vendredi 31 août 2012

La Mauritanie déjoue une transaction commerciale impliquant des armements.La Mauritanie déjoue une transaction commerciale impliquant des armements.

image manquante Lors d'une récente opération sécuritaire, les gendarmes mauritaniens ont asséché une potentielle source de revenus pour les terroristes. Les unités mauritaniennes de la gendarmerie de Bassiknou ont déjoué un accord portant sur des armes et impliquant le groupe touareg islamiste Ansar al-Din. Le groupe radical, qui contrôle actuellement la ville malienne de Tombouctou, programmait de finaliser les termes d'un accord passé avec un homme d'affaires mauritanien, transaction qui aurait généré des revenus pour financer ses activités terroristes. Les patrouilles de l'armée mauritanienne, stationnées le long de la frontière commune, à proximité de Fassala, ont lancé cette opération le 24 août, a rapporté mauripress.info . Les forces de sécurité avaient obtenu des renseignements concernant la transaction en cours entre Ansar al-Din et un négociant mauritanien auprès d'un agent double, Meida, opérant pour le compte de l'armée mauritanienne et d'Al Qaida, explique à Magharebia Heina Ould Zemzam, un commerçant local. "L'agent double qui a révélé cette tractation avait été précédemment incarcéré pendant deux mois dans des prisons mauritaniennes pour collaboration avec Al Qaida", a-t-il indiqué. "Concernant les deux parties en lice dans la transaction, il s'agissait d'un membre d'Ansar al-Din, Houseinou, qui planifiait de vendre ses équipements lourds qui avaient été saisis par ce groupe dans le village malien de Niafounké, et d'un négociant en commerce travaillant pour un homme d'affaires mauritanien de Nouakchott." Les deux hommes se trouvent actuellement détenus à Bassiknou dans l'attente de leur transfert à Nouakchott, a dit Ould Zemzam. De plus, les gendarmes mauritaniens ont arrêté, le 23 août, des salafistes présumés en provenance du Mali, à leur arrivée à un barrage routier situé dans la province d'Assaba. Selon le quotidien mauritanien Essevir, une source proche des services de sécurité aurait déclaré que "trois salafistes ont séparément traversé la frontière en utilisant un passage situé à proximité de Bassiknou, et se sont retrouvés plus tard dans la ville de Laayoune, la capitale de la province de l'Hodh El Gharbi, dans le sud-est de la Mauritanie". Ces hommes se trouvaient placés sous la surveillance des services de renseignements militaires mauritaniens lorsqu'ils sont montés à bord du véhicule dans lequel ils ont été appréhendés, selon la même source. "De telles affaires se répètent fréquemment ces jours-ci en raison de la pression majeure mise sur la frontière entre la Mauritanie et le Mali, qui est longue de plus de 2 000 kilomètres", souligne l'analyste Ibrahim Moustapha. "Cette longue frontière n'avait jamais été étroitement surveillée, car ce contrôle était virtuellement difficile à assurer en raison de la complexité des relations entre les populations des zones frontalières, que ce soit en Mauritanie et au Mali, comme les échanges commerciaux dictés par les relations de voisinage et les besoins mutuels", ajoute-t-il. "De plus, les similarités ethniques et culturelles entre les habitants de ces zones rend difficile l'identification des personnes impliquées". Pour sa part, Abdallah Ould Mohamedu, dignitaire de la région orientale, dit à Magharebia que "la sécurité intensive et la présence militaires des unités de l'armée mauritanienne sont actuellement très visibles dans les zones frontalières qui sont communément utilisées pour les passages d'un pays à l'autre, en particulier dans le périmètre situé entre Fassala, en Mauritanie, et Leyra, au Mali, et ce pour mettre un terme à des affaires similaires". "Le fait que les citoyens moyens aient serré la vis sur les groupes armés et leurs agents a considérablement réduit les infiltrations", ajoute-t-il. "Mais le besoin financier pressant d'Ansar al-Din et son incapacité à répondre aux besoins des populations ont eu pour conséquence que le groupe est prêt à se saisir de tous les moyens possibles pour générer de l'argent. Ce qui explique son désir de vendre les biens saisis, de gros camions, des pelleteuses et des équipements". Ould Mohamedu ajoute que ces matériels étaient utilisés par l'état malien dans un projet de développement, appelé le Programme Spécial pour la Paix, la Sécurité et le Développement dans le nord du Mali (PSPSDN). Source : Magharebia

Le mouvement des jeunes du 25 février manifeste à Akjoujt pour revendiquer le Rahil du président

Le mouvement des jeunes du 25 février aurait décidé de manifester aujourd’hui vendredi dans la citée minière d’Akjoujt pour exiger le départ du pouvoir du président Mohamed Ould Abdel Aziz, en concomitance de la tenue d’un meeting politique organisé par l’initiative des cadres et des notables de l’Inchiri en début de cet après-midi. Selon des sources, les jeunes du 25 février pourraient coordonner avec la coordination des jeunes de la COD « Mich All » pour mobiliser des centaines de jeunes de la wilaya de l’Inchiri, dans le but de troubler le rassemblement organisé par la dite initiative des cadres et des notables en soutien du président ould Abdel Aziz. Autant s’interroger si les jeunes de l’opposition réussiront au bercail de Ould Abdel Aziz le défi que la COD a échoué à relever dans la capitale Nouakchott ? www.cridem.org Source : Le Véridique (Mauritanie

Brakna: 15 détenus et des blessés suite à un litige foncier

Plus de 15 personnes, dont des femmes, ont été arrêtées juedi et vendredi alors que d'autres ont été blessées à Aleg (Sud de la Mauritanie) suite à un litige foncier qui opposent deux familles dans la ville, a fait savoir une source sécuritaire. La dispute s'est éclatée jeudi soir lorsque les deux parties en sont arrivées aux mains. La police est intervenue pour arrêter les assaillants. Les blessés, dont un qui a été acheminé en urgence à Nouakchott, sont, par contre, tombés dans les rangs des assaillis, a précisé la source. Une accalmie règne dans la zone du litige, l'ensemble des éléments qui ont attisé la situation étant en détention préventive, a par ailleurs indiqué la source. Ce type des litiges, rappelle-t-on, est chronique dans cette ville à cause de l'incapacité, affichée par l'Administration et la Justice, à trouver des solutions durables pour les problèmes fonciers. ALAKHBAR

Route Atar/Tidjikja : Declaration N°1 des travailleurs d’Aoujeft

Nous, travailleurs du Syndicat de l’ Union des travailleurs de Mauritanie (UTM), section de la Moughataa d’Aoujeft, portons a la connaissance des autorités, administratives, opinion publique et société civile, l’injustice que nous fait subir la direction de la société RESKOM, a travers son directeur général Monsieur Mohamed Levdal Ould Abdel Wedoud. Ces injustices qui sont en contradiction avec toutes les lois de l’organisation du travail et contraires aux principes élémentaires des droits de l’homme se résument en ceci : 1 - Transport de travailleurs dans les bennes de camions destines au transport de remblais et pierres , sur de longues distances cahoteuses et dangereuses et ce sur la base d’ un permis d’assurance signe avec la société AlWafa appartenant a Feil Ould Lahah connu pour le dédain et le mépris des êtres humains. 2 – la violation de tous les accords qui ont été signés avec le syndicat et les autorités administratives de la Moughataa tels que : habillement, chaussures, casques, lunettes de protection en plus des risques qu’encourent les travailleurs loges dans des semi-logements construits d’étain et situé sur le dessus du Mont (Antorvin). - Attirons l’attention de l’opinion publique que cette société a licencie d’une manière arbitraire 38 travailleurs pour avoir refusé de se laisser transporter de façon inhumaine dans ces camions bennes. Ce qui s’est répercuté négativement sur leurs familles et enfants . Certains d’entre ces travailleurs licencies ont contracte des maladies et étourdissements a cause des conditions de ce transport. La section de l’UTM est entrain d’ester en justice, pour la circonstance, Mohamed Lavadal Ould AbdelWedoud propriétaire de la dite société. Les populations de la Moughataa d’Aoujeft qui fondaient beaucoup d’espoir sur le projet de réalisation de la route Atar – Tijikja contiennent mal leur déception en raison des agissements de certains mercenaires auxquels la société mère , CDEE a confie certaines prestations de services et qui sont devenus une pierre d’achoppement dans la voie du développement de la Moughataa en privant ses habitants des services directs qu’offre CDEE. Mais le pire est que certains villages sur les abords de la route en cours de réalisation, tel que Souygyet Moustapha Ould Lebchir,ne bénéficient d’aucun service jusqu’à ce que l’eau est amenée par citernes depuis Ain Ehel Taya. Par ailleurs 50 sanctuaires de tertres funéraires antiques, ont ete rases par les engins constituant une infraction morale et un empiètement sur la dignité des familles et parents des défunts ; Les récoltes des cultures vivrières et des palmiers dattiers ont été gravement réduites car contaminees par les poussières émises par les différents chantiers. Ajoutez à cela les infractions aux articles 1-2-3-4-5 du code de l’environnement, l’article 2 – de la loi sur l’ immobilier et de l’article 12 de la même loi ainsi que la décision de 1983, qui garantit le respect des citoyens et leurs biens. Le secrétaire général de la section UTM d’Aoujeft Abdellahi Ould Lebchir Source : Adrar-Info (Mauritanie

Akjoujt: Adhésion à l’UFP d’anciens militants de l’APP

Selon le correspondant de l’ANI à Akjoujt, l’Union des forces du progrès (UFP) a organisé un meeting, hier à Akjoujt, au cours duquel un groupe d’anciens militants de l’Alliance populaire progressiste(APP) ont déclaré leur adhésion à ce parti. Selon le porte-parole de ce groupe Mohamed Ould Sbai, l’APP ne répond plus aux aspirations des militants qui ont décidé de rejoindre les rangs de l’UFP. Les responsables locaux de l’UFP se sont réjouis d’accueillir ces nouveaux militants au sein de leur parti. Ils ont également souligné que l’UFP dispose aujourd’hui, à Akjoujt, d’une force électorale non négligeable. ANI

Néma: Les victimes des inondations réclament des dédommagements

Des dizaines des habitants de la ville de Néma (wilaya de Hodh E-Chrgui) se sont manifestés ce jeudi, revendiquant le dédommagement des "énormes dégâts" qu'ils ont subis lors de dernières pluies, a constaté Alakhbar. La manifestation a commencé par un sit-in pour se transformer plus tard en marche vers les locaux de la wilaya, brandissant des slogans dénonçant fortement "l'abstraction faite par l'Etat vis-à-vis le calvaire de la population". Les manifestants réclament aussi des logements pour des sinistrés qui se trouvent obligés à vivre à ciel ouvert. Pou calmer ce mouvement, le wali demandé aux manifestants de lui envoyer trois délégués et se retirer. Ayant refusé d'obéir, les manifestants ont aussitôt vu arrêté Ahmedou Ould Mouhamed Abdallahi, un de leur délégués, et ce sur ordre du wali. www.cridem.org Source : Alakhbar (Mauritanie)

