samedi 11 décembre 2010

Mort suspecte.



Samedi 4 décembre, le corps d’un jeune homme de 35 ans a été retrouvé vers 8 heures 30 au barrage (bassin d’approvisionnement du château d’eau de Rosso).

Le jeune homme, Alassane Mbodj plus connu sous le nom d’Aliou Sarr avait quitté son domicile le mercredi 1er décembre pour se rendre à la SNDE (Société Nationale des Eaux) où il travaillait. Après s’être pointé, il se serait rendu à son travail.

N’étant pas revenu à la maison le mercredi, ses parents ont déclaré sa disparition à la police et à la gendarmerie. A notre connaissance aucune enquête n’a encore été ouverte.

Après la découverte, la gendarmerie, la police, le procureur de la République, le médecin chef de la moughataa sont venus sur les lieux avant que le corps ne soit sorti de l’eau. Les sapeurs pompiers d’abord réticents pour le transport du cadavre, ont fini par apporter leur ambulance juste avant l’arrivée du véhicule du SAMU social de Rosso diligenté par le secrétaire général de la commune, M. Mbodj ElHadj. La dépouille a été enterrée au cimetière vers 13 heures.

Plusieurs questions restent cependant sans réponses. Dans quel état d’esprit il a quitté son domicile le mercredi ? Avec qui il a travaillé ce matin là ? Qui a été le dernier à le voir ? Qui l’a vu se rendre sur les lieux ? Si personne ne l’a vu, comment a-t-il accédé à ce lieu ?

Autant de questions dont les réponses pourraient nous éclairer davantage sur cette mort suspecte. Et la thèse de l’accident de travail n’est pas à balayer d’un revers de la main du fait que ce n’était pas son service. Qui sait si quelqu’un d’autre ne l’a pas envoyé là-bas pour un travail quelconque ? Espérons que l’enquête nous édifie.

(Source:mairierosso.org)


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Source :
dembandiaye

Rkiz : un élève met fin à ses jours en se pendant à l’aide d’une melhva.



Un élève, qui se prépare à décrocher son bac pour cette année scolaire 2010-2011, répondant au nom d’Ahmedou Ould Beden, se serait pendu aujourd’hui samedi 11 décembre, dans l’une des chambres des siens, dans la localité de Rkiz, suite à une altercation avec sa sœur.

Cette dernière aurait été soutenue au cours de cette dispute entre les frères d’une même famille par sa mère, avant que celle-ci ne s’acharne sur le jeune adolescent le rouant de coups.

Selon le site alakhbar qui révèle cette information, feu Ahmedou aurait juré à sa maman de mettre fin à ses jours. Une menace que les mamans entendent, mais qui ne suscitent guère de la prudence chez elles, étant donné qu’elle n’est qu’une façon d’exprimer son mécontentement sans passer à l’acte.

Après une brève éclipse à laquelle la malheureuse mère ne semble pas avoir accordé beaucoup d’importance, le jeune s’est aidé d’une melhva et d’un baril pour commettre le terrible suicide, après avoir réussi à renverser le fût, sur lequel il est monté avant de se pendre avec le voile au toit de la maison.

Quand la mère est venue le chercher quelques minutes après, elle est restée stupéfaite de la scène qui se présentait devant, restant bouche bée pendant des fractions de secondes, avant de pousser des cris de détresse, qui ont très alerté des proches, venus malheureusement tardivement ; car le jeune était à ses dernières secondes d’agonie.

Selon le site alakhbar, des gens de la localité n’écartent pas la possibilité que l’acte commis par le jeune disparu, ne soit l’une de ces reproductions fréquentes des actes de violence vus dans ces films immoraux et criminels qui pullulent dans le pays ou qui sont retransmis par les chaines mondiales de télévision.

