samedi 6 novembre 2010

Adrar/Société civile : Rien ne va plus entre la Mairie d’Atar et le réseau des ONGs de l’Adrar !




Le malentendu apparu depuis quelques temps, entre la Mairie d’Atar et le réseau des Ongs de l’Adrar (RONGA) s’est amplifié à atteindre la rupture.

Par lettre N° 88/2010/CM/MA, en date du 25 octobre 2010, le Maire d’Atar Sid’Ahmed Ould H’Meimed demande au secrétaire général du RONGA, Hamoud Ould Amardhaya, de libérer le bureau que la commune mettait à la disposition du réseau.

La réponse de ce dernier n’a pas tardé. Après avoir décrit l’importance du rôle joué par le RONGA dans le développement et la contribution à l’entretien de l’image de marque de la commune, le secrétaire général souhaite garder encore 2mois, le bureau entièrement équipé en bureautique et informatique par le RONGA. Il importe de rappeler que le premier regroupement des associations et ONGs de la société civile a été expérimenté en 2005 et a pris le nom de « Réseau des ONG de l’Adrar (RONGA). Plus d’une trentaine d’associations y étaient enregistrées. Certaines sont partenaires de divers projets de développement en Adrar : PDDO, PDRC (Oasis) ; Environnement, droits humains, Consommateurs etc.

Lors du transfert en 2009 des services de la commune, vers le nouvel hôtel de ville, le Maire a mis à la disposition du RONGA un bureau pour renforcer les capacités des ONGs (sur leur demande selon la Mairie, suivant un protocole d’accord tacite, évoque le responsable du RONGA). Au fil du temps, certaines associations se sont retirées du RONGA pour créer leur propre réseau et dernièrement un forum des Acteurs Non Etatiques de l’Adrar (FANEA) a fait une entrée vigoureuse sur la scène de la société civile .Ces facteurs ont-ils contribué à accentuer le malentendu entre la Mairie d’Atar et le RONGA. Très probablement !


Ely Salem Khayar /Adrar. info

(voir lettres Maire et RONGa jointes).

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