Le Maire de Lixeiba 1 en liberté provisoire

Mamoudou Kane, maire de Lixeiba I, a été libéré après une dizaine de jours passés à la prison civile de Kaédi. La demande de liberté provisoire introduite par Me Sidi El Moctar a donc reçu suite favorable. Le Maire de Lixeiba reste sous contrôle judiciaire et l’instruction continue. Mamoudou Kane avait établi une recommandation au profit d’une dame pour lui permettre de faire le trajet Lixeiba-Nouakchott. Selon des informations recueillies auprès de l’association des maires du Gorgol, sur la recommandation, le maire a attesté que la dame en question est née en 1985 à Lixeiba. Sur le trajet Lixeiba Nouakchott, au niveau d’un contrôle, la police aurait découvert dans les bagages de la dame un acte de naissance gambien mentionnant qu’elle est née à Banjul en 1987. Le mercredi 22 août, le procureur de la République de Kaédi inculpe le maire de Lixeiba sur la base de l’article 149 du code pénal et de l’article 4 de la loi n° 2010-021 du 10 février 2010 relative à la lutte contre le trafic illicite de migrants Lixeiba I, est une commune du Gorgol située à 450 kilomètres de Nouakchott. www.cridem.org Source : Rédaction Cridem

mercredi 29 août 2012

Aleg: Des dizaines de rapatriés privés d'enrôlement

Oumar Ahmed Sow, Chef de la localité de Gorel . Des dizaines de rapatriés dans le localité de Gorel (relevant de la ville d'Aleg) se sont vus privés de se faire enrôler au centre d'accueil des citoyens, sous prétexte qu'ils ne disposent pas de quoi certifier leur nationalité, a fait savoir le chef de la dite localité Oumar Ahmed Sow. Ces rapatriés sont, d'ailleurs, frustrés et se sentent encore "étrangers", aux dires de leur chef qui se confiait au correspondant d'Alakhbar à Aleg, à cause de problèmes de vie qui y persistent en matière de santé, d'éducation, d'électricité et de logement, "du moment que l'Etat n'a pas respecté ses engagements vis-à-vis d'eux". Il importe de souligner que la localité de Gorel abrite près de 300 familles des rapatriés qui furent déportés de Mauritanie lors des évènements douloureux de 89 et 91. Share on facebook Share on google Share on twitter Share on email Share on print More Sharing Services ALAKHBAR

mardi 28 août 2012

Entretien avec le Directeur de la Jeunesse Mr Sidi Mohamed Ould Mohamed Taleb

« Cet atelier est un témoignage éloquent de la formation continue que nous sommes entrain de mener un peu partout dans le pays » En marge de l’atelier de Tidjikja portant sur la citoyenneté et la lutte contre le VIH/ Sida, nous nous sommes entretenus avec le Directeur de la Jeunesse Mr Sidi Mohamed Ould Mohamed Taleb pour l’interpeler sur les grands axes de la politique mise en œuvre par son département, les solutions proposées face aux défis qui interpellent la jeunesse mauritanienne et les dessous de la mise en place des réseaux départementaux et des réseaux régionaux de jeunesse. Quels sont les grands axes de la politique de votre département en matière de promotion de la jeunesse et de la vie associative ? Sidi Mohamed Ould Mohamed Taleb : D’abord je suis satisfait que la Wilaya du Tagant abrite cet atelier sur la citoyenneté, la lutte conter le VIH/Sida et les maladies sexuellement transmissibles. Cet atelier s’adresse aux jeunes des deux Hodhs, de l’Assaba et du Tagant. C’est une première que le ministère de la Jeunesse organise ce genre d’atelier et surtout au Tagant. Pour répondre à votre question, je dois préciser d’abord que le gouvernement a approuvé le 14 Juillet 2011 la politique nationale de la jeunesse, des sports et des loisirs et sa stratégie de mise en œuvre. Quatre axes principaux sous-tendent cette politique orientée essentiellement vers la jeunesse et les mouvements associatifs. Le premier axe c’est celui de la formation. Depuis plus de vingt ans, le centre national de formation des cadres de la jeunesse et des sports n’est plus opérationnel. C’est en 2010 que les portes de ce centre sont rouvertes pour accueillir une première promotion de plus de 85 cadres de jeunesse qui viennent de parachever leur formation. Il y a le deuxième volet qui est celui de la formation continue. Cet atelier est un témoignage éloquent de la formation continue que nous sommes entrain de mener un peu partout dans le pays. L’on peut se réjouir qu’il n y a pratiquement aucune région, sur toute l’étendue du territoire, qui n’ait abrité des ateliers comme celui de Tidjikja. Ces ateliers abordent des thèmes liés à l’unité nationale, la cohésion sociale, la culture de la démocratie, la lutte contre le VIH/Sida mais aussi du service civique volontaire en milieu jeune. Dans ce cadre, nous avons organisé plusieurs ateliers et envoyé des jeunes issus des mouvements associatifs à plusieurs séminaires et ateliers. Le deuxième axe est celui de la politique infrastructurelle. Aujourd’hui ce sont des chantiers qui sont érigés sur toute l’étendue du territoire. Récemment, son excellence Mme la Ministre de la Culture de la Jeunesse et des Sports a réceptionné la maison des jeunes de Tidjikja. Dans d’autres régions du pays, ce sont des stades ou des maisons des jeunes qui sont en construction. Les neufs Moughataas de Nouakchott sont également en chantier notamment pour la construction des infrastructures permettant d’accueillir les activités de jeunesse. Aussi vous n’êtes pas sans ignorer que le Président de la République son excellence Mohamed Ould Abdel Aziz en personne a posé la première pierre de la maison des jeunes de Nouadhibou. Le troisième volet qui cible les activités elles-mêmes est tout aussi important. C’est ainsi que depuis l’année dernière, nous avons des activités ambitieuses à l’intention des jeunes et l’Etat octroie des moyens à l’exécution de l’ensemble de ces activités. Nous avons initié des festivals départementaux en dehors des activités sporadiques, multiples et multiformes qui sont organisées dans tout le pays. Nous avons aussi pu octroyer beaucoup de subventions, beaucoup d’aides et nous avons également distribué du matériel sportif. Mais que faites-vous pour préserver la jeunesse mauritanienne des nombreux dangers qui la guettent (terrorisme, délinquance, chômage, manque d’emploi…) ? Justement, le quatrième axe relatif aux perspectives en matière de développement de la jeunesse prend en charge cette préoccupation. Même si le ministère de la Culture de la Jeunesse et des Sports n’a pas ne s’occupe pas de l’emploi, il collabore néanmoins étroitement avec le ministère chargé de l’emploi et la formation professionnelle, avec l’ANAPEJ, avec le commissariat aux droits de l’homme et avec tous les ministères impliqués dans l’insertion des jeunes en chômage. Dans ce cadre, nous sommes entrain de voir dans quelle mesure pourrait-on en collaboration avec nos partenaires mettre en place ce qu’on appelle des microprojets destinés aux jeunes. En permettant à la jeunesse de s’épanouir et en mettant à sa disposition toutes les opportunités qui la permettent de s’assumer, nous fermons la porte à tous les accès et à toutes les déviations. Le Tagant est l’une des régions du pays où les activités de jeunesse et celle de la vie associative ne sont pas si développées. Que faites-vous pour inverser cette tendance ? SMOMT : Il faut appeler les choses par leurs noms. Personnellement, je suis cadre de la jeunesse et des Sports depuis bientôt trente ans. Je suis l’un des doyens du ministère de la jeunesse mais je suis persuadé qu’il faut rendre à César ce qui appartient à César. Depuis 2009 les choses ont commencé à bouger. D’abord le ministère a organisé ce qu’on appelle le forum de la jeunesse qui a permis d’aboutir à des recommandations pertinentes. Les états généraux de Nouadhibou ont suivis en 2010 et nous avons procédé en 2011 au renouvellement de l’ensemble des structures de jeunesse sur l’étendue du territoire. Aujourd’hui, le ministère de la jeunesse compte 54 réseaux départementaux, 13 réseaux régionaux tous en activité. Toutes ces structures ont été élues par les mouvements associatifs sur la base de critères d’éligibilité objectifs et transparents. La mise en place des structures de jeunesse au niveau du Tagant a été émaillée par le refus d’un club de Tichitt et un autre de Nimlane d’adhérer à leur réseau respectif. Lors de sa dernière visite à Tichitt, Mme la Ministre a été interpellé à ce sujet. Où en êtes-vous avec ce problème en tant que principal concerné ? SMOMT : Le Ministère est neutre en matière d’élection des structures de jeunesse. Nous avons organisé des missions de prospection et nous avons notifié aux associations que pour des raisons objectives, le ministère se charge de superviser l’élection des bureaux des réseaux. La première raison est que les réseaux ont été mal faits en 2006 ou même pas constitués dans certaines régions. La deuxième raison est que dans le statut et le règlement intérieur des réseaux, ces derniers doivent être renouvelés tous les trois ans. Une échéance qui a été largement dépassée par les structures créées en 2006 et qui normalement devaient être renouvelées en 2009. La troisième raison est que la République islamique de Mauritanie a ratifié la charte Africaine de la jeunesse le 20 avril 2010 qui stipule que sont considérés des jeunes ceux dont l’âge est compris entre 15 à 35ans. Eu égard à ces trois exigences, le ministère a jugé nécessaire de superviser l’élection des bureaux régionaux et départementaux de la jeunesse pour s’assurer que les critères prédéfinis ont été respectés à la lettre. Maintenant, certains pour une raison ou une autre, ne veulent pas de ce renouvellement, d’autres ne veulent pas intégrer les structures nouvellement constituées , ce qui n’empêche que dans l’ensemble, la quasi-totalité des jeunes issus des mouvements associatifs (association de jeunes et clubs) ont adhéré à ces structures qui viennent d’être mises sur place. Propos recueillis par Khalil Sow – Tagant

Jeunesse et mouvement associatif/ Atelier sur la citoyenneté et la lutte contre le VIH/Sida à Tidjikja

