vendredi 30 septembre 2011

Sept pêcheurs portés disparus, après le chavirement de leur pirogue à Nouadhibou




Sept pêcheurs ont été porté disparus et un de leurs collègues retrouvé sain et sauf, après le chavirement d’une pirogue jeudi soir, suite aux fortes agitations de la mer et aux marée intenses au large des côtes de Nouadhibou, a appris APA à Nouakchott.

Les équipes de secours poursuivent les recherches des personnes portées disparues, bien que les chances de les retrouver vivantes s’amincissent d’heure en heure. Les embarcations fabriquées localement en bois dépassent dans la plupart des cas leurs capacités de transport, ce qui les rendent fragiles devant le mouvement de la mer, notent les spécialistes.

Ces dernières années, les pouvoirs publics mauritaniens ont encouragé les demandeurs d’emploi de s’orienter vers la pêche artisanale afin d’absorber le chômage et atténuer la pauvreté, sans que ceux-ci soient suffisamment formés sur les techniques de sauvetage et d’adaptation aux conditions marines aléatoires.

Outre son apport en terme d’emplois et de revenus pour les prometteurs, le secteur de la pêche artisanale assure l’approvisionnement en poissons des marchés locaux de Nouakchott et de Nouadhibou.



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Source :
Agence de Presse Africaine (Sénégal)

Des imams appellent au calme et au respect de la diversité des musulmans




Les imams de plusieurs mosquées de Nouakchott, ont lancé vendredi, un appel au calme et au respect de la diversité des croyants et du devoir de la paix et de fraternité entre musulmans.


Un imam d’un quartier populaire de Nouakchott, a rappelé, dans son sermon, prôné l’égalité, avant de rappeler que la « piété (taghwa) est le seul fondement de différence entre les musulmans quelle que soit leur race ». Il a également appelé les mauritaniens à rester « frères » et à s’éloigner de la violence, tout en respectant les biens publics et privés.
Cet appel des imams intervient suite aux violences ayant ponctué la vie , ces derniers, dans le ville de Kaédi, Maghama et Nouakchott, au cours desquelles des manifestant ont saccagé des et brûlé des voitures, des commerce et des édifices publics.
ANI

Semaine régionale de la Jeunesse du Brakna : Toute la vérité





« Tout ce qui a été dit et fait ».


Le coup d’envoi des festivités de la semaine régionale de la jeunesse au Brakna. Ce matin du 29 septembre 2011, restera un événement à retenir dans les esprits des participants des cinq Moughataa du Brakna. Mais pour ceux qui savent vraiment une semaine régionale , la mobilisation ici des populations a fait défaut.

Une semaine régionale de la jeunesse du Brakna reportée à deux reprises, c’était prévue d’abord le 22 septembre, ensuite le 25 septembre et finalement ce 29 septembre 2011, toutes les délégations ont pris chemin de départ dans l’après midi du 28 septembre 2011.

La cérémonie d’ouverture de cette semaine régionale du Brakna a eu lieu au stade de la Moughataa d’Aleg prés de la maison des jeunes. On attendait un monde fou, des milliers de jeunes, à la surprise générale quelques personnes curieuses plus les 40 membres des délégations de Boghé, Bababé, M’Bagne, Maqtar Lahjar et Aleg.

Le coup d’envoi officiel des festivités de la semaine régionale au Brakna a donc été donné ce jeudi 29 septembre 2011, par le Wali Mouçaïd chargé des affaires administratives.

Dans la tribune officielle dressée et embellie pour la circonstance, on notait la présence des représentants de l’administration (Walis adjoints, Hakems, chefs d’arrondissement), des élus de la région (maires, députés, sénateurs), des responsables de la sécurité régionale, des cadres, des hommes politiques, des notables et des représentants de la société civile des cinq Moughataa du Brakna.

Les délégations départementales, véritables attractions de la cérémonie, ont défilé dans l’ordre et la discipline arborant des banderoles qui traduisent leur engagement en faveur de l’unité nationale, la paix sociale et la culture du développement.

Après le discours d’accueil du maire d’Aleg et président de l’association des maires du Brakna ; le Wali Mouçaïd du Brakna n’a pas manqué dans son discours de magnifier la place qu’occupe cette jeunesse, son degré d’éveil et le rôle qu’elle joue dans le développement socio-économique et culturel de la région. Il a mis l’accent sur la politique mise en œuvre par l’Etat pour l’épanouissement de la jeunesse et les nombreux efforts consentis par les pouvoirs publics pour l’insertion de ces jeunes, sur laquelle repose l’avenir de ce pays.

Il dira par la suite qu’il est honoré aujourd’hui à la place de Madame la Ministre de la culture,de la jeunesse et des Sports. Cet événement grandiose est porteur d’espoir pour la jeunesse du Brakna.

