samedi 6 novembre 2010

Arrivée a Boghé du 82eme convoi de rapatriement des refugiés [Reportage Photos]


Le jeudi 4 novembre 2010, un contingent de 205 personnes, dont 15 font l’objet d’un regroupement familial, regroupées au sein de 35 familles, est arrivé à Boghé. C’est le premier convoi de rapatriement au Brakna, depuis la reprise des opérations, le 18 octobre 2010.

Ces rapatriés ont été accueillis sur la rive mauritanienne par une forte délégation, conduite par M. Mohamed Abdellahi Ould Zeïdane, Chargé de missions au Ministère de l’Intérieur et de la Décentralisation, Madame Zeïnabou Mint Mohamedna, Wali du Trarza, des Hakem d’Aleg, de Boghé et de M’Bagne. Outre la Représentante du HCR en Mauritanie, on remarquait la présence de responsables et agents de l’ANAIR et du HCR.

Les rapatriés, en majorité des femmes et des enfants, ont été pris en charge par les agents de l’ANAIR, qui, de la traversée (par des pirogues motorisées reçues du HCR), à l’installation dans les 14 sites d’accueil, en passant par les prestations au centre d’accueil (spécialement aménagé à cet effet), n’ont ménagé aucun effort pour rendre le retour de ces compatriotes le plus agréable possible.

Les formalités administratives d’état civil, de santé de police et d’éducation se sont déroulées sans difficulté, grâce notamment à un dynamisme remarquable des agents des structures régionales de ces secteurs. Tous les rapatriés ont pu les effectuer et embarquer dans les mini bus qui les ont transportés dans leurs sites respectifs de destination.

La plupart des rapatriés sont installés dans les Moughataa de M’Bagne et de Bababé, dans des sites déjà existants. Ces sites sont pourvus d’infrastructures hydrauliques et scolaires.

Il faut rappeler que le mercredi 3 novembre, les mêmes autorités ont assisté à une session de formation sur les principes et modalités du rapatriement, par le HCR et l’ANAIR. Des prestations fort appréciées par les participants, suivies d’un exercice de simulation. Car, c’est la première traversée à Boghé depuis la reprise des rapatriements, avec l’ANAIR comme principal opérateur.






Source :
ANAIR

Adrar//Fièvre d’Amogjar : Une mission de vétérinaires ratissera toutes les Moughataa.



C’est de Guelb Richatt, cher à Théodore Monod,50 Km au Nord de Ouadane, que parviennent ce samedi matin, les mauvaises nouvelles : Des cadavres récents de chameaux sont constatés rapportent les voyageurs. Lors de sa visite aux campements d’Amogjar, jeudi dernier, le Wali de l’Adrar a tenu a rassuré les populations sur la base des données scientifiques que lui fournissent les techniciens qui l’accompagnent. Selon les médecins : Les personnes décédées récemment étaient déjà très faibles pour cause de malnutrition. Leur organisme ne pouvait résister aux fièvres contractées. Selon les connaisseurs des services du développement rural, le taux de mortalité des animaux reste identique aux années précédentes. Il n’y’a pas à s’alarmer ! Pourtant, le Wali a du lui-même constater des malades fiévreux chez l’une des familles visitées. Il a fallu un traitement vigoureux pour les rétablir dans leur état normal. Il en est de même pour les trois personnes qui étaient hospitalisées depuis mercredi dernier. Leur guérison et sortie de l’hopital ont quelque peu baissé la situation de psychose manifestée par certains Atarois. Cela n’est pas le cas pour les éleveurs qui persistent à dire qu’il y’a une maladie grave qui affecte leurs animaux et particulièrement les chameaux. Le ratissage que va entreprendre à partir de demain, la mission de vétérinaires venus de Nouakchott dans toutes les Moughataa de l’Adrar, sera peut être le dernier épisode du feuilleton « fièvre bizarre d’Amogjar ».
Ely Salem Khayar / Adrar.info

Adrar/Société civile : Rien ne va plus entre la Mairie d’Atar et le réseau des ONGs de l’Adrar !




Le malentendu apparu depuis quelques temps, entre la Mairie d’Atar et le réseau des Ongs de l’Adrar (RONGA) s’est amplifié à atteindre la rupture.

Par lettre N° 88/2010/CM/MA, en date du 25 octobre 2010, le Maire d’Atar Sid’Ahmed Ould H’Meimed demande au secrétaire général du RONGA, Hamoud Ould Amardhaya, de libérer le bureau que la commune mettait à la disposition du réseau.

La réponse de ce dernier n’a pas tardé. Après avoir décrit l’importance du rôle joué par le RONGA dans le développement et la contribution à l’entretien de l’image de marque de la commune, le secrétaire général souhaite garder encore 2mois, le bureau entièrement équipé en bureautique et informatique par le RONGA. Il importe de rappeler que le premier regroupement des associations et ONGs de la société civile a été expérimenté en 2005 et a pris le nom de « Réseau des ONG de l’Adrar (RONGA). Plus d’une trentaine d’associations y étaient enregistrées. Certaines sont partenaires de divers projets de développement en Adrar : PDDO, PDRC (Oasis) ; Environnement, droits humains, Consommateurs etc.

Lors du transfert en 2009 des services de la commune, vers le nouvel hôtel de ville, le Maire a mis à la disposition du RONGA un bureau pour renforcer les capacités des ONGs (sur leur demande selon la Mairie, suivant un protocole d’accord tacite, évoque le responsable du RONGA). Au fil du temps, certaines associations se sont retirées du RONGA pour créer leur propre réseau et dernièrement un forum des Acteurs Non Etatiques de l’Adrar (FANEA) a fait une entrée vigoureuse sur la scène de la société civile .Ces facteurs ont-ils contribué à accentuer le malentendu entre la Mairie d’Atar et le RONGA. Très probablement !


Ely Salem Khayar /Adrar. info

(voir lettres Maire et RONGa jointes).