message de sa formation pendant que l'U P R où se trouvent les anciens amis et collaborateurs de son père ,qui jusqu'à sa mort était aux cotés du tenace Kane Yaya restent immobiles . Aidée par les jeunes déçus des comportements de leurs ainés et soit disant cadres du Guidimakha qui n’ont aucune pensée pour cette pauvre wilaya qu'au moment des visites et/ou aux élections, celle dont le père s'était sacrifié pour voler au secours des pauvres à chaque fois que l'occasion se présentait a miné le terrain dans différents lieux et quartier de la commune de Sélibaby ,qui depuis 2000 est entre les mains d'A P P d'Ould Boulkhair qui fait pluie et beau temps. Convaincue de sa démarche, du soutien de la jeunesse et des populations très divisées sans savoir le pourquoi, l’héritière de celui que les troubadours de la sous région avaient nommé (le père des sans abris) multiplie ses contacts avec les différentes composantes de sa wilaya afin que le changement promis et qui tarde à venir soit possible. A elle d’ajouter le Guidimakha est la seule région du pays où les élus ignorent les problèmes des populations. Pour ainsi dire qu’à l’Assemblée le Guidimakha est représenté par des muets. Dernière formation politique à s’exprimer dans le Guidimakha où les jeunes et cadres locaux n’ont aucune considération pour ceux qui les ont soutenu et/ ou élus Hamam a miné le terrain politiquement en un lapse de temps et sans couler beaucoup de salive. car les preuves de manque de considération pour la jeunesse sautent aux yeux, pendant que le nom de l'ancien directeur de l'enseignement secondaire, le professeur Oumar Soumaré est cité pour représenter la tendance de yaya Kane au nom de l'U P R, la représente du parti d'Ould Lekhal compte sur les alliés de son père, les connaissances et surtout les jeunes pour les quels rien n'est fait. C'est dans ce cadre qu'elle ne cesse d'exprimer sa déception de voir les jeunes cadres de sa ville natale et de sa région à la merci des médiocres.Désormais les hommes politiques ,les m'As- tu vu et les laudateurs du Guidimakha qui prétendent etre cadres ont une épine dans les pieds. Signé Amadou Bocar Ba Cp/ Guidimakha Cridem

lundi 30 juillet 2012

Tagant : Le Ministre de l’intérieur à Tidjikja

Le Ministre de l’Intérieur et de la Décentralisation a séjourné à Tidjikja dimanche dernier où il a eu des entretiens avec les responsables administratifs, les forces de sécurité et les populations locales. Mr Mohamed Ould Boylil a, au cours, du meeting qu’il a animé dans la salle de réunion de la commune de Tidjikja, mis l’accent sur les performances réalisées par les pouvoirs publics sur le plan social, politique, économique et sécuritaire. D’emblée, il a évoqué la question de l’enrôlement qui devrait, selon lui, être au cœur de toutes les préoccupations eu égard à son importance. Il a invité les habitants du Tagant de façon générale et ceux de Tidjikja en particulier, à se faire enrôler massivement. Il a évoqué l’imminence de la tenue des élections municipale et législative qui pourrait se tenir en novembre prochain. « Sur le plan de l’organisation matérielle de ces élections, aucun problème ne subsiste. Le délai de trois mois est suffisant pour la tenue du scrutin. Le seul hic est lié encore à l’enrôlement et le retrait des pièces d’identité. C’est pourquoi nous invitons les formations politiques et la société civile à mener une large sensibilisation autour de cette question » devait-il indiquer. Il a par la suite évoqué les résultats du dialogue national les qualifiant de véritables avancées démocratiques. La création d’une Commission Nationale chargée de l’organisation des élections, l’interdiction des candidatures indépendantes, l’appui à la presse indépendante, le relèvement du nombre des députés de 95 à 145 élus, l’interdiction du nomadisme politique, la revalorisation de l’arabe et des langues nationales (Poular, Soninké et Wolof) sont , selon lui, autant de pas positifs qui méritent d’être appréciés à leur juste valeur. Parlant de l’aspect économique, il dira que tous ses indicateurs sont au vert. « Notre économie se porte très bien et la meilleure preuve pour étayer mes propos c’est le satisfécit décerné à notre pays par ses partenaires financiers et bailleurs de fonds (BM, FMI) ». Ould Boylil évoquera ensuite l’action salvatrice de l’opération EMEL 2012 qui a permis, selon lui, de faire face efficacement à la menace de famine qui était redoutée de tous. Evoquant l’aspect sécuritaire, le ministre dira que l’heure n’est plus où des terroristes pouvaient s’aventurer jusqu’à Nouakchott pour tenter de commettre leur forfait. « Notre armée bien entrainée est désormais dotée de moyens humain et matériel nécessaire pour faire face à n’importe quelle menace et d’où qu’elle provienne. Nous avons procédé également à la sécurisation de nos frontières et des mesures ont été prises pour contrôler ces frontières à travers l’ouverture des points de passage » a-t-il précisé. Après le discours du ministre des questions d’ordre politiques et celles liées à l’opération EMEL 2012 lui ont été soumises par de nombreux intervenants. Ould Boylil a répondu aux questions soulevées et promis de trouver des solutions à celles qui en nécessitent. Le Ministre a tenu une réunion avec les représentants de l’administration régionale et les responsables des forces de sécurité avant de rendre visite au Centre de ressources N3 du Périclès basé à Tidjikja. Khalil Sow Khalil1965@yahoo.fr

Atar/ Affaires sociales : La ministre offre 15 Millions d’UM aux femmes et handicapes.

Photo 091En application des instructions du président de la république, demandant aux ministres de visiter les régions pour s’enquérir des problèmes des citoyens , madame la ministre des affaires sociales de la famille et de l’enfant est arrivée ce dimanche matin a Atar en provenance de Zouerate. Elle est accompagnée d’une forte délégation de son département et de l’Union nationale des Handicapes physiques et mentaux UNHPM, dont le président de cette association. Dans une réunion tenue dans les locaux de la coordination régionale des affaires sociales, Madame la ministre a demande a l’assistance composée de femmes et personnes handicapées, de venir nombreux a l’accueil du président de la république et son émission télévisée en direct « face au public » du 5 Aout prochain. Par la suite , madame la ministre a passe en revue les six principaux axes strategiques de son département , citant une a une les réalisations acquises et l’avancement en cours des projets relatifs a la protection de la femme , de l’enfant et des handicapes, Elle a lâché une mention spéciale a l’intention des femmes laborieuses des régions Nord les exhortant a persévérer dans le travail et les réconfortant du soutien et appui constant du département des affaires sociales. Dans ce cadre la ministre a annonce la mise a disposition de la coordination régionale des affaires sociales en Adrar , de 15 Millions d’Ouguiyas en appui aux coopératives féminines et handicapes de la Wilaya. Le président de l’UNHPM a quant a lui évoqué les rapports du ministère des affaires sociales avec son organisation, appréciant la qualité de ces rapports et l’assistance constante apportée a son organisation. Il a remis au Wali de l’Adrar un cheque de 700.000 UM en guise de contribution de son organisation aux handicapes de l’Adrar demandant a ces derniers de constituer au plus vite une coordination régionale affiliée a l’UNHPM. La ministre qui passe la nuit a Atar, a procédé a la distribution de chaises roulantes, béquilles ,bâtons guide aveugles aux handicapes ainsi que des lots de matériel aux divers jardins d’enfants de la ville. Demain lundi , elle présidera le lancement d’un séminaire au profit des représentants des régions du Tiris, Adrar, Inchiri et Nouadhibou, relatif a la protection de l’enfant Ely Salem Khayar

Paris: le Colonel Ould Deih n'est plus.

L'ancien chef d'Etat major de la Gendarmerie en Mauritanie, le colonel Mohamed Mahmoud Ould Deih, est mort ce matin à Paris après une longue maladie, ont indiqué à Alakhbar des sources proches du défunt. Un de la première génération des officiers mauritaniens, Ould Deih était membre dans les différents comités militaires qui ont dirigé le pays depuis 1978. Il a également occupé le poste de directeur du port de Nouakchott. Source : Alakhbar (Mauritanie

dimanche 29 juillet 2012

Boghé : le comité d’assainissement de Boghé Escale débouche les caniveaux pour se débarrasser des eaux de pluie.

