mardi 31 décembre 2013

Le sursaut serait-il victime d’un complot

Le sursaut serait-il victime d’un complot La proclamation des résultats officiels provisoires du premier tour des élections municipales à Kaédi a donné l’UPR et le sursaut pour le second tour prévu le 21 décembre sur toute l’étendue du territoire mauritanien.

Et c’est logiquement que la CENI a fait émettre des spécimens de bulletins de vote au profit des deux listes qualifiées. Pendant ce temps, les responsables de l’APP ont introduit un recours auprès de la cour suprême chargée de statuer sur les litiges concernant les élections municipales.

Le mercredi 19 décembre 2013, le président du tribunal régional supervise, sur ordre de la cour suprême, le décompte de sept [07] bureaux de vote objets du recours de l’APP, sur les 26 bureaux que compte la commune de Kaédi.

Au terme dudit décompte, la CENI confirme les résultats provisoires officiels en remettant aux responsables des deux listes candidates [UPR et Sursaut] arrivées en tête à l’issue du premier tour, les accréditations de leurs représentants dans les bureaux de vote, et délivre leur kit [matériel électoral] aux membres du bureau 20 [Sonader] ou doivent voter les hommes de loi.

Vendredi 20 décembre, jour du vote des hommes de loi, les représentants de l' UPR et du Sursaut ainsi que le président du bureau de vote et les deux assesseurs sont au rendez-vous. Surprise : au moment où l’on s’attendait à l’arrivée du premier électeur, un responsable de la CENI arrive et déclare que le second tour de l’élection municipale pour la commune de Kaédi est reporté à une date ultérieure. La veille du second tour aux environs de minuit, la CENI rend public un communique selon lequel la cour suprême a décidé, à la surprise générale, un second tour entre UPR et APP.

En proclamant les résultats du second tour des élections municipales et législatives, le président de la CENI a pourtant annoncé, entre autres, l’annulation de l’élection municipale de la commune de Kaédi sur décision de la cour suprême.

Une information qui avait satisfait toutes les parties concernées par le second tour [UPR, Sursaut, APP] qui y trouvent une décision sage qui préserve la paix sociale dans une ville que certains groupes et même des natifs de la ville [mus par des intérêts personnels] œuvrent à présenter comme une ville rebelle.

Le lendemain, le responsable des opérations électorales et de la logistique de la CENI prend le contre-pied de son président sur les ondes de radio Mauritanie [invité des journaux en arabe et en français] en annonçant que la cour suprême a décidé d’un second tour entre UPR et APP sans préciser la date de sa tenue.

Le soir, dans le journal télévisé de 21h30, la déclaration du président de la CENI de la veille repasse mais le passage dans lequel il annonçait l’annulation de l’élection municipale de Kaédi est purement et simplement censuré. C’est l’incompréhension et la consternation dans le camp du sursaut à Kaédi, dont les responsables ont fait montre d’une grande maturité pour calmer les nombreux sympathisants du parti.

Le sursaut prend un avocat qui suit l’affaire. Le sursaut n’a pas été convié au décompte consécutif au recours de l’APP. Il n’y avait que le représentant de ce parti (APP) pendant le décompte. Nouvelle surprise, le 29 décembre 2013, un communiqué émanant de la CENI confirme l’organisation d’un second tour qui opposera l’UPR et l’APP sur décision de la cour suprême, à une date toujours inconnue. La tension monte à nouveau chez les sympathisants du sursaut à Kaédi et les responsables locaux du parti s’ingénient à gérer la situation pour calmer les militants.

Mamadou Mamadou

Mauritanie: 1,480 milliard UM de don au Banc d’Arguin et à la BACoMab


L’Agence Française de développement (AFD) et le Fonds Français pour l’Environnement Mondial (FFEM) ont attribué un montant de 3 millions 700 Milles Euros ( 1 480 000 000 UM ) au Fonds fiduciaire du Ban d’Arguin et de la biodiversité côtière et marine (BACoMab).

la convention relative a été signé mardi à Nouakchott par le président du Conseil d’administration du BACoMab, Mohamed Lemine Ould Dhehby, le chargé d’affaire à l’ambassade de France, Etienne De Souza, en Mauritanie et le directeur de AFD à Nouakchott, Patrick Abbes.

Les contributions de l’AFD et du FFEM sont destinés au renforcement du fonds de dotation du BACoMab, pour un montant de 3,5 millions d’euros et au financement, à hauteur de 0,2 millions d’Euros, d’études scientifiques dont l’objectif sera d’évaluer les services rendu par les écosystèmes du Banc d’ Arguin, selon un communiqué distribué à l’occasion.

Les financements de l’AFD et du FFEM ont pour finalité de contribuer à mettre en place un outil de financement endogène, indépendant et pérenne, d’un service éco-systémique essentiel pour le renouvellement des ressources halieutiques, via la protection de l’écosystème du Banc d’Arguin et de la biodiversité côtière et marine en Mauritanie.
ALAKHBAR

Silk al qur’aan 2013 : Un pari réussi [PhotoReportage]

Silk al qur’aan 2013 : Un pari réussi [PhotoReportage] La seconde édition du silk al Qura’an a eu lieu vendredi dernier à Kaédi (hakkunde gure- debu naxa). Dimbe (nom donné à Kaédi), a sonné la mobilisation et des milliers de fidèles ont pris d’assaut le lieu réservé à cet effet dès les premières heures de la matinée.

Ils venaient de tous les coins de la ville et des villages environnants. Les femmes n’étaient pas en reste. Tous les imams de la ville sous la conduite du Mukadem Guidadho Koïta étaient là.

L’objectif de cette manifestation religieuse devenue annuelle, étant de réunir tout le monde autour du Saint Coran, afin de bénir notre peuple, bénir notre terroir, pour une paix retrouvée, une saine cohabitation dans un bonheur parfait et pour le repos éternel en paix de tous nos morts dans le Saint Paradis.

Cette journée coranique a été ouverte par l’Imam Mamadou Houdou Thiam à qui est revenu l’honneur de prononcer le mot introductif. Il a ainsi préconisé que le Saint Coran soit lu treize fois. Il est revenu pour dire que l’année dernière, il l’a été une douzaine de fois et qu’il fallait aller de l’avant.

Toute l’assistance s’y est mise. Après la lecture, Thierno Mamadou Houdou Thiam a au nom des guides religieux, donné à Thierno Amadou Tijane Kane le privilège de formuler la Doua’a. Puis ce fut au tour de l’érudit Guidadho Koïta de clôturer cette journée par des bénédictions.

Au terme de cette journée, les initiateurs de ce silk al qur’aan ont rendu visite aux chefs religieux sur leur demande. Des recommandations et des suggestions ont été faites par ces derniers qui seront répercutés à l’attention de l’Assemblée général. Le Mukadem Guidadho Koïta a ainsi renouvelé son engagement pour la prochaine édition.

Enfin, forts de la bénédiction des marabouts de la ville, les initiateurs de cet événement religieux comptent pérenniser ce Silk Al Qur’aan pour la quiétude, la paix et la concorde entre les toutes les composantes de la ville et partant une union des cœurs. Un vœu unanimement exprimé par les marabouts qui ont souhaité l’organisation de cet évènement, le dernier vendredi de chaque mois de décembre. Rendez-vous est pris pour le 26 décembre 2014. inchaalah.

