La proclamation des résultats officiels provisoires du premier tour des élections municipales à Kaédi a donné l’UPR et le sursaut pour le second tour prévu le 21 décembre sur toute l’étendue du territoire mauritanien.
Et c’est logiquement que la CENI a fait émettre des spécimens de bulletins de vote au profit des deux listes qualifiées. Pendant ce temps, les responsables de l’APP ont introduit un recours auprès de la cour suprême chargée de statuer sur les litiges concernant les élections municipales.
Le mercredi 19 décembre 2013, le président du tribunal régional supervise, sur ordre de la cour suprême, le décompte de sept [07] bureaux de vote objets du recours de l’APP, sur les 26 bureaux que compte la commune de Kaédi.
Au terme dudit décompte, la CENI confirme les résultats provisoires officiels en remettant aux responsables des deux listes candidates [UPR et Sursaut] arrivées en tête à l’issue du premier tour, les accréditations de leurs représentants dans les bureaux de vote, et délivre leur kit [matériel électoral] aux membres du bureau 20 [Sonader] ou doivent voter les hommes de loi.
Vendredi 20 décembre, jour du vote des hommes de loi, les représentants de l' UPR et du Sursaut ainsi que le président du bureau de vote et les deux assesseurs sont au rendez-vous. Surprise : au moment où l’on s’attendait à l’arrivée du premier électeur, un responsable de la CENI arrive et déclare que le second tour de l’élection municipale pour la commune de Kaédi est reporté à une date ultérieure. La veille du second tour aux environs de minuit, la CENI rend public un communique selon lequel la cour suprême a décidé, à la surprise générale, un second tour entre UPR et APP.
En proclamant les résultats du second tour des élections municipales et législatives, le président de la CENI a pourtant annoncé, entre autres, l’annulation de l’élection municipale de la commune de Kaédi sur décision de la cour suprême.
Une information qui avait satisfait toutes les parties concernées par le second tour [UPR, Sursaut, APP] qui y trouvent une décision sage qui préserve la paix sociale dans une ville que certains groupes et même des natifs de la ville [mus par des intérêts personnels] œuvrent à présenter comme une ville rebelle.
Le lendemain, le responsable des opérations électorales et de la logistique de la CENI prend le contre-pied de son président sur les ondes de radio Mauritanie [invité des journaux en arabe et en français] en annonçant que la cour suprême a décidé d’un second tour entre UPR et APP sans préciser la date de sa tenue.
Le soir, dans le journal télévisé de 21h30, la déclaration du président de la CENI de la veille repasse mais le passage dans lequel il annonçait l’annulation de l’élection municipale de Kaédi est purement et simplement censuré. C’est l’incompréhension et la consternation dans le camp du sursaut à Kaédi, dont les responsables ont fait montre d’une grande maturité pour calmer les nombreux sympathisants du parti.
Le sursaut prend un avocat qui suit l’affaire. Le sursaut n’a pas été convié au décompte consécutif au recours de l’APP. Il n’y avait que le représentant de ce parti (APP) pendant le décompte. Nouvelle surprise, le 29 décembre 2013, un communiqué émanant de la CENI confirme l’organisation d’un second tour qui opposera l’UPR et l’APP sur décision de la cour suprême, à une date toujours inconnue. La tension monte à nouveau chez les sympathisants du sursaut à Kaédi et les responsables locaux du parti s’ingénient à gérer la situation pour calmer les militants.
Mamadou Mamadou
Et c’est logiquement que la CENI a fait émettre des spécimens de bulletins de vote au profit des deux listes qualifiées. Pendant ce temps, les responsables de l’APP ont introduit un recours auprès de la cour suprême chargée de statuer sur les litiges concernant les élections municipales.
Le mercredi 19 décembre 2013, le président du tribunal régional supervise, sur ordre de la cour suprême, le décompte de sept [07] bureaux de vote objets du recours de l’APP, sur les 26 bureaux que compte la commune de Kaédi.
Au terme dudit décompte, la CENI confirme les résultats provisoires officiels en remettant aux responsables des deux listes candidates [UPR et Sursaut] arrivées en tête à l’issue du premier tour, les accréditations de leurs représentants dans les bureaux de vote, et délivre leur kit [matériel électoral] aux membres du bureau 20 [Sonader] ou doivent voter les hommes de loi.
Vendredi 20 décembre, jour du vote des hommes de loi, les représentants de l' UPR et du Sursaut ainsi que le président du bureau de vote et les deux assesseurs sont au rendez-vous. Surprise : au moment où l’on s’attendait à l’arrivée du premier électeur, un responsable de la CENI arrive et déclare que le second tour de l’élection municipale pour la commune de Kaédi est reporté à une date ultérieure. La veille du second tour aux environs de minuit, la CENI rend public un communique selon lequel la cour suprême a décidé, à la surprise générale, un second tour entre UPR et APP.
En proclamant les résultats du second tour des élections municipales et législatives, le président de la CENI a pourtant annoncé, entre autres, l’annulation de l’élection municipale de la commune de Kaédi sur décision de la cour suprême.
Une information qui avait satisfait toutes les parties concernées par le second tour [UPR, Sursaut, APP] qui y trouvent une décision sage qui préserve la paix sociale dans une ville que certains groupes et même des natifs de la ville [mus par des intérêts personnels] œuvrent à présenter comme une ville rebelle.
Le lendemain, le responsable des opérations électorales et de la logistique de la CENI prend le contre-pied de son président sur les ondes de radio Mauritanie [invité des journaux en arabe et en français] en annonçant que la cour suprême a décidé d’un second tour entre UPR et APP sans préciser la date de sa tenue.
Le soir, dans le journal télévisé de 21h30, la déclaration du président de la CENI de la veille repasse mais le passage dans lequel il annonçait l’annulation de l’élection municipale de Kaédi est purement et simplement censuré. C’est l’incompréhension et la consternation dans le camp du sursaut à Kaédi, dont les responsables ont fait montre d’une grande maturité pour calmer les nombreux sympathisants du parti.
Le sursaut prend un avocat qui suit l’affaire. Le sursaut n’a pas été convié au décompte consécutif au recours de l’APP. Il n’y avait que le représentant de ce parti (APP) pendant le décompte. Nouvelle surprise, le 29 décembre 2013, un communiqué émanant de la CENI confirme l’organisation d’un second tour qui opposera l’UPR et l’APP sur décision de la cour suprême, à une date toujours inconnue. La tension monte à nouveau chez les sympathisants du sursaut à Kaédi et les responsables locaux du parti s’ingénient à gérer la situation pour calmer les militants.
Mamadou Mamadou
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire