vendredi 30 novembre 2012

Une nouvelle agence de la BNM à Aioune.

La Banque nationale de Mauritanie a organisé le lundi 26 Novembre une cérémonie d'inauguration de sa nouvelle agence à Aioune la capitale du Hodh El Gharbi. Cette inauguration effectuée à l’occasion du 52e anniversaire r de l'Indépendance de la Mauritanie a été présidée par Mohamed Ould Noueigued, PDG de la Banque. Il était accompagné les représentants régionaux de l’administration. Était présent également un large public aiounois venu témoigner sa satisfaction à cette occasion. La cérémonie a débuté par la lecture de versets du Coran pour marquer le caractère sacré du moment . Par la suite se sont succédé sur la tribune officielle des personnalités locales. Le maire Saadna Ould Hamadi, a remercié l'institution pour la nouvelle orientation l’engagement de sa direction pour des transactions islamiques. Il a souligné que la BNM joue un le rôle important dans la promotion de l'économie nationale. Quant au directeur de la nouvelle agence, M. Cheikh Ould Mohamed Vall, après avoir remercié les autorités, il a mis l’accent sur les divers services que l’agence va pouvoir offrir. Il a par la suite assuré le public de la détermination de son institution à se conformer aux préceptes de l’Islam.. Le PDG de la Banque nationale de Mauritanie, M. Mohamed Ould Nouaigued a annoncé que l'objectif de l'ouverture de la nouvelle agence au niveau d’Aioun a pour but de mettre à la disposition de tous les abonnés de la banque les services financiers développés et à jour qui soient accessible à tous les clients et les distributeurs. Cette étape constitue également le respect d’un engagement que les dirigeants de la BNM avaient prix et qui consiste à faire évoluer le système vers les pratiques islamiques en matière de finance. AST

Tagant : Célébration du 52 eme anniversaire de l’Indépendance - [PhotoReportage]

Le 52 eme anniversaire de l’indépendance nationale a été célébré à Tidjikja dans une ambiance festive. La matinée a été marquée par la revue des troupes par la Wali du Tagant, la levée des couleur , le défilé et les jeux des écoliers et dans l’après midi le public a été gratifié d’un match de football et d’un exercice de tir à la cible. En effet, les festivités qui ont débuté à 8 heures ont été marquées par la revue des troupes suivie de la levée des couleurs assurée par les éléments de la brigade de la gendarmerie de Tidjikja et d’un imposant défilé des écoliers agrémenté par des chants patriotiques. Ces mêmes écoliers ont ensuite tenu en haleine le public à travers divers jeux au cours desquels ils ont fait montre d’adresse et d’intelligence. Toutes ces festivités se sont déroulées sous le regard attentif du Wali du Tagant Monsieur Yahya Ould Cheikh Mohamed Vall entouré de ses proches collaborateurs dont son directeur de cabinet, son conseiller chargé des affaires administratif, celui des affaires économiques , celui des affaires politiques et sociales, le commandant du GR8, le chef de la brigade de gendarmerie, le Directeur régional de le sureté, le secrétaire général de la commune de Tidjikja et les chefs de services régionaux ( DREFP,MDR, Santé,Culture, Hydraulique, Affaires Sociales, Environnement...) Plusieurs prix et de nombreux cadeaux ont été attribués aux écoliers par les représentants de l’administration régionale et par les responsables sécuritaires. Dans l’après-midi le public Tidjikjois a assisté à un Match de Football opposant Kewkeb et EL Wiam et un exercice de tir à la cible. Khalil Sow-Tagant

jeudi 29 novembre 2012

Zouerate : grave incendie dans un dépôt de carburant, trente tonnes d’essence dans l’air

[PhotoReportage] - Un incendie d’une rare violence s’est déclenché cet après-midi aux environs de 14 heures trente dans un dépôt qui abritait des citernes, de fûts d’essence et de gasoil à la sortie nord-est de la vile de Zouerate. Selon une source l’entrepôt a pris feu lorsqu’un jeune vendeur a allumé une cigarette alors qu’il transvidait de l’essence avec un entonnoir qui a pris feu, paniqué, il a jeté l’objet en feu qui a pris contact avec le sol mouilllé d’essence. Le feu s’est propagé comme une trainée de poudre ravageant une citerne de 30 tonnes d’essence arrivée du Sahara dont le propriétaire attendait une transaction commerciale. L’entrepôt plein de grands et petits futs de carburant est en train d’être consumé par les fortes flammes qui envoient d’épaisses fumées noires dans le ciel de la ville. Alertés, les services de la protection civile sont sur les lieux mais observent avec impuissance le désastre tellement le feu est puissant personne ne peut s’approcher des lieux, jusqu’à 17 heures, le feu vomissait sa puissance. Heureusement, il n’y a pas de pertes humaines, le dépôt est situé à la sortie de la ville, loin des habitations, sinon, ce serait une grande catastrophe. www.cridem.org Source : Djibril Amadou Sy

mardi 27 novembre 2012

Elhaj Ould Vahfou cité parmi les 500 personnalités les plus influentes dans le monde.

Des chercheurs et spécialistes internationaux ont publié leur rapport au titre de 2012 sur les 500 personnalités les plus influentes du monde. Le rapport comprend des biographies des cinquante premières personnalités avec leurs portraits. Sur la liste de cette année figurent deux grands oulémas mauritaniens : Elhaj Ould Vahfou et Abdallah Ould Boyé. Ont figuré en tête de cette listes des dirigeants et homme politiques musulmans, dont le roi Abdalla d’Arabie Saoudite et le premier ministre turque Recep Tayyip Erdoğan, ainsi que d’éminents oulémas, dont le Cheikh Al Gharadawi et le cheikh d’Al Azhar Dr Ahmed Tayeb. Le rapport publié sous le titre « 500 personnalités musulmanes les plus influentes dans le monde en 2012 » vise à faire connaitre l’importance de ces personnalités repérées dans les différents domaines « Politique, Réligion, Femme, Médias. ANI

Éducation : Réhabilitation de l’École I de Tidjikja - [PhotoReportage]

La troisième édition du festival des dattes de Tidjikja s'est distinguée, entre autres faits marquants, par l'annonce faite par le maire de la réhabilitation de l'école I de Tidjikja. Cette réhabilitation financée par la coopération française à hauteur de vingt millions d'Ouguiya couvre essentiellement les revêtements des salles de classe, le renforcement de leurs toitures ainsi que la réfection des portes et des fenêtres. Les travaux ont été achevés et une cérémonie de réception a été organisée mercredi dernier. Cette cérémonie a été marquée par la présence de l'Iden de Tidjikja par intérim, le chef de service régional de l'Enseignement fondamental, le secrétaire général de la mairie, le représentant des parents d'élèves, les deux entrepreneurs en charge des travaux de réhabilitation et un représentant de Péricles. Aucune réserve n'a été émise par l'Association des parents d'élèves, selon l'entrepreneur chargé de la réfection de la toiture des salles de classe. " La matière utilisé pour recouvrir la toiture des classe est résistante et permet de garantir une bonne étanchéité" précise-il. Cette déclaration a été confirmée par le représentant des parents d'élèves qui a reconnu effectivement la bonne qualité du travail effectué. La même chose pour ce qui des travaux de revêtement confiés au second entrepreneur qui reconnait avoir même effectué des tâches qui n'étaient pas prévues par le contrat. Khalil Sow -Tagant