Hachim



Avec Cridem, comme si vous y étiez...



























Sénat : un autre vide à combler !


Maintenant que les législatives et municipales ont eu lieu, dans un climat serein et responsable , qui a forcé non seulement le respect de tous les mauritaniens , mais aussi celui des étrangers présents ou en dehors du pays , il est d’ une urgence extrême – raison d’ Etat oblige – que toute la première chambre soit renouvelée , puisque l’ alibi d’ absence des conseillers municipaux n’ est plus là depuis le 23 décembre dernier ! Il faut d’ores et déjà procéder au balayage systématique des trois tiers du sénat, puisqu’ayant déjà dépassé leurs mandats ! Même un médicament qui a déjà dépassé sa date de validité, n’est plus utilisable à plus forte raison un sénateur, du reste président du sénat ! Et il ne doit plus être présenté aux délégations étrangères … D’ailleurs le décès naturel de Ba Mbaré , devait suffire à lui seul comme occasion de renouveler cette institution parlementaire périmée ! Maintenant, les yeux sont rivés vers Boidiel pour mettre fin à ce vide parce que c’est le sénateur de Rosso qui assure l’intérim et comme l’UPR n’a plus la majorité à Rosso- El Wiam lui ayant tiré le tapis sous les pieds – le remplaçant intérimaire de feu Ba Mbaré , devient anachronique ! Mais jusqu’où ira le courage de Boidiel pour pourvoir ce siège tant convoité ? Wait and see

lundi 30 décembre 2013

Décès du directeur de campagne électorale au Hodh E-Chargui du parti Sursaut de la jeunesse

Décès du directeur de campagne électorale au Hodh E-Chargui du parti Sursaut de la jeunesse Le directeur de campagne électorale du parti Sursaut de la jeunesse au niveau de la wilaya du Hodh E-Chargui, Mehdi Ould Sidi Mohamed, est décédé, ce lundi, à Nouakchott, de suite d'un malaise.

Le défunt qui dirigeait une fédération des transports terrestres était connu par sa défense des droits des transporteurs.








4ème édition du Festival des Villes Anciennes : La Ministre se rend Oualata pour les derniers réglages


4ème édition du Festival des Villes Anciennes : La Ministre se rend Oualata pour les derniers réglages La Ministre de la Culture, de la Jeunesse et des Sports, Mme Lalla Mint Chrif, accompagnée d’une importante délégation de son département s’est rendue ce dimanche, 29 décembre 2013, à Oualata pour mettre la main aux derniers préparatifs de la 4ème édition du festival des villes anciennes, qui cette année, doit se dérouler du 13 au 25 janvier 2014 à Oualata, la ville des couleurs.

Avant d’effectuer ce périple important pour la réussite de cette 4ème édition, qui marque la fin du premier chapeau avant le retour du festival en 2015 à Chinguetti, la ministre a durant tout le week-end travaillé à la galvanisation de ses troupes.

Tout à tour, elle a reçu séparément les membres du comité technique du festival afin de cerner les difficultés et apporter des solutions. Tout ou presque a été déballé et les griefs mis de côté pour harmoniser les efforts afin que le festival se déroule dans de bonnes conditions.

Sur place à Oualata, les fonds pour la réhabilitation des habitations ont été distribués aux bénéficiaires qui ont commencé les répartitions et les équipements des maisons en attendant l’arrivée de leurs convives. La scène artistique et la tribune sont terminées et prêtes à l’emploi. La grande place réservée aux expositions qui se trouve au cœur de la ville est aménagée juste en face de l’hôtel de ville qui a été entièrement restaurée.

D’un autre côté, les participants des autres anciennes villes (Chinguetti, Ouadane et Tichit) se préparant depuis un certain temps pour ce grand événement culturel de brassage et d’échange. Selon nos sources, Point Afrique a annoncé l’arrivée de nombreux touristes.

Au niveau de la Fondation Nationale pour la Sauvegarde des Villes Anciennes (FSNVA), des instructions ont été données afin de libérer l’ensemble de troupes participantes le plus rapidement possible. Selon nos informations, les fonds nécessaires seront disponibles dans la semaine et les premiers convois pourront se diriger vers Oualata.

C’est dans cette optique que la ministre a tenu a effectuer sa présente visite afin de constater par elle-même l’état d’avancement des préparatifs et de veiller à ce que les délégations soient dans les meilleurs conditions.

Il faut signaler que l’ouverture du festival des villes anciennes est donnée chaque année à la veille de la fête El Mouloud (naissance du Prophète PSL) par le Président de la République en présence de nombreux invités étrangers, ce qui lui donne encore une plus grande importance et focalise l’attention du Monde entier sur l’immense trésor culturel que recèle les villes anciennes.

Mohamed Feily dit Antar

CENI : législatives et municipales partielles à Atar, El Ain El Safra et Kaédi

CENI : législatives et municipales partielles  à Atar, El Ain El Safra et Kaédi La Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) informe le public que suite à des décisions du Conseil Constitutionnel et de la Cour Suprême, il a été décidé d’organiser des élections législatives et municipales partielles conformément aux indications suivantes :

1. En Adrar :

a) l’organisation du 2ème tour des élections législatives dans la Circonscription d’Atar entre la liste candidate de l’Union Pour la République (UPR) et celle de la Coalition de l’Alliance Populaire Progressiste (APP) et du Parti de l’Entente Démocratique et Sociale (El Wiaam);

b) la reprise de l’élection législative dans la Commune d’El Ain Safra E dans la Circonscription Electorale de la Moughataa de Chinguitti entre la liste candidate de l’Union Pour la République (UPR) et celle du Parti du Peuple Démocratique (PPD).

2. Au Gorgol :

L’organisation du 2ème tour des élections municipales dans la Circonscription de Kaédi entre la liste candidate de l’Union Pour la République (UPR) et celle de l’Alliance Populaire Progressiste (APP).

A cet effet, la CENI a d’ores et déjà pris les mesures pratiques liées à l’organisation dans les meilleurs délais des élections dans ces Circonscriptions Electorales.

Ces mesures portent notamment sur :

- l’engagement des procédures d’acquisition des bulletins de vote auprès d’un imprimeur à l’étranger ;

- la sélection et la formation des Personnels devant assurer la supervision et l’organisation sur le terrain des opérations de vote ;

- la sélection et la formation des Personnels des bureaux de vote dans lesdites circonscriptions.

A cet égard, la CENI rappelle que dans les différentes circonscriptions concernées, les listes électorales retenues sont celles déjà arrêtées pour le processus électoral en cours et que l’emplacement des bureaux de vote reste inchangé par rapport au dernier scrutin.

La CENI saura compter sur la coopération et l’accompagnement de l’ensemble des acteurs du processus électoral concernés pour que ces élections partielles se déroulent dans des conditions de sérénité, de tolérance, de transparence et de crédibilité conformément aux exigences de la démocratie.

La CENI.

Nouakchott, le 29 Décembre 2013

Thiam Diombar, l’artisan principal de la victoire de l’UPR dans le département de Bababé - [PhotoReportage]

Thiam Diombar, l’artisan principal de la victoire de l’UPR dans le département de Bababé - [PhotoReportage] Le ministre des finances, Thiam Diombar a écourté sa campagne à Nouakchott presque trois à quatre jours après l’ouverture, pour venir au Brakna soutenir les candidats de l’UPR dans les départements de Bababé et de M’Bagne. La menace était réelle dans ces deux coins de la région contre l’UPR.