Depuis 4 jours, le comité d’assainissement des volontaires de Boghé Escale lutte contre les flaques d’eau et creusent avec pelles, râteaux, des brouettes à la main pour déloger ces mares d’eau, flaques qui languissent et stagnent partout à Escale. Dans cette période d’hivernage qui commence bien dans le département de Boghé. Les jeunes d’escale, le comité d’assainissement des volontaires de Boghé Escale sous la direction : Mamoudou Touré Dia Hamady Hasmiyou, Touré Ousmane dit Hamedine Touré, Dia Mamadou Moctar dit Grand Dia, le vieux Djiby Sy, Sy Abdallah, Oumar Dia, Cheikh Saadabou Sy et 10 et 15 ouvriers payés journaliers, mettent toute leur force pour déboucher des caniveaux et des conduits d’eaux de Boghé Escale. Les pluies, cette année 2012 n’ont pas manqué leurs rendez- vous, il a plu et Escale dans sa position géographique est basse à part l’ancienne canalisation des sorties d’eau vers Djinthiou, les autres sorties sont mortes ou inexistantes, raison pour laquelle cette masse populaire consciente de la situation se met très tôt au travail pour sortir l’escale des eaux de pluie. Le comité d’assainissement de Boghé Escale s’est réuni pour apporter des solutions à ce problème sérieux d’eau de pluie qui séjourne toujours à Escale. Le comité a mis juste des gens pour la cotisation des volontaires du quartier et des collectes assurées des marchés et des hommes de bonne volonté. Le comité a eu des participations acceptables et arrive à sortir chaque jour 50 000 um pour payer les dizaines de travailleurs journaliers pendant ces quatre jours. Le comité demande à l’état de les assister à ce travail colossal et à la mairie de Boghé. Bien vrai que la mairie a disponibilité tous les matériels nécessaires, il reste à chercher d’autres gros moyens pour refaire les anciens caniveaux, des experts à la matière pour revoir la cartographie, la planimétrie de Boghé Escale. Mr Mamoudou Touré président de ce comité a remercié les jeunes et toutes les personnes qui ont assisté de prés ou de loin, ont mis leurs moyens pour les aider. « Nous demandons à l’état, aux personnes concernées de nous aider dans ce sens pour équiper le quartier des caniveaux afin de lutter et se débarrasser de ces eaux de pluie. » Diop Mohamedou Abou dit Hbodiel CP le Véridique au Brakna.

Des ressortissants de l’Adrar se réunissent à Nouakchott pour préparer le 'Direct avec le Peuple du président Ould Abdel Aziz.

Des notables, cadres, hommes d’affaires et élus de l’Adrar, membre du parti au pouvoir (UPR) ont organisé, hier vendredi, des réunions à Nouakchott pour préparer le « Direct avec le Peuple », rencontre annuelle que le président Ould Abdel Aziz compte délocaliser cette année à Atar. Les réunions qui ont été présidées par le Secrétaire exécutif de l’Union pour la République chargé du Suivi et de l’Evaluation, et président de la mission de préparation de l’UPR, se sont déroulées séparément, avec les ressortissants de chaque moughataa de l’Adrar. Atar sera ainsi la première ville à partir de laquelle le président Ould Abdel Aziz menera son « direct avec le peuple », les deux premières éditions ayant été faites à Nouakchott. www.cridem.org Source : Sahara Medias (Mauritanie)

samedi 28 juillet 2012

Mauritanie: Les élections municipales et législatives auront lieu en novembre prochain

Le ministre de l'intérieur et de la décentralisation, Mohamed Ould Boilil a déclaré , le vendredi 27 juillet , lors une réunion avec les autorités administratives et sécuritaires de l'Assaba , à Kiffa , que les prochaines élections municipales et législatives auront en novembre 2012. Le ministre a indiqué que les autorités du pays ont pris toutes les mesures pour la tenue et le bon déroulement de ces consultations. Il a invité les autorités de la Wilaya a contribué pour qu'elles se tiennent dans la transparence. Nous signalons que la déclaration de Mohamed Ould Boilil est la première du genre concernant la tenue des élections www.cridem.org Source : Alakhbar (Mauritanie)

MS.Homody a propos de : breviaire du plenipotentiaire mauritanien.