Regroupement de la Presse Mauritanienne (RPM) : Communiqué de presse

M. Ahmedou Ould Wedia directeur de publication du journal «SIRAGE» et vice- président du Regroupement de la Presse Mauritanienne (RPM) a été la cible lundi 26 novembre d’une agression devant son bureau, menée par deux individus empruntant un véhicule avec lequel ils ont tamponné sa voiture à deux reprises. La veille, notre confrère a reçu des menaces de mort proférées à son encontre par un individu non identifié. Cette agression est vraisemblablement en rapport avec les opinions exprimées par ce journaliste dans ses écrits. Le RPM dénonce cette attaque indigne, exprime sa solidarité pleine et entière avec le journaliste ciblé pour la seconde fois cette année et exige qu’une enquête sérieuse soit menée afin que des poursuites soient engagées contre les agresseurs. Nouakchott le 26 novembre 2012 Le Bureau Exécutif Source : RPM (Mauritanie)

Sélibaby / Marche de Soutien improvisée.

Si la marche organisée le samedi 24 novembre à Nouakchott à l’occasion du retour du président de la République, évacué suite à une blessure par balle depuis le 13/10/2012 a été un grand succès, rien de tel pour la marche faite à l’improviste à Sélibaby dans l’après midi du dimanche 25/11/2012. Aux élèves des établissements primaires et secondaires libérés pour les besoins de la marche , la plus ridicule de toutes celles déjà organisées dans cette ville du sud depuis l’avènement de l’ère démocratique en Mauritanie sont venus s’ajouter opportunistes et laudateurs pour faire le (m’as-tu vu) ou. satisfaire des soit disant cadres et/ou personnalités politiques de Nouakchott qui font semblant de pouvoir mobiliser. En effet de cette improvisation s’il y a enseignement à tirer, c’est d’abord le refus des populations d’applaudir inutilement. Pour ne pas dire autre fois ceux qui prenaient part aux activités du pari état ont cette fois ci brillé par leur absence. L’incapacité de pouvoir mobiliser ajoutée au découragement surtout de la jeunesse la plus marginalisée du pays et l’absence d’interlocuteurs capables ont donc caractérisée la marche qui a en plus des militants de l’U P R a vu la mobilisation des militants de l’A P P et surtout des nomades politiques de la ville de Sélibaby. Cependant au cours de cette marche amis et parents de certaines personnalités à l’image du S G du gouvernement étaient là pour exprimer leur soit disant soutien. Si autre fois les politiques du Guidimakha étaient connus par leur capacité de mobiliser et les populations par leur esprit de présence et d’appui aux cadres et/ou hommes politiques, il faut oser dire que la marche du dimanche organisée pour soutenir et/ou exprimer le besoin de stabilité du pays est un échec pour les politiques de cette ville et/ou région qui n’ont pas étaient au rendez vous de la mobilisation. Signé Amadou Bocar Ba/Gaynaako Cp/Guidimakha. Cridem

lundi 26 novembre 2012

Préparatifs de la 3eme édition du festival des villes anciennes: Un appui de 20 millions d'UM pour l’hébergement des invités.

Cent familles de la Moughataa de Tichitt ( 8O familles de Tichitt ville et 20 familles d'Agreygit) ont reçu des mains du Wali du Tagant Mr Yahya Ould Cheikh Mohamed Vall un montant de 20 millions pour l’hébergement des invités de la 3eme édition du festival des villes anciennes qui aura lieu cette année à Tichitt. Ces montants devraient permettre aux familles sélectionnées d'accueillir leurs hôtes et les mettre dans les conditions satisfaisantes. En visite à Tichitt en septembre dernier Mme Cissé Mint Boyda ministre de la culture de la jeunesse et de Sports avait, lors d'une réunion avec la commission régionale de supervision du festival, défini les critères de sélection des maisons d’hébergement, leur nombre et les montants qui leur seront alloués. Mme la ministre qui s'entretenait avec les populations lors d'une rencontre tenue dans les locaux du Hakem de Tichitt avait attiré leur attention sur le souci des pouvoirs publics de faire bénéficier les populations locales des retombées du festival. Le directeur de la fondation nationale pour la protection des villes anciennes M. Sidi Ali Ould Sidi Ali avait promis d'appliquer à la lettre les recommandations formulées lors de cette rencontre en faisant valoir la transparence et l'équité et en travaillant à multiplier les opportunités du festival au profit des populations locales. Khalil sow -Tagant

Tagant : Tidjikja et Tichit fêtent le retour du Président de la République - [Photoreportage]

Le retour du Président de la République a été fêté par les habitants de Tidjikja à travers une marche de soutien suivi d'un meeting tenu à la place de l'Indépendance. Les marcheurs (militants de l'UPR en majorité) ont été accueillis par l’intérimaire du Wali du Tagant Mr Seck Amadou Demba entouré des responsables de la sécurité régionale et des représentants des partis politiques de la majorité. Les orateurs qui ont pris la parole lors de ce meeting ont exprimé unanimement leur soutien au Président de la République et leur attachement indéfectible à son programme politique. Au même moment le Wali du Tagant Mr Yahya Ould Cheikh Mohamed Vall en visite à Tichitt pour superviser la sélection des familles devant héberger les invités de la troisième édition du festival des villes anciennes, a présidé un meeting de soutien au Président de la République organisé par les Habitants de Tichitt. Auparavant, il avait tenu,la vieille , un meeting à Agreyjit au cours duquel, il a rassuré les populations sur la santé du Président de la République. Khalil sow-Tagant

Festival Blues du Fleuve à Boghé : Une délégation forte de plusieurs membres reçue au Palais présidentiel.