Un atelier de trois jours portant sur la citoyenneté et la lutte contre le VIH/Sida, organisé par le Ministère de la Culture de la Jeunesse et des Sports avec l’appui de l’Unicef s’est ouvert à Tidjikja lundi 27 août. L’ouverture de cet atelier a été marquée par le mot de bienvenu prononcé par le délégué régional du ministère de la Culture de la Jeunesse et des Sports Mr Ahmed Ould Brahim Ould Blal suivi par le mot prononcé par le Directeur de la Jeunesse Mr Sidi Mohamed Ould Mohamed Taleb. Dans son discours le Directeur de la jeunesse a rappelé les objectifs visés par la rencontre de Tidjikja avant de remercier l’Unicef pour sa franche collaboration et d'inviter les participants à faire preuve de civisme à l’image de la jeunesse Adraroise reconnue pour son engagement citoyen exemplaire. En ce qui le concerne, le Président du réseau départemental de la jeunesse de Tidjikja Mr Sidi Mohamed Ould Heidi a remercié le département de la Jeunesse pour le choix porté sur Tidjikja pour l’organisation du présent atelier, précisant qu’il s’agit d’un choix de rupture mais surtout d'une marque de considération accordée à la région du Tagant. Ould Heidi à par la suite, remercié le Wali du Tagant pour l’intérêt qu’il accorde à tout ce qui touche à la jeunesse : « le fait que le Wali se présente en personne à toutes les activités touchant à la jeunesse est une preuve de son attachement à cette frange et l’intérêt qu’il lui accorde ». Prenant la parole par la suite, le Wali du Mr Mohamed Moustapha Ould Mohamed Vall dira que les pouvoirs publics sont disposés à soutenir, à accompagner et à appuyer toute activité, tout projet, tout programme visant l’épanouissement de la jeunesse. Il a rappelé les grandes lignes de la politique de la jeunesse mise en œuvre par l’Etat avant d’inviter les participants à être attentifs afin de tirer profit des communications qui seront présentées lors de l’atelier. Notons que l’atelier de Tidjikja portant sur la citoyenneté et la lute contre le VIH/ Sida a été marqué, le premier jour, par une plénière animée par le Directeur de la Jeunesse, le délégué régional et le président du réseau départemental de la jeunesse de Tidjikja. La plénière a été suivie par un exposé portant sur le VIH/Sida animé par le médecin chef de la Moughattaa de Tidjikja Docteur Mohamed Lemine Ould Abdy Vall et un pair éducateur Youssef Ould Sidi Ely. L’exposé a porté sur l’ampleur de la maladie qui constitue une véritable menace au développement.Les exposants ont invité les jeunes à mener une large sensibilisation pour endiguer les menaces de la pandémie. Des travaux de groupes ont suivi et leurs résultats ont été restitués en fin de journée. Enfin, l’atelier organisé à Tidjikja par le Ministère de la Culture de la Jeunesse et des Sports en collaboration avec l’Unicef entre dans le cadre de la célébration de la Journée Mondiale de la jeunesse célébrée le 12 aout de chaque année. Khalil Sow Khalil1965@yahoo.fr

dimanche 26 août 2012

Inchiri :L'inspection du travail ''déboute'' la MCM sur l'affaire Ould Greyvitt

L’inspection
du Travail de la wilaya de l'Inchiri, dans le nord de la Mauritanie a jugé illégale la décision de la direction de la Mine de Cuivre de Mauritanie (MCM) de licencier Othmane Ould Greyvitt, délégué de la Confédération Nationale des Travailleurs de Mauritanie(CNTM)", selon ce dernier. Dans un entretien téléphonique dimanche 26 août avec Alakhbar, Ould Greyvitt a aussi accusé la MCM de vouloir à tout prix l'enlever de son poste en raison de ses positions syndicales et pour avoir participé aux manifestations des travailleurs qui revendiquent de meilleures conditions de travail. "L'Inspection a bien tranché en ma faveur, mais la direction de la MCM persiste dans sa position", a ajouté Ould Greyvitt. ALAKHBAR

Mauritanie: Enna Abdel Maleck ancien chef d’état major de la Gendarmerie décédé

L’ancien chef d’état major de la Gendarmerie mauritanienne, le colonel Enna Abdel Maleck est décédé ce dimanche 26 août à Paris suite à une longue maladie. Enna fut l’une des grandes figures de l’institutions militaire depuis l’époque de Moctar Ould Daddah, le père de l’indépendance de la Mauritanie. Il a était destitué suite à la tentative du coup d’Etat de 2003 contre le régime de Maaouya ould Sidi Ahmed Taya. Avec la disparition du colonel Ould Abdel Maleck, la Gendarmerie mauritanienne perd une deuxième haute personnalité après le décès il y un moins d’un mois du colonel Mohamed Mahmoud Ould Dey. www.cridem.org Source : Alakhbar (Mauritanie

Akjoujt- Emel 2012 : Des sacs de sucre de 35 kg au lieu de 50

Selon le correspondant de l’ANI à Akjoujt, les gérants des quatre boutiques « Emel 2012 » auraient constaté, après livraison, que des sacs de sucre contenaient seulement 35 kg au lieu de leur poids normal de 50 kg. Selon le constat de Mohamed Salem Ould Coueikh (notre photo), gérant de la boutique numéro III, cité par le correspondant de l’ANI, « initialement les sacs de sucre brésilien manquaient, parfois 1à 3 kg, mais les choses se sont aggravées pour que ce manque de poids devienne remarquable à l’œil nu ». Une situation qui ne manque pas d’embarrasser les gérants qui, demeurent responsables des quantités déchargées, théoriquement, avec des sacs de sucre d’un poids net de 50 kg. Après avoir rendu compte à l’autorité administrative les responsables des quatre boutiques relevant du CSA reçurent instruction de continuer les ventes en mettant de coté les sacs de sucre dont le poids est en dessous de 50 kg et qui représentent 40% de la quantité totale mise en place pour le mois. A ce jour, les gérants continuent à travailler dans l’amalgame et aucune mesure n’a été prise pour remédier au problème du poids manquant des sacs de sucre. www.cridem.org Source : ANI (Mauritanie

samedi 25 août 2012

Mauritanie: Décès de Cheikh Sidina Ali Ould Cheikh Hamahoullah

Cheikh Sidina Ali Ould Chérif Ahmed Ould Cheikh Hamahoullah a succombé le vendredi 24 août à ses blessures suite à un accident de la route survenu près de la ville de Maghta Lahjar dans la Wilaya du Brakna (Sud-Mauritanie). Chérif Ould Cheikh, un frère du défunt, a été blessé au cours de l’accident. Ils étaient en route pour Nouakchott en compagnie de deux autres passagers, ont révélé des sources informées. www.cridem.org Source : Alakhbar (Mauritanie

Mauritanie: Evasion de quatre prisonniers à Rosso

Quatre prisonniers de droit commun se sont évadés dans la soirée du vendredi à samedi de la prison centrale de Rosso dans le sud de la Mauritanie. Malgré que les gardes pénitenciers aient pu ouvert le feu en leur direction, les fugitifs ont disparu dans les forêts et plantations environnantes, à révèlé une source informée au correspondant de Alakhbar à Rosso. Cette évasion vient deux mois après celle de deux autres personnes de la prison centrale de Nouadhibou dans le nord du pays. www.cridem.org Source : Alakhbar (Mauritanie
بسم الله الرحمن الرحيم والصلاة علي محمد خاتم الأنبياء و علي أله و أصحابه أجمعين, أ ما بعد, Chers frères et amis….Permettez moi tout d’abord de féliciter Mohamed Yahya OULD HAYE, journaliste talentueux, récidiviste de la radio, pour nous avoir conviés aujourd’hui à cette cérémonie si peu coutumière, où il s’honore d’honorer un homme qui a servi, même si admirablement et si richement ces symboles d’une de nos identités : le patrimoine culturel artistique, la littérature poétique et notre riche musique, en particulier, …Je le remercie aussi profondément pour m’avoir permis d’être associé à l’hommage rendu à un homme auquel me lie l’estime, un bout de chemin professionnel et bien d’autres liens objectifs et subjectifs. Et je saisis l’occasion pour présenter mes sincères condoléances à ses fils, filles et petits enfants, à ses proches, ses amis et à tous ceux, nombreux, qui l’ont aimé et respecté. Mohameden OULD SIDI BRAHIM est un maure ! C’est là, peut être, une évidence…une vérité même de la Palisse… Pas tant que ça pourtant ! Il n’est un maure que parce que, nomade atavique il ne s’encombre jamais de choses inutiles, intransportables de surcroît, bien sûr ! Que l’essentiel, c’est génétique… Les précisions relatives à la naissance, par exemple, ne peuvent être de rigueur. On laisse aux Nazaréens les détails superflus de l’acte qui indiquent le lieu, l’heure, le jour et l’année de la naissance. Mohameden, lui, est né pendant » la guerre des blancs » (le premier conflit mondial qui a duré quatre ans de 1914 à 1918) ; l’année de » l’écrasement d’un détachement français à Lebeyratt » (1913), celle de la revanche des français qui détruisirent Smara par la Colonne MOURET. Ces deux derniers événements ont précédé sa naissance de six à treize mois ; qu’importe ! Vraisemblablement, conformément aux chronologies de sa « Guebla » locale, il est né » l’année de l’ouverture des l’école des chrétiens à Boutilimitt » (1914 toujours), celle de l’entente définitive entre l’Emir Ahmed OULD DEÏD et le gouverneur Gaden (1914 encore). Par contre ne sont indiqués ni connus la rue (anonyme ou inéxistante sans doute) ni le quartier (existe-t-il ?) où le cordon ombilical d’un petit Abeydatt , né de mère H’rekatt fut coupé par une matrone experte en chirurgie traditionnelle. Ce qui, par contre, est formellement attestée est sa naissance aux environs de Tiguenee’d. du côté est ou ouest, dans sa partie sud ou nord, seul Allah le sait. Outre que les hassanophones ne s’entendent pas sur la dénomination des directions cardinales, personne, en vérité, n’a marqué l’emplacement exact du campement cette nuit là ou ce jour la. Et ceux qui pouvaient s’en rappeler ne sont plus ici. Mais il est certain que c’était l’hiver. Alors limitons-nous à l’essentiel d’une vie , à tous égards, exceptionnelle et au parcours presque sans faute. Et excusez- moi chaque fois qu’à l’excès je personnalise ma narration! Bref, tous nous savons que Mohameden a su résister aux sirènes du commerce que son ascendance paternelle et ses traditions (gènes ?) tribales supposaient…Imposaient même ! Et après deux essais infructueux, en raison de ses tendances incorrigibles à la dépense et sa « honteuse » faiblesse face aux nécessiteux ou le quémandeur adroit, il se sentit irrésistiblement attiré par les Muses Polymnie & Euterpe de la mythologie grecque. La poésie lyrique et la musique classique, notre savant et beau « HAWL », héritages génétiques de son ascendance maternelle triomphèrent…Et avec eux le bonheur d’être libre et de fuir la monotonie, la routine et les peurs obsessionnelles autant qu’injustifiées du possédant face aux lendemains qui déchantent. Ainsi le petit Mohameden fera son petit bout de chemin, vivant le plus gros de son temps à Saint-Louis, capitale en cette période là des univers maure, poular, wolof et autres soudanais. Téméraire et présomptueux à juste titre, il sera de tous les joutes poétiques. Ses « ennemis » intimes s’appelaient Hamamm, Cheïkh OULD MEKKIYEN, Ahmed OULD MOHAND EL YEDALI, El Alem OULD EL BECHIR, Mokhtar OULD HEDDAR etc. Les poètes et notabilités mythiques qui étaient ses modèles s’appelaient : Abderahmane OULD BAKAR, Doudou SECK dit OULD EBNOU EL MOGHDAD, son homonyme, Sid’Ahmed OULD AHMED O . AÏDA, M’Hamed OULD AHMED YOURA, Ahmed Salem OULD BOUBOUTT, OULD EL GASRI, OULD N’DIARTOU, l oncle BAZEÏD etc. Sa verve de poète et sa mémorisation des anthologies des autres, en plus de sa connaissance encyclopédique de la musique classique maure, feront de lui dans les années cinquante le conseiller et le démarcheur de « N’dar disc-radio africaine Saint-Louis » une maison d’édition de disques sur « gramophone ». Elle avait sélectionné les ténors de l’époque :Mounina Mint Eleya, Ahmedou et Mokhtar El Meïdah, la jeune Nasserhalla Mint Nghaïmich, l’inoubliable Ould Manou etc. Et, depuis 1957, Mohameden, avec la naissance de Radio-Mauritanie dans le quartier nord (dit encore Lawda) de l’île de Saint-Louis, contracta son mariage avec notre station radiophonique. Station qui servira de lien culturel incomparable entre nos quatre communautés socio- culturelles mauritaniennes entre elles et avec leurs différents » cousins » d’au- delà les frontières… Il sera le doyen d’un groupe pluridisciplinaire d’exception : les regrettés Abd el Wahab OULD CHEÏGUEUR, Mohamed Lemine OULD AGATT, El Hadj N’GAEDE, Isselmou OULD NEVROU, Sidi OULD CHEÏKH, Ahmedou OULD H’MEYED, Khaï BABA CHEYAKH, COULIBALY Souleymane etc. Et les derniers témoins de cette héroïque période : H’MALLAH , Abdou OULD MOHAMED LEMINE, Dahoud OULD AHMED SALEM, Mohamed BABA FALL, Mohamed Mahmoud OULD WEDDADY, Mohamed Yehdidh OULD EL AGHEB, Khattry OULD JEDDOU, Abd el Wahab OULD CHEÏGUEUR, Mohamed Mahfoudh, Bilal OULD YAMAR, Moustapha OULD AHMED ELY, Amadou Tidjani BAL, Naha MINT SEYIDI, Soukeïna FALL, Yedaly OULD CHEÏkh, N’GAEDE Alassane, Abderahmane OULD HBEYEB, Isselmou OULD MOHAMED MAMHMOUD etc. Mais avec le respect de tous et la reconnaissance de leurs talents et mérites, Mohameden était unique. Par son irrésistible rire, par l’odeur exquise de ses parfums de marque, par ses inoubliables tics, par l’élégance de ses habits, par la force d’attraction de son verbe, par sa manière de déclamer les poésies, par les pans et la teinture de « POULMANN » de son « AVERWAL« et sa manière inimitable d’inhaler et de dégager la fumée de sa pipe, OULD SIDI BRAHIM, était l’unique, le maître, l’artiste, le chef… Plus tard la télévision où il fera de rares et furtives apparitions n’entamera pas sa légende. Elle fera mieux connaître, au contraire, le personnage et mieux apprécier, de visu cette fois, sa haute tenue, le port altier de la tête, la séduction des traits à peine défraîchis, la noblesse du geste et l’élégance…l’élégance…l’élégance ! Ainsi même l’âge avancé n’entamera presque pas l’image de Mohameden, ni ne fera oublier le souvenir de son éternelle jeunesse. Celle de l’optimisme et de la sérénité des purs, des généreux ; de ceux qui grâce à leur foi en Allah et par amour de son Prophète et du bien de leurs semblables restent égaux à eux-mêmes ici bas et reçoivent, en l’au-delà, miséricorde et clémence… Nouakchott, janvier 2006 MOHAMED SAÏD OULD HAMODY