Il a saisi l’occasion pour inviter les compétiteurs à faire preuve de Fair Play, avant de déclarer ouverte cette semaine régionale de la jeunesse du Brakna Cette semaine régionale est placée sous le Thème : « cohésion, engagement et développement pour la nation. »

Dans la soirée du 29 septembre 2011, le public d’Aleg est convié à une soirée traditionnelle, théâtrale, le concours de récitation du coran, la sira et le hadith, le Football est au rendez vous.

La faible mobilisation est remarquable par de nombreux individus venus de très loin pour assister à cet événement. Pourtant la rumeur qui court dans les bouches des délégations, deux millions ont été débloqués pour l’hébergement, la restauration et autres choses, par le ministère de la culture, de la jeunesse et des sports et plus certains cadres Alegois et du Brakna ont injecté des enveloppes pour la réussite de l’événement.

La délégation de Boghé dirigée par l’inspecteur de la jeunesse Bakary Simaka, Papis Sao, Atoumany Diop, Nagi de Waboudé et Mustapha ould Maham a été félicitée par l’assistance et surtout la tenue traditionnelle des femmes, ces jeunes garçons qui dansaient derrière les tambours battants de Demba N’diaye, les chants de Ndongo et Adama Guisset sous l’œil vigilent de quelques policiers d’Aleg venus pour la sécurité.



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Source :
Albert Camus Dio

Une délégation ministérielle en route vers Maghama




Une délégation ministérielle conduite par le ministre de la santé Bâ Housseinou Hamady a quitté Kaédi ce matin pour Maghama. Selon notre correspondant dans la zone, les jeunes se sont rassemblés sur la place publique appellent à l'apaisement et exhortent les commerçants à ouvrir les boutiques fermées depuis 5 jours suite aux manifestations contre l'enrôlement de la population en cours, ajoute l'envoyé spécial d'Alakhbar à Kaédi.

L'envoyé spécial précise que ce matin trois jeunes qui voulaient incendier des boutiques ont été arrêtés à Maghama par les populations et remis aux forces de sécurité.

Hier les jeunes manifestants ont transmis, par l'intermédiaire du député médiateur Niang Mamadou, leurs doléances au Hakem. Ils demandent à ce que tous les citoyens du pays soient enrôler sans discrimination, le retrait des armes en possession des commerçants, le départ du Commandant de brigade, "responsable, selon eux, de la mort du jeune Lamine Magane" et le départ de trois policiers dont les noms suivent : Ould Hannoune, l'adjudant Alioune Fall et Harmane

Les jeunes réclament aussi le règlement définitif du problème foncier, l'instauration d'un Cadi, la suspension des taxes au niveau de la traversée vers le Sénégal (200 UM), la gratuité des certificats de mariage et de décès. Ils se plaignent encore qu'à chaque événement de mariage ou de baptême, les populations doivent payer 3500 UM au commissariat afin d'avoir l' autorisation de célébrer l'évènement publiquement.

Rappelons que le mardi 27 septembre , à Maghama (110 km de Kaédi au sud du pays) le jeune Lamine Mangane, âgé de 21 ans, est mort "sous les balles des forces de l'ordre".



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Source :
Alakhbar (Mauritanie)

A Monsieur le Président de la République



Lettre ouverte

Dans un communiqué rendu public jeudi 29 septembre 2011 par le Ministère de l’Intérieur, il est précisé que les manifestations qui ont secoué le pays ont été orchestrées par des étrangers dont certains ont été interpelés à Nouakchott au moment ou ils organisaient les manifestants. Cette énième sortie malencontreuse de notre Ministre de l’Intérieur totalement dépassé par les événements a un triple objectif.
En effet, ce communiqué vise :
- Premièrement : jeter le discrédit sur le mouvement « Touche pas à ma nationalité » afin de tuer dans l’œuf les revendications légitimes et pacifistes incarnées par ce mouvement ;
- Deuxièmement : Créer et entretenir une psychose au sein de la communauté Arabe dans le but de la manipuler. Une pratique dont les chauvins de Taya et leurs sbires ont excellé dans le passé et qui avait fini par mettre face à face deux communautés nationales dans des affrontements fratricides qui ont mis en mal notre unité nationale et dont les plaies commencent à peine à cicatriser. La Mauritanie est en parfait accord avec ses voisins et rien ne justifie ce « péril étranger » que notre ministère de l’intérieur avec sa communication à deux sous, aimerait nous faire gober.
- Troisièmement : Ce communiqué, comme toutes les manipulations dont votre entourage est passé maître, vise à vous abuser. En réalité le ministère de l’Intérieur et ses services de renseignements qui brillent par leur incompétence sont dépassés par les événements. Pour se dédouaner, ils ont inventé une histoire à faire dormir débout. En touchant à cette fibre sensible, ils veulent vous pousser au radicalisme aveugle et vous amener à commettre l’irréparable.
Monsieur le Président, les événements qui ont eu lieu ces derniers jours dans le sud du pays et à Nouakchott, ne sont en réalité que le fait des fils de ce pays qui usent de leur droit légitime pour faire entendre leurs revendications. D’ailleurs avant que les forces de l’ordre n’entrent dans le jeu, aucun dérapage n’avait encore été constaté. C’est un affront que de considérer qu’un mouvement aussi conscient puisse être manipulé par une main étrangère. Encore que l’influence étrangère n’était pas jusqu’à une date récente un tabou chez nous (allégeance à Ghadafi).
Monsieur le Président, l’équité et la justice vous recommandent d’être à égale distance de tous les citoyens de ce pays qui doivent se soumettre aux mêmes devoirs et jouir des mêmes droits.
Évitez les manipulateurs, écoutez le peuple qui seul peut éclairer votre lanterne et vous amener à prendre les bonnes décisions.
La Mauritanie a beaucoup souffert, il est temps que la paix revienne dans les cœurs et les esprits et pour cela monsieur le Président, il faut une justice et une équité réelle entre toutes nos communautés nationales.
Khalil Sow
Khalil1965@yahoo.fr

