jeudi 4 novembre 2010
L’UPR attaque l’UFP à Barkéol.
Dernière étape de la mission de sensibilisation de l’UPR en Assaba, Barkéol a abrité, hier, un atelier de formation des cadres et militants du parti.
Au cours d’un meeting populaire dans l’après-midi, les populations, tout en louant les efforts des pouvoirs publics visant à éradiquer la pauvreté dans l’Aftout, ont dénoncé surtout un déficit cruel dans le domaine éducatif au niveau de cette moughatta, très populeuse.
Dans son discours aux militants, le président de la mission de sensibilisation de l’UPR, Ali Ould Alada, a rendu compte aux militants du parti des orientations du dernier congrès national du parti, indiquant que l’objectif des missions du parti est l’ouverture d’un débat avec les structures de base du parti sur des sujets essentiels comme la lutte contre la gabegie et le débat national sur le terrorisme et l’extrémisme, récemment organisé à Nouakchott.
Dans une allusion aux propos de Mohamed ould Maouloud, hostiles aux autorités, Ould Alada a indiqué que "notre parti, fidèle à ses principes nationaux, n’a pas besoin des donneurs de leçons, surtout si ceux-ci puisent leur idéologie de l’extérieur".
Il est rappeler que Barkéol a toujours constitué l’une des plus importantes bases électorales de l’UFP.
canalrim.info
Source : Canalrim (Mauritanie)
Mission de sensibilisation de l’UPR au Tagant/ Les étapes de Tichitt et de Moudjeria
Après l’étape de Tidjikja, la mission de sensibilisation conduite par Monsieur Diabira Bakary s’est rendue à Tichitt où, elle a tenu des rencontres avec les militants de base UPR lors d’un meeting populaire. Les structures de Base (sections, sous sections) ont bénéficié de séances de formation pour renforcer leur militantisme et leur permettre d’être suffisamment outillés afin de véhiculer, efficacement, le discours politique de leur parti.
Mais auparavant, la tendance politique conduite par le sénateur de Tichitt a rendu une visite de courtoisie à la délégation UPR et, selon une source proche du sénateur, cette visite avait pour but de « lever toute équivoque sur notre ancrage au parti et notre volonté d’accompagner la politique du changement initiée par le Président de la République Mohamed Ould Abdel Aziz ».
L’on se rappelle que le Sénateur et son ami le maire de Tichitt avaient appelé à voter le candidat Ely Ould Mohamed Vall, lors des dernières présidentielles et après le fiasco qu’ils avaient subi, ils n’avaient pas hésité à faire leur mea-culpa en retournant dans le juron de l’UPR. Mis en minorité par le groupe politique conduit par le sénateur de Tichitt lors de la dernière campagne d’implantation de l’UPR, le sénateur de Tichitt qui continue de crier à l’injustice et à la fraude, n’en montre pas moins ses bonnes dispositions au dialogue.
En recevant le groupe du sénateur, Monsieur Diabira leur a rappelé que l’UPR est un parti démocratique qui privilégie le dialogue et la concertation. Il a par la suite évoqué avec eux le but de sa mission avant de les remercier de la marque d’attention qu’ils lui ont réservée.
D’autre part, le séjour de la mission de l’UPR à Tichitt a été marqué par le coup d’envoi d’une opération de reboisement initiée par le député de Tichitt Monsieur Bouyé Ahmed Ould Chrif. Le reboisement qui concerne la zone dite « Lahfera » connue pour être l’une des plus impraticable de la Moughatta de Tichitt, a un double avantage : celui de prémunir la ville de Tichitt de l’ensablement et celui de rendre la zone praticable. L’opération couvre une superficie de 400 ha.
Outre, Ould Lafdal du ministère de l’environnement et du développement durable, de nombreuses personnalités politiques étaient au rendez. L’on a remarqué la présence remarquable des jeunes cadres Reyaane de la localité de Lakcheb (plus de dix cadres supérieurs) fortement mobilisés derrière le député de Tichitt.
Forte mobilisation à Moudjeria
Après Tidjikja la délégation UPR conduite par monsieur Diabira Bakary s’est rendue à Moudjeria à la rencontre des responsables des structures locales et des militants de base.
Une session de formation a été organisée au profit des responsables des structures et le discours du parti a été largement diffusé lors du meeting auquel ont participé de nombreux militants. S’adressant au public qui était au rendez-vous, Monsieur Diabira a parlé de l‘unité des cœurs et des esprits, de la transparence dans la gestion de la chose publique, de l’union face à l’adversité et de compassion envers des plus faibles. Monsieur Diabira a conclu son propos par un appel adressé à tous les militants UPR de Moudjeria les invitant à plus de mobilisation et de discipline.