Isselkou Ould Izidbih, Directeur de Cabinet du chef de l’Etat, a reçu en audience jeudi 22 novembre aux environs de 15 h30 minutes, une délégation conduite par Bâ Adama Moussa maire de la commune de Boghé. Outre le maire, la délégation comprenait entre autres : Sy Sidi Hamady adjoint au maire, Yall Zakaria Alassane, Bâ Fatimata Directrice de l’évaluation au ministère de l’éducation nationale, Bâ El Hadj sénateur du département, Rabi Aïdara maire de Sebkha, Ngaidé Abderahmane président de la sous-section UPR de Boghé, Sy Baba délégué régional du ministère du développement rural en Inchiri, Tourad Mokhtar, Niang Idriss et Daouda Diop chargé de communication du festival. L’audience s’est déroulée en présence de Wagne Abdoulaye Idriss et Abdellahi Ould Ahmed Damou, tous deux chargés de mission à la présidence de la République. Objectif de l’audience : remettre une lettre de parrainage du Festival Blues du Fleuve adressée au président de la République. Mais avant, l’’audience a permis au maire et sa délégation d’échanger avec le dircab du président de l’organisation à Boghé, les 7-8 et 9 décembre prochain de la 8ème édition du « Festival Bues du Fleuve ». Face au dircab du président de la République, le maire de la commune de Boghé a expliqué le contexte dans lequel intervient le festival, ses enjeux et ses objectifs. Festival, dira t-il au dircab, qui vise à consolider l’unité nationale et la cohésion sociale. « C’est un grand festival qui va rassembler 3.000 festivaliers et la population de Boghé », soutien le maire. Il a aussi parlé des moyens qu’il faut pour organiser ce festival avant d’évoquer les grands axes du programme. En réponse, Isselkou Ould Izidbih s’est d’abord félicité à son tour de cette initiative des populations de Boghé qu’il a remercié très chaleureusement. Puis il a dit toute l’importance que revêt cette manifestation pour l’Etat mauritanien, et qui, a t-il poursuivi, participe au raffermissement des liens d’unité, d’amitié et de fraternité entre les peuples qui partagent en commun le bassin du fleuve Sénégal. Isselkou Ould Izidbih s’est également réjoui de l’attitude des membres de la délégation qui, a t-il dit, ont réussi à transcender leurs clivages politiques pour se mettre au service du développement de leur terroir En guise de conclusion, le dircab a promis de transmettre la lettre à son destinataire. Déjà rencontre à Dakar A noter que les blues du fleuve seront organisés par Boghé et Demet prêts pour accueillir le Daande Leñol et ses invités. Pour une bonne organisation, les délégations des deux villes conduites par leur maire et le staff de Daande Leñol s’étaient déjà rencontrées à Dakar au mois d’octobre dernier, afin de peaufiner le programme et les modalités pratiques. Pour l’essentiel ils se sont entendus sur un programme commun. Ainsi, la ville de Boghé aura l’honneur d’abriter la cérémonie d’ouverture du festival le 07 Décembre alors que la clôture aura lieu a Démet le 09 du même mois. Il est prévu une exposition vente que la ville de Boghé va abriter, ainsi que les grands concerts. Les soirées culturelles auront lieu dans les deux villes. Il y aura également deux grandes conférences. Le Daande Leñol a aussi prévu une formation en sérigraphie et une caravane de sensibilisation dans la vallée. Des activités d’investissement humain sont aussi prévues comme le reboisement. Le maire de Boghé, Bâ Adama Moussa et celui de Démet Mamadou Dia, vont se joindre à Oumar Wade de Daande Leñol pour chercher des partenaires et des sponsors. Notons que d’autres rencontres ont eu lieu entre les différentes parties concernées. Notamment à Niabina où le lead vocal de Dande Leniol devait se reproduire. Suivant le procès verbal d’accords signé entre les deux parties à Dakar, les deux maires vont prendre en charge l’hébergement et la restauration des officiels et des invités d’honneur du festival durant tout leur séjour. En Mauritanie, branle-bas de combat Côté mauritanien, après cette rencontre en capitale sénégalaise, on est entré dans la phase pratique des activités d’organisation. Ainsi, les préparatifs vont bon train à Boghé où une réunion regroupant des jeunes, des femmes, des personnes ressources et des élus municipaux autour du maire de la commune, s’est tenue la veille de la fête de tabaski dans les locaux de l’hôtel de ville. Elle était consacrée à l’organisation de ce grand évènement culturel international dont le promoteur est El Hadj Baba Baïdi Maal, lead vocal de l’orchestre Dandé Légnol. A cet effet, le maire a fait part aux participants, des rencontres qu’il a eues avec la ministre de la Culture, de la Jeunesse et des Sports, madame Cissé Mint Cheikh Ould Boïdé, la marraine de l’évènement et d’autres hauts fonctionnaires des instituions de l’Etat et du système des Nations Unies. Sur ce registre, il a annoncé que le département en charge de la culture, de la jeunesse et des sports s’est engagé à participer au financement du festival. Il a toujours dans le même cadre adressé plusieurs lettres de parrainage aux opérateurs de téléphonie mobile (Mauritel Mobile, Chinguittel, Mattel), à la SNIM, à l’UNICEF, à l’OMS, à l’Office national du Tourisme, au ministère de la santé. Le maire avait profité de cette occasion pour faire le point sur l’évolution des préparatifs de ce festival au niveau d’un groupe de bonnes volontés composée de quelques ressortissants de la commune qui se sont portés volontaires pour appuyer la municipalité dans la préparation et l’organisation de la 8ème édition des Blues du Fleuve. Parmi ce groupe de volontaires, figure M. Dia Amadou Oumar (chercheur et directeur de publication du journal pularophone Foyre) qui assure la coordination des activités préparatoires) à Nouakchott, M. Békaye Ould Béchir (cadre à la direction du stade olympique, M. Bouyagui Touré (cadre à la Caisse des Dépôts de Développement), M. Sy Adama(professeur et ami personnel de Baba Maal), M. Sidi Hamadi Sy (adjoint au maire de Boghé et chargé des relations extérieures de cette institution), M. Yall Zakaria Alassane (ancien ministre) entre autres A l’issue de cette réunion, six commissions chargées du pilotage de la préparation et de l’organisation du festival ont été désignés par les participants en commun accord avec le maire conformément aux critères de compétence, de disponibilité convenue entre les deux parties. Chacune de ces différentes structures de pilotage comprend 5 voire 6 membres. Elles seront assistées par une vingtaine de sous commissions. Toutes ces commissions sont à pied d’œuvre depuis belle lurette pour ne rien ménager à la réussite de l’évènement. Moussa Diop www.cridem.org Source : Le Quotidien de Nouakchott

Mauritanie: Trois enfants meurent après être vaccinés.

A R’Kiz dans le nord de la Mauritanie, trois enfants sont décédés et d’autres placés sous surveillance médicale après qu’ils ont été vaccinés. Les victimes, deux jumeaux, deux frères et un troisième enfant, habitent tous dans le même quartier. www.cridem.org Source : Alakhbar (Mauritanie

dimanche 25 novembre 2012

Lettre ouverte à Monsieur le Président de la République française.