Conférence de presse de l’IRA : La traque des esclavagistes continue..



image manquante "Le combat de l’IRA (Initiative de Résurgence du mouvement Abolitionniste) contre l’esclavage est loin d’être terminé dans le pays du million d’esclaves " lance Brahim Ould Bilal, un membre de l’organisation antiesclavagiste qui s’exprimait hier, mardi 27 septembre 2011, sur un nouveau cas présumé d’esclavage présenté aux journalistes lors d’une conférence au FONADH (Forum de l’Organisation des Droits Humains).

"La traque des esclavagistes dans le territoire mauritanien n’est pas de tout repos " selon les militants d’IRA venus nombreux voir ce nouveau cas découvert dans la région du Brakna, plus précisément dans la localité de bidane, 45 km de Kaédi. Il s’agit d’une jeune fille de 18 ans du nom Mbarké Mint Khoïty. et de son frère, Ousmane qui n’a pas pu être amené à Nouakchott.

"Après la présentation du nouveau cas d’esclavage, M. Brahim Ould Billa Ould Abeid a souligné : " ce cas montre encore une fois que la pratique de l’esclavage persiste toujours en Mauritanie malgré son incrimination ".

A propos du cas de Ousmane le frère de Marké, l’intervenant dira que "IRA ne restera pas les bras croisé " et fera tout pour le dénoncer. Selon lui, les autorités locales n’ont pas voulu dire une mot sur le cas de Ousmane parce qu’il est de la communauté haratine. " Nous sommes dans un Etat raciste où les négro-africains n’ont pas de sécurité " peste M. Brahim avant de remercier les cadres de l’APP et de SOS Esclave qui l’ont soutenu à Kaédi.



Les faits


Présumée esclave de la famille Amar dans la localité de Bidane à 45 km de Kaédi, Mbarké Mint Khoïty est une jeune fille âgée de 18 ans et mère de deux enfants. Pour fuir l’esclavage qu’elle subissait, Mbarké s’est réfugiée chez sa mère à Kaédi. Depuis 5 ans un conflit est né entre Mbarké et sa maman parce que cette dernière voulait qu’elle retourne chez ses maîtres

Fatiguée des remontrances de sa mère, Mbarké est allée voir le représentant de l’IRA à Kaédi après avoir entendu parlé du combat de Biram Ould Abeid et son mouvement. La victime, accompagnée du représentant de l’IRA voulait déposer une plainte au niveau du commissariat de police de Kaédi mais cette dernière les oriente vers la Gendarmerie. Elle ne serait pas compétente dans cette affaire. Une fois à la Gendarmerie, les pandores l’orientent vers Aleg, car selon eux, la localité de Bidane dépendrait de Guelware et ne relèverait pas de leur juridiction. C’est ainsi que deux policiers ont commencé à travailler pour étouffer l’affaire en incriminant la victime de désobéissance à ses parents. C’est alors qu’une délégation de l’Ira, sous la férule de Brahim Ould Bilal Ould Abeid s’est rendue à Kaédi. Après deux jours d’âpres discussions avec la police, la délégation de l’IRA a présenté la victime aux autorités locales, d’abord le Wali qui a son tour les oriente vers le Préfet d’Aleg jugée de peu empressé par les émissaires d’IRA. Le Préfet d’Aleg a donné l’ordre au chef d’arrondissement d’aller récupérer le jeune Ousmane, l’autre esclave resté aux mains des maîtres. C’est ainsi qu’Ousmane s’est présenté aux autorités avec son oncle qui a empêché Mbarké de porter plainte en faisant croire qu’Ousmane est son neveu et que c’est qui lui a donné l’ordre de suivre son cheptel. Avec l’attitude de leur oncle, la délégation de l’IRA a compris déjà que l’administration a tout fait pour masquer ce cas d’esclavage. Enfin de compte les autorités locales ont convoqué les victimes et les émissaires de l’IRA en réunion dans le bureau du Wali. Au cours de la réunion ils ont demandé à Ousmane de choisir entre son oncle et sa sœur avant de renvoyer tout ce monde à la Wilaya.

