mercredi 19 octobre 2011

Des clandestins arrivent aux Iles Canaries via Nouadhibou



Des sources concordantes bien informées ont indiqué à Alakhbar qu'un groupe de 15 clandestins dont des ghanéens et des maliens ont quitté notre capitale économique à bord d'une pirogue pour les Iles Canaries.
Et ces sources d'affirmer que c'est la première fois que des clandestins réussissent à quitter Nouadhibou pour l'étranger en passant par la mer.

C'est dès leur entrée aujourd'hui aux Iles Canaries , qu' ils ont été interpellés par la garde maritime espagnole, ont précisé nos sources.


Alakhbar

Aleg - Education: Des ONG plaident la parité





Une coalition d'ONG intéressées par l'éducation a demandé le redressement du secteur éducatif en vue d'une généralisation et une parité de sexes dans l'éducation.

Dans un atelier organisé hier à Aleg, capitale régionale de Brakna, les ONG, réunies sous la bannière "Éducation pour Tous", ont affirmé leur disponibilité à appuyer les autorités dans leur efforts visant à réformer le secteur éducatif. Elles ont crée un bureau présidé par Amadou Sow pour coordonner leurs activités dans ce sens.

La coalition est composée d'organisations œuvrant dans le domaine de l'Éducation, de sections syndicales, d'organisations de droit de l’homme et d'associations de protection des femmes et enfants.

A rappeler que cette coalition est membre du Réseau Africain pour l’éducation et la campagne mondiale "Éducation pour tous"

Centre d’Enrôlement de Tidjikja/ Ce n’est pas la grande affluence !




Lancées en début juin 2011, les opérations d’enrôlement au niveau du Centre d'Accueil des Citoyens de Tidjikja peinent encore à prendre leur envol. Par jour, seules 30 à 35 personnes sont enrôlées sur une population estimées à plus de 40.000 habitants. Faute de sensibilisation, les populations locales ne semblent pas apprécier à sa juste valeur l’enjeu de cet enrôlement jugé pourtant capital par les pouvoirs publics. En interrogeant certains habitants l'on se rend compte aisément qu'ils n'accordent pas de l'importance à cette opération. Ils évoquent, le plus souvent, le cas du Ranvec de 1998 qui devait permettre l'établissement des pièces d'état civil sécurisés et infalsifiables mais qui s'est soldée par un échec cuisant. Il y a également, ceux qui mettent en cause la lenteur des procédures : " Pour s'enrôler il faut au moins une journée. Nous sommes les seuls soutiens de nos familles, et ce temps précieux on préfère l'utiliser à chercher à ramener à manger à la maison" indique AOS charretier de son état. Une position largement partagée dans le milieu des vendeuses de légumes, celui des artisans et des commerçants détaillants du marché de Tidjikja.
Et pour ceux qui ont décidé , non sans réticence, à aller s’enrôler, certains se trouvent confrontés au problème d’établissement du certificat de décès (rupture des registres de décès). "C'est étonnant qu'on ne puisse pas remédier à ce problème. On a l'impression que tout est fait pour bloquer le bon déroulement des opérations. Faire parvenir des registres de décès de Nouakchott, ne devrait pas, en principe, poser des problèmes" souligne M.L.N cadre à la Direction régionale de l'Éducation Nationale et à la Formation professionnelle (DREFP).
Mais, il y a aussi, ceux qui pensent qu’il n’y a pas lieu de s’empresser, parce que les pièces qu’ils détiennent sont toujours valables et qu'ils sont inscrits régulièrement sur les registres de l'état civil mais également ceux qui soutiennent (les politiciens et leurs soutiens) qu’il n’y a aucun enjeu électoral immédiat lié à cet enrôlement.

