dimanche 7 février 2010

Lutte contre le diabète à Nouadhibou : un exemple à suivre…

L’Association des Diabétiques du Nord (ADN), créée en Février 2005, vient d’obtenir le financement d’un microprojet intitulé : « Soins et Education Thérapeutique des patients diabétiques de la Wilaya de Dakhlet- Nouadhibou ».

Ce microprojet entièrement conçu, élaboré et présenté par ses membres, est financé par La Fondation Centro de Investigacion y Cooperacion para el Desarrollo (CIDEAL), en partenariat avec S.O.S. Pairs Educateurs de Nouakchott et la Municipalité de Nouadhibou.

Le principal but recherché est le renforcement des capacités de l’Association en matière de soutien et de prise en charge des femmes et des hommes vivant avec le diabète dans la Wilaya, plus particulièrement des personnes évoluant dans un état de total dénuement.

Le projet CIDEAL-SOSPE dont fait partie ce microprojet comporte deux volets:

- Un renforcement de capacités en matière de formulation et de gestion de projets (les ateliers).

- Un financement de microprojets de développement avec une approche genre.

Le démarrage, prévu dans le courant du mois de Février 2010, nécessite la mobilisation des diabétiques de la Wilaya en premier lieu et de la population en général pour atteindre les objectifs fixés.

L’ADN compte à la fois sur l’appui des autorités locales pour l’assouplissement des démarches administratives liées à l’exécution du projet et sur celui des médias pour assurer la couverture, la plus large possible, de cet important événement.

Elle réitère à nouveau son Appel au Gouvernement actuel pour la mise en place d’un Programme National de Lutte contre le Diabète en Mauritanie conformément à la Résolution 61/225 de l’Assemblée Générale des Nations Unies du 20 Décembre 2006.

Enfin L’ADN enfin exhorte le Réseau Mauritanien de Lutte contre le Diabète (RE.MA.L.DI.) à faire de l’application de cette Résolution son principal cheval de bataille et à cesser de s’agiter dans tous les sens pour des broutilles.

Issa Mamadou DIOP
Président ADN
Nouadhibou
www.cridem.org


Info source :
Issa Diop

Nouadhibou : Conférence sur la citoyenneté et son rôle dans la démocratie.




Organisée par le mouvement Emel, cette conférence a eu lieu à l’ancienne maison de jeunes en présence d’un public très dense et attentif à l’exposé. Au cours de cette conférence, les intervenants ont évoqué tour à tour le rôle du citoyen dans le développement d’une nation, son rôle dans la consolidation de la démocratie .La bonne gouvernance, la lutte contre la gabegie et le rôle du citoyen dans la sécurité publique ont étè également à l’ordre du jour.

Cette conférence a permis un échange de points de vue entre conférenciers et participants et des recommandations ont été faites. Certains participants sont revenus sur le rôle du citoyen dans la consolidation de l’unité nationale.

Le mouvement Emel veut, selon ses initiateurs, aider le citoyen à mieux connaître son droit non sans ignorer son devoir vis-à-vis de l’Etat et de ses concitoyens.

Le mouvement Emel qui regroupe une cinquantaine de personnes de tous bords politiques et toutes catégories sociales confondues avait, avant cet exposé, organisé une série de conférences sur la citoyenneté.

www.cridem.org


Info source :
Athie Youssouf

Assaba : L’administration source de troubles.

Il arrive que l’administration délivre des attestations qui dans la forme, mettent fin au litige foncier qui leur est soumis mais dans le fond conduisent à perpétuer ce litige sinon à l’aggraver.

L’exemple de la terre située à Foum Lakhdairat à 70 km de Kiffa est là pour le confirmer. En 2006, le Hakem de Kiffa délivre une attestation au profit du nommé Mohamed Moctar Ould Salihine, en foi de quoi ce dernier devra respecter la délimitation territoriale qui le sépare des la collectivité avoisinante et en 2009,

Le même citoyen, pourtant avertit, empiète largement sur ce terrain pour y construire quasiment un quartier, sous le regard éberlué des propriétaires mitoyens.

Pourtant la lettre du Hakem de l’époque, en l’occurrence Mohamdy Ould Sabary était, on ne peut plus clair : « …l’administration préfectorale a procédé le 10 septembre 1986, à Foum Lakhdairat à la délimitation d’un terrain de 410 m de long sur 330 m de large en faveur de la collectivité (X), à charge pour elle de sortir en aucun cas des 190 m qui les sépare vers l’Ouest de la zone reconnue à (y)".


Cette lettre qui sonnait presque comme une mise en garde est désormais à lire dans le sens contraire, en d’autres termes, l’interdiction d’aller vers le sens Ouest autant que possible n’est qu’un artifice car en pratique elle permettait à l’auteur de l’empiètement d’aller le plus lon possible.


Le problème peut paraître banal, mais au vu des actions menées aujourd’hui par la communauté lésée, il n’est pas impossible que ce problème apparemment banal, créé une véritable crise ou vendetta dans la région indiquée.


L’administration toujours à l’origine des problèmes fonciers, est souvent responsable aussi de leur embrasement. Pourtant il faut que ces problèmes cessent, du moment que la volonté politique affichée va dans le sens d’une solution durable des interminables litiges fonciers.


Khatoury Ould Bouna






www.cridem.org


Info source :
rahalas