Notons qu’après avoir participé au forum des Défenseurs des Droits Humains 14-16 Septembre 2011 à Dublin-Castle, Irlande en passant par Bruxelles, Biram Dah Ould Abeid et Aminetou El Moctar, présidente de l’Association des Femmes Chefs sont en tourné en Europe pour dénoncer les violations graves des droits de l’homme en République Islamique de Mauritanie.



Cheikh Oumar N’Diaye
Le Calame

Le MINT annonce l’arrestation de 13 étrangers "qui encadraient la manifestation du jeudi"





Le ministère de l’Intérieur et de la décentralisation a, dans une déclaration, dont copie est parvenue à l’ANI, annoncé l’arrestation de 13 étrangers, "qui encadraient les manifestants", jeudi à Nouakchott.


Le MINT a également précisé qu’ au total 56 manifestants, ont été interpelés a cours des événements du jeudi à Nouakchott.
Le ministère a ajouté que les manifestants auraient commis plus de dégâts , au moment où ils avaient failli atteindre une station service et un dépôt de gaz butane, « n’eut été la vigilance des forces de l’ordre ».
Le communiqué du ministère a , en outre précisé que tous les auteurs d’actes de vandalisme, de sabotage ou d’atteinte à la sécurité publique « seront punis, avec la plus grande fermeté, conformément à la loi ».
Il faut noter qu’aucune indication n’a été donnée, par le MINT, sur les pays d’origine des étrangers interpelés.
ANI

Kaédi: une délégation ministerielle visite les blessés des heurts




Le Ministre de la santé Bâ Housseinou Hamady a effectué ce matin une visité aux blessés à l'hôpital de Kaédi, suite aux affrontements opposant forces de sécurité et manifestants contre l'enrôlement de la population en cours.

A l'occasion, le ministre de la santé a pris l'engagement de prendre les blessés en charge. La délégation est parti pour à Maghama, pour présenter ses condoléances aux familles des victime et constatés les dégâts causés par les dites manifestations.

Le ministre de la santé est accompagné de Sy Adama, ministre Secrétaire Général de la Présidence, de Mohamed Ould Khouna, Ministre délégué auprès du Ministre d'Etat à l'Education Nationale chargé de l'emploi, de la Formation Professionnelle et des Technologies Nouvelles et d'Ousmane Sanghott, sénateur de Maghama.



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Source :
Alakhbar (Mauritanie)

Il faut réagir… au plus vite




Les manifestations de Kaédi qui ont fini par gagner Maghama doivent avoir des conséquences. Surtout qu’il y a eu mort d’homme. Autant il est inacceptable de voir réprimer avec violence des manifestations de citoyens – quel qu’en soit le prétexte -, autant il est grave de saccager les édifices publics et surtout de s’attaquer aux biens privés et de perturber la quiétude générale.

Pas de place pour la surenchère ou l’instrumentalisation politique. Même si nous sommes dans un pays où le personnel politique – faute de discours porteur – est toujours prêt à enfourcher la monture que lui présente le moment.

A qui la faute si les populations ne comprennent pas cette opération d’enrôlement qui signe pourtant l’entrée de la Mauritanie dans un système moderne d’identification de ses habitants – étrangers et nationaux ? Comment les autorités ont-elles prêté le flanc à la propagande – parfois fondée, parfois moins – sur les «véritables objectifs» de cet enrôlement ?

Comment se fait-il que la principale objection faite à l’opération émane d’un mouvement qui se prénomme «Touche pas à ma nationalité», alors que l’enrôlement n’a pas pour objet de déterminer la nationalité des recensés, alors que personne ne peut récuser la nationalité d’un autre dans ce pays ?

Pourquoi TVM, RM et tous les organes de presse ne nous montrent pas comment se font les opérations ? Dès les premiers instants, nous avons vu que les agents n’avaient pas ou ne respectaient pas les mêmes consignes. Certains poussent le zèle jusqu’à poser des questions qui ne fixent en rien l’identité de la personne, d’autres affichent carrément le dédain vis-à-vis des citoyens venus se faire enrôler. L’administration n’a pas corrigé ces manquements. La situation a empiré. Et cela a donné le résultat qu’on voit.