Le ministre venu en campagne a sillonné presque la quasi-totalité des localités des départements de Bababé et de M’Bagne où il a reçu un accueil très populaire et chaleureux. De Sèno Kuna (Médina) en passant par Aéré Golléré, Aéré M’Bar, Sabouallah, Wendou M’Babba, Belel Ournguel, Lejouad, Nouara, Wendou Edy, Aéré M’Bar, Wotthie (son village natal), Sèno Boussobé, Dioudé Dièri, Fondé, Bagodine, Fondou...

... M’Bagne, Dabbé, le ministre des finances Thiam Diombar et natif du Lao, a prêché partout le soutien aux candidats du parti, en l’occurrence Abdoulaye Mamadou Bâ (réélu maire de Bababé), Dieng Mamadou Abdoulaye (réélu maire de Aéré M’Bar), Yongane Alassane et Mika Birama Fall (élus députés de Bababé au second tour) et Ahmed O Alioune O M’Khaîtir (battu dans la commune d’El Vor).

Chants et danses populaires ont rythmé la caravane effectuée durant les deux tours par le ministre dans ces différentes localités. En fin stratège, les candidats ont focalisé sur la personne du ministre l’enjeu de l’élection du 21 novembre et du 21 décembre 2013 pour convaincre les électeurs à voter en faveur des candidats de l’UPR dont le choix a fait des vagues, des mécontents qui se sont finalement présentés sous les couleurs d’autres partis (El Wiam, AJD/MR et Sursaut de la Jeunesse).

L’homme n’a épargné aucun moyen pour faire gagner les candidats dans le département de Bababé et de M’Bagne. Il a aussi apporté un appui précieux aux candidats de l’UPR en ballottagedans le département de M’Bagne. C’est lui qui aurait décidé le camp du Sursaut à soutenir les candidats de l’UPR dans le département de M’Bagne. Ce qui a permis la victoire inattendue du parti au pouvoir dans le département de M’Bagne. Il est allé soutenir jusqu’à Bagodine et M’Bagne ville contre l’UDP.

On se rappelle, du tollé des cadres ressortissants de l’UPR du département de M’Bagne après l’investiture de Bâ Yéro Sidi comme candidat à la députation. Le rapport de force politique très favorable au premier tour aux candidats à la députation de l’UDP, notamment Sao Abdoulaye et Diop Abdoulaye Hamadi s’est radicalement inversé au second tour au grand bénéfice des candidats de l’UPR, à savoir Sy Abdoulaye et Bellou Bâ.

Le pouvoir a déployé tout son arsenal pour gagner cette élection dans ces deux circonscriptions. Diombar reste un homme populaire, respecté et qui force l’estime des populations. La seule commune qui a échappé à l’UPR, c’est celle d’El Vor dans le département de Bababé où le parti au pouvoir a commis l’erreur monumentale d’exclure les représentants de Abdallah Dièri dans la liste UPR.

Contraignant alors les électeurs de Abdallah Dièri a opérer un vote sanction contre le candidat de l’UPR au profit du candidat d’El Wiam. Son implication dans la campagne a permis de remonter le moral des troupes UPR confrontés à la menace des candidats de l’UDP, de l’AJD/MR, du Sursaut et d’El Wiam entre autres.

Durant chaque étape de la caravane effectuée par le ministre dans les deux départements, tous les candidats qui ont pris la parole reconnaissent son leadership local au sein de l’UPR. Les militants simples, cadres du parti et élus, ne tarissent pas d’éloges à l’endroit de Thiam Diombar ou Dialtabé comme le surnomment les siens.

Sa caravane n’a pas été qu’électorale, elle a été aussi une occasion de s’enquérir des problèmes que vivent les populations dans les différentes localités. Des dispositions avaient été prises par le ministre par le biais d’un de ses proches collaborateurs, l’ancien capitaine de l’armée Niang Harouna qui prenait notes des différentes doléances exprimées par les populations.

Après la proclamation de la victoire de l’UPR dans les communes de Bababé et de Aéré M’Bar et des députés Fall Mika et Yongane Alassane, un défilé motorisé a été organisé pour fêter la victoire et remercier les électeurs dans de nombreuses localités. Une grande réunion a été organisée à Wothie autour du ministre Diombar dans son domicile à la fois pour tirer le bilan et remercier les électeurs.


Avec Cridem, comme si vous y étiez...



















Source : Elfoutiyou

dimanche 29 décembre 2013

Lettre ouverte au nouveau Maire de Rosso : Sidi Diarra

Lettre ouverte au nouveau Maire de Rosso : Sidi Diarra Monsieur le Maire,
Comme vous le savez, ces élections auxquelles vous êtes élus témoignent de la confiance que les populations de Rosso et environnants portent en vous. Jamais dans l’histoire de notre ville, la candidature d’une personne n’avait suscité autant d’engouement de mobilisation auprès des fils de notre commune.

Le destin vous a propulsé au devant d’une scène politique qui était caractérisée par la tricherie, le mensonge, les achats de consciences, le vote sans conviction…autant de qualificatifs péjoratifs liés à la politique politicienne.

La population rossossoise était meurtrie au plus profond d’elle-même, en espérant voir, un jour, l’émergence de cet espoir enfoui dans les cendres et ruines de notre chère Rosso, laquelle était jadis l’une des plus convoitée du pays.

Nous osons croire que votre élection sera une nouvelle ère, pour notre chère ville que certains politiciens avaient prise en otage, depuis une belle lurette. Comprenez bien que la tache sera lourde et les attentes immenses, tant le désarroi et le désespoir ont envahi le cœur de cette ville.

Rosso est devenu au cours de ces dernières années, la ville abandonnée par ses cadres, polluée par le souffle des maux, souillée par l’insalubrité ainsi que toutes les conséquences liées à ce fléau. Ce qui d’ailleurs avait valu à notre chere ville d’etre classée parmi les plus sales du monde, en 2005.

Certes, vous êtes élus dans un contexte politique et économique difficiles, mais en tant que porteur d’espoir, il est de votre devoir de mobiliser les fonds nécessaires, pour soulager les populations. Nous osons croire que vous allez redorer à la ville de Rosso son blason d’antan, la réconcilier avec le présent et l’inscrire dans le futur, en adoptant une politique clairement définie, pour des perspectives optimistes.

La balle est dans votre camps, Monsieur le Maire, Les populations rossossoises n’attendent qu’une chose de vous : Sentir l’impact de votre politique dans leurs vies quotidiennes. Nous espérons que vos promesses électorales ne vont pas être enfermées dans les tiroirs de la mairie.

Nous espérons aussi que la jeunesse, force vive de la ville, va être au cœur de votre projet, car il est inadmissible de discuter de l’avenir sans y associer les principaux acteurs de demain. Sachez aussi, désormais vous êtes notre maire, mais comme tout responsable vous êtes redevables face à vos engagements et responsabilités. Nous suivrons vos actions, nous vous accompagnerons pour le bien de la ville, si besoin est. Mais nous vous rappellerons incessamment vos promesses et engagements vis-à-vis de Rosso. Nous nous dresserons en rempart contre toute dérive, contre toute gestion extravagante de la commune…..