Mohamed Ould Mohamed Lemine

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Source :
La Nation (Mauritanie)

Mobilisation des forces de l’ordre pour le passage d’un le Bulldozer à Aioun




À qui veut l’entendre, la guerre des tribus est finie à jamais. Nous sommes dans un État qu’on veut moderne. La mobilisation des forces de l’ordre pour accompagner le Bull-doser dans sa casse du 04/12/2010 à Aïoun est une action de sécurité abusive pour deux raisons.

La première est que les citoyens concernés croient en l’État et sont acquis aux projets louables du Président. Leur refus de s’exécuter dans la casse de leurs maisons répond à un conglomérat d’erreurs à la fois administratives (sensibilisation, interfaces, informations,…) que techniques (marquage, démarquage, points de départ,…).

La deuxième est que les deux tribus supposées être engagées dans ledit conflit n’ont jamais connu de mésentente et n'acceptent pas qu’une boutique quelle qu’en soit sa construction, son emplacement ou ce qu’elle contient soit une occasion pour éveiller de tels dragons.

Cette boutique pourrait bien devenir un point rond dans un futur aménagement de la route en autoroute, çà ne gêne personne. Ce qui est regrettable c’est quand la crédibilité de l’État est affectée dans ses fonctions premières : la droiture, l’impartialité, la transparence et le paternalisme des administrés.

En conclusion, nos forces de sécurité auraient bien pu profiter de leur week-end après le travail qu’elles ont accompli pour la commémoration de la fête de l’indépendance. Personne des concernés par la casse n’était sur les lieux ce jour là.






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Source :
Ould Med Mahmoud

Brakna: Boghé : l’Antenne de l’AMDH célèbre la journée internationale des droits de l’Homme



A l’occasion du 62e anniversaire de la proclamation par l’Assemblée générale des Nations unies de la Déclaration universelle des droits de l’Homme, l’Antenne départementale de l’AMDH a organisé ce vendredi à la Maison des associations de Boghé, une journée de sensibilisation sur les droits humains dont le point d’orgue a été la tenue d’une conférence animée par M. Djigo Moussa (Chef de service technique de la commune) sur le thème : « le régime foncier et domanial mauritanien ».

Ouvrant les activités de cette journée, l’adjoint au maire de la commune de Boghé, M. Ndiaye Djibril s’est dit honoré de participer à cette cérémonie rappelant d’abord « l’importance que revêt le thème retenu dans cette zone à vocation agro-pastorale » avant d’indiquer que la présente rencontre « ne manquera pas d’ancrer davantage la culture du droit foncier dans les masses paysannes pour leur permettre de revendiquer leurs droits dans la légalité ».

Quant au chef de l’Antenne départementale de l’AMDH, M. Ciré Aliou Dioum, il a d’abord précisé que « chaque année, la journée internationale des droits de l’homme nous rappelle les problèmes qui subsistent chez nous et ailleurs dans le monde en matière des droits humains et les efforts énormes qu’il faut encore faire pour que ces droits deviennent une réalité pour tous » .

Il a ensuite indiqué que « l’éducation aux droits de l’homme doit absolument faire parie de ces efforts pour que les nouvelles générations connaissent leurs droits inaliénables et sachent comment s’en prévaloir et les défendre ». Parmi ceux-ci, il énuméré notamment les droits à la santé, à l’instruction, à l’alimentation, à la propriété foncière, à la liberté, à la préservation de son intégrité physique, bref, « un ensemble de droits auxquels chacun doit jouir pour vivre à l’abri du besoin et de la peur ».

Avant de terminer, M. Dioum a rappelé que « la Mauritanie a franchi un pas notamment dans le règlement du passif humanitaire, du retour des réfugiés, la réintégration de quelques fonctionnaires victimes des évènements de 1989, de la lutte contre l’esclavage etc. » tout en faisant remarquer néanmoins que « beaucoup reste à faire afin que l’unité nationale soit restaurée par le respect et l’application stricte des législations nationales et internationales ratifiées par notre pays ».