Au-delà des questions qui doivent être posées à propos de l’enrôlement des populations, de l’analyse qui doit être faite de l’opération, de ses insuffisances, de la suspicion qu’elle suscite… au-delà de tout cela, l’urgence est à faire payer les responsables administratifs et sécuritaires. Pas seulement le directeur régional de la sûreté qui a perdu sa place. Mais aussi le Wali, les préfets, les chefs de brigades, des bataillons de la Garde, tous doivent expliquer l’incapacité à prévoir d’abord les évènements, à les traiter de façon «douce», les contenir et éviter les débordements.

Leurs hiérarchies successives doivent aussi rendre compte. Si tous avaient fait leur travail, il n’y aurait pas eu de blessés, ni de mort. Un mort, c’est de trop. Des blessés c’est toujours trop ! et quand il y’en a, il faut que quelqu’un paye. C’est ce que nous attendons dans l’immédiat.

Publié par Mohamed Fall Oumeir


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Source :
Oumeir Blogspot (Mauritanie)

Mauritanie : Les organisateurs de la rencontre de Zouerate décident de dédier ses manifestations à l’unité nationale.





L’Organisation Arabe pour les Droits de l’Homme vient d’annoncer que la rencontre qu’elle compte organiser dans la ville de Zouerate, nord de la Mauritanie, du 27 au 29 octobre prochains, sur les techniques des relations sociales, sera sous le thème : « Mauritanie : sa diversité sert sa vision ».

Le représentant de l’organisation en Mauritanie, Sidi Ethman Ould Cheikh Taleb Khyar, a indiqué, au cours d’une rencontre avec les organisations de jeunes et de défense de droits de l’homme au siège de l’Institut arabe des droits de l’homme à Tunis, que les manifestations de la rencontre de Zouerate prévue en octobre seront entièrement consacrées à la consolidation de l’unité nationale.

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Source :
SaharaMedias (Mauritanie)

Maghama : Deux boutiques incendiées et une autre pillée par des jeunes




Au moment où les commerçants de la ville sont en réunion avec les autorités administratives et sécuritaires afin de leur assurer la sécurité de leurs boutiques pour qu'ils ouvrent et vendent aux populations, la boutique de Mohamed Lemine Ould Saleh a été saccagé et pillé par des manifestants et deux autres sont incendiées par trois jeunes de la ville.

Ces incidents ont eu lieu dans les environs de 22 heures 20mn dans la nuit du vendredi 30 septembre. Notons que les boutiques et le marché de Maghama sont restés trois jours fermés suite aux affrontements qui ont opposé militants de TPN et forces de sécurité.

Les trois jeunes auteurs de ces incendies sont arrêtés et se trouvent dans les locaux du commissariat de police.


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Source :
Alakhbar (Mauritanie)

Nouakchott : Trois jeunes arrêtés par la police à la Médina 3




Dans les environs de 23 heures, une patrouille de la police a arrêté trois jeunes garçons à la Médina 3, alors qu'ils tentaient de déstabiliser l'ordre publique, a-t-on appris de source bien informée.

Ces trois jeunes porteront le nombre d'arrestations à 59 selon un communiqué du Ministère de l'Intérieur et de la Décentralisation.

Le communique précise que parmi les arrêtés figurent 16 étrangers qui encadraient les manifestants et participaient aux actes de vandalismes opérés ce jeudi matin en plein centre de Nouakchott.



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Alakhbar (Mauritanie

Gorgol : Accalmie à Kaédi, forte tension à Maghama




Depuis deux jours, c’est l’accalmie dans la capitale du Gorgol, Kaédi. La quarantaine de personnes interpellées, suite aux manifestations anti-enrôlement qui ont eu lieu du samedi 24 septembre au lundi 26 septembre et violemment réprimées par les forces de l’ordre, est désormais libre de ses mouvements. Les manifestants avaient entre autres incendié le palais de justice et une fourgonnette de la police.

Ce jeudi matin, les jeunes sympathisants du mouvement TPN ont même organisé une journée de nettoyage de la ville. Les activités reprennent peu à peu : marché municipal, gare routière, citerne à gaz. L’administration a même prévu l’ouverture du festival de la jeunesse, initialement prévu du 25 au 27 septembre à Kaédi, pour cet après midi. Une décision que beaucoup de Kaédiens jugent prématurée compte des évènements qui viennent de se dérouler à Kaédi et à Maghama.

Pendant ce temps, la tension reste vive dans la capitale du Damga, Maghama où la manifestation du mardi 27 septembre avait été dramatiquement réprimée. Le bilan est lourd : un mort, Lamine Mangane, 19 ans tué par balle, et 8 blessés, également par balles sous surveillance médicale au centre hospitalier régional de Kaédi (CHRK) depuis mardi.