La confiance des rossossois est valable durant tout votre premier mandant. C’est à vous de la regagner, si vous voulez être réélu pour le second. Nous attendrons les prémices du changement tant espéré, dont vous êtes le garant. Nous avons fait campagne sous le slogan « un autre rêve est possible pour Rosso ». C’est à vous de prouver que notre rêve est réalisable.

Ndiaye Kane Sarr, coordinateur de l’Initiative On Vote Rosso.





Arrivée à Nouadhibou de la première vague du GGSR

Arrivée à Nouadhibou de la première vague du GGSR La première vague du Groupement général pour la sécurité des routes (GGSR) composée d'agents, de sous-officiers et de quelques officiers est arrivée,hier, samedi, à Nouadhibou, la capitale économique du pays, nous renseigne une source sécuritaire dans la région.

Cette force sécuritaire prendra service dès début janvier de l'année prochaine et elle sera chargée de réguler la circulation des voitures au niveau des carrefours de la ville. Elle veillera aussi sur les entrées et les sorties des voitures et des personnes au niveau des différents points de sorties de la ville.

Les éléments du GGSR occupent pour l'instant les locaux de l’hôtel de ville qui se trouve en plein centre de Nouadhibou pour qu'ils mènent à bien leur mission, ajoute notre source.




« Les soninkés de Kaëdi dans la politique locale et nationale », une autre vision s’impose

« Les soninkés de Kaëdi dans la politique locale et nationale », une autre vision s’impose A la lecture de ce postiing sur CRIDEM, on est en droit de se poser des questions, et pas des moindres. Avoir un engagement politique, c’est normal, avoir des convictions c’est très bien, se battre pour la réalisation de ses idéaux, c’est ce que font les hommes, les femmes, tous les jours.

Mais de là à reduire les soninkés de kaëdi à des mendiants politiques, je ne suis pas le seul à me sentir insulté. Présenter le problème politique sous l’angle ethnique, le vocable soninké, ce n’est pas mon dada, bien que je signe pour l’éternité à la promotion de la langue et de la culture soninké.

Présenter les soninkés de Kaëdi comme des collaborateurs du regime, une communauté de soumis qui ne s’affiche pas avec la COD (les soninké kaëdiens de la COD reveillez vous!), ce n’est pas sérieux.

Présenter les soninkés de kaëdi comme un ensemble homogène sans contradiction, je veux savoir de quelle communauté on parle ? Avoir une mémoire, avoir une âme politique, ce n’est pas rien, au contraire c’est l’essentiel. comme on le dit en soninke c'est le "xasabe".

La communauté soninké de kaëdi, c’est des Tago, des « Hooros », des Jonkurunko, des Garanko, des Tagadinman. A cette structuration sociopolitique viennent se gréffer deux autres. Il s’agit de la géograhie-histoire (les Jaaranko, Gidinmanko, Baalunko, Jaafunanko, Karo, et aujourd'hui on a aussi des Gidimaxanko) et de la réligion (la Tijjaniya dans sa pluralité, et de nos jours des salafistes qui avancent sur l’espace kaëdien).

Cette communauté est loin d’être homogène et pour preuve aux municipales il y avait trois têtes de listes soninké. Alors je voudrais bien que « AG » nous explique quelle communauté évoque son posting.

Autres contrevérités, à propos de la soumission de cette communauté à l’autorité, là il y a bésoin d’une petite retrospective historique : les évènements de 1930 (que je revendique comme étant la révolution la plus aboutie dans le milieu soninké du 20ème, une pensée à nos martyrs) sont la preuve d’une dynamique historique, sociale, politique, réligieuse où les contradictions ont été à l’aboutissement d’une transformation sociale unique de ce que je sais des soninké du 20ème siècle.

La révolte des jonkurunko avec la création de Balagoss (entendez bras gauche, les militaires d’origine servile au retour de la seconde guerre ont pris position par rapport à certaines formes de justice, et Baba Commandant leur a donné raison, il y a eu une chanson dédiée au commandant colonial de l’époque).

Des hommes ont eu le courage de prendre des positions historiques au congré d’Aleg (quelles qu’en soient les conséquencess pour l’avenir de la Mauritanie), qui étaient les signataires du manifeste des dix neuf?des kadihines soninké kaêdiens j’en connais beaucoup (certains ne sont plus de ce monde). En 1979, 1986, 1987, 1990, 1990, 1991, 1992 des soninkés kaëdiens ont été emprisonnés, déportés, torturés, licenciés pour leur refus de l’iniquité.

Encore, à l’heure où j’écris des soninké de kaëdi prennent des positions sur des questions essentielles pour l’avenir de la Mauritanie, mais la question du gâteau, c’est compliqué, c'est un autre "xaraxanlenme" !

Maintenant que des soninké soient avec tel ou tel autre parti, c’est tout à fait normal, que des soninké n'expriment leurs idées en interne, ne prennent position en interne, c’est leur problème, mais qu’ils fassent de la récupération sur le dos de tous les soninké de kaëdi et de façon anonyme, c’est lâche, c’est un manque de courage politique, une insulte à la mémoire; c'est une forfaiture et une régression politiques.

Thierno Tandia (Ceerno Koone)
Membre du Conseil National de l’AJD/MR
Emission Duugu deege/ kassataya


Atar : Trois hommes d’affaires pour barrer la route a Ould Maham

Atar : Trois hommes d’affaires pour barrer la route a Ould Maham Selon des sources bien informées confiées a Mourassiloun.com, le riche homme d’affaire, ancien député de F’Derick Khaddad Ould Moctar organise en ce moment une grande réception dans la « Badiya de Missaga » au sud d’Atar.

Il a, pour la circonstance dressé et équipé des tentes pour ses hôtes. Cette cérémonie qui durera deux jours est une initiative de l’homme d’affaire Mohamed Ould Noueygueth sur invitation du sénateur d’Atar Mohamed Moctar Ould Zoughmane.

L’objet de ce rassemblement est l’étude des modalités et démarches a entreprendre pour empêcher les candidats a la députation d’Atar : Sidi Mohamed Maham et Ahmed Abdoullah de passer aux élections du 2eme tour reporté a une date ultérieure.

Selon les mêmes sources deux points sont a l’ordre du jour : Le premier concerne les moyens matériels et financiers pour soutenir la liste de la coalition APP/Wiamopposée a l’UPR et comprenant Mohamed Ould Sghair et Aly Ould M’Haimed .

Le 2eme point est relatif a la position du parti Karama dont les candidats parrainés par Noueygueth et dirigés par le frère de Khaddad , sont sortis de la course électorale par suite d’une décision du conseil constitutionnel . Karama tente donc de prendre sa revanche sur l’UPR en soutenant la coalition APP/Wiam.

