samedi 10 décembre 2011

Dernier classement international 2011 des blogs francophones mauritaniens



Pour the happy few, Chezvlane, le blog lambda a aujourd’hui 2 ans, alexa le classe aujourd’hui 1er blog d’opinion des « auteurs » non anonymes et 2 eme au classement général. Heurrio ! Comme quoi être publié quotidiennement sur cridem n’apporte rien à l’affaire ou presque car si cridem arrête de publier deux fois par jour, le doyen Oumeir, il risque de retourner au papier…

Merci à tous nos sympathiques partenaires grâce auxquels plus de censure n’est possible dans ce pays : noorinfo, kassataya, canalh, haratine, khalilsow, avomm, ocvidh, flamnet, agoravox et tous ceux qui reprennent à leur aise nos billets et autres humeurs sans prétention.

1-Ltvidar : 1, 82
2-Chezvlane : 2,37
3-Oumeir : 2,47
4-Haratine : 2,86

5-Khalilsow : 6 ,08
6-Canalh : 7,60
7-Haut-et-fort : 12,45
8-Drkleib : 13,99

Tout ceci est bien précaire, demain on peut se retrouver bon dernier ! Qu’importe ?
Il n’y a rien à gagner sinon des ennemis alors plus ils nous lisent plus on a le droit de s’en féliciter ou bien ?

Vive la liberté d’expression ! merci aziz qui nous laisse créer des tempêtes dans un verre de zrig…
Publié par vlane.a.o.s.a

UPR à Nouadhibou : une équation à la PRDS.




A l’occasion du tout dernier meeting UPR, les mauritaniens ont découvert que leur capitale économique compte plus de 3 200 000 habitants, si l’on se réfère bien entendu aux 32 000 adhérents UPR avancés par la commission d’implantation du parti au pouvoir et aux statistiques qui veulent qu’au maximum seul 1% de toute population urbaine présente des prédispositions à l’embrigadement.

Cependant et comme par hasard, l’ordre alphabétique des 32 000 adhérents UPR de Nouadhibou présente une étrange similitude avec celui de la liste électorale disponible sur Internet.

En effet, selon certains esprits maléfiques qui semblent résister aux vertus maraboutiques du président du parti, la commission d’implantation se serait inspiré de la liste électorale pour trouver les 32 000 adhérents UPR que compte Nouadhibou et qui étaient nécessaire pour lui mettre en main la destinée de cette ville stratégique à plus d’un titre.

Sans chercher à départager ces deux versions, l’on peut constater à priori que le boycott du meeting semble apporter un démenti cinglant à la thèse selon laquelle 32 000 Stéphanois porteraient des cartes UPR.

Mieux encore, inoffensifs comme peuvent l’être des marabout de chez Oumère, les membres de cette commission ont enfoncé le clou du mélodrame politique de Nouadhibou en plaçant à la tête de ses 32 000 adhérents virtuels, une fédération impopulaire qui a été incapable de mobiliser ses propres membres (12 personnes) pour accueillir un président et des troupes venus lui prêter main forte.

Les énoncés de l’équation de Nouadhibou sont désormais clairs et le président Aziz n’a, à ce propos, plus d’excuses pour sévir contre les auteurs d’un simulacre d’implantation qui a détruit la confiance dont les populations de Nouadhibou témoignaient à son endroit.

Ces énoncés sont les suivants : maintenir la version des 32 000 adhérents, empêcher le Secrétaire Général du parti de vérifier leur véracité, faire diversion en proposant un meeting auquel doivent participer toutes les fédérations UPR du pays, mentir collectivement au président Aziz et influencer le rapport du Ministre des Finances en l’amenant à confirmer la thèse du terrain conquit.

C’était cependant sans compter avec la présence à Nouadhibou d’hommes honnêtes et fidèles au président Aziz ni du fait que monsieur Thiam Diombar est tout sauf un enfant de chœur à qui une fédération fantoche et des hommes politiques confondus par la réalité sur le terrain, feraient avaler des couleuvres à la mesure du mensonge de Nouadhibou.

Le boycott du meeting de Nouadhibou, largement suivi malgré les efforts de Mohamed Ould Soueilem, Mohamed Lemine Ould Raghany, les hommes d’affaires Namy et Mohamed Ould Lahah entre autres, est un message on ne peut plus éloquent qui veut dire à peu prés ceci à l’endroit du président Aziz.