Leur état de santé s’améliore. Mika Abou Sy, 14 ans qui avait reçu une balle sous le sternum, a été opéré avec succès ce jeudi matin, par le directeur et chirurgien du CHR Dr Abba. Le centre d’enrôlement et le centre de lecture communal où stationnaient des véhicules de la mairie de Mahama ont été incendiés.

Mercredi matin, après l’inhumation de Lamine Mangane, considéré désormais à Maghama comme un martyr, les jeunes en colère ont incendié le domicile d’un habitant de Maghama accusé d’être une taupe des forces de sécurité. Ils menacent de venger leur mort, si les gendarmes impliqués ne sont arrêtés, traduits devant la justice et sévèrement punis.

Voici la liste des blessés, internés au CHR de Kaédi :

- Houlèye Alassane Sarr, 8 ans touchée aux fesses
- Mika Abou Sy, 14 ans balle sous le sternum
- Ifra Bassoum, 24 ans touché à la cuisse gauche
- Siradji Sall, 21 ans, touché au bras droit
- Mbaré Niang, 22 ans, touché à l’œil gauche par éclats de balle
- Amadou Diacko, 23 ans, touché à l’épaule
- Moussa Bassel Sow, 22 ans, touché à la clavicule gauche, donné pour mort par plusieurs sites et partis politiques. Il n'en est rien

Vieux Gaye de Kaedi


Cridem

Enrôlement : les raisons d’un malaise.




La région du Gorgol, située dans le sud mauritanien, ou prédominent les populations négro-africaines, est en effervescence depuis le samedi 24 septembre 2011. L’opération d’enrôlement des populations, entamée par les pouvoirs publics, dit-on, pour améliorer la fiabilité des fichiers d’état civil en est la cause.

Ce que reprochent les manifestants à cette opération est essentiellement le fait qu’elle repose sur une visée discriminatoire destinée à contester la nationalité aux populations de la vallée et ce qu’ils demandent est son arrêt systématique et immédiat ou, à défaut, sa suspension temporaire pour résoudre les problèmes engendrés aux tout débuts de son démarrage.

Des manifestations, au départ, strictement pacifiques, ont eu lieu dans la ville de Kaédi, capitale de cette région, avant de se répandre, deux jours plus tard, à la ville de Maghama, situé à 110 kms au sud-est de kaédi. Les forces de maintien de l’ordre dans ces deux villes, confondant manifestation et révolte, ont fait des interventions musclées pour étouffer dans l’œuf ce qu’ils ont qualifié de provocation et trouble de l’ordre public.

Ceci a conduit à une radicalisation du mouvement, et à une escalade de violences aux conséquences désastreuses sous formes d’actes de saccages et de vandalisme de la part des manifestants avec les conséquences regrettables que l’on a vu : des bâtiments administratifs brulés, des voitures calcinées, des échauffourées, des heurts, des courses poursuites, en somme une répression sauvage causant des dizaines de blessés et des morts. Devant cette détérioration malencontreuse de la situation, il est légitime de prendre du recul et se demander : Pourquoi en est-on arrivé là ?

La Mauritanie a engagé une opération d’enrôlement qui a débuté en Mai dernier. La nature de cet enrôlement et les objectifs visés sont profondément justifiés et profitables à toute la Mauritanie dans la mesure où il permettra de corriger le fichier actuel de l’Etat civil truffé d’erreurs et apportera un nouvel outil beaucoup plus performant, plus sur et plus fiable. Mais c’est le coté conceptuel de l’opération et sa mise en œuvre qui semblent être à l’origine de tous les malheurs que nous vivons aujourd’hui.

Les manifestations du Gorgol, loin d’être le fait d’instigateurs politiques, sont la résultante d’un ensemble de facteurs endogènes à la société et à l’administration mauritaniennes. Elles découlent d’une incompréhension générale des objectifs de l’opération, du refus de l’attitude et des comportements de ceux qui en sont chargés et surtout le souci profond d’être reconnu comme un citoyen à part entière et non entièrement à part. Les causes directes de cette réaction seraient à trouver dans les constats énumérés ci-après :

- Premièrement la mesure de cette opération à été mal appréciée. Une opération aussi sensible qu’un changement de fichier national d’Etat civil ne peut être exécutée sans une large concertation et participation de tous les acteurs de la scène politique et surtout des populations à travers les élus locaux et les organisations communautaires.

- Deuxièmement, le choix des hommes a été mal opéré, dans la mesure où les professionnels de l’Etat civil étaient exclus du processus qui se préparait sous leurs yeux de son commencement jusqu’à son aboutissement.

- Troisièmement le choix des membres de la commission nationale et des éléments devant composer ses structures de démembrement à travers le pays a été fait sans aucun respect des règles fondamentales, de compétence, d’expérience.

- Quatrièmement, la composition des membres de ces commissions à travers le pays a battu le record du manque de représentativité des différentes communautés qui cohabitent en Mauritanie.