Après cet échange d’allocutions, le conférencier M. Djigo Moussa a introduit son exposé par un bref rappel de l’évolution des droits politiques, civils, économiques et sociaux avant d’aborder les différentes phases de la tenure foncière des origines à la période actuelle : le régime foncier coutumier (traditionnel) qui était à la fois communautaire, clanique et individuel, le régime foncier colonial qui a tenté de supprimer le précédent en introduisant le principe de la propriété privée des terres et en individualisant celles-ci (décrets de 1900, 1904, 1906, 1925, 1932, 1935 et 1955) et le régime foncier et domanial mauritanien réglementé aujourd’hui depuis 1983 par le décret 83/127 élaboré dans un contexte marqué par l’abolition de l’esclavage et l’aménagement de grands périmètres rizicoles.

La nouvelle loi stipule que « les terres mortes (mawaat), les terres indirass (non-exploitées) et les constructions, plantations et ouvrages hydro-agricoles demeurées vacantes pendant 4 ans relèvent du domaine de l’Etat ».

Le conférencier a cependant précisé que « l’Etat s’interdit d’accorder des concessions rurales dans les zones à haute intensité pastorale, les espaces vitaux, les réserves foncières, la proximité immédiate des cimetières, les forêts classés et dans les limites des agglomérations urbaines ».

Il a ensuite précisé les conditions définies pour bénéficier d’une concession provisoire ou définitive ainsi que les autorités habilitées à octroyer un terrain ou à signer les actes. Enfin, M. Djigo a évoqué la question de la mise en valeur des terres qui peut être soumise à diverses interprétations : « en effet, les constructions, les plantations, les digues, les ouvrages hydro-agricoles peuvent être des éléments de preuve d’une exploitation, or les terres agricoles objet des textes en vigueur sont jusque-là cultivées manuellement par des outils rudimentaires dont les traces ne peuvent être que superficielles », a-t-il indiqué avant d’ajouter que « depuis la régulation des cours du fleuve, les terres du Walo ne sont plus inondées comme avant ».

Les débats ont porté notamment sur la nécessité de vulgariser les textes législatifs et réglementaires ainsi que l’application stricte des lois à tous les citoyens sans aucune discrimination.

Notons que de nombreux notables et représentants d’organisations de la société civile ont assisté à cette rencontre de sensibilisation, la énième du genre organisée par l’Association mauritanienne des droits de l’Homme notamment à Boghé, Dar El Barka, Séno Kuna et Bababé. L’autorité administrative locale qui avait été pourtant invitée pour l’ouverture officielle de la cérémonie n’était pas au rendez-vous (allons savoir pourquoi ?).

Dia Abdoulaye
camadia6@yahoo.fr



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Source :
Dia Abdoulaye

Au Brakna : démarrage des Activités et mise en place des locaux au profit des sous sections et sections du parti UPR au niveau la wilaya.




Conformément à la lettre circulaire du Président du Parti de l’UPR, en date du 1 Décembre 2010, demandant les Fédéraux de prendre toutes les dispositions nécessaires pour la redynamisation des structures du parti au niveau des Wilayas.

La Fédération du Brakna a tenu ce jour 10décembre 2010 une réunion élargie aux présidents des Sections et sous sections de la Wilaya du Brakna. Etaient présents 21 présidents des sous sections et 5 présidents des sections. La Fédération a ordonné l’ouverture des siéges pour les 21 sous sections et les siéges des 5 sections avec leurs équipements.

Par ailleurs ses structures doivent impérativement élaborer un plan d’action qui va concerner la Formation et redynamisation de toutes les structures. Complétant ainsi le cycle de formation déjà entamé par Madame la Secrétaire Exécutive Aicha Vall Mint Michel Verges lors de son dernier passage à la Wilaya du Brakna.

Le parti sera informé dans les meilleurs délais de ce plan d’action. Par ailleurs il a été décidé la tenue des réunions régulières pour l’encadrement de ces structures.

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Source :
Mohamedou Abou Diop