1°) La composition de la fédération UPR de Nouadhibou dirigée par une femme et de surcroît ressortissante du Trarza est une insulte pour cette région.

2°) dans l’esprit de la commission d’implantation de l’UPR la confusion entre 3 200 et 32 000 adhérents est une machination en vu de discréditer les autochtones qui lui portaient ombrage. Il s’agit visiblement d’une affaire de zéro, celui là même qui attend le parti aux prochaines échéances si Aziz en personne ne s’emploie pas à redresser la barre.

3°) Le président du parti est en train d’entériner à Nouadhibou des pratiques qu’il aurait rejetées systématiquement s’il s’agissait de Boumdeid ou de Douérara.

4°) Aziz doit éviter d’être, comme Ould Taya, l’otage des rapports à l’emporte pièce et des BR manipulés à la base en vu d’accréditer les thèses qui ont fini par sauter à la figure de l’inventeur du Kitabou si cher à Isselmou Ould Abdel Kader.

En ce qui concerne la mobilisation, quoique assez faible et contrairement à ce qui a été dit et écrit, elle s’est passée comme suit :

La mobilisation du Trarza qui est de loin la plus importante, fut l’œuvre du sénateur Mohamed Ould Beibou, Mohcen Ould El Hadj, Abdallahi Ould Ahmed Damou, Maitre Ishagh Ould Ahmed Miské, Abdallahi Salem Ould Ahmed Douah, du représentant d’Ahmed Salem Ould Bouna Moctar, de Mohamed Ould Sagegh et de Abdallahi Ould Hormetalla.

Celle du Tagant, la plus difficile, a pleinement bénéficié de la présence de Sidi Ould Zein, de Hamada Ould Didi et de Moustapha Ould Tar. Celle de l’Est ne se serait pas passée sans l’action du Commissaire à la Sécurité Alimentaire, de Mohamed Ould Didi et de Hamada Ould Sneiba.

Celle de l’Adrar, mécontent de n’avoir aucun délégué lui qui contrôle 23 unités de base, elle s’est faite sous la houlette de Mohamed Ould Kerkoub, le DGA du Port Sid’Ahmed Ould Hady, Elve Ould Boydiya et du Chargé de mission à l’UPR mohamed Ould Mahah.

Si par ailleurs on doit au Directeur Général de l’ATTM Mohamed Ould Bilal, à Samba Ould Saleck, à Tijani Ould Beilil Sghair Ould Haimdoun et Nagi Ould Sabbar DGA de l'Imprimerie Nationale la mobilisation au sein des Haratines, c’est à Thiam Diombar, au Directeur de la SMCP Bâ dit Blé et Bâ Madine que l’on doit la mobilisation au sein des négros.

La venue en renforts de certains hommes d’Affaires Smacides a été remarquée et fort appréciée par ceux qui avaient à cœur de faire réussir le meeting. Il s’agit du Député Khaddad Ould Moctar, de Mohamed Abdallahi Ould Jili, du Député de Bir Mogrein Mohamed Salem Ould Noueigued, de Meyine Ould Salem, de Sidi Ould Taya et bien sûr de Mohamed Ould Lahah qui a accueillit la délégation à sa descente d’avion.

En conclusion, El Ghassem Ould Bellal peut désormais se frotter les mains. Ses ambitions sur Nouadhibou sont en train de se réaliser car la maladresse de l’UPR, qui est allé se mettre du côté de l’administration dans le cas très sensible du quartier El Jedida, a été la goutte qui fait déborder un vase plein depuis l’implantation et qui ne demandait pas autant d’eau pour déverser son mécontentement.

M S Beheite

Table Ronde pour le développement intégré de la wilaya du Tiris Zemmour




La Table Ronde pour le développement intégré de la wilaya du Tiris Zemmour aura lieu du 11 au 14 décembre comme prévu lors de la réunion interministérielle qui s'est déroulée à Nouakchott le 17 octobre dernier.

Cette Table Ronde qui avait réuni le Ministre de L’Intérieur et de la Décentralisation, du Ministre des Affaires Economiques et du Développement, du Ministre de l’urbanisme et de l’Aménagement du Territoire et du Comité de pilotage composé de Responsables du Ministère de l’Intérieur et de la Décentralisation, du Wali du Tiris Zemmour, du Maire de Zouerate, de la Snim et de la Fondation Snim.