- Cinquièmement le démarrage a été fait à la va vite sans aucune communication préalable à la hauteur de l’importance de cette opération.

- Sixièmement, le dispositif policé mobilisé au niveau des bureaux est également source d’inquiétude et même de suspicion parce qu’inexplicable pour une simple opération d’enrôlement de ce genre.

- Enfin septièmement, la nature des questions posées par les recenseurs et les dossiers exigés sont difficiles à confectionner surtout que notre société est nomade et encore peu encline à produire les documents civiles obligatoires (Actes de naissance, carte d’identités, certificat de mariages, de décès etc.). Les deux seuls documents les plus largement détenus par tous les mauritaniens de moins de quarante ans demeurent, encore aujourd’hui, l’extrait de naissance et la carte d’identité nationale qui sont le fruit du dernier recensement à valeur d’état civil malgré beaucoup d’erreurs de transcriptions des noms ou des dates de naissance.

Pour toutes ces raisons, beaucoup de voix s’étaient bien élevées pour demander aux autorités soit d’assouplir les procédures soit de suspendre les opérations sans réaction.

Avec le démarrage du recensement, arrivent les moments de frustration, vécus quotidiennement par les populations de toutes les communautés accompagnés d’un sentiment d’incompréhension et d’hésitation, avant les peurs et les inquiétudes, et enfin le summum de tous ces états mentaux et comportementaux trouvent leurs manifestations logiques en ces mouvements de contestation qui ne sont que l’extériorisation empirique d’un malaise et d’un mal-être sociaux.

Les réponses adéquate à ce genre de situation ne se trouve certainement pas du coté de la répression. Ne commettons pas les erreurs qui ont couté chers ailleurs dans d’autres pays. Il est temps que les gouvernants apprennent à écouter le cri du peuple car le peuple ne demande qu’à être respecté à défaut d’être adulé ou adoubé. A bon entendeur….

Abdoulaye Alassane Diop
Esprit libre


Cridem

Parti pour la Liberté l’Égalité et la Justice : Déclaration .




Très vive condamnation par le PLEJ (Parti pour la Liberté l’Egalité et Justice) de la répression barbare subie par des jeunes manifestants à Maghama.

Le Parti pour la Liberté l’Egalité et la Justice (PLEJ), condamne très vivement la répression dont la jeunesse de Maghama vient d’être l’objet dans la journée du mardi 27 Septembre 2011, journée au cours de laquelle des forces de l’ordre ont tiré à balles réelles sur des jeunes manifestants en en tuant un.

Il y’a eu neuf blessés dont l’un est décédé à la suite de ses blessures, ce qui porte le nombre de morts à deux. Il s’agit d’une répression sauvage d’un autre âge, répression qui prouve à quel point le pouvoir en place incarné par Abdel Aziz qui en est le seul responsable, est un pouvoir dictatorial, sourd au respect des Droits Humains dont la liberté de manifester pacifiquement.

Le PLEJ réclame que les auteurs directs de cette répression barbare soient relevés de leur fonction et traduits en justice. Il réclame en plus la libération immédiate des jeunes détenus et l’arrêt immédiat de cette opération injuste de recensement. Il profite de cette occasion pour condamner en même temps la répression des jeunes manifestants à Kaédi. Il réclame que les manifestations pacifiques des jeunes soient tolérées et que l’opération : Dénégrification de la Mauritanie cesse.

Nouakchott le 28 Septembre 2011
Le Bureau exécutif du PLEJ
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Mauritanie : Recensement de la population


Ousmane Dia du PLEJ souhaite l’intervention de la communauté internationale pour éviter le chaos

L'opération d’enrôlement de la population en cours est une œuvre délicate pour l'unité nationale . Au fur et à mesure que l'opération avance, tout le monde a fini par comprendre que les intentions de ceux qui sont derrière cette opération sont déjà connues .

Moult témoignages attestent que le recensement actuel ressemble à un projet de construction d'une " mauritanité "dont certains sont injustement exclus : une poignée de mauritaniens qui décide la " mauritanité " de leurs concitoyens, simplement par la couleur de leur peau sans oublier les sentiments d'humiliation, de frustration et de d'injustice que ressentent beaucoup de compatriotes dans plusieurs bureaux de recensement.

sans aucun doute, les dysfonctionnements de cette opération d’enrôlement ont partout été signalés par plusieurs partis politiques et de leaders d'opinion et nombreux, aujourd'hui , sont ceux qui demandent la suspension du recensement en cours .celle-ci pourrait-elle être synonyme du rétablissement des exclus dans leurs droits ?

Non , tout début de solution à la situation actuelle passe forcément par l'annulation pure et simple de l'opération d’enrôlement en cours . Parallèlement à cela, la communauté internationale (l’OCI, l’UA, l’OIF, l''ONU) doit intervenir dans cette situation .