L'association nationale des guides sahariens à Monsieur le Président de la République française, mesdames et messieurs les ministres et décideurs Mesdames, Messieurs, Il y’a quelques jours, un tout jeune garçon répondait à notre demande concernant la fréquentation de l'auberge où nous nous arrêtions: « Des touristes ? On n'en voit même pas à la télé ! ». C'était à Tijikja, qui fait face courageusement à la sècheresse inquiétante de cet été 2011. Les troupeaux, richesse du Tagant, sont déjà en difficultés. Et les équipements touristiques, qui pourraient apporter le revenu complémentaire si nécessaire à la région, sont inoccupés. La même histoire pourrait se raconter depuis l'Adrar. Chinguitti, haut lieu de l'Histoire, blottie depuis quelques 800 ans an bord de son oued, semble en léthargie sous le sable qui l'étouffe. Ce sont en fait les plus hauts sites de la Mauritanie qui se trouvent brutalement éjectés des circuits touristiques mondiaux. Que s'est-il passé ? La Mauritanie, membre du monde francophone, a naturellement développé son tourisme naissant pour l'essentiel à partir des agences françaises. Or, par palier depuis 2007 et jusqu'à aujourd'hui, le ministère des affaires étrangères français a classé les principales zones touristiques du pays en « zones rouges », formellement déconseillées aux touristes. Les agences ne peuvent prendre ce risque, et suppriment peu à peu cette destination de leurs catalogues. Mesdames et Messieurs, avez-vous vraiment conscience qu'en classant ainsi les zones touristiques mauritaniennes, vous condamnez à mort une activité essentielle au développement de notre pays vers un modèle respectueux de notre population, de l'environnement, et riche de nos savoirs-faire ancestraux ? Vous objecterez que des drames survenus en Mauritanie en 2007 et 2009 expliquent ce classement. Pouvons-nous humblement vous demander s'il est des places au monde qui n'aient jamais été éclaboussées par les soubresauts liés à l'état actuel du monde ? En pleine métropole, des drames de grande ampleur ont ensanglanté Madrid, Londres, Paris même. Auriez-vous laissé classer votre capitale, depuis l'affreux attentat du RER Saint Michel, en zone fortement déconseillée ? Plus récemment encore, le célèbre café Argana à Marrakech dans lequel plusieurs citoyens français ont trouvé la mort, a suscité même une réaction positive du gouvernement français en encourageant et en approuvant cette destination. La surveillance des routes de Mauritanie a permis maintenant deux années sans aucun incident à déplorer. En effet, le gouvernement mauritanien déploie depuis cette date de gros efforts en matière de sécurité de ses frontières et même au-delà. De tels efforts et de tels engagements des pouvoirs publics sont même salués par votre gouvernement sans que cela ne soit compensé en conséquence. Plus que cela, l’Adrar et le Tagant, que nous venons d'évoquer, n'ont jamais connus aucun épisodes dont ait pu souffrir un touriste. Le maintien de la classification rouge est injuste. Nous voudrions que vous compreniez également qu'elle risque d'être parfaitement contre-productive. La vraie question qui nous est posée à tous est celle du non retour de tels actes. Les vastes espaces mauritaniens présentent une caractéristique importante : ils sont vivants, c'est-à-dire habités. Et ces populations qui les habitent et maintiennent vivantes les oasis, qui les parcourt inlassablement avec leurs troupeaux, sont le meilleur rempart contre leur utilisation par des bandes maffieuses, de coloration politique ou non. Le développement touristiques de ces régions, où les savoirs-faire ne sont pas enfermés dans des musées ethnologiques, mais déployés au quotidien par la population, en permettant à ces gens de vivre décemment de leurs savoirs, et créant de nouveaux débouchés pour les jeunes, construit un véritable mur vivant contre la dégradation des régions du Sahara en zone de non droit. Il est très urgent de repartir sur ce chemin, tant que les jeunes pousses du tourisme apparues il y a une quinzaine d'année ne sont pas définitivement perdues. Nous vous appelons de toutes nos forces à lever le classement en zone rouge des régions touristiques de la Mauritanie, classement injuste et potentiellement catastrophique. Très respectueusement, Pour l'association nationale des guides sahariens, Mohamed Mahmoud Bewba Nemoud

Cridem

vendredi 23 novembre 2012

Ouverture de 10 nouveaux centres d'enrôlement dans des communes rurales

Dix nouveaux centres d'enrôlement seront ouverts dans dix communes rurales par l'Agence Nationale du registre des populations et des titres sécurisés (ANRPTS) pour faciliter aux populations l'acquisition des documents sécurisés d'état-civil. Le coup d'envoi de cette opération a été donné jeudi à Nouakchott par le ministre de l'intérieur et de la décentralisation, M. Mohamed Ould Boilil,à partir du centre technique de l'ANRPTS,à travers les équipes et les missions devant superviser l'opération. Les nouveaux centres concernent les communes d'Ennouel et Hassi M'Hadi dans la wilaya du Hodh Charghi, Lihreijatt, Modbougou et Oum Lahyadh dans la wilaya du Hodh Gharbi, Ligrane et Blajmile dans la wilaya de l'Assaba, Lahrach dans la wilaya du Gorgol, Lahraj et Hassi Cheggar dans la wilaya du Guidimakha. Les équipements envoyés se composent du matériel et des outils nécessaires Dans son mot pour l'occasion, le secrétaire général du ministère de l'intérieur et de la décentralisation, M. Mohamed El Hadi Macina a indiqué que cette décision intervient pour faciliter les opérations d'enrôlement des populations au niveau des communes rurales, soulignant qu'elle s'ajoute aux efforts des 104 centres déjà opérationnels sur toute l'étendue du territoire national, en plus de deux ouverts à l'étranger à cet effet. " L'ANRPTS vise à renforcer ses capacités dans ce domaine avec le recensement réalisé déjà de plus de 1.750.000 citoyens " a-t-il dit. Il a aussi constaté que l'affluence pour le retrait des nouvelles CIN est toujours faible et invité les citoyens à se diriger vers les centres d'enrôlement pour les retirer. Pour sa part, le directeur général adjoint de l'ARNPTS, M. Sidi Ali Ould Tiyib a souligné que l'envoi de l'équipement, objet de la présente cérémonie, s'inscrit dans le cadre de la redynamisation des opérations d'enrôlement réalisées par l'agence pour assurer le recensement de tous les citoyens dans le registre de la population et des titres sécurisés. " 116 centres ont été ouverts jusqu'à l'heure, équipés des moyens de communication, de l'électricité et du matériel logistique pour mener à bien leur travail en plus de l'emploi de 670 personnes " a-t-il ajouté, indiquant que l'agence est à pied d'oeuvre pour émettre des visas destinés à appuyer le travail des consulats mauritaniens à l'étranger ainsi que pour contrôler le mouvement des personnes depuis ou en partance de la Mauritanie. Ould Tiyib a appelé les mauritaniens à affluer sur les centres d'enrôlement pour obtenir les titres sécurisés leur permettant d'exercer leurs droits civils et politiques ainsi que pour bénéficier des opportunités de l'emploi, de l'enseignement et des autres services publics exigeant la détention de ces pièces. Notons, que par ailleurs, la délégation a effectuée des visites aux bureaux et aux salles du centre technique de l'agence pour s'informer de ses activités dans le cadre de l'opération d'enrôlement des citoyens. www.cridem.org Source : Agence Mauritanienne d'Information

Célébration de la journée mondiale de lavage des mains par la DREFP de Dakhlet Nouadhibou.

Ce mercredi 14 novembre était célébrée dans la capitale économique, la journée mondiale de lavage des mains, en collaboration avec l’UNICEF. Devant les élèves de l’école de Leareguip, l’adjoint au DRAS de Nouadhibou a procédé à une démonstration de lavage des mains à l’eau et au savon. Puis les écoliers, à leur tour, ont répété l’action jusqu’à la maitrise. Il leur a été expliqué la place qu’occupe le lavage des mains dans les règles d’hygiène. Savia Mint Bamba, DREFPT de Dakhlet Nouadhibou a expliqué que l’opèration de sensibilisation durera jusqu’au 30 novembre et touchera l’ensemble des écoles de la wilaya. ‘Le lavage des mains joue un rôle important dans la prévention des maladies contagieuses telles que la diarrhée, le choléra, la conjonctivite’, a dit la DREFPT. Ce geste simple doit être intégré dans toutes les activités quotidiennes de la vie, au moment de la sortie des toilettes, avant et après les repas, à la descente de l’école…’, a –t- elle ajouté. Cette sensibilisation sera encadrée par des inspecteurs d’enseignement. L’objectif de la journée mondiale de lavage des mains est de sensibiliser sur les conséquences d’une mauvaise hygiène des mains. La cible principale visée par l’UNICEF ce sont les enfants. Ont assistée à la célébration, le wali mouçaid, le commissaire central, le commandant de la garde, le chargé des affaires sociales de la commune de Nouadhibou, le délégué régional du développement rural, le président du bureau des parents d’élèves. Abou Bâ

lundi 19 novembre 2012

Boghé : Tostan forme ses CGC sur la gestion des microcrédits.