Source : Mouraqssiloun.com

samedi 28 décembre 2013

Tagant: Le Réseau Roast célèbre l'abandon des MGF par quatre communes


Le Réseau des organisations pour l’action sanitaire et sociale au Tagant a célébré à Nimlane la matinée du samedi 28 décembre 2013 la déclaration d’abandon collectif des mutilations génitales pour quatre communes du Tagant.
La célébration a été marquée par la présence du représentant de l’UNICEF Mr Oumar Fall Ould Houmeid , le représentant du ministère des affaires sociales de l’enfance et de la famille Mr Ba Bekaye , la coordinatrice régionale du Masef Mme Animetou Mint Neama, l’adjoint au maire de la commune de Tensiqh Mr Brahim Ould Ahmed et la présidente de Roast Mme Aziza Mint Muslin et ses collaborateurs.
Des délégations des communes de Boubacar Ben Amer, Tensiqh, Tamourt Enaj et Soudoud étaient également présentes lors de la cérémonie au cours de laquelle elles ont déclarée leur abandon définitif des mutilations génitales qu’elles ont qualifié de pratiques rétrogrades touchant à la santé et à l’intégrité physique et morale de la femme.
Dans leurs discours, l’adjoint au maire de Tensiqh, la coordinatrice régionale de Masef, la présidente de Roast et  plusieurs intervenants sont revenus en détails sur les méfaits à court, moyen et long terme  des MGF  recommandant que l’abandon de cet usage soit effectif et appelant les acteurs impliqués dans la sensibilisation et la surveillance à plus de vigilance.
Notons que le  Réseau des organisations pour l’action sanitaire et sociale au Tagant est parvenu, dans le cadre de son opération de sensibilisation à l’abandon des MGF dans les communes précitées, à touché 350 enseignants, 2050 élèves, 150 maîtres coraniques et Imams de mosquée et 58 agents de santé.
Khalil Sow –Tagant   








Du rififi au sein de l’UPR à Bassikounou

Du rififi au sein de l’UPR à Bassikounou Le maire élu UPR de Bassikounou monsieur Cheikhna Ould Mohamed Ould Sidi a rendu publique une déclaration dans laquelle il accuse les autres élus issus de la Moughataa de n’avoir ménagé aucun effort pour s’opposer à son élection.

Le Maire de Bassikounou accuse notamment les deux députés Vih el Man Ould Ghacha et Mohamed Mahmoud Ould Sidi ainsi que le sénateur pour les mauritaniens de l’étranger Cheikh Ould Deddé d’être allés jusqu’à soutenir la liste de Tawassoul de Bassikounou.

Nul ne doute qu’après une telle attaque ouverte, le fonctionnement du parti UPR dans cette importante moughataa du Hodh Charghi risque de connaitre encore bien des couacs dès lors que ses élus sont déjà à couteaux tirés.




Rosso : El Wiam gagne face à qui ?

Rosso : El Wiam gagne face à qui ? Le 2ème tour des municipales et législatives s’est déroulé à Rosso dans le calme. Le résultat est connu : El Wiam a remporté les deux sièges de la moughataa et a gagné la commune face à l’UPR. Il faut cependant faire une lecture juste de ce qui apparait comme un vote sanction.

De l’avis général, Bamba Ould Dramane, tête de liste UPR aux communales de Rosso est un homme intègre, courtois et compétent. Ses camarades de promotion à Rosso ou ceux qui l’ont connu en Tunisie l’apprécient beaucoup mais tous sont d’avis que son talon d’Achille n’est autre que son mentor dont l’image à Rosso est ce qu’elle est.

Bamba Ould Dramane était donc comme entravé par son mentor. De sorte que la défaite de l’UPR est moins celle du parti en tant que tel ou de Bamba Ould Dramane que celle du sénateur.

On se rappelle que le maire sortant, le Professeur Fassa Yérim avait été élu sous les couleurs du RFD. A l’époque le sénateur faisait partie d’une liste indépendante qui a rejoint l’UPR. Le Pr Fassa pour se mettre à l’abri de celui qui apparaissait comme son pire ennemi politique n’a pas hésité (tout comme le député Ould Moutaly) à renier son parti et à intégrer celui de son ‘frère d’armes’ qu’il a comparé dans un de ses discours à Eisenhower et à De Gaulle.

Malheureusement l’UPR s’est divisée en deux tendances : celle de Mohcen, Bamba et Ba Madine (majoritaire) et celle du député Moutaly, du maire Fassa.

Au moment de l’investiture du candidat UPR, le Pr Fassa, malgré un bilan plus que satisfaisant a été écarté. Pourtant avec son expérience et son carnet d’adresse il apparaissait comme le meilleur candidat pour la commune.

Avec la mise à l’écart du maire sortant, le sénateur a réussi un grand coup mais comme il n’a pas été investi lui-même comme candidat à la mairie ; il lui restait un deuxième coup à réussir pour apparaitre comme le seul recours à Rosso : à défaut de faire échouer le candidat UPR, faire en sorte qu’il passe difficilement. Ou du moins c’est que certains observateurs dont des militants UPR pensent.

En effet la liste UPR à la commune a surpris plus d’un. Des conseillers municipaux et militants de première heure ont été écartés et remplacés par des personnes peu connues ou peu appréciées du public. Comme si on voulait faire couler le ministre.

On se rappelle que sous les menaces de ses ‘amis’ politiques, le maire sortant a convoqué plusieurs réunions pour demander à ses hommes de voter UPR. Il a même fait une déclaration à la radio dans ce sens mais ses consignes n’ont pas été respectées par tous et le résultat du 1 er tour n’a pas été très favorable à son parti.

Par la suite sénateur a rencontré le maire sortant et a même réglé le contentieux entre ce dernier et le DG de la SBM, ce qui a permis de débloquer les arriérés dus à la commune pour payer le personnel. On a vu les affiches malheureuses de l’entre deux tours ‘voter UPR pour sauver la commune et le département de Rosso’.

Les mauvaises langues disent qu’il fallait écrire plutôt ‘pour sauver le sénateur’ car c’est de sa survie politique qu’il s’agit. Toutes les méthodes auraient été employées : achat de conscience, intimidation, menaces, recrutement de contractuels, annulation de contrats etc , mais les rossossois tenaient à en finir avec le tout puissant sénateur.

Les partis politiques écartés du deuxième tour ont rejoint El Wiam : Tewassoul, APP, A.J.D., A.DE.MA., Ravah et même SURSAUT. Tous ont fait campagne pour Sidi Diarra. Les ‘libyens’ appelés à la rescousse n’on pas servi à grand-chose. Sur les 45 bureaux de la commune, l’UPR a remporté 16 dont 1 avec une différence d’une seule voix. Il est vrai qu’à Garack l’écart était de 240 voix. Dans deux petits bureaux les deux partis étaient à égalité ; partout ailleurs (27 bureaux) El Wiam s’est imposé.

Après la proclamation des résultats, Sidi Diarra et ses amis ont remercié l’ensemble de leurs électeurs et rappelé qu’ils étaient élus pour toute la commune et toute la moughataa mais que la victoire ne sera complète que El Wiam fera passer son candidat aux sénatoriales pour succéder à Mohcen. Ce qui fait dire aux observateurs que El Wiam a gagné face à …… Mohcen.


vendredi 27 décembre 2013

Du Waterloo à la consécration : histoire d’un itinéraire

Du Waterloo à la consécration : histoire d’un itinéraire Les mauritaniens viennent, avec l’organisation du second tour, de boucler leur marathon électoral. Que d’aspirants laissés en rade, que d’espoirs d’entamer une carrière politique avortés !

C’est la dure loi de la démocratie : en même temps qu’elle promeut des personnes, elle enferme aussi dans des déceptions corrosives et il faut une dose de persévérance pour remonter la pente abrupte des désenchantements électoraux. C’est pour vous entretenir d’un bel exemple de sursaut que nous avons jugé utile de relater le cas de Monsieur Bâ Yéro Sidi, député nouvellement élu de l’UPR.

