Tidjikja : Le maire annonce, pour début mai, une vaste campagne d’assainissement pour débarrasser la ville de ses ordures.

  Des sources concordantes relayes depuis Tidjikja déclarent que l’oued de Tidjkja, cette batna qui traverse la ville, de l’est à l’ouest est envahi de tas d’immondices, la rendant infréquentable par les habitants de la ville à la recherche, par ces temps, d’un brin de fraicheur, une fois, la nuit tombée.

Contacté par le Calame, le maire de Tidijkja, Saleck Ould Saleck annonce pour début mai, le démarrage d’une vaste campagne d’assainissement pour débarrasser, non seulement la Batha, mais aussi toute la ville de leurs ordures.

Le maire ajoute qu’il est à Nouakchott pour finaliser cette opération qui exige une logistique solide, avant de regretter le retard qu’a accusé la subvention de l’état qui devrait justement permettre la réalisation, comme prévu, depuis quelques temps de cette opération.

Ould Saleck réaffirme sa fermé volonté de débarrasser la ville de ses immondices avant le prochain hivernage. Mais pour la réussite de cette entreprise dépend en grande partie indique le maire des citoyens de la commune, c’est pourquoi, il invite ses administrés à faire preuve de plus civisme, d’éviter de jeter n’importe où les ordures.

Source : Le Calame (Mauritanie)

Pénurie d’eau à Tidjikja: Outré, un citoyen interpelle le Président de la république!

Je m’appelle Chighaly Ould Boulkheir né en 1963 à Tidjikja, j’avais voté pour le Président de la République Mohamed Ould Abdel Aziz lors de son premier mandat et je voterai encore pour lui parce que je suis convaincu de sa sincérité et son ferme engagement à développer le pays. Toutefois,  j’attire son attention sur un récurrent problème d’eau qui se pose avec acuité aux populations de Tidjikja.

A mon humble avis, la solution à cette pénurie passe forcément par l’envoi à Tidjikja d’une mission spécialisée constituée d’experts qui étudieront le problème sous toutes ses coutures. 

Je précise que les populations ont protesté vigoureusement auprès de l’administration et malgré les promesses qu'elles ont reçues, le problème demeure toujours intact. Un nouveau château a été érigé pour renforcer l’approvisionnement et l’étendre à des quartiers périphériques notamment Medina, Argoub, Maleh mais, contre toute attente, ce château ne permet d’assurer la desserte des quartiers précités aussi bien en quantité qu’en qualité (c’est toujours la même eau saumâtre qui est proposée aux populations)

 Personnellement je suggère aux techniciens qui seront envoyés pour diagnostiquer le problème, après avoir passé au peigne toute la tuyauterie, les forages et les branchements, de procéder au raccordement du sondage de Tinbahre et celui  de Voum Nouwwalig au réseau pour le renforcer. Cette solution est d’autant plus réalisable que les populations de Tidjikja sont prêtes à payer les  tuyaux nécessaires pour le raccordement desdits sondages.

Je suis persuadé que la question de la soif à Tidjikja est au centre de toutes les revendications dans cette ville acquise à plus de 90% à l’UPR et au Président Mohamed Ould Abdel Aziz. Nous vous demandons par conséquent d’accorder à cette question l’attention qu’elle mérite.

Propos recueillis par Khalil 

Commme Tektaake : L’ex candidat de Wiam bascule dans le camp du pouvoir

Comme nous l’avions annoncé, il y a quelques semaines, Harouna Demba M’Bary, candidat du parti Wiam aux dernières municipales a finalement succombé aux sirènes du pouvoir qu’il toujours combattu depuis l’instauration de la démocratie en Mauritanie, en 1992.

Ancien d’APP puis de Wiam, ce désormais militant de l’opposition dans la Moughataa de Ould Yengé a décidé de soutenir la candidature du président sortant, Mohamed Ould Abdel Aziz.

Professeur de sciences naturelles au lycée de Ould Yengé, Harouna Bary, natif du village de Tektaaké Samba N’Gouma, jouit, selon des sources concordantes, d’une importante notoriété, non seulement dans le sa commune aussi bien dans le milieu Peulh et que maure de Ould Yengé.

L’homme a toujours assisté les populations rurales confrontées, régulièrement aux tracasseries de l’administration locale. Les hauts cadres de l’UPR viennent de réussir un gros coup, à la veille des présidentielles.

Et pour preuve, lors des dernières élections municipales, la liste qu’il dirigeait a raflé, au 2e tour, 8 conseillers contre neuf pour l’UPR, ceci en dépit des pressions et moyens importants, déployés par le parti au pouvoir.

Source : Le Calame (Mauritanie)