Dans le cadre de l’exécution de son projet intitulé « renforcement des capacités des communautés mauritaniennes pour la promotion de l’abandon de l’excision », l’ONG internationale Tostan, en partenariat avec l’UNICEF et le MASEF, organise à partir de ce lundi 19 novembre 2012, à la Maison des associations de Boghé, un atelier de formation sur la gestion des fonds d’appui au développement au profit de 90 membres issus de 30 comités de gestions communautaires (CGC). Cette formation qui s’étale sur trois jours a pour but de former les participants sur le droit du travail, la formation d’une AGR, les étapes de l’étude de faisabilité d’un projet, les éléments fondamentaux de la gestion des projets, les aspects de la gestion des ressources humaines et les techniques d’implantation des activités de microcrédits. Peu avant l’ouverture officielle, le formateur M. Cheikh Diouf, conseiller pédagogique de Tostan qui traîne une longue expérience (il a instruit plus de 600 CGC) s’est adressé aux participants pour exprimer sa satisfaction de séjourner à Boghé pour la 2e fois depuis 2008 pour une formation du même genre, exhortant les participants à faire preuve de sérieux et d’abnégation pour en tirer le maximum de profit. Ceux-ci ont exprimé leurs attentes par rapport à cette session à savoir s’initier aux notions élémentaires de gestion et échanger avec d’autres membres de CGC venus de milieux divers. Après une évaluation des pré-requis des apprenants sur le microcrédit et ses modes d’accessibilité, M. Diouf a rappelé que les microcrédits sont de « petits prêts exclus du circuit économique accordés en milieu rural à des personnes démunies pour les aider à réaliser des activités génératrices de revenus ». C’est ainsi, a-t-il ajouté, que Tostan a élaboré un programme de microcrédit qui combine l’éducation à la pratique pour appuyer ses communautés cibles sachant que la satisfaction des droits fondamentaux de la personne est tributaire des moyens financiers. La cérémonie d’ouverture de cette session de 3 jours a été surtout marquée par un échange d’allocutions entre le maire de la commune de Boghé, M. Bâ Adama Moussa, le coordinateur de Tostan en Mauritanie, M. Mamadou Baba Aw et la coordinatrice régionale du MASEF, Mme Toutou M/ Yacoub. L’édile a d’abord souhaité la bienvenue à ses hôtes avant d’indiquer que « cet atelier que la ville de Boghé a l’honneur et le privilège d’accueillir représente une étape importante dans la stratégie de lutte contre la pauvreté ». Quant à Mme la représentante du MASEF, elle s’est dit persuadée que « cette formation ne manquera pas de renforcer les compétences des bénéficiaires surtout les femmes dans le domaine de la gestion des microcrédits » assurant que « le changement des mentalités passe obligatoirement par là ». Enfin, le coordinateur de Tostan a d’abord présenté le contenu de la session puis remercié l’ensemble des 30 CGC présentes « qui n’ont ménagé aucun effort pour la réussite du programme dans la Wilaya ». Il a ensuite précisé qu’à l’issue de cette formation, « les CGC vont bénéficier de fonds pour appuyer leurs activités génératrices de revenus afin d’améliorer leurs conditions de vie en général et leur santé en particulier » avant de demander aux autorités administratives locales « de transmettre aux instances de décision les bons résultats obtenus durant l’évaluation à mi-parcours du projet ». Dia Abdoulaye camadia6@yahoo.fr

Nouadhibou : Découverte d’engins explosifs à Boulaenwar

Des engins explosifs, dont des mlines et des obus ont été découverts à 9 km à l’est de la localité de Boulenwar, 90 km au sud de Nouadhibou, a appris ANI de source informée. Selon cette même source, le chef d’arrondissement de Boulenwar s’est rendu surplace, en compagnie de responsables sécuritaires, après avoir été alerté par un habitant. Un équipe du génie militaire a pu se rendre sur le lieu de la découverte. Par ailleurs, une autre source informée a indiqué « qu’il s’agit seulement de débris d’engins explosif abandonnés depuis la guerre du Sahara découverts par le vent ». ANI

Zouerate: une manifestation contre la mutation d'un médecin gynécologue

A la ville de Zouerate (nord de la Mauritanie) de dizaines de femmes ont organisé, ce dimanche 18 novembre, une marche de protestation contre la mutation de leur médecin gynécologue Béchir Ould Diana, a fait savoir le correspondant d'Alakhbar. La marche a démarré à partir de l'hôpital régional de Zouerate pour prendre fin devant les locaux de la wilaya.Les femmes réclament l'annulation de la note de service de l'affectation ainsi que la satisfaction de doléances du docteur en question. Ould Diana a eu le mérite, selon l'une de femmes en protestation, d'avoir apporté beaucoup d'amélioration à la santé maternelle dans la wilaya de Tiris Zemmour. www.cridem.org Source : Alakhbar (Mauritanie

dimanche 18 novembre 2012

Décès de Hamoud Ould Naji sénateur de Boutilimit.

Le sénateur de Boutilimit Hamoud Ould Naji est décédé samedi 17 octobre, a rapporté une source familiale. L'octogénaire était un leader politique et (selon des témoins) une grande figure respectée en Mauritanie. Il fut élu sénateur, en 2010, sur la liste d'une coalition regroupant l'UPR (majorité) et Tawassoul (opposition). www.cridem.org Source : Alakhbar (Mauritanie)

Au Brakna : à Boghé, les élus locaux, les services techniques de l’état, les intervenants internationaux et les réseaux locaux du RPC (tous, des 4 communes Boghé, Keadi, Bababé et Rosso) en conclave.

La grande salle de L’ancien hôtel d’Azur de Boghé a abrité ce 16 novembre 2012, un atelier premier du genre, organisé par le RPC présidé par le professeur d’université Mr Amadou Sall et ce sera du 16 novembre jusqu’au 17 novembre 2012. L’atelier est axé sur la thématique : atelier intercommunal sur l’état d’avancement du cadre politique légal et institutionnel de la décentralisation entre les réseaux locaux, les communes, les services techniques de l’état, la direction de la décentralisation, collectivités locales et les autres intervenants à Boghé. Cette rencontre regroupe les adjoints aux maires des communes de : Bababé, Boghé, Rosso et Keadi et d’autres participants potentiels : les représentants de l’administration, les services techniques de l’état, les intervenants internationaux et les réseaux locaux du RPC (réseaux d’organisations de la société civile pour la promotion de la citoyenneté) des quatre communes déjà citées. L’objectif est de donner une impulsion nouvelle de la vie politique et économique du pays, une réelle démocratisation, un renforcement de l’option de décentralisation et la mise en œuvre des principes de la gouvernance qui restent désormais des orientations stratégiques et des reformes structurelles comme réponse à une demande sociale forte, notamment des couches les plus déshéritées. à travers des interventions des séminaristes et des débats riches en enseignement nous avons retenu en résumé ceci : que Le développement local a pour but d’améliorer les conditions de vie des citoyens à travers une meilleure qualité des prestations fournies par les collectivités territoriales. C’est à cette condition que le processus de décentralisation pourra bénéficier de l’adhésion des populations. Diop Mohamedou Abou dit Hbodiel CP Le Véridique au Brakna (FM Cascas)

samedi 17 novembre 2012

Administration: Le gouverneur de Rosso délivre un document sensible et dit ne jamais se souvenir de cette délivrance !

