dimanche 15 mars 2015

A toute personne qui a appris à l'école 1 de Boghé escale: réhabilitation des salles

A toute personne qui a appris à l'école 1 de Boghé escale: réhabilitation des salles   Parmi les premiers établissements d’enseignement primaire en Mauritanie, l’école 1 de Boghé fut créée en 1908, après celle de Kaédi. Avec son jardin potager, sa cantine et son internat, elle accueillit les premiers élèves de toute la contrée, d’où ses anciens élèves deviendront le fer de lance de notre élite nationale.

Et, chacun dans son domaine de prédilection a joué un rôle primordial pour l'édification de la Mauritanie d’hier et d’aujourd’hui. A titre indicatif et sauf erreur, l’on peut citer, Messieurs, Lô Abdoul Gamby, Kane Cheikh Saad Bouh, NGaïdé Hamath Mody, Wane Birane Mamadou, Bâ Moussa Khalidou, Bâ Mamadou Demba dit "Petit ", Bâ Alassane M'Bekou, Macina Mamadou Lamine, Seck Mame N'Diak, Touré Moctar,…

Lô Samba Gamby, Wane Alpha, Sy Hamath, Mahfoud Ould Babana, Bâ Hamady Bocar, Prof Bâ, Papa Mody Diallo,… Ba Abou, Djigo Souleymane, Fall Souleymane dit "Zougoulou", Mohamed Ould Baba Béchir, Fall Samba, Baye Dieng ,Cissé Thiéma, Dieng Magath, Kane Bouba, Mme Niang Aïssata, Mohamed Ould Sleymane dit « Sabar »,Gallédou, Diop Saer, Diop Moussa, les filles et les enfants de fonctionnaires de tous horizons venus exercer dans cette ville...

Désolé, la liste de ces ainés et amis disparus est infiniment longue ALLAH Yarhamhoum. Il y' a aussi ceux qui, espérons qu'ALLAH le clément et le miséricordieux préservera le plus longtemps; Messieurs Sy Oumar dit "Ojukwu", Sy Mamadou dit "Gouverneur", Cheikh Wane, Bocoum Mohamed, Mohamed Bowba dit "Sy Hameth", Sy Yéro Bal, Bâ Boubacar Moussa, Yall Zakaria, Gako Abdoulye (Gaucher),les N'Diaye Jibril n°1 et n°2, les généraux dont Dieng N'Diaga, Dia Amadou (ou Mamadou) et Félix Négri en active encore, les colonels à la retraite, Dia El Hadj, Lô Baidy et biens d'autres anciens officiers supérieurs, sous officiers et hommes de troupe de tous les corps constitués, puis; Thiam Baïdy, N'Gaidé Dems Kayou, Dia Vidal, Bâ Mohamed Taha, Cissé Birane, Mmes Bâ Assata Khalidou, Seck Yacine, Diallo Khoudia, Diallo Mariem, Diallo Djeinaba, Maimouna Gangué,....

Nourou Sakho, Dia Hamath, Lam Thierno, Diallo Moctar, Ramdane Ould Mohamed Ramdane, Bâ Khalidou Moussa, N’Gaïdé Lamine Kayou, Lô Gourmo, N’Dongo, Fall Béchir, Diallo Mamadou Bathia, Wane Birane Hamath, Gueye Djibril, Gadio Hamdourabi... et bien d’autres encore comme Dah Ould Abdel Jelil, Oul Haye ex ministre, Ould Agrabatt ex maire de Nouakchott, Ould Haibelty, Abdallahi Ould Houssein, Thierno Ould Abel Kader, Macina Med Hady, Sy Daha...
Un nombre infini d'hommes et de femmes que la mémoire ne saurait retenir et aligner dans un mail. Les prestigieux enseignants et enseignantes, ainsi que les employés qui ont officié dans cet établissement méritent une soutenue reconnaissance solennelle de toute la Nation.

Chaque pan des murs de cette bâtisse devra porter les noms et prénoms de ses illustres personnages pour services rendus à la liberté et la citoyenneté. Aux risques d'en oublier, ils ne seront énumérés. Il faut retenir que la période faste et élogieuse de cette école primaire fût la consécration de devenir un établissement d’enseignement secondaire ‘’Collège de Boghé’’en 1965/1966.

Il devient le summum du creuset du savoir et de l'éclosion de la contestation et de la proposition d'un nouveau projet de société pour une Mauritanie nouvelle, débarrassée des carcans du conservatisme béat… Ce lieu recevra, alors, la nouvelle génération après l’indépendance du 28 novembre 1960.

Des jeunes filles et des jeunes garçons venus de toute la cinquième région, de Diatar, de Dar El Barka, de Regbatt, de Ould Birom, des 20 villages du Boon, de Bagodine, Niabina, de MBahé, de M’Bagne, de Bababé de Walaldé, de Ganki, de Thidé, de Thiénel, de Moundy, de Waboundé, d’Aleg, Maghta-Lahjar, de N’Beika, de Moudjéria de Tidjikja, et d’autres, pour des « mesures disciplinaires » de Nouakchott.

Ils fourniront , quelques années plus tard, à la République Islamique de Mauritanie une floraison de cadres qui occupèrent et occupent encore, des années durant, les plus modestes et les plus hautes fonctions de toutes les administrations publiques et privées dans ce pays et dans le monde. A ce titre, l’école 1 de Boghé demande à toutes et à tous un sursaut pour sa réhabilitation en apportant, selon vos moyens votre contributions et en vous joignant à cette pétition.

Baba O Jiddou (France)