vendredi 24 août 2012

Six régions mauritaniennes menacées par les inondations (météo)

Au total, six régions mauritaniennes sont exposées aux inondations dans les prochains jours, selon l’Office national mauritanien de la météo (ONM), cité par l’agence mauritanienne d’information (AMI) reçue à APA. Ces régions à vocation agropastorale sont les deux Hodhds, l’Assaba, le Guidimakha, le Gorgol et le Brakna. L’OMN évoque aussi d’intenses manifestations pluvio-orageuses au sud, sud-est, au centre et à l’ouest de la Mauritanie. Déjà, des inondations ont été signalées dans quelques endroits du pays dont les plus importantes sont celles de la ville d’Aleg où les opérations de secours sont à pied d’oeuvre. Elles procèdent notamment à l’enlèvement des décombres et à la distribution de nourritures et de médicaments aux sinistrés. La deuxième dizaine du mois d’août était particulièrement pluvieuse en Mauritanie, ce qui a permis l’installation de l’hivernage et la renaissance de l’espoir chez les éleveurs après une année de grande sécheresse à l’origine d’une crise alimentaire et nutritionnelle accrue. www.cridem.org Source : Agence de Presse Africaine

jeudi 23 août 2012

Boghé : urgent noyade d’un jeune garçon au canal pompage de Boghé

Il est fils de Malaw Sy et sa mère s’appelle Fatim Ba de la famille du feu Malal Sangua de Boghé Dow dans le quartier de léguel soubalbé. Il était élève en 5eme année de l’école primaire né en 1992 à Boghé. Parti pour se baigner le canal qui est plus proche de chez lui, le canal prés de station de pompage de Boghé, seul dans ce canal très profond, c’est grâce à Mr Roi N’diaye et Grand N’diaye qui ont pu le soulever de l’eau, le porter secours, ils ont tout fait une fois hors de l’eau pour le sauver mais en vain, selon les témoins oculaires , venus en masse après, disent : « une fois hors de l’eau ,son corps bougé un peu ». Ils l’amenèrent tout de suite au centre de santé de Boghé, il rend l’âme en cours de route. Le major Mr Niang Oumar et équipe ont analysé et observé le corps et affirment mort par noyade. C’était exactement vers les coups de midi 15 mn, un monde fou était là, ses parents griots de Boghé, tous sont venus et les autres qui le connaissaient de son vivant. En ce moment, ses parents l’ont amené au cimetière de Boghé pour l’enterrer. Diop Mohamedou Abou dit Hbodiel CP le véridique au Brakna. www.cridem.org Source : Albert Camus Diop

Assaba-Kiffa: Un jeune retrouvé mort dans des eaux stagnantes

Un jeune a été retrouvé mort ce jeudi 23 août dans des eaux stagnantes à Kiffa dans la Wilaya de l’Assaba dans le sud de la Mauritanie, a rapporté le correspondant de Alakhbar. Le corps de la victime a été repêché et une enquête est en cours pour déterminer les causes du décès. ALAKHBAR

Mauritanie: Le régime raciste intimide les populations de la Vallée (TPMN)

Selon le mouvement Touche Pas à Ma Nationlité, le régime raciste mauritanien a la volonté d'intimider et de soumettre les populations de la Vallée (sud) qui en réalité vivent sous l'occupation. Pour le mouvement, cette volonté s’est encore manifestée par les affrontements opposant le mercredi 22 août la Marine mauritanienne à des jeunes du village de Dioudé dans la wilaya du Brakna près du fleuve Sénégal. Les deux parties disputaient l’occupation d’un terrain de football du village. Une dispute qui a dégénéré et s’est transformée en bataille rangée avant que la Gendarmerie de Bababé n’intervienne et arrêtent cinq jeunes, selon un témoin. Cette situation de terreur instaurée par l'Armée avec la bénédiction du système raciste et qui dure depuis les évènement de 1989 doit cesser, selon TPMN, qui exige la libération des jeunes arrêtés sans condition et dans l’immédiat, la sanction des militaires coupables de ces agressions. Le mouvement demande également que l'Etat raciste mette fin aux exactions de l'armée dans la vallée exactions de l'armée dans la vallée. En outre, TPMN tient responsable le régime raciste du général Ould Abdel Aziz de tout débordement dans la localité et appelons les villages voisins à plus de solidarité et de vigilance et à résister contre toute attaque de la part de l'armée d'occupation et de terreur. ALAKHBAR

Démarrage en Mauritanie d’une opération de dénombrement des palmiers dattiers

Une opération de dénombrement des palmiers dattiers sur l’ensemble des zones oasiennes mauritaniennes a débuté mercredi à partir de la ville d’Atar, capitale de l’Adrar(430km au nord de Nouakchott). Cette opération, qui durera un mois, a pour objectif d’évaluer les réalisations du programme de développement durable des oasis (PDDO) , selon le directeur de la programmation, de la coopération, du suivi et de l’évaluation au ministère mauritanien du développement rural, Ismaël Ould Ahmed. Elle permettra aussi d’avoir des bases de données permettant de mener des études spécialisées dans le domaine de la culture du palmier dattier.La Mauritanie compte, selon les estimations du PDDO, 2,420 millions palmiers dattiers répartis sur cinq régions (l’Adrar, le Tagant, les deux Hodhs et l’Assaba), avec une production annuelle de 60.000 tonnes de dattes. La région de l’Adrar compte, elle seule, 47% du nombre total des palmiers dattier dans ce pays sahélo saharien. Source : Adrar-Info (Mauritanie

Boghé /ANAIR : Coup d’envoi d’une session de formation d’un mois au profit de 92 femmes rapatriés

Le wali mouçaid du Brakna, Diallo Mamadou Samba, a présidé le mercredi, 22 Août 2012 dans les locaux du lycée de formation technique et professionnelle agricole de Boghé, la cérémonie de lancement d’un atelier de formation sur les cultures maraîchères traditionnelles et le système d’irrigation goutte à goutte qui durera 30 jours. La cérémonie d’ouverture de cette session de formation organisée par l’Agence Nationale d’Appui et d’Insertion des Rapatriés (ANAIR) au profit de 92 femmes rapatriés et axée sur la production agricole et les techniques d’irrigation goutte à goutte, s’est déroulée en présence de Oumekelthoum Mint Yessa, directrice générale adjointe de l’ANAIR. Du Hakem Mouçaid de Boghé, Sidi Mohamed O Sellahi assurant l’intérim du titulaire absent, du maire de la commune de Boghé, Adama Moussa Bâ, de M’Rabih O Abderrazagh, directeur du LFTPB, de Moussa Demba, conseiller technique du directeur général de l’agence, de Yahya O M’Khaîtir, consultant auprès de l’institution en charge des rapatriés, de Mohamed O Sidi Mohamed, représentant régional de l’agence entouré de ses deux assistants Amadou Ali M’Baye et Abou Samba Dia. Cette activité de l’ANAIR s’inscrit dans le cadre d’un vaste programme d’insertion initié par cette agence au profit des rapatriés du Sénégal et dont plusieurs volets commencent à connaître un début d’exécution sur le terrain. A cette occasion, l’idylle de la localité, Adama Moussa a prononcé une allocution de bienvenue à l’endroit de l’assistance avant de se faire succéder au micro par le chef adjoint de l’exécutif régional, Diallo Mamadou Samba qui a insisté sur l’importance pour les bénéficiaires de profiter de cette occasion pour repartir avec le maximum de compétences sur les techniques agricoles et l’irrigation du goutte à goutte. La directrice générale a quant à elle, dit toute l’importance que les autorités Mauritaniennes au plus haut niveau accordent à l’insertion des rapatriés à travers des actions du genre. Auparavant, le directeur de l’établissement qui pilote cette session de formation, a fait un exposé sur l’historique, l’évolution et les réalisations accomplies par le lycée de formation technique et professionnelle de Boghé depuis sa création en 1995 à nos jours. Les femmes rapatriées et bénéficiaires de la formation viennent de plusieurs sites des régions du Gorgol, du Trarza, du Guidimakha, de l’Assaba et du Brakna. www.cridem.org Source : Elfoutiyou