Monsieur, Madame, Vous avez le redoutable honneur d’avoir été choisi comme représentant personnel du Chef de l’Etat et comme plénipotentiaire des intérêts, publics et privés, de la République Islamique de Mauritanie auprès d’un pays frère ou ami. Les pages qui vont suivre n’ont, bien sûr, pas la prétention de faire de vous un diplomate. Ce métier, ou plutôt cette prédisposition, vous l’avez d’une façon innée. Sinon vous en connaissez l’aspect général, de part votre curiosité intellectuelle, ou bien vous le connaitrez par l’expérience… Le but de ce bréviaire est de vous aider à éviter les petites erreurs qui engendrent, souvent, de graves conséquences. Ambassadeur Mohamed Saïd Ould Hamody I- Désignation Sachez d’abord que vous êtes seulement à ce stade, désigné comme ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République Islamique de Mauritanie auprès d’X, Y ou Z. Cette désignation doit, en principe, être entourée de maximum de discrétion. A partir de cette désignation : 1) Votre Ministère enverra au pays de votre résidence, une demande d’agrément à laquelle sera annexé votre curriculum vitae (ce C.V. ne sera pas apprécié en fonction de son poids ou de ses surcharges inutiles). 2) Vous- mêmes ne perdez pas de temps a/ – A l’intérieur du ministère des Affaires Etrangères et de la Coopération : - Auprès de la Direction géographique qui coiffe votre mission, faites une fiche signalétique présentant votre pays de résidence et les autres pays de votre circonscription diplomatique (Carte d’identité de ces pays, leurs institutions etc.). - Faites- vous aussi une fiche sur l’historique de nos relations, mises à jour et sur l’état de notre coopération et ses perspectives avec ces pays. - Auprès de la Direction Consulaire et Juridique, faites le point quand aux problèmes qui peuvent être en suspens. - Etablissez une liste des Conventions, Traités et Accords que nous avons signé avec le ou les pays concernés et, éventuellement, instruisez vous des difficultés que nous rencontrons dans leur application. - Auprès de la Direction du Protocole, demandez à voire le drapeau du ou des pays concernés. Demander à écouter l’hymne national de votre pays d’accréditation et de résidence. Demandez aussi, si vous manquez d’assurance, à écouter votre propre hymne national. - Auprès du Service de la Documentation et des Archives, demandez les photos et les biographies des Chefs d’Etat et des Ministres des Affaires Etrangères de tous les pays de votre circonscription. Demandez aussi les biographies de notre Chef d’Etat et de notre Ministre des Affaires Etrangères et étudiez les sérieusement. - Auprès du Service du Personnel, informez-vous de la situation de vos collaborateurs et instruisez- vous sur les bulletins de notes. Emportez avec vous un exemplaire, s’il y’a lieu. b/ A l’extérieur du Ministère des Affaires Etrangères - Faites le tour de tous les départements ministériels qui peuvent présenter des intérêts pour la Coopération avec votre ou vos pays d’accréditation (la fiche de la Coopération amorcée peut vous servir de guide). - Au Ministère chargé de l’information, demandez brochures, dépliants, films, bandes qui peuvent servir à faire connaître le pays aux visiteurs potentiels de votre mission. - Faites un tour avec le comptable du Ministère à la Direction du Budget, à la Trésorerie Générale et à la B.C.M. pour débloquer des situations financières concernant votre mission et pour connaître les filières de ces organismes. - Vous pouvez aussi voir la Confédération Générale des Employeurs de Mauritanie si le volume des transactions entre secteurs privés, mauritanien et celui de votre circonscription, le justifie. II – Votre agrément est arrivé. 1) Dans ce cas là, certaines mesures administratives seront, en principe, normalement prise : - L’établissement d’un décret vous nommant dans votre nouvelle fonction, devenue officielle. - L’établissement d’un décret vous accordant votre insigne de fonction du mérite national (commandeur). - La préparation et la signature de vos lettres de créance et des lettres de rappel de votre prédécesseur. 2) Remplissez alors deux formalités importantes : - Faites- vous demander une audience du Chef de l’Etat pour vous donner ses dernières instructions. - Contactez, s’il réside à Nouakchott, l’Ambassadeur de votre pays de résidence pour une visite de courtoisie très utile. Rendez visite également aux représentants à Nouakchott des autres pays de votre circonscription. 3) Il ne vous reste plus qu’à partir mais assurez vous cependant : - Que vos lettres de créances sont signées et qu’il n’y a pas d’erreur de transcription du nom et des titres de notre Chef d’Etat ou de celui du pays de votre résidence le jour de votre arrivée. - Que votre Ambassade d’affectation est informée de vos itinéraires et horaires et qu’elle en a dûment informé le protocole de votre pays de résidence. - Que les formalités administratives et budgétaires pour votre situation personnelle sont réglées. (Munissez- vous de votre décret, de vos bulletins de salaire, du certificat de cessation de paiement, du billet, de ceux des membres de votre famille et de votre M.C.O. pour bagages accompagnés). III- Dans votre pays de résidence. 1) Avant la présentation des copies figurées (copies non signées) : a) Vous serez accueilli au port, aéroport ou autre lieu d’entrée de votre pays de résidence par le protocole de votre pays hôte et, peut-être, par les groupes arabe et africain ou leurs citoyens. - Essayer de venir par voie aérienne et à des heures convenables pour vos hôtes, en évitant le week-end. - Il est vraisemblable qu’ils vous informent de la date du rendez- vous avec le Ministre des Affaires Etrangères pour la remise de vos copies figurées (copies non signées). b) Si cette formalité a été oubliée, demandez à notre chargé d’affaires, alors que le protocole est à votre portée, de demander pour vous un rendez-vous précis. c) Pendant cette période, vous êtes censé rester chez vous (pas de réception, pas de visite aux ambassadeurs). Alors profitez-en. Dévorer la Presse locale (même indigeste) et la littérature locale significative. Ecouter de toutes vos oreilles les radios locales et regarder de tous vos yeux les télévisions. Evitez de vous précipiter à votre bureau sauf nécessité absolue. Si l’attente se prolonge (et c’est invraisemblable), demander audience aux doyens des Corps Diplomatiques Arabe et Africain. Après eux, vous pouvez visiter Ambassadeurs arabes et africains suivant les affinités du pays. 2) Après la remise des copies figurées a) Vous pouvez commencer à gérer directement votre Ambassade b) Vous pouvez demander audience au doyen du Corps Diplomatique c) Vous devrez poursuivre votre calendrier de visites aux Ambassadeurs arabes et africains et visitez aussi les Ambassades des pays Européens, Asiatiques ou Américains proches ou importants, de ou pour, la Mauritanie. d) Mais évitez de paraître dans les réceptions officielles avant la présentation de vos lettres de créance, échéance qui peut se prolonger, ou pas, selon les traditions de chaque pays. e) Prenez connaissance de toutes les circulaires, tous décrets, arrêtés et autre documentation réglementaire à l’Ambassade. f) Convoquer votre personnel un par un pour connaître ses problèmes. g) Puis faites une réunion collective de contact avec vos diplomates pour recevoir d’eux conseils et avis et pour leur donner les lignes générales de vos méthodes d’action. h) Assurez-vous si le cérémoniales de remise de lettres signées appelle un échange de discours écrits. IV- Aprés la présentation de vos lettre de créance. Sachez surtout que l’Ambassade n’est pas votre fief personnel mais un lieu de travail collectif pour l’intérêt et le renom du pays. Associez toujours vos collaborateurs à la prise de décision. Informez- les en permanence et faites une distinction claire de la tâche de chacun d’entre eux, afin de mieux les responsabiliser. Bonne chance. V – Documents recommandés dés la désignation. 1° La Constitution 2° Documents sur les deux chambres du Parlement 3° Liste du Gouvernement 4° Liste des Maires du Pays 5° Organigramme du Ministère des Affaires Etrangères 6° Recueil des circulaires du M.A.E.C. 7° Les documents significatifs en vigueur dans le domaine de la Coopération ou de l’économie et les lois et ordonnances essentielles. 8° La Convention de Vienne du 18 avril 1961 9° La Convention de Vienne sur les relations consulaires du 24 avril 1963 10° Un manuel sérieux sur le protocole (le serres par ex.) 11° Un ensemble de livres sur l’histoire, la géographie, l’économie et l’actualité de la RIM (des brochures, des photos, des posters, des bandes audio et vidéo) et des cartes du pays. 12° Partition de notre hymne national 13° Plusieurs portraits officiels du Chef de l’Etat 14° Les adresses postales, les numéros de télex et de téléphone des missions mauritaniennes à l’étranger et des missions étrangères à Nouakchott 15° Un échantillonnage d’articles d’artisanat, de productions minérales (or, cuivre, fer, sel) et agricole (mil, orge, blé etc.…) VI – Modèle de calendrier. 1er jour : 9 h 00 à 15 H 00 : séance de travail avec les directeur de votre continent, le Divisionnaire de votre région. 2ème : 9 H 00 à 15 H 00 : Les autres divisions de votre continent. 3ème jour : 9 H 00à 11 H 00 : Direction Consulaire et juridique. 11 H 30 à 12 H 30 : Un conseiller au choix. 13 H 00 à 14 H 00 : Un conseiller au choix 4ème jour : 9 H 00 à 10 H 00 : Un conseiller au choix 10 H 30 à 11 H 30 : Un conseiller au choix 12 H à 14 H 00 : Une Direction au choix 5ème jour : 9 H 00 à 11 H 00 : Une Direction au choix. 11 H 30 à 13 H 30 : Une Direction 6ème jour : 8 H 00 à 13 H 00 : Direction du protocole. Deuxième semaine. 7ème jour : 8 H 00 à 11 H 00 : Service du Personnel et Budget. 11 H 00 à 14 H 30 Service du Secrétariat. 8ème jour : 8 H 00 à 10 H 00 Documentation Archives. 10 H 30 à 14 H 30 : Entretien de synthèse avec S.G. Ely Salem Khayar

Gorgol : ONG pour quel développement ?

