jeudi 26 décembre 2013

Mauritanie : litige autour d’une concession minière

 Région minière dans l'Inchiri

La société minière TAMAGOT BUMI Mauritanie SA, une filiale à 90% de BUMI Mauritanie SA, elle-même filiale de la britannique BUMI Holding, est en litige avec le gouvernement mauritanien autour d’une concession minière dont l’attribution date du 7 décembre 2011, et prépare une plainte devant la justice civile internationale.

Région minière dans l'Inchiri
Situé dans l’Inchiri (au Nord de Nouakchott) le futur champ d’exploitation minière a été concédé sur la base d’un décret pris en conseil des ministres. Mais, le ministre des mines a décidé d’annuler le permis d’exploitation minière de BUMI Mauritanie SA « par une simple  lettre, donc à travers une démarche illégale et violation flagrante du principe de parallélisme des formes et des dispositions du code minier» selon maître Ahmed Salem Ould Bouhoubeiny, avocat de la société minière et bâtonnier de l’Ordre National des Avocats (ONA).
Bien au-delà, le gouvernement mauritanien a déjà lancé il y a quelques jours un nouvel appel d’offres en vue d’une attribution de la concession minière revendiquée par BUMI. Ces développements interviennent alors que  l’entreprise a réalisé 43 millions de dollars us d’investissement en vue de l’exploitation du site : construction d’une route,  achats d’engins lourds……dans le contrat initial il était prévu seulement 13 millions de dollars us d’investissements, précise l’avocat.
Après le constat de « la  violation des  dispositions du Code Minier » le bâtonnier de l’ordre des avocats de Mauritanie a annoncé une plainte « devant des magistrats n’obéissant  à aucun ordre ».

Source : Financial Afrik

Je combats l’UPR puisque je ne suis pas investi candidat

Je combats l’UPR puisque je ne suis pas investi candidat Considérés comme militants travestis de l’upr, certains cadres proches du candidat du PRDR à Maghama, n’ont pu gérer ou respecter la volonté du parti UPR de son choix à la reconduction du maire sortant Mr Wade Alhoussein et ont opté, advienne que pourra à s’investir dans le PRDR et à mettre des moyens pour faire passer leur candidat .

Ces cadres connus de la ville n’ont cessé d’user de tous les moyens pour l’échec de l’upr dans cette ville pourtant connue proche du parti UPR lors des présidentielles où plus de 60% de la population a donné confiance à ce parti.

'diront certains, qui pour eux le choix de Mr wade n’est pas la volonté des Maghamois n’ont plus celle du parti mais plutôt la volonté manifeste de certains cadres proches des hautes instances du parti. Ils sont multiplié les candidatures aussi bien municipales que législatives.

Pour les législatives la pluralité des candidatures n’avait aucun sens puisque irréfutablement Niang Mamoudou s’impose dans le département et n’a pas jusque là son calibre, il est apprécié et choyé de tous le département alors pourquoi vouloir le contrecarrer ne me dites pas que c’est parce que lui aussi a été reconduit par le parti alors si tel est e cas c’est donc un acharnement pur et dur contre L’UPR

Malgré les efforts consentis par les Anti-UPR, la dominance reste UPR dans le département où 6 communes sur 8 seront gérées par L’UPR qui détient la majorité des conseillers et donc paisiblement remportera les sénatoriales que peut donc faire le PRDR englouti dans cette majorité ?

Rappelons que ce choix n’est pas fait au hasard comme partout d’ailleurs dans le département de Maghama, le maire sortant a laissé un héritage de 18 million d’ouguiyas ce qui confirme la transparence dans sa gestion de la mairie et le refus de tout acte aliénant sa personne conformément au cheval de bataille du président de la république à savoir la lutte contre la gabegie et la corruption

Il est à noter que ceux qui ont soutenu le candidat du PRDR ont trahi la mémoire de notre feu Ba Mbare président du sénat (paix à son âme), alors pourquoi attendre que Ba Mbare disparaisse pour le trahir ? Et s’il revenait que diriez-vous ?