Cette scène inimaginable s’est déroulée dans la région du Trarza, notamment à Rosso ; suite à une autorisation faite par le gouverneur de Rosso qui autorise des villageois à creuser un canal pour irriguer leurs champs, une rixe a failli surgir entre deux villages voisins. En effet, ce canal d’irrigation en question passe dans un village voisin, et du coup met en péril les habitations, les habitants et leurs troupeaux. Et lorsque ces victimes sont parti à la capitale régionale demander des explications sur cette autorisation plus que ambiguë, le gouverneur leur répond simplement qu’il a oublié si c’est lui qui a fait cette autorisation ; et pourtant le cachet du gouverneur est plus que visible. Comment peut-on expliquer, ce manque de responsabilité émanant d’un administrateur d’une région ? Comment peut-on délivrer une autorisation aussi sensible sans avoir une copie de cette autorisation ? Cette situation dénote le mépris et le manque de responsabilité quand il s’agit de traiter des affaires concernant les populations noires de cette zone ; pourtant cette autorisation a failli occasionner une querelle entre des villages et perturber la paix qui régnait dans cette zone. Cette irresponsabilité a conduit la perte des terres de beaucoup de villages au niveau de la vallée, et a fait perdurer l’impunité dans cette zone. Ces manquements sont inacceptables !! Aziz doit nommer des administrateurs responsables capables de gérer les problèmes que rencontrent les populations au lieu d’attiser la haine entre eux !!! www.cridem.org Source : fulfulde

Le R.P.C (réseau pour la promotion de la citoyenneté) lance une campagne de sensibilisation

sur le rôle et la responsabilité des acteurs de la commune et la participation des citoyens, à la clé un livret communal comme support de d’information et vulgarisation des concepts de « décentralisation » et « développement local ». C’est dans les locaux de l’hôtel de ville de Bababé que s’est déroulé Ce mercredi, le lancement des premières journées de sensibilisation sur le rôle et la responsabilité de la commune et la participation des citoyens en vu de les amener à mieux appréhender cette nouvelle politique de décentralisation et de développement local. Cette rencontre qui a regroupé plus d’une trentaine de femmes et d’hommes venus représenté des coopératives ou des O.N.G locales, a été marqué par la présence du représentant du hakem, du troisième adjoint au Maire de Bababé, du médecin chef de bababé ,des représentants des O.N.G Nationales et internationales comme l’A.M.D.H ; Monde III ;World Vision etc.. En effet, c’est Monsieur Amadou Bocar Ly président du réseau R.P.C local de Bababé, qu’est revenu de prendre la parole en premier pour souhaiter la bienvenue aux participants et aux autorités locales. Il fera ensuite un bref rappel du réseau local de bababé qui dira-t-il s’est installé dans la commune en juin 2011 et regroupe une quinzaine d’associations issues des coopératives ou O.N.G locales. Cet accompagnement des acteurs locaux a pu voir le jour grâce à l’appui technique du réseau national R.P.C, sur financement de l’inter môn Oxfam (Junta). Du coup, il poursuivra son monologue en disant que cette campagne de sensibilisation est venue renforcer l’efficacité de la participation citoyenne et la synergie devant liée la commune (pivot du développement local) et les populations de la dite commune. Ceci, après une série de formations visant à renforcer les capacités des membres des organisations des réseaux locaux dans des thèmes aussi riches et variés que la gouvernance administrative et financière ,la communication interne et externe, genre , leadership, montage des projets … Toujours, dans le souci de mieux vulgariser et toucher le maximum de personnes à travers la commune que le réseau a décidé d’organiser cette caravane qui commencera ce jeudi et se terminera vers le mardi prochain. Elle touchera ainsi dans la zone Est : Fondé Dierry, Wouro Dialaw, Hotiéré Thioubalel, Wan Wan, Bagdad. Zone Ouest : Dioudé Dierry, Dioudé Dandé Maayo, Abary, Dounguel Dierry, Wouro Kossa. Centre : Madina Bababé, Windé Niawooré 1et 2. Les villages de darto Thioubalel, Naim, Maté Goum, seront visités ultérieurement compte tenu leur enclavement dû aux eaux de pluie. Enfin, le président du réseau local R.P.C de Bababé a terminé son exposé par un plaidoyer envers les organisations internationales basées dans la commune de Bababé pour un appui et un partenariat franc et sincère pour le renforcement de la dynamique autour du développement local de la commune. www.cridem.org Source : Armia Dem

Rosso : La politique : trompeuse et tueuse.