S’il est vrai que le concept de « droit d’ingérence humanitaire » est devenu par son caractère universel la passerelle incontournable d’atténuation des souffrances des populations victimes de la famine et autres calamités, il n’en demeure pas moins que les méthodes d’intervention des structures en charge de sa mise en œuvre , ONGs de droit international doivent être revues et repensées pour les hisser à la hauteur de leur mission. Dans l’exécution des différentes interventions qui leur sont dévolues, on s’aperçoit hélas que ces ONGs de stature internationale dérivent – « le » mot à la mode vers une assistance ponctuelle ciblée et insuffisante au détriment du développement durable comme inscrit dans les objectifs du millénaire (OMD) par le nations unies. L’exemple du Gorgol est à cet égard, significatif : Au regard de l’acuité des questions de développement qui s’y posent, la synergie des moyens et des compétences ne devrait-elle pas se traduire par une amélioration qualitative des moyens d’existence dans le long terme en lieu et place d’un éternel recommencement aux effets redondants et inexpressifs ? De la dérive à l'assistanat Aujourd’hui la wilaya du Gorgol est le réceptacle de plusieurs ONG internationales qui interviennent dans différentes localités à travers des programmes et des projets aux contours identiques et souvent duplicatifs. En effet, à la faveur du déficit pluviométrique et de ses effets collatéraux de famine et de malnutrition, la justification est toute trouvée pour sillonner le territoire et tenter d’apporter le sourire à ceux qui dit- on en manque. Dans ce contexte peu reluisant, et sous le regard indiscret d’une administration moins portée sur les questions de développement, ces organisations aux moyens étendus se déploient dans les strictes bornes d’élever le niveau de vie des populations à travers la malnutrition des enfants et de leur génitrice enceinte ou allaitante à l’accès universel des populations à l’eau et l’assainissement en passant par le « food for work » (vivres contre travail) et une dernière activité phare, le cash transfert. A ce titre, le « triangle de l’espoir », zone privilégiée s’il en est est le champ d’expérience le plus achalandé des intervenants, comme des « ministères fourre-tout », ils y débarquent, marquent leur territoire, tentent au mieux de répondre aux besoins vitaux des populations. Dans ce pré carré, tout y est, chaque structure se veut royale, bien présente par le nombre de rotation de ces gros cylindrés de voiture budgétivores dont le ronflement est devenu familier à l’ouïe du jeune famélique. Le triangle est tant sillonné qu’il parait bien s’affaisser, s’asphyxier en cette compagnie au point que celle-ci semble produire les effets contraires que ceux prétendument avancés. Résultat : au-delà des préoccupations majeures ciblées ,en termes d’impact, le sentiment d’échec est le mieux partagé selon les dernières tendances qui concernent la malnutrition ,domaine dans lequel toutes les ONG ou presque prétendent détenir expertise. Parler d’un échec ,ce n’est pas trop dire ,c’est plutôt une manière d’attirer l’attention des uns et des autres sur les méthodes d’action et de leur pertinence dans l’approche jusque là utilisée qui se fonde sur la distribution périodique des aliments enrichis et un suivi guère pointu qu’à peine plus de constance aurait sans doute rendu efficace . Et la répartition totalement déséquilibrée dans l’espace de la wilaya, de ces ongs qui se bousculent repose la lancinante question d’une coordination qui puisse, vraiment coordonner ;du moins valoriser les minuscules acquis engrangés ca et là . Quant à l’instauration tous azimuts de ce qu’on appelle aujourd’hui le « cash transfert » ces structures ne se détournent –elles pas des axes fondamentaux du développement pour se lancer dans la facilité qui du coup font des bénéficiaires de nouveaux mendiants tenus sous perfusion de 15000 UM mensuel. Voilà que des millions sont distribués dans une opacité qui transgresse la transparence criée sur tous les toits alors que les besoins sont tellement criants et demandent assez d’imagination pour pousser au loin les limites de l’insécurité alimentaire. D’autant qu’aussi humbles soient elles ces différentes actions s’effectuent sans contrôle ni suivi par les autorités, pire aucune étude d’impact n’est produite pour évaluer et apprécier le niveau des vies des populations pour en juger de la conduite à tenir. Le phénomène est à ce point répandu que même le Programme Alimentaire Mondiale -institution spécialisée des Nations unies - s’excelle -par dérive- à travers son sous bureau en cette distribution gratuite de l’argent en sous traitant avec des ONG de droit international qui ,en principe doivent venir avec leurs moyens et leur expertise pour les mettre au service des populations et non se substituer aux ONG nationales . De là à ce que la notion « ONG cartable » change de camp, le pas est allègrement franchi si seulement l’on ne parle pas de nouveaux « peshmergas » du développement. Ainsi, Comme si la marche solitaire est devenue le bouclier le plus rassurant pour gérer cette manne financière, les ONG nationales, sont laissées en rade, en dehors de tous les programmes alors que l’exigence dans la réalisation des projets de développement demandent que ces ongs nationales soient associées et bénéficient d’un soutien qui leur confère des aptitudes réelles de gestion de projets. Cette complicité insidieuse chargée de paradoxe tue les structures nationales mais aussi pose la problématique des relations organiques entre d’une part les agences de développement et l’administration d’autre part. Alors que les paradigmes du développement local ne sont plus de mise, la mutation du statut « international » à celui du « local » est devenue plus que banale. Ce glissement subtil qui affecte profondément les rapports entre les différents acteurs de tous genres doit être corrigé le plus vite au risque d’assister à une compétition déloyale qui ne sied point dans un domaine aussi sérieux que la lutte contre la précarité et l’insécurité alimentaire. Possible reconversion La présence de ces organisations sur le territoire de la wilaya est certes un atout considérable en soi. Mais est ce suffisant ? Dans l’optique de la valorisation des potentiels de la wilaya pour un développement durable ,le document officiel de référence est le programme régional de la lutte contre la pauvreté sur lequel toutes les actions doivent s’y inspirer pour permettre un meilleur recadrage des structures de développement qui en fait viennent en appoint aux pouvoirs publics dans la mise en œuvre des priorités . Si l’on considère la manne financière engloutie dans des projets, le travail de qualité effectué par certaines d’entre elles, sans compter les opportunités locales valorisées, on se rend bien compte des limites dans la traçabilité et la diffusion de certaines actions qui peuvent bien faire cas d’écoles. Evidemment les conditions favorables d’un travail dépouillé ne peuvent se faire sans l’implication de l’administration locale qui devait se donner des outils appropriées pour bien jouer sa partition régalienne tout comme les autres partenaires locaux qui doivent se prémunir d’un minimum de background qui les positionne comme interlocuteurs valables. Sans toutefois verser dans un optimisme beat, il est à noter qu’à la lisière du possible, le réalisable est à portée de poigne. Alors, au boulot ! Seybane Diagana Cridem

mardi 24 juillet 2012

Nouadhibou : Ramadan sur fond de délestages.

Depuis quasiment un mois, les habitants de la capitale économique vivent une situation devenue insupportable. Des coupures quotidiennes d’eau et d’électricité sont venues se greffer aux différents problèmes dont ils vivent. Il ne se passe une journée sans qu’une coupure de 8h ou 10h d’électricité et d’eau soit enregistrée dans plusieurs quartiers de la ville. Selon certaines informations proches de la Somelec ,il s’agit d’une panne de l’un des groupes de la centrale. La pièce à l’origine de cette panne aurait été commandée à l’étranger . Etant dans l’incapacité d’alimenter toute la ville, la centrale a décidé de couper les particuliers car ils auraient reçu l’ordre de ne pas disjoncter les usines. Ce qui est embêtant dans cette situation c’est le manque d’informations. Aucune annonce, aucun avis, pas une moindre explication,malgré la détérioration des appareils électriques. C’est le black out total au grand dam des populations qui en cette période de ramadan doivent prendre encore leur mal en patience. Pour rappel la centrale de Nouadhibou est dotée depuis plusieurs mois de nouveaux groupes électrogènes qui seraient toujours en installation. www.cridem.org Source :koyle

lundi 23 juillet 2012

Le président Aziz à Atar le 5 Août, son ministre de l’hydraulique envoyé en éclaireur !

Photo 376La 3eme édition « rencontre télévisée avec le peuple » que le président de la République a pris l’habitude de tenir annuellement aura lieu le 5 Août à Atar. Bien que le Wali de l’Adrar ait annoncé les couleurs depuis plus de 2 semaines en entamant les travaux préparatoires préliminaires, le ministre de l’hydraulique et de l’ assainissement est arrivé hier dimanche pour –dit-il- « s’enquérir des nouvelles des citoyens et les informer des réalisations importantes, en si peu de temps ; du Président Aziz ». Au moment où l’Adrar traverse une situation socio-économique caractérisée par le manque de pluie et ses conséquences sur l’agriculture et l’élevage , la suspension des activités touristiques et ses retombées financières , la rupture des approvisionnements en denrées alimentaires à bas prix , venus du Nord , la salinité et/ou manque d’eau , la mauvaise récolte cette année des palmiers dattiers , le président de la République tient tout de même a passer et faire passer à quelques milliers de Nouakchottois nantis, une semaine de vacances ramadanesque dans la capitale touristique du pays ,Atar. Et c’est tant mieux si dans son cortège , les samsonites et valises étouffent de billets de banques et paperasses de projets bénéfiques aux Adrarois. Pourquoi pas ? Il n’est pas de l’habitude des Mauritaniens qu’un visiteur débarque chez son hôte ( fatigué de surcroit) sans lui apporter de cadeaux. Dans le cadre des préparatifs de ce « rendez vous du peuple », le ministre de l’hydraulique et de l’assainissement est venu prendre le pouls de la situation ambiante et tenter d’en atténuer la lourdeur. Pour ce faire il s’est réuni ce lundi matin avec une dizaine d’anciens notables locaux et certains chefs de service régionaux, non sans visiter les sources d’approvisionnement en eau de la ville. Dans son mot introductif, le ministre qui semble avoir été mis au courant des nombreux problèmes posés, a transmis les salutations du Président Aziz à l’assistance , demandant que les citoyens doivent se rendre aux centres de l’état civil pour activer l’enrôlement , en prélude dit-il aux élections très prochaines. .Il s’est montré disponible à écouter et recueillir toutes les doléances des populations. C’est alors que, « comme sortis de la gueule d’un lion » , les intervenants , pourtant tous de l’UPR (parti au pouvoir) ont énuméré des chapelets de petits et grands problèmes régionaux ; départementaux, parfois sectoriels voire personnels. Il semble qu’au delà de sa mission apparente, le ministre tente de recueillir le maximum de comportements populaires, surtout au niveau de l’Opposition politique et mécontents de tout bord . Pour ce faire, il dispose de plusieurs options de « consolation, réconciliation, attirance » appétissantes en ce mois béni de Ramadan. Ainsi le Président sera -à défaut d’ être accueilli « chaleureusement »,relativement à l’aise pour passer son message télévisé… La cérémonie « rencontre télévisée du Président avec le peuple » aura lieu au stade sportif d’Atar que les engins et travailleurs aménagent pour la circonstance depuis 6 jours. Ely Salem Khayar