Heureusement qu’il a laissé derrière lui des militants convaincus comme le colonel Sogho à qui il avait confié le département, le député Niang Mamoudou et Diallo Daouda le DGA de L’ENER qui a mis son va-tout pour que triomphe l’UPR nous leur sommes reconnaissant. Une grande surprise comme l’a affirmé notre cher ami dans son article intitulé : on ne nous impose pas, on s’impose. Surprise pour le candidat du PRDR lui-même

nimagata

Sursaut à M’Bagne: Guisset Mamadou Amadou, Président du Conseil National tire les enseignements:

Sursaut à M’Bagne: Guisset Mamadou Amadou, Président du Conseil National tire les enseignements: «Sursaut a mis fin à la bipolarisation politique à M’Bagne»

Les rideaux sont tirés sur la campagne des municipales et législatives 2013. Dans le département M’Bagne, elle aura été marquée par une entrée très marquée du jeune parti Sursaut de la Jeunesse pour la Nation.

Nouvellement venu dans le département de M’Bagne que se disputaient l’UPR et l’UDP, deux partis de la majorité présidentielle, Sursaut a fini par tirer son épingle du jeu, au terme d’une campagne âprement disputée, au cours de laquelle on ne nous a pas ménagé, avoue le président du conseil national du parti, coordinateur de la campagne, Guisset Mamadou, artisan et métronome, ayant usé de ses bonnes relations et alliances politiques dans les différentes communes mais aussi de ses propres moyens.

A l’heure du bilan, Sursaut s’en tire avec une mairie à Débaye Hidjaj et une présence au sein du conseil municipal de M’Bagne. Même si les candidats à la mairie de M’Bagne, N’Diaye Abdoul Samba, de Niabina / Garolol, Sarr Aliou Djibril et de Bagodine, Ramatoulaye Kane, une véritable battante, n’ont pas gagné comme leur collègue Kelly Issagha à Debaye Hidjaj, ils n’ont pas démérité, reconnaît le coordinateur de campagne, au contraire, ils ont livré une bataille honorable, résisté à toutes sortes de pressions ;

Ils sont sortis de la confrontation face à des acteurs rompus à la manœuvre, les têtes hautes et plus que jamais déterminés à ancrer davantage leur parti dans l’arène départementale, reconnaît M. Guisset.

A Niabina, la liste Sursaut a même frôlé un exploit, celui d’éliminer le maire sortant de l’UDP au premier tour. Il s’agit là, rappelle Guisset du résultat d’un travail abattu par les jeunes depuis leur adhésion à Sursaut, le 22 mai dernier ; ils ont organisé une caravane de sensibilisation ayant sillonné une cinquantaine de villages, et une visite réussie, en septembre de la présidente du parti, Lalla Mint Cherif dans le département de M’Bagne etc.

Pour le coordinateur de campagne du Sursaut, l’entrée en scène de son parti consacre désormais la fin de la bipolarisation politique dans le département. Désormais poursuit-il, les acteurs politiques de l’arène sont obligés de compter sur la présence sur le ring du Sursaut de la Jeunesse pour la Nation. En effet, au cours du 2e tour, la coordination de campagne de Sursaut a démontré combien les jeunes pouvaient manœuvrer.

Ainsi, ils ont formé une coalition gagnante avec l’UDP et d’autres forces vives locales leur permettant d’atteindre leur sacré objectif à savoir arracher la commune de Debaye El Hijaje, tant convoitée par l’UPR.

C’est une stratégie de haute voltige puisqu’elle entre dans le cadre des manœuvres pour les sénatoriales de 2014. Dans cette perspective, prévient Guisset, le Sursaut ne pliera l’échine devant ceux qui cherchent déjà, à saper son unité, à s’approprier sesacquis. Ce que Sursaut a conquis est à Sursaut, nous n’accepterons pas ce qu’on n’a pas accepté durant cette rude campagne. A bon entendeur salut, a lancé le président du CN de Sursaut.

L’entré des jeunes cadres du Sursaut dans les conseils municipaux va participer, souhaite Guisset Mamadou, à l’émergence d’une nouvelle gouvernance des communes.

Nos camarades mettront au devant les priorités des populations à travers une saine gestion des maigres ressources des communes et se battront pour qu’elles décrochent des partenariats fructueux, pour une mise en œuvre des projets à impacts sûrs pour les populations bénéficiaires où ces dernières sont associées à la décision dès le stade de leur identification, des études, suivi de la réalisation et bien entendu à leur réception. C’est fini les projets dits copiés-collés, les populations doivent être placées au centre de tous les intérêts, annonce-t-il.


Festival de Walata : Où est Lalla ?