Le département de Mbagne est frontalier au Gorgol. Il est constitué de 4 grandes communes : celles de Niabina-Garalol, d’Edebaye Hijaj, de Bagodine et enfin celle de Mbagne. Par des habitudes qui ont finalement participé de traditions, les responsabilités de député et de sénateur revenaient de manière sempiternelle aux communes de Mbagne et de Bagodine.

Le critère démographique ne pouvant expliquer un tel parti pris, l’explication politique devenait la seule issue pour justifier la mise à l’écart systématique des deux autres entités communales.

Cette année, à l’occasion des dernières consultations, les vieilles habitudes ont été bousculées. Une vieille hégémonie est morte avec l’investiture de Bâ Yéro Sidi comme candidat député du parti dominant l’échiquier politique mauritanien. Outre qu’on mettait ainsi un terme à l’ostracisme dont sa commune fut toujours l’objet, le pouvoir tirait aussi l’importante frange des Yirlabés du fond d’un précipice où les régimes précédents, bernés par des experts en contrevérités, la précipitèrent, dans le seul dessein de contrôler le département.

La seule investiture de Bâ Yéro Sidi constitue un pied de nez aux cadres et intellectuels bouffis d’orgueil se croyant être les seuls prédestinés aux charges électives. En jetant son dévolu sur le fils de Niabina, l’UPR rappelle à tous les rêveurs que les diplômes ne sont pas la condition sine qua non pour servir qualitativement des populations qui attendent depuis des lustres l’embellie dans leur grisaille quotidienne.

L’élection de Bâ Yéro Sidi sonne aussi le glas des dinosaures politiques du département. Une nouvelle classe politique, plus généreuse et moins jouissive des prébendes du pouvoir, est en train de prendre la relève. Sans les diplômes ronflants qui déconnectent des réalités, cette nouvelle classe comprend mieux que sa devancière les priorités ; elle sait, pour en être issue, les attentes des populations, les priorités d’un village à un autre. Elle a le capital de générosité, de courage et d’élévation essentiel pour défendre les électeurs qui l’ont plébiscitée.

Elimane de Dabbé et Ardo Nguiril, Bâ Yéro Sidi possède toutes les qualités pour ne pas être un député dormeur. N’en déplaise aux spécialistes des manœuvres et des consignes de vote données en catimini pour ne pas courroucer le Prince, Bellou Bâ et son colistier disposent d’une sensibilité, d’une capacité d’écoute introuvable sous les cieux d’un département tiré à hue et à dia par des notabilités politiques au crépuscule d’une carrière à évaluer dans les années à venir.

La recomposition de notre paysage politique vient d’être lancée. De nouvelles têtes feront leur apparition. Pour autant, il serait immoral d’oublier les pionniers qui épaulèrent le député élu lorsqu’il débarqua avec l’exaltante mission de présider notre mairie. Thiam Mamadou Samba et son cadet Thiam Samba Sally, vous n’êtes plus de ce monde mais cette consécration est la vôtre.

Jamais Bellou Bâ n’oubliera votre soutien spontané, jamais votre souvenir ne le quittera. Vous continuerez d’inspirer ses actions de député, comme toutes les personnes qui ont cru à sa bonne étoile et qui continuent, de manière désintéressée, à l’assister dans ses lourdes responsabilités de cadre politique de l’UPR.

Que Monsieur Bâ Demba Hamel, ancien Maire de la commune, Monsieur Niang Amadou Malal et Aw Hawa Demba trouvent ici l’expression de toute notre reconnaissance. Ils furent, au même titre que Bâ Hamadi Awdi, Bâ El hadj Hamadi Sidi et Bâ Ousmane Hamadi, des artisans incontournables de la carrière politique du nouveau député.

Au commencement, il y eut une mairie. L’échec fut grand. Entré très tardivement dans la danse, en dépit d’un ambitieux programme, Bâ Yéro Sidi alias Bellou arriva surtout avec un ardent désir de soutenir les populations qu’il assistait par des gestes répétés. Seulement, il comprenait parfaitement l’adage chinois disant : « Il vaut mieux apprendre quelqu’un à pêcher que de lui offrir au quotidien un poisson ».

L’envie de participer de manière concrète à l’amélioration du sort des populations de notre commune fut sa motivation principale. Malgré son investiture par le parti, l’UDP, forte de la « sainte » alliance au niveau de la localité de Niabina, allait avoir raison de ses ambitions. Le candidat Sao Abdoulaye recueillera l’essentiel des suffrages, en dépit d’une campagne osée de Bâ Yéro Sidi qui perdra surtout par la dispersion de ses forces dans le Pété et le Pendé Diour.

Ce premier hic dans sa carrière sera vite transformé en source de motivation et surtout servira à une redéfinition de son positionnement dans l’arène politique départementale. Comme le fit naguère feu Bâ Hamadi Issoum, ancien maire de la commune de Niabina, Bâ Yéro Sidi se libéra très vite de la tutelle des gros pontes de Bagodine gérant le département à leur guise.

Cela se traduisit concrètement par la mise sur pied d’un pôle des Yirlabés affranchi de tout parrainage politique. Des initiatives furent prises pour sensibiliser les villages concernés. Petit à petit, un front Yirlabé sortit des chantiers, non pour s’accaparer de quelques offrandes mais bien pour contester l’hégémonie des deux grands monstres du Hébiya.

Le premier effet de cette nouvelle attitude se traduisit par des désertions de quelques niabinois supportant mal qu’un candidat de leur village fût à la solde d’un quelconque parrain politique. Des notabilités rallièrent Bellou. A l’échelle départementale, des incursions eurent lieu dans les autres communes. Malgré le « saupoudrage » dans quelques rencontres, le pôle du « refus de toute tutelle » engrangea des victoires décisives.

Le plus dur consistait à gagner la confiance du parti. En investissant Bellou dans le lot de ses candidats à la députation, l’UPR a surtout récompensé le militantisme désintéressé, le cadre politique généreux prêt à bourse délier quand le parti vit des épreuves essentielles.

Son élection récente couronne une carrière politique que d’aucuns auraient tort de circonscrire à ces dernières années. Discrètement, sans tambour ni trompette, il s’était naguère investi par ses actes et par ses moyens financiers pour le triomphe des idées auxquelles il a toujours cru. Cela nul ne peut le contester. Désormais, le service du peuple dans l‘hémicycle sera son challenge.

A n’en pas douter, il réussira cette mission. Les populations de Mbagne ont désormais un grand serviteur en attendant le colonel à a retraite Ousmane Mangane, sénateur attendu par toute la commune de Niabina-Garalol.