Cissé Mint Cheikh Ould Boyda à Kiffa au chevet de son frère

Mme Cissé Mint Cheikh Ould Boyda est actuellement au chevet de son frère Colonel Hamada Ould Cheikh Ould Boyda victime d’un accident qui a eu lieu à 20km de Timbedra. Selon des sources informées le véhicule du Colonel Hamada et ses deux accompagnants dont un commandant de l’armée nationale a été complètement endommagé. Madame la ministre de la Culture de la Jeunesse et des Sports a suspendu momentanément la visite de travail qu’elle entreprenait au Tagant où elle devait rencontrer les associations de jeunesses et visiter Tichitt pour préparer le Festival des Villes anciennes qui doit s’y tenir au début de l’année prochaine. La délégation qui accompagnait madame la ministre est actuellement à Tidjikja en attendant que Madame la regagne. Khalil Sow Khalil1965@yahoo.fr

dimanche 22 juillet 2012

MS. Homody à propos de : Témoignage pour un barreau de qualité, serment d’Hippocrate justice impartiale.

Qu’est ce qui fait jaser notre Presse qui publie et republie cet invraisemblable feuilleton à épisodes à propos du renouvellement du bureau. On ne cesse depuis quelque temps, dans les principaux hebdomadaires indépendants de la place, de relater les prétendues tentatives d’inféoder l’ordre des avocats à la politique partisane. A priori, je n’accorde pas foi aux analyses, confidences et autres supputations prédisant une OPA du parti national majoritaire sur le barreau mauritanien. En effet, outre que cette action jure d’avec l’esprit et la lettre de notre constitution qui a opté pour les domaines bien limités d’Allah entre ceux de César et les autres,il n’est de l’intérêt de personne de voire l’émergence, le triomphe ou le retour d’un monolithisme absolu qui ne dit pas son nom. Et une justice indépendante et un Ordre des avocats autonomes garantissant entre citoyens leurs droits, sans distinction d’ethnie, religion, tribu, sexe ou condition sociale. Ils sont, en plus, deux piliers solides et indispensables du socle d’une démocratie véritable devant durer. Le pays a, surtout, tout à gagner, tant pour la qualité de sa justice et la confiance des citoyens en elle que pour sa récupération, son crédit, d’un bureau digne de ce nom, se caractérisant par le pluralisme des opinions, mais se prévalant d’une éthique rigoureusement homogène. L’intégrité morale, la rigueur déontologique et le professionnalisme sont à cet égard les paramètres de cette éthique. Et ce qui est vrai de l’Ordre des avocats, l’est aussi de l’Ordre des médecins et de leur obligatoire attachement au serment d’Hippocrate : des syndicats professionnels qui, tout en étant, pour des raisons objectives, proches de telle ou telle sensibilité politique particulière, devrait conserver une liberté d’action, disposer d’une marge de manœuvre de nature à les crédibiliser en tant que partenaires sociaux indépendants et pour défendre les droits des affiliés. Ceci est également vrai de la Centrale patronale qui, bien libre évidemment d’éprouver un penchant naturel pour une ligne politique donnée et des choix économiques et sociaux en accord avec ses intérêts, doit observer à l’égard du jeu politique partisan une attitude de neutralité quand elle est concernée en sa qualité d’Institution Nationale de rassemblement. L’Ordre National des Avocats, lui, a son rôle et une ambition dépassant largement ceux de tous ses groupes d’intérêt, somme, toute, étroits. Il ne peut, lui, prospérer qu’au sein d’une société où la loi est générale et respectée : où la justice est solidement (plus ou moins) établie. Il ne peut, lui, prospérer que dans un pays où les libertés politiques essentielles dans leur sens le plus large (l’expression, d’impression, de diffusion d’opinions, de propriété, d’association, de réunion etc…) sont formellement garanties. Un pays donc qui ne reconnaît pas seulement, mais qui se socialise, en même temps, le droit à l’opinion plurielle, le droit à la différence. Bien sûr, à l’image de l’Etat lui-même, des partis, des syndicats et des autres associations, notre Ordre des avocats n’est pas parfait, tant s’en faut. Et c’est la chose naturelle même en d’autres Etats, en d’autres sociétés où la pratique du métier d’avocat date déjà de plusieurs siècles et où la culture démocratique à l’occidentale, est solidement et anciennement implantée. Ceci dit, on est quand même obligé de reconnaître à notre Ordre des attitudes courageuses et des vertus qui ne sont pas monnaie courante chez nos frères du continent, encore mois chez ceux du monde arabe. Rappelons nous la défense des Collectifs des avocats consciencieux, appliquée et sérieux de cas, quelquefois difficiles en pratique à défendre subjectivement ou objectivement. Mais la justification est l’option de ces avocats pour une justice impartiale, et même froidement impersonnelle, et, surtout leur choix pour la primauté du droit inaliénable du justiciable, abstraction faite des sentiments personnels, des préjugés et des folies de son conseiller légal, à un jugement dans la règle de l’art, c’est-à-dire équitable. Pour ma part, je ne doute pas de l’existence d’un large consensus national pour la crédibilité de notre expérience démocratique en voie de sevrage et pour la consolidation de la culture démocratique au sein de toutes les franges de notre complexe société et dans toutes ses tranches d’âge. Pour cela, nous avons besoin d’une Presse indépendante honnête et performante et d’un Ordre des avocats indépendants honnête et compétent suscitant un renom rejaillissant sur le pays tout entier. Le bâtonnier en titre Me Mahfoud Ould Bettah et son équipe ont joué un rôle non négligeable pour graver à notre barreau national une belle et honorable statue, ils ont indiscutablement façonné une éthique et balisé une voie qui nous concernent tous, nous crédibilisent tous, et nous sécurisent tous, aujourd’hui, demain et après demain. Est-il utile de souligner que nous ne gagnerons à rien en banalisant notre Ordre des avocats ? Aidons-le, au contraire, en laissant ses membres, en toute liberté et en toute transparence pour choisir leurs collègues les plus représentatifs à leurs yeux, les plus méritants peut-être ! Toute autre attitude procèderait de la politique à courte vue, allant de surcroît à contre courant de nos acquis et à l’encontre de notre volonté nationale unanimement affichée de consolider, pour la stabilité et le progrès du pays, culture et pratiques démocratiques par monts, dunes, regs, oueds, dièri et chamama. Par Mohamed Saïd Ould Hamody Ecrivain-Journaliste - Ancien Secrétaire Général à la Présidence Ancien Représentant auprès de l’ONU – Ancien Ambassadeur à Washington Nouakchott, le 12 Juin 2002 Source : Adrar-Info (Mauritanie

samedi 21 juillet 2012

Kaédi : la partie nord(Wandama) de la ville inondée

La partie nord du quartier de Wandama, situé aux abords d'une Batha dans la ville de Kaédi est inondée, rapporte l’Agence mauritanienne d’information(AMI). Selon le premier adjoint du maire de Kaédi, M. Abou Cissé, cité par l’AMI, cette inondation est provoquée par les eaux de ruissellement en provenance des oueds du Brakna et du Gorgol. Les autorités administratives ont ouvert les portes du lycée de Kaédi pour accueillir les populations sans abris, dont le nombre n’a pas été précisé, où les premiers secours leur ont été apportés. Une pluie de 45 mm s'est abattue samedi matin sur la ville de Kaédi. Des pluies se sont abattues, durant les dernières 24 heures sur les régions est, sud et ouest du pays, englobant les deux Hodh, le Brakna et une parti du Trarza. Une légère pluie s’est abattue également, samedi matin, sur la ville de Nouakchott. ANI

Bababé : Cérémonie en grande pompe de remise de la farine enrichie (MISOLA) au profit des enfants malnutris du département de Bababé.