L’administration locale, les élus et la société civile se mobilisent à Zouerate pour l’organisation de cette Table Ronde qui constitue la première du genre jamais organisée dans cette région longtemps délaissée.

Les participants auront à échanger sur quatre principaux thèmes : Ressources naturelles, activités économiques et développement durable, Développement institutionnel et renforcement des capacités et promotion sociale, Infrastructures et développement à la base et Sources de financement.

Les organisateurs de la cette table ronde s’attentent à la mise en place d’un mécanisme qui garantira pour le Tiris Zemmour un développement humain durable, le développement d’activités économiques et industrielles et le renforcement des capacités institutionnelles des acteurs locaux et la promotion de la bonne gouvernance.

D’ores et déjà, une équipe technique composée de Mohamed Ould Tégra Conseiller Chargé du Développement au MAED, de Ethmane Ould Dadi Consultant principal et de Hamza Ould Amar Ingénieur Informaticien de la cellule d’appui au Collectivités locales sont à Zouerate depuis lundi 5 décembre pour affiner un travail déjà entamé depuis plusieurs mois pour une meilleure organisation de la Table Ronde ; mais la dernière rencontre avant l’enclenchement des activités de la TR sera la réunion du comité de pilotage qui aura lieu aujourd’hui à Zouerate pour la première fois.



www.cridem.org


Source :
Abdallahi Dieng Ould Cheikh

M’Bagne : l’UPR prépare une riposte


Les cadres de l’Union pour la République (UPR) du département préparent activement une descente au terroir. Les réunions se succèdent depuis quelques semaines pour mettre la dernière au voyage qui se veut une réplique au voyage effectué, il y a quelques semaines par le staff de l’UDP et qui a fait un véritable tabac. Depuis que cette entrée fracassante du parti de Naha Mint Mouknass dans ce département que l’UPR considère comme sa chasse gardée, les cadres de ce parti explorent les stratégies à mettre en place pour conforter sa position de leader dans le département, l’un des plus enclavés et les plus marginalisés depuis la transition de 2005.

Hormis la nouvelle centrale électrique qui vient d’être inaugurée lors des festivités de l’indépendance, il n’existe aucune infrastructure de base dans cette Moughataa et le président Aziz en a été informé plusieurs fois lors de ses deux campagnes électorales du 6/6 et du 18/7/2009. Une situation qui pousse les cadres du département ayant massivement voté pour le candidat Aziz à se demander si leur terroir fait effectivement partie de la Mauritanie. L’implication discrète du général Négri, chef d’état Major de la garde dans le jeu politique avait suscité un immense espoir auprès des jeunes cadres soucieux de voir la manière de faire de la politique évoluer. Mais hélas !

C’est dans ce décor que les acteurs politiques montrent chacun ses muscles pour prouver au président de la République qu’ils disposent la majorité dans son fief. Au baromètre des adhésions lors de l’implantation, l’UPR arrive largement en tête, mais le parti d’Aziz qui semble emprunter la voie du PRDS doit ménager beaucoup de susceptibles à l’approche des échéances électorales, parce que déjà, dans la mare des candidats à la candidature, quelques cadres ont déclaré leur intention de se porter candidats. Face à cette situation, Bâ Bocar Soulé, membre du conseil national de l’UPR et chef de file au niveau du département avait, lors d’une réunion des cadres du parti, à Nouakchott tapé du point sur la table : « fermez-les, le moment venu, ce sont les instances de base du parti qui vont désigner les candidats.» Mais ce baromètre du militantisme est-il fiable? Non, répondent certains leaders d’autres partis, car pour eux, les populations n’adhèrent pas aux partis politiques, mais ils s’identifient aux acteurs politiques.

