dimanche 2 août 2015

L'inspection des finances visite l'ENER et l'hopital de Nouadhibou

L'inspection des finances visite l'ENER et l'hopital de Nouadhibou Après des missions menées sans tambours ni trompette par les limiers de l’inspection générale des finances dans plusieurs établissements publics et agences ( CHN, la CUN, l’ADU et TADAMOUNE’ SOMELEC ), serait-ce au tour de L’ENER et CHN de Nouadhibou d’être visité par l’IGF remise en selle par le nouveau ministre des finances.

L’audit auquel avaient été soumis les comptes de ces structures sur demande du ministre des finances fait grincer des dents avant même que le rapport ne soit remis à la tutelle. Déjà des sources proches des établissements épinglés indiquent que les inspecteurs ont relevé Des situations irrégulières voire délictueuses.

toujours selon les mêmes sources, La litanie des manquements constatés par les inspecteurs à travers cette poignée d'affaires donne le tournis : violations du Code des obligations de l'administration et du Code des marchés publics, absence d’appel à la concurrence, absence de protection des intérêts de l'État, violations manifestes de la loi, non-perception de recettes fiscales , négligences dans le suivi des dossiers, copieuses surfacturations, dilapidation des ressources.

En attendant le rapport de l’Igf , tout le monde s’accorde à dire que c’est justement La déficience du contrôle qui a généré des relations opaques et hiérarchisées entre le secteur public et l'Etat, entravant ainsi la performance des entreprises et l'efficacité des politiques publiques.

On rappelle que les responsables des structures précédemment visitées sont pour la plupart passés à la caisse pour rembourser les irrégularités constatées et c’est ce qui irrite la race des prédateurs qui ne manque pas d’occasion pour critiquer le ministre des finances.

En attendant, Les semaines à venir pourraient s'annoncer difficiles pour d'autres Établissements si les limiers de l'IGF viennent à s’intéresser à leur gestion.
Rimeco

Accidents de routes : Deux morts et des blessés graves durant les dernières 24 heures

Accidents de routes : Deux morts et des blessés graves durant les dernières 24 heures

  Deux morts et trois à quatre blessés graves tel le triste bilan de deux accidents de circulation qui ont été déclarés durant les dernières vingt heures sur deux routes principales en Mauritanie , a-t-on appris de sources sécuritaires.

Le premier accident, il s’est produit au nord du pays au PK55 sur la route Nouakchott-Akjoujt, et le deuxième à l’Est sur le tronçon reliant Kamour- Guérou (Assaba).

Le premier accident a eu lieu, vendredi, en fin d’après-midi. Bilan : un mort (chauffeur) et des blessés graves parmi les passagers. Ce drame est causé par l’éclatement de l’un des pneus.

Selon nos sources, le second accident a été constaté, hier, samedi 1er Août, en début de matinée. Il s’agit d’un télescopage entre un véhicule de type Avensis et un autre de marque Hilux et il fait un mort et trois blessés parmi les passagers.
Tawary

Libre Expression. Selibaby : Décès d’une jeune femme

Libre Expression. Selibaby : Décès d’une jeune femme Ce matin du samedi du 1er août 2015, Sakholemmé est emmenée au centre hospitalier de Selibaby. La jeune femme, âgée de 23 ans est enceinte de 9 mois. Elle saigne beaucoup et doit subir une transfusion sanguine.

Cependant, les donneurs de sang compatibles manquaient et l'hôpital disait que sa banque de sang était en rupture du groupe B+.

Par la suite, comme elle saignait toujours, décision est prise de l'évacuer sur Kaedi à 250 Km. Dans cette ville, les professionnels chargés de la transfusion n'étaient pas en place ; où se trouve le personnel d’astreinte ? L'ambulance continue donc son chemin et se dirige vers Nouakchott à plus de 600 km de Selibaby.

Arrivée à Boutilimit à 150 km de Nouakchott, la jeune femme qui attendait un événement heureux, la naissance d'un bébé, décède épuisée par le voyage et vidée de son sang. Ina Lil Allah wa Ina Alleyhi rajoune, la volonté de Dieu est faite.

La défunte était accompagnée par une infirmière qui n'arrivait pas à régler une perfusion bouchée au moment du départ. Il a fallu l'intervention de sa collègue pour une bonne manipulation de la perfusion.

Il y a deux semaines, deux jeunes femmes vivaient la même situation. Rien ne peut échapper à la volonté de Dieu mais faut-il tolérer toutes les négligences? Voilà un fait triste qui relance les critiques faites sur certains fonctionnaires du centre hospitalier de Selibaby.

À Selibaby, tout le monde regrette le départ du Dr DEH Abou, un directeur responsable, professionnel avec un grand sens d'organisation.
Ibrahima Samba Dioum