Arrestation du Maire de Lixeiba 1 pour établissement de faux papiers

Le maire de lixeiba 1, Kane Mamadou, est détenu à la prison civile de Kaédi depuis samedi 22 août. Raison de l’arrestation : le maire aurait délivré un papier avec sa signature a une sénégalaise attestant qu’elle est mauritanienne. La femme en question a un frère de nationalité mauritanienne qui réside a Maghama. Selon nos informations, c’est ce frère qui est allé voir le maire pour l’établissement du document pour que sa sœur puisse passer les contrôles entre Lixeiba et Nouakchott. Pendant le voyage, au niveau d’un des postes de contrôle, la gendarmerie, après vérification des identités des passagers, procède a des fouilles. Toujours selon nos informations, les gendarmes ont trouvé dans les bagages de la femme ses papiers sénégalais. www.cridem.org Source : Rédaction Cridem

mercredi 22 août 2012

Kaédi : Le ministre de la santé dresse un bilan élogieux de son département

Dans le cadre de la tournée estivale des membres du gouvernement à l’intérieur du pays, instituée depuis 2010, le ministre de la santé, M. Bâ Housseynou Hamadi a tenu une réunion avec les élus, les chefs de services déconcentrés de l’Etat et des représentants de la société civile, dans les locaux de l’hôtel de ville de Kaédi. Il a passé en revue les réalisations, les projets en cours d’exécution et les perspectives de son département, tant au plan national que régional. «Depuis 2009, près de 35 milliards d’ouguiyas ont été investis dans les secteurs de la santé mais beaucoup de choses restent à faire », a dit M. Bâ Housseynou Hamadi dans son propos liminaire. Progrès réalisés et ambitions M. Bâ a ainsi égrené un chapelet de réalisations dont on peut citer : la construction et l’équipement de l’hôpital mère-enfant, la création de 5 écoles de santé publique afin de combler le déficit en personnel paramédical, la création d’une faculté de médecine dont la capacité d’accueil sera triplée (il y a 5 ans, à son ouverture il y avait 100 étudiants et il n’en reste qu’une quarantaine compte tenu de la rigueur qui y prévaut), l’adoption récemment par le gouvernement d’un décret créant l’internat et la création d’un centre hospitalier universitaire (CHU) aux fins de suppléer le déficit énorme de médecins spécialisés. Dans l’actif du département de la santé, il faut aussi noter l’existence d’un centre d’oncologie à Nouakchott, où se pratiquent la chimiothérapie et la radiothérapie, et complété par une unité de médecine nucléaire, unique dans la sous-région. Le MS a également révélé la construction en cours d’un centre de cardiologie pour un coût de 17 millions de dollars. Toutes ces réalisations, a ajouté le ministre, ont permis d’atténuer les souffrances des citoyens qui dépensaient des sommes faramineuses pour se faire soigner à l’extérieur. Accès aux soins et ambitions M. Bâ a en outre indiqué l’existence de 7 générateurs d’hémodialyse dans plusieurs centres hospitaliers du pays et la gratuité de la prise en charge des malades de paludisme, de tuberculose, ceux vivants avec le VIH/ Sida ou encore les personnes souffrant d’insuffisance rénale estimés à près de 800 (à raison de22500um/séance et 3 fois par semaine). Par ailleurs, certains tarifs de prestation de services sanitaires ont été substantiellement réduits ; c’est notamment le cas des scanners (qui passe de 30 000 à 10 000 Um) et de l’URM (qui passe de 115 000 à 20 000 Um). Au plan de la sécurité-maladie, il a déclaré que les pouvoirs publics envisagent l’assurance universelle à tous les citoyens mauritaniens. A cet effet, les prestations de la CNAM ont été étendues aux forces armées et de sécurité, le personnel des services publics, parapublics et même privés, mais aussi la mise en place prochaine d’un fonds destiné à la prise en charge des citoyens sans revenus. Contrôle et gestion des flux de médicaments Dans le souci de garantir une bonne santé aux citoyens par la disponibilisation de médicaments de qualité et accessibles aux populations, les pouvoirs publics ont mis en place un dispositif visant à mettre un terme à l’anarchie qui prévalait dans le secteur. Tout en reconnaissant les difficultés rencontrées pour circonscrire le phénomène de l’importation frauduleuse de médicaments par des lobbies bien organisés, M. Bâ a indiqué que désormais, une batterie de mesures est mise en place pour protéger les citoyens contre la consommation de médicaments prohibés, dangereux pour leur santé. Parmi ces mesures, il y a la mise en place d’un laboratoire de contrôle de qualité des médicaments importés, qui délivre une autorisation de mise sur le marché mauritanien après contrôle de leur qualité, mais aussi le renforcement de la sécurité aux frontières qui a permis d’importantes prises. Le MS est aussi revenu sur l’uniformisation des prix des médicaments sur l’étendue du territoire national et le contrôle des pharmacies et autres dépôts, aussi bien à Nouakchott qu’à l’intérieur du pays et ayant permis d’en fermer plusieurs qui exerçaient illégalement et impunément. Actuellement, seule la CAMEC est autorisée à importer et à distribuer une certaine catégorie de médicaments (antibiotiques, insuline, psychotropes) pour une meilleure traçabilité et un contrôle des prix, a dit le ministre, avant d’indiquer que d’autres molécules seraient prochainement intégrées dans le catalogue. Réalisations et projets au Gorgol Après la rencontre avec les autorités administratives, les élus locaux et des représentants de la société civile , le MS s’est rendu au CHR pour s’enquérir de l’état d’avancement des travaux de construction d’un hôpital moderne de 150 lits(le 2ème en terme de capacité d’accueil en Mauritanie après celui du CHN de Nouakchott) et d’un CS en cours de réalisation à Tinzah (quartier au Nord-est de Kaédi). M. Bâ Housseynou Hamadi a aussi révélé en marge de sa visite au Gorgol que son département procédera à la réhabilitation et à l’équipement du CS de Mbout (2012), à la reconstruction de celui de Monguel (2013) et à la transformation du PS de Lexeiba en CS(2012), mais aussi et surtout l’arrivée dans le courant 2012 d’une gynécologue tunisienne au centre hospitalier régional de Kaédi(CHRK). Le MS a promis également l’affectation d’ambulances et d’un complément de personnel paramédical en vue de combler le déficit criant dont souffre la wilaya. Grâce à la BID, un programme de construction et de réhabilitation de PS débutera bientôt, a annoncé M. Bâ. Djéol, Maghama et Mbout sont dotés de fauteuils dentaires, tandis que celui qui était destiné à Monguel a été transféré à Termessa (nouvelle moughataa) en attendant l’achèvement de la construction du CS. Parlant des efforts fournis par les pouvoirs publics pour améliorer la qualité des prestations de services sanitaires, pour la réduction de la mortalité maternelle notamment (réduction de 2/3 à l’horizon 2015), le MS a indiqué que tous les CS disposeraient dans un futur proche d’échographie, d’un programme de formation du personnel et de la mise en place d’un réseau de télécommunication en vue de l’interprétation des images (Monguel, Mbout et Maghama) à distance et en temps réel (Nouakchott). Répondant à des questions sur la prise en charge du carburant pour l’évacuation des malades sur Nouakchott notamment pour les indigents dont le coût est jugé très élevé (varie de 37 000 à 50 000 Um), les chauffeurs des ambulances et autres gardiens, le MS a déclaré qu’il est en train d’étudier avec ses collègues du MASEF et du MID, l’affectation d’une ligne budgétaire à cet effet, tout comme il a annoncé le renouvellement des fonds de roulement des pharmacies dans les PS pour un coût de 70 millions d’ouguiyas. Il a demandé aux élus locaux de redéployer les comités de santé villageois et a demandé aux citoyens de dénoncer au besoin le comportement immoral de certains infirmiers chefs de poste qui se livrent à une arnaque des populations en tenant des pharmacies parallèles. Il a aussi indiqué l’existence d’un taux élevé d’éclampsie à cause de l’absence de banque de sang qui constitue un problème majeur de mortalité maternelle, infantile et néo-natale, demandant à cet effet une implication conséquente des élus locaux, par la création de mutuelles afin que les femmes à faible revenu puissent accéder au forfait obstétrical. M. Bâ a achevé son propos par un appel pressant à l’endroit des élus et la société civile afin qu’ils s’investissent dans la sensibilisation, l’information et la prévention contre certaines maladies récurrentes comme le paludisme, la diarrhée et la pneumonie. Vieux GAYE Cp/Gorgol www.cridem.org Source : Le Quotidien de Nouakchott

Mini festival de Nouadhibou

Ce 22 août débute un mini festival au profit des enfants défavorisés de Nouadhibou. Au total 500 enfants issus de familles défavorisées participent à ces activités qui se déroulent du 22 au 28 août 2012. Au programme de cette semaine : compétitions sportives (bartlett), activités culturelles (joutes oratoires, sketches ) et causeries sur l’unité nationale et l’enrôlement. Le 16 aout dernier, Madame Lalla Mohamed Toure, coordinatrice régionale du ministère des affaires sociales, de l’enfance et de la famille, avait présidé une réunion préparatoire de l’évènement. Les ONG associées et la presse avaient été sollicitées pour suggérer des pistes de réflexion. Les 500 enfants retenus l’ont été suite à une sélection au cours de laquelle 4900 de leurs petits camarades avaient participé, selon la coordinatrice. Madame Touré avait ajouté que 128 ONG ont collaboré aux activités préparatoires. Le mini festival est organisé conjointement par la coordination régionale du ministère des affaires sociales, de l’UNICEF, de l’ambassade des USA et des autorités régionales de la wilaya. Les enfants qui se seront distingués lors de ce mini festival de Nouadhibou représenteront la capitale économique au festival de Boulenouar (80 km de Nouadhibou) qui débutera le 31 août. www.cridem.org Source : La Voix de Nouadhibou

lundi 20 août 2012

Mauritanie: plusieurs familles sans abri dans la ville d’Aleg, suite à des inondations

Plusieurs familles vivant dans la ville mauritanienne d’Aleg (283 km au sud-est de Nouakchott) se sont retrouvées sans abri, suite aux fortes précipitations du 17 août dernier, a confié lundi à APA le député de cette circonscription, Houssein Ould Ahmed El Hady. «Au total 24 familles d’Aleg sont actuellement sans abri à cause des pluies diluviennes de 130 mm qui se sont abattues sur la zone le vendredi dernier», a notamment dit M. El Hady. Il a précisé qu’il s’agit notamment de plusieurs concessions en construction précaire qui se sont effondrées sous l’effet des ruissellements des eaux de pluie. Pour venir en aide aux sinistrés, le député a lancé un appel urgent aux institutions humanitaires et caritatives et les personnes de bonne volonté. «Bien que des pertes en vues humaines n’ont pas été déclarées, les dégâts sont énormes et concernent essentiellement les quartiers pauvres de la ville», a ajouté Houssein Ould Ahmed El Hady. Plusieurs villes de la Mauritanie ont connu ces dernières 24 heures des importantes précipitations pluviométriques. www.cridem.org Source : Agence de Presse Africaine

Point de passage et nouvelle piste : le Hirnagué Bossea dans l’agenda des réalisations aziziennes.

