mardi 1 décembre 2009

Les terroristes seraient localisés par les forces armées.

Selon des sources généralement bien informées, les forces armées qui s’étaient lancées sur les trousses des auteurs de l’enlèvement des trois espagnols auraient localisé l’endroit où se sont retranchés ces terroristes.

Ces derniers sont actuellement encerclés par nos troupes armées et leur arrestation n’est plus qu’une question de minute, nous a précisé une source sécuritaire.

Cette même source précise que le président de la République aurait donné instruction juste après l’enlèvement des espagnols, aux officiers de dénicher au plus vite les ravisseurs où qu’ils se trouvent tout en veillant à la sécurité des espagnols.

Par ailleurs, cette même source nous a indiqué que les fausses rumeurs qui se propagent à Nouakchott et faisant état tantôt de bombe tantôt d’échange de tirs, ne sont que des diversions orchestrées par certains individus qui veulent ternir l’image su pays.



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Info source :
Le Véridique (Mauritanie)

Mairie de Nouadhibou: Communiqué.

Le 29 novembre, trois humanitaires espagnols ont été kidnappés sur la route qui relie Nouakchott à Nouadhibou. Ils convoyaient avec douze véhicules.

Ils appartiennent à l’ONG espagnole Barcelona Acció Solidaria. Ils venaient de remettre un important lot de médicament et un camion équipé d’une grille à notre commune. Cette ONG est l’une de nos meilleurs partenaires.

C’est pourquoi, je tiens personnellement et au nom du conseil Municipal de Nouadhibou et de sa population à condamner la barbarie de cet acte ignoble.

Je me joints aux familles des disparus dans ces moments douloureux pour me solidariser avec eux.

Mohamed Fadel Aboubekkrine
Maire de Nouadhibou


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Info source :
mohdlemin

Rapt des espagnols: L’Armée est «aux aguets», l’Espagne indexe AQMI

Après l’Algérie en 2003, la Tunisie et le Niger en 2008, puis le Mali ces deux dernières années, c’est maintenant le tour de la Mauritanie d’être le théâtre d’enlèvement de ressortissants occidentaux, organisé par Al Qaida au Maghreb Islamique (AQMI, ex-GSPC).

Trois espagnols y ont été kidnappés en début de soirée du 29 novembre, trés loin du champ d’action traditionnel d’AQMI, pratiquement sur la côte atlantique et au milieu d’un axe routier reliant les capitales, politique (Nouakchott) et économique (Nouadhibou) de la Mauritanie.

AQMI est la seule organisation ayant des antécédents en la matière et l’unique structure qui compte dans ses rangs des combattants ayant mené des actions violentes contre la Mauritanie ainsi que des spécialistes des sentiers desertiques pouvant y mener à partir de ses camps et vice-versa.

(Lire notre article: (http://www.journaltahalil.com/detail.php?id=2079&categ=19 ) La signature de l’enlèvement du 29 novembre porte la marque d’AQMI, avec la nature des cibles, le profil des ravisseurs et le désinterêt pour la voiture et les effets des disparus. La revendication interviendra comme d’habitude entre 2 jours sinon deux mois pour ce genre d’opérations qui peuvent être menées par des sous-traitants, des professionnels ou des amateurs.

Contrairement aux sous-traitants qui agissent pour l’argent, tels des livreurs de pizzas, les professionnels sont les éléments doctrinaires affiliés aux "Katibas" (brigades) d’AQMI. Quatre "Katibas" écument au Sahara-Sahel : "El Moulethemine", "Taregh ibn Ziyad", "El Vourghane" et "Al Ansar".

Les amateurs, eux, sont des «auto-radicalisés» ou des «loups solitaires». Ils sont en quelque sorte des sympathisants plutot illuminés, non structurés ,qui agissent par mimêtisme et veulent (se) prouver quelque chose. Ils peuvent se limiter à exécuter leurs victimes, filmer de telles horreurs et revenir à leur mode de vie antérieur, sans tenter de regagner les camps d’AQMI.

Le rapt du 29 novembre constitue le premier enlèvement réussi d’occidentaux en Mauritanie. Des tentatives similaires ont -par le passé- visé un diplomate allemand (avril 2008) et des ressortissants français (juin 2009), mais avaient échoué. Bien avant le gouvernement mauritanien, le ministre espagnol de l’Intérieur, Alfredo Perez Rubalcaba, n’est pas allé par quatre chemins.

Il a indiqué -lundi 30 novembre- craindre qu’AQMI ne soit derrière l’enlèvement en Mauritanie des humanitaires espagnols. "… Tout semble indiquer qu’il s’agit d’un enlèvement. Si c’est le cas, comme je le crains, tout indique qu’il s’agirait d’un enlèvement d’AQMI", a-t-il déclaré.