Soulèye Oumar Bâ

Mint hiddeid affirme son entrée à la Chambre basse du parlement



24 heures après les infos relayées par des médias, disqualifiant la secrétaire général du PRDR Mme Mintata Mint Hiddeid, de la compétition législative des dernières élections, sur décision non officialisée du conseil constitutionnel, la dame de fer de l’ex PRDS rompt le silence pour mettre les choses au point.
Se déclarant victime d’une campagne orchestrée contre son parti de la part de la Ceni, de façon plus particulièrement, Mint Hiddeid a affirmé son entrée dans la future Assemblée nationale, conformément aux résultats officiellement annoncés par la Ceni, du second tour des élections.
Elle a dénoncé d’une vive voix les groupes de nuisance tapies dans l’ombre qui tiennent à tout prix à porter atteinte à la notoriété du PRDR, déplorant la politique de deux poids deux mesures entreprises par la CENI, qui en annonçant son élection dans la liste nationale législative, refuse de lui remettre les procès-verbaux  servant d’assertion à ce succès.
Ce qui n’a pas été le cas pour d’autres candidats élus qui selon Mint Hiddeid ont aujourd’hui entre les mains tous les documents et PV confirmant leur élection.
Des médias, se fondant sur des sources non authentifiées avaient indiqué jeudi dernier que Mint Hiddeid a été déclarée par le Conseil Constitutionnel non élue à la liste nationale législative aux dépens de l’ex conseiller à la présidence de la République Yahya Ould Sid’Moustaph
Rapide info

Les Soninkés de Kaédi dans la politique locale et nationale

Les Soninkés de Kaédi dans la politique locale et nationale Les Soninkés de Kaédi sont caractérisés d’abord et de tout temps de minorité, dans une région ou la majorité du département est Hal Poularen. Historiquement ils ont été accueillis dans cette vielle ville, et il était déjà étonnant qu’ils occupèrent la chefferie traditionnelle (chef de village) de la ville, à cause justement de cette qualité de minoritaire qui fût un élément d’équilibre (ciment) entre deux grands ensembles Hal Poularen :

Thiédo-Thioubalo d’une part et l’ensemble du ‘’clergé’’ religieux constitué par les Torodo, avant que l’ensemble maure ne vienne compléter cette population particulièrement harmonieuse de la ville de Kaédi.

De la chefferie traditionnelle on aboutit à la gestion communale moderne de la ville avec feu Youssouf Koita qui occupa la mairie de Kaédi pendant plusieurs années avant que ne prennent sa suite feu Chouaibou Diagana et Tijane Koita. C’est dire le rôle modérateur social assumé de cette communauté.

Sur le plan national, ils avaient droit à chaque fois, à l’issu des dosages tribaux-ethniques un ministre au temps de Moctar Ould Daddah, puis peu à peu ils perdirent cette place de ministre avec Ould Taya puis définitivement de la période de transition à nos jours.

Peu encline à se mettre en avant, cette communauté garda son leitmotiv permanent, à savoir ne jamais être en opposition frontale avec le dirigeant à la Tête du pays. Bien que cette sage attitude n’a pas souvent été payée en retour. Elle souffre aussi de l’inexistence d’une stratégie de lobbying auprès des dirigeants, la preuve après presque 6 ans au pouvoir, le Président Mohamed ould Abdel Aziz n’a reçu aucun notable soninké de la vile de Kaédi. Et, pourtant Allah sait comment le grand Iman de la grande mosquée de Kaédi s’est investi dans la prière aux morts effectuée par devoir et respect en présence du chef de l’Etat.

Cette absence d’engouement aux portes de la Présidence de la République est même prise en argumentation par les adversaires politiques de cette communauté en l’interprétant comme un désintéressement à l’égard du chef de l’Etat, ce qui n’est pas totalement faux, par ce que l’absence de perspectives a fini par décourager une jeunesse instruite et éduquée qui ne trouvait plus sa place ni dans la fonction publique ni dans le semi-privé et privé. Cette jeunesse qui a fini par répondre aux sirènes de l’immigration européenne et outre atlantique à l’instar de son versant du Guidimakha.

Il est à noter que dans la tradition de cette communauté, ce qui prime c’est la fidélité au gouvernant, dans le silence et le discernement quelque soit la situation, dans la recherche de solutions idoines avec respect. C’est une communauté peu portée à se montrer en avant par la recherche de postes non mérités ou jouant au laudateur bruyant pour un retour d’ascenseur. Elle est très pudique.

Depuis l’arrivée au pouvoir du Président Mohamed Abdel Aziz, nous avons attendu comme tout le monde un signal sur les retombés de notre engagement qui n’a jamais fléchi depuis le mouvement de Rectification; aucun des membres de cette communauté n’a fait parti des organismes d’opposition radicale après le coup d’état, aussi aucun membre de cette communauté n’a fait parti de la COD ou participer à une manifestation, à part sa jeunesse qui prit part aux manifestations ‘’touche pas à ma Nationalité’’ de l’été 2012, comme toute la jeunesse de Kaédi. Car pour nous, notre engagement auprès de Mohamed Abdel Aziz était clair depuis les présidentielles post accords de Dakar.

Concernant les nominations, elles sont insignifiantes pour ne pas dire politiquement inexistantes, car seulement techniques. Nous avons un secrétaire général, trois directeurs (des ingénieurs) occupant des postes techniques dans leur ministère respectif et un médecin de santé publique directeur de l’Ecole de Santé publique de Kiffa qui est peut être considérée comme la seule EPA dirigée par un natif de la communauté soninké Kaédi. C’est bien maigre !

On peut évaluer la frustration et le désenchantement de cette communauté à l’aune de ses caractères majeures suivants : une communauté qui brille dans tous les domaines ; à elle seule elle a le plus grand nombre de cadres de tous les soninkés de la Mauritanie ; elle participe depuis à la construction du pays par son apport économique dans une grande ville comme Kaédi, politiquement peu ou pas du tout à l’opposition ; mais au retour elle n’a absolument rien à montrer comme l’occupation d’un poste régalien de l’Etat mauritanien……

Dans les échéances politiques en cours cette communauté fut oubliée sinon complètement ignorée dans les choix du parti, avec leur absence sur les rangs éligibles dans les listes du parti UPR au niveau local, encore moins au niveau national. Même le poste de 3ème député sur la liste du département de Kaédi a été attribué par défaut, après le désistement du Fédéral monsieur Mamadou Amadou.

De ce qui précède, rien n’a ramolli pourtant l'ardeur et l’engagement de la communauté pour se mettre dans la situation à ce que le parti UPR gagne aussi bien les législatives que les communales à Kaédi, la preuve le travail de sape de ses cadres qui se relayent sur le terrain depuis le début du RAVEL 2013 et depuis le début de la campagne, malgré l’absence de moyens. Avec le résultat palpable de l’élection comme député de Mr Ba Yahya Bocar avec le plein de voies qu'on connait de Gattaga et l’occupation du terrain par ses cadres pour une victoire éclatante de l’UPR aux élections communales reportées.

AG

jeudi 26 décembre 2013

Mauritanie : litige autour d’une concession minière

 Région minière dans l'Inchiri

La société minière TAMAGOT BUMI Mauritanie SA, une filiale à 90% de BUMI Mauritanie SA, elle-même filiale de la britannique BUMI Holding, est en litige avec le gouvernement mauritanien autour d’une concession minière dont l’attribution date du 7 décembre 2011, et prépare une plainte devant la justice civile internationale.

Région minière dans l'Inchiri
Situé dans l’Inchiri (au Nord de Nouakchott) le futur champ d’exploitation minière a été concédé sur la base d’un décret pris en conseil des ministres. Mais, le ministre des mines a décidé d’annuler le permis d’exploitation minière de BUMI Mauritanie SA « par une simple  lettre, donc à travers une démarche illégale et violation flagrante du principe de parallélisme des formes et des dispositions du code minier» selon maître Ahmed Salem Ould Bouhoubeiny, avocat de la société minière et bâtonnier de l’Ordre National des Avocats (ONA).
Bien au-delà, le gouvernement mauritanien a déjà lancé il y a quelques jours un nouvel appel d’offres en vue d’une attribution de la concession minière revendiquée par BUMI. Ces développements interviennent alors que  l’entreprise a réalisé 43 millions de dollars us d’investissement en vue de l’exploitation du site : construction d’une route,  achats d’engins lourds……dans le contrat initial il était prévu seulement 13 millions de dollars us d’investissements, précise l’avocat.
Après le constat de « la  violation des  dispositions du Code Minier » le bâtonnier de l’ordre des avocats de Mauritanie a annoncé une plainte « devant des magistrats n’obéissant  à aucun ordre ».