Avec l’officialisation, il y a quelques mois d’un point de passage vers le Sénégal, et la réalisation en cours d’une piste en gravier d’une trentaine de kilomètres, le Hirnagué Bossea, zone située à l’Ouest de Kaédi, constituée par une dizaine de villages formant la commune de Néré Walo, bénéficie progressivement des réalisations du pouvoir du président Mohamed Ould Abdel Aziz. L’autorisation du point de passage sur le fleuve au niveau du village de Sylla, représente « une bonne bouffée d’oxygène pour les activités économiques à travers les échanges au quotidien» selon les témoignages concordants des populations. La navette des taxis se fait un rythme soutenu entre Kaédi et Sylla (une distance de 10 kilomètres). Un constat illustré par le développement d’une nouvelle activité triangulaire : le commerce du poisson séché (guédjé) acheté sur la côte à Nouakchott et Nouadhibou, transitant par le Sénégal (région de Matam) et exporté vers le Mali. D’où la présence de plus en plus visible d’individus s’exprimant en langue bambara (maliens en transit). Cerise sur le gâteau, la réalisation d’une nouvelle piste en gravier facilite les déplacements des véhicules. Un exercice qui ressemblait jadis à un véritable chemin de croix en période d’hivernage, après les grandes pluies. Toujours au chapitre des bonnes nouvelles, les populations rêvent désormais d’une bretelle bitumée de 30 kilomètres après la visite récente du ministre de l’équipement et des transports, Yahya Ould Hademine, à l’occasion du lancement des travaux de la piste en gravier. Seul bémol à ce tableau idyllique, les taxes (légales ou illégales ?)-jugées « excessives »-par les populations- versées au poste de police et de douane situés au nouveau Beach. Autant dire que dans un petit village mauritanien sur le fleuve, Sylla, le concept de « pays frontière » visant une approche régionale du développement dans un souci d’intégration à partir de la base est entrain de prendre forme. Sans remettre en cause le nécessaire contrôle des flux migratoires qui va dans le sens de la protection des états et des populations. En somme, une approche et une conception intelligente du développement à généraliser en Afrique pour atténuer les désagréments causés par une gestion sécuritaire un peu trop rigide des frontières. Amadou Seck

dimanche 19 août 2012

Maurandie : Un député lance un appel pour venir au secours des victimes des dernières pluies diluviennes à Aleg

Le député de la moughataa d’Aleg, Houssein Ould Ahmed Hadi, a lancé un appel pour venir en aide aux victimes des dernières pluies diluviennes qui se sont abattues sur la capitale du Brakna, vendredi dernier, et dont il dit qu’elles « ont laissé des dégâts matériels considérables et laissé des dizaines de familles sans abris ». Dans un point de presse dont Sahara médias a reçu une copie, le parlementaire mauritanien déclare lancer un appel pressant aux deux commissariats (Sécurité alimentaire et Droits de l’homme) ainsi que qu’à toutes les autres organisations d’action humanitaire «à intervenir rapidement pour trouver venir en aide à ces populations sinistrées à Aleg et ses environs ». saharamédia

samedi 18 août 2012

Bonne fête de Korité à tous les musulmans du monde!

Uncacem : Disparition de 20 millions d’Um … Directeur au Brakna limogé

Des sources proches des milieux agropastoraux de la wilaya du Brakna révèlent le licenciement du directeur de l’Uncacem au Brakna et son remplacement par un autre suite à la découverte depuis 72 heures de la disparition de 20 millions Um de la dotation du crédit agricole pour cette wilaya. Selon les mêmes sources, les agriculteurs appellent le président de la république à s’informer d’urgence sur la mauvaise situation dans laquelle patauge le crédit agricole particulièrement dans la moughataa Boghé. Ce n’est pas la première fois que le crédit agricole est indexé de détournements. En effet, en octobre 2011, les 6 milliards mobilisés par le Gouvernement de Ould Cheikh Abdellahi pour le financement de la campagne agricole 2008/2009 s’étaient évaporées au même titre que les ressources propres de l’Uncacem et provenant des recouvrements de ses créances échues, les fonds accordés par la Banque Mondiale et la subvention d’engrais accordée auparavant par les pouvoirs publics. Moins de 30% seulement de ces ressources avaient été investies dans le secteur agricole, alors que les 70% restant étaient détournées en servant à financer soit des entreprises et des organismes fictifs soit des entités physique ou morale qui ont opéré par le passé dans le secteur agricole mais qui n’ont plus d’existence en 2008 soit enfin des agriculteurs prête-noms à qui on propose des financements qui seront inscrits en totalité au débit de leur compte mais dont seulement une infime partie leur sera réglée tout en les assurant tout de même qu’ils n’auront jamais à rembourser le moindre sou sur le reliquat inscrit sur leur compte. Source : Elhouriya, résumé et traduction mdmdlemine pour Cridem

Gourel Fally : fort risque d’affrontements intercommunautaires

La réinsertion des rapatriés mauritaniens du Mali et du Sénégal ne va pas sans poser de problèmes. Passé les accueils triomphants et les battages médiatiques, les rapatriés se trouvent confronter à de nombreuses difficultés : récupération des terres et des maisons, accès à l’état-civil. Les anciens déportés vivent toujours dans la précarité et le dénuement. Tout mouvement de protestation suscite une colère noire des responsables de l’ANAIR. Revenues au bercail, les populations attendent, toujours, de recouvrer leurs biens. Un rapport de mission du collectif « Touche Pas à Ma Nationalité » (TPMN) tire la sonnette d’alarme et dénonce les lenteurs et les atermoiements des autorités qui feignent d’ignorer un problème qui peut, du jour au lendemain, dégénérer en tensions interethniques. Abdoul Birane Wane, coordinateur du Mouvement TPMN, a fait part, lors d’une conférence de presse, du drame vécu par les habitants de Gourel Fally. Le rapport accable les autorités, jugées responsables de leur calvaire. Gourel Fally se situe dans le département de Kankossa, dans la région de l’Assaba. Selon le chef du village Kolomba Fally, né en 1947, Gourel Fally date de bien avant sa naissance. Ses grands-parents furent les premiers à défricher ces terres inaccessibles. Premiers sur les lieux, ce n‘est qu’après les évènements de 1989 qu’ils ont constaté la fondation de villages aux environs de Gourel Fally, par des populations venues occuper leurs terres, après leur déportation. Le rapport mentionne, ici, que tous les habitants de la localité, sans exception, ont été déportés, en 1989, vers le Mali et ont, ainsi, connu l’exil, pendant plusieurs années. Narrant les péripéties de ce drame collectif, Abdoul Birane Wane indique que, vers la fin de l’année 1996, ces mauritaniens réfugiés au Mali ont été rapatriés, par le HCR, avec l’accord, tacite, du gouvernement mauritanien raciste. Retour dans la quasi-clandestinité, donc, le « mooyto koota », et les candidats au retour n’ont jamais vu respectées les promesses qui leur avaient été faites alors. A la place de leurs biens que les autorités avaient promis de restituer, « chaque membre des vingt-cinq foyers que comptait le premier convoi que nous composions reçut un montant de 5 000 francs CFA, une couverture, une natte, 60 kilos de mil, quelques kilos de lait, de thé et de sucre, accompagnés d’une fiche de rapatrié. Nous avons passé les mois de juin, juillet et août 1996, à Tafara, un village malien ». Selon l’ANAIR, 138 personnes ont été rapatriées. D’après Kolomba Fally, le triple de ceux qui ont été rapatriés sont restés au Mali, faute de garantie d’une vie meilleure en Mauritanie. Selon le chef du village, ils n’ont retrouvé que les terrains où se dressaient leurs maisons, déjà démolies, sous leurs yeux, avant leur déportation, et sont repartis les mains vides. On compte, parmi les rapatriés, 64 enfants, âgés de 6 à 12 ans, qui n’ont pas eu la chance, en cette année 2012, d’aller à l’école située à cinq kilomètres du village. Gourel Fally a, pourtant, trouvé son premier instituteur mais il n’a jamais pu enseigner, faute de locaux. Pour se soigner, les habitants sont obligés de parcourir six kilomètres pour se rendre à Garrala, à travers rivière et forêt. Après les déportations, les harratines des villages environnants se sont approprié les terres cultivables de Gourel Fally. « S’y sont ajoutés des harratines venus du Mali », rapporte le chef de village. À leur retour, les Peulhs ont trouvé leurs terres occupées par les uns et les autres, avec la complicité des autorités locales. Selon le chef du village, le HCR les a trahis et accords tripartites n’ont jamais été appliqués : aucun engagement n’a été respecté. En cet hivernage 2012, la communauté harratine a encerclé Gourel Fally et cultive jusqu’à cinquante mètres des cases peulhs, ce qui oblige les habitants à cantonner leur bétail dans un espace très réduit. La rivière, qui constituait l’unique source d’eau où s’abreuvaient bêtes et gens, est devenue inaccessible aux habitants de Gourel Fally qui craignent d’entrer en conflit avec les cultivateurs haratines de Garalla, armés par les autorités. Ceux-là leur ont déjà promis la guerre, faisant savoir que « cette fois, le village ne sera pas déporté mais transformé en cimetière… » D’après le chef du village, quatre ans se sont écoulés à faire, incessamment, la navette, entre la localité et Kankossa, pour se plaindre, auprès des autorités qui observent une indifférence totale, face à cette épineuse question. L’ancienneté de Gourel Fally est confirmée par les récits des vieux qui ne connaissent que lui, le cimetière où reposent leurs aïeux, les vestiges et débris attestant que Gourel Fally est un des premiers villages qui ont vu naître Kankossa, son chef-lieu de département, et les frontières de la Mauritanie tracées par le colon. Ceux qu’on appelle « moyto koota » rejettent cette appellation, puisqu’ils ont étés rapatrié par le HCR, à partir du Mali, et reçus par les autorités mauritaniennes. Cri d’alarme Cette population oubliée demande, à TPMN et à toutes les autres organisations de défense des Droits humains, de tirer la sonnette d’alarme pour attirer l’attention du monde entier sur leurs conditions de vie depuis le rapatriement. « Ils ont décidé de nous réduire en cendres, avec la complicité des autorités locales, et sont armés. C’est pourquoi nous demandons de l’aide au monde juste », s’exprime Moussa Bourang Diallo, habitant de Gourel Fally. Un précédent rapport avait été rédigé par les rapatriés de Woriguel, Kankossa et Gourel Fally. Adressé á l’Etat mauritanien, á la commission chargée de la restitution des terres et aux organisations internationales, le 18 mars 2010, il est, à ce jour, resté lettre morte. Le chef du village s’y exprimait ainsi : « Il y a déjà deux jours que je suis parti me plaindre auprès du préfet de Kankossa mais ce dernier n’a fait qu’augmenter le lourd fardeau que nous traînons. Ce n’était pas la première fois et l’on s’attendait à cette réponse ». Yero Ba évoque une « situation d’urgence », pour des habitants en situation « précaire ». Selon le rappeur du groupe « Minen Teye », membre de TPMN : « Les habitants de Gourel Fally ne sont toujours pas recensés, n’ayant pas reçu les papiers qu’on leur avait promis à leur retour. Ils n’ont pas d’école, pas de maisons viables et vivent en terrain inondable. […] Ces peulhs revenus chez eux n’ont, pour seule ressource, que leur bétail. Comme nous l’avons tantôt souligné, c’est une population composée, en majorité, d’éleveurs et d’agriculteurs. Ils ne disposent d’aucune infrastructure d’équipements sociaux. A Garalla, on compte un centre de soins, une école primaire avec cycle primaire complet, une mosquée, etc., alors que la fondation de ce village est bien postérieure à celle de Gourel Fally où l’on ne voit qu’une mosquée, en très mauvais état. Le village ne dispose que d’un seul puits dont l’eau est salée et d’une rivière, déjà occupée par les cultivateurs de Garalla. […] Le cas de Gourel Fally n’est que l’illustration de l’occupation, planifiée par l’Etat raciste, des terres de la vallée qui ont toujours été propriété des Négro-mauritaniens ». Risque non négligeable de conflit armé Le risque de confrontation est grand. Cette situation n’est qu’une bombe à retardement : une fois que les plantes auront poussé, la confrontation deviendra inévitable, entre les éleveurs peulhs et les Haratines venus cultiver à quelques dizaines de mètres des maisons de Gourel Fally. L’Etat raciste sera responsable de tout conflit dans cette localité. Et les habitants de Gourel Faly sont encore plus lésés par les recensements discriminatoires et racistes », tonne le collectif. Le secrétaire général du FOrum NAtional des Droits de l’Homme (FONADH), Sarr Mamadou, assure : « Nous suivons le cas de Gourel Fally depuis qu’ils sont revenus. J’y vais tous les trois mois, depuis plusieurs années, car leur cas est symbolique et critique ». Le FONADH aurait mobilisé le HCR et les autorités administratives, en vain, là encore. « Au moment du retour, le préfet avait délimité les terres à partir d’un cours d’eau. Quand ce hakem est parti, le nouveau a donné l’autorisation – l’ordre ? – aux Harratines de tout clôturer. Nous en avions averti le gouverneur et le hakem qui sont spécifiquement derrière ce problème », révèle Sarr. « Aujourd’hui, nous faisons en sorte, avec Boubacar Ould Messaoud, de SOS-Esclaves, qu’il y ait un dialogue intercommunautaire, avec le projet en commun « appui à la terre et aux revendications des déportés de retour », ajoute le dirigeant du FONADH qui souhaite que les cœurs et les esprits des communautés concernées s’apaisent, pendant qu’une solution est recherchée. « Si l’on ne trouve pas de solutions consensuelles, il y a un risque non-négligeable de conflit armé, d’autant que l’administration se fiche complètement du problème. Et cela ne devrait pas être, avec à peine un vingtième des terres arables aménagées de la vallée ! », assène Mamadou Sarr. Revenant à la charge, Abdoul Birane Wane martèle : « Gourel Fally doit être le point de départ pour dénoncer le problème des terres, de plus en plus aigu et critique. Les risques de guerre sont plus actuels qu’on ne le pense ». Synthèse Thiam Mamadou www.cridem.org Source : Le Calame (Mauritanie) |