Au niveau de la zone rurale (B.Ben Amer, El Wahat, Tensiqh, Lahsera) l'on évoque plutôt l'éloignement du Centre d'accueil des Citoyens. « Les vielles personnes se trouvent dans l'impossibilité de voyager jusqu'à Tidjikja. C'est une erreur monumentale de concentrer tout au niveau départemental. Nombreux parmi nous ont décidé de ne pas s'enrôler pour éviter les tracasseries liées à ce déplacement" soutient H.O.A de la commune de Tensiqh.»
Cette situation a des répercussions sur le bon déroulement des opérations au niveau du CAC de Tidjikja où les citoyens continuent à se faire enrôler à compte goutte. Jusqu’au jour d’aujourd’hui seuls 1700 individus ont été enregistrés.
L’administration régionale compte corriger cette tendance à travers une campagne de sensibilisation qui cible en priorité les populations des quartiers périphériques de Tidjikja et celle des communes rurales.


khalil Sow
khalil1965@yahoo.fr

Brakna: Boutiques de la Solidarité: scandale à Ould Birome


Les soupçons de mauvaise gestion, qu’entretenaient les habitants de la localité d’Ould Birome, dans le département de Boghé, au Brakna, se sont avérés, ce samedi 15 octobre, avec l’interception, dans un bus de transport en commun, de six sacs de sucre et de six bidons d’huile de 20 litres, provenant de leur boutique de Solidarité et destinés à un boutiquier de Boghé. Déjà, les habitants de la petite commune n’appréciaient pas les attitudes du tenancier de la boutique, Marouf Ould Mkhaitir, pour son refus, récurrent, de vendre de petites quantités de produits, aux habitants des voisins du village. Marouf serait, selon certaines informations, un intouchable homme politique de la zone, grand soutien de Mohamed Ould Abdel Aziz qui lui aurait donné, il y a quelque temps, une voiture. Avisées du scandale, les autorités administratives et sécuritaires, notamment le chef d’arrondissement de Dar El Barka et le commandant de brigade, se sont rendues sur les lieux. Le responsable incriminé a été emmené, avec les produits saisis, dans la capitale départementale. Cette affaire repose la question de la gestion des boutiques de la Solidarité, pompeusement médiatisées, qui ont englouti quelque 90 milliards d’ouguiyas. Un montant qui aurait pu servir, selon les experts financiers, à mettre en place des mécanismes de régulation des prix, comme la subvention ou la baisse des impôts à l’importation, au lieu d’en faire un cadeau à des commerçants sans scrupules et à des tenanciers souvent choisis sur la base de l’allégeance politique ou du clientélisme. Le scandale d’Ould Birome n’est que la partie émergée d’un iceberg de mauvaise gestion, de complot contre l’interêt public, de réseaux de prébendes et de commissions, qui mettent en jeu des groupes hétéroclites dont de très très hauts responsables de l’Etat, dans ces histoires de boutiques de Solidarité, opération Ramadan et autres.

Journées culturelles de Bouhdida

La commune de Bouhdida, dans le département d’Aleg, a débuté, jeudi 13 octobre, une série d’activités culturelles et sportives, dans le cadre de journées culturelles qu’organise la municipalité, en partenariat avec quelques sponsors nationaux. Tous les villages de la commune – Azlatt, Zeglane, Moundi, Agweida et Laleybatt – ont pris part aux festivités. Des séances de lecture du Coran, des matchs de football, des jeux divers, tirs à la cible et autres compétitions sportives et culturelles, comme les courses de chevaux ou la poésie, marquent la semaine. L’opérateur de téléphonie mobile Mauritel a contribué, pour un million d’ouguiyas. Tout comme des ressortissants de la moughataa d’Aleg, dont dépend la commune, qui ont, aussi, participé financièrement à la manifestation. Ainsi et entre autres donateurs, l’Administrateur directeur général de la SNIM a donné 400.000 ouguiyas, tandis que le conseiller à la Présidence de la République, le docteur Sid’Ely Ould Ahmedou, s’investissait pour 200.000 ouguiyas. A l’issue de chaque journée, des prix ont été distribués aux lauréats en lecture du Coran, aux meilleures équipes de football et aux autres jeunes qui se sont distingués dans les différentes compétitions.

Feu de brousse à Dar Esselam

Un dévastateur feu de brousse s’est déclaré, dans la journée du vendredi 14 octobre, dans les environs du village de Dar Esselam, commune d’Ould Birome, département de Boghé. L’incendie a ravagé 400 ha des maigres pâturages de la zone. L’auteur présumé du sinistre, Mohamed Ould Ely, qui prétend avoir envoyé un enfant «chercher une boîte d’allumettes», a été conduit à Boghé où il risque une amende de 500.000 ouguiyas, selon les dispositions du code pastoral.
Lecalame