Il convient de souligner que le meeting a été ouvert par le Président de la section de Moudjeria Mohamed Ould Amar qui, après avoir souhaité la bienvenue à la délégation, a souligné l'entière disponibilité des structures locales à jouer le rôle qui leur ait dévolu.
Se succédant au président de la section de Moudjeria, le fédéral du Tagant Monsieur Mohamed Ould Abdy s’est dit impressionné par la forte mobilisation des militants de Moudjeria toutes communes confondues( Soudoud, Moudjeria, N’Beika). Il a salué l’engagement de ces derniers avant de leur demander de le traduire dans les actes en restant soudés en perspective des prochaines échéances électorales.
Noton enfin que l’étape de Moudjeria a été marquée par une forte mobilisation des cadres et militants de la commune de Soudoud qui sont venus à Moudjeria au bord d’un convoi motorisé de plus de 30 véhicules. Présidée par l’Emir du Tagant Mohamed Ould Abdarahmane, la délégation de Soudoud, venue en masse, a accueilli les missionnaires de l’UPR à l’entrée de la ville et tout au long des deux artères de l’axe principal conduisant à leur lieu d’hébergement.
Khalil sow
Khalil1965@yahoo.fr
Le film 'Les larmes de l’émigration' d’Alassane Diago a ouvert la 3e édition du Fescidok
La ville de Kaédi accueille depuis deux ans le Festival de Cinéma Documentaire. Le Fescidok s’est imposé aujourd’hui comme un rendez-vous incontournable pour les populations de la ville de Kaédi, récemment en proie à des inondations sans précédent. La 3e édition du Festival de Cinéma Documentaire de Kaédi s’est ouvert ce matin, 4 novembre 2010, avec "Les larmes de l’émigration" d’Alassane Diago.
"Ce festival a pour objectif de réconcilier et familiariser le public Mauritanien avec le cinéma documentaire", a expliqué Ethmane Diagana, directeur du Festival à la veille de l’ouverture de la 3e édition du Festival de Cinéma Documentaire de Kaédi. Au-delà de ce but, le Fescidok se veut également comme "un projet culturel ambitieux qui contribuera à la promotion de la culture mauritanienne, a-t-il ajouté.
Cette année, le Festival de Cinéma Documentaire de Kaédi mettra en lumière le cinéma documentaire allemand en plus de la projection d’autres films documentaires africains de la République Démocratique du Congo, du Niger, de la Mauritanie, du Mali, du Burkina Faso, du Cameroun, du Congo Brazaville …
Ainsi, au programme, il y’aura : Mon ami est partie de Delph Kifouani, Des amis de classe d’Aboubacar Gankou, Le cinéma mon pays et moi de Ethmane Diagana, Waliden, l’enfant d’autrui d’Awa Traoré, Notre pain capital d’El Hadj Magori Sani, Les filles de la vie et de la mort de Clarisse Mouvuba, Ecran dromadaire de José Morandi, Les crocodiles de la famille Wandaogo de Britta Wandaogo, Pa dji de Pierre Belle Simon.
"Il s’agit par le biais de ce festival, de développer une culture cinématographique chez le public mauritanien, une culture que nous perdons au fils des années, avec la disparition progressive des salles de cinéma sur tout le territoire national. Face à la fermeture progressive des salles de cinéma dans notre pays, les festivals s’affirment comme les seules alternatives pour projeter les films africains et du monde au grand public. Fruit de beaucoup d’implications, un festival est un moment privilégié de découvertes, d’éducation, de rencontres et d’échanges", a-t-il conclu.
Le directeur du festival, Ethmane Diagana, a, par ailleurs, déploré le manque d’intérêt des autorités mauritaniennes notamment du ministère de la culture pour le Festival de Cinéma Documentaire de Kaédi, soutenu que par des partenaires étrangers, des ambassades et des institutions.
Il faut souligner au passage que le Fescidok est financé depuis sa première édition en 2008 par l’Agence Espagnole de Coopération Internationale (Aecid) et l’Ambassade d’Espagne à Nouakchott. Et, pour cette année, une partie du budget a été financée par l’Ambassade d'Allemagne à Nouakchott. La 3e édition prendra fin le 8 novembre.
Babacar Baye Ndiaye pour Cridem
Source : Babacar Baye Ndiaye pour Cridem
Inscription à :
Articles (Atom)