Les amateurs des beaux arts et de la culture ne savent plus que faire avec l’oubli de l’événement favori du festival annuel des villes anciennes , prévu cette année à Walata … Que va dire notre Lalla pour justifier l’actuelle éclipse de cet événement majeur de son département, par les activités de son parti politique, le Sursaut ? Décidément, les partis politiques c’est un bon créneau ! C est pourquoi, ils sont devenus pléthoriques … Mais jusqu’à quand les partis cartables, vont continuer à faire du porte à porte pour quémander des aides financières et subventions de l’Etat pour des formations politiques qui n’existent que de nom ? Cela fait honte à la classe politique et aux responsables du ministère de l’intérieur de délivrer des récépissés de partis politiques à des marchands de bétail et autres trafiquants véreux qui cherchent à se recycler ! L’on sait que l’Union européenne tous pays compris, ne compte que 148 partis politiques … En Mauritanie, nous avons le double et on estime qu’à ce rythme de création de partis, nous serons aussi un pays au million de partis politiques après la poésie ! La classe politique pratique un silence encourageant, tout en pensant que les nouvelles créations de partis politiques, vont grossir ses rangs ! Quant au docteur Moulaye , il a trouvé cette situation de gabegie devant lui et il a laissé faire , mais sans la complicité notoire de l’ opposition , il n’ aurait pas pu continuer ! Mais, à toute chose, malheur est bon : c’est dans cette situation de bazar turc qu’est né le parti du sursaut de Lalla , qui ne dort plus depuis l’ annonce du premier tour des élections … Au-delà de son portefeuille de ministre de la culture, Lalla est une Chriva qui appartient à Walata et elle ne doit pas oublier par conséquent, qu’elle a un devoir moral vis à vis de cette ville historique dépositaire de notre histoire !

Elections Présidentielles : Ould Abdel Aziz vient de désigner son remplaçant


Yahya Ould Sid El MoustaphAlors que l’opposition, la société civile et une bonne partie de la majorité, cherchent à trouver la personne qui pourrait, valablement, se présenter contre le Président Aziz et le battre, démocratiquement, celui-ci vient de leur faire « cadeau » d’un candidat de premier choix, en la personne de Monsieur Yahya Ould Sid El Moustaph, son Conseiller, qu’il vient de limoger.

Cet Administrateur de formation, qui a occupé les plus importantes fonctions du pays, y compris celle de Ministre sous l’unique Président élu démocratiquement, connu pour sa probité, sa discrétion et ses compétences, vient d’être élu Député et limogé de ses fonctions de Chargé de mission à la Présidence de la République, pour avoir osé se présenter contre le parti au pouvoir.
Monsieur Ould Sid El Moustaph, n’est pas à son premier choix, hors des  chemins battus du « Makhzen », lorsque celui-ci s’éloigne de sa mission de neutre régisseur de la vie publique.
Ministre dans le gouvernement de SIDIOCA, il n’hésita pas à rejoindre les rangs du FNDD, mis sur pieds par l’opposition pour faire échouer le coup d’Etat militaire et restaurer la démocratie.
Sa foi en Allah et sa parfaite connaissance des règles de l’Islam, ne l’ont jamais poussé à confondre sa mission de « commis de l’Etat » et ses choix idéologiques personnels.
La neutralité, dont il a fait preuve au cours de sa carrière d’Administrateur et de Wali, à l’égard des différentes communautés nationales et des différentes régions où il a servi, fait de lui un futur Président capable d’unir les Mauritaniens, tous les Mauritaniens, pour transcender les problèmes qui les divisent et empêchent le pays de se développer.
Raisonnablement, la précampagne peut commencer
Soueylem Val

Le Conseil Constitutionnel déclare Ould Sidi Moustaph député au parlement


Le Conseil Constitutionnel déclare Ould Sidi Moustaph député au parlement Le Conseil Constitutionnel a accepté mercredi 25 décembre courant le recours présenté par le conseiller licencié du Président de la République Yahya Ould Sid El Moustaph, officiellement déclaré député à l’Assemblée nationale.
Le député remplace du coup la candidate duPRDR Mintata Mint Hideid qui perd du coup ce siège à la chambre basse. Ould Sidi Moustaph estimait dernièrement avoir fait l’objet d’un limogeage qui déroge à la sacro-sainte règle des licenciements en la matière.  En effet, au lieu d’être reçu par le Président de la République et d’être informé de son projet de révocation, il a été avisé par le directeur du Cabinet du Chef de l’Etat.
Une mesure contre laquelle il s’est insurgé reprochant par ailleurs au Premier ministre d’avoir intimé au Conseil constitutionnel et à la Ceni de ne pas valider son élection. Finalement, la vérité a pris le dessus. Mille Mabrouk pour le député et pour les autorités qui ont su vite corriger l’anomalie.