A Rosso, nos dirigeants hommes politiques ne sont pas respectables, Il faut pour cela, il faut plus de compétence, un sacré sens de la distance et de la dérision pour une connaissance absolue du rôle d’un politicien face aux populations. En effet, en l'état actuel de nos leaders politiques, depuis 30 années avec toutes ces histoires de promesses, de magouilles et manigances, retours de manivelles, n'intéressent plus les populations. De quoi a besoin le Département de Rosso ? Des leaders de qualité, alertes, ingénieuses, maîtrisant à fond les difficultés que nous vivons au sein de nos localités. C'est évident. D'ailleurs, nous avons constaté une réelle fracture entre nos hommes politiques et les populations, pour elles, la politique est une arène de mensonges tellement qu’elles en ont trop souffert des flatteries liées à des jets de sous, de corruption ou même parfois des jeux de jambes. Peut-être est-ce là tout le génie que doit avoir un politicien : ne pas se laisser embrigader dans les théories politiciennes qui font abstraction d'une catégorie infiniment plus grande que celle de la classe dirigeante. En réalité nos leaders politiques ont l’art de flatter les populations, mais sans rien n'apporter de concret selon les priorités que nous vivons tous les jours : la gestion des ordures ménagères, le manque d’infrastructures de santé ,des sport et de loisirs, le manque d’effectifs du personnel de santé au niveau des villages, les problèmes sur les évacuations sanitaires où plusieurs cas de décès peuvent s’y attendre, les occupations anarchiques au niveau des voix publiques d’où les surfaces communales sont souvent bradées a des fins personnels . Nos localités sont verrouillées par des "experts", des politiciens qui tournent en rond depuis des années. Ils s'autocongratulent, prétendent détenir la vérité et font preuve de condescendance vis-à-vis de la jeunesse (vous vous rendez compte de la dette qu'on va leur laisser)...et ils retournent dans leurs commissions... et si la jeunesse de Rosso réfléchissait à son avenir…. Tout le monde peut constater l’existence des patrimoines de développement que nous avons à Rosso, l’agriculture, l’élevage, les représentations de L’Etat et d’autres facteurs économiques. Regardez le cas des diplômés chômeurs qui ont bénéficiés sous nos yeux des périmètres cultivables de l’ex Ferme Mpourie, on se demande si cette jeunesse Rossossoises en a bénéficiée et pourtant nous avons des capables et diplômés comme les autres Régions sélectionnées. Nos représentants nous ont toujours tenus des promesses pour lutter contre le chômage des jeunes. Ils ne sont là pour utiliser des termes à la mode qui produisent leur lot de propositions, sorte de compilation des banalités ambiantes, des derniers sujets "tendance"....mais qui ne sont jamais suivis d'effet. Ce temps perdu, qui représente un coût non négligeable pour nos localités pourrait avantageusement être repris par la jeunesse pour devenir un temps d'avenir. Dans les mémoires de fin d'étude, ne serait-il pas possible de proposer ces sujets qui font le bonheur des élites? Il y a de nombreux étudiants résidents et ressortissants de bon niveau à Rosso où ailleurs, mais qui se sentent frustrés par les actes d’envahissement des responsabilités et de priorités que nos leaders incarnent depuis toujours. Ne pourrait-on pas les faire imprégnés dans les programmes de développement qui intéressent nos localités, ce qui serait formateur sur des sujets concernant nos difficultés d'aujourd'hui tout comme notre avenir? Il faut savoir que la société que nous allons léguer est plus importante que le montant d’une dette. Une société qui marche peut toujours rembourser ses dettes, une société en difficulté ne peut que s'enfoncer. Des sujets récurrents, difficiles comme le problème de l’emploi peuvent très bien être pris en compte au niveau de la réflexion par les jeunes. Les sujets sont nombreux à Rosso, il faut les dimensionner. La jeunesse est plus concernée que le reste de la population par l'avenir de Rosso, il est normal qu'elle y ait réfléchi. La jeunesse a besoin de prendre contact avec les réalités pour échapper aux promesses des flatteurs La jeunesse de Rosso souffre d'être prise en main par des anciens qui parfois l'étouffent La jeunesse de Rosso a plus de chance de casser les paradigmes dans lesquels, nous adultes, sommes enfermés depuis des années. Il est certain que notre jeunesse a été fortement conditionnée. il est probable qu'elle soit dans les mêmes prisons intellectuelles que les nôtres, cependant, confrontée à des problèmes réels, elle est sûrement capable de proposer des solutions inédites. Nos leaders doivent en réalité donner des réponses simplifiées à des questions qui ne se résolvent pas d'un simple coup de baguette magique. C’est cette affection qui joue avec la peur dans le cœur des masses. Il est temps pour ceux qui se croient au pouvoir par essence et pour l'éternité, croient qu’ils ne « flattent plus les populations vivants dans nos localités, sans rien apporter de concret » Je m »adresse à vous hommes politiques et autres leaders de Rosso. Ce qui est sûr, c'est que savoir se faire entendre du grand nombre, en mots simples, est une vertu. Le vice, c'est d'en abuser pour tromper nos vigilances. Mais en politique, la tromperie est partout. Chez le bourgeois installé, style gendre idéal, comme chez la brute épaisse de la Marge. Simplement, ils trompent différemment. Ces leaders qui nous dirigent ont chacun des stratégies diverses et variées pour arriver à leurs fins. Ce n'est pas une nouveauté. Probablement avons-nous les leaders que nous méritons. L'essentiel est de savoir soi-même ce qui importe. Des valeurs, un but commun, un rêve ? Tout ça à la fois même. Et ne pas se laisser abuser par des discours tronqués. Le reste est indépendant de notre volonté. La vision littéraire que j’ai face aux problèmes majeurs que nous vivons dans nos localités à Rosso, représente bien la vérité de l'essence politique : trompeuse et tueuse. Hélas la tromperie est répandue en politique comme ailleurs. Chers politiciens de ma ville « Rosso » Je vous adore et merci pour la beauté de la langue, mais n'oublions pas que lorsque les politiques se perdent en querelles fratricides et que les citoyens n'utilisent plus leur savoir faire qu’aux déroulements d’évènements, c'est qu'est arrivé la période de fin de civilisation ou chacun d'entre vous est plus préoccupé de la défense de ses intérêts privés que du bien public. En un mot lorsque la politique se fait gestion au lieu d'être vision, souffle, espoir. Il y a donc lieu d'être pessimiste. Ibrahim Idriss Cridem

Tourisme :Sauver les guides et accompagnateurs touristiques de l’Adrar

Photo70 guides affiliés à l’Association nationale des guides sahariens (ANGS) vivent une situation des plus difficiles du fait de la forte régression des activités touristiques que connait la wilaya. Le départ de « Terres d’aventure » a été, à titre d’exemple, très ressenti par le groupe de guides avec lequel il traitait. Ce tour operator français organisait 18 circuits par saison touristique. Un guide gagnait 200 euros par circuit soit un revenu mensuel de 300 euros – l’équivalant d’environ 115 000 de nos ouguiyas. Le président d’ANGS, Mohamed Mahmoud Bowba Nemoud, s’inquiète pour l’avenir du secteur du tourisme et ne cache pas sa tristesse de voir s’effondrer comme un château de cartes tout ce qui a été construit deux décennies durant pour asseoir la destination « Mauritanie ». L’ANGS pense qu’à défaut de trouver des solutions de rechange à la crise que traverse le secteur, les pouvoirs publics doivent penser à une reconversion rapide des quelques 15 000 personnes qui vivaient des fruits du tourisme dans la wilaya de l’Adrar. Source : ANGS Adrar Info

Menaces d’invasion de criquets pèlerins au Maghreb

Selon l’Observatoire acridien (FAO), la situation relative au Criquet pèlerin demeure sérieuse. De nouveaux rapports indiquent que les ailés de seconde génération forment des groupes et de petits essaims dans le nord-est du Mali. Au Niger et en Mauritanie, les opérations de lutte terrestre se poursuivent contre des groupes de larves et d’ailés. Des bandes larvaires se forment près de Tahoua, au Niger, et sur la côte de la Mauritanie, au sud de Nouakchott. Des opérations de lutte ont également été réalisées dans le sud de l’Algérie contre des groupes d’ailés, près de la frontière avec le Niger. On s’attend à ce que davantage de groupes et de petits essaims se forment au Mali et au Niger et se déplacent vers l’Algérie, la Libye, le nord-ouest de la Mauritanie et peut-être le Maroc dans les prochaines semaines. Au Soudan, des opérations de lutte aérienne et terrestre sont en cours contre des essaims qui se sont formés dans le désert de Baiyuda, au nord de Khartoum. Les ailés se déplacent vers les zones de reproduction hivernale le long de la mer Rouge du Soudan. Selon les estimations de l’Observatoire (mise à jour le 13 novembre 2012), la Tunisie devrait être épargnée. Pourtant jeudi, 15 novembre 2012, des petits groupes de criquets sahariens ont fait leur apparition, dans le gouvernorat de Tozeur (sud ouest). Selon la directrice de la production végétale du commissariat régional du développement agricole (CRDA), contactée par téléphone par l’agence TAP, « des équipes dépêchées sur place, ont constaté que des petits groupes de criquets sahariens ont fait leur apparition dans les villes de Hazoua, Chbika et Degèche, soulignant que les informations reprises par les réseaux sociaux faisant état de nuées de criquets sont exagérées et que la situation n’est pas alarmante ». Elle a affirmé que des équipes de reconnaissance poursuivent leur travail de veille dans toute la région pour détecter éventuellement l’apparition de nouveaux groupes. Di avec TAP www.cridem.org Source : Direct Info (Tunisie)

Boghé : cérémonie officielle du lancement de la campagne de sensibilisation sur les rôles des communes et participation des citoyens - [PhotoReportage].