Brakna : Boghé : Une pluie de 80 mm fait d’importants dégâts !

Une pluie de 80 mm s’est abattue samedi vers 2 heures sur la ville de Boghé et ses environs immédiats occasionnant des dégâts importants notamment à Boghé Dow, Escale, Hooré Monje et Houdallaye. Au total plus de 40 maisons se sont écroulées (bilan provisoire) faisant 3 blessés à Demeth (village situé sur la rive gauche mais dépendant étroitement de la ville de Boghé) et un enfant de 9 ans à Houdallaye. Ils ont été acheminés immédiatement au centre médical de Boghé avant d’être évacués à bord d’une ambulance vers l’hôpital régional de Kaédi. Les rues de la ville sont inondées bloquant ainsi la circulation. La montée des eaux a été favorisée par le cumul de la semaine dernière avec une pluie de 66 mm enregistrée dans la nuit du 12 au 13 courant. Le Hakem mouçaïd, le commissaire de police, le maire de la commune et son secrétaire général se sont rendus sur les lieux pour évaluer les dégâts. Dès les premières heures de la matinée, l’édile a lancé un cri d’alarme aux partenaires de sa commune et mis à la disposition des plus sinistrés une motopompe pour évacuer les eaux qui bordent les constructions. Des pluies diluviennes se sont abattues également à Aleg, Taïba, Cheguer et dans plusieurs localités du Brakna. Dia Abdoulaye et Jules Diop Cridem

Guidimakha: Un homme foudroyé à mort

La foudre a tué un homme dans la nuit du jeudi à vendredi dans la wilaya du Guidimakha (sud-Mauritanie) a-t-on-appris de source bien informée. La victime surveillait son troupeau qui était en train de paître en brousse. Une bonne partie des bêtes a péri sous l’effet de la foudre. Par ailleurs, des quantités de pluies se sont récemment abattues sur la wilaya mais sans causer de dégâts considérables. Alakhbar

Très fortes pluies à Aleg

La ville d’Aleg et ses environs ont connu dans la soirée du vendredi 17 à samedi 18 août de très fortes précipitations qui ont causé beaucoup de degats. Des dizaines de maisons se sont écroulées ne faisant heureusement aucun dégât humain. Pour Aleg, c’était 107 mm de pluie, alors que dans la petite localité de Taïba à trois kilomètres c’était 117mm. Véritable catastrophe pour une vieille ville dont les constructions sont essentiellement en banco. Dans des quartiers comme El Jedida ou Nessim, des maisons ont été entièrement rasées. Les petites bretelles de goudron que l’Etat a construites dans la ville et la fameuse digue de protection érigée en 2007 n’ont fait qu’empêcher les eaux de se déverser vers la plaine, ce qui a entrainé un amas considérable de flaques d’eau et de mares boueuses dans toutes les artères de la ville. Ainsi, tous les oueds et les cours d’eau sont remplis, un excellent hivernage s’annonce avec les champs fleuris autour de la ville et les vastes prairies que des troupeaux de toute la wilaya envahissent. Les ruraux ont déserté les magasins du commissariat à la sécurité alimentaire, les longues files d’attente d’un précieux bon d’aliment de bétail ne sont plus qu’un mauvais souvenir. Les agriculteurs ont sorti leur matériel. Les eaux et les herbes abondantes présagent d’un excellent Khriv, mais aussi recommandent aux Alégois et autres estivants de tout bord de se munir de très bonnes et vastes moustiquaires. www.cridem.org Source : Le Calame (Mauritanie)

Le ministre de l’environnement suspend une réunion faute de public.

En visite au Hodh Echarghi, le ministre de l’environnement, s’est vu dans l’obligation de suspendre une réunion, prévue hier soir à Néma, dans la salle des réunions de la Wilaya. Le public n’était pas au rendez vous. Le maire, le hakem et leurs collaborateurs, n’ont épargné aucun effort pour combler au moins une partie de la salle, mais peine perdue, les gens boudent l’honorable invité. Seuls, quatre journalistes étaient présents. Réaliste, le ministre a préféré reporter, ou plus exactement annuler la réunion. Il s’est rendu au siège de la station de la radio régionale pour s’adresser au public boudeur par la voie des ondes. Au cours d’une heure de discours, seuls deux auditeurs (soi la moitié du public de la salle des réunions) ont intervenu, sans être trop bavards. Le ministre s’exprimait en français et le traducteur n’était pas très fidèle dans sa traduction, ou peut être était-il un faux francisant ? De toue façon, il n’est pas sur que le ministre, par la deuxième tentative, a, réussi à sauver la face. TAQADOUMY

Les pèlerins khadres peinent à franchir Rosso.

image manquante Les pèlerins en partance pour Nimzatt (Mauritanie), en vue de la ziarra annuelle au mausolée de Cheikh Saadbouh, peinent à franchir le fleuve Sénégal, en raison de lenteurs sur les rotations du bac de Rosso, a constaté vendredi l’envoyée spéciale de l’APS. Sur la berge, plusieurs centaines de fidèles khadres du Sénégal font la queue depuis des heures. Des centaines de voyageurs sont à bord de leurs bus, pour certains et pour d’autres, dans leurs petites voitures. Un bac peut transporter une dizaine de véhicules, mais la priorité reste pour les petits véhicules. Seuls deux bacs font des rotations de 30 minutes. Selon des témoins trouvés sur place dans la soirée, la traversée des deux bacs avait été suspendue à 1h du matin pour ouvrir à 9h, vendredi. Cette lenteur a donné à quelques uns l'envie de rebrousser chemin. ‘’Je suis ici depuis jeudi 15h alors que j’ai quitté Dakar très tôt le matin. Nous sommes fatigués et les deux bacs sont très lents’’, confie un jeune homme, qui accompagne sa mère. Un autre pèlerin signale que la traversée a été à nouveau suspendue à 17h pour ne rouvrir qu’après la coupure du jeûne. ‘’Pour un évènement de cette dimension, les autorités mauritaniennes auraient pu éviter de fermer les bacs pour rendre la traversée plus fluide’’, commente un autre pèlerin. Pour leur part, les éléments de la sécurité, du côté sénégalais, veillent au grain. La police des frontières à Rosso et la gendarmerie à Richard-Toll sont sur place pour assurer la sécurité de la traversée. source: APS

Nouadhibou: l’Etat promet une solution aux problèmes des travailleurs journaliers

La ministre mauritanienne de la Fonction publique, du Travail et de la Modernisation de l'Administration, Maty Mint Hamad, a promis une solution aux problèmes des travailleurs journaliers lors de sa visite le jeudi 16 août à Nouadhibou dans le nord de la Mauritanie. Mme Maty Mint Hamad, invitée jeudi à une émission de la Radio régionale, a dévoilé cette solution: les travailleurs journaliers détenteurs de diplômés techniques seront directement recrutés par la SNIM, (Société Nationale Industrielle et Minière de Mauritanie) et les autres après six mois de formation. Ceci entre dans le cadre de la lutte contre le chômage, selon la ministre qui a rappelé que son département a intégré 5400 ex-chômeurs à la Fonction publique. En marge de la visite, des syndicats des travailleurs ont fait savoir au correspondant de Alakhbar leur mécontentement après que la ministre a refusé, selon eux, de les rencontrer et d'écouter à leur revendications. Source : Alakhbar (Mauritanie)