Le problème de la Mauritanie est déjà identifié : recensement à caractère raciste . Cette communauté ne doit pas attendre que le pays soit dans le chaos pour intervenir à travers des dons humanitaires ou à travers des négociations .elle doit intervenir dés maintenant puisque tous les ingrédients sont réunis pour que la Mauritanie subisse le même sort que certains pays Africains .La communauté internationale doit intervenir car elle est l'unique solution au problème actuel. A bon entendeur salut!

Nouakchott le 29 Septembre 2011

Ousmane Amadou Dia
Membre du Comité Exécutif du Parti pour la Liberté , l' Égalité et la Justice ( P.L.E.J )

Aleg : Ouverture de la semaine régionale de la jeunesse.



Après le festival du fleuve organisé à Boghé du 16 au 20 courant, c’est au tour d’Aleg, la capitale régionale du Brakna, d’accueillir à partir de ce jeudi 29 septembre, la semaine régionale de la jeunesse et des sports organisée par le ministère de tutelle.

Ce rendez-vous historique rassemble des dizaines de jeunes venus des cinq mouqata’a de la région (Aleg, Boghé, Maghta Lahjar, Bababé et Mbagne) pour échanger leurs expériences.

La cérémonie d’ouverture de cette manifestation culturelle, artistique et sportive a été marquée par la présence du Wali mouçaïd chargé des affaires administratives, M. Alioune Fall, de son collègue chargé des affaires économiques et sociales, M. Abdallahi O. Mohamed Najim, du Hakem d’Aleg, M. Mohamed Ould El Cheikh Ould El Ghoth, des maires d’Aleg, de Boghé, de Aéré Mbar, de Mbagne, de Niabina et de Hijjaj, des chefs de services régionaux dont le délégué régional du MCJS, M. Mohamed Rachid et d’autres personnalités administratives, sécuritaires et coutumières.

Les représentants des jeunes issus des cinq mouqata’a ont défilé devant la tribune officielle du stade municipal de la ville en exhibant les différentes facettes de la culture mauritanienne caractérisée par la diversité et le brassage. Tour à tour, ils ont entonné des chants et des danses sur fonds d’ensembles instrumentaux qui allient la tradition et la modernité.

Souhaitant la bienvenue aux participants, le maire d’Aleg, M. Mohamed O. Ahmed Challah a d’abord exprimé « toute sa joie d’accueillir cet évènement qui ne manquera pas de contribuer au renforcement de l’unité nationale » avant de remercier « tous ceux qui de près ou de loin, ont contribué à sa réussite ».

Quant à M. Fall Alioune Fall, Wali mouçaïd chargé des affaires administratives, il s’est dit honoré de présider au nom de Mme la ministre de la culture, de la jeunesse et des sports à « cet évènement porteur d’espoirs et qui s’inscrit dans le cadre de l’exécution du programme du Président de la république, M. Mohamed O. Abdel Aziz, qui place la jeunesse au cœur de ses priorités ». Poursuivant sa dissertation, le représentant de l’Etat a loué « les multiples actions du gouvernement de Moulaye O. Mohamed Laghdaf, en faveur de la jeunesse ».

Avant de terminer, M. Fall a présenté la Wilaya du Brakna comme « un exemple éloquent de cohabitation intercommunautaire et de respect de la diversité culturelle où des jeunes d’horizons divers vivent en harmonie comme l’illustre parfaitement le choix du slogan ₺ cohésion, engagement, et développement pour la Nation₺ ».

Durant 4 jours, les jeunes d’horizons divers vont communier et échanger leurs expériences à travers diverses manifestations artistiques, culturelles et sportives (théâtres, sketches, matches de football). Le ministère de tutelle a débloqué la rondelette somme de 2 millions d’UM pour l’accueil, l’hébergement et la restauration des délégations. Les cadres du département ont également mis les mains dans la cagnotte pour la réussite de cet évènement qui a été reporté à deux reprises en moins de deux semaines.

En dépit des moyens financiers déployés, la mobilisation n’était pas au rendez-vous à la cérémonie d’ouverture qui est censée donner un avant-goût de la semaine régionale. Le Délégué régional est pointé du doigt par les organisateurs de la manifestation qui lui reprochent « sa gestion opaque des fonds et la légèreté avec laquelle il a préparé cette semaine régionale ».

Dans tous les cas, l’atmosphère morose qui a caractérisé cette cérémonie d’ouverture laisse supposer une improvisation en amont et en aval et un déficit de sensibilisation et surtout d’implication des acteurs locaux de la jeunesse, des sports et de la culture. C’est ce qui explique la cacophonie qui a marqué l’accueil et l’hébergement des délégations ainsi que les tâtonnements observés dans l’élaboration du programme des activités de la semaine.

Dia Abdoulaye



Source :
Dia Abdoulaye