La cérémonie de remise d’un grand lot de 40 sacs contenant 3924 sachets de farine enrichie MISOLA de 500g s’est déroulée dans les locaux du centre de santé de Bababé ce mardi entre Macina Ousmane directeur du programme de world vision de Bababé et l’intérimaire du médecin chef du centre de santé de bababé Monsieur Fall Mika sous la supervision du Hakem de la Moughataa, Monsieur Mohamed Yeslim Ould Bouh, en présence des représentants des O.N.G partenaires comme Monde III , Caritas, AMDH. On pouvait noter aussi la présence de quelques élus locaux de la commune de Bababé. En effet, Monsieur Macina Ousmane insistera sur la gratuité des produits qui dira t-il « utilisés à bon escient contribueront à lutter contre la malnutrition modérée dont souffre la plus part de nos enfants en cette année de crise 2012 » il ajoutera enfin être très honoré de remettre cette farine enrichie en présence des différents acteurs locaux de la Moughataa et de la société civile. Rappelons que cette action salutaire s’inscrit dans une dynamique d’appui aux trois communes que compte la Moughaata de Bababé en vue d’anticiper les risques liés aux effets néfastes de la malnutrition infantile. Apres la cérémonie symbolique de remise du lot il appartiendra au médecin chef du centre de Sante de Bababé de repartir le produit entre les différents postes de sante suivant les besoins de prise en charge des enfants dont le statut nutritionnel n’est pas satisfaisant suivant les rapports de dépistage massif. Toujours dans le souci de contribuer a l’atteinte des objectifs du bien être des enfants dans le département de Bababé la World vision avait déjà distribué à 4 reprises des lots importants de médicaments au profit des enfants, plus de 1500 moustiquaires au profit des femmes enceintes et allaitantes. Elle a aussi soutenu les activités relatives a l’hygiène et l’assainissement en procurant du matériel d’assainissement et de sonorisation, a également initié des séances de démonstration culinaires au profit des enfants de Wendou Eddy, Bellel ourguel et de Dioude Diery dans le cadre de la résilience des communautés. L’ADP de Bababé a contribué à l’achat d’intrants et a accompagné les associations villageoise dans le suivi et la formation sur les techniques culturales, sans oublier le renforcement de capacité des enseignants, l’électrification du lycée de Bababé enfin l’élaboration de trois Plans de Développement Locaux (P.D.L) des trois communes citées ci haut. Armiya Dem www.cridem.org Source : Armia Dem

vendredi 20 juillet 2012

Ould Yengé : La gendarmerie torture à mort deux jeunes.

La gendarmerie de Ould Yengé a arrêté 5 jeunes présumés auteurs d’un vol par effraction dans une boutique du village de Goumbana, à 12km de Ould Yengé. Deux ont été relâchés ; il s’agit de Mohamed Lemine et de Abdallahi ; et les trois autres ont subi des tortures sévères.L’un des présumés a été maltraité au point de vomir du sang, l’autre est dans un état second de délires permanents . Les parents des victimes de cette cruauté inouie ont clamé l’innocence des leurs et rejeté les accusations portées contre les trois jeunes en l’occurence : Oumarel Sow, Boukary Diawo et yéro. Selon les témoignages sur place, le commerçant aurait versé des pots de vin pour requérir la peau des trois jeunes accusés. Cette affaire provoque l’indignation dans ce village. La vie de l’un des présumés voleurs est en danger et la victime est sous surveillance médicale. Rappelons que les faits ont eu lieu le 17 juillet courant. www.cridem.org Source : Temps Forts (Mauritanie)

Clin d’œil : Tidjikja et la Culture.

La commune de Tidjikja est en passe de réussir un beau pari : pérenniser un grand festival culturel. Le secret de ce succès, je vous le livre : c’est l’indépendance. A Tidjikja ils sont restés libres de leurs choix, libres de leurs thèmes, libres de s’organiser comme ils veulent, ils n’ont dépendu ni de l’administration nationale ou locale, ni de l’assistance financière du Ministère de la culture ou des organisations internationales avec lesquels celui-ci travaille. Le Festival de Tidijkja avait donc un thème, une personnalité, il répondait à une vocation et à une ambition, c’était un vrai festival, pas une mauvaise kermesse, comme Ouadane ou demain, si l’on n’y prend garde, Tichitt. Il est tout de même surprenant de voir qu’à l’heure où la Culture bénéficie d’un appui très important de l’Etat, elle reste toute rabougrie, toute chétive et très fortement atteinte de la maladie chronique de beaucoup d’institutions nationales : l’imbécillité. Souvenez-vous de cette belle idée que fut l’organisation d’un Festival annuel dans les villes anciennes du pays ! Nous avons eu droit à Ouadane surtout à une comédie des plus pitoyables. Des milliers de gens venus non pour le festival mais pour voir le Président de la République. L’arrivée de celui-ci, destinée à bien marquer l’intérêt qu’il accorde à notre patrimoine, a été détournée de son sens par l’arrivisme. Et la culture nationale a été trainée dans la boue par l’ignorance ! Des centaines de tentes ont été dressées où trainaient des milliers d’articles se ressemblant et qui n’étaient fréquentés que par leurs propriétaires ou par le vent. Des soirées artistiques où le rap le plus vulgaire coexistait avec la musique traditionnelle la plus platement interprétée, une absence criante de thème, de vision. Bien sûr il y avait bien des stands fort intéressants comme celui des tisseuses, ou celui des livres et manuscrits, mais tous ceux là avaient plié bagage, juste après le départ du Chef de l’Etat. Nous avons eu également droit à des festivals régionaux, diligentés par les autorités locales comme au bon vieux temps du PPM. Les wali et les préfets étaient donc dans nos régions, les grands opérateurs du champ culturel, avec l’appui, toujours fort intéressé des apparatchiks du Ministère. A l’heure donc où dans la vie politique on est à l’ouverture, les sirènes du monolithisme sonnent du côté où on devrait s’y attendre le moins: la Culture. Mais la question n’est pas seulement celle de la bonne ou mauvaise prestation du Ministère de la Culture, de la Commune de Tidjikja ou de tout autre appareil de l’Etat, la question est celle de l’image même que nous donnons du pays. Qu’avons-nous donc à offrir aux autres sinon notre patrimoine culturel, sinon nos arts anciens, sinon nos sensibilités et notre intelligence? Déjà racornie par des médias publics où règne encore l’obscurantisme médiatique, notre image extérieure ne peut être que fatalement compromise par de fausses opérations culturelles où notre moi national se voit clairement tordre le cou par les habitudes passéistes et les incompétences. Tidijikja a été un exemple ; et elle donne une leçon : laissons les communes, les associations culturelles, les personnalités de l’art s’occuper de la chose culturelle, aidons les, soutenons les, éloignons d’eux les démons de la dictature de la pensée, et l’incompétence des administrations publiques. Ils s’en porteront fort bien… et le pays aussi. www.cridem.org Source : RMI Biladi (Mauritanie)

FONADH : Déclaration.