Un mort et plusieurs blessés dans un accident sur l'axe Tintane

Un choc frontal entre une Mercedes 190 et un taxi de type Renault 21 a fait un mort et plusieurs blessés. L'accident qui a emporté la vie au propriétaire de la Mercedes, un gendarme, est survenu sur l'axe Tintane de la route de l'Espoir. Aussi, les routes mauritaniennes continuent-elles de décimer passagers et automobilistes. C'est sûr, l'année 2012 est en passe de battre le macabre record du plus grand nombre de morts par accidents de la route. www.cridem.org Source : RIM 24

vendredi 17 août 2012

Boghé : Oxfam vient de doter, à la communauté de Houdallah d'aliments de bétail ,4 bornes de fontaines, des ustensiles -

L’ong Oxfam et ses partenaires Acid-Sida et Echo ont mis à la disposition de la communauté de Houdallah dans la commune de Boghé, d’aliments de bétail, des ustensiles pour les femmes en état de grossesse ou allaitantes et l’appui des familles vulnérables par des fonds en cash. Des gestes très symboliques pour aider ces dernières à résoudre encore leurs préoccupations. L’Oxfam et ses partenaires au développement ont offert quatre (4) bornes fontaines opérationnelles pour tous les habitants de Houdallah. Ce qui permettra à ce site, d’avoir de l’eau potable, Toute la localité a remercié Oxfam de ces actions très salutaires. Avec l’eau obtenue, les femmes vont travailler sur les revenus permettant aux ménages d’acquérir les denrées alimentaires et des recherches d’activités génératrices de revenus. Là, se sont Les femmes qui supervisent elles mêmes ces bornes fontaines. Elles sont exprimées leur satisfaction à l’endroit de cette ong qui a vraiment résolu l’une des problématiques les plus indispensables dans la vie. Elles peuvent faire des cultures maraichères rentables, aller, vendre ou écouler leurs produits ailleurs dans le pays. Les habitants de la localité, demandent et exhortent d’autres ongs qui peuvent les aider sur d’autres plans. Selon, Mr Saidou habitant de la localité de Houdallah : « cette ong, nous a montré qu’il faut travailler pour une intégration entre nous, pour trouver une stratégie de réunification, ces gestes sont l’avant-garde du combat contre la pauvreté, la marginalisation des femmes, merci encore, là où intervient Oxfam toujours dans notre pays c’est pour montrer la bonne voie, le développement à suivre. Il reste pour notre localité comment gérer ces quatre richesses obtenues, ce qu’ils nous ont donné aujourd’hui s’appelle soutenir et promouvoir des programmes prioritaires communautaires ». Rappelons que l’ONG Oxfam, sur son propre financement et de l’union européenne, a exécuté un projet dénommé Paisa-BG (Brakna- Gorgol). Ce projet avait comme objectif : « renforcer la production qualitative et quantitative d’information consensuelles accessibles sur les causes et les mesures de sécurité alimentaire » et ce projet avait aussi objectif d’engager des études thématiques qui viendront appuyer les besoins d’information du projet. Diop Mohamedou Abou dit Hbodiel CP le véridique au Brakna. Cridem

Kaédi : LE CNRADA,vers la descente fatale.

image manquante De la recherche, on en parle au CNRADA (centre National de recherche Agronomique et de Développement Agricole) qui a pour mandat d’assurer, d’organiser, d’exécuter et diffuser tous les travaux de recherche intéressant l’agriculture et la promotion des productions agricoles. De la recherche, un bien précieux qui permet d’orienter les politiques agricoles, assoir une expertise dans le domaine pour mieux rentabiliser les spéculations agricoles à travers une stratégie semencière des plus performantes adaptée à notre environnement. Le CNARADA dont l’histoire remonte au-delà des indépendances est crée par décret n°74/208/PR du 07 Novembre 1974, précédé en cela par la création de la station expérimentale de Rindiaw qui fut depuis lors l’un des laboratoires qui marqua l’âge d’or de l’institution par la valorisation du potentiel variétal en matière de fruits et de légumes. le CNRADA, par l’importance et le volume des services qui lui sont conférés, s’interesse aux programmes suivants : • Programme irrigué • Programme oasien • Programme Sylvio-pastoral • Programme pluvial –décrue • Programme périurbain Tous ces programmes appuyés par des services qui vont du machinisme agricole aux semences et plants en passant par l’agroéconomie, la pédologie et fertilisation et la protection des végétaux entre autres. Par son importance stratégique dans la recherche - action, le CNRADA gère dix stations de recherche repartis entre le Gorgol (82 Ha),le Trarza( 14 Ha) l’Assaba –Nouakchott(Ten soueilim). Même si les trois laboratoires dont il dispose sont in opérationnels faute d’équipement ,on peut noter tout de même certains acquis diront les experts , à travers l’introduction des variétés performantes de céréales ,légumes ,légumineuses, fruitières ,oléagineuses adaptées et mises à la disposition des producteurs, aussi par l’étalement de la production maraichère obtenu grâce à un choix variétal judicieux et des techniques culturales appropriées combinées aux techniques d’irrigation adaptées (goutte à goutte, tuyaux à vannette système californien) sans compter la mise au point des méthodes pratiques de lutte contre la sésamie sur le sorgho et le maïs. Au regard de la présentation et bilan des activités 2011 présentés en Juin 2012 le CNARADA a connu, selon les résultats présentés un dynamisme au niveau des activités techniques sur toutes ses stations .Dans cette lancée ,la production des semences de pré base de riz (hivernage 2011)a connu une production de plus de 1600Kg mise à disposition des établissements pour multiplication, en même temps que le renouvellement de 3 souches de semences de riz(sahel 108,202et 201) dont 16 variétés sont proposées à l’homologation. Tandis qu’ à Sylla la multiplication de 71 écotypes locaux de sorgho , de mais et de niébé sont réalisés ;à la station pilote de Rosso qui sert de champ –école et de production de paddy les résultats obtenus s’avèrent probants .Aussi s’appuyant sur un partenariat avec l’Organisation Non Gouvernementale Action Contre la Faim(ACF)et la collaboration avec la FAO ,la production de semence a connu un bon qualitatif avec AFRICA RICE qui porte sur 19 variétés prometteuses pour une évaluation et caractérisation qui précédent le processus d’homologation. NECESSAIRE REORGANISATION Alors que les ressources humaines sont évaluées à 128 personnes dont 20% de chercheurs et techniciens le reste formé de personnel de soutien.Le CNARADA connait des problèmes structurels d’organisation pour bien se positionner en terme de leader dans le champ d’expérimentation agricole. En effet avec autant d’expérience la structure souffre en plus des problèmes de ressources humaines de qualité et en nombre suffisant pour mieux porter les changements qualitatifs de ces différents programmes, elle a besoin de renforcer sa crédibilité dans un partenariat organique qui place ces préoccupations au cœur de la problématique de ces compétences. Aussi les conditions du personnel restent tributaires d’une situation récurrente relative à la restauration des indemnités pour le personnel actif, aux salaires impayés, au règlement des arriérés et à la régularisation des situations par rapport à la CNSS et CNAM pour l’année 2012.tous ces couacs montrent assez bien que l’institution ne peut seulement de se draper d’un prestige quasiment effrité et moins soutenu par une faiblesse budgétaire qui ne peut en aucun cas faire de la recherche –action une vocation nationale voire régionale ou sous régionale. L’ambition risquerait d’être limitée d’autant que des voyages d’échanges qui pourraient contribuer à la mise à niveau des recherches sont absents des programmes tout comme des publications scientifiques sérieuses qui pourraient extirper le CNRADA de son ghetto .Au regard de l’importance de cet outil de recherche qui ne respire aujourd’hui que par la persévérance et la témérité de quelques cadres ,le conseil d’administration ,se doit de prendre « toute la responsabilité pour lui donner un nouveau souffle » dit ce cadre au crépuscule de sa retraite sinon « la perte de ce joyau quoique agonisant » renchérit –il d’une voix rouillée porterait un coup fatal à plusieurs années d’efforts non compris et marginalisés. Biry Diagana CP Gorgol

Vendredi noir : Une fille tue deux enfants dans le village de Rawahil

Après le drame horrifiant d’Arafat qui continue d’entourer ses mobiles du plus grand mystère, après cet atroce meurtre de 4 enfants par leur père, après avoir mis plus d’une décennie à les élever, c’est présentement un vendredi noir pour les mauritaniens, en ce mois béni du Ramadan, avec encore cette mort arrivée dans la localité de Rawahil dans la moughataa de Tintane dans le Hodh Gharbi de deux bébés, jetés par une fille dans un puits situé à quelques dizaines de mètres du village. Selon alakhbar qui rapporte la triste nouvelle, une fille a pris son bébé de 3 mois et un autre enfant de 47 jours qui se trouvait aux côtés de son nourrisson pour leur réserver cette horrible fin qui a surpris les habitants du village, lesquels avaient déployé en vain tous les moyens pour sauver la vie des enfants. La fille serait bien portante jusqu’au jour du drame, mais présenterait depuis le meurtre des écarts sérieux dans les attitudes qui ont contraint à son transfert à Nouakchott pour subir des soins. Comportements bizarres dus à des effets d’ordre chimique, à la jalousie ou bien à d’autres facteurs qui restent encore inconnus et qui conduisent à des actes d’une extrême rareté dans la société traditionnelle mauritanienne. Résumé et traduction Cridem selon article Alakhbar

Drame à Arafat : Un infirmier psychopathe égorge ses 4 enfants

L’infirmier Houssein Ould Mohamed, opérant dans le Hodh Charghi, présenté par des sources généralement informées comme étant un psychopathe, a égorgé hier soir, après la prière de Tarawih ses 4 enfants, pendant l’absence de leur mère, sortie pour des courses. Selon des informations sur ce drame qui secoue toute la capitale et dont les contours restent inconnues, au retour de son épouse à la maison, l’infirmier a dit à sa femme qu’il les a débarrassés de la peine de l’achat des habits d’Aid El Fitr en tuant les 4 enfants, 2 garçons et 2 filles dont l’ainé a 12 ans. Notons que la psychopathie est un trouble de la personnalité qui a été décrit comme étant caractérisé par des émotions peu profondes (en particulier une crainte réduite), un manque d’empathie, de l’égocentrisme, de l’impulsivité, de l’irresponsabilité, de la manipulation et un comportement antisocial comme un mode de vie criminel et instable. Il n’existe aucun consensus concernant le critère symptomatique et de nombreuses discussions sont établies concernant les causes éventuelles et des possibilités de traitements. Depuis les années 1980, le terme désigne un trouble de la personnalité caractérisé par une incapacité à s’attacher émotionnellement et un manque anormal d’empathie. La troisième édition du Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux (DSM-III) attribue le terme de trouble de la personnalité antisociale, et le place d’un critère diagnostique clinique à un critère diagnostique comportementale. Cependant, un type " Malgré les termes similaires, les psychopathes sont rarement psychotiques. Les psychopathes ne sont pas tous violents ; ils utilisent la manipulation pour obtenir ce qu’ils souhaitent. En général, ce sont des individus qui se de ce que les autres pensent d’eux et les utilisent pour atteindre leur but''. www.cridem.org Source : Le Véridique (Mauritanie)