M. Rubalcaba sait de quoi il parle ! Il était, fin juillet 2009 au Mali, où il avait annoncé que l’Espagne allait dépêcher dans ce pays -dont le Nord constitue la base arrière d’AQMI- des membres du Centre espagnol de coordination antiterroriste, une structure créée au lendemain des sanglants attentats du 11 mars 2004 à Madrid.

L’Espagne et le Mali ont signé en 2008 un accord de coopération en matière de lutte contre le terrorisme, qui prévoit en outre la formation de la police malienne, la livraison de matériel et l’échange d’information. Est-ce pour cela, que des espagnols ont été visés en Mauritanie ?

De son coté, l’armée mauritanienne a affirmé le 30 novembre avoir "bouclé tous les passages connus dans le désert" sur son territoire. "L’étau se resserre, les ravisseurs ne pourront pas s’échapper. Nous sommes aux aguets, nous sommes prêts", a assuré une «source militaire» citée par une agence de presse occidentale.

Cette source n’a pas indiqué la nature des mesures qui pourraient être entreprises contre des ravisseurs dont la principale arme est désormais le «bouclier humain» que sont les otages pour la délivrance desquels, AQMI exigera -au cas où l’opération est menée par des professionnels- une forte rançon ainsi que la libération de détenus salafistes en Espagne et en Mauritanie.

Cet enlévement aura prouvé que la lutte contre le terrorisme est un combat difficile qui ne peut être mené par un seul pays. Il est intervenu quatre jours après celui d’un ressortissant français, Pierre Camatte 61 ans, kidnappé le 25 novembre à Ménaka dans le nord-est du Mali. Des medias occidentaux ont rapporté que cet otage français serait détenu par «l’aile dure» d’AQMI, laquelle, serait dirigé par l’Algérien Abdel Hamid Abou Zeid.

Mais des sources mieux informées estiment que cette «aile dure» est plutôt dirigée depuis juin 2009, par un autre algérien dénommé: Yahya Abou El Hamam, «Emir» groupe salafiste armé, baptisé : «El Vourghane».

C’est ce groupe armé justement qui est au centre de toutes les actions attribuées à AQMI ces derniers mois, notamment la liquidation le 10 juin 2009 d’un colonel malien à Tombouctou, les accrochages de Tessalit (17 juin) et d’Arouane (4 juillet) au Mali, le meurtre d’un ressortissant américain à Nouakchott (23 juin) et l’envoi de plusieurs éclaireurs et de deux kamikaze en Mauritanie (juillet-aout). C’est également «El Vourghane» qui a tenté au milieu de novembre 2009 de kidnapper -sans y parvenir- un ressortissant américain dans un hôtel de Tahoua, au Niger.

Et c’est vraisemblablement «El Vourghane» qui est encore derrière l’enlèvement des espagnols chez nous en plus du ressortissant francais au Mali.

Une phase pénible s’annonce donc avec un vocabulaire usuel, marqué par des mots comme: "revendication", "négociation", "rançon", "libération". Mais surtout sans éxécution, on l’éspere.

IOM



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Info source :
Tahalil Hebdo (Mauritanie)

Intenses recherches en Mauritanie pour retrouver les 3 Espagnols enlevés




Fortement mobilisées, les forces de sécurité mauritaniennes dans toutes leurs composantes ont engagé lundi, d'intenses recherches pour retrouver des présumés terroristes auteurs dimanche soir d'un enlèvement de trois humanitaires espagnols sur la route Nouadhibou-Nouakchott (465 kilomètres), a appris la PANA de sources sécuritaires.

Toutes les voies passage connues dans le désert ont été bouclées par les unités de l'armée. Le rapt des trois humanitaires espagnols travaillant pour une ONG de Barcelone intervient trois jours après l'enlèvement d'un ressortissant français dans le Nord du Mali.

Au cours des dernières heures, le président mauritanien, Mohamed Ould Abdel Aziz, et son homologue du Mali ont eu un entretien téléphonique dont la teneur n'a pas été rendue publique dans les détails. Cependant, les deux chefs d'état ont abordé les moyens de renforcer la coopération sécuritaire, selon les observateurs.

Après l'enlèvement des Humanitaires espagnols, Madrid a accusé le Mouvement Al Qaida au Maghreb Islamique (AQMI).

Au cours des dernières années, la Mauritanie a été le théâtre de plusieurs attentats terroristes.

Ce pays, vaste territoire aux frontières difficilement contrôlables, est peuplé de 3 millions d'habitants.

Nouakchott - 30/11/2009



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Info source :
PanaPress