Tagant: Coup d'envoi de la semaine régionale de la Jeunesse





L’après midi du mercredi 25 décembre 2013 a été marquée à Tidjikja par l’ouverture de la troisième édition de la semaine régionale du Tagant placée sous le sceau de « partenariat jeune au service de la cohésion sociale et de la cohabitation apaisée ».

Les jeunes des trois Moughattaa du Tagant (Tidjikja, Moudjéria et Tichitt) ont participé aux côtés de leurs dirigeants, du Président du réseau des associations des jeunes du Tagant et du délégué régional du ministère de la culture de la jeunesse et des sports Mr Ba Djibril, à la cérémonie du coup d’envoi de cette semaine qui s’étalera du 25 au 27 décembre.
La cérémonie a été marquée par le discours de l’adjointe au maire de Tidjikja et le discours du Wali du Tagant Mr Yahya Ould Cheikh Mohamed Vall dans lequel il a réitéré l’attention particulière portée à la jeunesse par les pouvoirs publics et la politique du Président de la république son excellence Mohamed Ould Abdel Aziz visant la valorisation de cette frange sociale porteuse d’avenir. Mr le Wali a, par la suite, invité les participants à faire preuve de loyauté et de fairplay.
Au niveau de la tribune officielle le Wali du Tagant était entouré du Wali adjoint, de son directeur du cabinet, de son conseiller chargé des affaires politique et sociale, du chef d’arrondissement de Rachid assurant l’intérim du Hakem de Tidjikja, des responsables sécuritaires régionaux, des chefs de services, du président du réseau des associations des jeunes du Tagant, des notables et des responsables de la société civile.

Notons que juste après le coup d’envoi, le public a été convié à un match de football opposant l’équipe de Tidjikja à celle de Tichitt.  Le reste du programme qui sera déroulé dés le lendemain comporte des compétitions en poésie et en récitation de Coran, le théâtre, des matchs de football et l’athlétisme.
Khalil Sow –Tagant 










Brakna – Les à-côté du second tour


Brakna – Les à-côté du second tour Les généraux présents-absents à Boghé

Pour reprendre la main à Boghé, l’UPR n’aura ménagé aucun effort. Descente générale de tous les cadres de la ville, pour apporter du renfort aux amis, pris à la gorge par une liste AJD/MR épaulée par les militants de l’UFP dont le parti avait décidé de boycotter les élections.

Au demeurant, le président Ibrahima Moctar Sarr n’avait pas trouvé de trop de descendre lui-même, à la tête d’une forte délégation, dont quelques cadres de l’APP, pour aller, de village en village, demander aux populations de porter leur choix sur le jeune instituteur qui dirige la liste de leur parti à Boghé.

De l’autre côté, les trois généraux de Boghé (les chefs d’état-major de la gendarmerie, de la Garde nationale et de celui, particulier, du Président) ont supervisé les opérations, via émissaires, coups réguliers de téléphone et autres fidèles qui transmettaient bonnes paroles, pièces sonnantes et trébuchantes, aux faiseurs d’opinions de la ville.

Course-poursuite à Aleg

Sur fond d’accusations mutuelles entre acteurs politiques locaux, la ville d’Aleg a été prise d’une frénésie indescriptible, à la veille du deuxième tour. Chaque camp a mis sur pied des comités de vigilance, pour surveiller les mouvements de son vis-à-vis.

Dès le soir du vendredi 20 décembre, aux environs de 17 heures, des rumeurs couraient, faisant état de l’arrestation d’un haut responsable de la CENI, accusé d’avoir touché des pots-de-vin, pour faire pencher la balance en faveur d’un des camps. Les rumeurs iront crescendo, citant le nom d’un grand opérateur politique local qui aurait été convoqué par la justice, suite aux aveux, affirmait-on, du fonctionnaire indélicat de la CENI.

En tout cas, c’est jusqu’aux heures tardives de la nuit de samedi que les voitures de certains hauts responsables ont été filées, par des groupes des jeunes issues des deux tendances rivales (UPR et PUD). Vers trois heures du matin, une petite altercation, entre deux jeunes de tendances opposées, a même failli dégénérer.