L’initiative émane du réseau local de Boghé du RPC (réseau d’organisation de la société civile pour la promotion de la citoyenneté). C’est le maire adjoint de Boghé Mr N’diaye Djibril qui a présidé cette campagne de sensibilisation sur les rôles des communes et participations des citoyens. Cette manifestation a été marquée aussi par une forte mobilisation des 15 organisations (coopératives ou bien ONG ) que compose ce réseau local à savoir : Amad (El hadj Ba), New Vision (samba Fall), Apif (Atoumany Diop), Aplvb (Sid ould maouloud), Amdh (Ciré Dioum), Fabouya (Mariéta Abdallah Dia), Csvvdh (hawa mint Oumar), coopérative d’oumakala wane (Coumba Niang), Coopérative Emel (wolda mint Boudach), coopérative de Bakaw (Fama Gaye), coopérative de Sarandogou (Hadia Ciré Sakho, coopérative de Ganki (Hadjiratou Ndongo), coopérative Waboundé (Abdel Kader samboly), coopérative silvo pastorale de Boghé Est (cheikh ould Ahmed) et coopérative de Thialgou (Aminata Yall). Ce projet RPC est financé par Jumta d’Andalouse avec l’appui Intermon Axfam. En Mauritanie, actuellement le réseau d’organisation de la société civile pour la promotion de la citoyenneté RPC intervient dans les quatre communes : Keadi, Bababé, Boghé et Rosso. Ouvrant la cérémonie, Mr Samba Fall président du réseau local de Boghé du RPC a élucidé à l’assistance le pourquoi de cette rencontre, il dira : « hommes, femmes, jeunes de différents groupes culturels ethniques sont désormais ensembles, travailler avec la commune pour résoudre des problèmes divers de leur localité respectif, il s’agit d’aller directement vers ces citoyens leur expliquer et faire comprendre : qu’est ce c’est la commune ? Leurs droits et devoirs et sur le plan du développement communal ». Ba Aliou Nango l’animateur du projet au niveau communal (Boghé) a mis l’accent dans son intervention bouillante sur l’importance du RPC et exhortera les 15 organisations membres du RPC local à s’assumer mieux leur rôle en tant que citoyens et citoyennes. Lui, succédant Mr N’diaye Djibril a félicité d’abord les ONG et coopératives qui ont la chance de travailler en commun pour un intérêt collectif qui va vers les buts salutaires de notre commune, en suite, il dira : « je ne peux que m’en réjouir, j’ai assisté à Rosso et à Bababé à un atelier de ce genre. ». Nous sommes aujourd’hui les 1ers bénéficiaires de ce réseau qui va nous aider et voir même nous accompagner dans la tache grandiose de la commune. Vous êtes les bienvenues, la commune est prête à coopérer sur tous les plans. Au nom du maire de la commune de Boghé, je déclare ouvert le lancement officiel de la cérémonie de sensibilisation sur les rôles des communes et participations des citoyens. Je prie Allah le tout puissant de vous offrir tous le moyens nécessaires pour arriver à résoudre les problématiques de nos milieux. ». Ce projet RPC (réseau d’organisation de la société civile pour la promotion de la citoyenneté) s’appui sur un programme dans un livret de sensibilisation sur la commune. le contenu est centré sur la commune, ses rôles et ses responsabilités, sur les droits et devoirs et sur le plan du développement communal. Le second contenu traite la décentralisation et la gouvernance, sur la gouvernance environnementale, sur l’équité du genre et en fin sur la diversité culturelle. Etaient conviés aussi à la cérémonie les partenaires au développement et voici le bureau local de Boghé : Président : Samba Fall, vice présidente : Mariéta Abdallah Dia, trésorier Général : Abdel khader Samboly, chargé de communication : Hadia Ciré, chargé de relations extérieures : Sidi Ould Maouloud. Diop Mohamedou Abou dit Hbodiel CP Le Véridique au Brakna. (FM Cascas) Cridem

vendredi 16 novembre 2012

Ouverture à Nouadhibou d'une conférence internationale sur les pêcheries artisanales, côtières et céphalopodières en Mauritanie .

image manquante Une conférence internationale sur les pêcheries artisanales, côtières et céphalopodières en Mauritanie sous le thème : "forte demande pour ressource limitée " a débuté ses travaux mercredi à Nouadhibou avec la participation des experts nationaux, des intervenants dans le secteur de la pêche et des invités venus du Sénégal, du Maroc et de la France. La rencontre de cinq jours est organisée par l'institut mauritanien des recherches océanographiques et des pêches (IMROP) avec le concours financier de la coopération espagnole, permettra de donner un avis scientifique aboutissant à une meilleure exploitation de ce sous- secteur. Supervisant la rencontre, le ministre des pêches et de l'économie maritime, M.Eghdafna Ould Eyih a souligné l'importance socioéconomique et culturelle du sous secteur de la pêche artisanale et côtière et leurs industries annexes, intérêt manifesté à travers la procréation de revenus pour vivre 40.000 familles et une production annuelle de 200.000 tonnes pour une valeur de près de 30 milliards d'ouguiyas. Il a ajouté que le secteur apporte une contribution significative à la sécurité alimentaire des populations mauritaniennes. Au sujet de la nature des captures, le ministre a noté que sur 70 taxons capturés, le sous- secteur ne repose que sur le poulpe et les clupéidés (sardinelle et plus récemment l'éthmaloses qui ont représenté les ¾ de ce segment en 2011. Il a ajouté que la surexploitation du poulpe est déjà confirmée et que la sardinelle ronde est pleinement exploitée. Pour pallier à cette situation, le ministre a précisé que le nouveau plan de gestion de la pêche artisanale et côtière encourage une diversification par la mise en exploitation de plusieurs espèces actuellement peu exploitées comme sardinelle plate, sardine, rouget, cymbium et praires. Pour sa part, la représentante de la FAO à Nouakchott, Mme Meriam Mehamat Nour, elle souligné l'importance de cette conférence scientifique pour la valorisation des ressources halieutiques, surtout les pêcheries artisanales et côtières dont l'apport est probant en terme d'opportunités d'emploi et des entrées en devise. De son côté, le directeur de l'IMROP, M.Mohamed M'Bareck Ould Soueilem a précisé que la gestion rationnelle du poulpe nécessite une évaluation scientifique des quantités des captures autorisées. AMI