Source : Financial Afrik

Je combats l’UPR puisque je ne suis pas investi candidat

Je combats l’UPR puisque je ne suis pas investi candidat Considérés comme militants travestis de l’upr, certains cadres proches du candidat du PRDR à Maghama, n’ont pu gérer ou respecter la volonté du parti UPR de son choix à la reconduction du maire sortant Mr Wade Alhoussein et ont opté, advienne que pourra à s’investir dans le PRDR et à mettre des moyens pour faire passer leur candidat .

Ces cadres connus de la ville n’ont cessé d’user de tous les moyens pour l’échec de l’upr dans cette ville pourtant connue proche du parti UPR lors des présidentielles où plus de 60% de la population a donné confiance à ce parti.

'diront certains, qui pour eux le choix de Mr wade n’est pas la volonté des Maghamois n’ont plus celle du parti mais plutôt la volonté manifeste de certains cadres proches des hautes instances du parti. Ils sont multiplié les candidatures aussi bien municipales que législatives.

Pour les législatives la pluralité des candidatures n’avait aucun sens puisque irréfutablement Niang Mamoudou s’impose dans le département et n’a pas jusque là son calibre, il est apprécié et choyé de tous le département alors pourquoi vouloir le contrecarrer ne me dites pas que c’est parce que lui aussi a été reconduit par le parti alors si tel est e cas c’est donc un acharnement pur et dur contre L’UPR

Malgré les efforts consentis par les Anti-UPR, la dominance reste UPR dans le département où 6 communes sur 8 seront gérées par L’UPR qui détient la majorité des conseillers et donc paisiblement remportera les sénatoriales que peut donc faire le PRDR englouti dans cette majorité ?

Rappelons que ce choix n’est pas fait au hasard comme partout d’ailleurs dans le département de Maghama, le maire sortant a laissé un héritage de 18 million d’ouguiyas ce qui confirme la transparence dans sa gestion de la mairie et le refus de tout acte aliénant sa personne conformément au cheval de bataille du président de la république à savoir la lutte contre la gabegie et la corruption

Il est à noter que ceux qui ont soutenu le candidat du PRDR ont trahi la mémoire de notre feu Ba Mbare président du sénat (paix à son âme), alors pourquoi attendre que Ba Mbare disparaisse pour le trahir ? Et s’il revenait que diriez-vous ?

Heureusement qu’il a laissé derrière lui des militants convaincus comme le colonel Sogho à qui il avait confié le département, le député Niang Mamoudou et Diallo Daouda le DGA de L’ENER qui a mis son va-tout pour que triomphe l’UPR nous leur sommes reconnaissant. Une grande surprise comme l’a affirmé notre cher ami dans son article intitulé : on ne nous impose pas, on s’impose. Surprise pour le candidat du PRDR lui-même

nimagata

Sursaut à M’Bagne: Guisset Mamadou Amadou, Président du Conseil National tire les enseignements:

Sursaut à M’Bagne: Guisset Mamadou Amadou, Président du Conseil National tire les enseignements: «Sursaut a mis fin à la bipolarisation politique à M’Bagne»

Les rideaux sont tirés sur la campagne des municipales et législatives 2013. Dans le département M’Bagne, elle aura été marquée par une entrée très marquée du jeune parti Sursaut de la Jeunesse pour la Nation.

Nouvellement venu dans le département de M’Bagne que se disputaient l’UPR et l’UDP, deux partis de la majorité présidentielle, Sursaut a fini par tirer son épingle du jeu, au terme d’une campagne âprement disputée, au cours de laquelle on ne nous a pas ménagé, avoue le président du conseil national du parti, coordinateur de la campagne, Guisset Mamadou, artisan et métronome, ayant usé de ses bonnes relations et alliances politiques dans les différentes communes mais aussi de ses propres moyens.

A l’heure du bilan, Sursaut s’en tire avec une mairie à Débaye Hidjaj et une présence au sein du conseil municipal de M’Bagne. Même si les candidats à la mairie de M’Bagne, N’Diaye Abdoul Samba, de Niabina / Garolol, Sarr Aliou Djibril et de Bagodine, Ramatoulaye Kane, une véritable battante, n’ont pas gagné comme leur collègue Kelly Issagha à Debaye Hidjaj, ils n’ont pas démérité, reconnaît le coordinateur de campagne, au contraire, ils ont livré une bataille honorable, résisté à toutes sortes de pressions ;

Ils sont sortis de la confrontation face à des acteurs rompus à la manœuvre, les têtes hautes et plus que jamais déterminés à ancrer davantage leur parti dans l’arène départementale, reconnaît M. Guisset.

A Niabina, la liste Sursaut a même frôlé un exploit, celui d’éliminer le maire sortant de l’UDP au premier tour. Il s’agit là, rappelle Guisset du résultat d’un travail abattu par les jeunes depuis leur adhésion à Sursaut, le 22 mai dernier ; ils ont organisé une caravane de sensibilisation ayant sillonné une cinquantaine de villages, et une visite réussie, en septembre de la présidente du parti, Lalla Mint Cherif dans le département de M’Bagne etc.

Pour le coordinateur de campagne du Sursaut, l’entrée en scène de son parti consacre désormais la fin de la bipolarisation politique dans le département. Désormais poursuit-il, les acteurs politiques de l’arène sont obligés de compter sur la présence sur le ring du Sursaut de la Jeunesse pour la Nation. En effet, au cours du 2e tour, la coordination de campagne de Sursaut a démontré combien les jeunes pouvaient manœuvrer.

Ainsi, ils ont formé une coalition gagnante avec l’UDP et d’autres forces vives locales leur permettant d’atteindre leur sacré objectif à savoir arracher la commune de Debaye El Hijaje, tant convoitée par l’UPR.

C’est une stratégie de haute voltige puisqu’elle entre dans le cadre des manœuvres pour les sénatoriales de 2014. Dans cette perspective, prévient Guisset, le Sursaut ne pliera l’échine devant ceux qui cherchent déjà, à saper son unité, à s’approprier sesacquis. Ce que Sursaut a conquis est à Sursaut, nous n’accepterons pas ce qu’on n’a pas accepté durant cette rude campagne. A bon entendeur salut, a lancé le président du CN de Sursaut.

L’entré des jeunes cadres du Sursaut dans les conseils municipaux va participer, souhaite Guisset Mamadou, à l’émergence d’une nouvelle gouvernance des communes.

Nos camarades mettront au devant les priorités des populations à travers une saine gestion des maigres ressources des communes et se battront pour qu’elles décrochent des partenariats fructueux, pour une mise en œuvre des projets à impacts sûrs pour les populations bénéficiaires où ces dernières sont associées à la décision dès le stade de leur identification, des études, suivi de la réalisation et bien entendu à leur réception. C’est fini les projets dits copiés-collés, les populations doivent être placées au centre de tous les intérêts, annonce-t-il.