Du pétard devant la maison de l’ADG de la SNIM

Dès vingt-deux heures, les dés étaient pratiquement jetés. Quatorze des dix-neuf bureaux de vote de la commune d’Aleg étaient dépouillés et les résultats indiquaient une avance relativement confortable de l’UPR. De six à sept cents voix.

Et, au fur et à mesure que les résultats des cinq bureaux restants venaient, les militants de l’UPR commençaient à affluer vers la maison de l’ADG de la SNIM, spécialement éclairée pour le coup d’envoi de la marche de la victoire.

Vers vingt-trois heures, c’est sous la supervision de madame l’ADG que les premiers pétards ont commencé à éclairer le ciel et les voitures luxueuses – au moins deux V8 et trois VX – à effectuer des démonstrations endiablées, sous les applaudissements et les youyous des femmes et des enfants. Devant la porte principale, l’ADG et un groupe de cadres, dont le maire élu, commentaient la victoire, en attendant les résultats des législatives.

Male pour le PUD et Cheggar pour l’UPR

Autant le score était très serré, pour la municipale (à peine 400 voix de plus, pour l’UPR), autant celui de la législative paraissait joué d’avance avec plus de 4 000 voix d’avance en faveur du parti-Etat. Pour le second tour, le Parti de l’Unité et du Développement a fait le plein à Male où il bénéficiait du soutien du directeur du cabinet du Premier ministre, Alioune Ould Issa devançant son rival de plus de six cents voix.

Par contre, le parti au pouvoir a cartonné à Cheggar où le général Mohamed Ould Megett, patron du BED, tient le canon, avec 2 825 voix (UPR) contre 358 (PUD). Dans les autres bureaux de la moughataa – sauf à Lemden où l’UPR a été ridiculisé, avec seulement 61 voix, contre 697 pour le PUD – les résultats alternent en faveur de l’un ou l’autre des partis en présence.

Achat de conscience et confiscation de cartes nationales d’identité

Des filouteries largement pratiquées par les deux camps. L’ampleur du phénomène dépendant, essentiellement, de la capacité de mobilisation des fonds. Plusieurs centaines de pièces nationales d’identité ont été ainsi achetées et confisquées, par des commissions chargées de procéder à cette transaction illicite.

Le principe étant de donner un montant, variable selon la personne, contre la confiscation de sa pièce, afin qu’elle ne puisse profiter à l’adversaire. L’autre aspect de ce « commerce » est de donner un montant à un groupe de jeunes, généralement mené par un coordinateur qui a la faculté d’assurer le vote de ce groupe en faveur de l’acheteur de consciences. Des regroupements féminins ou associations d’anciens militaires ont traité de la sorte, avec des opérateurs politiques locaux.

DG de la SMCP et PCA de la SOMELEC sur la rive

Finalement, le directeur général de la Société Mauritanienne de Commercialisation du Poisson (SMCP), Bâ Mamadou Abdoulaye dit Blé, candidat à sa propre succession à la mairie de Bababé, a été élu au premier tour. Son cousin, le président du Conseil d’administration de la SNDE, Bâ Bocar Soulé, a été moins chanceux. Les deux hommes, anciens rescapés du système Taya, avaient pour mission de ratisser la vallée, pour contrer l’ancrage de l’UDP et la montée des partis des jeunes, notamment le Sursaut, au Sud.

Le retour des peshmergas

Nos Gogs et Magogs, ce sont les peshmergas qui hibernent, en période de non-élection et apparaissent, plus forts que jamais, en période électorale. Individuellement ou en groupes, ils ont envahi le Brakna, de fond en comble, en quête d’argent. Toujours la même stratégie : opération de détection et de repérage de hautes personnalités nationales.

Ils les connaissent par cœur. C’est le B A BA du « peshmerguisme » que de connaître les ressortissants haut placés de chaque région. Ils passent la journée par-ci et la nuit par-là, comme dans les contes que nos grands-mères nous racontaient pour nous endormir. Ravissant la vedette aux griots, aux communicateurs traditionnels et autres troubadours de la vallée.

A Aleg où l’un des leurs, ancien peshmerga à la veille de la retraite, était candidat, un groupe se présente au siège de celui-ci, mis en lice par un parti dont le nom évoque l’argent, pour les esprits simplistes. A la porte, le groupe de peshmergas est surpris de constater que le candidat qu’on cherchait à plumer n’est autre qu’un frère d’armes. Congratulations, souhait de réussite et bye bye !