En grève depuis quelques jours à Akjoujt, des employés de la société des Mines de Cuivre de Mauritanie (MCM) ont été vivement réprimés le dimanche 15 juillet par une unité de la Garde Nationale. Réunis dans un sit-in pacifique, les ouvriers demandaient des augmentations de salaire et d'allocations de santé. Ils revendiquaient aussi contre l'absence d'application d'un accord conclu il ya 6 mois avec ladite société. Au cours des affrontements, un ouvrier âgé de 36 ans et répondant au nom de Mohamed Ould Mechdoufi a trouvé la mort d’une façon obscure et 6 autres grévistes ont été blessés. Les centrales syndicales accusent les éléments de la garde nationale d’être responsables de la mort Mohamed Ould Mechdoufi. Des accusations balayées d’un revers de la main par le procureur adjoint près du Parquet de Nouakchott, le magistrat Ahmed Ould Abdallahi qui a déclaré au cours d’un point de presse tenu le lundi 16 juillet que l’autopsie pratiquée sur le corps de Mohamed Ould Machdhouvi n’a pas permis de déterminer les causes du décès, ajoutant que les autorités judiciaires sont prêtes à refaire cette opération, en faisant appel à une autre équipe de médecins, si la famille en exprime le souhait. Devant la gravité de ces événements d’une part et le mystère qui entoure ce décès, d’autre part, le FONADH : Présente à la famille du martyr, Mohamed Ould Mechdhoufi ainsi qu’aux travailleurs de la MCM d’Akjoujt ses condoléances attristées et souhaite prompt rétablissement aux travailleurs blessés ; - condamne fermement la répression sauvage de la manifestation pacifique, - exige des autorités de faire toute la lumière sur la mort de Mohamed Ould Mechdhoufi et de juger les responsables de ce crime, - rend les autorités responsables des conséquences imprévisibles de cet acte barbare, - exige la libération immédiate de tous les ouvriers arrêtés au cours de cette manifestation - appelle le pouvoir à une concertation pour trouver une solution appropriée au problème des ouvriers des sociétés minières Fait à Nouakchott, le 18 juillet 2012 Les signataires: Forum des Organisations Nationales des Droits Humains (FONADH) 1. Association des Femmes Chefs de familles (AFCF), 2. Association Mauritanienne des Droits cde l’Homme (AMDH), 3. Association Mauritanienne pour la Promotion de la Langue et de la Culture Sooninkée (AMPLCS), 4. Association pour la Renaissance du Pulaar en RIM (ARPRIM), 5. Association pour le Renforcement de la Démocratie et de l’Education Citoyenne (ARDEC), 6. Comité de Solidarité avec les Victimes des Violations des Droits Humains en Mauritanie(CSVVDHM), 7. Groupes d’Etudes et de Recherches sur le Démocratie et le Développement Economique et Social (GERRDES), 8. Ligue Africaine des Droits de l’Homme (Section Mauritanie), 9. Ligue Mauritanienne des Droits de l’homme (LMDH), 10. Regroupement des Victimes des Evénements de 1989- 1991 (REVE), 11. Collectif des Veuves, 12. Collectif des Rescapés Militaires 13. SOS – Esclaves. Le FONADH www.cridem.org Source : FONADH

Rosso : Une incontestable grosse pointure de l’UPR.

Forts de son assiduité pour la bonne gestion de la politique locale. Mame Djibril Diouf dévêts un signal fort à Rosso, une réponse crédible de choix face aux prochaines investitures de l’UPR à Rosso. Depuis son accès dans la scène politique à l’UPR ce leader politique reste le seul présent au prés des populations, bien que la liste et échéances électorales ne sont pas encore connues. Ce dernier enrôle une précampagne avérée, dans une série de ‘’porte à porte’’, les nombreuses cérémonies sportives et culturelles dont il est parrainé l’opine de s’installer au bon point du choix de plusieurs sensibilités de la commune par des visites de proximité ponctuelles chez certains porteurs de voix de la commune de Rosso. « Je suis engagé pour le développement des jeunes et des femmes, auxquels je lance un appel, parce que le développement c’est l’affaire de tous et nous ne faisons aucune discrimination entre les fils de Rosso ». « Je ne ménagerai aucun effort pour donner le meilleur de moi-même pour notre Commune », affirme avec confiance Mr Mame Djibril Diouf, Responsable des affaires sociales de la section départementale de l’UPR , heureux d’avoir eu à exercer des responsabilités politiques l’ayant conduit à concrétiser une base solide dont il est en contact direct et permanant qui prône avec engagement son investiture dans la prochaine liste de l’UPR à Rosso. Leader engagé de l’UPR, M.D.D s’engage et s’impose dans la vie active (sociale, économique et politique), aussi bien dans la commune que dans le département du même nom, pour se voir aujourd’hui unanimement reconnu glorieux par l’organisation et la capacitation des jeunes pour une participation plus effective au processus de développement. « C’est dans cet esprit que je suis dans cette lancée, pour appuyer la jeunesse hommes et femmes, sans exclusive ». Conscient de l’état de cette jeunesse Rossossoises et de leur manque de formation, ce qui handicape fondamentalement leur participation au processus de développement et leur implication dans les hautes sphères de décisions, « Les jeunes sont naturellement très engagés, mais ne demandent que des politiques hardies de capacitation par la formation, pour rendre leur participation plus efficiente… Et moi, mon plus grand bonheur c’est de voir les jeunes travailler, nous allons bientôt, pour une date inconnue, à des échéances politiques, cela demande plus de rigueur et d’engagement. Je lance un appel fort à l’endroit de tous les militants et leaders de l’UPR, de tenir la bride d’une main ferme en vue de rafler tous les duels politiques au niveau de la commune et du Département de Rosso». Ibrahim Idriss Cridem

jeudi 19 juillet 2012

Brakna-Aleg: l’Hydraulique et l’Unicef sensibilisent les mères sur la malnutrition

A Aleg, la capitale du Barakna, dans le sud de la Mauritanie, la Direction de l’Hydraulique et de l’Assainissement, en collaboration avec l’Unicef, a lancé, mercredi 18 juillet, des journées de sensibilisation sur la malnutrition en faveur de quarante mères de famille réparties dans les vingt villages situés entre les communes d’Aleg et de Maghta-Lahjar. Le wali adjoint du Brakna, Diallo Adama a salué l’initiative qui, selon lui, s’inscrit dans la protection des mères et de leurs enfants contre la malnutrition qui résulte de la pollution de l’eau et du manque d’assainissement dans le milieu rural. Le directeur de l’Hydraulique dans la wilaya, Naa Ould Aly, s’est dit satisfait de la réussite de son département dans le domaine de (atpc-pfe) que réalise le ministère de l’Hydraulique et de l’Assainissement en collaboration avec l’Unicef. Il a soutenu que sa direction a élargi ses interventions pour permettre plus d’accès à l’eau potable et à l'assainissement dans les centres sanitaires et les écoles des vingt villages ciblés situés entre les communes d’Aleg et de Magta-Lahjar Selon les statistiques annulles du ministère mauritanien de la Santé, la malnutrition, le paludisme et la diarrhée, qui résultent de la pollution de l’eau, constituent les principales causes de mortalité infantile dans la wilaya. ALAKHBAR