C’est dire qu’en l’absence même d’une date pour les élections, les manœuvres ont déjà commencé dans ce département. Après l’UDP et l’UPR, les observateurs lorgnent du côté du PRDR dont le leader local, Bâ Houdou Abdoul s’est muré, depuis bien longtemps dans un silence assourdissant. Mais selon de l’un de ses proches, « aujourd’hui, seuls les poids légers occupent l’arène, les poids lourds n’entrent en scène qu’après l’annonce de la date des élections.»
Le Calame

Tagant: Naissance de la coordination des jeunes cadres de la commune de Wahaatt


Le Calame: Les jeunes cadres de la commune d’El Wahaatt, arrondissement de Rachid au Tagant ont créé, ce 8 décembre, une coordination communale dénommée coordination solidarité des jeunes cadres UPR. La structure a été portée sur les fonts baptismaux à l’hôtel Khater, en présence du secrétaire général de l’UPR, Oumar Ould Maatala, du responsable des affaires politiques du même parti Ould Jaavar et de nombreux cadres de la commune.
Selon le coordinateur adjoint de la coordination, Ahmed Ould Youmba alias Koureissy, la mise en place de cette structure est l’aboutissement d’un long processus lancé, il y a déjà 8 mois, et dont l’objectif est de permettre aux jeunes cadres de la contrée de s’impliquer et de peser fortement dans les prises de décision au niveau local mais aussi au niveau national, de contribuer à améliorer les conditions de vie des populations. Poursuivant son propos, Koureissy a expliqué que les jeunes cadres ont jusqu’ici été marginalisés, que ‘’la commune ne compte aujourd’hui aucun directeur central, aucun secrétaire général, c’est une situation qui doit changer, nous y travaillons avec le parti.’’ Une situation maintes fois dénoncée par le maire de Wahaat, Sid’Ahmed Ould Dié depuis Sidi Ould Cheikh Abdallahi, au cours des visites des ministres de passage au Tagant, mais aussi avec les autorités de l’administration territoriale.
Autre objectif de la coordination, valoriser les résultats du dialogue politique inclusif signé entre les partis de la majorité présidentielle et quatre partis de l’opposition.
Enfin, les cadres de la commune ont mis à profit cette rencontre pour saluer la décision du gouvernement de faire passer la route Atar-Tidjikja par la ville de Rachid, capitale de l’arrondissement.
Les observateurs de la région ont relevé tout de même l’absence de certains cadres de la commune comme entre autres Dr Mohamed Ould Dié, ancien Dg de l’agence Accès universel des services (APAUS) dont le travail en duo avec le député Sidi Mohamed Ould Mohamed Vall, alias Ghrini a fortement pesé sur la décision du gouvernement.
Le Calame

Nouadhibou: Démarrage de la conférence internationale sur la farine et l'huile de poisson



L'institut mauritanien de recherches océanographiques et de pêche de Nouadhibou a abrité mercredi matin la cérémonie de démarrage de la conférence internationale sur l'industrie de la farine et de l'huile de poisson qui regroupe des acteurs intervenant dans le domaine de la pêche et des représentants du kenya, de la Guinée Bissau, du Maroc, du Sénégal et de la France. Cette conférence est organisée par l'institut mauritanien de recherches océanographiques et de pêche grâce à un appui de la coopération allemande, de la fédération nationale de pêche et de l'organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO).

Elle vise à intégrer le secteur de la pêche dans l'économie nationale et à approfondir les visions sur le sujet de l'exploitation, de l'industrialisation et de la gestion de la pêche pélagique, marquée par l'abondance dans nos eaux.

Les participants auront aussi à suivre au cours de la rencontre qui dure 3 jours différents exposés sur les dérivés du poisson et le rôle que peuvent jouer les institutions de recherches dans ce domaine.

Dans un mot prononcé pour la circonstance, au nom du ministre des pêches et de l'économie maritime, le wali de Dakhlet Nouadhibou, M. Mohamed Vall Ould Ahmed Youra a indiqué que l'organisation de cette conférence vise à intégrer le secteur de la pêche dans l'économie nationale, précisant que l'industrie nationale de farine et de l'huile de poisson est considérée comme une activité naissante en Mauritanie. Il a précisé que l'année 2010 a connu la transformation de 175 000 tonnes permettant au pays de bénéficier de plus de 20 millions de dollars comme revenus sur les importations. Cette activité a également permis de créer plus de 2700 nouvelles opportunités d'emplois au cours de la même année.

Le wali a émis le voeu de voir les recommandations issues de cette rencontre aider l'administration à développer sa stratégie pour une exploitation durable du pélagique, d'une part et à garantir le développement homogène de l'industrie de la farine et de l'huile de poisson, d'autre part.



AMI