Boghé : les Relais communautaires en recyclage

L’AMDH (l’association mauritanienne des droits de l’homme) en partenariat avec UNFPA (fonds des Nations Unies pour la Population) a organisé une formation de recyclage des relais communautaires aux profits des 17 localités des sites de retour et villages d’accueil du Brakna. Cette formation s’inscrit dans le cadre du programme de prévention des conflits et de renforcement de la cohésion sociale en Mauritanie. Mr Georges Dagbelou chef de bureau d’UNHCR de Boghé qui était présent, après la cérémonie d’ouverture s’est félicité de formation sur les droits humains. Il dira dans son mot introductif que tous les citoyens du monde doivent connaitre les droits humains ; ces derniers sont universels. Rappelons, que l’association mauritanienne des droits de l’homme est membres affilée à la FIDH et observateur auprès de la CADHP membres affilés à L’ UJDH. Ces relais communautaires seront formés : le 17 ; 18 et 19 juillet 2012 : sur les droits humains, les violences faites aux femmes, les pratiques néfastes, les instruments juridiques et religieux protégeant les femmes, les préventions des conflits et les principales questions de la SR (santé en matière de la reproduction). L’objectif principal au sortir de cette formation est que les bénéficiaires obtiendront des stratégies concourant à la réduction des inégalités et discriminations, des mécanismes de prévention, résolution des conflits au niveau local sont mis en place, communautés. Renforcer les capacités des acteurs dans le domaine de la prévention et de la gestion des conflits. Ils seront aussi capables d’adopter un cadre électoral consensuel et conforme aux standards internationaux et joueront un rôle actif dans la prévention des conflits dans leurs milieux respectifs. Les bénéficiaires directs sont : wendu Idy, Mourtogal, Séno Kouna, Hamdallahi, Beylane, Boyel Thiélé, Beylany et Diorol et les autres bénéficiaires indirects sont : Mboyo, aéré gollere, dara salam wodabe, dar salam seyidi, Ejwad, Miftah El Khair, Medina, Seyidi, Aéré Mbar, Enouara et Tediala. L’ouverture de cette session de formation était présidée par Madame Lo Khadijetou Cheikh et Mr Thiam Habib. La formation est assurée par Aljouma N’Diaye (Pulaar) Abdoulaye Ba et Ethmane Ould Brahmatt (hassaniya et arabe) ; quant à l’équipe d’encadrement c’est la coordination de liaison pour 5 régions de retour :( Moussa Djigo, Ngaidé Kalidou et Ciré Diuom) qui l’assure. Madame Lo face aux séminaristes, a mis l’accent sur l’importance de leur travail, une fois sur le terrain : « vous devrez supporter le poids de votre métier car c’est un travail lourd que vous êtes entrain de remplir. Profiter de ces compétences pour former à votre tour d’autres chez vous.». Diop Mohamedou Abou dit Hbodiel CP au Brakna le Véridique.

mercredi 18 juillet 2012

Etats Généraux sur l’Education et la Formation: Clôture de l’atelier régional du Tagant

L’atelier régional du Tagant portant sur l’Education et la Formation à l’instar des autres ateliers du pays a pris fin mardi 17 juin lors d’une cérémonie présidée par le Wali de la région Mr Mohamed Moustapha Ould Mohamed Vall. Dans le discours qu’il a tenu pour la circonstance, le Wali du Tagant a mis l’accent sur l’intérêt accordé par les pouvoirs publics à l’Education et l’espoir placé par ces derniers sur les résultats des assises tant régionales que nationales pour permettre au système éducatif national de repartir sur de bons rails. Pour leur part, plusieurs participants à cet atelier, ont déclaré que les thèmes discutés sont des thèmes pertinents et les recommandations formulées pourraient constituer de véritables panacées pour sauver l’école mauritanienne du naufrage. Pour rappel, l’atelier du Tagant a été marqué par une cérémonie d’ouverture officielle, la présentation des objectifs de l’atelier, le mot de bienvenue de DREFP du Tagant Mr Mohamed Sidenté Samba, le discours du représentant de la CNEGEF et le discours du Wali. Par la suite les huit thèmes ont été présentés successivement (deux thèmes par jour) suivis de travaux de groupe et des discussions en plénière. Enfin l’atelier du Tagant portant sur l’Education et la formation a été présidé par le secrétaire général du ministère de la culture de la Jeunesse et de Sports Mr Khalil Ould Jiyid accompagné de Mme El Betoul Bint Abd Haye chargée de l’encadrement. Khalil Sow

mardi 17 juillet 2012

Tagant : 14 localités certifiées à l’état Fdal

La coordination régionale d’ATPC/PFE du Tagant et les populations bénéficiaires ont célébré lundi 16 juillet la certification à l’état Fdal (fin de la défécation à l’air libre) de 14 localités. Il s’agit de 10 localités de la Moughataa de Moudjeria ( Housseiniya, Mechra, Ragbet Akneyker, Kheig Tebout, Hay El Hisyane, Achram, Voum Ejer, Libheyga et Krea) et 4 localités de la Moughataa de Tidjikja ( Echarim, Nouadar, Lahraj, Temtemlel et Aghanit). Dans son allocution, Mohamed Ould Kory Directeur régional de l’hydraulique a souligné l’importance de ce programme dans le rehaussement de la qualité de vie des populations locales qui, en respectant les règles d’hygiène de base contribueront à préserver leur environnement. Même son de cloche de la part de Ahmed Ould Lekheil de la Direction centrale de l’Assainissement qui n’a pas manqué d’inviter les populations bénéficiaires à faire usage des infrastructures d’hygiène (latrines) mise à leur disposition et de travailler à ce que comportement soit adopté par tous. Les représentants des localités certifiées ont pris la parole tour à tour pour remercier l’Unicef et la Direction de l’hydraulique et poser une série de questions liées à des sujets divers (eau, éducation, santé, Emel 2012, désenclavement…). Le Directeur régional de l’hydraulique a répondu aux questions relevant de sa compétence et promis de saisir ses collègues de l’Education nationale, de la santé et du développement rural pour leur transmettre les doléances qui leur sont adressées. Notons enfin que le programme ATPC est exécuté par la Direction de l’Assainissement du ministère de l’Hydraulique et de l’Assainissement avec l’appui de l’Unicef. Khalil sow Khalil1965@yahoo.fr

Festival des dattes de Tidjikja : Clôture des festivités. [Reportage Photos]

La 3eme édition du Festival des dattes de Tidjikja a pris fin la soirée du dimanche 15 juillet 2012 aux environs de 23 heures. La cérémonie de clôture a été marquée par un échange de discours entre le secrétaire général du ministère de la Culture de la Jeunesse et des Sports, le Wali du Tagant et le maire de la commune de Tidjikdja. Cette cérémonie quis’est déroulée dans une ambiance festive agrémentée par de savoureuses notes musicales de Hamady Ould Nane, Mohamed Ould Kory, Ould Moylid et la virtuose Nane Mint Cheikh Ahmed, a servi également d’occasion pour l’attribution des prix aux lauréats des concours. Il convient de souligner que la 3eme édition du Festival des dattes de Tidjikja a connu de nombreuses inaugurations, une signature de convention, des conférences-débats portant sur des thèmes touchant à la vie oasienne et sur la vie et les œuvres d’éminentes personnalités comme le grand érudit Sidi Abdoulah Ould Haj Brahim. Mais comme toute œuvre humaine qui se caractérise par des moments de joie et d’autres de regret et d’affliction, la 3eme édition du Festival des dattes de Tidjikja a connu son moment sombre avec le dramatique accident survenu à Moudjéria et qui a coûté la vie à un vieillard dont le corps a été littéralement écrabouillé par le véhicule d’un jeune festivalier qui roulait en trombe pour regagner Nouakchott. Khalil Sow / Tagant

Incidents d’Akjoujt : Ould Abdel Aziz pourrait révoquer des responsables administratifs et militaires impliqués.

La grève des employés de la MCM, l’assaut des gardes sur ces travailleurs et la mort de Mohamed Ould Mechdhouvi sont des éléments qui ont occupé le devant de la scène nationale pendant toutes ces dernières 72 heures, alors que le président de la république se trouvait absent du pays pour motif de voyage dans la capitale éthiopienne pour prendre part aux travaux du 19e sommet de l’Union africaine. Le président de la république avait certes l’œil vigilant sur tout ce qui se passe dans le pays, mais le fait de se trouver à plusieurs milliers de km, rendait la prise de certaines mesures par rapport à ces incidents de grande portée incertaines, nécessitant le retour du chef de l’Etat pour cerner avec ses proches collaborateurs tous les aspects de la question. Selon des sources généralement informées citées par atlanticmédia le président de la république ne serait pas satisfait de la façon avec laquelle les autorités administratives et sécuritaires ont géré les incidents survenus entre les employés de la MCM et des forces de maintien de l’ordre. Selon les mêmes sources, c’est le président en personne qui a dépêché dans la capitale de l’Inchiri des membres du gouvernement pour présenter les condoléances en son nom à la famille éplorée d’Ehl Mechdhouvi. Les mêmes sources n’écartent pas l’éventualité de sanctions des responsables administratifs et militaires directs de la gestion de la crise qui a conduit à une mort d’homme et à la blessure d’autres, allant même jusqu’à présager des mesures de révocation totale ou partielle de leurs fonctions, pour avoir supervisé l’opération de mise en échec du sit-in des employés de la société mauritanienne de cuivre. www.cridem.org Source : Le Véridique (Mauritanie)